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DE LO POSIBLE EN LEIBNIZ1
JOSÉ J. ESCANDELL
1. Abreviaturas utilizadas:
Ak: Deutschen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, Gottfried Wilhelm
Leibniz. Sämtliche Schriften und Briefe, Akademie-Verlag (Berlin), G. Olms,
Hildesheim, [en curso].
Couturat : L. Couturat, Opuscules et fragments inédits de Leibniz, Alcan, Paris,
1903, reimpr.: G. Olms, Hildesheim, 1961.
GPS: C. J. Gerhardt, Die Philosophischen Scriften von Gottfried Wilhelm
Leibniz, 7 vols., Berlin, 1875-1890, reimpr.: G. Olms, Hildesheim, 1965.
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6. «L’estre même et la verité ne s’apprend pas tout à fait par les sens. Car il
ne seroit point impossible, qu’une creature eût des songes longs et reglés, de sorte
que tout ce qu’elle croiroit apercevoir par les sens ne seroient que des pures appa-
rences. Il faut donc quelque chose au-delà des sens qui nous fasse distinguer le
vray de l’apparent. Car comme des habiles philosophes anciens et modernes ont
deja bien remarqué, quand ce que je croirois voir ne seroit qu’un songe, il seroit
tousjours vray, que moy qui pense en songeant serois quelque chose, et penserois
effectivement en bien de façons, dont il faut qu’il y ait quelque raison. Et si je
trouvois quelque verité demonstrative des Mathematiques en songeant, elle seroit
tout aussi vraye que si je vellois», Sur ce qui passe les sens et la matiere, en GPS
6, 489.
7. «Et puisque je conçois que d’autres estrés ont aussi le droit de dire Moy,
ou qu’on le peut dire pour eux, c’est par là que je conçois ce qu’on appelle la
substance en general», Lettre sur ce qui passe les sens et la matiere, en GPS 6,
493.
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13. «Et s'il n'y a point d'autre principe d'identité dans les corps que ce que nous
venons de dire [tamaño, figura y movimiento], jamais un corps ne subsistera plus
d'un moment», Disc. metaph. XII, GPS 4, 436. «[...] mettant à part les ames ou tels
autres principes de l'unité, nous ne sçaurions jamais trouver une masse corporelle ou
portion de matiere qui soit une veritable substance. Ce sera toujours une collection,
la matiere estant actuellement divisée à l'infini en sorte que la moindre particelle en-
veloppe un monde veritablement infini de creatures, et peut estre d'animaux», Sys-
teme nouveau E. E., GPS 4, 473.
14. Vid. Disc. metaph. XV, GPS 4, 440; Nouv. Ess. II, XXI. Cfr.
J. JALABERT, L'idée de phénomène dans la philosophie de Leibniz, «Les Etudes
Philosophiques», 1977, pp. 399-404; Y. BELAVAL, Etudes leibniziennes..., p. 88.
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15. «La Substance est un Etre capable d’Action», Princ. nat. grac. 1, GPS 6,
598.
16. J. DE SALAS, Prólogo a Id. (ed.), G. W. Leibniz. Escritos de filosofía ju-
rídica y política, trad. J. Mª Atencia Páez, Editora Nacional, Madrid, 1984,
pp. 34-35.
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17. «Harmoniae autem velut Echo quoddam et reflexio et duplicatio est laus.
Si DEUS non haberet in mundo Creaturas rationales, haberet eandem harmoniam,
sed solum demta Echo, eandem pulchritudinem solum demta reflexione et re-
fractione seu multiplicatione. Unde DEI sapientia exigebat Creaturas rationales, in
quibus se res multiplicarent. Ut una mens esset quasi mundus quidam in speculo,
aut dioptra, vel quolibet puncto radiorum visualium collectivo», Elementa juris
naturalis. Untersuchungen I, Ak 6, 1, 438.
18. «Spiritus est substantia cogitans incorporea.
