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BRANCHE EEE

EDUCATION en ENVIRONNEMENT et ECOLOGIE


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Extrait du dossier Ethnomédecine

« découverte de la Phytothérapie »

www.phytocorsa-ecole.com
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L’ethnomédecine est une discipline moderne mais dont le terrain d’étude couvre les siècles et
les millénaires passés.

Elle cherche à retrouver dans notre mémoire humaine des connaissances médicales dont
certaines sont oubliées mais qui véhiculeraient des vérités fondamentales encore applicables
de nos jours.

Quand on travaille à cette recherche ethnomédicale et pour tout dire anthropologique, on


comprend très vite qu’il existe une connaissance universelle unissant les humains du passé et
du présent au-delà de toutes les différences spatiotemporelles, comme le montrent les
exemples suivants.

Nous nous intéressons ici plus particulièrement à la médecine indienne, ainsi qu’a sa proche
cousine la médecine tibétaine.

Découvrons ensemble 5 plantes sacrées utilisées depuis des millénaires par ces disciplines
ancestrales.
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1/ TULSI ou BASILIC SACRE (Ocimum sanctum L.)

Herbe mère de la médecine naturelle, herbe sacrée, épouse de Vishnou, plante de la déesse
Lakshmi (Déesse de la prospérité), herbe royale, élixir de vie et de longévité…
Toutes ces dénominations traditionnelles prouvent à l’évidence que le basilic sacré est une
plante particulièrement importante pour la santé humaine.

A la fois légume, épice et condiment, cette plante trouvera facilement sa place sur nos tables
occidentales, pour notre plus grand bien et le plus grand bien de ceux qui partagent nos
repas. Son intérêt pour les sportifs est multiple puisque le Tulsi joue un rôle antioxydant
majeur, une action anti-inflammatoire reconnue par blocage des enzymes et facteurs de
transcription de la cascade arachidonique, une action de protection de l’organisme contre la
fonte musculaire en cas d’arrêt momentané de l’entraînement.

Une étude américaine récente a démontré qu’il favorisait la prise de masse musculaire,
stimulait le potentiel énergétique et les défenses naturelles, favorisait le sommeil et la
récupération… Encore un « must » pour les sportifs !
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Botanique

Plante proche du basilic méditerranéen – base du célèbre « pistou » incontournable de la


cuisine du soleil – le basilic sacré appartient à la vaste famille des lamiacées.

Il en existe trois espèces à l’état sauvage :

- le Krishna Tulsi
- le Rama Tulsi
- le Vana Tulsi (qui lui porte le nom latin de Ocimum gratissimum).

Origine, répartition, distribution

Le Tulsi est une plante qui pousse à l’état sauvage dans les forêts de l’Inde, pays où ses
multiples vertus nutritionnelles et thérapeutiques l’ont élevé au rang d’herbe sacrée.
De l’Inde elle s’est répandue avant l’ère chrétienne dans le monde antique et dans tout le
bassin méditerranéen.

Elle a enfin été introduite en Europe, par le biais de l’Angleterre, au XVIIème siècle de notre
ère.

Usages traditionnels

L’histoire du Tulsi en Inde débute il y a près de cinq mille ans, quand cette plante sacrée a été
promue « reine des herbes », vraisemblablement eu égard à ses multiples vertus médicinales
mises en évidence par la connaissance empirique.

Vénérée dans les temples, assimilée souvent à une Divinité ou pour le moins à un attribut
divin, le Tulsi était employé pour purifier les eaux et les lieux et la Tradition rapporte qu’une
feuille dans de l’eau rendait celle-ci aussi pure que les eaux du Gange.
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Considérée parfois comme l’épouse même de VISHNOU, elle était respectée en conséquence
et les Hindous la cultivaient chez eux en pots devant lesquels ils faisaient brûler une lampe à
huile, comme devant un autel sacré.

Largement utilisé en Egypte dans le rituel de la momification, sans doute à cause de ses vertus
conservatrices liées à la teneur en camphre et en eugénol, le Tulsi s’intégrait aussi en Grèce et
à Rome dans les rites funéraires.

