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B2
SEPTIEMBRE 2014
COMPRENSIÓN DE LECTURA
PRUEBAS UNIFICADAS DE CERTIFICACIÓN
Apellidos:
…………………………………………………………………………………………………
Nombre: …………………………………………………………………………………………………..
TAREA 1 – 14 puntos : Le
texte
suivant
«
Chez
les
Babayagas
de
Montreuil
»
a
été
découpé
en
12
parties
qui
vous
sont
données
dans
l’ordre
(de
A
à
L).
Après
avoir
lu
ce
texte,
faites
l’activité
qui
vous
est
demandée
à
la
page
5.
o 1 point par réponse correcte. 0 point par réponse non donnée ou incorrecte.
Bien
vieillir
grâce
à
un
mode
vie
solidaire.
Voilà
le
pari
que
se
sont
lancées
ces
habitantes
de
Montreuil-‐sous-‐
A
Bois
en
ouvrant
la
Maison
des
Babayagas.
Mise
sur
pied
pour
des
retraitées
à
faibles
revenus
mais
avec
une
forte
envie
de
partage,
cette
structure
d’habitation
autogérée
est
une
initiative
unique
en
France.
Reportage.
Dans
les
contes
slaves,
les
Babayagas
sont
d’effrayantes
sorcières
qui
vivent
dans
une
forêt
impénétrable
et
dévorent
voyageurs
et
jeunes
enfants.
Avec
un
brin
d’ironie,
comme
pour
prendre
le
contre-‐pied
de
la
vieillesse,
B
c’est
le
nom
que
se
sont
choisies
les
membres
d’une
association
de
retraitées
de
Montreuil.
En
plein
centre
ville,
point
de
méchantes
créatures,
mais
d’accueillantes
dames
âgées
de
60
à
80
ans,
installées
dans
un
immeuble
sorti
de
terre
il
y
a
quelques
semaines
:
la
Maison
des
Babayagas.
Derrière
la
façade
jaune
et
blanche,
25
logements
sociaux
destinés
aux
femmes
modestes
qui
refusent
de
passer
leurs
vieux
jours
toutes
seules.
Pour
le
moment,
elles
sont
sept
pionnières
à
avoir
posé
leurs
cartons
entre
ces
C
murs
encore
imprégnés
de
l’odeur
de
peinture
fraîche.
Le
projet,
lui,
était
en
route
depuis
treize
ans.
Pas
de
personnel
soignant
ni
de
chambres
médicalisées.
Ce
qui
pourrait
ressembler
à
une
maison
de
retraite
n’en
est
pas
une.
C’est
parce
que
les
femmes
sont
les
plus
touchées
par
la
précarité
et
la
solitude
que
la
Maison
des
Babayagas
est
née.
Cette
utopie
a
germé
dans
l’esprit
de
Thérèse
Clerc
dès
1999.
Assistant
sa
mère
en
fin
de
vie
tout
en
D
gérant
le
tumulte
de
la
sienne,
elle
a
décidé,
l’heure
venue,
de
ne
pas
imposer
cette
épreuve
à
ses
enfants.
Militante
féministe
de
longue
date,
Thérèse
Clerc
a
souhaité
que
cette
maison,
fondée
sur
l’autogestion
et
la
solidarité,
ne
s’adresse
qu’aux
femmes.
«
Les
hommes
ne
restent
pas
veufs,
ils
trouvent
généralement
une
seconde
épouse
plus
jeune
pour
s’occuper
d’eux
»,
lance-‐t-‐elle,
l’œil
malicieux.
«
Le
regard
de
la
société
est
différent
envers
les
femmes
:
passé
un
certain
E
âge
nous
ne
sommes
plus
considérées
»,
reprend
Thérèse,
85
ans.
Après
une
vie
à
éduquer
les
enfants
et
s’occuper
de
leurs
maris,
les
Babayagas
revendiquent
le
droit
à
la
tranquillité
et
s’affranchissent
des
contraintes
qui
étaient
encore
les
leurs
quelques
années
auparavant.
De
la
musique
classique
résonne
dans
le
studio
d’Alimune,
81
ans.
Les
morceaux
d’Enrico
Caruso,
qu’elle
affectionne
tout
particulièrement,
lui
rappellent
des
souvenirs.
Jeune,
elle
faisait
partie
d’un
ballet
au
Chili,
son
F
pays
d’origine.
Là
bas,
elle
était
directrice
d’un
centre
pour
jeunes
filles
dans
les
bidonvilles.
Écrivain
et
poète,
elle
a
dû
fuir
le
régime
du
général
Pinochet
avec
sa
fille
Clara,
qui,
à
69
ans,
vit
toujours
auprès
d’elle.
