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« D.E.A. »
CONTRIBUTION A LA VALORISATION DE
SUBSTANCES FERMENTESCIBLES :
CAS DU MANIOC ET DU FRUIT A
PAIN
CONTRIBUTION A LA VALORISATION DE
SUBSTANCES FERMENTESCIBLES :
CAS DU MANIOC ET DU FRUIT A
PAIN
A mon cousin Abdourahim Attoumane Ahmed qui m’a prodigué une aide
morale et financière depuis mon enfance jusqu’ à nos jours
4
REMERCIEMENTS
Le présent travail a été effectué dans des laboratoires :
5
LISTE DES ABREVIATIONS
FOFIFA :Foibe Fikambanana ho fampandrosoana eny Ambanivohitra
FAO : Food and Alimentation Organisation (Organisation mondiale pour
l’agriculture et l’alimentation)
Cm : centimètre
ONE : Office National de L’Environnement
CNRE : Centre National pour la Recherche Environnemental
DRP : Direction de Protection des Végétaux
DO : Densité optique
DNS : Dinitro 3,5- salicylate de sodium
[SR] : Concentration en sucre réducteur
CPG : Chromatographie en phase gazeuse
A (%) : Teneur en amidon
H (%) : Teneur en humidité
MG : Matière grasse
Prt : Teneur en protéines
C (%) : Cendre brute
MS : Matière sèche
Mg : milligramme
ml :: millilitre
mm : millimètre
°C : Degré Celsius
g/l : gramme par litre
Tps (h) : temps en heure
P : Concentration en produit
Pf : Concentration finale en produit
So : concentration initiale en substrat
Sr : Concentration en substrat résiduel
Xo : Concentration initiale en biomasse
Xf : Concentration finale n biomasse
Rx : Vitesse de formation de la biomasse
µx : Vitesse spécifique de la formation de la biomasse ou taux de
croissance
dt : Différentielle de temps
Rs : Vitesse de consommation du substrat
dS : Différentielle de concentration du substrat
qS : Vitesse spécifique de consommation du substrat
dX : Différentielle de concentration de la biomasse
Rp : Vitesse de formation de produit
vP : Vitesse spécifique de formation de produit
dP : Différentielle de concentration de produit
qSmax : Vitesse spécifique maximale de concentration du substrat
uXmax : Vitesse spécifique maximale de formation de la biomasse
Pmax : Vitesse spécifique maximale de formation de produit
PE : Productivité en éthanol
Yx/s : Rendement de convention du substrat en biomasse
YP/S : Rendement pratique de conversion du substrat en éthanol
ή (%) : Rendement théorique de conversion du substrat en produit
um : micromètre
min : minute
nm : Nanomètre
rpm : Rotation par minute
p/v : poids par volume
v/v : volumes par volume
p/p : Poids par poids
ED : Eau distillée
KH2PO4 : acide phosphorique mono potassique
Mg SO4 : Sulfate de magnésium
CaO : chaux vive
CA Capital Amortissable
POT Temps de remboursement
B Bénéfice brute annuel
TS : Technicien Supérieur
7
LISTES DES TABLEAUX
PROPORTION DE POIDS DE CHAQUE PARTIE DE TUBERCULES ..................8
9
LISTES DES FIGURES
RACINES TUBÉRISÉES [6].....................................................................................8
GERMINATION DU RIZ..........................................................................................34
CLICHÉ DU BROYEUR..........................................................................................38
11
COURBE REPRÉSENTANT LA DENSITÉ DU MOÛT DE MANIOC EN
FONCTION DU TEMPS...................................................................................70
12
EVOLUTION DES VITESSES SPÉCIFIQUES DE FORMATION DE LA BIOMASE
(µX), DE PRODUCTION D’ÉTHNOL (VP) ET DE CONSOMMATION DE
SUBSTRAT (QS) (S = 100G/L) DU FRUIT À PAIN .......................................78
13
SOMMAIRE
DÉDICACES.............................................................................................................4
REMERCIEMENTS...................................................................................................5
INTRODUCTION.......................................................................................................1
5. FERMENTATION................................................................................................19
8. HYDROLYSE ENZYMATIQUE.......................................................................... 33
15. LA DISTILLATION............................................................................................83
CONCLUSION ET PERSPECTIVE........................................................................99
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................101
ANNEXES..................................................................................................................I
15
Mémoire DEA Génie Chimique ESPA
INTRODUCTION
L’éthanol, un des produits de base de laboratoire et de l’industrie est utilisé dans les
domaines pharmaceutique, cosmétique et de la parfumerie en tant que solvant et comme
produit de départ pour la synthèse des produits chimiques.
Actuellement, dans de nombreux pays comme Madagascar, la production d’alcool
éthylique par fermentation occupe une place importante dans l’économie nationale bien
que les débouchés soient seulement restreints en terme d’industries chimiques.
De développement d’alcool carburant n’étant pas encore entrepris dans les pays en
voie de développement jusqu’à présent.
Sur le plan international, la nécessité de diversifier les sources de carburant a
conduit de nombreux pays à s’intéresser à la recherche et à la production industrielle de
produits de remplacement à haut rendement énergétique. Et l’éthanol constitue une
opportunité intéressante comme produit de substitution, d’où l’importance de sa production
à partir de matières diverses. Ainsi, par exemple, on peut obtenir de l’éthanol à partir de
matières végétales comme le manioc et le fruit à pain pour ne citer que cela.
Le coût de la production de l’éthanol dépend essentiellement du prix de la matière
première.
Au Brésil et en Inde par exemple, son utilisation comme carburant contribue à la
diminution de la pollution atmosphérique due aux essences traditionnelles.
Pour le moment, deux grands procédés sont possibles pour la production de
l’éthanol :
-D’abord par voie chimique (oxydation du butane, hydratation de l’éthylène, de
l’acétylène, à partir du sulfate d’éthyle,…). A l’heure actuelle, les USA sont les premiers
producteurs d’alcool de synthèse
-Ensuite, par voie de fermentation des sucres, la production de l’ethanol dépend
essentiellement du prix de matière prémière utilisée. Or, une matière première coûte
généralement moins chère quand elle est abondante. Ainsi, le manioc et le fruit à pain
répondent à ces critères dans la mesure où ils sont généralement récoltés deux fois par an.
En plus ces deux matières premières sont des amylacées, donc riches en fécule et en sucre
[24 ], [25]. En raison de leurs grandes disponibilités, de leurs prix et surtout de leur
haute teneur en fécule: nous les avons choisis pour notre étude. Plus précisément, notre
étude consiste à l’hydrolyse et à la fermentation de l’hydrolysat obtenu. La fermentation
alcoolique des matières amylacées, qu’il s’agisse de grains ou de tubercules, doit débuter
par l’hydrolyse de l’amidon (ou fécule) en vue de sa transformation en sucres
fermentescibles: glucose et maltose [38].
Il existe trois types d’hydrolyse.
• D’abord l’hydrolyse acide ;
• Ensuite l’ l’hydrolyse enzymatique ;
• Et enfin l’hydrolyse partielle acide suivie d’une conversion enzymatique.
Parmi ces types d’hydrolyse, la voie enzymatique est le type le plus moderne et le
plus utilisé. L’hydrolyse de ces deux matières premières par l’enzyme type hydrolase dans
des conditions précises donne des rendements très élevés en sucres fermentescibles.
A Madagascar, le fruit à pain a été introduit vers le début du vingtième siècle, il est
abondants dans le Nord, Nord-ouest et l’Est du pays. Il peut servir non seulement d’aliment
d’appoint mais aussi d’aliment de substitution en période de pénurie malgré ses
caractéristiques communes avec le manioc
Des chercheurs ont déjà étudié la valeur nutritionnelle du fruit à pain et sa
transformation en produit à haute valeur ajoutée
Parmi eux, ANDRIANARSON a étudié la valeur nutritionnelle, le mode de
conservation et les possibilités de valorisation du fruit à pain à Madagascar avec la
collaboration étroite du Département de recherches technologiques du FO . FI . FA
Ambatobe, dans le but d’assurer la sécurité alimentaire et l’amélioration les revenus de la
population.
