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Yorito La Unión Mocorón
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Santa Bárbara Cerro Azul El Cajón Sierra de Agalta M
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El Santa Monumento Natural
Florido Rita Santa Bárbara Lago El Boquerón
Yojoa Minas de Oro Salamá
Copán Lepaera Catacamas Auasbila
La Libertad Guayape Azacualpa
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de Copán Las Flores Siguatepeque Juticalpa Suhi Leimus
San Ignacio San Francisco
Agua Gracias Cedros
Caliente de Becera
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Parque Comayagua Agalteca
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Intéressant
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À ne pas manquer
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Golfo de El Triunfo 0 50 100km
Fonseca
OCÉAN PACIFIQUE
Honduras
4e édition
Eric Hamovitch
Tomás Mur,
fondateur en 1980 de l’Academia de Bellas Artes de Tegucigalpa
Remerciements
Les Guides de voyage Ulysse remercient Fabiola Licona et Karla María Calidonio pour
leur aide à l’élaboration de ce guide.
Hamovitch, Eric
Honduras
4e éd.
(Guide de voyage Ulysse)
Traduction de: Honduras.
Comprend un index.
ISBN 978-2-89464-802-5
1. Honduras - Guides. I. Titre. II. Collection.
F150.5.H514 2007 917.2804’5 C2006-94126-4
Toute photocopie, même partielle, ainsi que toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont formellement interdites
sous peine de poursuite judiciaire.
Restaurants 168
Sorties 172
Achats 172
Liste des cartes
Centre du Honduras 203 Parc archéologique de Copán Ruinas 119
Copán Ruinas San Pedro Sula
attraits touristiques 117 attraits touristiques 112
hébergement et restaurants 133 hébergement et restaurants 129
Côte Caraïbe 143 Sud du Honduras 222
Départements 13 Tegucigalpa
Est du Honduras 205 attraits touristiques 80-81
hébergement et restaurants 92-93
Isla de Roatán 181 Boulevard Morazán et Colonia Palmira
Isla de Utila 183 hébergement et restaurants 95
Islas de la Bahía 175 Tegucigalpa et ses environs 75
La Ceiba Utila 195
attraits touristiques 151 West Bay 189
hébergement et restaurants 165
West End 189
Ouest du Honduras 104
j Piscine
p Téléphone
Bien que la monnaie nationale soit le lempira,
tlj Tous les jours tous les prix mentionnés dans ce guide
sont en dollars américains.
q Ventilateur
Les sections pratiques aux bordures grises répertorient toutes les adresses utiles.
Repérez ces pictogrammes pour mieux vous orienter:
Hébergement Sorties
Restaurants Achats
À moi...
le Honduras!
Des plages idylliques aux récifs coralliens kaléidoscopiques, en passant par les ves-
tiges mayas, les villages coloniaux et la nature tropicale, le Honduras recèle tout ce
le Honduras!
dont le voyageur peut rêver. Encore méconnu, ce joyau touristique vous charmera
assurément par son accueil incomparable et la diversité de ses paysages culturels.
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Quelles que soient vos préférences ou la durée de votre séjour, cette sélection d’at-
traits saura personnaliser votre découverte du Honduras, pour que votre voyage ne
ressemble à aucun autre!
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À moi...
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Le Honduras en temps et lieux
Une semaine
Si vous disposez de peu de temps, ne manquez pas de visiter Copán Ruinas, d’où
vous pourrez explorer les impressionnantes ruines mayas et la bucolique campagne
environnante. Rendez-vous ensuite à La Ceiba, sur la côte Caraïbe, où se trouvent mille
et une occasions d’aventures écotouristiques, notamment dans le Parque Nacional Pico
Bonito, particulièrement propice à la randonnée pédestre et à l’observation de la
faune. Traversez enfin jusqu’à l’île de Roatán, dans les Islas de la Bahía, où vous trou-
verez de magnifiques plages.
Deux semaines
Vous disposez de deux semaines? Vous pouvez alors intégrer d’agréables variantes
au circuit précédent.
Vous souhaitez sortir des sentiers battus? Depuis Tegucigalpa, empruntez donc le
chemin qui mène à l’authentique bourgade lenca de La Esperanza. Puis, continuez
votre route vers l’ouest du pays, pour une expédition au cœur des splendides villages
coloniaux de Gracias et de Santa Rosa de Copán.
Un autre choix d’itinéraire comprend une excursion au Lago Yojoa, le plus grand lac
du pays, serti entre les sommets du Parque Nacional Cerro Azul Meámbar (endroit de
prédilection pour l’observation des oiseaux) et du Parque Nacional Santa Bárbara. Vous
trouverez également autour du Lago Yojoa d’intéressants petits sites archéologiques
précolombiens tel que Los Naranjos.
le Honduras!
Trois semaines
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Vous êtes parmi les voyageurs qui, bénis, profiteront d’un séjour de trois semaines
au Honduras? Vous pourrez, à votre guise, explorer davantage la côte Caraïbe et vous
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arrêter à Tela, d’où vous aurez facilement accès à la faune exotique et la flore exu-
À moi...
bérante des parcs nationaux de Jeannette Kawas et de Punta Sal. Puis, rendez-vous à
Trujillo pour fuir la foule, bénéficier d’une belle plage et pagayer sur les eaux du
Refugio de Vida Silvestre Laguna Guaimoreto.
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Vous pouvez encore vous offrir le plaisir de flâner dans le joli village de Copán Ruinas
et de séjourner à l’Hacienda San Lucas afin de profiter du calme enchanteur des lieux,
de faire une balade à cheval et de visiter le site archéologique de Los Sapos.
Le Honduras à la carte
Les plages des Islas de la Bahía sont généralement plus petites et mieux entretenues.
West Bay Beach (Roatán), Michael Rock et Diana Beach (Guanaja), et Water Cay (sud-ouest
d’Utila) sont particulièrement recommandées.
est de l’île. L’île de Guanaja, pour sa part, est ceinte d’excellents sites de plongée, dont
le Yellow Trader et le Black Rock. Enfin, parmi les sites de plongée importants d’Utila, on
trouve, au sud, le populaire Labyrinth. Les sites au nord de d’Utila accueillent surtout
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Le Honduras de la nature
Le Honduras compte un nombre imposant de parcs et de réserves naturelles propo-
sant une panoplie d’activités de plein air. Nous vous recommandons l’utilisation des
services d’organisateurs d’excursions afin de profiter au maximum de votre visite.
Situés dans des zones de forêt tropicales humides à haute altitude, le Parque Nacional
Cusuco et le Parque National Celaque se prêtent bien à la randonnée pédestre. Le Parque
Nacional Pico Bonito accueille à la fois les randonneurs et les aventuriers qui optent
pour la descente de rivière.
Les parcs nationaux de Punta Sal et le Refugio de Vida Silvestre Cuero y Salado font face à
l’océan. Le premier recèle de belles plages et d’agréables sentiers de randonnée, et le
second, truffé de canaux et de lagons, se prête bien à l’exploration en bateau.
Voyageur hardi qui cherchez une expérience extraordinaire, optez pour l’aventure
dans la Reserva de la Biosfera Río Plátano, dans la Mosquitia. Comptez environ une se-
maine pour une expédition à travers ces écosystèmes d’une richesse surprenante, ces
mangroves et ces rivières.
le Honduras!
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À moi...
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Situation géographique dans le monde
Longitude 0º (méridien origine)
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Situation géographique dans le monde
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Portrait
Géographie 15 Politique 20
Faune et flore 16 Économie 21
Histoire 16 Société et culture 22
12
C
ette masse de terre respectable fermement ancrée dans l’isth-
me centraméricain, ce pays riche de cultures et de traditions
dominées par un passé autochtone et espagnol, ne figure pas
d’emblée parmi les destinations qui nous viennent à l’esprit lorsque
nous pensons à la mer des Caraïbes.
Un simple regard à n’importe quel atlas a cependant tôt fait de révéler que le Hon-
duras possède un long littoral en bordure de la mer des Caraïbes. Contrairement à
ses voisins immédiats, où la grande majorité de la population vit à l’ouest de la ligne
de partage des eaux continentales, c’est-à-dire du côté du Pacifique, le Honduras
compte des millions de personnes vivant et travaillant à proximité de la côte Caraïbe,
ce qui lui confère naturellement une tout autre dimension culturelle. La majorité des
Honduriens ont tendance à percevoir leur pays comme un territoire foncièrement
centraméricain dont la géographie partage, par un coup du sort, certains traits des
Caraïbes; mais, pour nombre de visiteurs, le Honduras est d’abord et avant tout un
pays des Caraïbes entouré d’une auréole à saveur centraméricaine. Tout dépend du
point de vue, n’est-ce pas?
Le Honduras n’a jamais fait les manchettes internationales au même titre que ses trois
voisins immédiats, ravagés par des guerres civiles à partir de la fin des années 1970
jusqu’à la fin des années 1980. Tandis que le Salvador, le Guatemala et le Nicaragua
descendaient aux enfers dans le sang et le chaos, le Honduras se maintenait en
effet passablement à l’abri des remous. Bien que des contras nicaraguayens opposés
au régime sandiniste aient établi certains de leurs camps à l’intérieur des frontières
honduriennes, et bien que les États-Unis aient fait usage du territoire hondurien pour
certaines de leurs manœuvres militaires de même que pour entraîner les troupes sal-
vadoriennes, la vie politique hondurienne a presque toujours échappé à la violence
de cette tumultueuse période.
Les racines culturelles du pays plongent dans un passé lointain, ainsi qu’en témoi-
gnent les magnifiques ruines mayas de Copán. Trois siècles de domination espagnole
ont en outre parsemé le paysage de pittoresques villages à flanc de colline et de
beaux exemples d’architecture coloniale. Mais, par-dessus tout, le Honduras brille par
ses richesses naturelles, qu’il s’agisse de ses majestueuses montagnes, de ses forêts
tropicales variées, de ses rivières sauvages ou de sa faune indigène. Il ne faut pas non
plus oublier ses plages étincelantes et peu fréquentées, ni ses îles bordées de récifs
coralliens qui feront les délices des plongeurs et des «snorkeleurs» de tout calibre,
sans parler du peuple lui-même, parmi les plus amicaux et les plus décontractés de
la planète, ce qui ne fait qu’ajouter au plaisir d’un voyage dans cette contrée.
Une des choses qui a bel et bien, quoique brièvement, attiré l’attention de la presse
internationale sur le Honduras est sans nul doute Mitch, un ouragan d’une férocité et
d’une durée peu communes qui a frappé le pays dans les derniers jours d’octobre
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Represa
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Catacamas Leimus
Santa Rosa de Copán COMAYAGUA Suhi
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OCOTEPEQUE Comayagua
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LEMPIRA Santa Lucía
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13
14
1998, causant d’énormes dégâts et paralysant certaines régions pendant plusieurs
mois (voir l’encadré dans le chapitre «Tegucigalpa et ses environs»). Cela dit, pire
encore que Mitch, aux yeux de nombreux propriétaires d’hôtels et voyagistes établis
au Honduras, fut la période qui fit suite à la fureur de la tempête. En effet, effrayés
par les comptes rendus faisant état d’une dévastation sans pareille, les visiteurs se
détournèrent massivement de cette destination. Certaines entreprises dépendant for-
tement du tourisme ont dès lors simplement fermé leurs portes, tandis que d’autres
ont tenté de survivre tant bien que mal; au bout du compte, le développement de
l’industrie touristique s’est vu globalement entravé, et ce, vraisemblablement pour
des années à venir.
