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Tragadero de Pumatushuna
Alain COUTURAUD (GSBM)
Ubicación un nivel más horizontal, con segunda incursión, un bebé guacharo parecía haberse caído y quedado casi
escorrentía torrencial. Un nivel de al nivel del agua, postrado y asustado por nuestra presencia. Como en las
WGS 84 UTM zona 18:
? vegetación, sobre la orilla, a algunos otras cavidades del macizo, las deyecciones y relieves de comida (grandes
Punto 0 de la topografía: x
? metros del fondo del curso activo del granos germinados) no parecen atraer una rica fauna. Lo mismo sucede con
193,79 y 9302,43 (GPS) ; z 2950 río, es testimonio de la pérdida de los impresionantes depósitos de vegetales en cunetas en la parte sub-
m mas o menos (síntesis GPS, velocidad de la corriente durante la horizontal terminándose sobre el sifón.
altímetro y mapa) subida de las crecidas de agua y de
Orificio: x 193,77 y 9302,39 z
? un fenómeno de represa. En efecto, Exploración
2950 m mas o menos (síntesis el sifón no está lejos.
GPS, altímetro y mapa). 16/6/04: descubrimiento e incursión hasta la 2a cascada (Jhon Huaman,
Este tragadero drena la
? Un conjunto de galerías que vienen Benoît Le Falher, Olivier Sausse).
depresión ubicada del SE, de las cuales una presenta 28/9/06: exploración hasta la cascada antes del sifón (Alain Couturaud,
inmediatamente al oeste de la de un activo débil, que presenta una Jean-Louis Galera, Benoît Le Falher, Olivier Sausse).
Chaquil, de la cual está morfología de tipo epifreático, de 3/10/06: continuación de la exploración, incluyendo los afluentes, y
separada por un abra de una abundantes rellenos arcillosos y topografía (Pierre Bevengut, Alain Couturaud, Jean-Louis Galera,
altitud de aproximadamente huellas de puesto en carga. Es muy Jean-Denis Klein, Benoît Le Falher, Jean-François Perret, Olivier
3150 m. Se trata de un punto probable que este afluente drene la Sausse, Valérie Tournayre).
bajo de una amplia cuenca depresión situada justo al oeste.
cerrada constituida de varias
depresiones y de una superficie Te s t i m o n i o s p a l e o -
de 5 km2. medioambientales: calcita corroída
sobre el trazado del curso activo,
Espeleometría s uelo estalagmítico blanco
finamente laminado, en parte
Largo subterráneo topografiado: desmoronado, dentro del meandro
aprox. 550 m. capturado en la margen derecha
Desarrollo total estimado: aprox. entre dos cascadas.
600m.
Desnivelado: aprox. –70 m. Geología
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BULLETIN HORS SÉRIE DU GSBM CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
L
e 19 février, en rentrant de nous sommes vite désillusionnés, le tragadero nous trouver quelques bêtes pour retourner
Soloco pour Chachapoyas, était colmaté. jusqu'à la voiture.
nous avons pris un autre
chemin menant au hameau Nous sommes donc repartis, l'exploration de Jaime possède une parcelle près de la doline. De
d'El Mito. Là, nous avons demandé cette grotte aura duré moins d'une heure ce qui fait, il fonça chercher un des ses chevaux.
où se trouvait la grotte de Kichanos posa le problème des chevaux pour porter la Pendant que nous sortions du puits et arrangions
et se sont deux petits enfants (Jaime charge au retour. Du fond du puits, nous avons les équipements, le cheval arriva et nous sommes
et Keklxmerc) qui nous servirent de donc crié à James qu'il demande aux enfants de repartis sans avoir rencontré la vache dorée.
guide.
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“UKUPACHA”. EL MUNDO SUBTERRÁNEO. N° 3, CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
E
l día 19 de febrero, retornamos de
Soloco hacia Chachapoyas, tomamos
un desvío a la izquierda hacia el
caserío de El Mito, preguntamos en el
pueblo dónde quedaba la cueva de Kichanos y
dos pequeños niños nos acompañaron (Jaime y
Keklixmerc)
Chronologie de l'expédition
Santiago 2007
Jean-François PERRET(GSBM)
C
omme souvent dans les couverts, bottes, moustiquaires…) que chargeons les bateaux. A 7h00, direction
expéditions du GSBM, les nous ne tarderons pas à égarer au cours du le nord, les deux embarcations remontent
participants viennent de lieux voyage et des opérations de le Santiago. A 8h30, coup d'arrêt brutal de
différents et ne se retrouvent pas chargements/déchargements. la navigation à Chinganaza. Attente,
forcement au même moment. Je discussion, arraisonnement, violence
commence cette chronologie par le 4/09 : Le groupe est maintenant composé verbale et finalement physique…11h00,
départ de l'équipe de Bagnols-sur-Cèze, d'un 4x4 et de deux taxis. Nous prenons la retraite, c'est Trafalgar, le retour à la Poza
centre du monde bien connu. piste pour rejoindre Santa Maria de est obligatoire. En soirée, les discussions
Nieva. Le voyage dure toute la journée vont bon train soit entre nous soit avec les
30/08 : Que ce soit de Lussan, Tresques, même s'il est un peu plus rapide pour le autorités. A défaut de tout comprendre
Barcelonnette, La Norville, Nice, 4x4 qui a pris une autre route. En fin de pour le moment, l'alcool nous aide à
Toulouse ou Lyon tous les membres du journée, nous sommes installés à l'hôtel digérer les blessures physiques ou
GSBM se dirigent vers un aéroport pour et l'équipe est au complet. Après le morales.
le premier vol en direction du Pérou. La souper, une réunion est organisée avec les
première escale se fera soit à Madrid, soit autorités locales. Elle est suivie de 7/09 : Navigation de la Poza à Santa Maria de
à Amsterdam, ensuite la grande traversée quelques préparatifs supplémentaires Nieva. Plus rapide qu'a l'aller puisque
pour arriver à Lima en fin d'après midi, faits en soirée par Pascal et Lisa. dans le sens du courant jusqu'au
heure locale bien sûr. Marañón. Nous explorons deux petites
5/09 : Navigation de Santa Maria de Nieva à grottes au Pongo de Manseriche. Ensuite
31/08, 01/09 : Deux jours dédiés à la la Poza. En début de matinée, nous la chaloupe se rend à Borja pour effectuer
préparation du matériel, aux achats, aux chargeons les embarcations après divers des mesures de débits tandis que l'autre
rencontres et retrouvailles (connaître les achats de dernière minute. A 9h00, tout le bateau rentre à Santa Maria. En fin
nouveaux membres péruviens et revoir monde est prêt. La croisière débute sur le d'après midi, le groupe fait quelques
les têtes connues) ; sans oublier l'accueil río Marañón puis continue par la emplettes dans une boutique d'artisanat
de Jean-Loup et la dégustation du Pisco remontée du río Santiago jusqu'à la Poza. local.
Sour d'Emilienne. Arrivée au port fluvial, nous nous
installons à l'hôtel et profitons de la fin de 8/09 : Retour de tous les membres de
2/09 : On commence le voyage terrestre. Un journée pour visiter la petite bourgade et l'expédition de Santa Maria de Nieva à
4x4 est déjà en route pour le nord. Le ses environs jusqu'à une piste Bagua Grande soit en taxi soit en 4x4.
matin, nous bouclons les derniers d'atterrissage. Dans le village, certains Pendant le voyage, les affleurements
préparatifs et chargeons le dernier 4x4. font des photos, d'autres des prises de calcaires attirent notre attention et les
Un groupe part en bus dans l'après midi. vues vidéo. Après le souper, au petit autochtones confirment l'existence de
restaurant en face de l'hôtel, nous faisons grottes. Rassemblés à Bagua Grande,
3/09 : L'ultime 4x4 part tôt, direction Bagua une réunion avec les autorités locales en nous échafaudons la stratégie des jours
Chica, pour rejoindre le groupe soirée. Tout le monde est au lit à 21h30. à venir et mettons en place un plan B.
voyageant en bus. Nous faisons quelques
achats supplémentaires (gamelles, 6/09 : Il est tôt, 5h30. Nous déjeunons et 9/09 : Application du plan B.
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Cheminement de Bagua Grande au Nous formons deux équipes. Une Avant d'effectuer ces autres trajets, nous
carrefour de Villa Flor en taxi et 4x4 ; puis, explorera la résurgence de Shatuca (La décidons de faire un peu de tourisme et
montée à pieds jusqu'au village avec des Esperanza) et l'autre ira sur le plateau au- passons la matinée à Lambayeque pour
mules pour les charges. Nous installons le dessus pour voir la configuration des lieux. visiter le magnifique musée dédié au
campement sur la place de la communauté seigneur de Sipán. De là, nous retournons à
et participons à une réunion officielle avec 15/09 : Exploration des grottes découvertes la Chiclayo pour prendre le bus en direction
les villageois. veille sur le massif, au lieu-dit Eldorado. de Trujillo.
Topographie, photographie et archéologie
10/09 : Première journée d'exploration du sont au menu des activités du jour. 21/09 : Après une nuit à l'hôtel Colonial de
massif de Villa Flor. Deux équipes Sur le trajet de retour à Vilcaniza, notre Trujillo, nous nous rendons sur les sites
sillonnent les crêtes. Découverte d'une chauffeur de taxi nous montre l'entrée archéologiques de la Huaca de la Luna,
petite grotte et deux ou trois puits sans d'une petite émergence qui nous visitons Huaca del Sol et à l'antique cité Chimú de
grande importance. Le résultat de cette rapidement. Chan Chan. Ce périple touristique
journée n'est pas très concluant pour les s'achèvera par un repas en bord de mer
deux équipes. 16/09 : Aujourd'hui l'expédition perd une dans la ville balnéaire de Huanchaco. Le
grosse partie de ses effectifs. Jean-Loup et retour jusqu'au terminal routier de la
11/09 : Seconde journée de recherche à Villa l'équipe de l'IRD nous quittent. A partir de compagnie Linéa en collectivo restera
Flor. Trois équipes, deux sur le massif et maintenant, nous devrons utiliser dans nos mémoires. A 23h00, nous
une autre qui descend chercher des uniquement le taxi comme transport en embarquons dans un bus très grand confort
informations dans la vallée à Duran et au commun. Les objectifs de la journée sont : pour Lima et nous nous réveillerons dans
Puente de Almendro sur un autre karst tout topo et photo de la résurgence de Shatuca la capitale huit heures plus tard.
proche. pour les uns et exploration de la zone au-
dessus d'El Progreso pour les autres. 22/09 : Nous avons deux jours pour faire
12/09 : Troisième jour d'exploration à Villa sécher et ranger le matériel chez notre ami
Flor. Premier départ, Pascal et Lisa nous 17/09 : Dans un premier temps, prospection du Jean-Loup, et devons également faire les
quittent pour aller sur la côte au nord, dans massif de Gato Dormido, au bas des traditionnelles emplettes et autres
le but de réaliser des prélèvements. Jean falaises, près du village d'Agua Dulce. cadeaux. Puis, pour finir, nous réunir une
Loup descend avec eux et, ensuite, part au Dans un second temps, ce sera le repérage ultime fois de manière à échanger les
Puente Almendro pour prévenir notre sur les hauteurs du plateau. Nous repérons, dernières impressions sur l'expédition.
contact que, finalement nous n'irons pas à sur les informations des autochtones, Cette journée se terminera donc entre
la grotte de Los Tayos. Au retour, il plusieurs gouffres et descendons copains par une pizza party arrosée au
explorera les résurgences du massif avec partiellement un puits d'une cinquantaine Pisco Sour en regardant les photos de
deux villageois. Le reste du groupe se rend de mètres (tragadero de los Murcielagos). l'expé.
aux gouffres repérés la veille sur les crêtes. Arrêtés par manque de matériel,
Hélas, les résultats ne sont pas grandioses. l'exploration de ces cavités est reportée au 23/09 : Depuis que nous venons au Pérou, il y a
Ce soir, il y a briefing au camp. Nous lendemain. Au retour, à Vilcaniza, nous un lieu que nous n'avons jamais visité à
sommes forcés d'échafauder un plan C. explorons sur une centaine de mètres, Lima « le centre historique ». Il est, paraît-
Pour cette ultime phase, il y a trois l'émergence indiquée deux jours il, bien restauré maintenant et nous
possibilités d'exploration. 1/ La région des auparavant par notre chauffeur de taxi. décidons donc de passer la matinée à en
grottes de Los Tayos. contempler ses splendeurs. Après une
2/ La région de la Jalca. 18/09 : Exploration des puits sur les sommets relève de la garde au palais présidentiel et
3/ le karst près de Pomacocha. de Gato Dormido. Nous commençons par un défilé folklorique, nous regagnons la
Après discussion, nous optons pour le gouffre des deux palmiers. La gueule Molina pour le départ de Marjorie. En
Pomacocha. énorme de la cavité, nous laisse penser que effet, elle est la première à rentrer sur le
la descente sera rapide et facile. Tout faux, vieux continent et son envol est imminent.