Si en Inde, très prosaïquement, on en plaçait devant les portes et fenêtres des maisons pour
chasser mouches et moustiques, la réputation de haute spiritualité du Tulsi faisait qu’on en
introduisait une feuille dans la bouche des défunts dans un but de purification.

Allégations thérapeutiques vernaculaires

En médecine ayurvédique mais aussi en médecine tibétaine, on prêtait à la consommation


régulière de feuilles de Tulsi, fraîches ou séchées, de multiples vertus thérapeutiques.

Les feuilles de Tulsi, consommées telles quelles ou en infusion, étaient sensées apporter santé,
bien-être et longévité, guérir toutes les maladies infectieuses et particulièrement respiratoires,
prévenir les maladies cardiovasculaires, prévenir et guérir ulcères gastriques, troubles
intestinaux, diabète.

Toujours en médecine ayurvédique ou tibétaine, le Tulsi était considéré comme une plante
quasi universelle capable de prévenir le vieillissement à tous les niveaux, mais aussi d’apaiser
l’esprit tout en stimulant le corps, et de vaincre de nombreuses douleurs.

Actions reconnues par des études scientifiques modernes

De nombreuses allégations vernaculaires ont été confirmées et complétées par de récentes


études scientifiques :
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- action apaisante et équilibrante du corps et de l’esprit, gestion du stress et action


antidépressive,

- préparation à un sommeil paisible et réparateur, quand l’infusion de feuilles (ou les


gélules) est prise avant le coucher,

- protection contre les rhumes, rhinites, écoulements nasaux, maux de gorge, bronchites,
douleurs et infections dentaires,

- propriétés digestives équilibrant le fonctionnement de l’intestin et de l’estomac, action


de prévention contre l’ulcère gastrique,
- régulation de la tension artérielle, de la glycémie, de la cholestérolémie,

- stimulation des défenses immunitaires,

- action contre les asthénies physiques et mentales, action tonique générale,

- action apaisante, antalgique et cicatrisante des cataplasmes de feuilles fraîches pilées


avec de l’huile d’olive,

- effet adaptogène majeur, stimulation de la vitalité, de la résistance,

- action antioxydante majeure,

- possible action antalgique et anesthésiante par voie digestive,

- action antibactérienne, antivirale et antiparasitaire importante, liée sans doute à la


présence d’eugénol, avec une action reconnue sur l’herpès simplex virus (herpès
labial, zona),

- action de détoxication contre de multiples substances toxiques et contre les radiations


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ionisantes,

- action anti-inflammatoire majeure liée à l’inhibition des COX-2 et LOX, enzymes de


la cascade arachidonique, tant contre les inflammations aiguës que chroniques,

- action anti-âge importante liée bien sûr à l’action antioxydante et anti-inflammatoire,


mais aussi à une action de protection du tissu conjonctif, essentiellement le collagène,
et de la fibre musculaire,

- action anti cancer liée à la richesse en antioxydants et en anti-inflammatoires,

- action contre le diabète et le syndrome métabolique (hypercholestérolémie,


hypertension, hyperlipidémie, surpoids, obésité)

- action préventive contre les maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer)

- action régulatrice contre les maladies auto-immunes (notamment sclérose en plaques,


polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, spondylarthrite
ankylosante).

Composition

La composition en principes phyto actifs est encore incomplètement connue, tous les
principes n’ayant pas encore été identifiés.

On peut d’ores et déjà citer :

- vitamines A et C,
- acide ursolique,
- camphre,
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- eugénol,
- de nombreux sels minéraux et oligo-éléments.

Si la présence de certains principes peut expliquer les multiples intérêts thérapeutiques des
feuilles de Tulsi, de nombreuses actions non encore clairement expliquées mais dûment
observées pourront sûrement être comprises en même temps que la synergie d’action de
certaines molécules présentes à très faible dose.

Le camphre

Obtenu surtout par distillation des feuilles, des branches et de l’écorce du camphrier
Cinnamomum camphora, un arbre de la famille des lauracées, le camphre est connu en
Occident depuis que Marco polo en a longuement fait mention dans son « Livre des
Merveilles du Monde », ouvrage narrant ses voyages en Orient et notamment en Chine et
Mongolie.