Au fur et à mesure que le pays se remettait sur pied dans le sillage de Mitch (un
rétablissement d’ailleurs remarquablement rapide compte tenu de la situation du
pays), les raisons poussant les visiteurs à éviter le Honduras s’évanouissaient mani-
festement. À tel point qu’aujourd’hui beaucoup d’endroits sont mieux connus, plus
accessibles et mieux desservis par les compagnies aériennes et les chaînes hôtelières
internationales. Bref, le Honduras en a désormais pour à peu près tous les goûts, et
tout le monde devrait y trouver son compte.
Que doit rechercher le visiteur? Quelle proportion du territoire peut être explorée en
deux semaines, par exemple? Il n’y a rien d’étonnant à ce que Roatán et les îles voi-
sines, Utila et Guanaja, aient fait partie des destinations les plus populaires du pays,
car il s’agit d’endroits rêvés pour se baigner, faire de la plongée ou simplement se
reposer dans un cadre tropical idyllique. Guanaja est réputée pour ses luxueux com-
plexes touristiques, tandis qu’Utila attire davantage les voyageurs au budget restreint.
Quant à Roatán, elle offre un peu de tout. Les tarifs pratiqués sur ces trois îles sont
plus élevés que ceux du continent, mais ils demeurent somme toute modestes si on
les compare à ceux des autres destinations des Caraïbes.
Sur la côte Caraïbe même, Tela et Trujillo, situées sur de paisibles baies, méritent
une mention pour la qualité de leurs plages, leur charme antillais et la proximité des
réserves naturelles. Aussi la réserve de Punta Sal, près de Tela, revêt-elle un caractère
tout à fait particulier avec sa végétation abondante et variée ainsi que ses belles pla-
ges; et le jardin botanique de Lancetilla vaut également la peine d’être visité. Trujillo
possède pour sa part divers sites d’intérêt historique, y compris les vestiges d’une
ancienne forteresse espagnole. La Ceiba, troisième ville en importance au pays, n’a
pas beaucoup d’attraits en soi, mais ses restaurants à ciel ouvert vous promettent des
soirées langoureuses, sans compter qu’il s’agit d’un excellent tremplin vers les réser-
ves naturelles et les plages voisines, de même que vers les Islas de la Bahía. Enfin,
Puerto Cortés, une ville portuaire comme mille autres, avoisine de belles plages à
proximité du vieux fort d’Omoa, un peu plus à l’ouest.
Et bien sûr, il ne faut pas manquer les splendides ruines mayas de Copán, dans l’ouest
du pays. Grâce à leurs spectaculaires stèles sculptées et à leurs escaliers majestueux,
elles évoquent tout le passé mystérieux de l’Amérique centrale d’une manière inéga-
Portrait
Au risque de nous répéter, le Honduras ne tient qu’une place infime dans l’univers
actuel du tourisme mondial, mais il n’en sera pas toujours ainsi, car de plus en plus
de gens découvrent ses plaisirs et ses trésors. Pour l’instant, toutefois, et pour plu-
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sieurs années à venir, il demeure possible de prendre une longueur d’avance sur les
foules. Qui voudrait résister à une telle occasion?
Géographie
Le Honduras se trouve en plein cœur de l’isthme centraméricain, entouré du Gua-
temala à l’ouest, du Salvador au sud-ouest et du Nicaragua au sud-est. Quant à ses
confins septentrionaux, ils sont marqués par 644 km de littoral caressés par les eaux
de la mer des Caraïbes, tandis qu’au sud l’océan Pacifique prend la relève, baignant
124 km de côtes le long du golfe de Fonseca, une baie peu profonde que le Hondu-
ras partage avec le Salvador et le Nicaragua.
Les régions les plus populeuses se trouvent dans les vallées du sud du pays et sur la
plaine côtière du Nord-Ouest. Le nord-est du Honduras, une vaste jungle baptisée du
nom de «Mosquitia» qui s’étend jusqu’au Nicaragua, demeure pour sa part très peu
peuplé. Environ 63% du territoire hondurien se révèle montagneux, avec une altitude
moyenne d’environ 1 000 m. Seulement un sixième des terres sont arables, et un peu
plus du quart sont boisées.
Une vaste région de hautes terres s’élève brusquement à partir de la frontière salva-
dorienne, atteignant des élévations de plus de 2 750 m. Une profonde vallée struc-
Portrait - Géographie
turale creuse un lit de 280 km entre le bassin du Río Ulúa, au nord, et le golfe de
Fonseca, au sud, l’élévation maximale y étant de 940 m. Une chaîne de montagnes
du nom de «Sierra de Merendón» sépare cette vallée des basses terres de l’est du
Guatemala. Le Río Aguán coule, pour sa part, au centre d’une autre grande vallée de
l’est du Honduras.
Les montagnes du sud du Honduras forment une partie de la grande chaîne volcani-
que centraméricaine, bien qu’on ne trouve aucun volcan actif au pays. Des détritus
volcaniques recouvrent cependant une bonne partie des hautes terres du Sud, sans
toutefois s’étendre très au nord ni très à l’est. Quant à la plaine côtière des Caraïbes,
passablement étroite par endroits, elle est flanquée de chaînes montagneuses aux
pentes abruptes et aux sommets pointus.
Faune et flore
Dans les régions qui reçoivent beaucoup de pluie et où la température demeure
élevée, surtout dans l’est du pays, de vastes régions se couvrent de forêts tropicales
humides qui ne perdent jamais leur dais de verdure. Dans les hautes terres plus
fraîches, on trouve des massifs de chênes et de pins, mais l’homme en a malheureu-
sement détruit une partie. Dans les régions plus sèches, y compris les environs de
Tegucigalpa et les terres plus au sud-est, les savanes et les forêts basses ont remplacé
une bonne partie des hautes forêts qui y poussaient jadis. Il y avait ainsi d’abondantes
forêts de feuillus, surtout dans la région de la Mosquitia, mais elles furent systémati-
quement rasées par les Anglais aux XVIIIe et XIXe siècles. Cependant, sur certaines
corniches montagneuses élevées des régions plus humides, subsistent des zones de
forêt pluviale recelant entre autres une incroyable variété d’épiphytes.
Histoire
Portrait - Géographie
Les peuples d’ascendance méso-américaine, qui vivaient dans les régions centrales
et occidentales du Honduras moderne, avaient élaboré des structures sociales et
des pratiques agricoles plus poussées que leurs voisins des régions situées plus à
l’est. Des populations d’appartenance maya s’étaient ainsi établies au Honduras dès
les environs de l’an 1000 av. J.-C. Elles ont laissé derrière elles un héritage durable,
incluant la cité antique de Copán, de même que des témoignages de progrès fulgu-
rants dans les domaines de l’astronomie et des mathématiques tels qu’un système
numérique avancé et un entendement évident de la notion de «zéro» bien des siècles
17
avant qu’elle ne soit comprise par les Européens ou les Arabes. Pour des raisons
qui demeurent encore partiellement obscures, la branche de la civilisation maya à
laquelle appartenaient les peuples vivant au Honduras se mit à décliner au IXe siècle,
et Copán gisait presque déjà à l’abandon total dès le XIIIe siècle.
Christophe Colomb longea les côtes honduriennes en 1502 et mit pied à terre sur l’île
de Guanaja. Ce fut ensuite, dans les années 1520, une série d’expéditions militaires
espagnoles ponctuées de nombreux affrontements partisans et d’épidémies diverses.
Les Espagnols firent de nouvelles incursions dans la région au cours de la décennie
suivante et réussirent cette fois à prendre le contrôle d’importantes portions du terri-
toire hondurien. Mais leur progrès se trouva entravé sur les hautes terres occidentales
par les forces de résistance organisées sous un chef autochtone lenca du nom de
«Lempira» (nom qu’il a d’ailleurs légué à la monnaie du pays). Lempira et ses trou-
pes tinrent les Espagnols en échec pendant deux ans, avant d’être débordés et de
sombrer dans la défaite. Feignant de vouloir signer une trêve avec lui, des officiers
espagnols s’introduisirent dans la forteresse de Lempira et l’assassinèrent sur place.
La résistance s’écroula complètement dans les mois qui suivirent.
Les envahisseurs espagnols s’empressèrent d’oblitérer l’ordre social en place. Ils chas-
sèrent les communautés autochtones des terres les plus convoitées, tandis que la ma-
ladie, l’esclavage et des massacres inconsidérés achevèrent de décimer la population,
estimée à quelque 450 000 habitants avant l’invasion. De nombreux survivants se mê-
lèrent alors aux Espagnols, donnant naissance aux mestizos, qui forment aujourd’hui
la plus grande partie de la population hondurienne. Certaines communautés isolées
furent toutefois plus ou moins laissées à elles-mêmes, et les descendants de divers
groupes autochtones éparpillés à travers le pays sont parvenus à maintenir certaines
de leurs traditions jusqu’à ce jour. Vous trouverez une description de divers groupes
ethniques contemporains à la page 23.
La colonisation et l’indépendance
Au Honduras, les Espagnols se sont largement consacrés à l’extraction de l’or et de
l’argent dans des mines réparties un peu partout à travers le pays, sans compter leurs
efforts pour établir la suprématie de l’Église catholique. Un nombre relativement res-
treint de colons vinrent de la mère patrie, de sorte que le Honduras demeura un bras
mort sur le plan économique tout au long de la période coloniale, une réalité qui
n’a d’ailleurs jamais complètement disparu. Les structures administratives ont souvent
changé de forme, mais, pendant une bonne partie de la période qui a précédé son
accession à l’indépendance, le Honduras faisait partie de la capitainerie générale
Portrait - Histoire
Pendant une bonne partie des XVIIe et XVIIIe siècles, les colonies de la côte Caraïbe
essuyèrent de fréquentes attaques aux mains des pirates britanniques et hollandais,
dont le célèbre Henry Morgan, qui avait établi l’une de ses bases sur l’île de Roatán.
L’Espagne ne parvint jamais à étendre son hégémonie aux Islas de la Bahía, ni à
la région de la Mosquitia. Les Anglais, qui avaient placé le Honduras britannique
(aujourd’hui devenu le Belize) sous protectorat, exerçaient en effet un pouvoir sou-
verain sur une bonne partie de la côte hondurienne, et ce, jusque après la signature
du traité de 1859.