A Madagascar, la production de l’alcool est encore insuffisante. Elle est évaluée à
environ 16 000hl /an essentiellement convertie en boisson alcooliques Ainsi, les besoins
des autres utilisateurs tels que l’industrie pharmaceutique, les laboratoires de recherche
médicaux et paramédicaux, et les confiseries sont loin d’être satisfaits.
Notre travail se répartit donc en quatre volets essentiels :
• Dans une première partie nous présenterons une étude bibliographique.
• Dans une seconde partie, nous mettrons en évidence les techniques
expérimentales.
• En troisième partie, nous mettrons l’accent sur les résultats et discussions
Et enfin la quatrième partie constitue une étude écoomique de l’unité de production
de l’éthanol
La première faite à partir des hydrocarbures, est adoptée surtout par les pays
industrialisés et producteurs de pétrole par exemple les USA et la RUSSIE. Ces pays
préparent l’alcool éthylique destiné surtout pour la consommation industrielle, par la
transformation catalytique de l’éthylène et de l’acétylène. Toutefois à l’heure actuelle,
cette production dans le monde entier,reste assez réduite et l’alcool est essentiellement
produit par fermentation des sucres.
On peut classer les différentes matières premières en trois groupes afin de procéder
à la préparation des solutions fermentescibles :
Ce sont en général les fruits, certaines racines sucrées (betterave en particulier), des
tiges (cannes à sucre), mélasses ; on prépare une solution à concentration bien déterminée
que l’on clarifie de sédimentation ou centrifugation, afin de séparer les boues nuisibles à la
fermentation.
Pour le bois, la paille, les déchets végétaux, la transformation en sucre peut être
effectuée par une hydrolyse chimique ou hydrolyse enzymatique. Cette dernière constitue
une voie nouvelle.
Soumis à des actions oxydantes lentes, l’alcool perd deux atomes d’hydrogène et se
transforme en acétaldéhyde et en eau
On trouve l’éthanol dilué dans l’eau et ses propriétés organoleptiques sont plus ou
moins perçues selon son degré de dilution. Le degré Gay – Lussac donne la dilution en
rapport volumique de l’éthanol. Par exemple, l’alcool à 90° GL contient 90ml d’éthanol
pour 100ml de la solution éthanolique.
Le manioc est une plante semi-arbustive vivace pouvant atteindre une hauteur de
1,5 à 4m avec des tiges très variables pouvant atteindre 30cm de diamètre ; entre-nœuds ;
très courts à longs ; teinte grise, brune, jaunâtre ou rougeâtre ; tissus internes assez
tendres ; dichotomie ou tricotomie.
Il possède des grandes feuilles palmées persistantes vert - claires au revers glauque,
glabre ou pubescent, cireux à la face supérieure. Ces feuilles sont alternées, sessiles,
digitées à 3 -7,9 lobes entiers, lancéolées, acuminées et supportées par un long et mince
pétiole; la couleur des jeunes feuilles et du pétiole est variable, de vert à pourpre ; la limbe
est très variable, plus ou moins découpée, peltée ou non. Sa branche est cassante et sa
racine à la propriété d’accumuler une matière carbonée : les glucides..
Le manioc nécessite un climat humide, chaud et un sol de fertilité moyenne. Il ne
supporte pas les sols marécageux et très fertiles.
Le manioc appartient au :
Règne : végétal
Sous règne : phanérogames
Embranchement : Angiosperme
Classe : Dicotylédone
Famille : Euphorbiacées
Genre : Manihot
Variété : Manihot esculenta.
Connu botaniquement sous le nom de Manihot esculenta Crantz, elle présente plus
de 300 variétés.
Cependant cette plante (de même que les produits transformés qui en sont issus) est
connue sous des noms très divers selon les pays, par exemple :
En fait, une présence de 0,005% de HCN, à l’état frais, peut être considéré comme
consommable pour les êtres humains. Un pourcentage supérieur constitue une dose
mortelle.
Le manioc est une plante vivrière de la zone tropicale humide mais qui résiste bien à la
sécheresse. Il est cultivé sous des climats à forte pluviométrie 4000 mm ou à pluviométrie réduite
500mm. L’optimum se trouve à 1200-1500mm de pluies avec 2 ou 3 mois de saison sèche.
L’existence de deux saisons bien tranchées est favorable au rendement et à la conservation du
produit. Une saison sèche marquée favorise la formation des tubercules et augmente la teneur en
fécule. Une pluviométrie quasi-constante favorise les parties aériennes au détriment des tubercules.
Quand à la température, la moyenne optimale est de 23–24°C. Le manioc craint surtout les basses
températures, et meurt à 0°C. C’est une plante de pleines lumières et l’action du vent lui est
défavorable puisque les tiges sont cassantes.
Le tubercule de manioc est constitué de trois parties: écorce externe, écorce interne
et pulpe.
L’écorce externe de couleur sombre est constituée en grande partie de cellule
suberisées
L’écorce interne est de 2 mm d’épaisseur. Elle est très riche en éléments nutritifs
(comme la protéine, le Calcium, la Vitamine) et en fibres glucidiques
D’autres part, elle est aussi riche en toxines
3.1. GÉNÉRALITÉS
a) Description botanique
b) Description morphologique
Le fruit à pain a une forme ovale ou arrondie. Son poids moyen varie entre 700g et
1500g ; toute fois il existe aussi des fruits à pain pesant moins de 300g ou plus de 2000g.
Dans les pays étrangers, le terme de “ fruit à pain ” est toujours présent comme :
• “ bread fruit ” pour les Anglais ;
• “fruit à pain” pour les Français ;
• “ brot frucht ” pour les Allemands ;
• “ Arbol depan “ pour les Espagnole
L’arbre à pain est abondant dans les régions Nord-Est, du Sud –Est, Nord-Ouest. Il
donne des fruits deux fois par an
La première récolte (saison normale) se situe du mois de Janvier jusqu’au mois de
Mai. Mais, ce n’est qu’au mois de Mars que les fruits sont abondants. Durant cette saison,
la récolte est plutôt bonne.
La deuxième saison, plus courte, ne dure que de mi-Août à mi-Octobre. C’est la
saison paranormale.
Ce sont des amylases appartenant à la classe 3 des hydrolases. Elles coupent les
liaisons esters, peptidiques ou osidiques puis il s’ensuit d’une fixation de molécule d’eau
sur les valences rendues libres.
* α amylase
C’est une α – 1, 4 D - glucane, 4 glucanohydrolase d’origine végétale, animale ou
microbienne. Elle est une endo-anzyme qui coupe les liaisons α-1, 4 des chaînes d’amylose et
d’amylopectine à l’exclusion des liaisons terminales de ces chaînes en libérant du glucose et
d’oligosides de 2 à 7 unités anhydroglucose. C’est une enzyme liquéfiante.
* β Amylase
C’est une α- 1,4 glucane maltodrolase, longtemps extraite des végétaux. Elle
hydrolyse de manière récurrente les chaînes d’amylose à partir de l’extrémité non
réductrice en libérant du β-maltose. C’est une enzyme saccharifiante habituellement
utilisée après liquéfaction.
L’amylopectine, par contre, n’est dégradée qu’au niveau des chaînes externes
jusqu’à ce que l’enzyme rencontre une liaison α-1,6. C’est une exo-enzyme [34],.[ 38]
* Amyloglucosidase
C’est une exo-enzyme α-1,4 D-glucane glucohydrolase encore appelé
glucoamylase, qui hydrolyse rapidement non seulement les liaisons α-1,4, mais aussi les
liaisons α-1,6 de l’amylopectine en liberant du β-D glucose [34],.[ 65] .
* Enzyme débrachante (isoamylase pullulanase)
Elle hydrolyse directement les liaisons α-1,6 de l’amylopectine.
