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La guerre civile espagnole a eu lieu de 1936 à 1939 et a opposé les forces

républicaines et les forces nationalistes dirigées par le général Francisco Franco. La


guerre a été déclenchée par un coup d'État militaire contre le gouvernement
républicain élu, et a été marquée par de violentes batailles, des atrocités et une forte
polarisation politique. La guerre a pris fin avec la victoire des nationalistes et
l'établissement d'un régime autoritaire sous Franco.

La Guerra Civil Española, también conocida simplemente como la Guerra, fue un


conflicto bélico que se desencadenó en España tras el fracaso parcial del golpe de
Estado del 17 y 18 de julio de 1936. Este golpe fue perpetrado por una parte de las
fuerzas armadas contra el Gobierno electo de la Segunda República . Durante este
período de 2 años, 8 meses y 15 días, se libró una lucha feroz entre dos bandos:
el bando republicano y el bando sublevado.
A continuación, algunos detalles clave sobre la Guerra Civil Española:

 Causas: El conflicto se originó a raíz del intento de golpe de Estado protagonizado


por distintas agrupaciones conocidas como nacionalistas de derecha, que se
oponían al gobierno electo

 Beligerantes:
o Bando republicano: Apoyado por la Unión Soviética, México y las Brigadas
Internacionales.
o Bando sublevado: Apoyado por Alemania, Italia y Portugal.

 Fuerzas en combate:

o Bando republicano: Contaba con el Ejército Popular Republicano, milicias


confederales, milicias de la UGT, brigadas internacionales y más.
o Bando sublevado: Tenía el Ejército Nacional, fuerzas del orden, la Legión Cóndor,
milicias falangistas y más

 Resultado: La victoria final fue para el bando sublevado, lo que llevó a la


implantación de la dictadura franquista en España

Este conflicto dejó un alto costo humano, con aproximadamente 110,000 muertos
en el bando republicano y 90,000 muertos en el bando sublevado, sumando un total
de alrededor de 500,000 muertos en total . La Guerra Civil Española dejó una
profunda huella en la historia de España y en la memoria colectiva de su pueblo

Introduction:

De 1936 à 1939, l'Espagne connaît une guerre civile opposant les


nationalistes, menés par Franco, aux républicains.La guerre d'Espagne
est une guerre civile opposant le gouvernement espagnol à une insurrection
nationaliste menée par le général Franco, du 17 juillet 1936 au 1ᵉʳ avril
1939. Après avoir connu une période de dictature, puis la mise en place de la
Seconde République, l'Espagne est en proie à de graves troubles sociaux,
économiques et politiques. En février 1936, le Front Populaire espagnol
gagne les élections, ce qui fait réagir les militaires, épaulés par les
monarchistes et l'extrême droite. Résolus à renverser le gouvernement de
gauche, ces derniers tentent un coup d'État en juillet 1936, qui échoue.
De son côté, le camp républicain, constitué notamment de socialistes et de
communistes, s'arme contre la menace fasciste que représentent les
militaires. Débute alors la guerre civile espagnole opposant nationalistes et
républicains. Les deux camps se livrent à des exactions. Les nationalistes,
commandés par le général Franco, et soutenus par l'Allemagne nazie et
l'Italie fasciste, éliminent progressivement la résistance républicaine. En
résumé, les nationalistes remportent la guerre civile en 1939, entraînant la
mise en place de la dictature franquiste.

Quelles sont les causes de la guerre civile en Espagne ?

En 1923, Miguel Primo de Rivera, capitaine général à Valence, réalise un


coup d'État. Pendant 7 ans, il est à la tête de l'Espagne, qui est alors soumise
à un régime dictatorial. Suite à la crise de 1929, l'Espagne entre dans une
période d'instabilité économique et sociale. Primo de Rivera perd peu à peu
ses soutiens. En 1930, il est destitué par le roi d'Espagne, Alphonse XIII. Le
roi tente de mettre en place un régime constitutionnel, mais le sentiment
antimonarchique demeure.

En avril 1931, les socialistes et les républicains décrètent la fin de la


monarchie et l'avènement de la Seconde République. Commence alors le
"bienio negro", une période d'instabilité politique marquée par le
mécontentement des courants anarchistes et radicaux. Un grand fossé se
creuse au sein de la population : à droite, on craint l'arrivée
des communistes au pouvoir, tandis qu'à gauche, on redoute l'arrivée
du fascisme.