Le Honduras était dès lors indépendant, du moins dans la forme, mais il était aux
prises avec une succession de gouvernements centraux faibles, minés par de puis-
sants droits acquis, par des intrigues fomentées par les pays voisins et par une vague
incessante de coups d’État et de révoltes au sein de l’armée. Selon certaines sources,
il y aurait eu 85 chefs d’État à la tête du pays entre 1821 et 1876! À partir des an-
nées 1890, les magnats américains de la banane établirent de vastes plantations dans
les régions côtières du Nord, et, pendant quelque temps, ils firent du Honduras le
plus grand exportateur mondial de bananes. L’United Fruit Company et sa rivale, la
Standard Fruit Company, gouvernaient certaines portions du Honduras comme de
véritables fiefs, sans compter le pouvoir économique et politique qu’elles exerçaient
sur l’ensemble du pays, lui valant une étiquette de république bananière dont il n’a
réussi à se défaire il y a peu de temps encore.
Le Honduras moderne
Pendant la plus grande partie du XXe siècle, le Honduras a connu une alternance de
gouvernements militaires et civils. L’effondrement de l’économie dans le sillage de la
Grande Dépression donna lieu, en 1932, à des soulèvements populaires qui débou-
chèrent sur des élections controversées et sur le règne dictatorial de Tiburcio Carías
Andino, suivi de nouveaux coups d’État au cours des décennies subséquentes.
pas sans tache. Au cours des années 1950 et 1960, un grand nombre de Salvadoriens,
peut-être même jusqu’à 300 000, se sont installés au Honduras pour échapper à la
surpopulation dont leur pays était victime, et beaucoup commencèrent à cultiver la
terre. Comme tous les immigrants industrieux, d’ailleurs, ils s’attirèrent les ressenti-
ments de la population locale, si bien qu’en 1969 des centaines d’entre eux furent
déportés au Salvador, suivis dans un premier temps de milliers d’autres qui leur
emboîtèrent le pas de façon volontaire pour ne pas prolonger leurs souffrances
au Honduras, puis par un certain nombre de nouveaux déportés. Des amateurs de
fútbol (football ou soccer) honduriens furent en outre attaqués lors d’un match de
qualification de la Coupe du monde qui se déroulait dans un stade salvadorien, son-
nant le coup d’envoi de ce que certains journalistes en vinrent à appeler «la guerre
du football». Les affrontements se prolongèrent un peu plus de quatre jours, avant
que les deux pays n’en viennent à signer une trêve, mais la hargne qui s’ensuivit
mit plusieurs années à se résorber, si bien que les relations entre le Honduras et le
Salvador demeurent encore tendues. Certains Honduriens prétendent par ailleurs
que les expulsions de 1969 ont provoqué une baisse importante de la production
19
des céréales essentielles et ont porté à l’économie nationale un coup fatal dont elle
ne s’est jamais relevée.
Presque, parce qu’il y a tout de même eu quelques bavures inévitables, dont une
en 1954, lorsqu’un détachement d’officiers armés guatémaltèques de droite sous la
tutelle des États-Unis se servit d’une partie du territoire hondurien pour lancer un
assaut destiné à mettre fin au bref régime démocratique de neuf ans qu’avait connu
le Guatemala. Puis, au début des années 1980, des contras opposés au gouvernement
sandiniste de gauche du Nicaragua et appuyés une fois de plus par les Américains
se dotèrent de bases à l’intérieur des frontières honduriennes, délogeant par le fait
même des milliers de paysans honduriens. Pendant plusieurs années, une bonne
partie des régions frontalières demeurèrent interdites aux simples civils. Au cours
de cette même période, les États-Unis en ont profité pour accentuer leur présence
militaire au Honduras, surtout autour de l’importante base aérienne de Palmerola,
dans le centre du pays. Les États-Unis ont également créé des bases d’entraînement
en sol hondurien pour des troupes salvadoriennes aux prises avec un soulèvement
de la gauche dans leur pays.
Tout cela nous amène à la conclusion incontournable que, en dépit du fait qu’aucune
violence politique ne l’ait directement frappé, le Honduras s’est vu contraint par les
États-Unis de jouer un rôle périphérique dans les conflits affligeant chacun de ses
voisins. La doctrine anticommuniste qui justifiait de tels actes n’eut aucun mal à trou-
ver des sympathisants parmi les politiciens de droite, et plus particulièrement parmi
les officiers de l’armée hondurienne, qui voyaient là un moyen pratique d’accroître
considérablement les appuis financiers du gouvernement américain à leur endroit, et
par le fait même de combler plus facilement leurs propres désirs insatiables.
En Amérique centrale, les années 1990 se sont avérées fort différentes des années
1980. Au Salvador et au Guatemala, des groupes de rebelles ont signé des accords de
paix qui ont permis de réduire considérablement l’activité militaire sur leur territoire.
Au Nicaragua, les contras antisandinistes se sont peu à peu effacés à la suite de la
défaite des sandinistes et de l’élection d’un gouvernement plus conservateur en 1990.
Pour l’Amérique latine prise dans son ensemble, il s’est agi d’une période vouée
au redressement d’économies dévastées par des crises d’endettement répétées, de
même qu’aux ajustements, si lents soient-ils, requis par la circulation plus libre des
biens à l’échelle internationale. Les gens d’affaires ont commencé à remplacer les
militaires à la tête de nombreux pays du sous-continent, et les pouvoirs civils n’ont à
aucun moment été vraiment menacés, ni au Honduras ni dans les pays voisins.
Même si les années 1990 se caractérisent par une relative stabilité politique et éco-
nomique, il n’empêche que, pour parer à l’inflation galopante, les prix des biens et
services n’ont cessé d’augmenter afin de s’ajuster à la valeur du dollar américain,
20
alors que les salaires, eux, sont demeurés pratiquement inchangés. Il en résulte que
le pouvoir d’achat des Honduriens a connu une chute dramatique et que la société
en général s’est appauvrie durant cette période. Il s’agit d’une tendance qui se pour-
suit d’ailleurs encore aujourd’hui.
Peu après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, Ricardo Maduro est élu
président du Honduras grâce à une plateforme électorale promettant de s’attaquer,
entre autres, à la délinquance engendrée par les bandes (maras) de rue rivales. L’ori-
gine des maras au Honduras s’inscrit dans un contexte socioéconomique plus large
touchant la plupart des pays de l’Amérique centrale. La situation économique pré-
caire, couplée dans certains pays à la destruction du tissu social à la suite des années
de guerre civile, est une des causes directes de l’émergence des maras. De plus, pris
aussi avec de graves problèmes liés aux gangs de rue dans des villes comme Los
Angeles et Chicago, les États-Unis ont déporté en Amérique centrale, entre 2000
et 2004, plus de 20 000 membres notoires de gangs. Non seulement ces derniers
sont-ils venus gonfler les rangs des gangs de rue dans divers pays, mais ils ont aussi
importé une structure et des méthodes criminelles beaucoup plus sophistiquées,
voire violentes.
Politique
La politique hondurienne est véritablement entrée dans l’ère moderne en 1981, lors-
Portrait - Histoire
que la dictature militaire du général Policarpo Paz García céda aux pressions de
l’administration américaine sortante de Jimmy Carter et prépara des élections devant
redonner le pouvoir aux civils. Roberto Suazo Córdova, le candidat du Parti libéral,
remporta les élections de 1981, mais il ne tarda pas à faire face aux ambitions du
général Gustavo Álvarez Martínez. La ferveur anticommuniste de ce chef militaire cor-
rompu et arrogant, qui appuyait par ailleurs sans réserve les contras nicaraguayens,
lui valut le soutien actif de l’administration américaine de Ronald Reagan. Bien que le
général Álvarez n’ait jamais tenté de putsch, il s’assura le contrôle de presque toutes
les décisions relatives à la sécurité nationale. Au cours de cette période, on dénombre
au moins 120 cas documentés d’activistes de gauche «ayant été [portés] disparus» (le
verbe «disparaître» a beaucoup été utilisé à la forme transitive en Amérique centrale
dans les années 1980). Le général Álvarez est mort assassiné quelques années plus
tard.
José Azcona Hoyo, un autre libéral, succéda à Suazo à la présidence du pays en 1985,
suivi à son tour, en 1989, de Rafael Leonardo Callejas, cette fois du Parti national.
21
Lors des élections de 1993, c’est Carlos Roberto Reina, jadis à la tête d’un groupe de
pression gauchisant du Parti libéral, qui fut porté au pouvoir. Tout en perpétuant les
mesures économiques orthodoxes mises de l’avant par son prédécesseur, et d’ailleurs
inspirées par le Fonds monétaire international, Reina fit preuve d’initiatives dans
d’autres domaines, en intentant des procès aux militaires responsables des dispari-
tions de la décennie précédente, en séparant la police nationale du commandement
des forces militaires et en mettant fin à la conscription.
L’élection présidentielle de 1997 a été remportée par le candidat libéral Carlos Flores.
Peu de temps après son investiture, les manœuvres ont débuté en vue de la cam-
pagne présidentielle de 2001. Un des aspirants au pouvoir qui ont investi le plus de
fonds dans cette entreprise est l’homme d’affaires Jaime Rosenthal Oliva, un ancien
vice-président lui-même d’obédience libérale. José Manuel Selaya Rosales, du même
parti, est à la tête du gouvernement depuis 2006.
Le Honduras s’est doté d’une législature unicamérale de 148 sièges dont les membres
sont élus pour quatre ans, la même année que l’élection présidentielle. Le pays se
divise en 18 départements, quoique la majorité des responsabilités administratives
incombe au gouvernement central. Ces départements se subdivisent à leur tour en
298 municipalités englobant 3 746 villages et environ 20 000 communautés de moin-
dre envergure.
Économie
Pendant plusieurs décennies, le Honduras a porté le titre peu flatteur du «pays le plus
pauvre de l’Amérique centrale», mais il l’a perdu au cours des années 1980 lorsque
le Nicaragua, accablé par la mauvaise gestion économique sandiniste et l’implacable
hostilité des États-Unis, sombra dans un gouffre sans fond et remplaça son prédé-
cesseur au bas de l’échelle. Ce revirement ne signale cependant aucune prospérité
nouvelle au Honduras, qui demeure on ne peut plus pauvre malgré tout. Le produit
intérieur brut était évalué à 2 900$ par habitant en 2006. Cette pauvreté n’est rendue
que légèrement plus tolérable par le fait que la répartition des revenus ne connaît
pas des écarts aussi extrêmes que dans les pays voisins. Aussi les riches ne sont-ils
pas aussi riches et les pauvres pas aussi pauvres qu’au Guatemala ou au Salvador, un
facteur qui explique sans doute en partie la paix relative dont bénéficie le Honduras,
bien que de nombreux visiteurs, malgré tout, puissent trouver scandaleux les dispa-
rités entre les classes sociales.
Portrait - Économie
Une activité génératrice de capitaux dont les autorités en place préfèrent ne pas par-
ler relève du transport transfrontalier des narcotiques. Le Honduras dispose en effet
d’un long littoral sur la mer des Caraïbes, à mi-chemin environ entre la Colombie et
les États-Unis, qui s’imposent respectivement comme le plus grand fournisseur et le
plus grand consommateur de narcotiques. Un nombre restreint de Honduriens sont
ainsi parvenus à amasser des fortunes considérables.