Des générations successives l’ont utilisé sous forme d’huile ou alcool camphrées, en baume
(le célébrissime « baume du tigre ») pour prévenir les infections et les épidémies, pour
soulager les encombrements bronchiques et les crises d’asthme, pour traiter rhumatismes et
douleurs diverses.
Nous retiendrons ses actions antimicrobienne, stimulatrice des défenses naturelles,
protectrice bronchique, antalgique et anti-inflammatoire.

L’huile essentielle du camphrier reprend les mêmes indications et doit être strictement
réservée à l’usage externe, proscrite chez la femme enceinte et toujours employée en très
petites quantités.

L'eugénol

L’eugénol est surtout connu comme étant le principal et presque unique principe actif de
l’huile essentielle de clou de girofle. On le trouve également en quantité non négligeable dans
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les feuilles de Tulsi auxquelles il donne sa saveur et surtout son arôme si particuliers.
L’eugénol est largement utilisé en chirurgie dentaire pour ses vertus antalgiques et
antimicrobiennes.
Les praticiens de cette discipline l’emploient par exemple en pâte, malaxé avec de la poudre
d’oxyde de zinc et servant à l’obturation des canaux des racines dentaires.

En urgence, un tampon de ouate imbibé d’eugénol et placé en pansement dans une cavité
carieuse permet de soulager quasi instantanément une crise de pulpite aiguë (la terrible « rage
de dent »).

Les propriétés largement reconnues par la pratique médicale expliquent en partie certaines des
vertus thérapeutiques attribuées aux feuilles de Tulsi: action antimicrobienne, action
antalgique, action anti-inflammatoire.

L'acide ursolique

Chimiquement parlant, l’acide ursolique est un triterpène pentacyclique, un triterpénoïde


isomère de l’acide oléanolique et ayant pour effet biologique majeur d’être fortement anti-
inflammatoire.

L’acide ursolique est un membre de la vaste famille des antioxydants et on le trouve en


quantités diverses dans de nombreux fruits comme la pomme (essentiellement dans la pelure),
la canneberge, certaines variétés de prunes, la menthe poivrée, le romarin, le thym, la lavande
et bien entendu et en quantité importante dans les feuilles de Tulsi.

Plusieurs études scientifiques ont mis en évidence une action d’inhibition de la croissance
tumorale, une action anti-inflammatoire et une action antimicrobienne.

Ses diverses actions se manifestent après ingestion mais aussi par usage externe, notamment
quand des feuilles de Tulsi fraîches sont appliquées pour traiter les brûlures.
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D’autres actions ont été mises en évidence et qui trouvent leurs applications en médecine anti-
âge, en cosmétologie, en médecine sportive. En effet, l’acide ursolique protège le tissu
conjonctif par stimulation de la synthèse de collagène (action cutanée antiride) et par
protection et reconstruction de la masse musculaire.

Une étude récente (juin 2011) réalisée à l’Université de l’IOWA (USA) sur des souris, a
démontré que l’acide ursolique favorisait l’augmentation de la masse musculaire et même
empêchait la fonte musculaire en cas de jeûne.

D’après Wikipédia, l’acide ursolique est anti-inflammatoire par blocage et inhibition des
enzymes concernées, tonicardiaque et protecteur du système cardiovasculaire, antiviral,
anticancéreux et anti-néoangiogénique, protecteur des effets secondaires des radio- et
chimiothérapies, anticancéreux parce que anti-inflammatoire et antioxydant, antiprolifératif et
inducteur d’apoptose sur les cellules HT-29 du cancer du côlon, inducteur d’apoptose des
cellules HEC108 du cancer endométrial.

Action anti-cancer

La richesse en antioxydants aujourd’hui connus pour leur action protectrice contre les
mécanismes de cancérisation de la cellule suffirait à expliquer ce rôle majeur exercé et
reconnu de la feuille de TULSI.

Mais d’autres mécanismes protecteurs entrent en jeu.

En effet, la feuille de Tulsi intervient en régulant les mécanismes de l’inflammation qui, s’ils
sont mal contrôlés ou excessifs, bloquent les mécanismes de défenses contre le cancer.

