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Budget italien : Bruxelles craint une dérive plus forte que

prévu

Presupuesto italiano : Bruselas teme una decadencia/desviación


mayor que la anticipada / supuesta | de lo previsto

Bruselas teme una desviación del presupuesto italiano mayor


de lo previsto

Selon les prévisions de la Commission européenne, la croissance de


l’Italie sera moins forte = Plus faible qu’annoncé, entraînant une
aggravation du déficit public.

Según las previsiones de la Comisión Europea, el crecimiento de Italia


será más débil de lo previsto/ de lo anunciado, lo que provocará un
aumento de la deuda / déficit publico

Ces chiffres risquent d’aggraver l’épreuve de force entre la Commission


européenne et le gouvernement populiste italien. En tout cas, de doter l’institution
bruxelloise d’arguments supplémentaires, alors qu’elle a rejeté, fin octobre, le
budget prévisionnel de Rome pour 2019 et réclame une nouvelle copie pour le
13 novembre.

Estas cifras pueden empeorar la lucha de fuerza entre la comisión europea y el gobierno
populista italiano. En todo caso, eso dará más argumentos / argumentos adicionales a la
institución bruselense / a Bruselas / de Bruselas, mientras / cuando ya había rechazado
rechazo a fines de octubre pasado el presupuesto previsional de Roma para 2019 y pide/
exige una nueva proposición/ una nueva versión para el 13 de noviembre
[…] populista italiano o al menos, dará más argumentos […]

A en croire les « prévisions économiques d’automne » de Bruxelles, publiées jeudi


8 novembre, la croissance italienne pour 2019 devrait s’établir à seulement 1,2 %
du produit intérieur brut (PIB), alors que le gouvernement de Giuseppe Conte
table sur une croissance de 1,5 %. A politique inchangée, elle atteindrait 1,3 % du
PIB en 2020. Autrement dit, la Commission estime que les mesures de relance
sociales (revenu universel, avancée de l’âge des départs à la retraite) et fiscales
n’auront pas l’incidence attendue sur le dynamisme économique transalpin.

Al fiarse en/ según las/ si nos fiamos en las «previsiones económicas de otoño” de
Bruselas publicadas el jueves 8 de noviembre, el crecimiento italiano para 2019
debería ser / será de establecerse por lo tanto solamente un 1,2% del producto interior
bruto (pib) mientras que el gobierno de Giusseppe Conte espera / preve / da por hecho
un crecimiento de un 1.5%. Sin cambiar de política/ si las políticas/ las medidas no
cambian, alcanzaría/ se espera / podría llegar a un 1.3% del Pib en 2020. Dicho de otro
modo, la comisión considera que las medidas sociales de recuperación (ingresos/renta
universales// el salario mínimo vital, adelanto/avance de la edad de jubilación) y
fiscales no tendrán el impacto esperado en el dinamismo económico transalpino / de la
economía Italia.

Adelantamiento = para las coches - vehículos / votos


Adelanto = avance du temps

Mais au regard des chiffres bruxellois, Rome, qui, pour l’instant, refuse de
changer une ligne à son budget, pourrait aussi arguer qu’en l’absence de toute
relance budgétaire, sa croissance serait encore plus poussive.

Pero si miramos/ A la vista de las cifras bruselenses, Rome, que, de momento, ni


siquiera quiere cambiar/ se niega a cambiar una SOLA línea de su presupuesto, podría
también argüir/ argumentar que, si falta nueva impulso presupuestaria, su crecimiento
seria/sea más fuerte

No pienso tocar ni una coma = changer une ligne

La deuxième dette publique la plus élevée de la zone euro

La segunda deuda pública más elevada de la zona euro

Toujours selon les estimations de l’institution, qui s’appuie sur les dernières
données disponibles de l’institut Eurostat tout en intégrant les nouvelles politiques
budgétaires décidées à Rome cet automne, le déficit public du pays pointerait à
2,9 % du PIB en 2019. La dérive des comptes publics serait encore plus importante
que celle assumée par Rome pour 2019 (2,4 %), un chiffre qui fait pourtant déjà
bondir Bruxelles, car, à ce niveau, le déficit est trois fois supérieur aux
engagements pris par le gouvernement Conte en juillet.

Si seguimos con las estimaciones de la Institución, que se apoya sobre los últimos datos
disponibles del Instituto Eurostat integrando además/ teniendo en cuenta las nuevas
políticas presupuestarias decididas/aprobadas en roma este otoño, el déficit público/
deuda política del país tendería hacia AL 2,9% de producto interior bruto en 2019.
Roma asumiría una deriva/ desviación de las cuentas pública más importante que la para
2019, (un 2,4%), una cifra que ya sin embargo hace reaccionar / ya hace saltar las
alarmas a Bruselas, porque/ ya que / puesto que, a este nivel, el déficit ya está
multiplicado por 3/ es 3 veces superior a/ más alto que los compromisos tomados por el
gobierno Conte este junio.