Société et culture
C’est bien peu dire que de qualifier la société hondurienne de multiethnique. Comme
dans une grande partie du reste de l’Amérique centrale, le groupe dominant est celui
des mestizos, d’origine mixte à la fois espagnole et autochtone. On estime que les
mestizos comptent pour environ 90% de la population du Honduras, mais n’allez pas
croire pour autant que leur apparence ou leur appartenance sociale présente des
caractères uniformes.
Au Honduras, la question des groupes ethniques ne fait pas l’objet des mêmes obses-
sions qu’elle suscite dans d’autres sociétés, et, même s’il reste vrai que les personnes
de grande taille à peau claire occupent très largement les hautes sphères de la vie
Portrait - Économie
L’autre bloc de 10% se compose d’un large éventail de groupes, le plus important
étant celui des Autochtones à part entière, ou presque (nous en reparlerons plus
loin), suivis des purs descendants (ou presque) des Européens et des individus d’ori-
gine moyen-orientale. Un petit nombre de Chinois vient compléter le tableau.
Suit une courte présentation des groupes indigènes du Honduras. À ceux de nos lec-
teurs qui désirent de plus amples détails et qui maîtrisent la langue espagnole, nous
recommandons de lire Pueblos Indígenas y Garífuna de Honduras de Ramón D. Rivas,
publié en 1993 par Editorial Guaymuras, à Tegucigalpa.
Les Tolupanes, aussi connus sous le nom de Xicaques, occupaient une bonne partie
de la côte Caraïbe avant la conquête, mais ils furent par la suite repoussés vers les
montagnes et les jungles intérieures. Aujourd’hui, ils sont environ 10 000 à vivre dans
143 communautés principalement situées dans le centre-nord du Honduras, autour
de la ville de Yoro. Ce peuple pré-maya vivait de la chasse et de la cueillette, et son
statut économique demeure marginal. Sa langue serait vieille de 5 000 ans et, selon
des sources contradictoires, s’apparenterait à celle des Hokan-Sioux d’Amérique du
Nord ou à celle des Chibchas-Penutias d’Amérique du Sud. Certains éléments de
cette langue demeurent présents, mais il ne reste que peu de chose de l’organisation
sociale traditionnelle de ce peuple. Les Tolupanes se démarquent par le style de leurs
constructions, de même que par certaines formes d’artisanat, notamment au chapitre
de la vannerie.
Les Misquitos (souvent épelé Miskitos) vivent dans de petites communautés dispersées
le long des rivières et des lagons de cette vaste portion nord-orientale du Honduras
qu’on désigne du nom de «Mosquitia» et qui empiète sur le Nicaragua. L’origine du
nom de ce peuple n’est pas claire. Certains historiens pensent qu’il s’agit d’une défor-
mation de «mousquet», une arme à feu introduite par les Anglais au XVIIe siècle dont
le nom se traduit par mosquete en espagnol. Pendant des siècles, les Misquitos furent
en effet les alliés des Anglais contre les forces espagnoles. Ils descendent des tribus
chibchas des jungles d’Amérique du Sud, une souche à laquelle se sont greffés des
éléments africains et européens au XVIIIe siècle, ce qui n’a pas pour autant affaibli
leur puissante identité indigène. Aujourd’hui, on en dénombre environ 30 000 dans
84 communautés, et leur langue demeure bien vivante. Leurs constructions tradition-
nelles sont de bois ou de bambou. Au cours des dernières décennies, les Misquitos
ont eu à faire face à l’intrusion des mestizos sur leurs territoires ancestraux, et, dans
les années 1980, ils se sont mêlés à des réfugiés misquitos du Nicaragua, délogés par
des conflits contre le gouvernement sandiniste.
Portrait - Société et culture
Les Pechs, qu’on appelle aussi parfois Payas, vivent dans la partie occidentale de la
région de la Mosquitia, principalement dans le bassin du Río Plátano, et l’on n’en
dénombre que 1 600 environ. Certains vivent dans les coins les plus reculés des
montagnes et maintiennent leurs coutumes ancestrales de même que leur langue,
apparentée à celle des Chibchas, tandis que d’autres ont perdu leur langue et adopté
celle des Misquitos. Leur système de croyances repose sur une connaissance pro-
fonde et sur des liens étroits avec la nature. L’équilibre écologique qui règne sur leurs
terres a été compromis par les activités forestières, et la raréfication de la faune a
considérablement nui à leur régime alimentaire.
Les Tawahkas ou Sumos vivent essentiellement dans le bassin du Río Patuca, au sud
de la région de la Mosquitia, et de l’autre côté de la frontière nicaraguayenne. Leur
langue subsiste au Nicaragua, mais au Honduras elle a été remplacée par l’espagnol
et le misquito. Les communautés tawahkas revêtent la forme de familles étendues
qui tendent à vivre de façon isolée, et à l’intérieur desquelles on trouve un fort degré
de consanguinité. Elles connaissent par ailleurs de graves problèmes de santé et de
nutrition.
25
Les estimations du nombre de Garífunas varient grandement, certaines atteignant le
chiffre de 300 000, dont peut-être 90 000 au Honduras. On en trouve également
beaucoup au Belize ainsi que dans une petite partie du Guatemala, mais nombre
d’entre eux ont émigré vers les États-Unis, et la plus importante communauté gari-
funa, réunissant quelque 50 000 représentants de ce peuple, se trouve aujourd’hui
à New York!
Les Garífunas descendent d’esclaves naufragés qui se sont mêlés aux Indiens caraïbes
et arawaks à Saint-Vincent et dans d’autres parties de l’est des Antilles au milieu du
XVIIe siècle. Alors que la lutte pour les terres s’accentuait, les Garífunas s’allièrent aux
Français contre les Anglais et poursuivirent le combat même après la reddition des
Français en 1796. En 1797, les Anglais déportèrent 2 500 Garífunas de Saint-Vincent
pour les reloger dans les Islas de la Bahía et le long de la côte caraïbe du Honduras,
un peu à la manière dont les Acadiens avaient été chassés de la Nouvelle-Écosse
quelques décennies plus tôt. Ces Garífunas se firent bûcherons, pêcheurs et contre-
bandiers.
Les Garífunas ont conservé leurs racines africaines à travers leurs danses, leurs histoi-
res, leur façon de jouer du tambour et diverses croyances religieuses qui rappellent
quelque peu le vaudou. Leur langue, qui demeure vivante dans nombre de com-
munautés éparpillées le long de la côte Caraïbe, comporte des éléments d’arawak,
de français, de yoruba et d’autres influences africaines. Presque tous les Garífunas
du Honduras parlent aussi l’espagnol. La punta est un rythme de danse qui leur est
propre.
Religion
La grande majorité des Honduriens est catholique romaine, du moins de nom, car
peu nombreux sont ceux qu’on peut dire pratiquants. Il y a beaucoup de fervents
croyants, mais le sentiment religieux semble un peu moins prononcé ici que dans
certains pays voisins. De plus, dans plusieurs régions rurales, la présence de l’Église
est réduite à sa plus simple expression.
Ces dernières années, bon nombre de petites sectes protestantes évangéliques, sou-
vent originaires des États-Unis, ont fait une foule d’adeptes. Quelle que soit leur
Portrait - Société et culture
dénomination, on les regroupe sous le nom d’evangélicos, et leur culte revêt un ca-
ractère exubérant davantage propre à beaucoup de petites églises du sud des États-
Unis qu’aux branches plus traditionnelles du protestantisme. Les evangélicos ont été
critiqués pour avoir divisé les communautés, mais ils ont été aussi loués pour avoir
combattu l’alcoolisme.
Arts et divertissements
Les arts et les lettres ont connu un développement plutôt limité au Honduras. Plu-
sieurs peintres du XXe siècle ont néanmoins accédé à une certaine notoriété à l’inté-
rieur de cercles restreints et sont surtout connus pour leurs paysages, comme ceux
de Carlos Garay, ou leurs représentations de scènes villageoises, comme celles de
José Antonio Velázquez. Un autre peintre, un Américain qui s’est attribué le nom de
«Guillermo Yuscarán», s’est également quelque peu démarqué en tant que romancier
et met beaucoup l’accent sur l’environnement hondurien. Parmi les autres auteurs
qui ont fait leur marque dans la littérature hondurienne, retenons le poète, historien
et essayiste Rafael Heliodoro, la romancière et nouvelliste Argentina Díaz Lozano et
la poétesse et éditrice Clementina Suárez.
26
Aucune région ou localité du Honduras ne s’est imposée comme un centre dominant
au chapitre de l’artisanat. Les sculptures d’acajou et d’autres bois durs font partie des
articles les plus répandus, allant des petites pièces murales jusqu’aux meubles fine-
ment ouvragés. Bien que la qualité de l’exécution soit souvent excellente, les motifs
choisis peuvent laisser à désirer aux yeux de certains visiteurs, car ils constituent sou-
vent des versions dénaturées d’anciens thèmes mayas. D’importants progrès ont été
réalisés dans le domaine de la poterie artistique, faisant appel à des vases et à divers
autres objets pour représenter des thèmes aussi bien mayas qu’abstraits. Au nombre
des objets peints à la main les plus courants, mentionnons les porcelaines en forme
d’animaux, plus particulièrement de coqs. Pour de plus amples renseignements sur
l’artisanat, reportez-vous à la page 37.
Renseignements
généraux
Formalités d’entrée 28
Accès et déplacements 29
Renseignements utiles,
de A à Z 7
28
L
’information contenue dans ce chapitre a pour but de vous aider
à préparer votre voyage au Honduras. Elle pourrait même vous
éviter de fâcheux désagréments au cours de votre séjour. Pre-
nez donc quelques minutes pour parcourir les pages qui suivent et
accordez une attention toute particulière aux mises en garde qui vous
seront données, en ce qui a trait, entre autres, à la difficulté de chan-
ger des devises autres que le dollar américain.
Concurrence aérienne?
fait. Taca a vu le jour au Honduras dans les années 1930, mais n’a pas tardé à
déplacer son siège vers le pays voisin, le Salvador, où il demeure à ce jour.
Au cours des années 1990, l’entreprise s’est lancée dans une vague d’acquisi-
tions, prenant possession d’Aviateca au Guatemala et de Lacsa au Costa Rica.
Elle a aussi créé une petite compagnie aérienne au Nicaragua et acheté Isleña, le
plus important transporteur intérieur du Honduras. Elle avait auparavant contri-
bué à acculer à la faillite le transporteur international du pays, Sahsa, pour ainsi
reprendre plusieurs de ses routes. Le Grupo Taca, du nom qu’il se donne dé-
sormais, a depuis intégré les services de ses différents éléments constituants, et
jouit d’une réussite à la hauteur de ses ambitions.
Cela dit, son emprise oligopolistique a fait souffler un vent de ressentiment sur
toute l’Amérique centrale, et au Honduras plus que partout ailleurs. Les rares
concurrents internationaux de Taca à destination du Honduras se sont généra-
lement montrés heureux d’emboîter le pas quant à ses décisions en matière de
tarifs, lesquels ont d’ailleurs eu tendance à rester élevés, hormis d’occasionnels
rabais promotionnels en basse saison. Il en résulte que les tarifs internationaux
s’avèrent particulièrement élevés lorsqu’on les compare aux faibles prix prati-
qués à l’intérieur du Honduras, ce qui désavantage nettement l’industrie hon-
durienne du tourisme d’un point de vue concurrentiel.
