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Texto original:
PATATRAS ! Depuis cinq ans, l'immobilier espagnol semblait surfer sur une
vague irrésistible. Hier, la Bourse a corrigé une partie de ces excès. Les titres
des grandes valeurs immobilières ont chuté. En séance, Colonial abandonnait
plus de 22 % et Immocaral près de 20 %. Le mouvement s'est propagé aux
banques qui se retrouveraient en première ligne en cas de crise immobilière.
BBV Agentaria, seconde banque du pays, dévissait de plus de 3 % tandis que
Banco Bilbao et Santander abandonnaient autour de 2,5 %. Une correction qui
intervient après une année de folie spéculative au cours de laquelle certaines
sociétés du secteur de la pierre ont vu leur valeur multipliée par plus de 10 en
Bourse !
La déconfiture boursière d'une petite société, Astroc, a mis le feu à la poudrière
de l'immobilier coté espagnol. L'action a perdu près de 65 % en cinq séances.
Introduit en Bourse en mai 2006 à 6,80 euros, le titre culminait à 72,60 euros
en février dernier, portant sa capitalisation boursière de 820 millions d'euros à
près de... 9 milliards, proche de celle du géant ibérique de l'immobilier
Metrovacesa. Afin d'afficher un bénéfice présentable, son président a dû
acheter, au prix fort, plusieurs « actifs non stratégiques ». La sanction a été
immédiate.
Risques de contagion
La bulle immobilière, qui était dans tous les esprits, s'est retrouvée hier sur
toutes les lèvres. Pour Alberto Espalosin, stratège de la société de gestion
Zaragora, il s'agit bien de « l'explosion de la bulle immobilière espagnole ». La
hausse des dernières années donne le tournis : Inmocaral a multiplié sa valeur
par 14 en quatre ans, Metrovacesa a quintuplé sa capitalisation sur la même
période quand Colonial ou Sacyr quadruplait la leur.
Le Figaro