Aujourd’hui,
Alimune
savoure
son
temps
libre,
bichonne
ses
plantes
vertes
et
leur
parle
«
pour
les
aider
à
pousser
».
Elle
a
mis
à
profit
ses
talents
d’écriture
pour
donner
au
petit
groupe
son
hymne.
«
Mais
ma
fille
G
trouve
que
la
musique
que
j’ai
choisie
est
trop
militaire,
on
ne
s’est
pas
encore
mises
d’accord
!
»
plaisante
2
Alimune,
lançant
un
regard
complice
à
Clara.
Mère
et
fille
ont
deux
appartements
séparés
mais
déjeunent
et
Página
PRUEBAS
UNIFICADAS
DE
CERTIFICACIÓN
2014
Clara
a
entendu
parler
du
projet
de
vie
de
Thérèse
alors
qu’elle
travaillait
pour
l’association
des
femmes
chiliennes
exilées.
Le
fondement
féministe
l’a
tout
de
suite
séduite.
L’entraide
aussi.
Les
Babayagas
souhaitent
H
que
les
dépenses
alimentaires
et
les
frais
médicaux
soient
mutualisés.
Pour
le
moment,
la
Sécurité
sociale
fait
obstacle.
«
Beaucoup
de
barrières
se
dressent
parce
que
cet
immeuble
est
le
seul
en
France,
regrette
Thérèse,
notre
projet
ne
rentre
pas
dans
les
cases
de
l’administration.
»
Au
début,
cette
utopie,
pas
grand
monde
n’y
croyait.
Thérèse
a
tenté
de
convaincre
les
pouvoirs
publics
de
financer
son
projet,
mais
les
portes
se
sont
fermées
les
unes
après
les
autres.
Le
déclic
institutionnel
a
eu
lieu
après
la
canicule
de
2003
qui
a
fait
19
500
morts
parmi
les
plus
de
75
ans.
Jean-‐Pierre
Brard,
l’ancien
maire
de
I
Montreuil
leur
a
alors
proposé
le
terrain,
idéalement
situé
en
centre
ville.
Christine
Boutin,
à
l’époque
Ministre
du
logement
et
l’une
des
premières
à
soutenir
les
Babayagas,
a
octroyé
à
l’association
4
millions
d’euros.
La
caisse
des
dépôts
et
l’OPHLM
ont
financé
le
reste.
Les
conditions
d’entrée
dans
ce
lieu
de
vie
unique
sont
claires
:
partager
une
idéologie
féministe
et
avoir
milité
au
sein
d’une
association
ou
d’un
collectif.
Vouloir
simplement
se
rapprocher
de
ses
enfants
n’est
pas
suffisant.
Pour
Thérèse,
qui
a
également
fondé
la
Maison
des
Femmes
de
Montreuil,
il
est
fondamental
d’avoir
J
eu
une
expérience
de
groupe.
Seul
bémol,
la
maison
n’étant
pas
médicalisée,
les
aspirantes
Babayagas
doivent
être
en
bonne
forme
morale
et
physique.
D’ailleurs,
chaque
membre
doit
désigner
une
personne
extérieure
qui
prendra
les
décisions
nécessaires
en
cas
d’incapacité
de
sa
part.
Thérèse
le
concède,
«
ce
n’est
pas
toujours
facile
de
vivre
avec
des
vieilles
!
»
La
bonne
marche
du
groupe,
qu’elle
compare
à
un
couple,
repose
sur
des
compromis.
Alors,
pour
rester
soudées,
les
Babayagas
organisent
K
tous
les
trimestres
une
«
colonie
de
vacances
»,
souvent
en
Bourgogne,
pour
partager
autre
chose
que
le
quotidien.
«
L’important,
dit-‐elle,
reste
de
démontrer
que
l’on
peut
vieillir
autrement.
»
Mais
il
n’y
a
pas
que
la
classe
verte
qui
égaye
les
plannings
des
Babayagas.
Le
projet
qui
tient
particulièrement
à
cœur
à
Thérèse,
c’est
l’université
populaire,
qui
devrait
prochainement
voir
le
jour.
Parce
qu’
«
il
faut
secouer
les
vieux,
qu’ils
arrêtent
de
ne
jouer
qu’au
Scrabble
et
à
la
crapette
»,
elle
a
tenu
à
faire
des
deux
salles
L
communes
du
rez-‐de-‐chaussée
un
lieu
d’activité
intellectuelle
et
de
bien
être.
Il
y
aura
des
conférences
avec
des
interventions
du
cercle
de
réflexion
féministe
Émilie
du
Châtelet,
mais
pas
seulement.