En 1999, le Congrès hondurien débattait d’une loi, qui ne semble toujours pas
en vigueur, destinée à ouvrir ses espaces aériens, créant ainsi une politique en
vertu de laquelle les compagnies aériennes étrangères pourraient desservir le
Honduras sans exigence d’accès réciproque. Puis, au cours de l’année 2000, le
gouvernement céda la gestion des quatre aéroports internationaux du pays à
une firme américaine. Ces deux initiatives ont été largement applaudies, mais
à l’heure d’écrire ces lignes, personne ne pouvait encore parler clairement de
leur incidence sur les tarifs ou la qualité des services aériens.
31
En avion fois par semaine la liaison entre Miami
et San Pedro Sula.
Au Honduras, quatre aéroports ac-
cueillent les vols internationaux régu- Au départ de Houston, Continental Airli-
liers. Le plus fréquenté est celui de San nes offre quotidiennement un vol direct
Pedro Sula, suivi de celui de Tegucigal- vers San Pedro Sula et Tegucigalpa. Taca
pa. La Ceiba et Roatán ne voient que peu dessert San Pedro Sula et Tegucigalpa
de vols internationaux, la majorité des via le Salvador, de même que Roatán
visiteurs n’y effectuant que des liaisons et La Ceiba via le Belize; elle propose
intérieures. À Tegucigalpa, l’atterrissage aussi un vol direct vers Roatán la fin de
est caractérisé par une descente plutôt semaine.
raide suivie d’un arrêt brusque sur une
piste assez courte. Ceux qui se sentent Au départ de New York ou de La Nou-
nerveux en avion feraient mieux d’atter- velle-Orléans, Taca assure un service di-
rir ailleurs dans la mesure du possible. rect vers San Pedro Sula plusieurs fois
par semaine. Au départ de New York ou
Au moment de mettre sous presse, le de Washington, Taca offre tous les jours
Honduras n’avait aucune compagnie aé- le même service via le Salvador, tandis
rienne internationale en propre. Le Grupo qu’American et Continental passent par
Taca, dont le siège se trouve au Salva- Miami ou Houston. Au départ de Los An-
dor, affiche le calendrier de vols le plus geles ou de San Francisco, Taca se rend
complet au départ et en direction du quotidiennement à San Pedro Sula via le
Honduras, avec de nombreux vols des Salvador, tandis qu’American et Conti-
Ambassade de la France
Avenida Juan Lindo no 3337, Colonia Palmira,
Canada Tegucigalpa
p504-236-6800 ou 504-236-6432
Consulat o504-221-3578
1650 boulevard De Maisonneuve O., bureau 306 www.ambafrance-hn.org
Montréal, Québec
p514-937-1138
o514-937-2194 Argent et services financiers
Ambassade
Monnaie
151 Slater St., Suite 805-A
Ottawa, Ontario La monnaie du Honduras est le lempi-
p613-233-8900 ra, ainsi nommée en mémoire du chef
o613-232-0193 autochtone du XVIe siècle qui résista
scastell@magma.ca à la conquête espagnole. Les billets se
présentent en coupures de 1 (rouge),
2 (violet), 5 (brun), 10 (noir), 20 (vert),
France 50 (bleu), 100 (orange), et 500 (mauve)
Ambassade lempiras, et les pièces en dénominations
8 rue Crevaux, 16e arr.
de 5, 10, 20, et 50 centavos. Nombre de
75116 Paris
billets sont vieux et très usés. L’abrévia-
p01.47.55.86.45 tion en usage pour le lempira est L, gé-
o01.47.55.86.48 néralement suivi d’un point ou traversé
d’un trait.
Ambassades et consulats
Banques et guichets automatiques
étrangers au Honduras
Les guichets automatiques se multiplient
comme des champignons au Honduras,
Belgique surtout dans les grandes villes mais aussi
Consulat de la Belgique dans certaines villes de moindre impor-
Oficina de Seguros B & G tance. Ils se trouvent normalement dans
4a Calle entre 6e et 7e Avenidas SO les banques ou les stations-service et
San Pedro Sula sont le plus souvent accessibles à toute
p504-550-2702 heure du jour ou de la nuit. Ils acceptent
o504-550-2746 généralement les cartes bancaires et les
cartes de crédit émises par les institutions
39
étrangères, mais vous ne pouvez jamais
en être sûr. Ainsi, bien que les guichets
automatiques puissent vous procurer de
Inflation et taux de change l’argent comptant (en lempiras) sans que
vous ayez à vous soucier de transporter
Pendant de nombreuses décennies, toute votre fortune avec vous dès le dé-
le lempira hondurien s’est maintenu part, ou de trouver un bureau de change
au taux fixe de deux lempiras pour en temps voulu, il importe de prévoir des
un dollar américain, ce qui lui donnait solutions de rechange, d’autant plus que
une valeur de 50 cents. Lors d’une toutes les cartes ne sont pas honorées et
période d’instabilité financière, dans qu’aucune machine n’est infaillible, sans
les années 1950, la Banque centrale compter que certains guichets automati-
du Honduras importa de grandes ques ne se trouvent pas en lieu sûr.
quantités de pièces de 0,50$ des-
tinées à remplacer les billets de un Une option utile pour le retrait de som-
lempira, cela dans le but de rehaus- mes d’argent importantes s’offre à vous.
ser le degré de confiance envers la Il s’agit de demander une avance de
fonds (disposición en effectivo). Informez-
devise locale. Cette crise passée, la
Transferts de fonds
Il existe plusieurs façons de se faire
Assurances
envoyer de l’argent au Honduras de Aucune assurance n’est requise pour
l’étranger. Les transferts télégraphiques entrer au Honduras, pas même pour
de banque à banque ont cours depuis les automobilistes. Néanmoins, avant
longtemps, mais ils prennent habituelle- d’entreprendre votre voyage, il pourrait
ment plusieurs jours et peuvent s’avérer être sage de prendre une assurance-an-
à la fois coûteux et peu fiables. Les trans- nulation, une assurance-maladie com-
ferts d’argent par l’entremise de Western plémentaire, une assurance-vie et une
Union sont plus rapides et plus fiables, assurance-vol; songez également à véri-
mais ils coûtent aussi plus cher. Une fier dans quelle mesure vos assurances
solution plus sensée (à moins que vos actuelles vous protègent lorsque vous
comptes soient à découvert ou que vous
Annulation
Prix en dollars
L’assurance-annulation de voyage s’avè-
Les prix mentionnés dans ce guide sont en dol- re utile lorsque vous devez renoncer à
lars américains pour deux raisons. La pre- vos projets pour des raisons médicales
mière est que beaucoup de nos lecteurs sérieuses ou à la suite d’un décès dans
sont déjà familiers avec cette devise et votre famille. Elle couvre tout paiement
saisissent aisément la valeur d’un bien ou non remboursable versé aux fournis-
d’un service exprimée sous cette forme. seurs de voyages tels que les compa-
La seconde est que les prix exprimés en gnies aériennes, et vous devez en faire
dollars se sont avérés plus stables au fil l’acquisition au moment d’effectuer votre
des ans que ceux exprimés en lempiras. premier paiement sur un billet d’avion
Le taux d’inflation, qui a atteint 26,8% au ou un forfait-voyage.
milieu des années 1990, a en effet été
compensé par des dévaluations successi-
ves de la monnaie hondurienne. Maladie
Par ailleurs, bien que les prix donnés Une assurance-maladie complémentaire
ici soient en dollars, vous devrez régler en couvrira les frais médicaux qui excèdent
lempiras la majorité des biens et services dont les montants prévus par votre gouver-
vous vous prévaudrez. Font exception à nement ou votre assureur régulier. Au
cette règle les chambres des plus grands moment d’acheter une telle assurance,
hôtels, dont les prix sont souvent établis assurez-vous bien qu’elle couvre toutes
en dollars, et la plupart des excursions. les catégories de frais médicaux, aussi
Cela dit, même dans ces cas, vous aurez bien l’hospitalisation que les honoraires
toujours la possibilité de payer en lem- des médecins et les services éventuels
piras. Les chauffeurs de taxi se montrent d’infirmiers ou infirmières. Une clause
en outre souvent disposés à accepter de rapatriement n’est pas à négliger non
des dollars pour les courses aéroportuai- plus, pour le cas où les soins nécessai-
res ne seraient pas disponibles sur place,
42
et peut même prévoir le transport par Bagages
ambulance aérienne. Sachez par ailleurs
que vous pourriez avoir à régler la fac- Une règle valable pour tout voyage, où
ture avant de pouvoir quitter l’hôpital ou que ce soit dans le monde, consiste à
la clinique où l’on vous a soigné; vérifiez emporter la moitié des vêtements et le
donc ce que votre police d’assurance double de l’argent dont on pense avoir
prévoit dans ce cas. Les frais hospitaliers besoin. Ceux qui prévoient rester au
ne sont sans doute pas aussi élevés au même endroit pour la plus grande partie
Honduras que dans beaucoup d’autres de leur séjour peuvent prendre quelques
pays, mais ils peuvent néanmoins s’ac- vêtements de plus et même quelques
cumuler très rapidement. Enfin, pour livres plus volumineux. Mais ceux qui
éviter tout problème, rappelez-vous de s’attendent à effectuer plusieurs déplace-
toujours garder sur vous le document ments auront tôt fait de regretter d’avoir
qui prouve que vous êtes assuré. trop chargé leurs sacs ou leurs valises.
d’un terrain voué à sa pratique intensive. des établissements hôteliers sont indi-
Pour connaître les dates et les heures des qués à l’aide d’un petit symbole qui est
matchs professionnels, consultez les jour- expliqué dans le tableau des symboles
naux ou, mieux encore, adressez-vous aux se trouvant dans les premières pages de
chauffeurs de taxi et au personnel des hô- ce guide. Rappelons que cette liste n’est
tels; ils se feront un plaisir de vous laisser pas exhaustive quant aux services offerts
savoir où et quand jouent leurs équipes par chacun des établissements hôteliers,
favorites. Les billets sont peu coûteux, de mais qu’elle représente les services les
sorte que vous pouvez vous permettre de plus demandés par leur clientèle. Atten-
convoiter les meilleures places. tion, la présence d’un symbole ne si-
gnifie pas que toutes les chambres sont
pourvues de ce service; il vous faudra
Hébergement parfois débourser un supplément au
Vous trouverez une gamme complète de prix indiqué pour obtenir par exemple
lieux d’hébergement, du plus luxueux au une baignoire à remous. Par contre, si
plus délabré, à Tegucigalpa, à San Pedro le petit symbole n’est pas apposé à un
Sula, aux Islas de la Bahía et à Copán établissement, c’est probablement parce
Ruinas. Même dans les endroits moins que l’établissement ne peut vous offrir
fréquentés, le choix est toujours raison- ce service. Il est à noter que, sauf indi-
nable. Aussi Choluteca et Jícaro Galán, cation contraire, tous les établissements
dans le sud du pays, sont-elles dotées hôteliers inscrits dans ce guide offrent
d’établissements confortables, tout com- des chambres avec salle de bain privée.
me Trujillo, La Ceiba, Tela et les environs
de Puerto Cortés sur la côte Caraïbe. Les
voyageurs qui se rendent en Amérique
centrale se sont souvent plaints de l’état
Label Ulysse r
Le pictogramme du label Ulysse est at-
lamentable des lieux d’hébergement
dans les villes de moindre importance, tribué à nos établissements favoris (hô-
surtout au Nicaragua et au Salvador. tels et restaurants). Bien que chacun des
Toutefois, cette remarque s’applique établissements inscrits dans ce guide s’y
moins au Honduras, où les normes sem- retrouve en raison de ses qualités ou
blent généralement plus élevées, bien particularités, en plus de son rapport
qu’il soit impossible de généraliser. qualité/prix, de temps en temps un éta-
blissement se distingue parmi d’autres.
