Está en la página 1de 3

EL ARTÍCULO ECONÓMICO

ACTIVIDADES Y EJERCICIOS

1. Lea detenidamente el texto original


a. Analice sus factores internos y sus factores externos
b. Extraiga la estructura formal del texto
c. Extraiga la estructura informativa del texto
d. Identifique la cadena temática
e. Identifique la cadena semántico lógica
2. Vuelva a leer el texto original
a. Todo texto se enmarca dentro de una realidad extratextual a la que hace
referencia, es decir, un contexto extratextual. Podría decir a qué contexto
hace referencia este texto.
b. ¿A qué “excesos” se refiere el artículo?
c. ¿Qué fue lo que provocó la caída de los valores inmobiliarios?
d. ¿Cuáles fueron los signos que presagiaban una caída?
e. Según se desprende del texto, ¿diría usted que todos temían el estallido de
la burbuja inmobiliaria? ¿Por qué?
f. ¿Por qué los franceses están preocupados por la situación inmobiliaria en
España?
g. Explique el significado de las siguientes oraciones
 “Afin d’afficher un bénéfice présentable, son président a dû acheter, au prix fort,
plusieurs « actifs non stragégiques ».
 « Les groupes espagnols étaient valorisés à plus de deux fois la valeur de leurs actifs
(ANR), contre 1 à 1,5 en France »
 « […]; et les groupes espagnols, très prèsents en France, qui pourraient être téntés de
réaliser leurss plus-values ».
h. En este artículo encontramos expresiones propias de la cultura francesa.
Localícelas y proponga una traducción culturalmente equivalente en español
i. Subraye las expresiones, verbos y sustantivos mediante los cuales se
expresan en este texto la bajada y la subida de acciones.
j. Busque artículos que traten del mismo tema y localice las expresiones,
verbos o sustantivos por el que se expresa la bajada y la subida de acciones
k. Compare los resultados y, a la luz de ellos, proponga equivalentes. Comente
con sus compañeros los resultados obtenidos
l. Elabore fichas terminológicas de estos resultados
m. Analice el valor de los tiempos verbales empleados en el texto original y
reflexione sobre la necesidad de modificarlos en su traducción para lograr un
texto meta adecuado y fluido en español. Cuide en mantener la coherencia y
la cohesión textual.
n. Como traduciría las siguientes oraciones:
 Le mouvement s’est propagé aux banques qui se retrouveraient en première ligne en cas
de crise immobilière.
 Jeudi dernier, le ministère du Logement a annocé que les prix du secteur ont grimpé de
7,2%, en rythme annuel sur les trois premiers mois de l’anneée.
 La bulle immobilière, qui était dans tous les esprits, s’est retrouvée hier sur toutes les
lèvres.
o. Traduzca el título y el subtítulo. Comente con sus compañeros los
resultados. Justifique su propuesta
3. Traduzca este artículo para su publicación en el “País”

Texto original:

Coup de tabac sur l'immobilier espagnol


HERVÉ ROUSSEAU.
Publié le 25 avril 2007

Le spectre d'un éclatement de la bulle immobilière espagnole a surgi à


la Bourse madrilène.

PATATRAS ! Depuis cinq ans, l'immobilier espagnol semblait surfer sur une
vague irrésistible. Hier, la Bourse a corrigé une partie de ces excès. Les titres
des grandes valeurs immobilières ont chuté. En séance, Colonial abandonnait
plus de 22 % et Immocaral près de 20 %. Le mouvement s'est propagé aux
banques qui se retrouveraient en première ligne en cas de crise immobilière.
BBV Agentaria, seconde banque du pays, dévissait de plus de 3 % tandis que
Banco Bilbao et Santander abandonnaient autour de 2,5 %. Une correction qui
intervient après une année de folie spéculative au cours de laquelle certaines
sociétés du secteur de la pierre ont vu leur valeur multipliée par plus de 10 en
Bourse !
La déconfiture boursière d'une petite société, Astroc, a mis le feu à la poudrière
de l'immobilier coté espagnol. L'action a perdu près de 65 % en cinq séances.
Introduit en Bourse en mai 2006 à 6,80 euros, le titre culminait à 72,60 euros
en février dernier, portant sa capitalisation boursière de 820 millions d'euros à
près de... 9 milliards, proche de celle du géant ibérique de l'immobilier
Metrovacesa. Afin d'afficher un bénéfice présentable, son président a dû
acheter, au prix fort, plusieurs « actifs non stratégiques ». La sanction a été
immédiate.

L'inquiétude montait depuis plusieurs jours. Les signes de ralentissement du


marché de l'immobilier se multiplient. Jeudi dernier, le ministère du Logement a
annoncé que les prix du secteur ont grimpé de 7,2 %, en rythme annuel sur les
trois premiers mois de l'année, leur plus faible hausse depuis huit ans. Pour la
première fois depuis de très nombreuses années, les prix tendent même à
reculer dans certaines régions. Le ministre a tenté de rassurer les marchés. En
vain.

Risques de contagion

La bulle immobilière, qui était dans tous les esprits, s'est retrouvée hier sur
toutes les lèvres. Pour Alberto Espalosin, stratège de la société de gestion
Zaragora, il s'agit bien de « l'explosion de la bulle immobilière espagnole ». La
hausse des dernières années donne le tournis : Inmocaral a multiplié sa valeur
par 14 en quatre ans, Metrovacesa a quintuplé sa capitalisation sur la même
période quand Colonial ou Sacyr quadruplait la leur.

Existe-t-il des risques de contagion ? Pour Benoît Faure-Jarrosson, spécialiste


du secteur, « cette correction était nécessaire ». « Les groupes espagnols
étaient valorisés à plus de deux fois la valeur de leurs actifs (ANR), contre 1 à
1,5 en France. » Si la crise se prolonge, deux courroies peuvent la propager :
les banques en limitant leurs prêts ; et les groupes espagnols, très présents en
France, qui pourraient être tentés de réaliser leurs plus-values. Ceux-ci ont
multiplié les acquisitions à Paris. Metrovacesa a ouvert le bal en s'offrant
Gecina. Colonial a ensuite avalé la Foncière lyonnaise et Realia s'est offert la
Siic de Paris. Sacyr, avant de se lancer à l'assaut d'Eiffage, avait créé sa propre
foncière, Tesfran, pour porter la tour Adria à la Défense. « Les Espagnols
détiendraient aujourd'hui près de 30 % de la capitalisation des foncières cotées
à Paris », selon Benoît Faure-Jarrosson.

Le Figaro

También podría gustarte