13/09 : Mise en place du plan C. Après une elle s'avère longue, difficile, voir même
réunion officielle de départ, nous saluons dangereuse avec une séquence adrénaline 24/09: Dernier jour, dernières minutes,
les charmants villageois de Villa Flor, les due à la chute de troncs d'arbre. derniers achats et dernières maladies
remercions pour leur hospitalité et L'exploration ayant durée beaucoup plus aussi…la fin d'une nouvelle aventure au
regagnons le lieu-dit de Soldato Oliva. longtemps que prévue, nous ne ferons que Pérou.
Une nouvelle fois, nous faisons le trajet ce puits, les autres devront attendre encore
jusqu'à Bagua Grande, puis, prenons la quelques temps… 25/09 : A Paris, à Nice, à Marseille, les avions
direction de Pedro Ruiz Gallo et de se posent et laissent descendre les
Pomacocha. L'objectif de cette fin de 19/09 : Dernier jour dans la région. Les voyageurs du bout du monde avec leur tête
journée est de trouver un hôtel dans la objectifs sont simples : il faut réaliser bien sur les épaules…
région, le plus proche possible du karst. quelques séquences vidéo dans la
Finalement, nous ne trouvons rien dans les résurgence de Shatuca et laver tout le Fin
villages près du massif. Nous sommes matos. Nous faisons deux équipes. Le Citation triviale « à en perdre la tête » recueilli
obligés de chercher à Pomacocha même et travail effectué, nous nous retrouvons à lors d'un moment très fort de l'expédition
trouvons de quoi séjourner à l'hôtel « El Pomacocha pour les préparatifs du départ Oh con, les plumes, elles sont belles mais
Paraiso » sans être le paradis, il nous prévu en fin d'après midi. Deux taxis sont elles sont de plus en plus grandes et ils ont de
convient tout à fait. loués pour aller à Pedro Ruiz Gallo. Le plus en plus de peinture sur le visage…les
départ du bus de Movil Tours pour flèches, les lances, les fusils,…alors là les
14/09 : Le plan C prend forme. Nous sommes à Chiclayo est à 22h00, nous profitons donc gars, putain, je vous le dit ça rigole pas, c'est
une petite demi-heure du massif où nous de l'attente pour dîner. sérieux, j'ai jamais vu ça…
avons repéré une résurgence et quelques Eh bé, putain celle là, on va s'en rappeler.
pertes. Pendant les premiers jours, le 20/09 : Voyage nocturne et tourmenté pour Elle va nous faire causer un moment, de
groupe pourra profiter des 4x4 de l'IRD. aller de Pedro Ruiz Gallo à Chiclayo. Bagnols et même jusqu'à To..ulo use …
Ensuite, nous allons devoir trouver un Ensuite, nous cherchons une compagnie (NDLR, le nom a été crypté volontairement
système en louant un taxi à la journée. de bus pour Trujillo et de là, pour Lima. pour que l'auteur ne soit pas reconnu).
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“UKUPACHA”. EL MUNDO SUBTERRÁNEO. N° 3, CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
Cronología de la expedición
Santiago 2007
Jean-François PERRET(GSBM)
C
omo la mayoría de veces en las Bagua Chica para unirse al grupo que viaja en Luego de la cena, en el pequeño restaurante
expediciones del GSBM, los bus. Hacemos algunas compras frente al hotel, hacemos una reunión con las
participantes vienen de distintos lugares complementarias (escudillas, cubiertos, autoridades locales. Todo el mundo se va a
y no se encuentran siempre al mismo botas, mosquiteros…) que no tardaremos en dormir a las 21h30.
tiempo. Comienzo esta cronología con la extraviar en el transcurso del viaje y de las
partida del equipo de Bagnols-sur-Ceze, operaciones de carga y descarga. 6/09: Es temprano, son las 5h30. Desayunamos y
centro del mundo muy conocido. cargamos los botes. A las 7h00, las dos
4/09: El grupo se compone ahora de una 4x4 y dos embarcaciones suben el Santiago con
30/08: Ya sea desde Lussan, Tresques, taxis. Cogemos la pista para llegar a Santa dirección al norte. A las 8h30, se detiene
Barcelonnette, La Norville, Niza, Tolosa o María de Nieva. El viaje toma todo el día forzosamente la navegación a Chinganaza.
Lyon, todos los miembros del GSBM se aunque se hace más rápido para la 4x4 que Espera, discusión, violencia verbal y
dirigen al aeropuerto para tomar el primer tomó otra ruta. Al final del día, estamos finalmente física,…11h00: el retiro, es
vuelo con destino a Perú. La primera escala instalados en el hotel y el equipo está Trafalgar, el retorno a la Poza es obligatorio.
se hará en Madrid o Ámsterdam, luego siguen completo. Luego de la cena, se organiza una En la noche, las discusiones van a buen paso,
la gran travesía para llegar a Lima hacia el reunión con todas las autoridades locales. Le entre nosotros y con las autoridades. A falta
final de la tarde, hora local por supuesto. siguen algunos preparativos adicionales, de de comprensión de todo por el momento, el
los que se encargan Pascal y Lisa en la alcohol nos ayuda a digerir las heridas físicas
31/08, 01/09: Dos días dedicados a la preparación noche. o morales.
del material, las compras, los encuentros y 5/09: Navegación de Santa María de Nieva a la
reencuentros (conocer a los nuevos Poza. A comienzos de la mañana, cargamos 7/09: Navegación de la Poza a Santa María de
miembros peruanos y volver a ver los rostros las embarcaciones luego de hacer diversas Nieva. Vamos más rápido que a la ida
conocidos), sin olvidar la recepción de Jean- compras de última hora. A las 9h00, todo el debido a que seguimos la corriente hasta el
Loup y la degustación del Pisco Sour de mundo está listo. El viaje comienza por el río Marañón. Exploramos dos pequeñas
Emilienne. Marañón y continúa por la subida del río cuevas en el Pongo de Manseriche. Luego,
2/09: Comienza el viaje por tierra. Una 4x4 ya se Santiago hasta la Poza. Una vez llegados al la chalupa se va a Borja para tomar las
encuentra en la ruta hacia el norte. En la puerto fluvial, nos instalamos en el hotel y medidas del caudal mientras que el otro
mañana, acabamos los últimos preparativos y aprovechamos que el día termina, para visitar barco regresa a Santa María. Al final de la
cargamos la última 4x4. Un grupo sale en bus la pequeña aldea y sus alrededores hasta una tarde, el grupo hace algunas compras en
en la tarde. pista de aterrizaje. En el pueblito, algunos
una tienda local de artesanía.
3/09: La última 4x4 sale temprano en dirección a toman fotos, otros hacen tomas de vistas.
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8/09: Regreso de todos los miembros de la grupo podrá utilizar las 4x4 del IRD. Después, trayectos, decidimos hacer un poco de
expedición de Santa María de Nieva a Bagua debemos encontrar un sistema de alquiler turismo y pasamos la mañana en
Grande, en taxi y en 4x4. Durante el viaje, los diario de taxis. Formamos dos equipos. Uno Lambayeque para visitar el magnífico museo
afloramientos calcáreos llaman nuestra explorará la resurgencia de Shatuca (La dedicado al señor de Sipán. De allí,
atención y los nativos nos confirman la Esperanza) y el otro irá en la meseta situada regresamos a Chiclayo para tomar el bus
existencia de cuevas. Reunidos en Bagua encima para ver la configuración del sitio. rumbo a Trujillo.
Grande, trazamos la estrategia de los
próximos días y ponemos en marcha el plan B 15/09: Exploración de las cuevas descubiertas en 21/09: Luego de una noche en el hotel Colonial de
la víspera sobre el macizo, en un lugar Trujillo, nos dirigimos a los sitios
9/09 : Aplicación del plan B. Vamos desde Bagua llamado Eldorado. Topografía, fotografía y arqueológicos de la Huaca de la Luna, Huaca
Grande hasta el cruce de Villa Flor en taxi y en arqueología están en el menú de las del Sol y la antigua ciudadela Chimú de Chan
4x4; luego subimos a pie hasta el pueblo, las actividades del día. Chan. Este periplo turístico acabará con una
mulas cargando todo el material. Instalamos En el viaje de retorno hacia Vilcaniza, nuestro comida a orillas del mar en la ciudad balnearia
el campamento en la plaza de la comunidad y taxista nos muestra la entrada de una de Huanchaco. Quedará en nuestras
participamos en una reunión oficial con los pequeña resurgencia que visitamos memorias el retorno en colectivo al terminal
aldeanos. rápidamente. terrestre de la compañía Línea. A las 23h00,
nos embarcamos en un bus grande y cómodo
10/09: Primer día de exploración del macizo de 16/09: Hoy día la expedición pierde gran parte de hacia Lima y despertamos en la capital, ocho
Villa Flor. Dos equipos surcan las crestas. sus miembros. Jean-Loup y el equipo del IRD horas más tarde.
Descubrimos una pequeña cueva y dos o tres nos dejan. A partir de ahora, deberemos
pozos de poca importancia. El resultado de utilizar únicamente el taxi como transporte 22/09: Tenemos dos días para poner a secar y
esta jornada no satisface a los dos equipos. común. Los objetivos del día son: topografía y ordenar el material en casa de nuestro amigo
fotografía de la resurgencia de Shatuca para Jean-Loup y debemos igualmente hacer las
11/09: Segundo día de búsqueda en Villa Flor. unos y exploración de la zona encima de El habituales compras y otros regalos. Luego,
Formamos tres equipos, dos en el macizo y Progreso para los demás. para terminar, reunirnos por última vez con el
otro que baja a buscar información al valle de fin de intercambiar nuestras últimas
Durán y al Puente de Almendro en otro karst 17/09: En un primer momento, se realiza la impresiones sobre la expedición. Este día se
más cerca. prospección del macizo de Gato Dormido, al termina entre compañeros, con una fiesta
pie de los acantilados, cerca del poblado de pizza empapada de Pisco Sour, viendo las
12/09: Tercer día de exploración en Villa Flor. Agua Dulce. En un segundo tiempo, haremos fotos de la expedición.