En février 1936, après des élections, c'est le début du "Frente Popular" (Front
Populaire espagnol), une coalition de gauche qui arrive au pouvoir. Des
généraux comme Mola, Sanjurjo, Goded et Franco conspirent pour renverser
ce nouveau gouvernement. Les 17 et 18 juillet, ils lancent une insurrection et
marchent sur Madrid. Le gouvernement décide alors d'armer la population
pour s'opposer aux militaires. À gauche comme à droite, les Espagnols
s'organisent en milices. Le coup d'État est un échec puisque seulement un
tiers de la population se rallie aux nationalistes. Pendant ce temps, les
ouvriers armés saisissent les entreprises et collectivisent les terres : c'est la
révolution sociale espagnole.

Comment se déroule la guerre civile espagnole ?

Mécontents de l'arrivée du Front populaire au pouvoir, les militaires préparent


un "pronunciamiento" (insurrection militaire) pour renverser le gouvernement.
Le 17 juillet 1936, suite à leur complot, les militaires tentent de prendre le
contrôle du pays. Néanmoins, le coup d'État échoue, à cause du manque
d'adhésion de la population. De plus, des milices ouvrières armées
s'opposent aux militaires, et certaines déclenchent une révolution sociale.
En juillet 1936, à l'aube des combats, les belligérants sont divisés en deux
camps : les nationalistes et les républicains, dont les armées comptent
chacune environ 500 000 hommes. Cependant, le rapport de forces est en
faveur des nationalistes.
Composé de conservateurs, de monarchistes et de formations fascisantes
comme la Phalange espagnole, le camp nationaliste est dirigé par le général
Francisco Franco. L'armée nationaliste bénéficie du soutien de l'Italie fasciste
et de l'Allemagne nazie. Bien équipée, elle est encadrée par des officiers
expérimentés.

Le camp des républicains est quant à lui composé de laïcs, de socialistes, de


communistes ou encore d'anarchistes. L'armée espagnole est désorganisée,
suite à la formation des milices. En octobre, l'Armée populaire de la
République espagnole est créée. Elle bénéficie du soutien de l'Union
soviétique et des brigades internationales. Cependant, elle reste moins bien
encadrée et équipée que l'armée nationaliste.

Les combats de la guerre d'Espagne commencent lorsque l'armée de Franco


traverse le détroit de Gibraltar et rejoint celle de Mola. Le conflit alterne guerre
de position et offensives. En novembre 1936, les nationalistes ne parviennent
pas à prendre Madrid, qui reste aux mains des républicains. Les troupes
franquistes éliminent alors progressivement les poches de résistance, jusqu'à
la conquête totale du territoire, en 1939.

La guerre est marquée par des massacres et des exécutions dans les deux
camps. En zone nationaliste, les sympathisants et les militants de gauche
sont traqués et exécutés. Dans les zones contrôlées par les républicains, la
répression exercée par les milices syndicales frappe les politiciens de droite,
les religieux, voire les familles aisées. Des dizaines de milliers de personnes
sont ainsi exécutées dans les deux camps.

Qu'appelle-t-on la "bataille de Madrid" ?

La bataille de Madrid est un ensemble de combats, qui se sont déroulés entre


le 8 et le 24 novembre 1936 dans la province et la ville de Madrid. Le
8 novembre, 20 000 nationalistes commandés par Emilio Mola attaquent la
capitale espagnole à plusieurs endroits, mais ils sont repoussés par les
républicains. Ceux-ci lancent des contre-attaques infructueuses dans les jours
suivants. Le 19 novembre, les nationalistes ne parviennent pas à aller plus
loin que le quartier de la cité universitaire. Franco décide alors de bombarder
Madrid. Les deux camps étant épuisés, le front se stabilise. Les nationalistes
se concentrent alors sur d'autres fronts, notamment au nord du pays. Il faut
attendre le 28 mars 1939 pour que les nationalistes parviennent à prendre la
ville.

Quel rôle jouent les femmes pendant la guerre d'Espagne ?

De nombreuses femmes s'engagent dans le camp républicain. Dans la


plupart des milices, elles sont autorisées à porter des armes et à se battre sur
le front. Les femmes se mobilisent aussi comme infirmières, et apportent un
soutien logistique. Les républicains appellent les femmes de toute l'Europe à
se porter volontaires, à condition qu'elles soient spécialisées. Ainsi, des
infirmières étrangères rejoignent les brigades internationales. De nombreuses
femmes accompagnent aussi leurs maris volontaires en Espagne.