Ainsi il mérite qu’on lui attribue un la-
Prix et symboles bel Ulysse. Les labels Ulysse peuvent
se retrouver dans toutes les catégories
Les prix indiqués dans ce guide corres- d’établissements: supérieure, moyenne-
pondent au plein tarif d’une chambre élevée, petit budget. Quoi qu’il en soit,
47
dans chacun de ces établissements, vous aucune commodité. Quant aux parcs de
en aurez pour votre argent. Repérez-les caravanes et de véhicules récréatifs, ils
en premier! sont pour ainsi dire inexistants.
Fête des Forces armées: 21 octobre que sort du cocon d’un groupe organisé
ou de l’enceinte d’un complexe hôtelier
Noël: 25 décembre
sera presque inévitablement plongé dans
des situations où la connaissance de l’es-
Certaines de ces fêtes, notam- pagnol se révélera être un atout. Cela ne
ment la fête des Amériques et les veut pas dire que vous serez totalement
trois fêtes qui se tiennent en octo- perdu si vous ne parlez pas la langue,
bre, ont moins d’importance que mais vous devrez faire preuve de pa-
les autres. tience, de tolérance, d’humour et d’une
bonne dose d’ingéniosité pour vous dé-
brouiller. Quelques mots clés assortis de
Internet gestes vous dépanneront bien souvent,
et avoir un bout de papier et un crayon
Certains Honduriens plus fortunés se sous la main pourra également vous
sont branchés à Internet avec grand aider dans certaines situations. N’hésitez
enthousiasme, et plusieurs d’entre eux pas à consulter le lexique français-espa-
ont même ouvert de prétendus cafés gnol qui se trouve en fin d’ouvrage.
Internet (le café en soi n’étant venu
qu’après-coup) où le public peut avoir
accès à des ordinateurs et au réseau Prononciation
Internet moyennant quelques dollars Dans cet ouvrage, la prononciation de
l’heure (on impose souvent un minimum certains mots ou noms difficiles est par-
d’une demi-heure). Certains acceptent foisindiquée phonétiquement et en itali-
même de recevoir des messages électro- que, les syllabes accentuées figurant en
niques pour le compte de leurs clients, majuscules. Le a se prononce comme
moyennant le plus souvent environ 1$. dans «chapeau», ay rime avec «bébé» et
Des cybercafés ont pignon sur rue dans ow,avec «wow». Le h est toujours muet
presque toutes les villes qui attirent un en espagnol; ceux qui s’appliquent à le
tant soit peu de touristes, et tous les rendre sonore pour se montrer érudits
détails pertinents sont fournis dans les font fausse route. Quant au j (et au g,
chapitres qui traitent de ces villes. Enfin, lorsqu’il est suivi d’un e ou d’un i), sa
une poignée d’hôtels offrent des services consonance gutturale n’a pas d’équiva-
Internet à leurs clients. lent en français; nous l’identifions dans
ce guide par la diphtongue «kh».
Langue
L’espagnol est la seule langue officielle
du Honduras, et on le parle pratique-
49
Poids et mesures pourboire. Dans certains restaurants, on
ajoute automatiquement des frais de ser-
Le Honduras utilise un mélange des vice de 10% au montant de l’addition.
systèmes métrique et américain. Les
distances sont normalement exprimées
en mètres (m) et en kilomètres (km). Préparation du voyage
La nourriture se vend à la livre (libra)
et l’essence au gallon américain (galón). Lorsque vient le temps de préparer un
Quant aux températures, on les donne séjour au Honduras (ou vers toute autre
en degrés centigrades. Certaines ancien- destination, tout compte fait), les voya-
nes mesures centraméricaines ont éga- geurs doivent clairement définir leurs
lement cours à l’occasion; il s’agit de la objectifs de manière à déterminer s’il ont
vara, qui fait un peu moins d’un mètre, et davantage intérêt à se débrouiller par
de la manzana, une mesure de superficie leurs propres moyens ou à faire appel
plus ou moins équivalente à un pâté de aux services des agences ou grossistes
maisons. qui leur proposent différents forfaits.
itinéraires bien conçus, un hébergement les centres d’intérêt les plus importants
et des moyens de transport confortables, ou peut-être même d’explorer certaines
et le sentiment d’être bien entouré et régions moins accessibles du pays.
protégé. Au chapitre des inconvénients,
la flexibilité s’en trouve considérable-
ment réduite; vous serez le plus souvent Presse écrite
en contact avec les mêmes personnes
et n’aurez guère l’occasion de vous im- Le Honduras publie cinq quotidiens, tous
prégner de la culture hondurienne. Les en espagnol et tous imprimés à Teguci-
agences de voyages peuvent assez fré- galpa ou à San Pedro Sula. Ils sont tous
quemment, quoique pas toujours, vous disponibles dans les villes principales le
renseigner sur les voyages organisés. jour même de leur publication. La Prensa
Retenez cependant que les possibilités est probablement le meilleur des jour-
demeurent plutôt restreintes dans le cas naux honduriens, suivi d’El Heraldo, La
du Honduras. Tribuna s’imposant comme le plus mau-
vais de tous. El Tiempo présente les édi-
Le voyage autonome sourit à un grand toriaux les plus intéressants, tandis qu’El
nombre de voyageurs, car il permet Nuevo Día se veut le plus récent. Il n’y
une flexibilité pour ainsi dire illimitée a aucun journal financier, mais La Prensa
lorsque vient le temps de choisir un et El Heraldo publient d’intéressants sup-
itinéraire, sans oublier un sentiment pléments financiers le mardi. Tous sont
de liberté qu’aucun forfait ne peut of- imprimés en format tabloïd et mettent
frir. Cette option favorise en outre le étonnamment l’accent, à peu de chose
choix de lieux d’hébergement et de près, sur les mêmes nouvelles, favorisant
restauration correspondant davantage les débats politiques locaux, les crimes,
au budget et aux goûts de chacun. Il les accidents de la route et les questions
est rarement nécessaire de réserver une sociales. Tous renferment enfin une sé-
chambre d’hôtel à l’avance, quoique les lection de nouvelles internationales.
places se fassent plus rares au plus haut
de la saison, soit durant la période des Le Honduras This Week est publié en an-
fêtes de fin d’année et au cours de la glais chaque samedi et fait une indispen-
semaine de Pâques. Le fait d’être laissé sable revue des événements culturels. Il
à soi-même exige cependant de savoir contient par ailleurs d’intéressants com-
communiquer dans la langue du pays mentaires sur l’actualité hondurienne.
(voir p 43), de pouvoir faire face aux Vous le trouverez dans certaines bouti-
imprévus et d’être prêt à subir des dé- ques et les hôtels.
sagréments occasionnels ou de tolérer
51
Radio et télévision au Honduras, mais, la plupart du temps,
elles sont tributaires des grossistes et
On dénombre d’incalculables stations ra- des différents complexes hôteliers qui
diophoniques au Honduras, car il s’agit proposent ces forfaits. De plus, dans la
ici de l’instrument de diffusion le plus majorité des cas, elles ne se révèlent que
répandu, atteignant beaucoup plus de de peu de secours face aux voyageurs
gens que la télévision ou les journaux. indépendants, même si, dans l’ensem-
Il y a également plusieurs chaînes de té- ble, consulter un bon agent de voyages
lévision nationales, auxquelles s’ajoutent peut s’avérer inestimable au moment de
des chaînes américaines et mexicaines. se procurer des billets d’avion.
Beaucoup d’hôtels captent un nombre
réduit de chaînes américaines, y compris, Lorsqu’il s’agit d’obtenir des renseigne-
mais pas toujours, CNN International. ments touristiques à l’intérieur même
du Honduras, le bureau de Tegucigalpa
de l’Instituto Hondureño de Turismo (lun-
Renseignements touristiques ven 8h30 à 16h30; Colonia San Carlos, Edif.
Europa, au-dessus de la Lloyds Bank, p504-
Le gouvernement hondurien a confié 222-2124, poste 502) peut vous être d’un
symptômes les plus communs en sont ter bien des désagréments. Il est bon de
une forte fièvre, la perte d’appétit, les la préparer avec soin avant de quitter la
maux de tête, la constipation et, à l’oc- maison. Il peut être malaisé de trouver
casion, la diarrhée ainsi que l’apparition certains médicaments dans les petites
de rougeurs sur le corps. Ils apparaissent villes. Veillez à emporter une quantité
de une à trois semaines après l’infection suffisante de tous les médicaments que
initiale. L’indication thérapeutique du vous prenez habituellement, ainsi qu’une
vaccin (qui existe sous deux formes dif- ordonnance valide. De même, emportez
férentes, soit intramusculaire ou en pilu- l’ordonnance pour vos lunettes ou vos
le) dépendra de votre itinéraire. Encore verres de contact. Les autres médica-
une fois, il est toujours plus prudent de ments tels que ceux contre la malaria et
consulter la clinique de voyage quelques l’Imodium (ou un équivalent) devraient
semaines avant le départ afin de bien également être achetés avant le départ.
planifier la série d’injections de vaccins.