La desviación de las cuentas públicas seria aún más significativo que la


asumida/anunciada por Roma para 2019

En 2020, si l’Italie maintient sa politique d’expansion, son déficit public franchirait


le plafond des 3 % autorisé par le pacte de stabilité et de croissance, à 3,1 %. Le
ministre des finances, Giovanni Tria, avait pourtant dit que l’Italie s’engagerait à
réduire de nouveau son déficit à partir de 2020. A politique inchangée, ce ne sera
donc pas le cas, estime la Commission.
En 2020, Si Italia mantiene su política de expansión/ expensiva / expancionista, su
déficit público superara el límite del 3% autorizado por el pacto de estabilidad y
crecimiento y llegando al 3,1%. El ministro de las finanzas, Giovanni Tría, había dicho
sin embargo que Italia se comprometería en volver a reducir su déficit a partir de 2020.
Si las medidas no cambian, la Comisión estima que esto no se podrá cumplir / La
comisión no creo que vaya a ser esto del caso / a ser asi.

El techo = le plafón
El umbral = le plancher / le seuil

Quant à la dette publique italienne, elle devrait rester la deuxième plus élevée de la
zone euro (après la grecque), à environ 131 % du PIB, n’entamant pas de décrue,
contrairement à ce qu’espérait encore la Commission, mi-2018.

En cuanto a/ con respeto a la deuda pública italiana, esta debería de quedarse / se


mantendría/ seguiría siendo la segunda más elevada de la zona euro (detrás de
Grecia) a casi/ con aproximadamente 131% del producto interior bruto, sin empezar a
reducirse, en contrario de lo que se esperaba todavía la Comision a la mitad de 2018.

Des prévisions positives pour les dix-huit autres Etats membres

Previsiones positivas para los otros dieciochos estados miembros

C’est le 21 novembre que l’institution bruxelloise devrait tirer des conclusions de


ces chiffres, surtout si, dans l’intervalle, Rome n’a pas modifié son budget
prévisionnel 2019. La Commission pourrait alors décider de rendre publique son
analyse de la soutenabilité de la dette transalpine, prélude à une
« recommandation » d’ouverture d’une procédure « pour dette excessive » à
l’égard du pays.

El 21 de noviembre, / SERA el 21 de noviembre CUANDO la institución de Bruselas


debería de sacar/ extraer las conclusiones de estos datos, sobre todo si, en este intervalo,
Roma no ha modificado/ no modifica su plan presupuestario/ presupuesto previsional de
2019. La comisión podría entonces decidir publicar su análisis del mantenimiento de la
deuda transalpina, que sería el preludio a una “recomendación” de inicio de un
procedimiento “para deuda excesiva” para con el país

Cette recommandation, si elle se concrétise, devra être validée au Conseil par les
Etats membres. Elle serait inédite et risque d’accentuer les tensions avec le
gouvernement de coalition Mouvement 5 étoiles-Ligue. La Commission a déjà
ouvert de nombreuses procédures pour déficit excessif (à l’encontre de la France,
notablement, qui n’en est sortie officiellement qu’au début de cette année), mais
encore jamais pour dette excessive. Si elle est menée à son terme, cette procédure
peut conduire à des sanctions financières.

L’Italie fait figure d’exception dans la zone euro : jeudi, l’institution est restée
plutôt positive au sujet des dix-huit autres Etats membres, malgré les risques que
font toujours peser la politique commerciale du président américain, Donald
Trump, le resserrement monétaire aux Etats-Unis ou le Brexit.

Optimisme modéré pour la France

La zone euro en est à sa sixième année de croissance d’affilée, et « la tendance devrait


se poursuivre [en 2019 et en 2020], avec des taux de chômage revenant à ceux observés
avant la crise financière », selon Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires
économiques. Le PIB de la zone euro devrait encore croître de 1,9 % en 2019, puis de
1,7 % en 2020, avec un chômage à 7,9 % de la population active en 2019 et à 7,5 %
en 2020.
Même optimisme modéré pour la France : les chiffres de la Commission correspondent
grosso modo aux hypothèses retenues par le gouvernement d’Edouard Philippe pour le
projet de loi de finances.
La croissance du PIB hexagonal devrait être de 1,6 % en 2019, contre 1,7 % estimé par
Paris. La dette publique devrait décroître très légèrement, après un pic à 98,7 % du PIB
en 2017, à 98,5 % en 2019 et à 97,2 % en 2020.
Quant au déficit public français, il devrait bien être de 2,8 % du PIB en 2019, et encore
de 1,7 % en 2020 (alors que Paris prévoit une réduction plus massive, à 1,4 %). Enfin,
l’institution estime que la France ne produira pas l’« effort structurel » requis
(réductions budgétaires liées à des réformes) de 0,6 % du PIB en 2019, sans pour autant
s’en formaliser.

La Commission relativise, considérant que l’Hexagone n’est pas le seul pays dans ce
cas : le Portugal, l’Espagne ou la Belgique n’affichent pas non plus les réductions
budgétaires « structurelles » requises. Surtout, ces Etats membres font quand même des
efforts de discipline budgétaire, contrairement à l’Italie. Pas question donc d’agiter le
risque de sanctions dans leur cas.

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