Quelles sont les interventions étrangères dans la guerre civile


espagnole ?

Durant la guerre civile espagnole, les nationalistes bénéficient de l'aide de


l'Allemagne nazie, avec la légion Condor (17 000 hommes), et de l'Italie
fasciste, avec le corps des troupes volontaires (75 000 hommes). Le Portugal
envoie également une légion combattre en Espagne, aux côtés des
franquistes. Le camp républicain reçoit le soutien de l'Union soviétique, au
nom de la lutte contre le fascisme. Les Soviétiques envoient du matériel et
des conseillers militaires. Les républicains sont aussi rejoints par les brigades
internationales. Celles-ci sont constituées de socialistes, de communistes, de
marxistes et d'antifascistes venus de nombreux pays (France, Italie,
Allemagne, Etats-Unis, Pologne…). La France et le Royaume-Uni appliquent
une politique de non-intervention : officiellement, il est interdit d'envoyer des
armes en Espagne. Toutefois, les deux pays font parvenir secrètement du
matériel aux républicains.
Quelles personnalités ont participé à la guerre d'Espagne ?

Certaines personnalités ont participé à la guerre d'Espagne, comme André


Malraux, qui combat aux côtés des républicains. De 1936 à 1937, André
Malraux est à la tête de l'Escadrille España. Au cours de cette période, il
rencontre l'écrivain américain Ernest Hemingway, également engagé dans le
camp républicain. Ce dernier évoque la guerre d'Espagne dans son célèbre
roman Pour qui sonne le glas (1940). L'écrivain britannique George Orwell
arrive en Espagne en 1936, où il combat dans les milices du POUM (Parti
ouvrier d'unification marxiste). Blessé, il rentre au Royaume-Uni en 1937 et
rédige Hommage à la Catalogne, publié en 1938.
Qui a gagné la guerre civile espagnole ?

Ce sont les nationalistes, commandés par Francisco Franco, qui ont gagné la
guerre civile espagnole. Après l'échec de la prise de Madrid en 1936, les
nationalistes ont supprimé les poches de résistance républicaine présentes
au nord et à l'est de l'Espagne. Début 1939, les nationalistes prennent le
contrôle de la Catalogne. Fin mars, Madrid tombe aux mains des troupes
franquistes. Le 1er avril, Franco annonce la victoire des nationalistes, et met
en place une dictature qui durera jusqu'en 1976.
Quelles sont les conséquences de cette guerre ?

La guerre d'Espagne a fait environ 500 000 victimes, ce qui inclut les
militaires et les civils. Dans le camp républicain, le bilan est d'environ
110 000 morts, 90 000 chez les nationalistes. La guerre civile jette aussi de
nombreux réfugiés et exilés sur les routes. Environ 300 000 personnes fuient
vers la France, le Royaume-Uni, le Mexique et l'Union soviétique. En 1939,
les républicains, fuyant la Catalogne après la chute de Barcelone, arrivent
massivement en France. Cet exode est appelé "la Retirada" (la retraite).
Comment analyser Guernica, l'œuvre de Pablo Picasso ?

En 1937, Pablo Picasso réalise Guernica, l'une de ses œuvres d'art les plus
célèbres et un symbole de la guerre civile. Cette peinture représente le
bombardement de la ville de Guernica par l'aviation allemande, qui eut lieu le
26 avril 1937. Inspiré par le Tres de Mayo de Goya, le Massacre des
Innocents de Poussin et l'Apocalypse de Saint-Sever, Picasso représente
dans un style cubiste un cheval, un taureau, un soldat mort et des femmes
victimes du bombardement. À travers cette scène de violence, de mort et de
douleur, Picasso dénonce le fascisme et affirme son dégoût de la guerre.

LES DATES CLÉS DE LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE

12 avril 1931 - Triomphe des républicains espagnols aux élections


municipales
Le 12 avril 1931 se déroulent, en Espagne, les premières élections
municipales organisées de manière démocratique, survenant après 8 ans de
dictature. À l'époque, le pays est sous la monarchie du roi Alphonse XIII,
cependant le résultat du scrutin est un triomphe pour les républicains. Deux
jours après les élections, le roi décide de s'exiler. C'est ainsi que la Seconde
République espagnole est née. S'en est suivi une période de confusion,
menant à la guerre civile.