Par son action anti-inflammatoire majeure, la feuille de Tulsi limite les douleurs parfois
intenses de l’inflammation et permet de ralentir la néoangiogenèse (système vasculaire de
nutrition des cancers) tout en stimulant l’apoptose (autodestruction programmée de la cellule
cancéreuse).
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PRINCIPES ACTIFS INTERÊT POUR LE SPORT


DU TULSI

CAMPHRE Par voie interne dans le Tulsi, ce sont surtout ses vertus
antalgiques et anti-inflammatoires qui aideront le sport dans la
phase physiologique de récupération et dans la phase de
réparation et guérison d’un traumatisme physique

Par voie externe, en cataplasme de feuilles fraîches pilées


avec de l’huile d’olive, il exerce une action antimicrobienne et
cicatrisante sur les plaies superficielles

EUGENOL Par voie interne, l’eugénol stimule les défenses naturelles, il


est de plus antimicrobien

Mêmes actions que le camphre par voie externe

ACIDE Par voie interne, anti-inflammatoire et fortement antioxydant


URSOLIQUE
Protecteur du tissu conjonctif par stimulation de la synthèse de
collagène, contribue de ce fait à la souplesse et à la résistance
des ligaments et tendons, donc des articulations et des muscles

Facilite la prise de masse musculaire et évite la fonte


musculaire en cas d’arrêt de l’entraînement, permet de
« maintenir les acquis »

VITAMINES A ET C Antioxydantes

SELS MINERAUX, De multiples actions sur tous les métabolismes et contrôles


OLIGO-ELEMENTS enzymatiques, indispensables à la contraction musculaire
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2/ BRAHMI (Bacopa monieri) ou « HYSOPE D’EAU »

Encore une plante sacrée venue d’Asie, de la famille des scrophulariacées et dont le nom
vernaculaire se rattache à BRAHMA, la principale déité de l’Hindouisme.

Elle est vénérée en Inde depuis plus de trois mille ans pour ses actions sur le sommeil, la
stimulation intellectuelle, la vigilance, la clarté d’esprit, la stimulation des facultés
cognitives, l’augmentation des réflexes et de la coordination.

Cette plante est très commune dans les marais d’Asie – Inde, Népal, Sri Lanka, Vietnam –
mais aussi en Floride. Elle est depuis les années 80 cultivée en Europe comme plante
ornementale.
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Les asiatiques l’apprécient depuis des millénaires comme plante alimentaire et consomment
régulièrement les parties aériennes en potages, sirops ou purées.

Des textes sanscrits vieux de plus de 2000 ans font déjà état de son utilisation contre
l’anxiété, la fatigue intellectuelle et les troubles de la mémoire, et encore à notre époque de
nombreux intellectuels et universitaires indiens la consomment couramment pour stimuler
leur esprit.

Depuis 1960 d’abord en Inde, puis dans le monde entier, plusieurs études ont été menées et
confirment l’intérêt de cette plante alimentaire contre le stress et la fatigue intellectuelle et
pour améliorer l’apprentissage et la maîtrise de tâches intellectuelles complexes.

Bacopa monieri, la plante des étudiants et des chercheurs

En 1951, alors que la science indienne moderne redécouvre la richesse de sa tradition


ayurvédique, le Central Drug Research Institute de Lucknow (capitale de l’état indien de
l’Uttar Pradesh) isole deux molécules actives dans la Brahmi, les bacosides A et B.

D’autres études et essais cliniques réalisés en différents endroits du monde ont confirmé
l’effet positif de Bacopa monnieri et de ces deux principes actifs sur le fonctionnement
cérébral, sur la vigilance et l’apprentissage à court et long terme.

Autres effets probables

Une étude réalisée par le biologiste indien Yadav et publiée en décembre 1989 dans Indian
Journal of Medical research semble indiquer une action positive dans le syndrome du colon
irrité.

Par ailleurs, la recherche internationale semble confirmer l’action des bacosides sur
l’équilibre des neurotransmetteurs (baisse du glutamate, augmentation du GABA ou acide
gamma aminobutyrique, du NO ou monoxyde d’azote, de la sérotonine).
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Régulation du sommeil, du stress et de la fatigue intellectuelle, augmentation de la mémoire et


des facultés cognitives

Chacune de ces actions est aujourd’hui confirmée par la recherche et semble se mettre en
place dès les premiers jours de consommation.