De plus, vous pourriez emporter:
Diphtérie et tétanos: ces deux maladies,
contre lesquelles la plupart des gens pansements adhésifs
ont été vaccinés dans l’enfance, ont des désinfectants
conséquences graves. Donc, avant de
partir, vérifiez si vous êtes bel et bien analgésiques
protégé contre elles: un rappel s’impose antihistaminiques
parfois. La diphtérie est une infection
bactérienne qui se transmet par les sé- comprimés contre les maux
crétions provenant du nez ou de la gor- d’estomac et le mal des transports
ge, ou encore par une lésion de la peau serviettes sanitaires et tampons
d’une personne infectée. Elle se mani-
feste par un mal de gorge, une fièvre Vous pourriez aussi inclure du liquide
élevée, des malaises généraux et parfois pour verres de contact et une paire de
des infections de la peau. Le tétanos est lunettes supplémentaire si vous en por-
causé par une bactérie. Elle pénètre dans tez.
l’organisme lorsque vous vous blessez et
que cette blessure entre en contact avec Si vous devez voyager avec des médi-
de la terre ou de la poussière contami- caments ou des objets tels que des se-
née. ringues, assurez-vous d’avoir vos ordon-
nances ou un certificat médical justifiant
Poliomyélite: la polio, comme on appelle leur utilisation. Cela vous évitera d’abord
la poliomyélite généralement, est causée d’avoir à vous justifier aux douaniers et
par un virus. Elle se transmet parfois par
57
vous aidera à les remplacer en cas de vêtements, à l’abri des regards indiscrets
pertes. et des coups de ciseaux malencontreux,
constitue un bon moyen de protéger vo-
Par grande chaleur, pour éviter les in- tre argent, vos chèques de voyage et vo-
fections vaginales, les femmes devraient tre passeport. Bien que ces accessoires
maintenir une bonne hygiène corporelle puissent vous sembler embarrassants,
et porter des sous-vêtements de coton. ils sont nettement plus sûrs. Mieux vaut
Il demeure sans doute plus simple pour éviter les foules, privilégiées des pick-
elle d’emporter le type de serviettes et pockets et des voleurs de sacs à main.
tampons hygiéniques qu’elles utilisent Garez également votre véhicule dans
d’habitude. Elles pourraient également des rues passantes et laissez la boîte à
emporter des préservatifs. Elles de- gants ouverte pour bien montrer qu’il
vraient aussi savoir que les changements n’y a rien à voler à l’intérieur.
dus à un voyage entraînent souvent des
perturbations du cycle menstruel. La plupart des Honduriens sont honnê-
tes et hospitaliers, et les voyageurs qui
observent ces précautions élémentaires
Sécurité ne risquent guère d’être lésés. La po-
Plein air
Réserves naturelles 62
Activités de plein air 64
62
P
armi les activités de plein air qui ont le plus contribué à la
renommée du Honduras, il faut mentionner la plongée-tuba
et la plongée sous-marine aux fabuleuses Islas de la Bahía,
entourées de récifs appartenant à une série de formations que seule
surpasse la Grande Barrière d’Australie.
Grâce à son littoral étendu sur la côte Caraïbe (auquel s’ajoute celui de la côte
du Pacifique, quoique passablement moins attrayant), le Honduras s’enorgueillit de
nombreux kilomètres de plages blanches et idylliques. Par ailleurs, aussi bien le long
des côtes qu’au plus profond des terres intérieures, s’étendent des parcs nationaux
et des réserves naturelles dont la majorité en sont encore aux premières étapes de
leur développement, ce qui ne les empêche nullement d’enchanter les amants de la
nature.
S’il est vrai que bon nombre des visiteurs des réserves naturelles savent respecter
l’environnement, et que les revenus engendrés par cette forme de tourisme peuvent
servir à endiguer la déforestation et l’agriculture sur brûlis, l’écotourisme n’en est pas
moins devenu un important mot d’ordre commercial, et force nous est d’admettre
que certaines formes d’«écotourisme» sont tout sauf bénéfiques pour la nature. Faites
donc preuve d’une grande vigilance à la lecture de brochures qui semblent employer
ce terme un peu trop à la légère.
Les parcs, les plages et les divers autres lieux propres à la pratique des activités de
plein air sont décrits en détail dans les chapitres qui traitent des différentes régions
du pays, mais voici tout de même un résumé de ce qui vous attend.
Plein air - Réserves naturelles
Parque Nacional Cerro Azul Meámbar (près du Lago Yojoa, voir p 213)
Parque Nacional Punta Sal (près de Tela, voir p 156) Plein air - Réserves naturelles
Parque Nacional Santa Bárbara (près de Santa Bárbara, voir p 126)
des territoires dits protégés soient en fondations de ce qui pourrait très bien
partie cultivés ou en proie à la coupe. devenir le plus beau siège du «tourisme
Quoi qu’il en soit, le Honduras a jeté les
64
naturel» en Amérique centrale, et même lieux de baignade du nom de balnearios.
au-delà. Près de Gracias se trouve le Balneario
Aguas Termales, dont le bassin contient
Les parcs nationaux Cusuco, Celaque, des eaux naturellement chaudes, ainsi
Pico Bonito et Sierra de Agalta renfer- que son nom l’indique. Il y a aussi des
ment tous des zones de forêt tropicale sources thermales près de Trujillo; vous
humide à plus haute altitude. Quant à pourrez certes faire trempette dans leurs
ceux de Punta Sal et de Cuero y Salado, bassins, mais sans toutefois vous y bai-
ils font face à l’océan et possèdent de gner à proprement parler. Notez enfin
magnifiques plages, sans parler des es- que la majorité des excursions de ran-
pèces marines, des oiseaux et des végé- donnée riveraine ou de descente en ri-
taux qui y prolifèrent. La Reserva de la vière vous donnent également l’occasion
Biosfera del Río Plátano attire pour sa de vous baigner.
part, grâce à ses rivières, ses écosystè-
mes variés et ses villages autochtones, le
plus grand nombre de visiteurs dans la Descente de rivière
région de la Mosquitia.
Le Honduras s’impose en quelque sorte
comme un paradis en termes de des-
cente de rivière, car il regorge d’options
Activités de plein air aussi bien pour ceux qui ne jurent que
par le rafting dans les rapides que pour
ceux qui préfèrent pagayer tranquille-
Baignade ment au sein d’une végétation luxuriante
ou d’une multitude d’habitats sauvages.
Les plus belles plages du Honduras se Plusieurs des organisateurs d’excursions
trouvent sur la côte Caraïbe. Il s’agit de énumérés dans ce chapitre proposent
rubans de sable blanc et fin caressés des descentes de rivière comprenant le
par des vagues clémentes. Certaines des transport, les guides et les kayaks. Ríos
plus invitantes se trouvent aux limites Honduras, établie à La Ceiba, est recon-
de Tela et de Trujillo, immédiatement à nue comme la plus spécialisée des en-
l’est de La Ceiba et à l’ouest de Puerto treprises dans le domaine, et c’est aussi
Cortés. D’autres encore, quoique légère- celle qui propose le plus large éventail
ment plus petites, honorent les Islas de d’excursions. Le Río Cangrejal, près de
la Bahía. La Ceiba, est l’endroit le plus populaire
de tout le Honduras en ce qui a trait au
Plein air - Réserves naturelles
Tegucigalpa
et ses environs
Valle de Ángeles
San Juancito
San Antonio
Santa Lucía de Oriente
Tegucigalpa
Yuscarán
Ojojona
El Zamorano
L
a capitale du Honduras, Tegucigalpa, ne manque pas d’origi-
nalité avec ses rues étroites et sinueuses à flanc de colline, ses
nombreuses constructions anciennes aux tons pastel et le cor-
dial va-et-vient de ses habitants, qui fait presque oublier la misère
noire dans laquelle ils vivent en grande majorité. Il s’agit d’une ville
tantôt enchanteresse, tantôt désolante, mais toujours prête à vous sur-
prendre au moindre détour.
L’Amérique centrale a toujours été une région quelque peu perdue du monde depuis
l’époque coloniale, et Tegucigalpa est la capitale d’un des pays les moins en vue
de ce sous-continent. Elle n’est devenue le siège du gouvernement hondurien, jadis
établi à Comayagua, qu’en 1880, et, même après ce transfert, on lui accorda si peu
d’importance que la frénésie ayant marqué la construction des chemins de fer au
début du XXe siècle la laissa totalement dépourvue, tant et si bien que ses routes ne
furent revêtues que beaucoup plus tard. L’industrie de la banane, qui devait dominer
l’économie du pays pendant plusieurs décennies, se développa en effet près de la
côte septentrionale, loin de la capitale, et la ville de San Pedro Sula émergea alors
comme le principal nerf industriel et commercial du Honduras.
Tout cela pour dire que le visiteur ne doit pas s’attendre à retrouver à Tegucigalpa
les habituels monuments et agréments des grandes capitales du monde. Il peut tou-
tefois compter sur la découverte d’une ville importante (près de 1 250 000 habitants),
pourvue de charmants îlots d’architecture coloniale, d’un choix raisonnable d’hôtels
et de restaurants, et d’un imposant décor montagneux dans trois directions. Bien que
Tegucigalpa n’ait été érigée au rang de capitale qu’il y a un peu plus d’un siècle, elle
est beaucoup plus ancienne, ayant été fondée en 1578 pour répondre aux besoins
des mines d’or et d’argent des environs. L’origine de son nom provient de mots
autochtones signifiant «montagne d’argent», et on l’abrège volontiers en Tegus dans les
conversations courantes, l’accent portant alors sur la première syllabe.
naturelles du nord du pays et, bien entendu, de Copán, réputée pour ses splendides
ruines mayas. Tegus, qui se trouve à une certaine distance de la côte Caraïbe par voie
de terre, et qu’aucune route principale ne relie directement à Copán, semble donc
destinée à rester en marge des circuits touristiques, ce qui serait fort dommage. Même
si cette ville ne peut honnêtement prétendre offrir des attraits incontournables, elle
n’en mérite pas moins une visite, sans compter qu’elle se trouve à proximité du parc
national La Tigra et de plusieurs vieilles villes charmantes dont l’aspect physique n’a
pratiquement pas changé depuis l’époque coloniale.
La Plaza Morazán, aussi connue sous le nom de Parque Central, s’étend au cœur de la
capitale. Des travaux de revitalisation ont redonné à ce jardin public le charme physi-
que qui, jusqu’à récemment, lui faisait défaut. On y retrouve toujours une atmosphère
frétillante animée par les cireurs de chaussures qui proposent leurs services, postés
aux coins des rues, à une population grouillante où se mêlent nantis et modestes
quidams. La petite cathédrale coloniale présente une rafraîchissante façade blanchie
à la chaux, et les collines avoisinantes offrent de ravissants panoramas. À la tombée
du jour, il semble que tous les oiseaux chanteurs de Tegucigalpa convergent vers
les rares arbres du parc pour s’y donner en concert. L’ensemble est on ne peut plus
typique de l’Amérique centrale.
71
L’Avenida Paz Barahona, mieux connue sous le nom de Calle Peatonal (qui veut dire
«rue piétonne»), s’étire de part et d’autre du parc. Du côté qui fait face à la cathédrale,
elle revêt l’aspect d’une artère piétonnière animée et bordée d’innombrables bou-
tiques et kiosques sur trois pâtés de maisons. Les rues qui s’éloignent en direction
opposée conduisent à la Colonia Palmira et à d’autres quartiers chics. La plupart des
bons restaurants de la ville et nombre de boutiques plus huppées ont élu domicile
sur le boulevard Morazán et d’autres boulevards de banlieue. Le centre-ville demeure
néanmoins bourdonnant toute la journée, jusqu’en début de soirée, car il a su échap-
per à la négligence des pays voisins qui a si durement défiguré le centre de San Salva-
dor et de Managua. Au crépuscule, tout devient calme, et quiconque n’est pas encore
familier avec les airs de la ville devrait sérieusement songer à se déplacer en taxi.
plus couramment désignée du nom de Nord, compte parmi les rares artères qui
Calle Peatonal (qui signifie «rue pié- forment une diagonale par rapport aux
tonne»). Cette rue, qui s’étend sur plu- autres. Quant au oulevard Comunidad
sieurs pâtés de maisons et longe la Plaza Económica Europea, il se détache de
Morazán sur presque toute sa longueur, Comayagüela en direction sud et, outre
demeure fermée à la circulation auto- le fait qu’il permet d’atteindre l’aéroport
mobile et s’impose comme un secteur Toncontín, il dessert les approches des
animé propice au commerce et aux ba- plus importantes routes reliant la capi-
vardages. tale au reste du pays.