Primera salida, Pascal y Lisa nos dejan para ir una misión de localización en las alturas de la
hacia la costa norte, con el fin de tomar meseta. Localizamos, según las 23/09: Desde que venimos al Perú, hay un lugar
muestras. Jean-Loup baja con ellos para ir al informaciones de los lugareños, varias que no habíamos visitado aún en Lima: El
Puente Almendro para avisar a nuestro cuevas y descendemos parcialmente un pozo Centro Histórico. Parece encontrarse bien
contacto que finalmente no iremos a la cueva de cincuenta metros (tragadero de los restaurado ahora y decidimos entonces pasar
de Los Tayos. De regreso, él explorará las Murciélagos). Debido a la falta de material, la la mañana contemplando sus esplendores.
resurgencias del macizo acompañado de dos exploración de las cavidades se posterga Luego del relevo de la guardia en el Palacio
pobladores. El resto del grupo se dirige hacia para el día siguiente. De regreso, a Vilcaniza, Presidencial y de un desfile folklórico,
las cuevas señaladas en la víspera y exploramos aproximadamente cien metros regresamos a La Molina para despedir a
ubicadas en las crestas. de la resurgencia indicada dos días antes por Marjorie. En efecto, ella es la primera en
Desafortunadamente, los resultados no son nuestro taxista. regresar al viejo continente; su vuelo es
tan grandiosos. Esta noche, habrá una sesión inminente.
informativa en el campo. Nos vemos forzados 18/09: Exploración de los pozos en las cumbres
a trazar un plan C. Para esta última fase, hay de Gato Dormido. Comenzamos por la cueva 24/09: Último día, últimos minutos, últimas
tres posibilidades de exploración: de los Dos Palmitos. La enorme garganta de compras y últimas enfermedades
1.- La región de las cuevas de Los Tayos. la cavidad, nos lleva a pensar que la bajada también…el fin de una nueva aventura en
2.- La región de la Jalca. será rápida y fácil. Error total pues ésta se Perú.
3.- El karst cerca de Pomacocha. perfila larga y difícil, aún peligrosa con una
Luego de discutirlo, optamos por Pomacocha. secuencia de adrenalina debida a la caída de 25/09: En París, Niza, Marsella, los aviones
troncos de árbol. Debido a que la exploración aterrizan y dejan bajar a los viajeros del fin del
13/09: Puesta en práctica del plan C. Luego de duró mucho más de lo previsto, no mundo con sus cabezas bien puestas en los
una reunión oficial de partida, saludamos a exploraremos más que ese pozo, los otros hombros.
los encantadores pobladores de Villa Flor, les deberán esperar algún tiempo más…
agradecemos su hospitalidad y volvemos a Fin
Soldado Oliva. Nuevamente, hacemos el 19/09: Último día en la región. Los objetivos son
trayecto hasta Bagua Grande, luego simples: hay que filmar varias secuencias Cita trivial « para perder la cabeza », recogida
tomamos la dirección de Pedro Ruiz Gallo y videos en la resurgencia de Shatuca y lavar durante un momento muy intenso de la
Pomacocha. El objetivo de este final de día es los equipos. Formamos dos grupos. Una vez expedición
encontrar un hotel en la región, lo más que terminamos con las labores, nos “Ay, carajo, las plumas son bonitas pero se ven
cercano posible del karst. Finalmente, no encontramos en Pomacocha para los cada vez más y más grandes y ellos tienen cada
encontramos nada en los pueblos cercanos al preparativos de la salida prevista al final de la vez más pintura en sus rostros… las flechas, las
macizo. Nos vemos obligados a buscar en tarde. Alquilamos dos taxis para ir a Pedro lanzas, las escopetas,…éstos chicos,...
Pomacocha mismo y encontramos dónde Ruiz Gallo. La salida del bus de Móvil Tours ¡mierda!..., se los digo, no bromean, van en
pasarla, en el hotel “El Paraíso”, que sin ser hacia Chiclayo es a las 22h00, aprovechamos serio, jamás he visto algo así…”
un paraíso, nos conviene de todas formas. la espera para cenar. Bueno, de ésta sí que nos vamos a acordar. Nos
va a dar de qué hablar un buen rato, desde
14/09: El plan C cobra forma. Nos encontramos a 20/09: Viaje nocturno y atormentado para ir de Bagnols e incluso hasta To..lo..sa
media hora del macizo donde nos hemos Pedro Ruiz Gallo a Chiclayo. Luego, (NDLR: se ha codificado el nombre
dado cuenta de una resurgencia y de algunos buscamos una compañía de bus para Trujillo voluntariamente para que el autor no sea
tragaderos. Durante los primeros días, el y de allí, para Lima. Antes de efectuar estos reconocido).
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BULLETIN HORS SÉRIE DU GSBM CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
D
epuis bientôt vingt ans, grâce à Jean-Loup, j'ai
partagé avec mes amis du club des expéditions
spéléologiques merveilleuses. Qu'elles soient en
Bolivie, au Brésil ou au Pérou, elles ont toutes
apporté d'intenses moments de joie et aussi hélas, parfois,
d'extrême tristesse. A chaque expédition, Jean-Loup nous fait
rêver par ces récits et sa connaissance de la forêt amazonienne
acquise lors de ses multiples voyages professionnels dans cette
partie du monde. Au fils des années, un projet « presque secret »
envahissait plusieurs membres du club. Ce rêve consistait à aller
là-bas entre vieux copains découvrir l'océan vert, le tout guidé
par Jean-Loup. Le must serait que, dans le projet, il y ait aussi des
grottes vierges à explorer. Arrivée de l'apu
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8h00 : Une demi-heure vient de s'écouler, seul populace. Dans ces propos, le mot « gringo » discussion apaisera tout le monde et que la
des enfants curieux nous observent du haut revient très souvent. Bien que ne sachant pas tension va retombée. Quelques
de la butte. Thibaut étourdit n'a pas entendu encore pourquoi, nous saisissons clairement photographies des enfants sont même prises.
les directives données et transgresse les qu'elle nous en veut. Subitement, la femme hystérique revient
consignes en quittant le bord et en allant avec un gourdin, en fait un morceau de
chercher à boire au village. A son retour, il 9h45 : Au loin, un bruit de moteur, oui, c'est chevron de 80 cm de long, et commence à
signale qu'il a été bien accueilli et qu'il a bien la chaloupe. Nous allons enfin avoir gesticuler en venant près du bateau.
discuté avec les natifs sans problème. Pour l'explication de ce remue-ménage. Le
le bon déroulement de l'expédition, le chef renfort des autorités Jivaros va enfin 10h15 : A nouveau, elle prend « les gringos » à
lui demande de suivre les instructions du pouvoir nous sortir de là. Pascal est à l'avant parti et commence à frapper avec son bout
groupe. de l'embarcation et vu l'expression de son de bois à la proue de l'embarcation. Elle s'en
visage, nous comprenons qu'il se passe prend à notre perchiste. Il est indien et
8h30 : Des adultes viennent étoffer la troupe quelque chose. Stupéfait, il nous demande appartient à une communauté indienne
de curieux. Une femme commence à pourquoi nous sommes ici. Après une rapide proche de Bagua Grande. Dans un langage
vociférer et à exciter les autres, nous la explication, nous constatons qu'il s'agit qui nous est inconnu, il se fait insulter avec
prenons dans un premier temps pour la d'une erreur de compréhension des pilotes et force. Ensuite, tout en longeant le bateau,
simplette du village. Un jeune homme que nous ne devions pas nous arrêter à cet elle se remet à frapper sur le plat-bord.
détache l'amarre de la souche et va la fixer endroit. La situation étant ainsi, une équipe Soudain, en passant derrière moi, elle
sur le poteau de bienvenue du village, en composée de Jean-Loup, Pascal et des attrape mes lunettes et les jettent à l'eau de
haut de la butte. Le message est fort autorités Jivaros monte au village pour l'autre coté du bateau puis, me donne un
maintenant, de fait, nous sommes négocier notre liberté. coup de gourdin sans grande force et
séquestrés. Soudain, une conque sonne heureusement sur le plat du chevron. Olivier
plusieurs fois suivie de plusieurs 9h50 : Quelques hommes armés de lances proche de moi, à droit au même traitement
sifflements. L'ambiance devient électrique. arrivent sur leur pirogue et montent de faveur de la part de l'indienne.
La femme continue de plus belle à exciter la directement au village. Nous pensons que la
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10h25 : Une pirogue avec au moins trois coups s'arrête. Le pilote a droit lui aussi à une cigarette et bois de la bière tiède que je
guerriers arrive à l'arrière de notre bateau. une volée de bois. Ensuite c'est au tour de partage avec Benoit et Jean-Denis. Notre
On ne rigole plus, deux sont armés de lances Jean-Denis d'être pris a parti. Après pilote redémarre son moteur et commence
et déguisés avec des coiffes en plumes quelques coups, en se protégeant, il élève la lentement le retour sur la Poza. La descente,
d'oiseaux, des peintures guerrières noires et voix. Les hurlements et le mouvement de aidée par le courant, est très rapide. La
portent d'impressionnants colliers de personnes attirent un guerrier à l'opposé de chaloupe nous dépasse et dépose les chefs
graines et de plumes. Un troisième homme la scène et soudain c'est l'explosion. Les indiens au village de Galiléa juste avant la
est armé d'un fusil de chasse. Un des plus femmes continuent à taper sur tous les Poza. Finalement, nous nous rejoignions
costumés ordonne de sortir du bateau et de membres de l'expédition qui passent devant tous au port.
les suivre, même le pilote et le perchiste. Un elles. Certains hommes font mines de
autre signale qu'il n'y a pas de problème vouloir frapper et d'autres de vouloir nous Conclusion
mais que pour notre sécurité, nous devons protéger. En cet instant, nous ne savons plus
aller avec eux. comment réagir, la pagaille est générale. Un De retour au bar de la Poza, nous prenons une
apu ordonne de partir. En tête notre pilote et thérapie active à base de bières et de pastis. La
10 h30 : Avec précipitation, tout le monde son perchiste, derrière, nous suivons discussion commence sur notre avenir dans la
quitte le navire. Sans lunette, le soleil me dispersés à un pas rapide. Nous traversons à région. Une réunion est prévue dans l'après
gène beaucoup mais l'heure n'est pas à se nouveau le terre-plein central et, quelques midi avec les chefs natifs, Pascal, Olivier,
plaindre. Fortement escortés et sous les mètres avant la descente sur la berge, un Manuel et Patrice. De notre coté, les six
hurlements de la femme en furie, nous guerrier ordonne de courir. Les réactions français venant de France, faisons le point et
grimpons la butte et allons au cœur du sont diverses, certains s'exécutent, d'autres décidons quoi qu'il arrive de ne pas aller au
village en traversant un grand terre-plein gardent le pas rapide mais peux regardent en nord et de suivre les directives de Jean-Loup.
jusqu'à la maloca. Là, les chefs natifs (apu) arrière. Jean-Loup, Pascal et les chefs De toute façon, nous ne faisons plus confiance
sont en pleine discussion en langue Jivaro Andrès et Edwin sont en queue du groupe. aux natifs et ne sommes sûr de rien. Nous
avec les chefs de famille. Le ton est très De nouveau, ils sont frappés. Pour nous calculons aussi le plan B. Il a toujours été plus
élevé, on nous indique de nous asseoir sur protéger, les deux chefs ferment la marche ou moins prévu même si nous ne pensions pas
les bancs de rondins le long des parois ainsi ils attirent les plus virulents. La montée en arriver à ces situations extrêmes. Nous
internes de la maison rectangulaire. La dans le bateau est très épique. Tous les styles savions que l'entrée en territoire Jivaro n'est
scène ressemble plus à un tribunal qu'à une sont utilisés : l'enjambement, le saut, voire le jamais gagnée à l'avance. De multiples
discussion. C'est maintenant au tour plongeon pour Jean-Yves. discussions croisées se font entre les leaders
d'Andrès de parler. Ce chef au charisme Notre pilote ne perd pas de temps, il a déjà des différentes équipes (archéologues,
certain est écouté par la bruyante assemblée. démarré le moteur et commence à s'éloigner hydrologues, spéléologues) mais rien ne peut
Son intervention terminée, la parole est du rivage. Les derniers sont obligés de se être arrêté sans le résultat de la réunion.