Mais il semblerait qu’un effet maximum et durable soit obtenu par des cures régulières de
trois mois.

Intérêt pour le sportif

En stimulant la vigilance et l’attention, en diminuant la fatigue intellectuelle, en augmentant


la rapidité des réflexes et de la coordination neuromusculaire, en équilibrant le fonctionnant
des neurotransmetteurs cérébraux, en régulant le sommeil, la Brahmi cumule tout un tas
d’actions positives pour le mental et le physique du sportif sans pour autant lui faire courir le
risque d’être accusé de dopage.
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3/ ASTRAGALE (Astragalus membranaceus)

Depuis le rêve d’immortalité du docteur Faust, de multiples chercheurs courent après le


mirage de la jeunesse éternelle.

La science moderne vient de découvrir les étranges effets de l’astragale, une plante utilisée
en Asie depuis des millénaires pour lutter contre les effets du vieillissement.

Très connue en Mongolie et en Chine, presque inconnue en Occident, cette plante de la


famille des fabacées (anciennement légumineuses) est adaptogène, tonique,
immunorégulatrice, protectrice de l’arbre bronchique et du système cardiovasculaire,
fortement antioxydante.

Les principes actifs contenus dans la racine (seule partie de la plante utilisée en
phytothérapie) stimulent la moelle osseuse et la fabrication des globules rouges, favorisent la
production physiologique des lymphocytes T et de l’interféron impliqués dans la lutte anti
cancer.

Plusieurs études américaines ont conclu à l’intérêt d’une supplémentation à base d’astragale
pour toute personne immunodéprimée par un traitement à base de chimiothérapie, par le VIH
ou par une pathologie cancéreuse.

Récemment, des chercheurs ont découvert dans la racine de cette plante des molécules encore
inconnues, les astragalosides, qui protègent les cellules contre le vieillissement.

La racine d’astragale est un puissant tonique général.

Petite histoire d’une grande découverte

1965 : le biologiste Hayflick démontre que les cellules humaines en culture se divisent 52 fois
puis meurent.
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1971 : le biologiste russe Olovnikov émet la « théorie du vieillissement télomérique » selon


laquelle les télomères se raccourcissent à chaque division cellulaire et arrivés à une certaine
longueur « informent » la cellule qu’elle doit mourir, ce phénomène de mort programmée
s’appelle l’apoptose.

1985 : Elizabeth Blackburn et Carol Greider découvrent que la télomérase, une enzyme de
type transcriptase inverse protège les télomères contre le raccourcissement.

Depuis de multiples études ont confirmé les intuitions d’Olovnikov :

- une cellule aux télomères courts vit moins longtemps qu’une cellule aux télomères
longs,

- introduire des agents activateurs de télomérase dans une culture de cellules humaines
les rend quasiment immortelles,

- des souris supplémentées en télomérase voient leur espérance de vie doubler.

Le vieillissement cellulaire a des causes multiples

Inéluctablement nos cellules vieillissent et meurent, de même que les organes et les
organismes.

Et ce vieillissement ou en tout cas sa plus ou moins grande précocité sont liés à des facteurs
internes et externes.

Les facteurs externes sont environnementaux et concernent les polluants et stress auxquels
nous sommes soumis dans notre environnement professionnel et familial, par nos habitudes
alimentaires et nos modes de vie.
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Les effets se manifestent par des mécanismes de TOXICITE, CARENCES,


DESEQUILIBRES, OXYDATION, ACIDOSE, INFLAMMATION.

Les facteurs internes correspondent à une horloge biologique calée sur la longueur de nos
télomères, cette petite structure biologique qui prolonge et protège notre ADN et se raccourcit
à chaque division cellulaire.

Et quand le « témoin d’usure » est atteint, alors sonne le glas de la cellule.

Les extraits d’astragale stimulent la télomérase et donc ralentissent le raccourcissement des


télomères, comme le prouve une étude publiée le 7 septembre 2010 par le biologiste Harley
Calvin, et une consommation régulière provoque un rajeunissement des cellules.