Amyloses sont donc des hydrolyses qui sont des holoprotéines. Les α et β amylases
ont une action très différente, alors que l’ α- amylase scinde les chaînes par le milieu, la β-
amylase par les extrémités.
Les conditions optimales d’action des enzymes dégradant l’amidon varient selon
les paramètres suivants : la variété, la provenance, la qualité de la matière première, la
composition de l’eau de brassage, la dilution, le pH et le diagramme de brassage.
5. FERMENTATION
Elle appartient au :
Règne : VEGETAL
Embranchement : THALLOPHYTES
Sous-embranchement : EUMYCETTES
Classe : ASCOMYCETTES
Sous : HEMIASCOMYCETES
Ordre : ENDOMYCETALES
Famille : SACCHAROMYCETACEA
Sous Famille : SACCHAROMYCETACEA
Genre : Saccharomyces
Espèce : Cerevisiae
Il s ”agit d’un milieu semi – synthétique pauvre dont la composition est constituée
par :
KH2PO4 : 5g/l
MgSO4,7H2O : 1g/l
Il est composé de :
Glucose : 70 g/l
5.4.1.2. La température
5.4.1.3. Le pH
5.4.1.4. L’agitation
5.4.1.5. L’oxygène
5.4.1.7. L’éthanol
En tant qu’une réaction biochimique, l’éthanol et le gaz carbonique ne sont pas les
seuls produits formés lors de la fermentation alcoolique . En effet, elle donne lieu à la
formation des produits secondaires. Certaines proviennent de la réaction elle-même,
d’autre du métabolisme azoté des levures et enfin des réactions enzymatiques parallèles .
L’ensemble concourt à la formation de l’arôme et la saveur de l’alcool.
5.5.1. Glycérol
Ils se trouvent dans toutes les fermentations pures, surtout l’alcool amylique.
D’une façon générale, ces alcools supérieurs se forment à partir des acides issus de
la désaimantion des acides contenus dans le milieu de fermentation suivant la réaction
d’EHRLICH.
Glucides
5.5.5. Esters
Ils résultent de l’action d’un acide sur l’alcool . L’acétate d’éthyle provient ainsi de
l’action de l’acide acétique sur l’alcool éthylique.
5.5.6. Méthanol
A partir d’un seuil d’environ 40g/l, il devient inhibiteur pour le développement des
cellules. L’inhibition de l’éthanol est toute fois plus prononcée sur la croissance cellulaire
que sur la production d’éthanol.
Les matières végétales, après avoir triés, sont lavées, râpées et broyées pour bien
extraire l’amidon et puis cuire (pour le cas du manioc). Mais pour le cas du fruit à pain,
après avoir été triées, nous dévons les laver et les éplucher à l’aide d’un couteau inox. La
pulpe doit également être découpée en quatre, de façon à enlever le trognon ensuite,
tranchée en lamelles et soumise à un processus de blanchiment. La pulpe en lamelle doit
être séchée soit directement au soleil ; soit à l’air libre ou à l’étuve à 45°C pendant 24 à 36
heures. Une fois séchée, elle doit en fin être broyée et tamisée afin d’obtenir la farine et la
conditionnée dans un emballage plastique pour le stockage.
Triage Triage
Râpage Découpage
Broyage Séchage
Cuisson Broyage
Amidon Cuisson
Amidon
La teneur en eau est la quantité d’eau perdue par la substance lorsqu’on l’amène en
équilibre vrai avec une pression d’eau libre dont les conditions telles que, les réactions
perturbatrices éventuelles soient évitées [29].
7.1.2. Matériels
Echantillon
Etuve
Dessiccateur
Boite à humidité
Balance de précision
7.1.3. Méthodes
Mode opératoire
La boite doit être mis dans l’étuve à une température de 103 ± 2°C pendant 1h. Et
doit être retirée de l’étuve, laissée se refroidir dans le dessiccateur et ensuite tarée avec
précision. 3 à 5g d’échantillon ont été introduits dans la boite et le tout est mis dans l’étuve
à 103 ± 2°C pendant 6h. A la sortie de l’étuve, la boite est immédiatement placée dans le
dessiccateur pour être refroidie à température ambiante. La boite contenant l’échantillon
est ensuite pesée.
MS (%)=100 - H(%)
7.2.1. Principe
7.2.3. Matériels
7.2.4. Méthodes
2,5g de l’échantillon, pesés à 1mg prés sont introduits dans un ballon jaugé de
250ml, 25ml d’acide chlorhydrique à 1,28% sont également ajoutés. Après agitation,à
rajouter de nouveau 15 ml d’acide chlorhydrique 1,128 %. Le ballon est ensuite plongé
dans un bain d’eau bouillante et durant les trois premières minutes, la solution est
énergiquement agitée pour être suffisante afin de maintenir le bain en ébullition. Celui-ci
ne pouvait être retiré au bain au cours de l’agitation.
Apres 15 minutes, le ballon doit être retiré du bain, 30 ml d’eau froide doit être
rajoutés dans la solution pour refroidir le mélange jusqu’ à 20°c .
Après refroidissement, 10 ml de la solution de CARREZ I doit être introduites et le
mélange est agité pendant une minute.
Ensuite, 10ml de la solution de CARREZ II doit être rajouté et le mélange est ajusté
à 100ml avec de l’eau de l’eau distillée, puis la solution est homogénéisée et filtrée.
bouillante. Après 15minutes, on retire l’erlenmeyer du bain et son contenu est transvasé
dan un ballon de 250ml refroidi jusqu’à 20°C .Ensuite ,une défécation à l’aide de
solutions de CARREZ I et de CARREZ II est effectuée suivie d’une filtration.
Le pouvoir rotatoire du filtrât obtenu est mesuré à l’aide d’un polarimètre .
Le taux d’amidon est calculé é partir de la formule suivante :
(P − P/ ) ×
A(%)= × 100
[α ]
20°
D× B× d
Où
A(%) : Teneur en amidon
P : pouvoir rotatoire des substances solubles dans l’éthanol à 40
[α]20° D = 184 : Pouvoir rotatoire spécifique de l’amidon pur à 20°C pour le manioc
et fruit à pain .
B : Poids sec de la prise d’essai
d : Longueur du tube de polarimètre en dm (200mm = 2dm)
8. HYDROLYSE ENZYMATIQUE
8.1.1. Principe
8.1.2. Matériels
8.1.3. Méthode
a) Trempage
25g de grains de paddy sont mis dans un germoir rempli d’eau et l’ensemble est
incubé à 30°C pendant une durée de 24 à 36 heures en renouvelant toutes les 12 heures
l’eau de trempage. L’opération s’effectue en présence d’une bonne aération
b) Germination
Dans les cristallisoirs contenant une petite quantité d’eau, on dispose les grains de
riz trempés dans une couche mince coton d’épaisseur d’environ 5mm et l’ensemble est
Germination du riz
25g de grains de paddy germés sont broyés et mélangés avec 50 ml d’eau distillée.
Après broyage, on laisse en attente pendant 15 mn le lait de malt qui est riche en
hydrolases.
8.1.3.1.3. La gélification
* Définition
La fécule bien gélifiée est mélangée directement avec le lait de malt en ajustant le
pH à 4,5 L’ensemble est incubé sur une plaque chauffante agitante à 50°C, 5ml du milieu
réactionnel, au temps t = 0 et puis toutes les 24 heures, sont prélevés pour faire le dosage
des sucres réducteurs formés durant l’incubation
9.1.1. Principe
Les sucres réducteurs sont dosés par le dinitro 3,5 – salicylate de sodium (DNS)
selon la méthode calorimétrique
Les sucres réducteurs en présence du DNS et à chaud sont colorés en rouge et
l’intensité de cette coloration est proportionnelle à la concentration en sucres dans la
solution et est apprécier par la mesure de la densité optique à 540nm au spectrophotomètre.