donnée à Edwin mais cette fois, personne ne mettre à l'eau pour monter à bord. L'après midi passe. Le soleil descend à
le respecte et l'agitation monte d'un cran. l'horizon. Nos représentants arrivent avec
Assis sur mon banc, je recense les armes 11h00 : En marche arrière, nous sommes à Andrès, un des chefs indiens. Il ressort de la
détenues par nos potentiels adversaires. Un plusieurs dizaines de mètres de la rive, hors réunion que tous sont atterrés de ce que nous
fusil de chasse que je n'ai pas pu identifier de portée des armes. Jean-Loup et Pascal venons de subir et qu'il y a un gros problème
car sans lunette et trop loin. Six lances en n'ont pas pu nous rejoindre, ils monteront d'organisation chez les natifs. Certains
bois de palmier, une pique à la pointe en fer dans la chaloupe. Nous sommes obligés pensent que nous pouvons aller au nord,
et deux machettes. De notre coté, rien, ou si d'ordonner à notre pilote de stopper et d'autres proposent que nous allions au sud car
peu, si on prend en compte les couteaux de d'attendre. Mais que fait la chaloupe ? Avec il doit y avoir aussi des grottes mais les
poche que certains portent. La situation n'est soulagement, nous la voyons enfin quitter le renseignements sont flous et incertains.
pas très brillante encerclés et enfermés rivage et venir vers nous. Les deux bateaux Andrès présente à nouveau ses excuses. De
comme nous le sommes, s'ils décident de descendent maintenant le Santiago. Au bout notre coté, nous lui transmettons que nous ne
passer à l'action, nous n'allons pas faire un d'un kilomètre, nous stoppons et la chaloupe le tenons pas pour responsable mais que nous
pli. Derrière moi, le fond de la maison se met à couple. Les premières explications ne souhaitons pas aller plus loin. L'orgueil des
commune est ouvert et, malgré tout, je vont être données. Nous apprenons chefs veut que nous restions au sud de la
calcule comment il serait possible de rapidement qu'avant notre arrivée dans la région dans la communauté Aguarunas. Ils
s'évader par là au cas où. Tout le monde est maison commune, l'accueil de Jean-Loup, sont certains que nous n'aurons aucun
très tendu et nous avons bien compris que Pascal et des chefs indiens a été très problème. De notre coté, nous sommes
nous ne devons pas répondre aux mouvementé. Ils ont été battus à coup de persuadés du contraire, les leaders ne sont
agressions. Maintenant, se sont deux puis plantes urticantes. Jean-Loup a même été plus chauds.
trois femmes qui se mettent à hurler et à menacé par une femme armée d'une lance.
exciter la foule. Je pense que les chefs de Celle-ci a planté la lance dans un poteau de Finalement, le retour est décidé pour le
cette tribu devraient intervenir pour les bois, à quelques centimètres de son visage. lendemain à la première heure. Pendant le
raisonner et les calmer. Le débat part dans Les chefs a leur tour ont été violemment pris repas, chacun propose ses idées pour la suite,
tous les sens et personne ne contrôle à parti, les traces de coups sont visibles sur nous décidons de trancher sur notre
personne et surtout pas les furies. les bras d'Andrès et le visage d'Edwin. En ce destination demain au petit déjeuner. Après un
Brusquement, elles se dirigent vers ma moment la thérapie est collective. Nous dernier verre de bière, voire de pastis, toute
droite au bout de la maloca. Dans ce coin, il évacuons la peur et le stress, chacun l'équipe regagne l'hôtel pour une nuit peut être
y a notre perchiste, notre pilote, Jean-Denis, explique son ressenti, ses impressions, ses tranquille !
plusieurs Péruviens et Lisa. Une des hypothèses, voire ses craintes. La tension
femmes commence à frapper le perchiste commence à se dissiper, les visages se La suite se passe comme prévu. Après le petit
avec des fourches de bois ressemblant à de dérident et les rires, parfois un peu forcés, déjeuner, nous plions nos bagages et
grosses frondes. L'homme se protège des reviennent. Jean-Loup propose que l'on chargeons les bateaux. Nous larguons les
coups comme il peut. Blotti, contre la boive un coup. Je vais chercher une amarres pour un retour à la civilisation…
palissade de bois, il attend que le déluge de bouteille de rhum péruvien. Je fume même
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“UKUPACHA”. EL MUNDO SUBTERRÁNEO. N° 3, CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
Fin de un sueño,
largamente esperado....
Jean-François PERRET(GSBM)
D
esde hace casi viente años, A las 6h00, todo el equipo está
gracias a Jean-Loup, completo, en la ribera delante de las
c o m p a r t i m o s embarcaciones. Nuestros pilotos
e x p e d i c i o n e s sorprendidos por nuestra
espeleológicas maravillosas con mis puntualidad están tarde. Están
amigos del club. Ya sea en Bolivia, llenando los bidones de
BrasiloenPerú,hemosvividointensos combustible.Finalmentealas7h00,
momentos de alegría y también, los motores inician la ruta y soltamos
desgraciadamente, de inmensa las amarras. Vamos río arriba por el
tristeza. En cada expedición, Jean- río Santiago. El barco más grande,
Loup nos hace soñar con sus relatos y de una longitud de 14 metros y una
su conocimiento de la selva carga de 7 toneladas, parte primero
amazónica, conocimiento adquirido pues se ve de lejos que es el más
durante sus múltiples viajes lento. El bote de aluminio es mucho
profesionales a esa parte del mundo. más rápido, nos alcanzará apenas
Con el transcurso de los años, un se haya repartido la comida del
proyecto«casisecreto»segestabaen medio día. Además de llevar a
varios miembros del grupo. Este Pascal y a Lisa, el bote transporta
sueño consistía en aventurarse, allá varias personas y especialmente a
dentro,entreviejosamigosadescubrir los dos representantes Jívaros :
el océano verde, guiados todos por Andrés y Edwin. Después de casi
Jean-Loup. Sería imprescindible, en una hora y media de navegación, comienza a vociferar y a incitar a los demás, al principio la tomamos como la
el proyecto, la existencia de grutas llegamos a la confluencia de la pobrecilla del pueblo. Un hombre joven suelta la amarra del tronco y la fija en el
vírgenesparaexplorar. quebrada de Chinganaza y del río poste de bienvenida, en lo alto de la loma. El mensaje es claro ahora, de hecho,
Santigo. Aquí vive la comunidad de nos han secuestrado. Derrepente, suena una caracola varias veces seguida de
Al final de la expedición Chaquil 2006, Chinganaza. Nuestro piloto, varios silbidos. El ambiente se torna tenso. La mujer continua incitando a la
Jean-Loup piensa que finalmente se Primitivo, quien dirige el carguero, población cada vez más. Con este propósito, se repite cada vez más la palabra
puede realizar el proyecto. Se podría nos indica que su homólogo le ha “gringo”. A pesar de que todavía no comprendemos por qué, entendemos
hacer en la amazonía peruana en el pedido detenerse en ese poblado claramentequeellanosquiere.
territorio de los indios Jívaros.Todavía para esperarlos. Son las 7h30 y nos
falta mucho por hacer pero la idea es acercamos a la ribera. Nuestro 9h45 :Alo lejos, un ruido de motor, sí, es el bote.Al fin vamos a tener una explicación
lanzada. Lo ideal sería reunir los perchista, sondeador de las sobre todo este alboroto. El refuerzo de las autoridades Jíbaras nos va a poder
intereses de cada uno, preparar una profundidades amarra la sacaralfindeallí.Pascalestádelantedelaembarcaciónyalverlaexpresióndesu
expedición científica y espeleológica embarcaciónauntroncoenlalomaa rostro, comprendemos que algo pasa. Asombrado, nos pregunta por qué
al mismo tiempo. Después de seis orillas del poblado. Jean-Loup y
meses de gestación, el proyecto se Olivier nos piden no bajar del barco
materializóysecompraronlospasajes hasta que no llegue el bote con los
de avión. Este artículo relata la agonía jefes.
deunsueño...
8h00:acabadepasarmediahora,solo
El 6 de setiembre del 2007 nos algunos niños curiosos nos
encontramos en la Poza, último observan desde lo alto de la loma.
poblado colono ubicado en el río Thibaut aturdido no entendió las
Santiago. instrucciones dadas, transgrede las
directivasy abandonalaorillaparair
Como se había previsto, nos a buscar algo de beber al poblado. A
levantamostemprano. su regreso, señala que los nativos lo
recibieron bien y que conversó con
Alas 5h30, todos tomamos desayuno, ellos, sin problema. Para el buen
café liofilizado, huevos fritos sobre desenvolvimiento de la expedición,
un plato de arroz acompañado de eljefelepideseguirlasinstrucciones
plátanos fritos. Al terminar, delgrupo.
cerramos nuestro equipaje en el 8h30 : Algunos adultos aumentan el
únicohoteldelpueblo. grupo de curiosos. Una mujer
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estamos ahí. Después de una rápida explicación. si deciden pasar a la acción, no vamos a poder ven las marcas de los golpes en los brazos de
Constatamos que se trata de un error de hacer nada. Detrás mio, el fondo de la casa Andrés y el rostro de Edwin. En ese momento la
comprensión entre los pilotos y que no debimos comunal está abierta y, a pesar de todo, pienso terapia es colectiva. Nos libramos del miedo y del
habernos de tenido en ese lugar. Dada la como podríamos escaparnos por allí si llegará el estrés, cada uno relata sus sentimientos, sus
situación, un grupo compuesto por Jean-Loup, momento. Todos están muy tensos y hemos impresiones, sus hipótesis, es decir sus temores.
Pascal y las autoridades Jíbaras van al pueblo a comprendido que no debemos responder a las La tensión comienza a desvanecerse, los rostros
negociarnuestralibertad. agresiones. Ahora,sondos,luegotreslasmujeres se relajan y las risas, a veces un poco forzadas,
que se ponen a gritar e incitar a la multitud. Pienso regresan. Jean-Loup propone tomar un trago. Voy
9h50 : Algunos hombres armados con lanzas llegan que los jefes de esta tribu deben intervenir para a buscar una botella de ron peruano. Fumo un
en sus piraguas y se dirigen al pueblo. Pensamos hacerlas entrar en razón y calmarlas. El debate se cigarro y tomo cerveza tibia que comparto con
que la conversación tranquilizará a todos y que la torna caótico y nadie puede controlar a nadie, y Benoit y Jean-Denis. Nuestro piloto enciende
tensión desaparecerá. Incluso, se toman algunas mucho menos a los enfurecidos. Bruscamente, nuevamente el motor y comienza lentamente el
fotos a los niños. Súbitamente, la mujer histérica ellas se dirigen hacia mi lado derecho al final de la regreso a la Poza. El descenso, ayudado por la
regresa con un garrote, un trozo de madera de 80 maloca. En ese rincón, están nuestro perchista, el corriente, es muy rápido. El bote nos pasa y deja a
cmdelargo,ycomienzaagesticularmientrasseva piloto, Jean-Denis, varios peruanos y Lisa. Una de los jefes indígenas en el poblado de Galilea justo
acercandoalbarco. las mujeres comienza a golpear al perchista con antes de la Poza. Finalmente, llegamos todos al
horcas de madera que parecen hondas grandes. puerto.