14 avril 1931 - Proclamation de la République espagnole


Les républicains, grands vainqueurs des élections régionales du 12 avril,
proclament la République. Le roi, Alphonse XIII, abdique et quitte l'Espagne
avec les honneurs militaires. Il choisit de s'exiler en France avec sa famille.
Une constitution démocratique entrera en vigueur lorsque la gauche
remportera les élections au mois de Juin.

14 avril 1931 - Proclamation de la Seconde République Espagnole


La Seconde République espagnole est proclamée le 14 avril 1931, à la suite
des élections municipales en faveur des républicains. Le roi fuit alors Madrid,
ce qui permet à la gauche espagnole de former un gouvernement provisoire.
Niceto Alcalá-Zamora prend la présidence de la République et entreprend
une réforme agraire. Cependant, la guerre civile rattrape la Seconde
République, l'Espagne tombe alors aux mains du dictateur Franco.

29 octobre 1933 - Naissance de la Phalange espagnole


Fils de Miguel Primo de Rivera, José Antonio Primo de Rivera fonde la
Phalange. Cette organisation fascisante prône la constitution d'un Etat
nationaliste. Elle luttera en faveur du général Franco lors de la guerre civile
espagnole. Son fondateur sera exécuté à la fin de l'année 1936. Peu de
temps après, Franco unifiera les différents partis politiques qui l'ont soutenu,
dont celui de la Phalange.

29 décembre 1934 - Lorca met en scène Yerma


Le poète et dramaturge espagnol Federico García Lorca met en scène une
pièce de théâtre intitulée Yerma. Celle-ci raconte l'histoire d'une jeune
paysanne qui souhaite avoir des enfants, contre la volonté de son mari. Écrite
en 1934, cette œuvre fait partie d'une trilogie, avec Noces de sang (1933)
et La Maison de Bernarda Alba (1936). Pour l'interprétation, il fait appel aux
comédiens Margarita Xirgú, Enrique Diosdado, Ricardo Merino, Pilar Muñoz,
Carmen Collado, Pedro López Lagar et Eloísa Vigo.

16 février 1936 - Le Front populaire gagne les élections en Espagne


Une coalition de gauche appelée "El Frente Popular", constituée de
républicains, de socialistes, de militants du Parti ouvrier d'unification marxiste
(POUM) et de communistes, remporte les élections en Espagne contre le
Front national (droite) et le centre. Le républicain Manuel Azaña se charge de
former le nouveau gouvernement, et envoie le général Franco en exil forcé
aux Canaries. Les heurts entre républicains et nationalistes feront bientôt
basculer l'Espagne dans la guerre civile.

13 juillet 1936 - Calvo Sotelo est assassiné


Le député monarchiste José Calvo Sotelo est assassiné à Madrid par des
officiers républicains. Bien qu'une conspiration ait déjà été engagée depuis
quelques années par les généraux Sanjurjo et Mola, cet événement en sera
le véritable élément déclencheur. Méfiant à juste titre, le gouvernement légal
avait en effet écarté ces responsables militaires du pays. Sanjurjo était en exil
au Portugal, Mola était à Pampelune et Franco aux Canaries. Par ailleurs, la
mort du monarchiste n'est pas anodine dans la décision de Franco de
participer au soulèvement. Dès lors, les trois généraux s'allient pour renverser
les républicains au pouvoir, mais ces derniers résistent. Le putsch n'est pas
un véritable succès et la guerre civile éclatera peu de temps après.

18 juillet 1936 - Début de la guerre civile espagnole


Menés par l'ancien chef d'état-major de l'armée, le général Francisco Franco
Bahamonde, les militaires de la garnison de Melilla se soulèvent contre le
gouvernement du Front Populaire (gauche). Grâce à l'appui des généraux
Mola et Sanjurjo, le mouvement d'insurrection des militaires s'étend bientôt à
toute l'Espagne et la guerre civile éclate. Après trois ans de ravages, elle
aboutira à la défaite des républicains et à l'instauration de la dictature de
Franco, le Caudillo, pendant 36 ans.

1er août 1936 - Léon Blum soumet un pacte de non-intervention dans la


guerre d'Espagne
Alors que la guerre d'Espagne vient d'éclater, le président du Conseil
français, Léon Blum, accepte d'apporter son soutien aux républicains
espagnols. Néanmoins, la droite, l'extrême droite et les radicaux français
s'opposent à toute intervention. De plus, le Royaume-Uni, principal allié de la
France, ne souhaite pas soutenir les communistes espagnols et préfère
ménager Hitler, soutien des nationalistes. Léon Blum propose alors un pacte
de non-intervention : les pays signataires s'engagent à ne pas livrer de
matériel à l'Espagne.