La concentration en sucre réducteurs formés est déterminée en se référent à la courbe
étalon de glucose de concentration de 2 g/l.
9.1.2. Défécation
A partir d’une solution mère de glucose de concentration égale à 2g/l, une série de
solution étalon de différentes concentrations de 0 à 1,2g /l ; le dosage se fait selon la
méthode de DNS.
N° tube 1 2 3 4 5 6 7
Solution mère 2g/l (ml) 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
ED (ml) 1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4
DNS (ml) 1 1 1 1 1 1 1
ED (ml) 10 10 10 10 10 10 10
DO à 540nm 0,000 0,161 0,267 0,419 0,549 0,686 0,820
[SR] g/l 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
Les différentes concentrations dans chaque tube sont données par la relation
suivante :
CiVi = CfVf
Avec :
Ci : Concentration initiale de la solution mère de glucose 2g/l
Vi : Volume initial de la solution mère utilisée
Cf : Concentration finale en glucose dans chaque tube que nous avons calculée
Vf : Volume final dans chaque tube
[ SR]t − [ SR] to
R(%) = × 100
[ Amidon] to
Où
[SR]t : Concentration du sucre réducteur à l’instant
[SR]to : concentration du sucre réducteur à l’instant t=0
[Amidon]to : concentration en amidon à l’instant t=0
9.3. OPTIMISATION
Dans cette étude, la farine obtenue est extraite à partir de la variété du fruit à pain
avant maturité totale.
La fabrication de la farine a été appliquée aux fruits verts (immatures), aux fruits
avant maturité totale et aux fruits mûrs. Mais dans notre cas, nous avons utilisé le fruit à
pain avant maturité totale grâce à sa haute teneur en amidon.
Les fruits ont été récoltés au mois de mars 2007.
Cliché du Broyeur
Le fruit à pain avant maturité totale est utilisé pour l’hydrolyse enzymatique à cause
de sa forte teneur en amidon.
L’hydrolyse a pour but de scinder les liaisons à l’intérieur de la molécule d’amidon
par les hydrolases du lait de malt et le sucre formé, issu de cette hydrolyse sert de substrat
pour la levure saccharomyces cerevisiae au cours de la fermentation alcoolique.
9.4.3.2. Matériels
Cf : 8.1.2
9.4.3.3.1. Gélification
Les sucres réducteurs sont dosés par le dinitro 3,5 – salicylate de sodium (DNS)
selon la méthode colorimétrique de HOWEL et SUMMER .
Les sucres réducteurs en présence du DNS et à chaud sont colorés en rouge et
l’intensité de cette coloration est proportionnelle à la teneur en sucres de l’hydrolysat. La
densité optique est mesurée au spectrophotomètre à la longueur d’onde 540nm.
a). Défécation
d) Mode opératoire
La courbe étalon
La mesure de la densité optique est lue à 540 mm au spectrophotomètre à partir de
la solution mère de glucose à différentes concentrations allant de 0 à 2 g/l de glucose et on
fait le dosage par le DNS. Après, la densité optique est lue au spectromètre.
Des travaux qui ont été faits sont consacrés sur l’optimisation des paramètres
d’hydrolyse de la farine du riz utilisant les paddy germés de variété 1285. Quand à notre
étude elle met l’accent sur la différence du substrat initial utilisé en sachant que chaque
substrat pourrait avoir des propriétés particulières vis-à-vis de l’enzyme, nous avons
optimisé la concentration initiale en substrat pour la farine du fruit à pain et le pH.
Mais les autres paramètres tels que , la température et l’agitation sont
rigoureusement gardés à 55°C et 150 rpm.
[SR]t - [SR] to
R (%) = x 100
[Amidon]to
Où
[SR]t : Concentration en sucres réducteurs au temps t
[SR]to : concentration en sucres réducteurs au temps t= 0
[Amidon]to : teneur en amidon à l’instant t = 0
10.1. MATÉRIELS
10.1.1. Bioréaction
10.1.2. Substrat
Le but de cette pré culture est de réanimer la levure sèche active et de produire de la
biomasse s’adaptant facilement au milieu de culture.
La souche est ensemencée dans une solution de glucose ayant une concentration de
30g/l avec 10% (v/v) du milieu de culture.
10.2.2. Méthode
Les 100ml du milieu de culture de 30 g/l prélevés sont ensuite introduits dans un
erlenmeyer de 250ml. 4,2 g/l de levure sèche active sont ensemencées [4]. Et la pré culture
est incubée à 30°C sous agitation pendant 48heures.
La culture discontinue est une culture qui s’effectue dans un système clos sans
apport nouveau de substrat avec un volume bien défini et qui se déroule dans une
condition d’asepsie stricte jusqu’à l’épuisement du substrat ou jusqu’à l’arrêt spontané de
la réaction. Elle permet d’étudier les paramètres de fermentation tels que la concentration
du substrat initial, la température, le pH et l’ agitation.
La pré culture de 48 heures est inoculée dans le milieu de culture ainsi préparé et la
culture est incubée suivant les conditions de température, du pH et d’agitation que nous
allons développer dans les paragraphes suivants.
Deux méthodes peuvent être utilisées afin d’évaluer la biomasse formées au cours
de la fermentation.
10.5.1. Turbidimétrie
10.5.1.1. Principe
I0
Par définition l’absorbance, A (Absorbance) = log
I
Elle est proportionnelle à la concentration cellulaire et est lue à 620 mn au
spectrophotomètre.
10.5.1.1. Méthode
10.5.2.1. Principe
La croissance cellulaire est évaluée par différence de poids secs. Elle est exprimée
en gramme de cellules sèches par litre.
10.5.2.1. Méthode
P2 − P1
X (g/l) =
V
Où :
X : Concentration en biomasse (g/l)
P2 : poids du filtre avec l’échantillon après étuvage (g)
P1 : poids du filtre avant étuvage (g)
V : volume de l’échantillon
X
a=
A620
où
a : coefficient de correspondance biomasse- absorbance
X : masse en gramme de cellule sèche par litre
A : unité d’absorbance à 620nm
dX X 2 − X 1
Rx = = (g.l -1.h-1)
dt t 2 − t1
Où
dX : différentiel de la concentration de la biomasse entre X2 et X1.
* Vitesse spécifique de formation de biomasse ou taux de croissance.µX
La vitesse spécifique est égale à la vitesse de la formation de biomasse qui est
donnée par la relation suivante :
1 dX 1
µX = = . Rx (h-1)
X dt X
dS S 2 − S1
RS = = (g.l-1.h-1)
dt t 2 − t1
Où
S2 et S1 étant les concentrations aux instants t2 et t1.
* Vitesse spécifique de consommation (ou de disparition) du substrat.qS
C’est la vitesse volumique rapportée à l’unité de concentration en biomasse.
1 dS 1
qS = = = RS (h-1)
X dt X
dP P2 − P1
Rp = = (g.l-1.h-1)
dt t 2 − t1
Où
P1 et P2 sont les produits aux instants t1 et t2
* Vitesse spécifique de formation de produit (éthanol) vP
Elle est donnée par la formule suivante :
1 dP 1
vP = = RP (h-1)
X dt X
∆ X X f − X0
YX/S = =
∆S S0 − S f
Les rendements de conversion du substrat en produit sont donnés par les relations
ci-dessous :
a) Rendement pratique
∆ P Pf − P0
YP/S = =
∆ S S0 − S f
b) Rendement théorique
ŋ (%) = x 100
Où
P : est la quantité de produit formé à l’instant t en g l-1
S0 : Concentration de substrat à l’instant t0.
C’est la quantité d’éthanol formé au cours du temps qui est exprimée par la relation
suivante :
P
PE = (g.l-1.h-1)
t
Où
P : la quantité du produit formé (éthanol)
t : temps
La qualité d’un produit formé au cours de la fermentation pourra être analysée par
chromatographie en phase gazeuse (CPG).