10h15 : De nuevo, toma « los gringos » a parte y El hombre se protege como puede de los golpes.
comienza a golpear con su palo de madera la proa Acurrucado contra la empalizada de madera,
de la embarcación. Arremete contra nuestro espera que la lluvia de golpes se detenga. El piloto Conclusión
perchista. El es indígena y pertenece a una también recibe una golpiza. Luego, es el turno de
comunidad cercana a Bagua Grande. En un Jean-Denis. Después de algunos golpes, levanta De regreso al bar de la Poza, hacemos una terapia
lenguage desconocido para nosotros, lo insulta lavoz,protegiéndose.Losgritosyelmovimientode activa con la ayuda de cervezas y de licor de anís.
con mucha fuerza. Luego, bordeando todo el personas llaman la atención de uno de los Empieza nuestra discusión sobre nuestro futuro en
bote, arremete contra la borda. Derrepente, al guerreros hacia el lado opuesto de la escena y la región. Está prevista una reunión al mediodía con
pasar detrás mio, me arrebata los lentes y los tira al entonces se produce la explosión. Las mujeres losjefesindígenas,Pascal,Olivier,ManuelyPatrice.
aguahaciaelotroladodelbote,ymedaungolpecon continuan golpeando a todos los miembros de la Por nuestra parte, los seis franceses que venimos de
su palo sin mucha fuerza ; felizmente cae sobre la expedición que pasan delante de ellas. Algunos Francia, evaluamos la situación y decidimos que
balsa de madera. Olivier cerca a mí, recibe el hombres hacen ademanes de querer golpearnos, pase lo que pase, no iremos al norte y seguiremos las
mismo tratamiento por parte de la indígena. otros de protegernos. En ese momento, no indicaciones de Jean-Loup. De todas maneras ya no
sabemos como reaccionar, el caos es general. Un confiamos en los nativos y no estamos seguros de
10h25 : Una piragua con al menos tres guerreros apu ordena partir. Nuestro piloto y su perchista a la nada. Evaluamos también el plan B. Siempre estuvo
llega detrás de nuestro bote. Ya no es broma, dos cabeza, nosotros detrás un poco dispersos pero a previsto, a pesar de que jamas imaginamos llegar a
están armados con lanzas y vestidos con una paso ligero. Atravezamos nuevamente la esa situación extrema. Sabíamos que el ingreso en
especie de tocados de plumas de aves, pinturas explanada central y algunos metros antes de bajar territorio Jíbaro nunca se había logrado antes.
negras de guerra y llevan impresionantes collares a la orilla, un guerrero nos ordena correr. Las Surgieron múltiples discusiones entre los líderes de
de granos y plumas. Un tercer hombre tiene un reacciones son diversas, algunos obeceden, los diferentes equipos (arqueólogos, hidrólogos,
fusil de caza. Uno de los hombres vestidos de otros conservan el paso ligero pero pocos miran espeleólogos) pero no se puede detener nada hasta
guerrero nos ordena salir del barco y seguirlos, hacia atrás. Jean-Loup, Pascal y los jefesAndrés y tener el resultado de la reunión. La tarde transcurre.
también al perchista y al piloto. Otro señala que no Edwin están al final del grupo. Los vuelven a El sol se oculta en el horizonte. Llegan nuestros
hay problema pero que por nuestra seguridad golpear otra vez. Para protegernos, los dos jefes representantes conAndrés, uno de los jefes nativos.
debemosirconellos. cierran el paso así atraen a los más belicosos. La Sale de la reunión que todos están aterrados por lo
subida al bote es muy épica. Se utilizan todos los que acabamos de vivir y que hay un gran problema
10h30:Conprisa,todosdejamoslanave; sinlentes, estilos:lainmersión,elsalto yelclavadoenelcaso de desorganización entre los jefes nativos. Algunos
el sol me molesta mucho pero no es el momento de Jean-Yves. Nuestro piloto no pierde tiempo, ya piensan que podemos ir al norte, otros proponen ir al
de quejarse. Fuertemente escoltados y con los ha arrancado el motor y comienza a alejarse de la sur porque allí deben también haber grutas pero las
gritos de la furiosa mujer, trepamos la loma y orilla. Los últimos se ven obligados a tirare al agua informaciones son confusas e inciertas. Andrés se
llegamos al centro del pueblo atravezando una parasubirabordo. disculpa nuevamente. Por nuestra parte, le
explanada hasta la maloca. Allí, los jefes nativos decimos que él no es responsable de nada pero que
(apu) están en plena discusión en lengua Jíbaro 11h00 : En retroceso, estamos a varias decenas de no queremos ir más lejos. Uno de los jefes quiere que
con los jefes de familia. El tono es muy alto, nos metros de la orilla, fuera del alcance de las armas. nos quedemos en el sur de la región, en la
indican que nos sentemos en las bancas de Jean-Loup y Pascal no han podido alcanzarnos, comunidad de los Aguarunas. Están seguros que
maderaalolargodelasparedesinternasdelacasa se subirán al bote. Nos vemos obligados a allí no tendremos ningún problema, pero nosotros
rectangular. La escena se parece más a la de un pedirle a nuestro piloto que se detenga y espere. creemos lo contrario, los líderes han perdido su
tribunal que a la de una conversación. Le toca Pero ¿qué hace el bote? Con alivio lo vemos al fin entusiasmo.
hablar a Andrés, este jefe de gran carisma es abandonar la orilla y venir hacia nosotros. Las dos
escuchado por toda la ruidosa asamblea. Al embarcaciones descienden ahora el río Finalmente, se decide regresar al día siguiente muy
terminar su intervención, toma la palabra Edwin, Santiago. Nos detenemos al cabo de un temprano en la mañana. Durante la comida, cada
pero esta vez nadie lo respeta y la agitación se kilómetro, y el bote se nos une. Las primeras uno propone sus ideas para la próxima, nosotros
apodera rápidamente de la asamblea. Sentado explicaciones serán dadas. Nos enteramos decidimos zanjar nuestro destino en el desayuno.
en mi banca, cuento las armas de llevan nuestros rápidamente que antes de nuestra llegada a la Después de tomar un último vaso de cerveza, beber
potenciales adversarios. Un fusil de caza que no casa comunal, el recibimiento a Jean-Loup, anís, todo el equipo regresa al hotel para pasar una
puedo identificar sin lentes y de lejos. Seis lanzas Pascal y los jefes indígenas fue muy accidentado. noche,ojalatranquila!
hechas de troncos de palmera, una vara con punta Los golpearon con plantas urticarias. Incluso
defierroydosmachetes.Pornuestraparte,nada,o Jean-Loup fue amenazado por una mujer que Todo pasa como se había previsto. Después del
casi nada, si tomamos en cuenta los cuchillos de llevabaunalanza.Estaclavólalanzaenunpostede desayuno, recogemos nuestro equipaje y
bolsilloquealgunosllevan.Lasituaciónnoesnada madera a tan solo algunos centímetros de su cargamos las embarcaciones. Soltamos las
atractiva, rodeados y encerrados como estamos, rostro. Los jefes a su vez fueron maltratados, se amarraspararegresar a la civilización.
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BULLETIN HORS SÉRIE DU GSBM CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
Quelques journées
en Utopie Joel RAIMBOURG (GSBM)
A
près la déception de nourrir, mettre à disposition des
l'incursion en mules pour convoyer notre
territoire jivaro, c'est matériel et, bien sûr, nous guider
le plan B. Nous jusqu'aux grottes.
avions prévu en cas de problème
de retourner près de Ils ont très envie de nous
Chachapoyas, aux environs des recevoir, d'ailleurs ils y repartent
2000 mètres d'altitude. Sur le tout de suite…
plan spéléologique, c'est une - Vous venez ?
zone à fort potentiel. Cependant, Problème, la première équipe est
pour l'aventure, c'est une faune déjà repartie pour Bagua Grande
et une flore que nous où nous avons rendez-vous. Une
connaissons déjà. Adieu donc à petite équipe peut-elle se charger
l'incursion dans cette forêt du repérage ? Où une décision
amazonienne vivante, chaude et collective est-elle préférable,
mystérieuse. sachant que l'on va perdre une
journée ? Finalement, nous
Forfuite rencontre ? continuons jusqu'à Bagua et
décidons, déjà dans l'excitation,
Le Pérou reste cependant un de retourner dès le
Eldorado de la spéléologie avec surlendemain, dimanche, à
de nombreux endroits calcaires Soldado Oliva pour, de là, se
non encore explorés. Après cinq diriger vers Villa Flor.
heures de tape-cul, nous nous
arrêtons pour étancher notre soif Retour vers la forêt
dans un des rares petits
restaurants installés le long de la Sans grande difficulté, la
piste, au lieu-dit de Soldado première équipe retrouve nos
Oliva. Nous sommes sur la route nouveaux amis : c'est jour de
du retour, à mi-chemin de la ville marché, les habitants descendent
de Bagua Grande. de Villa Flor pour rejoindre la
Au moment de repartir, Jean- route principale et, ainsi, se
l o u p p r o p o s e à O l i v i e r, rendre dans les principaux
l'archéologue, de discuter avec villages de la région pour faire
les quatre autochtones qui leurs courses et vendre leurs
viennent de finir leur repas. Le produits.
dialogue est la méthode de Olivier et Jean-Denis montent
prospection la plus efficace tant en éclaireur au village pendant
pour le spéléologue que pour que nous restons mangé dans le
l'archéologue. petit restaurant de la rencontre, à
Soldado Oliva.
Connaissent-ils des grottes, des
gouffres, des cavités ? En début d'après-midi, ce sont
La réponse est positive. Ils 15 mules qui nous attendent pour
connaissent des grottes là-haut, à monter tout notre matériel à
proximité de leurs champs. Villa Flor. Quelle organisation !
Nous étions habitués à beaucoup
Ces jeunes gens déterminés plus d'inefficacité dans nos
vivent dans un hameau situé au précédentes expéditions à
milieu de la forêt, à une heure de Soloco.
marche de la piste, Villa Flor.
Une par une, les mules sont
C'est avec un enthousiasme chargées et c'est le départ.
évident qu'ils répondent de
manière positive à toutes nos Le dernier animal est réservé à
questions. Ils peuvent sans Pascal qui n'est pas trop
problème nous héberger, nous randonneur (ni cavalier).
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Le sentier de couleur marron vif tranche nobles, tel que l'acajou, sont de plus en plus Nos réserves de nourriture stockées dans
avec la profusion de vert de la forêt. Il n'a rares). Ils cultivent le café (commerce l'abri à cochon représentent pour eux une
pas encore plu aujourd'hui ce qui nous équitable), les bananes, le yucca, les énorme tentation (surtout les sucettes et
arrange bien pour la progression. Pascal tomates, les ananas et des papayes dans des autres bonbons). A aucun moment, il n'y
tente de rester juché sur sa monture malgré « chacras », parcelles déboisées converties aura le moindre vol. En retour, nous aurons
la pente très raide et l'aide d'Elisa qui tient en jardin potager. toujours plaisir à offrir quelques sucreries.
les rênes.