14 août 1936 - Les franquistes s'emparent de Badajoz


L'armée nationaliste franquiste envahit la ville de Badajoz, massacrant au
passage quelques milliers de prisonniers. Cette intervention militaire permet
aux forces nationalistes du sud et du nord de faire bloc et de renforcer leur
puissance. Le but principal du général est alors de prendre Madrid, la capitale
espagnole, afin de renverser définitivement le gouvernement du Front
populaire. Mais le projet va se heurter au siège de l'Alcazar de Tolède, mené
par les républicains contre les nationalistes.

19 août 1936 - García Lorca est fusillé


Antifasciste de la première heure, le poète et dramaturge Federico García
Lorca soutient les républicains lorsque la guerre d'Espagne éclate. Il quitte
Madrid pour Grenade, où il s'installe chez son ami Luis Rosales. Le 16 août
1936, les nationalistes, qui connaissent les positions politiques du poète,
procèdent à son arrestation. Le 19 août, Federico García Lorca est fusillé
près du village d'Alfacar, en Andalousie.

27 septembre 1936 - Fin du siège de l'Alcazar de Tolède


Depuis le 22 juillet, les nationalistes de Tolède, retranchés dans l'Alcazar,
résistaient aux troupes républicaines armées. Alors qu'il envisageait une
offensive sur Madrid, le général Franco et son armée décident finalement de
se rendre à Tolède, afin de soutenir les rebelles assiégés. Après deux mois
de résistance et la destruction d'une grande partie de la forteresse, les
républicains sont mis en déroute et décident de rejoindre Madrid pour
renforcer sa défense. Les rebelles nationalistes, quant à eux, sont libérés de
leur retranchement. Cette victoire de Franco contribuera certainement à sa
reconnaissance officielle par l'Italie et l'Allemagne.

1er octobre 1936 - Franco s'autoproclame caudillo


Le général Franco, chef des nationalistes rebelles espagnols, est proclamé
"generalissimo" et chef d'Etat à Burgos. Il prend alors le nom de Caudillo en
souvenir des chevaliers espagnols qui ont repoussé les Arabes hors
d'Espagne au Moyen Age. Franco vaincra les républicains trois ans plus tard,
en 1939, au terme d'une sanglante Guerre civile. Il gouvernera l'Espagne en
dictateur, jusqu'à sa mort en 1975.

6 novembre 1936 - Le gouvernement légal espagnol fuit à Valence


Sous le pouvoir de Largo Caballero, le gouvernement de Madrid décide de se
réfugier à Valence. Laissée sous la protection du général Miaja, la capitale
doit faire face à l'offensive menée contre elle par l'armée franquiste.
Toutefois, retardée par le siège de l'Alcazar de Tolède, cette dernière laissa le
temps aux républicains de s'organiser et aux Brigades internationales
d'intervenir. Ainsi, l'intervention militaire nationaliste n'aboutira pas
immédiatement. C'est après 28 mois de résistance que Madrid sera contrainte
à la reddition.

20 novembre 1936 - Mort de José Primo de Rivera


Fondateur du mouvement fasciste de la Phalange espagnole (1933), Primo
de Rivera est exécuté par le gouvernement populaire. Il est le fils du dictateur
espagnol Miguel Primo de Rivera, au pouvoir de 1923 à 1930. Son
organisation fut interdite par le Front Populaire dès la victoire de ce dernier
aux élections. Rivera prit part à l'insurrection nationaliste de juillet et fut arrêté
le 6. Sommairement jugé puis fusillé, il sera élevé au rang de martyr par les
franquistes.

18 mars 1937 - Les Italiens sont repoussés par les Brigades


internationales en Espagne
Venues au secours des républicains au début de la guerre civile espagnole,
les Brigades internationales mettent en déroute les forces italiennes fascistes,
alliées à Franco. Ces dernières tentèrent de prendre Guadalajara dans le but
de diviser le territoire républicain. Depuis des mois, Franco cherche en effet à
s'emparer des alentours de Madrid afin d'affaiblir la capitale. La défaite
nationaliste de Guadalajara permettra aux troupes républicaines d'acquérir
une certaine assurance et de prendre Teruel au début de l'année suivante.
Mais les pertes humaines sont et seront particulièrement lourdes dans les
deux camps.