10.6.1. Définition
10.6.2. Principe
Lorsqu’un mélange des composés est injecté dans un chromatographe, les différents
constituants, une fois vaporisés dans l’injecteur sont poussés par le gaz vecteur dans la
colonne où ils vont cheminer à des vitesses différentes selon leur affinité plus ou moins
grande pour la phase stationnaire. A la sortie du système, à l’aide d’un détecteur pouvant
traduire l’apparition des bandes de soluté dans un gaz par un courant électrique mesurable,
on obtient sur l’enregistreur une figure appelée “ chromatogramme ”.
10.6.3. Matériels
Trois essais ont été réalisés dans chaque matière et les résultats sont regroupés dans
le tableau suivant :
Lecture
1ere 2eme 3eme 4eme 5eme Moyenne
Pouvoir rotatoire
P 13°60’ 11°06’ 10°45 10°30’ 11°06’ 11°46’
’
P’ 6°51’ 4° 07’ 4°15’ 5°33’ 5°07’ 5°37’
[α] D
20°C
= +184,0°=11040’
D’où ß = 2,1725
Donc A (%) = 87,76%
Ce résultat 87,76% par rapport aux matières sèches montre que l’amidon est le
principale réserve énergétique dans le tubercule du manioc.
D’après KETIKA et AL en 1970. GIRAUD et al en 1991, le tubercule de manioc
peut contenir 83 à 88% d’amidon
Lecture
1ere 2eme 3eme 4eme 5eme Moyen
Pouvoir rotation
P 13°50’ 11°07’ 11°35’ 10°15’ 11°07’ 12°27’
P’ 8°05’ 4°05’ 4°40’ 4°15’ 4°05’ 7°03’
1° = 60’
P = 11°07’ = 667’
P’ = 4°05’ =245 ’
β=
⇒ β= 2,22g
Le taux d’amidon du fruit à pain avant maturité totale que nous avons obtenu est de
86 ,09% par rapport aux matières sèches. En effet, comme toutes les plantes, la
photosynthèse conduit à l’accumulation de substances de réserve, d’où la formation
importante en amidon dans la pulpe lorsque le fruit atteint le stade de maturité
Par contre, cette teneur en amidon diminue au moment où le fruit murit. Ces
modifications des constituants glucidiques des fruits sont parmi les principales réactions
biochimiques de la maturation. Une partie de ‘l’amidon accumulée jusqu’au stade avant
maturité totale est hydrolysée en sucres réducteurs sous l’action des enzymes synthétisées
par le fruit même après la photosynthèse. Ce qui entraîne une faible teneur en amidon au
profit de la teneur en sucres réducteurs La valeur que nous avons obtenue ici très améliorée
par rapport à celle trouvée par d’autres auteurs
La teneur en amidon constitue donc un facteur principal pour classer le degré de
saccharification.
En effet, plus la teneur en amidon est élevée, plus la variété considérée est apte à
être utilisée en maltage pour la production de sucre et de sirop. Ainsi, nous pouvons en
déduire que cette variété peut avoir une grande utilisation industrielle intéressante.
Comme nous l’avons dit auparavant, les matières végétales utilisées lors de
l’hydrolyse enzymatique sont le manioc et le fruit à pain avant maturité totale puisqu’ils
présentent une teneur élevée en amidon (voir tableau n°9 et 10).
La préparation de la gamme étalon présentée par le tableau qui suit est le même
pour les deux types de matières premières :
Sept tubes à essai ont été préparés, lesquels contiennent une solution de glucose à
différentes concentrations de 0 à 1,2g/l issue d’une solution mère de glucose de 2g/l. Le
dosage a été effectué selon la méthode au DNS. La préparation de la gamme étalon est
présentée par le tableau qui suit :
N° tube 0 1 2 3 4 5 6
{Glucose] =2g/l 0 0,10,2 0,3 0,4 0,5 0,6
E.D (ml) 1 0,90,8 0,7 0,6 0,5 0,4
D.N.S (ml) 1 1 1 1 1 1 1
Bain-mairie à 100 °C pendant 5 minutes
E.D (ml) 10 10 10 10 10 10 10
[Glucose] g/l 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2
La mesure des densités optiques de la gamme étalon est présentée dans le tableau
suivant
1,4
1,2
DO (540 nm)
0,8
[Glucose]g/l
0,6
0,4
0,2
0
1 2 3 4 5 6 7
[Glucose] g/l
140
120
100
150
80
[S R] g/l 200
60 250
40 300
20 350
0
0 24 48 72 96
45
50
55
60
140
120
100
80 3,5
45
[SR]g/l 4,5
60 50
5,5
55
40
6,5
65
20
0
45 50 55 65
Temperature en °C
Les résultats des essais effectués nous ont permis de conclure que la fécule de
manioc est hydrolysable directement par l’enzyme hydrolase, le degré d’hydrolyse varie
d’une condition à une autre. L’hydrolyse de la fécule de manioc permet d’améliorer le gain
de rendement. Le rendement d’hydrolyse varie entre 77,56% à 92,22%.
Le rendement optimal est de 92,22% avec la vitesse d’agitation 250rpm.
L’hydrolyse enzymatique nécessite une forte agitation pour favoriser la cinétique de
formation du complexe enzyme – substrat
L’activité maximale de ces enzymes s’obtient pour 25g de paddy germé à
pH = 4,5 et à la température de 50°C. Ce rendement est très amélioré par rapport à celle
trouvé par ANDRIANARISON, 1999 qui est égal à 90,46%.
La mesure de la densité optique est lue à 540nm et les résultats sont présentés dans le
tableau ci-dessous.
Ainsi, la courbe d’étalonnage des sucres réducteurs est obtenue par l’allure suivante
1,4
1,2
DO (540 nm)
0,8
[Glucose]g/l
0,6
0,4
0,2
0
1 2 3 4 5 6 7
[Glucose] g/l
D.0
[SR] g/l = − 0,0026
0,744
D.O
D’où [SR] = ( − 0,0026) × 200
0,744
Temps (h)
Mémoire DEA Génie Chimique ESPA
A différentes concentrations en substrat, les séries des courbes ont la même allure. Pendant
les premières 24 heures, les produits formés augmentent rapidement, ceci traduit l’intense
transformation de l’amidon du fruit à pain en sucres réducteurs. De 24 heures à 48 heures, la
formation de sucres réducteurs augmente rapidement. La production de sucres réducteurs pour la
farine du fruit à pain est donc obtenue à 48 heures d’incubation. La concentration optimale en
substrat dont la formation en sucre réducteur la plus élevée est observée à 110 g/l. Les
concentrations en substrat inférieures ou supérieures à cette valeur donnent des
concentrations en sucres réducteurs plus faibles (cf tableau n° 16)
Nous constatons donc que les courbes présentent des allures similaires, montrant
l’évolution des concentrations en sucres réducteurs au cours de l’hydrolyse. Durant les
premières 48 heures d’hydrolyse, il y a une augmentation brusque des produits formés, ce
qui traduit l’intense transformation de la fécule du fruit à pain en sucres réducteurs et est
représentée par une forte pente. Au-delà de 72 heures, la conversion diminue. Donc, la
conversion de la fécule du fruit à pain, en sucres réducteurs se fait pendant 48 heures
d’hydrolyse avec le lait de malt.