Depuis des millénaires, la racine d’Astragalus membranaceus est utilisée en Chine pour son
pouvoir tonifiant et stimulant des défenses naturelles.

La science moderne a isolé dans cette plante des principes actifs de type polysaccharides aux
fortes actions antioxydantes, anti fibrose et anti-inflammatoires, protectrices du système
cardiovasculaire.

Le fait que ces polysaccharides sont aussi stimulateurs de la télomérase nous fait classer cette
plante parmi les plus efficaces dans la lutte contre le vieillissement cellulaire.

Intérêt pour le sportif

Outre les effets antioxydants, anti-inflammatoires, anti fibrose, immunomodulateurs et


protecteurs du système cardiovasculaire qui intéressent le monde du sport au premier chef, la
racine d’astragale permet de lutter contre le vieillissement précoce qui menace parfois le
sportif.
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L’activité physique et tout particulièrement quand elle est corrélée à la compétition, en


sollicitant fortement le potentiel de renouvellement cellulaire, épuise le « capital » de division
cellulaire qui est chez l’être humain de 52.

Ce qui signifie qu’une cellule humaine ne peut avant de mourir se diviser que 52 fois (en
dehors des cellules souches et des cellules cancéreuses).

Chez le sportif, ce nombre reste identique mais de nombreuses cellules, comme les hématies
par exemple, blessées par la pratique sportive, se renouvelleront beaucoup plus rapidement et
de ce fait mourront plus tôt.

Certes de nombreux organes ont la possibilité de créer de nouvelles cellules mais là aussi le
potentiel de restauration est limité.

Les astragalosides contenus dans la racine d’astragale, en stimulant la télomérase protectrice


des télomères, eux-mêmes protecteurs du matériel génétique, permettent d’augmenter le
nombre de divisions cellulaires et donc de prolonger la vie de la cellule.

Il est préférable de faire des cures de trois mois à raison de deux gélules par jour dosées à 5%
d’astragalosides IV.
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4/ AIL NOIR (Allium sativa)

L'ail noir présente un aspect étonnant, la tête est fripée comme si elle avait été oubliée au fond
du bac à légumes, la gousse est fripée aussi, mais d'un noir profond.
Arôme et saveur sont eux aussi étonnants, et si l'odorat permet de retrouver une discrète trace
de l'odeur aillée bien connue, c'est surtout des senteurs balsamiques complexes qui
s'imposent.

La saveur est douce, sucrée, rappelant vaguement celle de la réglisse, et sans le piquant brutal
de l'ail frais.

Sur le plan culinaire, je l'ai testé avec succès broyé au mortier avec de l'huile d'olive, le
mélange donne un excellent condiment pour crudités, salades, grillades de viande ou poisson.

Si l'ail frais ou séché est connu pour ses multiples vertus nutritionnelles, l'ail noir présente
également un intérêt majeur car certains diététiciens affirment que son taux d'antioxydants est
multiplié par un facteur dix par rapport à l'ail commun.
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L'ail noir contient notamment une molécule originale, la S-arylcystéine dont la présence nous
fait supposer une puissante action de détoxication des métaux lourds.

Cette spécialité japonaise a depuis des lustres conquis la Chine et est obtenue par un
phénomène de fermentation en vases d'argile remplis d'eau de mer et "oubliés" pendant au
moins un mois, une technique ancestrale qui peut expliquer en partie le coût quelque peu
élevé de ce produit miracle.

Plusieurs publications scientifiques consultables notamment sur la base de données "Pubmed"


font état d'actions antioxydantes et détoxiquantes puissantes, d'un effet protecteur au niveau
du foie et des reins, d'une action protectrice du système cardiovasculaire, hypolipémiante,
hypocholestérolémiante et hypotensive.