19 avril 1937 - Franco unifie les partis politiques nationalistes


En 1937, le mouvement antirépublicain est constitué de diverses sensibilités :
Phalange, monarchistes, carlistes, CEDA (confédération espagnole des
droites autonomes), etc. Pour renforcer son pouvoir, Francisco Franco crée
un parti unique, le "Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de
Ofensiva Nacional-Sindicalista" (PET y de las JONS). Les autres formations
politiques sont dissoutes. Il met alors en place une dictature d'inspiration
fasciste. Le parti unique sera dissous en 1977.

26 avril 1937 - Bombardement de Guernica


Un après-midi de marché, la petite ville de Guernica (Pays basque espagnol)
est bombardée pendant 3 heures par l'aviation allemande, faisant plus de
1 600 victimes. Hitler, allié du général Franco dans la Guerre civile
d'Espagne, veut terroriser la population civile. La même année, Pablo Picasso
peindra sur le thème de Guernica l'œuvre la plus dramatique de sa carrière.

1937 - Picasso réalise Guernica, un tableau qui exprime sa révolte face à


la guerre
Installé à Paris, le peintre espagnol Pablo Picasso apprend le bombardement
de la ville basque de Guernica, le 26 avril 1937. Révolté par cet acte de
guerre, Picasso peint du 1er mai au 4 juin une toile représentant l'horreur du
bombardement. Cette peinture de style cubiste deviendra l'une des plus
célèbres de Picasso. D'abord conservée au MoMA de New York, elle ne sera
exposée en Espagne qu'à partir de 1981, après la mort de Franco.

Mai 1937 - Nouveau gouvernement républicain espagnol


Largo Caballero, jusqu'alors président républicain, est remplacé par le
socialiste Juan Negrín. Une politique est mise en place contre les
révolutionnaires nationalistes pour endiguer la guerre civile espagnole. Aidé
par les communistes, le gouvernement exécute aussi bien les phalangistes
que les trotskistes (POUM). Ce nouveau gouvernement prendra place à
Barcelone, mais souffrira quelque peu de ses dissensions internes.

19 juin 1937 - Bilbao tombe aux mains des franquistes


Depuis le mois de mars, l'armée de Franco, sous le commandement du
général Mola, investit le nord de l'Espagne. Après avoir traversé le Pays
basque, au cœur duquel eut lieu le terrible bombardement de la ville de
Guernica, les nationalistes atteignent la ville de Bilbao (Pays basque, nord de
l'Espagne). Il ne leur faut guère de temps pour s'en emparer. Par la suite, ce
seront Santander et les Asturies qui tomberont sous la houlette franquiste.

9 janvier 1938 - Offensive républicaine sur Teruel, en Espagne


Pour contrecarrer l'avance nationaliste au nord de l'Espagne, les troupes
républicaines lancent une offensive victorieuse contre Teruel. La guerre civile
espagnole fait rage depuis 1936, opposant les républicains aux nationalistes
(Franco). Le gouvernement légal (républicain) ne jouira pas longtemps de
cette victoire. Sous les bombes, les troupes seront contraintes d'abandonner
la ville aux franquistes le 22 février, avec des pertes humaines considérables.

15 avril 1938 - Le territoire républicain est divisé par les franquistes


Les troupes franquistes sont parvenues à atteindre la mer Méditerranée et
séparent la Catalogne de la Castille, et notamment de Valence. Le terrain est
ainsi préparé pour la terrible offensive franquiste menée contre Barcelone.
Malgré la forte résistance républicaine le long du fleuve de l'Ebre, la
Catalogne sera envahie et sa capitale tombera le 26 janvier 1939. Ce sera
ensuite Madrid qui sera prise le 28 mars 1939, mettant fin à la guerre civile
espagnole et marquant le début de la dictature franquiste.

26 janvier 1939 - Barcelone tombe aux mains des franquistes


Les troupes nationalistes commandées par le général Yagüe y Solchaga
s'emparent de la capitale catalane. Les républicains se réfugient vers la
France et près de 500 000 personnes affluent à la frontière. Bientôt Madrid et
Valence tomberont à leur tour. La Guerre civile espagnole prendra fin en avril.

27 février 1939 - La France reconnaît le régime franquiste


Suite au rapport du chargé de mission auprès des nationalistes espagnols
Léon Bérard, la Chambre des députés reconnaît le gouvernement espagnol
formé à Burgos par le général Franco. La guerre civile n'est pas encore
terminée. Le maréchal Pétain est nommé ambassadeur de France auprès du
gouvernement franquiste.