35 80
Pg/l Sg/l
30 70
Xg/l 60
25
50 X g/l
20
Pg/l
40
Sg/l
15
30
10
20
5 10
0 0
0 6 12 18 24 30
Temps (h)
0,45 1,2
µ X (h )
-1
0,4
1
-1 0,35
v P (h )
0,3 0,8
X g/l µ X
0,25 Pg/l vP
0,6
0,2 Sg/l q
0,15 0,4
0,1
0,2
0,05
0 0
0 6 12 18 24 30
0,45
1,2
0,4
1
0,35
0,3
0,8
X g/l
0,25 Pg/l
0,6
0,2 Sg/l
0,15
0,4
0,1
0,2
0,05
0 0
0 6 12 18 24 30
0,45 1,2
0,4
1
0,35
0,3 0,8
X g/l
0,25 Pg/l
0,6
0,2 Sg/l
0,15 0,4
0,1
0,2
0,05
0 0
0 6 12 18 24 30
0,45 1,2
0,4
1
0,35
0,3 0,8
X g/l
0,25 Pg/l
0,6
0,2 Sg/l
0,15
0,4
0,1
0,2
0,05
0 0
0 6 12 18 24 30
0,8 1,2
0,7
1
0,6
0,8
0,5 X g/l
0,4 0,6
Pg/l
Sg/l
0,3
0,4
0,2
0,2
0,1
0 0
0 6 12 18 24 30
1
0,995
0,99
0,985
Densité
0,98 Densité
0,975
0,97
0,965
0,96
1 2 3 4 5 6 7
Temps (Jours)
Dans tous les quatre séries des courbes, nous constatons que la consommation en
substrat (S) se traduit par la croissance de la biomasse et la formation du produit (éthanol).
La pré culture 10% (v/v) supprime la phase de latence, toutes les cultures
commencent alors par la phase exponentielle et les vitesses spécifiques reflètent bien la
réussite de la culture, c’est à dire au cours de la phase exponentielle ; il y a une forte
0,995
0,99
0,985
0,98
Densité
0,975 Densité
0,97
0,965
0,96
0,955
1 2 3 4 5 6 7
Temps (jours)
Nous avons constaté que les courbes de la biomasse ont débuté par une forte phase
exponentielle ; surtout au cours des six premières heures pour S0 = 50g/ l, 60g/ l, 70g/l ( Cf
figure, 28, 30, 32) , alors qu’un léger ralentissement est observé lorsque la concentration
est supérieure où égal à 80g/l ( Cf figure : 34, 36, 38). Elle est suivie par la phase de
décélération de 6 à 12 heures pour S0 = 50g/l, 60g/l, 70g/l (figures 28, 30, 32)et de 8 à 20
heures pour les autres concentrations. La phase stationnaire est alors atteinte à partir de 16
heures de culture pour les concentration S0 = 50g/l, 60g/l, 70g/l (figures 28,30,32)alors, que
pour les autres concentration, cette phase n’a été atteinte qu’ au-delà de 20 heures de
culture, ceci est dû à l’effet de substrat ( figures, 34, 36, 38).
Où :
S0 : Concentration initiale en substrat
Sr : Concentration en substrat résiduel
Xf : Concentration finale en biomasse
P : Concentration en éthanol
qSmax : vitesse spécifique maximale de consommation du substrat
µXmax : vitesse spécifique de formation de la biomasse ou taux de croissance
vPmax : vitesse spécifique maximale de formation de produit
PE : Productivité en éthanol
Y x/s : Rendement de conversion du substrat en biomasse
Y p/s : Rendement théorique de conversion du substrat en produit
η( %) : Rendement théorique de conversion du substrat en produit
15. LA DISTILLATION
15.1. DÉFINITION
Après la fermentation, on verse dans un ballon à fond rond portant une tubulure
latérale le moût à distiller. Chauffé à l’aide d’un chauffe ballon : on fixe un thermomètre
de telle sorte que son extrémité se trouve juste au-dessus de l’entrée de la tubulure latérale
et on envoie dans le manchon du réfrigérant un courant d’eau froide. Dans le ballon qui
contient le moût, on place des capillaires de verre, scellés à l’extrémité supérieure. La
présence de l’air contenu dans ces capillaires facilite la formation de vapeur et l’ébullition
est plus régulière, sans à coups. A l’issue de la distillation, on obtient le distillat contenant
l’alcool qui est récupéré dans un ballon ou erlenmeyer. Le point d’ébullition de l’alcool
éthylique est 78 °C. L’alcool obtenu après la première distillation est redistillée une
deuxième fois. Il en résulte de l’alcool rectifié dont les résultats sont groupés dans le
tableau ci-dessous.
% en alcool
Distillation % en eau
( manioc)
Ière distillation 24.3 75.7
IIe distillation (rectification) 90.45 9.55
Déshydratation en présence de :
- CaCl2 98,7 1,3
- CaO (chaux vive)
% en alcool
Distillation % en eau
(du fruit à pain)
Ière distillation 23.3 76.7
IIe distillation (rectification) 89.57 10.43
Déshydratation en présence de :
-CaCl2
97,87 2,13
- CaO (chaux vive)
- BaO
Amidon
7 Jours
17.1. PRODUCTION
Les matières premières utilisées sont en deux sortes (manioc et fruit à pain) pour le
cas de manioc, il existe deux types de manioc à savoir :
le manioc frais
le manioc séché en en inter campagne.
Les production sont caractérisés par leurs titres :
Alcool anhydre :
• degré d’alcool : 99,7% en poids
Alcool “ technique ” :
• degré d’alcool apparent 94°Gay-Lussac
• Titre en éthanol : supérieur à 80% en poids
• Titre en eau : inférieur à 7% en poids
Anhydride carbonique :
• Titre : supérieur à 99% en poids
• Beaucoup de travaux sont en cours, sur le plan agronomique : sélections des variétés,
amélioration des méthodes de cultures, mise au point d’un ramassage mécanisé ; et sur le
plan industriel l’utilisation des tiges comme combustibles pour assurer la distillation une quasi-
indépendance énergétique, en distillation
: Ethanol anhydre (alcool absolu)
** : Source : Ministère de l’industrie du commerce, services des projets industriels
15t/ha
Toutefois, il faut prendre une certaine précaution pour que l’emploi du manioc et
du fruit à pain comme source d’alcool ne se fasse au détriment des cultures vivrières.
Achat du terrain
CA
A=
n
Où
n : est la durée d’amortissement (5 ans).
Le capital amortis : Ar1 38600000
Durée d’amortissement (ans) :5
Amortissement (A) : 7620000
L’amortissement annuelle est donc : Ar 7620000
NT
Nop=
Jt + T
Où
NT : Nombre total de jour pendant une année
JT : Jour de travail (2 jours pour l’hydrolyse, 7 jours de fermentation et 2 jours pour
la distillation)
T : Temps pour entretien (2 jours)
Donc, Nop= 28 opérations / an.
Les études qui ont été déjà faites sur ce point révèlent que le province de
Fianarantsoa, premier producteur de manioc frais au niveau national, approvisionne
Antananarivo qui n’arrive pas à satisfaire ses besoins.
Quoiqu’il soit un produit de grande nécessité, le manioc se vend à un prix
relativement bas par rapport aux autres cultures. Le tableau suivant illustre l’évolution de
ce prix sur les marchés de la capitale pour les années 1998 à 2002
Evolution du prix sur les marchés de la capitale pour les années 1998 à 2002 (Ar)
Aucun chiffre n’est détaillé par les années d’après, les prix du kilo affiché sur le
marché communal d’Anosibe et Andravoahangy, au mois de Mars 2004, étaient de 160Ar
pour le manioc frais et 200Ar à 300Ar pour le manioc sec une petite enquête auprès de ces
commerçants a permis de situer le prix aux producteurs entre 100Ar à 160Ar le kilo pour le
produits frais et 140Ar à 2000Ar pour le sec. Et pour le cas du fruit à pain entre 150Ar à
200Ar le prix situer aux producteurs. Les marges bénéficiaires prises par les collecteurs et
les revendeurs ainsi que les frais de transport sont probablement les causes de cette
différence.
Le POT est appelé aussi temps de retour ou temps de récupération est la durée
d’exploitation de l’équipement nécessaire pour que les revenus dégagés permettent de
récupérer le montant de l’investissement. Pour le calcul, il nous poser quelques
hypothèses :
• les revenus sont constants
• les capitaux sont empruntés
• les bénéficiaires sont soumis à des impositions
• et l’amortissement est linéaire
POT=
Où :
CA : Capital amortissable
B : Bénéfice brute annuel
d : Taux d’imposition (20%)
A : Amortissement
Donc POT = 3 ans et 3 mois
L’alcool fait partie des énergies propres qui ne contribuent donc pas à l’aggravation
de l’effet de serre dû entre autre au rejet du gaz carbonique venant des combustibles
fossiles
En effet, les émissions du carbone sont dans ce cas très courtes car le CO2 rejeté
par la fermentation et la combustion est négligeable, il est donc immédiatement
réabsorbable par les plantes.