»Cogitans est, quod est conscium suarum actionum seu habet actum refle-
xivum.
»Homo est animal cogitans, seu est cogitans corpore organico praeditum.
»Organicum est machina naturae perfecta, seu cujus quaevis pars machina
est», Couturat 438.
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19. Vid. Monadologie 14 y 23-30, GPS 6, 610-612; Princ. nat. grac. 4, GPS
6, 600. Leibniz reserva el nombre de «almas» precisamente para las mónadas do-
tadas de apercepción: vid. Monadologie 19, GPS 6, 610.
20. «La faculté, qui fasoit du bruit dans les écoles, n'est rien qu'une possi-
bilité prochaine pour agir: mais la force d'agir est une entéléchie ou bien un acte
possitif; et c'est ce qu'on demande. La seule possibilité ne produit rien, si on ne la
met en acte; mais la force produit tout. Elle est portée de soi même à l'action, on
n'a point besoin de l'aider; il suffit qu'on ne l'empêche point», Carta a Bossuet, en
J. B. BOSSUET, Oeuvres complètes, Paris, 1845, X, 742. Cfr. Carta a Arnauld (23
marzo 1690), GPS 2, 136; Nouv. Ess. II, XXI, GPS 5, 159-169. Véase también:
«On sera surpris que je pretends rehabiliter en quelque façon la philosophie de
l'ecole, si décriée dans l'opinion de plusieurs, et que j'entreprends de fournir de
quoy expliquer intelligiblement Aristote, S. Thomas et les Scolastiques sur quel-
ques matieres où il semble qu'on les a abandonnés, et là dessus on ira peutestre
s'imaginer que je suis du nombre de ceux qui veuillent rendre raison des pheno-
menes de la nature par des qualités ou facultés, par des archées ou par quelque
autre terme semblable. Cela m'obligue donc de declarer par avance que selon mon
opinion tout se fait mecaniquement dans la nature, et que pour rendre une raison
exacte et achevée de quelque phenomene particulier (comme de la pesanteur ou
du ressort par exemple) il suffit de n'employer que la figure et le mouvement.
Mais les principes mêmes de la mechanique et les loix du mouvement naissent à
mon avis de quelque chose de superieur, qui depend plustost de la metaphysique
que de la geometrie, et que l'imagination ne sçauroit atteindre, quoyque l'esprit le
conçoive fort bien", Systeme nouveau E. E., GPS 4, 472.
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21. «J'avoue que je suis du sentiment de ceux qui croyent que l'ame pense
tousjours, quoyque ses pensées soyent souvent trop confuses et trop foibles pour
qu'elle s'en puisse souvenir distinctement. Je crois d'avoir des preuves certaines de
l'action continuelle de l'ame, et même je crois que le corps ne sçauroit jamais estre
sans mouvement [...] On se fonde sur l'experience du sommeil...», Echantillon de
Reflexions sur le II Livre [de Locke], GPS 5, 23; vid. Monadologie 10 y 21, GPS
6, 608 y 610. Vid. Mª J. SOTO, Individuo y unidad. La substancia individual
según Leibniz, Eunsa, Pamplona, 1988, pp. 142 ss.
22. E. NAERT, Leibniz et la querelle du pur amour, J. Vrin, Paris, 1959,
pp. 108-109; vid. Nouv. Ess. II, XX, GPS 5.
23. Cfr. E. NAERT, Leibniz et la querelle du pur amour..., pág. 107.
24. «Animi tranquillitas est mentis gaudium et satisfactio interna, producens
in nobis summam ac solidissimam vitae nostrae voluptatem», De vita beata, Ak 6,
3, 640.
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be preguntar en el sistema del ser como acto: ¿por qué hay seres y
no más bien nada?
José J. Escandell
Instituto de Humanidades Ángel Ayala-CEU y
Universidad San Pablo-CEU
escandell@ceu.es
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