La réunion de bienvenue À la recherche des cavités
C'est dans cette ambiance irréelle qu'un
jeune gamin, joue de la flûte pour nous Nous sommes les premiers visiteurs La première journée en forêt est épique.
accompagner. étrangers de leur village. Pour l'événement, Nos guides (qui connaissent l'emplacement
une cérémonie officielle est organisée dans des grottes verticales) ont choisi de nous
Nous sommes dans une forêt tropicale à l'école qui sert pour l'occasion de « salle emmener découvrir des abris sous roches
1000 mètres d'altitude, soit le même communale ». A la lueur d'une lampe à connus de leurs voisins mais pas d'eux
écosystème qu'espéré initialement (avec 1 à pétrole et de quelques bougies, toutes les mêmes. Cela nous vaut beaucoup d'attente
2 jours de marche d'approche en moins). Il personnalités (soit la moitié du village) se près du point de captage d'eau, avec le
ne fait pas trop chaud et les sacs sont légers présentent : un des fondateurs du village, le sentiment d'avoir perdu une journée de
(normal… les gros sont sur les mules). La "maire", ses adjoints, le chef de la « ronda » prospection. Avec le recul, on comprend
forêt semble accueillante, pas trop dense, (milice), la représentante des femmes (sic) qu'ils aient voulu mettre à profit cette
mais avec tout un tas de bruits qui font appel et même un responsable de la distribution journée pour découvrir une partie de leur
à notre imaginaire. du lait à l'école (le vaso de leche, forêt qu'ils n'ont jamais le temps d'explorer
programme nutritionnel d'Etat pour les en dehors des lieux définis de récolte du
Le chemin monte sur la crête permettant de enfants). bois.
découvrir l'immensité de cette forêt de
montagne qui exprime toute sa beauté sous Nous expliquons notre présence, l'étude Nous rendrons compte ultérieurement que
les rayons du soleil de fin d'après-midi. scientifique des grottes avec la géologie, le chemin qui suit le tuyau d'eau est bien
l'archéologie, la topographie dans le but plus rapide et surtout moins éprouvant pour
Le village se situe sur un promontoire qui a d'une meilleure connaissance de l'histoire retourner au village, le dénivelé est
été dégagé par les colons. Une dizaine de de cette région. Leur accueil est chaleureux. moindre. Mais leur choix ne doit pas se
maisons se répartissent autour d'une place Ils espèrent que notre venue sera initiatrice faire selon les mêmes critères, pour eux,
centrale utilisée comme terrain de foot d'un futur tourisme. Concernant notre l'itinéraire fait de montées et descentes est
avec, en face, un bâtiment qui sert d'école restauration (moyennant finance) chaque le chemin normal qu'ils utilisent pour le
pour la trentaine d'enfants présents. Six famille sur la base du volontariat s'engage à travail. C'est celui-ci qu'empruntent les
familles soit 50 personnes vivent dans ce nous nourrir, chaque jour, à tour de rôle mules tirant les troncs d'arbre qu'elles
village. Ils sont tous, tout sourire, heureux dans sa maison. descendent vers la piste, et c'est aussi le
d'accueillir des étrangers. Le ballon de foot moyen d'accès à leurs chacras.
et le filet de volley apportés en cadeau sont Très protocolaire, la rédaction de l'acte est
immédiatement utilisés. un moment solennel. Notre réunion est Magie des lieux, respect du site ? A notre
décrite dans le registre officiel avec ses retour « sans être capot », nous croisons sur
L'accueil est donc très amène. En tant que tenants et ses aboutissants. Tous les le chemin un couple de serpents corail en
cinéaste, chaque demande pour filmer ou membres de l'expédition signeront ce pleine parade amoureuse. Malgré leur
photographier est acceptée avec le sourire. document. petite bouche qui limite la possibilité de
Cela change de notre expérience morsure, ils figurent parmi les espèces les
précédente chez les Jivaros. Une journée avec eux plus venimeuses qui soient. Et bien, après la
séance photo/vidéo, nos guides les laissent
Villa Flor est un village de colons fondé il y Une journée dans un site équatorial sans se réfugier dans les herbes. Ce geste nous
a 22 ans par des habitants venant de électricité est forcément rythmée par le surprend étant proche du village, et pensant
Cajamarca. Ils n'arrivaient pas à survivre en soleil et les pluies. Les premiers rayons du à la sécurité des enfants, nos guides auraient
exploitant les terres de leur région. L'offre soleil sont toujours spectaculaires avec leur pu préférer les tuer. Respect de la nature ?.
du gouvernement d'une terre contre son couleur rouge-orange. Ils éclairent les
exploitation était pour eux une opportunité. crêtes arborées des montagnes alors qu'en Mon ignorance de l'espagnol ne me
Nous sommes donc sur un front pionnier bas, les nuages qui dorment dans la vallée permettra pas d'avoir la réponse à ma
qui progresse avec l'arrivée de la piste (liée attendent la lumière pour blanchir question. Je comprendrai tout de même que
à un oléoduc) et se diffuse lentement dans la violement et disparaître en vapeur d'eau. De la nuit, personne ne s'aventure dans la forêt
forêt. mon hamac perché, je n'ai même pas à devenue trop dangereuse. Une fois revenus,
bouger pour contempler ces instants nous prenons tous la douche à l'aide des
Nous installons nos tentes sur le replat, le magiques. bidons étanches face à la vue paradisiaque
long du terrain de foot. Non loin, quelques du coucher de soleil sur la forêt.
hamacs sont accrochés à une charpente. Sur Le petit déjeuner nous permet de visiter les
la crête, la vue est panoramique et le vent maisons baignées par l'odeur des rondelles La journée se termine par des jeux collectifs
chasse les insectes. Reste cependant la de bananes frites dans l'huile. Nos hôtes (foot pour les garçons et volley pour les
question de l'approvisionnement en eau. A sont de religion « chrétienne romaine », filles) qui permettront de nous intégrer un
notre grande surprise, ils ont l'eau courante nous partageons donc la même culture. peu plus au quotidien de cette population
grâce à l'initiative d'une ONG qui a installé Comparativement à certains habitants de vivant en autarcie. La nuit est tombée, la
plusieurs kilomètres de tuyaux avec Soloco, ils ne semblent pas boire d'alcool, forêt s'anime de mille bruits, je médite dans
captage en rivière et réservoir plus loin en ce qui est de bon augure. Ivan, notre hôte, mon hamac sur les leçons de vie que
amont dans la montagne. ne refusera tout de même pas un peu du m'enseigne cette communauté. Je viens de
pousse-café apporté par nos soins. vivre quelques journées loin, très loin de
Les habitants sont des bûcherons. Ils mon train-train quotidien, quelques
exploitent les arbres de la forêt (les arbres L'éducation des gamins est remarquable. journées en Utopie.
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“UKUPACHA”. EL MUNDO SUBTERRÁNEO. N° 3, CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
L
uego de la decepción ocasionada por la Con un entusiasmo evidente, responden de Temprano en la tarde, son 15 las mulas que nos
incursión en territorio jíbaro, sigue el plan manera positiva a todas nuestras preguntas. esperan para subir todo nuestro material a Villa
B. Habíamos previsto en caso de algún Pueden hospedarnos sin ningún problema, nos Flor. ¡Qué tal organización! Estábamos
problema regresar cerca de pueden alimentar, poner a disposición bestias acostumbrados a mucho más ineficacia en
Chachapoyas, ubicada aproximadamente a 2000 para llevar nuestro material y por supuesto, nos nuestras anteriores expediciones en Soloco.
metros de altitud. A nivel espeleológico, es una pueden guiar hasta las cuevas. Cargamos las mulas una por una y emprendimos
zona con mucho potencial. Sin embargo, con la marcha. El último animal está reservado para
respecto a la aventura, tiene una fauna y flora que Tienen muchas ganas de recibirnos, además Pascal, que no es asiduo caminante (ni jinete).
ya conocemos. Adiós entonces, a la incursión en parten de inmediato.
esta selva amazónica vivaz, cálida y misteriosa. El sendero de color marrón vivo corta
- ¿Vienen? determinantemente con el verde de la selva. Aun
¿Encuentro fortuito? Surge un problema: el primer equipo ya volvió a no ha llovido hoy y eso nos permite avanzar mejor.
Bagua Grande donde hemos quedado en Pascal intenta mantenerse en su montura a pesar
Sin embargo, el Perú sigue siendo un Eldorado de encontrarnos. ¿Acaso sólo un pequeño equipo de lo bastante empinada de la cuesta, con la
la espeleología con numerosos lugares calcáreos puede encargarse de la localización o es ayuda de Elisa quien jala las riendas.
aún no explorados. Luego de cinco horas de preferible una decisión colectiva, aún sabiendo
aplastarnos el trasero, nos detenemos para que vamos a perder un día? Finalmente, En este escenario irreal, un niñito toca la flauta
calmar nuestra sed en uno de esos escasos y continuamos hasta Bagua y decidimos, ya en para acompañarnos. Nos encontramos en una
pequeños restaurantes instalados a lo largo de la medio de la excitación, regresar en dos días a selva tropical, a 1000 metros de altura, es decir el
pista, en un lugar llamado Soldado Oliva. Estamos Soldado Oliva, es decir, el domingo para, de ahí, mismo ecosistema que esperábamos inicialmente
en la carretera de regreso, a mitad de camino de la dirigirnos hacia Villa Flor. (con 1 o 2 días menos de caminata para
ciudad de Bagua Grande. acercarnos al objetivo).
Retorno hacia la selva
Al momento de partir, Jean-Loup le propone a No hace mucho calor y las mochillas son ligeras
Olivier, el arqueólogo, conversar con los cuatro Sin mucha dificultad, el primer equipo encuentra a (normal… las más pesadas están sobre las
lugareños que acaban de terminar su comida. El nuestros nuevos amigos: es el día del mercado, mulas). La selva parece acogedora, no muy
diálogo es el método de prospección más eficaz los habitantes bajan de Villa Flor para tomar la densa, pero con toda una gama de ruidos que
tanto para el espeleólogo como para el carretera principal y llegar así a los principales hace volar nuestra imaginación.
arqueólogo. pueblos de la región para hacer sus compras y
vender sus productos. El camino sube por una cresta que permite
¿Conocen cuevas, abismos, cavidades? descubrir la inmensidad de esta selva montañosa
La respuesta es positiva. Conocen cuevas allá Olivier y Jean-Denis suben al pueblo como quien que muestra toda su belleza bajo los rayos del sol
arriba, cercanas a sus campos. Estos jóvenes explora, mientras que nosotros nos quedamos a al final de la tarde.
decididos viven en una aldea situada en medio de comer en el restaurantito de los encuentros, en
la selva, a una hora de camino desde la pista, Soldado Oliva. El pueblo se sitúa sobre un promontorio que ha
llamada Villa Flor. sido despejado por los colonos.
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Una decena de casas se reparten ceremonia oficial, este
alrededor de una plaza central establecimiento es utilizado en esta
utilizada como cancha de fútbol. Al ocasión como “local comunal”.
frente hay un edificio que sirve de Alumbrados por una lámpara de
escuela para los treinta de niños que petróleo y algunas velas, todas las
habitan el pueblo. Seis familias, es personalidades (es decir la mitad del
decir 50 personas viven en este pueblo) se presentan : uno de los
pueblo. Todos son pura sonrisa, fundadores del pueblo, el Alcalde,
felices de recibir a los extranjeros. La sus tenientes, el jefe de la ronda, la
pelota de fútbol y la red de voleibol representante de las mujeres (sic) y
que traemos como regalo son usadas hasta un responsable de la
inmediatamente. distribución de “el Vaso de Leche” en
el colegio.
El recibimiento es muy agradable. En
mi calidad de cineasta, cada pedido Les explicamos el por qué de nuestra
que hago para filmar o fotografiar es presencia, el estudio científico de las
aceptado con una sonrisa. Varía un cuevas con la geología, la
poco de nuestra experiencia anterior arqueología y la topografía para un
con los Jíbaros. mejor conocimiento de la historia de
esta región.