En tout état de cause, les auteurs qui ont écrit sur l'ail noir confirment que son intérêt pour la
santé est dix fois plus important que l'ail que nous connaissons et qui est déjà à classer sans
nul doute au rang des super aliments santé.
24

5/ ARURA

Terminalia chebula Retz, Arura ou Myrobalan noir de la médecine tibétaine, Haritaki de la


médecine ayurvédique
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d’après une peinture sur toile réalisée dans l’atelier du Docteur Dawa (Men Tsee Khang
Institute, Dharamsala)

« Selon les prophéties du Tantra du Kalachakra (signifient « la roue du temps »), les remèdes
tibétains joueront un rôle essentiel pour la santé humaine et pourront venir à bout de toutes
les maladies lorsque surviendra une gigantesque pollution chimique causée par les
radiations ».

C’est ainsi que s’exprimait le Docteur Tenzin Choedrak, décédé en 2001, un des rares
médecins tibétains ayant survécu à l’holocauste. Il affirmait également que cette plante, en
tout cas le fruit de cette plante, la noix Arura, est la panacée de la médecine tibétaine (« L’art
de guérir », éditions Désiris).

La plante ARURA est, depuis plus de mille ans, considérée par les médecins tibétains comme
une panacée. Utilisée seule ou comme base de traitements multi substances, elle est
abondamment citée dans les textes tibétains anciens et modernes comme protectrice du
système cardiovasculaire, du foie, du tube digestif.

Détoxiquante, revitalisante, stimulatrice des défenses naturelles, anti-âge, elle serait aussi
capable de développer l’intelligence et la vivacité d’esprit, s’il faut en croire les textes des
Docteurs Dawa et Dekhang (tous les deux membres du Men-Tsee-Khang Institute).

Sur le plan botanique, l’ARURA ou MYROBALAN NOIR (HARITAKI dans la médecine


ayurvédique) est un arbre de la famille des combrétacées, dont le fruit est une noix qui,
réduite en poudre après séchage, fournit la base de nombreuses préparations alimentaires ou
thérapeutiques.

La médecine moderne s’intéresse de très près à cette noix alimentaire précieuse


particulièrement riche en antioxydants rares parmi lesquels on trouverait l’acide gallique
(proche des catéchines du thé vert ou de la feuille de GOJI) et les acides chébulique et
ellagique, mais aussi des tannins eux aussi fortement antioxydants et détoxiquants.
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Une étude récente réalisée par les Docteurs Gandhi et Nail, au centre de recherches nucléaires
de Bombay, semblerait prouver que sa forte teneur en antioxydants lui confère un fort pouvoir
de protection contre les effets nocifs des radiations ionisantes.

D’autres études ont été faites ou sont en cours pour évaluer un éventuel pouvoir de protection
contre les processus de cancérisation de la cellule.

La noix ARURA est utilisée depuis plus de 30 ans en Occident dans le domaine culinaire, et
commercialisée dans certaines épiceries fines.

Dans la culture tibétaine, la plante Arura est bien plus qu’un simple aliment ou un simple
médicament. En effet, sur les Thangkas Bouddhistes (un Thangka est une représentation sur
papier de divinités ou de sujets médicaux), le Bouddha de médecine est presque toujours
représenté tenant dans la main gauche une coupe remplie des fruits de l’Arura, et dans sa
main droite un rameau fleuri de la même plante.

Législation

La polémique a été posée par les instances administratives françaises visant à interdire l'usage
de l'arura comme complément alimentaire. Or la législation européenne prévoit que tout
produit alimentaire commercialisé depuis plus de trente années sur le territoire bénéficie
d’une autorisation tacite de commercialisation.
Or le site protabase (www.prota.org) nous informe que les noix de Terminalia chebula Retz ou
Cadou sont produites en Inde à raison de 100 000 tonnes par an. En 1981, 20% de la
production, soit 20 000 tonnes, ont été exportés « sous forme de fruits secs, entiers ou écrasés,
ou d’extraits, vers l’EUROPE et les Etats Unis. »
27

Aujourd’hui la plante arura est commercialisée en gélules de 500 g associant poudre totale de
noix et extrait sec, pour une dynamisation maximale. Ce produit doit être consommé à raison
de deux à trois gélules par jour, ce n’est pas un médicament mais un aliment à part entière.
28

Merci de l’attention et de l’intérêt que vous avez portez à notre contenu.

Ce dossier est un petit extrait de notre enseignement en Phytothérapie de plus de


450 pages.

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