Selon IFP (Institut Français du Pétrole), les émissions de CO2 tout au long de la
filière (amont - aval) qui sont affectées entièrement au seul biocarburant et non aux co-
produits, peuvent être divisées en 2 ou 3 selon la procédé de fabrication.
Les biocarburants ne contiennent pas de soufre donc, ne contribuent pas comme les
hydrocarbures à rejeter les oxydes de soufre dans l’atmosphère et ne produisent pas les
différents effets connus ou présumés :détérioration des forêts, modification climatiques,
hydrométriques…Les moyens de lutte consistent à restreindre les énergies polluants
responsables des émissions d’oxyde de souffre, d’azote et les halogénures etc.…
CONCLUSION ET PERSPECTIVE
Le manioc et le fruit à pain nous offrent un nouvel horizon technologique,
notamment la production d’alcool (éthanol) dans nos pays tropicaux comme Madagascar et
Comores. Le manioc et le fruit à pain sont des plantes abondamment disponibles et plus
productives en terme de volume dans ces régions .
De l’amidon au glucose, tous les produits de l’hydrolyse peuvent être le point de
départ de la réaction de modification et de conversion conduisant à la production de
nouvelles molécules plus ou moins complexes. L’ensemble des réactions constitue une
chimie verte en plein développement qui s’apparente à la pétrochimie par la multiplicité
des molécules qu’elle peut produire. Elle met en évidence les technologies classiques de la
chimie organique et les biotechnologies, à savoir les réactions enzymatiques et les
fermentations.
Le rendement de ce conversion maximale du manioc et du fruit à pain sont
respectivement : 92,22% et 95,34%, aux conditions suivantes : la température le pH et
l’agitation de chaque matière sont respectivement 50°C ; 4,5 et 150rpm celle du fruit à pain
La fermentation alcoolique du sirop de glucose est effectuée en culture discontinue
avec la souche de levure sous forme commercialisée de saccharomyces cerevisiae. Au
cours de cette étape, nous avons optimisé les paramètres physico-chimiques du manioc et
fruit à pain respectivement :
Le pH du milieu réactionnel 4,5 ; la température 50°C et la vitesse d’agitation
250rpm
Le pH du milieu réactionnel 5,5 ; la température 55°C et la vitesse d’agitation
150rpm
Dans ces conditions, le rendement de conversion du substrat en éthanol du manioc
et fruit à pain sont respectivement 93,5% et 79,28%. Le chromatogramme obtenu nous
affirme la grande quantité d’éthanol obtenu au cours de la fermentation alcoolique.
3. Méthode
Le dosage de la teneur en protéines comporte trois étapes principales :
• La minéralisation
• La neutralisation et la distillation
• la titration
i
3.1. La minéralisation
Dans un matras de minéralisation,0,25g de fécule ,10mlde H2SO4 fur, 2g decatayseurs et de
billes de verre on été introduits. Le matrs avec le mélange a été chauffé sur un appareil de distillation de
type BUCHI 426 jusqu’ à l’ébullition de l’ acide sulfurique. La minéralisation on été terminée lorsque la
solution et devenue limpide de coloration bleu-verdâtre. Elle dure environ 3heures.
3.2. La neutralisation la distillation (par l’appareil de distillation de type)
BUCHI 316)
L’acide sulfurique a été neutralisé par de la soude à 30% puis 15ml de H2S04 à 0,1N,34, Sml
introduits dans un erlenmeyers de récupération. La distillation a été effectuée pendant 5 minutes.
3.3. La titration :
Après la distillation, l’ammoniac dissous dans l’erlenmeyer a été dosé par la soude à 0,1Nà
l’aide d’une burette et le volume de la soude versé o été noté. La teneur en protéines est obtenue par les
formules suivantes :
(V0 − V1 ) × T × 0,014
N(%) = × 100
Pe
ii
DETERMINATION DE LA TENUE EN MATIERE GRASSES
1. Principe
La méthode utilisée est celle décrit par WOLF( 1991 ) (norme AFNOR : NF 03- 924).
L’échantillon est extrait, par chauffage à 45°C pendant 6 heurs, dans un appareil d’extraction continu de
type SOXHLET avec l’hexane comme solvant. Après élimination du solvant par évaporation, en détient
l’extrait
2. Matériels
Un soxhl et avec un système réfrigèrent ascendant et ballon rodé adapté
Plaque chauffante ou chauffe ballon
Une cartouche d’extraction
Un évaporation rotatif (ou rotavapor )
Une balance de précision
Etuve
Dessiccateur
3. Méthode :
Le ballon destiné à recevoir la matière grasse a été préalablement chauffé à 103°C, puis refroidi
dans un dessiccateur et taré. 10g d’échantillon ont été mis dans une cartouche d’extraction, ensuite le
montage a été installé dans une plaque chauffante ou chauffe ballon à une température de 100°C pendent
12 heures.
Après l’élimination de l’hexane au rotavapor, le ballon contenant l’extrait a été séché à l’étuve
pendant 30 minutes et refroidi dans un dessiccateur.
A la sortie de ce dernier, il a été immédiatement pesé dans une balance de précision.
iii
La teneur en matières grasses de l’échantillon est obtenue à partir de la formule suivante.
iv
DOSAGE DE CENDRES BRUTES
1 Principe :
Les cendres brutes sont les résidus d’un traitement à 55°C pendant 3 heurs 30 minutes dans un
four à moufle. Les substances organiques subissent une combustion complète et sont transformées en gaz
carbonique et en eau.
2. Matériels :
Balance de précision
Capsule d’incinération
Dessiccateur
Four à moufle
3 Méthode :
2g de la fécule (de manioc, du fruit à pain et de maïs) ont été mis dans une capsule
préalablement tarée. La capsule avec son contenu a été introduite dans le four à moufle de chauffer
progressivement jusqu’à l’obtention de la température de 550°C pendant 3 heures et 30 minutes.
Après la combustion complète de l’échantillon, la capsule a été retirée du four et refroidie dans
le dessiccateur
La teneur en cendres brutes se calcule, après la pesage de la capsule, à partir de la formule
suivante :
Pe − PV
× 100
C (%) =
PE
Où
C : teneur en cendre
Pe : poids de la capsule après incinération
Pv : poids de la capsule vide
Pe : poids sec de l’échantillon
v
TABLEAU DES PROPORTIONS VOLUMIQUES ÉTHANOL- EAU À 20°C, PUBLIÉE PAR
L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE MÉTROLOGIE LÉGALE.