5 mars 1939 - Le gouvernement républicain de Negrín est renversé


Une junte organisée à Madrid par le général Miaja s'empare du pouvoir
républicain et s'oppose aux communistes. Jusqu'alors, ces derniers avaient
combattu dans la résistance de Negrín. Le nouveau gouvernement souhaite
mettre fin à cette résistance et privilégier les négociations avec Franco
concernant la reddition de la capitale espagnole. Madrid sera envahie sans
violence le 28 mars.

28 mars 1939 - Reddition des républicains à Madrid


La 1re armée nationaliste du général Franco entre dans la capitale
espagnole. À midi les militaires occupent les bâtiments officiels. Les
républicains vaincus, se rendent ou prennent la fuite. La chute de Madrid
marque la fin de la guerre civile espagnole qui sévit depuis 1936 entre
républicains et nationalistes. La dictature de Francisco Franco Bahamonde,
dit Franco, durera jusqu'en 1976.
André Malraux, escritor y político, nació el 3 de noviembre de 1901 en el
distrito XVIII de París. Sus padres se separaron cuando él tenía solo cuatro
años. Creció rodeado de mujeres, entre ellas su madre, su abuela y su tía.
Con el síndrome de Tourette desde la infancia, la enfermedad se manifiesta
en él por tics. Apasionado por la literatura contemporánea, el arte, y más
globalmente la cultura, abandonó sus estudios a la edad de 17 años para
trabajar en un librero parisino. Allí es donde Malraux conocerá a Max Jacob.
A los 18 años, André Malraux publicó su primer libro, Lunes en papel. Entre
1921 y 1923 se convirtió en el director literario de las ediciones del Sagitario,
donde se codeó con Jean Cocteau y otros escritores que subían. Poco
después conoció a Clara Goldschmidt, con quien se casó en octubre de
1921. Impulsado por la aventura, Malraux viajó a Camboya, donde fue
arrestado por haber participado en el contrabando de obras jemeres.

La condición humana de André Malraux recibe el premio Goncourt


Por insistencia de los medios literarios franceses, André Malraux fue liberado.
Se unió a Saigón, donde se comprometió contra la colonización de Indochina,
creando un periódico, L'Indochine, censurado por las autoridades francesas.
Es solo el primer compromiso de una vida marcada por numerosos combates
políticos contra el fascismo. Sabiendo el diario condenado, regresó a Francia
con su mujer en 1926. Se centró en su carrera literaria, ocupando puestos
importantes en la industria editorial. Escribió mucho, y publicó las novelas La
tentación de Occidente, y luego Los conquistadores, inspirados en gran
medida en sus aventuras en Oriente. Pero es con La condición humana que
André Malraux accede a la consagración. Publicada en 1933, la novela tuvo
un gran éxito y su autor fue galardonado con el Premio Goncourt en
diciembre del mismo año. Tras años de militancia contra el fascismo, Malraux
participó en la Guerra Civil Española entre 1936 y 1937. Una experiencia que
le inspira su novela La Esperanza.

André Malraux lucha en la Resistencia


Durante la Segunda Guerra Mundial, André Malraux se alistó como
entrenador en abril de 1940. Dos meses más tarde, fue hecho prisionero, y
logró escapar, gracias a su medio hermano Roland, en septiembre. En 1944,
André Malraux se une a un grupo de maquisards y es arrestado por la
Gestapo. Su participación en la Resistencia le valió conocer a Charles de
Gaulle, por quien le dedicó una admiración inquebrantable, y se convirtió en
ministro de Información en 1945. Casado con Madeleine, viuda de su medio
hermano Roland, André Malraux volvió a la política después de la travesía del
desierto de De Gaulle. En 1958, se convirtió en ministro de Asuntos
Culturales al regreso del General, encargado de la proyección de la cultura
francesa. Con el objetivo de salvaguardar el patrimonio arquitectónico
francés, en 1962 se creó una "Loi Malraux", que permite favorecer la
restauración inmobiliaria de algunos barrios antiguos, gracias a un sistema de
deducciones de impuestos.

