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CONTROLE CONTINU

Enseignant: Prof Ndongo


Matière: PMAT 640 Translation I ( from Spanish into French )
Etudiant : Tinguiano Bernard
Programme : Master of Arts in Translation
Deuxieme Semestre : Sepembre 2023

Texte à traduire
El clima no espera
El ‘retardismo’ puede contribuir a la crisis medioambiental
tanto como el negacionismo
Si unas semanas atrás el secretario general de Naciones Unidas,
António Guterres, alertaba de que el cambio climático nos introducía
en la “era de la ebullición”, en la inauguración de la minicumbre
climática que precedió a la pasada Asamblea General, remachaba con
todo el dramatismo: “La humanidad ha abierto las puertas del
infierno”. Guterres se mostraba así de tajante ante la evidencia de
ver devastada la ciudad libia de Derna y miles de hectáreas arrasadas
en Grecia. Todo ello a consecuencia de la tormenta Daniel, uno de
esos fenómenos extremos que cada vez son más frecuentes y
virulentos.

Mientras los efectos de la “ebullición” se dejan sentir ya, el


conocimiento sigue avanzando. El Instituto de Resiliencia de
Estocolmo acaba de publicar un informe en el que advierte: de los
nueve límites planetarios que mantienen el equilibrio en la
biosfera ya se han sobrepasado seis. Son dos más que hace ocho
años y el doble que en 2009, cuando se iniciaron estas
investigaciones. Solo quedan tres dentro de lo razonable: la
acidificación de los océanos, el agotamiento del ozono estratosférico
y la carga de aerosoles en la atmósfera. Del calentamiento global al
uso del agua dulce pasando por la conversión de bosques en cultivos
y pastos, el resto están en niveles alarmantes.

Traduction
Le climat ne prévient pas
Le « retardisme » peut contribuer à la crise environnementale autant
que le négationnisme
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a prévenu
Il y a quelques semaines, que le changement climatique nous faisait
entrer dans une "ère d'ébullition" et, lors de l'ouverture du mini-
sommet sur le climat qui a précédé la dernière Assemblée générale, il
a fait la remarque suivante en affirmant que "L'humanité a ouvert les
portes de l'enfer". Le secrétaire général des Nations unies n'a pas
mâché ses mots alors que la ville libyenne de Derna a été dévastée et
que des milliers d'hectares ont été rasés en Grèce. Tout cela à cause
de la tempête Daniel, un de ces phénomènes extrêmes de plus en
plus fréquents et virulents.
Alors que les effets de l'ébullition se font déjà sentir, les
connaissances continuent de progresser. L'Institut de la résilience de
Stockholm vient de publier un rapport avertissant que six des neuf
limites planétaires qui maintiennent l'équilibre de la biosphère ont
déjà été dépassées. C'est deux de plus qu'il y a huit ans et deux fois
plus qu'en 2009, lorsque ces recherches ont commencé. Seules trois
limites restent raisonnables : l'acidification des océans,
l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique et la charge
en aérosols de l'atmosphère. Du réchauffement climatique à
l'utilisation de l'eau douce, en passant par la conversion des forêts en
cultures et pâturages, les autres phénomènes atteignent des niveaux
alarmants.

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