Villa Flor es un pueblo de colonos La educación de los niños es notable. Nuestras reservas de alimentos
fundado hace 22 años por habitantes Su recibimiento es muy caluroso. guardados en la morada de los chanchos representan para ellos una
provenientes de Cajamarca. No Esperan que nuestra venida sea la enorme tentación (sobre todo los chupetines y otros caramelos). En ningún
podían sobrevivir trabajando las iniciativa para el turismo en un futuro. momento habrá algún robo. A cambio, siempre tendremos el placer de
tierras de su región. El ofrecimiento Respecto a nuestra alimentación ofrecerles algunos dulces.
del gobierno de tierras y su (financiada), cada familia voluntaria
explotación era una oportunidad para se encargará de preparar nuestros En busca de cuevas
ellos. alimentos cada día, por turnos en sus
casas. El primer día en la selva es épico. Nuestros guías (que conocen la ubicación
Estamos entonces en un frente de las cuevas verticales) han decidido llevarnos a descubrir unos abrigos
pionero que progresa con la llegada La redacción del acta es un momento rocosos que sus vecinos conocen pero ellos no. Eso nos hace esperar
de la carretera (relacionada al solemne y muy protocolar. Nuestra bastante cerca del punto de captación de agua, con el sentimiento de haber
oleoducto) y se extiende lentamente reunión se describe en el registro perdido un día de prospección.
en la selva. oficial con los fines y objetivos. Todos
los miembros de la expedición Reflexionando, comprendemos que han querido aprovechar el día para
Instalamos nuestras tiendas sobre el firmarán este documento. descubrir una parte de la selva que nunca tuvieron tiempo de explorar, a
rellano, a lo largo de la cancha de parte de los lugares definidos para la recolección de madera. Nos daremos
fútbol. No lejos de allí, algunas Un día con ellos cuenta posteriormente que el camino que sigue la cañería de agua es más
hamacas cuelgan de un armazón. rápido y sobre todo menos desafiante para regresar al pueblo, el desnivel es
Sobre la cresta, la vista es Una jornada en un sitio ecuatorial sin menor. Pero su elección no debe basarse en los mismos criterios, para ellos
panorámica y el viento ahuyenta los electricidad está necesariamente el itinerario compuesto de subidas y bajadas es el camino normal que
insectos. Sin embargo, queda aún la determinada por el sol y las lluvias. utilizan para trabajar. Esta es la ruta que toman para que las mulas bajen
pregunta sobre el aprovisionamiento Los primeros rayos de sol siempre tirando los troncos de árbol hacia la pista y también es por ahí que acceden a
de agua. Para nuestra sorpresa, son espectaculares con su color rojo- sus chacras.
tienen agua de caño gracias a la naranja. Estos iluminan las crestas
iniciativa de una ONG que ha arborizadas de las montañas ¿Magia de los lugares, respeto del sitio? De regreso, “sin ser piñas”, nos
instalado varios kilómetros de mientras que abajo, las nubes cruzamos por el camino con una pareja de serpientes coral en plena parada
tuberías conectadas al río y cuentan duermen en el valle esperando la luz amorosa. A pesar de que su pequeña boca limita la posibilidad de una
con una reserva más allá, río arriba para tomar violentamente un color mordedura, estas figuran entre las especies más venenosas que existen. Y
en la montaña. blanco y desaparecer en forma de bueno, luego de la sesión de foto/video, nuestros guías las dejan refugiarse
vapor de agua. Colgado desde mi en las hierbas. Este gesto nos sorprende, al estar cerca del pueblo, pues
Los habitantes son leñadores, hamaca, no tengo que moverme para nuestros guías hubieran podido matarlas por seguridad de sus hijos.
explotan los árboles de la selva (los contemplar esos instantes mágicos.
árboles nobles, tal como la caoba, El desayuno nos permite visitar las ¿Respeto a la naturaleza?
que son cada vez más escasos). casas impregnadas del olor de las Mi ignorancia del castellano no me permitirá obtener una respuesta a mi
Cultivan el café (comercio equitativo), rodajas de plátanos fritos en aceite. pregunta. Comprenderé, desde luego, que en la noche nadie se aventura en
plátanos, yuca, tomates, piñas y la selva, porque se vuelve demasiado peligrosa.
papayas en las chacras, parcelas Nuestros anfitriones profesan la
taladas convertidas en jardines religión “cristiana romana”, por lo De regreso, tomamos una ducha con ayuda de unos bidones herméticos
huertos. tanto compartimos la misma cultura. frente a la vista paradisíaca de la puesta de sol en la selva. El día termina
. A comparación de ciertos habitantes con juegos colectivos (fútbol para los niños y voleibol para las niñas) que nos
La reunión de bienvenida de Soloco, no parecen tomar alcohol, permiten integrarnos un poco más en la vida diaria de esta población que
lo que es un buen augurio. Sin vive en autarquía. La noche cae y la selva se anima con mil ruidos; medito en
Somos los primeros visitantes embargo, Iván, nuestro anfitrión, no mi hamaca sobre las lecciones de vida que me enseña esta comunidad.
extranjeros de su aldea. Para tal rechazará un traguito que hemos Acabo de vivir unos días lejos, muy lejos de mi rutina diaria, algunos días en
evento, se organiza en el colegio una traído. Utopía.
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BULLETIN HORS SÉRIE DU GSBM CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
A
Villa Flor, on a le sens du respect parce que très peu de photos ont été prises, et goût qui nous calent le ventre, puis nous
et de la démocratie, mais aussi ensuite parce que les descriptions verbales nous préparons à entrer dans la grotte. Je
celui de la liberté, surtout la des topographes d'hier m'avaient paru passe devant, car un certain nombre d'entre
liberté de guider sans connaître, contradictoires ; pour tout dire, je nous (hydrologues et géologues) ne sont pas
pour le plaisir de découvrir. Nos guides nous m'attendais à quelque chose de plus des familiers du monde souterrain. Cette
ont ainsi conduit à travers la forêt, sans grandiose. Une fois rendus, nous mangeons reconnaissance est l'occasion de partager
connaître le chemin de nos destinations. nos sardines en boîtes, et nos biscuits sans une découverte, une aventure et un savoir
Interrogés, ils nous ont avoué qu'ils avaient
changé les équipes sans changer l'objectif,
résultat celui qui connaissait la grotte
recherchée avait intégré l'autre équipe et vice
versa…Comme fruit de notre exploration de
la journée nous avons tout au plus pu observer
quelques gros blocs de calcaires tombés au
fond d'un ravin, de quoi rester sur notre faim.
Constitution de l'équipe
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L'apport géologique
Observations spéléologiques
44
Au nom de la Science
Cap au sud
Un côté pionnier
E
n Villa Flor, la gente tiene el sentido del respeto y de la Observaciones espeleológicas estrechez entre dos concreciones
democracia, pero también el de la libertad, sobretodo la para desembocar en una sala
libertad de guiar sin conocer, simplemente por el placer de Ingresamos y el olor característico del bastante amplia, unida al exterior por
descubrir. Así, nuestros guías nos condujeron a través de la guano (excremento de murciélagos) una galería corta. En realidad, la
selva, sin que ellos mismos conocieran el camino de nuestras nos envuelve. Está poblado de cueva orientada N-S, es una travesía
destinos. Luego de preguntarles, nos confesaron que habían amblipígidos (arácnidos) y no para el espeleólogo pero una cavidad
cambiado los equipos sin haber cambiado el objetivo. Como presenta ninguna continuación fósil decapitada por la vertiente para
resultado de ese intercambio: el que conocía la caverna buscada se evidente. Arriba, a la derecha del el karstólogo. Algunos decímetros
había ido a formar parte del otro equipo y viceversa...Como fruto de ingreso, una pequeña galería lleva a cuadrados de superficie rocosa
nuestra exploración de la jornada pudimos al menos observar un ensanchamiento elegido como permiten observar cúpulas
algunos bloques calcáreos caídos al fondo de un barranco, nos morada por un animal; la acumulación disimétricas que indican un sentido de
quedamos con las ganas. de frutos no identificados y la concha corriente del norte hacia el sur. Es una
de un enorme caracol son testimonio suerte, pues las paredes de la cueva
Constitución del equipo de su presencia ocasional. En el están completamente recubiertas por
techo, un enjambre de murciélagos el concrecionamiento. La información
Al día siguiente, 11 de septiembre de 2007, elijo la opción « cueva cubiertos de parásitos (pulgas) no por obtener es buena, se trata de un
conocida ». Es decir la visita de la cueva topografiada la víspera por el parece preocuparse del vaivén en la elemento objetivo que
otro equipo, más afortunado que nosotros. Nos viene bien pues cueva. Luego hay que pasar una confrontaremos más tarde con otros
debemos recoger concreciones para Jean-Loup. Así espero
aprovechar la ocasión para examinar esas cavernas de la selva que
se nos escaparon ayer.
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para proponer un guión, ya que no sabemos nada decidido, luego de la toma de muestra de la llegamos delante de un amplio agujero que
del karst de Villa Flor completamente escondido estalagmita de Jean Loup, seguiremos las capas bloquea el fondo de un pequeño valle, no
por la selva. Además no disponemos de ningún calcáreas hacia el sur. podemos descenderlo sin cuerdas. Todo se
mapa pues estamos en el plan B, o algún otro, anuncia propicio... volveremos mañana.
luego del fracaso del plan A en Chingananza. En nombre de la Ciencia
Al día siguiente, las tres cavidades identificadas la
El aporte geológico En la cueva, nos pusimos a romper algunas víspera son exploradas, pero sin encontrar una
concreciones destinadas a ser serruchadas y, verdadera continuación evidente.
Patrice intenta distinguir los estratos de las luego, estudiadas en el laboratorio para
diaclasas ortogonales, pero luego de algunos reconstituir el paleo-clima de la cuenca Un lado pionero
martillazos que le permite respirar el olor de amazónica.
materia orgánica de la caliza, es capaz de En este ambiente forestal bastante hostil, la
identificar las rocas calcáreas que descansan La totalidad de las concreciones tomadas en las prospección no es tan fácil. En nuestro fuero
sobre las series volcanoclásticas del Permien de cuevas andinas deberían constituir los primeros interno, cada uno sabe que el Eldorado
la serie El Mitu. Luego mide la dirección de las elementos de archivo del clima en la Amazonía. espeleológico no se encuentra en Villa Flor. En
capas calcáreas que han desaparecido Siendo el calentamiento global una realidad, hay efecto, existen otros macizos más accesibles
totalmente hacia el norte; el paseo de ayer nos que conocer bien los antiguos climas para validar pues en gran parte desforestados. Desde luego,
informó bien sobre el tema ya que sólo hemos los climas futuros deducidos por los modelos para nosotros, Villa Flor habrá sido la
visto las huellas de la caliza (bloques, piedras)… científicos… Después de este “Acto en Nombre compensación del viaje a la selva del Santiago
Ahora sabemos que el sitio donde se abre la de la Ciencia“, cometido a grandes golpes de que se nos privó. Tal vez nos anticipemos un poco
cueva es solo un residuo rocoso, resultado de una martillo, le indicamos al guía la dirección y el en el tiempo yendo a explorar los karsts de la selva
intensa disolución superficial. El karsto es rumbo a mantener en la selva. amazónica: no hay duda de que el lado pionero
efímero, se desarrolla pero a veces es atrapado hace la tarea más difícil. En 20 o 30 años, cuando
por la erosión areolar (superficie) que tiende a Rumbo al sur la selva haya casi desaparecido totalmente, el
hacerlo desaparecer. Sin embargo, llegamos en el karst de Villa Flor podrá constituir un macizo
buen momento y los fenómenos kársticos aun no El guía abre el camino con machete, le indicamos accesible explorable para los espeleólogos.
han desaparecido totalmente: pero casi... En la el sur y seguimos subiendo, luego llegamos al
escala geológica por supuesto. En efecto, para borde de un embudo natural cubierto de El karst de Villa Flor
que un karsto se desarrolle y que un macizo vegetación. Se trata de un fenómeno típicamente
calcáreo «se disuelva», se necesita un lapso de kárstico que llamaremos «dolina del Puerco Por su lado, Jean Loup ha identificado la
tiempo de aproximadamente de una centena de espín» en razón de los restos de piel y picaduras presencia de importantes resurgencias situadas
millares de años por la formación de un karsto, y del roedor que se pudren al pie de un árbol. al pie de un gran acantilado en el lado sureste del
del orden del millón de años por la desaparición de macizo de Villa Flor. Esta observación,
un macizo kárstico, incluso menos en los Andes Ahora, hay que descender a esta dolina para coincidente con las nuestras, permite evaluar a
donde las velocidades de surrección alcanzan verificar la presencia de agujeros. Efectivamente, 500 m de desnivelado el potencial del karst de
cifras récord. abajo se ven agujeros pero en parte cerrados por Villa Flor.