Homenaje del ministro André Malraux al luchador de la resistencia Jean


Moulin
En diciembre de 1964, Malraux pronunció el discurso de la transferencia de
las cenizas del héroe resistente Jean Moulin al Panteón
La muerte de André Malraux en 1976
André Malraux asumió el cargo de ministro durante once años, durante los
cuales creó las Casas de la Cultura. Se retiró al mismo tiempo que el general
de Gaulle, en 1969. Ensayista e historiador, primero conocido por su obra
literaria antes de dedicarse a la política, André Malraux murió el 23 de
noviembre de 1976 en Créteil, de un cáncer de piel. Tenía 75 años. Sus
cenizas fueron transferidas al Panteón en 1996, por iniciativa de Pierre
Messmer.

ANDRÉ MALRAUX: FECHAS CLAVE


3 de noviembre de 1901: Nacimiento de André Malraux
André Malraux nació en París, en una familia procedente de Dunkerque.
Cuando su padre dejó la familia cuando tenía solo cuatro años, André creció
en la tienda de comestibles de su madre, rodeado de mujeres.

21 de octubre de 1921: Malraux se casa con Clara Goldschmidt


André Malraux se casa con Clara Goldschmidt. Debido a malas colocaciones
realizadas con el dinero de su esposa, Malraux arruina a la pareja. Su esposa
lo acompañó en sus aventuras, en Oriente y en Europa. Tras el nacimiento
de su hija Florencia en 1933, se separaron en 1937, pero no se divorciaron
oficialmente hasta 1947.

7 de diciembre de 1933: André Malraux recibe el Goncourt por La condición


humana
Publicado el mismo año, la novela La condición humana de André Malraux
recibe el premio Goncourt. Relata la historia de un grupo de revolucionarios
en Shanghái y está inspirada en parte en sus numerosos viajes a Asia.

12 de noviembre de 1944: Trágico fallecimiento de Josette Clotis, madre de


los dos hijos de André Malraux
Después de su encuentro, Josette Clotis y André Malraux iniciaron una
relación en diciembre de 1933, cuando Malraux estaba casado. Le dio un
primer hijo, Gauthier, el 5 de noviembre de 1940. André todavía está casado,
por lo que su medio hermano Roland debe reconocer al pequeño Gauthier,
para que éste pueda llevar el nombre de Malraux. Josette dio a luz a un
segundo hijo, Vincent, en marzo de 1943. Al año siguiente, en 1944, se
encuentra en la estación y se prepara para unirse a André en zona libre.
Josette se desliza trágicamente del pie, y le despedazan las piernas en un
tren. Murió de sus heridas unos días más tarde, dejando a los hijos de André
Malraux huérfanos de su madre.

23 de mayo de 1961: Gauthier y Vincent Malraux mueren en un accidente


Mientras que la pareja presidencial estadounidense, Jackie y John F.
Kennedy, se encuentran en Francia, André Malraux está presente. Le hace la
promesa a Jackie Kennedy de servirle de guía para una visita privada al
Louvre. Se enteró entonces de la muerte de sus dos hijos, Gauthier y Vincent
Malraux, en un accidente de coche. Tenían 21 y 18 años, respectivamente. A
pesar del dolor, André Malraux cumple con su deber de ministro y está
presente ante los Kennedy.

19 de diciembre de 1964: Jean Moulin en el Panteón


Por iniciativa del general de Gaulle y del ministro de Asuntos Culturales,
André Malraux, las cenizas de Jean Moulin se trasladaron al Panteón en
presencia de la familia del difunto y de numerosos antiguos resistentes.
Malraux, en un formidable discurso, rinde homenaje al antiguo jefe del
Consejo Nacional de la Resistencia, así como a todos los hombres que
lucharon contra la ocupación alemana. Al entrar en la residencia de los
grandes hombres de Francia, Jean Moulin se convierte en un héroe nacional.
Un tributo vibrante, que encontrarás aquí.

23 de noviembre de 1976: Muerte de André Malraux


André Malraux murió en Créteil a la edad de 75 años, de un cáncer de piel.
Está enterrado en el cementerio de Verrières-le-Buisson. Se le rindió un
homenaje nacional el 27 de noviembre, en París, en el Palacio del Louvre.

23 de noviembre de 1996: Las cenizas de Malraux son transferidas al


Panteón
Veinte años por día después de su muerte, las cenizas de André Malraux
fueron trasladadas al Panteón. Jacques Chirac ocupa un lugar importante en
los homenajes al hombre de letras y al gaullista que fue Malraux.

Copia de "Guernica", pintada en 1937 por Pablo Picasso. El original, de unos


3,5 m por 7,5 m, se encuentra en el Museo Reina Sofía, en Madrid

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