vi
0.91766 49 56,8 0.87158 69 76,0
0.91546 50 57,8 0.86920 70 76,9
0.91322 51 58,8 0.86680 71 77,8
0.91097 52 59,8 0.86440 72 78,6
0.90872 53 60,8 0.86200 73 79,5
0.90645 54 61,8, 0.85958 74 80,4
0.90418 55 62,8 0.85716 75 81,2
0.90191 56 63,8 0.8573 76 82,1
0.989962 57 64,8 0.5230 77 83,0
0.89733 58 65,8 0.84985 78 83,8
089502 59 66,8 0.84740 79 84,6
0.89271 60 67,8 0.8494 80 85,4
vii
Densité % en poids éthanol % en volume éthanol
D2020
0.84245 81 86,2
0.83997 82 87,1
0.83747 83 87,9
0.83496 84 88,7
0.83242 85 89,5
0.82987 86 90,2
0.82729 87 91,0
0.82469 88 91,8
0.82207 89 92,5
0.81942 90 93,2
0.81674 91 94,0
0.81401 92 94,7
0.81127 93 95,4
0.80848 94 96,1
0.80567 95 96,7
0.80280 96 97,4
0.79988 97 98,1
0.79688 98 98,7
0.79383 99 99,3
0.79074 100 100,0
viii
TABLE DES MATIERES
Pages
DÉDICACES..................................................................................................................................4
REMERCIEMENTS.......................................................................................................................5
INTRODUCTION...........................................................................................................................1
ix
b) Description morphologique................................................................................................................................ 11
3.1.2. Systématique de l’arbre à pain [56]........................................................................................................................... 12
3.1.3. Différente appellations de l’arbre à pain ou “ fruit à pain ”[24], [56]....................................................................... 13
3.1.4. Répartition géographique du fruit à pain [ 56] ..........................................................................................................13
5. FERMENTATION................................................................................................................................19
5.1. Généralités et définition [12] , [13]................................................................................................................................... 19
5.2. Fermentation alcoolique [20].............................................................................................................................................19
5.2.1. Classification de la levure Saccharomyces cerevisiae [34]........................................................................................20
5.2.2. Propriétés générales [34] ,[43] .................................................................................................................................. 20
5.2.3. Milieu de culture conventionnel [45]........................................................................................................................ 21
5.2.4. Milieu fermentaire......................................................................................................................................................21
5.3. Biochimie de la fermentation alcoolique [38], [40] , [ 56]................................................................................................21
5.4. Les parametres controlant la fermentation [2], [14], [15], [27], [34], [37], [40], [45]...................................................... 23
5.4.1. Paramètre physico-chimiques.................................................................................................................................... 23
5.4.1.1. La concentration en substrat carboné.................................................................................................................23
5.4.1.2. La température.................................................................................................................................................... 23
5.4.1.3. Le pH.................................................................................................................................................................. 23
5.4.1.4. L’agitation...........................................................................................................................................................23
5.4.1.5. L’oxygène .......................................................................................................................................................... 24
5.4.1.6. Le gaz carbonique (CO2)....................................................................................................................................24
5.4.1.7. L’éthanol.............................................................................................................................................................24
5.5. Les différents produits formés pendant la fermentation [38] ; [40]; [65] .........................................................................24
5.5.1. Glycérol......................................................................................................................................................................24
5.5.2. Acide succinique (COOHCH2CH2-COOH) ........................................................................................................... 25
5.5.3. Acide acétique............................................................................................................................................................ 25
5.5.4. Alcools supérieurs...................................................................................................................................................... 25
5.5.5. Esters ......................................................................................................................................................................... 26
5.5.6. Méthanol.................................................................................................................................................................... 26
5.6. Le degré alcoométrique Gay- lussac [7]............................................................................................................................26
5.7. Cinétique et durée de la fermentation : [31]...................................................................................................................... 26
x
5.7.1. Influence du taux de sucre : [23]................................................................................................................................27
5.7.2. Le glucose :[31] .........................................................................................................................................................27
5.7.3. L’éthanol : [31].......................................................................................................................................................... 27
8. HYDROLYSE ENZYMATIQUE........................................................................................................33
8.1. Hydrolyse enzymatique de la fécule de manioc par la méthode de maltage.....................................................................33
8.1.1. Principe...................................................................................................................................................................... 33
8.1.2. Matériels.....................................................................................................................................................................33
8.1.3. Méthode......................................................................................................................................................................33
8.1.3.1. Mode opératoire..................................................................................................................................................33
8.1.3.1.1. Production d’enzyme hydrolase................................................................................................................. 33
a) Trempage............................................................................................................................................................ 33
b) Germination........................................................................................................................................................ 33
8.1.3.1.2. Préparation du lait de malt vert : extraction de l’enzyme............................................................................34
8.1.3.1.3. La gélification..............................................................................................................................................34
xi
9.3. Optimisation...................................................................................................................................................................... 37
9.4. Hydrolyse enzymatique de la farine du fuit à pain ...........................................................................................................37
9.4.1. Matériel végétal..........................................................................................................................................................37
9.4.2. Méthode de fabrication de la farine à partir du fruit pain (Cf $ 6 )...........................................................................38
9.4.3. Détermination de la composition chimique du fruit à pain (Cf $ 7.1 et 7.2)............................................................. 38
9.4.3.1. Hydrolyse enzymatique..................................................................................................................................... 38
9.4.3.2. Matériels............................................................................................................................................................. 38
9.4.3.3. Préparation des enzymes.....................................................................................................................................38
9.4.3.3. Trempage et Germination du paddy (Cf 8.3.1.1/a-b)......................................................................................... 39
9.4.3.3.1. Gélification .................................................................................................................................................39
9.4.3.3.2. Hydrolyse enzymatique proprement dite.................................................................................................... 39
9.4.3.3.3. Dosage des sucres réducteurs...................................................................................................................... 39
a). Défécation.......................................................................................................................................................... 39
b). Dosage des sucres réducteurs proprement dit....................................................................................................39
c). Etablissement de la gamme étalon.....................................................................................................................39
d) Mode opératoire..................................................................................................................................................40
9.4.3.4. Optimisation de l’hydrolyse enzymatique.......................................................................................................... 40
9.4.3.5. Rendement d’hydrolyse ..................................................................................................................................... 40
xii
10.5.4.3.1. Rendement de conversion du substrat en biomasse :YX/S ..................................................................... 46
a) Rendement pratique ........................................................................................................................................... 46
b) Rendement théorique ......................................................................................................................................... 46
10.5.4.3.2. Productivité d’éthanol............................................................................................................................... 46
10.6. Etude de la composition en alcools................................................................................................................................. 47
10.6.1. Définition................................................................................................................................................................. 47
10.6.2. Principe.................................................................................................................................................................... 47
10.6.3. Matériels ..................................................................................................................................................................47
xiii
14.7.4. Evolution de la concentration en éthanol ................................................................................................................ 81
14.7.5. Evolution des vitesses spécifiques .......................................................................................................................... 81
15. LA DISTILLATION...........................................................................................................................83
15.1. Définition.........................................................................................................................................................................83
15.2. Mode opératoire...............................................................................................................................................................83
CONCLUSION ET PERSPECTIVE.............................................................................................99
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.....................................................................................101
ANNEXES.......................................................................................................................................I
xiv
Auteur : ANTUYA Ahamada Mravoreha
Nombres de pages : 99
Nombre de figures : 44
Nombre de tableaux : 29
RÉSUMÉ
Le manioc et le fruit à pain avant maturité totale, présentent une forte teneur en amidon. Ils
représentent ainsi une source d’amidon pour la fabrication des matières premières sucrées et pour la
production de l’alcool. Pour cela la première transformation consiste en la production de la farine du fruit à
pain ainsi que celle du manioc.
En suite la farine gélifiée est hydrolysée par des enzymes hydrolases, pour obtenir des sucres
réducteurs fermentescibles.
Enfin, les sucres réducteurs fermentescibles sont fermentés par la souche de la levure sèche active
pour produire de l’alcool principalement composée de l’éthanol .Plusieurs paramètres sont optimisés afin
d’obtenir un rendement élevé.
Le rendement d’hydrolyse et le rendement de l’alcool varient de la matière première à une autre
Mots clés : Manihot esculanta, Artocarpus incisa, Amidon, Hydrolyse enzymatique, Fermentation, alcool
éthique
ABSTRACT
The cassava and the fruit with bread before total maturity, present a strong content of starch. They
thus represent a source of starch for the manufacture of the sweetened raw materials and for the
production of alcohol. For that the first transformation consists of the production of the flour of the fruit
with bread like that of the cassava.
In continuation the gelled flour is hydrolized by enzymes hydrolases, to obtain fermentable
reducing sugars.
Lastly, fermentable reducing sugars are fermented by the stock of active dry yeast to produce
alcohol mainly made up of the ethanol Plusieurs parameters are optimized in order to obtain a high
output.
The output of hydrolysis and the output of alcohol vary raw material with another