Séances
de
gym
douce,
ergothérapie,
massages…
Tout
pour
que
les
Babayagas
puissent
rester
alertes
et
autonomes,
pour
démontrer
que
«
la
vieillesse,
c’est
le
bel
âge
de
la
vie.
»
3
Página
PRUEBAS
UNIFICADAS
DE
CERTIFICACIÓN
2014
TAREA 2 – 14 puntos : Trouvez
dans
le
texte
suivant
les
mots
qui,
dans
ce
même
contexte,
ont
exactement
le
même
sens
que
ceux
qui
vous
sont
proposés
dans
la
grille
de
réponses.
Écrivez
votre
réponse
à
côté
du
synonyme
proposé,
comme
dans
l’exemple
(0).
6.
Contribuable
ð
Página
7. Réduction ð
PUNTOS:
/
1 4
PRUEBAS
UNIFICADAS
DE
CERTIFICACIÓN
2014
Apellidos:
…………………………………………………………………………………………………
Nombre:
…………………………………………………………………………………………………..
Marca
con
una
X
lo
que
corresponda:
¨
Alumno/a
OFICIAL
(Indica
el
nombre
de
tu
profesor/a
tutor/a:
…..……………………………………………………………..….)
¨
Alumno/a
LIBRE
TAREA 1:
Dites
dans
laquelle
des
12
parties
du
texte
des
pages
2
et
3
vous
pouvez
lire
l’information
qui
correspond
avec
exactitude
à
chacune
des
affirmations
du
tableau
donné
ci-‐dessous.
Écrivez
la
lettre
de
la
partie
du
texte
dans
la
colonne
de
gauche
du
tableau,
comme
dans
l’Exemple.
Attention
!
Ne
procédez
pas
par
élimination
car
:
certaines
des
affirmations
suivantes
ne
correspondent
à
aucune
partie
du
texte
car
elles
sont
fausses;
dans
ce
cas,
aucune
lettre
n’étant
possible,
faites
une
croix
x
dans
la
colonne
de
gauche.
à
une
même
partie
du
texte
peuvent
correspondre
plusieurs,
une
ou
aucune
des
affirmations
suivantes
;
cela
veut
dire
que
vous
pouvez
utiliser
une
même
lettre
plusieurs
fois,
une
seule
fois
ou
jamais
!
pour
chacune
des
affirmations
proposées,
une
seule
réponse
est
possible
;
cela
veut
dire
que,
dans
la
colonne
de
gauche,
vous
devez
écrire
une
seule
lettre
de
A
à
L,
ou
une
croix
x.
Lettres
de
A
à
Affirmations
proposées
L
ou
x
1. Alors qu’elle était elle-‐même âgée, une des Babayagas a dû s’occuper de sa mère.
2.
Avant
de
s’installer
dans
la
maison
des
Babayagas,
ces
sept
femmes,
du
fait
de
leurs
conditions
de
vie
précaire,
utilisaient
des
cartons
pour
y
ranger
leurs
affaires.
3.
Il
n’y
a
pas
d’autre
restriction
que
celle
d’avoir
appartenu
à
un
mouvement
féministe
pour
être
admise
à
la
Maison
de
Montreuil.
4. La maison des Babayagas a été construite sur un sol de terre.
5. Les Babayagas demandent une prise en charge alimentaire et sanitaire de leur établissement.
6. Les Babayagas entendent désormais se libérer de leurs tâches familiales.
7. Les Babayagas ont refusé les logements sociaux qu’on leur avait proposés car elles ne voulaient pas vivre seules.
0.
Exemple
:
Les
habitantes
de
la
maison
des
Babayagas
veulent
prouver
que
l’entraide
peut
permettre
une
bonne
A
vieillesse.
8. Les premières démarches de la fondatrice des Babayagas auprès des autorités politiques n’ont guère été fructueuses.
9.
Le
texte
établit
un
parallélisme
entre
«
effrayantes
sorcières
dans
une
forêt
impénétrable
»
et
«
dames
âgées
en
plein
centre-‐ville
».
10. Pour la création de la maison des Babayagas, il y a eu un avant et un après l’été 2003.
12.
Une
des
Babayagas
considère
que,
aux
yeux
de
la
société,
les
femmes
sont
censées
être
plus
indépendantes
que
les
hommes.
13.
Une
des
Babayagas
pense
qu’il
faut
élargir
le
champ
d’activités
et
de
centres
d’intérêt
des
personnes
âgées.
5
14.
Une
des
Babayagas
s’est
occupée
autrefois
de
jeunes
filles
issues
de
milieux
extrêmement
défavorisés.
Página
PUNTOS:
/
1 4