tierra y bloques. Sobre los flancos del embudo, se
Sabemos que para descubrir fenómenos puede ver un pequeño cañón cuyo piso está Si desde un punto de vista karstológico, el
kársticos menos degradados, tendremos que salir hecho de grandes bloques de canto rodado (30cm reconocimiento ha sido más bien rico teniendo en
hacia el sur siguiendo la dirección de las capas aprox.) no calcáreos. Estos bloques son el indicio cuenta el poco número de indicios del cual
calcáreas. Patrice propone un corte geológico de la presencia de una cuenca impermeable disponíamos, hay que reconocer que habrá sido
esquemático que intercala las calizas según una situada aguas arriba: un dispositivo clásico decepcionante desde el punto de vista
pendiente de las capas de 45° entre la serie llamado karst binario, e indudablemente eficaz en estrictamente espeleológico. Después de la
volcano del Permien y las series areniscosas que, el desarrollo de los karsts. Decidimos volver a exploración de las tres cavidades identificadas el
en principio, cubren las calizas. La dirección de las subir del otro lado de la dolina donde se advierten día anterior, Patrice soltará un: «¡No lo hemos
capas es conforme a las de las series andinas otros agujeros. Esta vez, los espacios son perdido todo!», expresión que resume bien los
orientadas groseramente N-S. Le indico a Patrice suficientemente grandes para poder ser resultados espeleológicos de nuestra estadía en
que suscribo totalmente su croquis. Ya está descendidos, pero no tenemos material. Luego Villa Flor…
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BULLETIN HORS SÉRIE DU GSBM CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
Approche karstologique du
massif de Gato Dormido
(Province de Bongará, Amazonas, Pérou)
Jean Yves BIGOT (GSBM)
L
es comptes rendus d'exploration et des alignements de rocher indiquent la tend à « fondre », emportant avec lui les
abordent rarement l'aspect présence de la cavité décapitée (photo témoins de karstifications plus anciennes
karstologique des sites et massifs n°2). situées en profondeur (grottes et galeries
visités. Le karst de Gato Dormido souterraines). En effet, la grotte s'est
présente certains caractères qui montrent qu'il Une allée verte, large de 5 à 6 mètres, développée dans un contexte différent de
a déjà subi une longue évolution comme semble bordée de pierres ; il s'agit de la l'actuel. Le niveau de base local était situé
l'atteste la grotte décapitée d'Eldorado. Dans partie « sans toit » de la cavité d'Eldorado. plus haut, c'est-à-dire à peu près à l'altitude
les poljés d'El Progreso et d'Agua Dulce se Cette cavité est elle-même éclairée par de de la grotte d'Eldorado, alors que le
perdent des ruisseaux qui réapparaissent plus nombreux jours, dus au recoupement des calcaire dans lequel s'est formée la grotte
à l'ouest pour former le río Shatuca. Enfin, les galeries par la surface. Le karst à buttes devait avoir une épaisseur au moins égal à
karsts à buttes ont des sommets constitués de d'Eldorado présente tous les caractères la hauteur des buttes-témoins (pitons
pitons acérés, attestant ainsi de leur exposition d'un karst ancien qui continue d'évoluer ; il dominant le site) environnantes. Exposée
à la corrosion depuis longtemps.
Figure n° 1 :
Bloc-
diagramme du
secteur Agua
Dulce - El
Progreso. Le
recul de la
couverture a
permis au karst
de Gato
Dormido de se
développer du
nord-ouest vers
le sud-est.
48
aux agents de l'érosion et perchée, par labyrinthe qui s'explique assez bien, avec un Les poljés
rapport à la perte active du ruisseau léger déplacement vers le nord du cours de la
d'Eldorado, la grotte tend à disparaître avec rivière souterraine. Dans la partie ouest des poljés d'Agua Dulce
le calcaire encaissant, pour ne laisser aux et d'El Progreso s'ouvrent des gouffres dans
spéléologues que des tronçons de cavités en Malgré l'apparente simplicité de la cavité, lesquels se perdent les ruisseaux qui
partie décapitées. nous n'avons pas trouvé de continuité à la serpentent dans les parties planes et
partie supérieure, qui aurait dû cultivées. Même les zones situées près des
La grotte de Shatuca théoriquement se poursuivre par une galerie pertes ont été drainées afin d'accroître la
située à la même altitude. En effet, la seule surface cultivables des poljés. Les bois
La grotte de Shatuca est le point possibilité de continuation semble être le flottés, très nombreux aux abords des pertes,
d'émergence d'un système perte–résurgence siphon terminal, dans la partie inférieure. sont récupérés par les habitants.
qui trouve son origine dans les poljés d'El Cette observation, contraire à toute logique,
Progresso et d'Agua Dulce. est corroborée par l'absence d'éléments Au sud des poljés, les formations
grossiers dans les réseaux supérieur et imperméables (grès ?) constituent le bassin
La caverne se développe sur deux niveaux : inférieur, alors que les systèmes perte- d'alimentation le plus important du río
le premier, fossile, situé à une vingtaine de résurgence en charrient toujours un peu… Shatuca, auquel s'ajoute le bassin des
mètres au-dessus d'un second niveau La présence de sables fins dans les réseaux formations perméables du karst lui-même
parcouru par la rivière. Ces deux niveaux suppose que des siphons (pièges à (figure n° 1). Ce dispositif d'alimentation du
sont reliés par des passages ou « fenêtres » sédiments) ont retenu les éléments grossiers karst est dit binaire parce qu'il profite à la
qui débouchent dans la partie active. Leur en amont pour ne laisser réapparaître que les fois des eaux issues du karst, et des eaux
présence indique un abaissement du niveau éléments fins facilement transportables une drainées par les terrains imperméables
de base, ce qui n'est pas étonnant compte fois en suspension dans l'eau. On peut donc alentours. Les zones situées au sud et sud-est
tenu de la vitesse de surrection des Andes. Le supposer qu'il existe d'autres siphons ou d'Agua Dulce et d'El Progreso
plan de la grotte présente un surprenant parties noyées en amont du siphon terminal. correspondent à la partie imperméable du
Photo n°2 : Le poljé d'Agua Dulce. Au fond on aperçoit le col, ancien passage de la rivière aérienne,
aujourd'hui seulement emprunté par la route.
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“UKUPACHA”. EL MUNDO SUBTERRÁNEO. N° 3, CHAQUIL 2006 & SANTIAGO 2007
L
os reportes de las exploraciones pocas veces abordan
el aspecto karstológico de los sitios y macizos
visitados. El karst de Gato Dormido presenta ciertas
características que demuestran el paso de su larga
evolución, tal como lo prueba la cueva decapitada de Eldorado.
En los poljés de El Progreso y de Agua Dulce se pierden o
desaparecen arroyos que surgen nuevamente más hacia el
oeste para formar el río Shatuca. Por último, los karsts tienen
cumbres compuestas por picos acerados, lo que prueba su
exposición a la corrosión desde hace mucho tiempo.
La cueva de Eldorado
La cueva de Shatuca
50
La caverna se desarrolla sobre dos niveles: el cerca de los tragaderos han sido drenadas con el preexistencia de un flujo superficial supone que el
primero, fósil, se sitúa a una veintena de metros fin de acrecentar la superficie cultivable de los abra de Agua Dulce es más antigua que los
encima del segundo nivel recorrido por el río. Estos poljés. Los habitantes recogen las numerosas tragaderos actuales del poljé.
dos niveles son unidos por pasajes o “ventanas” maderas flotantes que están cerca a los
que desembocan en la parte activa. Su presencia tragaderos. Al sur de los poljés, las formaciones Podemos también interpretar las otras incisiones,
indica una baja del nivel de la base, hecho que no impermeables (¿arenisca?) constituyen la cuenca visibles entre las lomas calizas, al noroeste del
sorprende dada la rapidez de la surrección de los más importante que alimenta el río Shatuca, en la macizo, como tantas posiciones del arroyo de
Andes. El plano de la cueva presenta un laberinto cual se agrega la cuenca de las formaciones Agua Dulce antes de su hundimiento y de su
sorprendente, que se explica muy bien, con un permeables del mismo karst (figura n° 1). Este retroceso hacia el sur con la cobertura de arenisca
ligero desplazamiento hacia el norte del curso del dispositivo de alimentación del karst se denomina que recubría los calcáreos. La noción del retroceso
río subterráneo. binario porque se nutre a su vez, de las aguas de la cobertura (figura n°2), que a menudo es la
emanadas del karst y de las aguas drenadas por evolución normal de un karst binario, explicaría la
A pesar de la aparente simplicidad de la cavidad, los terrenos impermeables de los alrededores. Las presencia de cavidades cortadas, como la de
no encontramos continuidad de la parte superior, zonas situadas al sur y sureste de Agua Dulce y de Eldorado, y atestiguaría el desplazamiento hacia el
que teóricamente hubiera debido continuar por una El Progreso corresponden a la parte impermeable sureste de la actividad kárstica (tragaderos de
galería situada a la misma altura. En efecto, la de la cuenca y contribuyen a la alimentación de los ríos).
única posibilidad de continuidad parece ser el sifón tragaderos concentrados en el fondo de estos
terminal, en la parte inferior. Esta observación, poljés. La perennidad de este sistema es un factor Las lomas
contraria a toda lógica, se ve corroborada por la de desarrollo importante en los karsts tropicales.
ausencia de elementos en las redes superiores e Los pináculos de piedra ubicados en la cima de las
inferiores, mientras que los sistemas de tragadero El abra de Agua Dulce lomas que dominan las depresiones, resultan de
–resurgencia arrastran siempre un poco… La una larga exposición a la erosión. Al lado del poljé
presencia de arena fina en las redes hace suponer El abra de Agua Dulce presenta una quebrada de Agua Dulce, la cima de las lomas, típicas de los
que los sifones (trampas de sedimentos) han natural en forma de V que permitió el paso de la karsts tropicales, parece más joven debido a que
retenido los elementos aguas arriba para dejar carretera. El trazado de este cañón, hoy día parece menos afectada por la corrosión. Hacia el
aparecer sólo los elementos finos fácilmente abandonado por las aguas, corresponde al antiguo noroeste, en las partes más elevadas (cabañas de
transportables una vez en suspensión en el agua. lecho de los arroyos que se pierden al fondo de las los colonos), se observa lomas muy corroídas
Podríamos suponer entonces que existen otros poljés (photo n°3). El alineamiento del abra y de los (pináculos, agujillas aceradas de calcáreo) que se
sifones o partes ahogadas río arriba del sifón poljés de Agua Dulce y de El Progreso materializa pueden interpretar como resultados de una
terminal. el antiguo curso superficial del río Shatuca. En exposición más larga a los agentes de erosión que
efecto, las circulaciones subterráneas son siempre las situadas más abajo, al nivel del pueblo de Agua
Los poljés el resultado de una evolución de las circulaciones Dulce.
superficiales preexistentes. El cambio de forma de
En la parte oeste de los poljés de Agua Dulce y El la circulación, de superficial a subterráneo, se Esas observaciones refuerzan la hipótesis de una
Progreso se abren abismos en los cuales se efectúa cuando la cubierta impermeable evolución del karst de Gato Dormido ligado a un
pierden los arroyos que serpentean en las partes desaparece, desprendiéndose así las formaciones retroceso de la cobertura hacia el sureste, al norte
planas y cultivadas. Aún así las zonas situadas calizas subyacentes. Esta simple regla de formas seniles y al sur formas jóvenes y activas.
Foto n°3:
Karst a
lomas, hacia
la cabaña de
los colonos,
cerca de Agua
Dulce
51