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et il serait toujours plus sage de confir- geurs ont la possibilité de choisir entre
mer au préalable les heures de départ, plusieurs catégories d’autocars.
qui changent parfois sans avertissement.
En direction de San Pedro Sula, Viana
De nouveaux autocars express de luxe, (boulevard Fuerzas Armadas, p504-225-
qui bénéficient de la climatisation et 6583, www.vianatransportes.com) et Hedman
d’un service de casse-croûte et de bois- Alas (11 Avenida, entre 13 Calle et 14 Calle,
sons à bord, sans oublier une salle d’at- Comayagüela, p504-237-7143) offrent
tente confortable dans la gare routière, toutes deux un service de premier or-
rayonnent de Tegucigalpa à destination dre avec quatre à six départs quotidiens,
de San Pedro Sula, de La Ceiba et de pour un trajet d’une durée de 3h30. Plu-
Choluteca à l’intérieur du pays, mais sieurs autres compagnies, y compris El
aussi vers la Ciudad Guatemala, San Rey (Avenida Centenario, angle 6a Avenida,
Salvador, Managua et San José, au-delà p504-237-6609), El Rey Express (à Comaya-
des frontières honduriennes. Les jours güela, une rue et demie au nord de l’Anexo
fériés et le dimanche, particulièrement del Banco Central, p504-237-8561) et Nor-
affairés, il peut être utile de réserver à teños (p504-237-0706), offrent un service
l’avance, tout en sachant que les cars moins coûteux mais aussi plus lent, avec
internationaux s’emplissent tout spécia- des départs fréquents et un trajet d’une
lement vite. Plusieurs autres points, entre durée d’au moins 4h30. El Rey et Nor-
autres Danlí, Trujillo et Catacamas, sont teños s’arrêtent aux carrefours routiers
desservis par des autocars somme toute donnant accès à plusieurs destinations
assez confortables, mais la plupart des intermédiaires, notamment Comayagua,
villes et villages de moindre envergure Siguatepeque et La Guama, près du Lago
ne s’atteignent qu’à bord de véhicules Yojoa; de ces points, des cars locaux
moins convenables (pour certains, d’an- plutôt lents circulant une fois l’heure
ciens autobus scolaires d’origine améri- permettent d’atteindre le centre de ces
caine) qui ne circulent qu’à intervalles deux agglomérations.
espacés et se révèlent souvent bondés.
Sur certaines lignes affairées, les voya-
76
En direction de Copán, il faut habituelle- gare principale, avec des départs aux
ment passer par San Pedro Sula. La Sul- deux heures et sans escale. Si vous ne
tana (8a Avenida entre 11 Calle et 12 Calle, parvenez pas à obtenir un siège, sachez
Comayagüela, p504-237-8101) se rend à que vous pouvez toujours héler au pas-
San Rosa de Copán environ trois fois par sage un autocar d’une autre compagnie
jour via San Pedro Sula (correspondance (Royeri; p504-225-2863) à l’extérieur de
à La Entrada pour les Copán Ruinas). La la gare routière, sur la 6a Avenida, quoi-
durée totale du trajet varie grandement, que le service offert soit alors plus lent
selon les correspondances effectuées. et moins confortable. Quelques autocars
Pour atteindre les ruines de Copán, poursuivent jusqu’à des localités situées
comptez huit heures en moyenne. non loin de la frontière nicaraguayenne.
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4. BW Iglesia La Merced 10. BU Museo Nacional Villa
1. EU El Picacho, Parque et Galería Nacional Roy
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Naciones Unidas, de Arte 11. CV Museo del Hombre
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Cristo del Picacho 5. BW Congreso Nacional Hondureño
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et Jardín Zoológico 6. BW Museo Histórico 12. DY Basílica de Suyapa
Metropolitano El de la República 13. BZ Museo del Aire
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Z Picacho 7. BV Iglesia Los Dolores 14. AY Museo Numismático
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2. CV Catedral de San Miguel 8. AV Teatro Nacional Manuel et Pinacoteca Arturo H.
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Río S 3. CV Iglesia de San Francisco 9. AV Iglesia El Calvario
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Francisco Morazán, un héros national Galería Nacional de Arte est directement
qui fit campagne pour l’unité de l’Amé- adjacente au Congreso Nacional, le siège
rique centrale dans les années 1830. La de l’assemblée législative hondurienne;
plupart des bâtiments qui entourent la il s’agit d’un bâtiment moderne érigé sur
place se révèlent délabrés et dénués de hauts pilotis de métal, sous lesquels
d’intérêt, à l’exception de la Catedral de s’étend un espace vide qui lui confère
San Miguel de Tegucigalpa , dont la façade un style particulier. De part et d’autre
blanchie à la chaux date du XVIIIe siè- de cet édifice se trouvent le majestueux
cle. Il ne s’agit pas d’un bâtiment par- siège social du Banco Central de Hon-
ticulièrement imposant, mais ses lignes duras et l’ancien palais présidentiel, qui
simples et ses colonnes cannelées mé- loge aujourd’hui le Museo Histórico de
ritent un coup d’œil. À l’intérieur, vous la República.
trouverez une chaire richement ornée
ainsi qu’une profusion de retables et de En restauration lors de notre passage, le
peintures religieuses. Museo Histórico de la República (1$; mar-sam
9h à 12h et 13h30 à 16h) est installé dans
Trois rues derrière la cathédrale, en face l’ancien palais présidentiel, un édifice
Tegucigalpa et ses environs - Attraits touristiques - Tegucigalpa
Lorsque l’ouragan Mitch fit s’abattre sur le Honduras des pluies torrentielles
pendant six jours consécutifs, à partir du 30 octobre 1998, le Río Choluteca,
de faible cours d’eau étroit qu’il avait l’habitude d’être, se transforma en un
redoutable torrent qui ravagea tout sur son passage en franchissant le cœur de
la capitale, au point d’emporter des ponts et d’inonder des portions du centre,
aussi bien du côté de Tegucigalpa que de Comayagüela. Aujourd’hui, les dégâts
sont encore visibles à quelques endroits. Plusieurs constructions du côté de
Tegucigalpa brillent désormais par leur absence, seules leurs fondations et des
sections de leurs murs rappelant leur existence passée; le siège administratif du
ministère de l’Éducation fait d’ailleurs partie des victimes les plus notables de
l’ouragan. Du côté de Comayagüela, la dévastation est encore plus importante,
presque tous les bâtiments d’un long segment de la 1ra Avenida, parallèle à la
rivière, ayant simplement été arasés, sans compter qu’une partie du marché
San Isidro a aussi été balayée. Aujourd’hui, les ponts sont pour la plupart de
Cela dit, les dégâts ne se sont pas limités aux abords du fleuve. Les pluies abon-
dantes ont également provoqué des glissements de terrain qui ont entraîné à
leur perte plus d’une douzaine de quartiers essentiellement pauvres jadis ac-
crochés à flanc de collines, et dont certains ne se remettront sans doute jamais.
Dans un secteur donné, des douzaines de maisons et même un terrain de
football (soccer) ont à proprement parler dévalé la colline, faisant de nombreux
morts et blessés. Un article paru dans le New York Times, et intitulé «La capitale
du Honduras: ville de mort et de désolation», rapportait que «des centaines de
vautours tourbillonnaient dans le ciel, apparemment attirés par l’odeur fétide,
si faible soit-elle, des cadavres ensevelis sous les décombres d’une partie de la
ville emportée par un glissement de terrain». Les vautours sont bien sûr partis
depuis longtemps, mais des segments du réseau d’égout décrépit de la ville
n’en ont pas moins été éventrés par la fureur de Mitch, et certaines zones plus
pauvres, loin du regard de la plupart des étrangers, se sont vues transformées
en égouts à ciel ouvert, présentant ainsi un important risque sanitaire.
Ces derniers temps, Ojojona est deve- du coin, mais il est aussi possible de
nue un centre producteur d’artisanat. Il trouver des articles plus raffinés.
s’agit le plus souvent de simples poteries
auxquelles on donne parfois des formes La ville se trouve à 32 km de Teguci-
animales et qu’on vaporise de couleurs galpa, soit à 7 km à l’ouest de la route
criardes. Bref, ce n’est pas ici que vous principale qui mène à Choluteca par une
trouverez les plus belles créations hondu- voie d’embranchement au revêtement
riennes, bien que la qualité se soit amé- douteux. Des cars s’y rendent aux heu-
liorée, si bien que la ville a commencé res depuis l’intersection de la 7ª Avenida
à attirer des résidants qui se considèrent et de la 4ª Calle de Comayagüela, près
comme des artistes plutôt que comme du marché San Isidro.
de simples artisans. Divers objets, dont
ces fameux coqs en papier mâché qui
sont pratiquement devenus un symbole
national, abondent dans les boutiques
86
Yuscarán qui explique en grande partie son état
vierge.
Cette ancienne ville minière se distingue On ne peut atteindre cette ville en sim-
par ses rues pavées, étroites et escar- ple voiture de tourisme, et aucun service
pées, dont certaines que surplombent de car régulier n’existe à l’heure actuelle.
des balcons en bois, son Parque Central Il faut donc opter pour un véhicule à
et son église toute simple blanchie à la quatre roues motrices, un camion haut
chaux. Entourée de hautes montagnes sur roues ou même une mule, à moins
et de vallées idylliques, Yuscarán est ré- que vous ne préfériez faire une agréable
putée pour son aguardiente, une sorte de randonnée pédestre de 90 min au départ
rhum non vieilli. La Reserva Natural Mon- de la route Tegucigalpa-Danlí, laquelle
serrat (voir p 88) se trouve tout près. vous réserve des ascensions abruptes à
travers une forêt de pins ainsi que de
La Casa Fortín, située en face de la suc- belles vues sur la vallée en contrebas.
cursale de la Bancahsa, s’impose comme
une grande demeure du XVIIIe siècle
ayant appartenu à une famille locale El Zamorano
Tegucigalpa et ses environs - Attraits touristiques - Yuscarán
Parcs
mière naturelle. À plus faible altitude, les
sommet d’El Picacho, à 2 290 m au-des- forêts de pins sont communes. Parmi les
sus du niveau de la mer. Cette étendue espèces animales rares qu’on peut par-
verdoyante joue un rôle majeur quant à fois observer en ces lieux, on retrouve le
la sauvegarde d’une part importante du
bassin hydrographique de Tegucigalpa
mythique quetzal, avec sa longue queue Tegucigalpa et ses environs -
et son magnifique plumage. Les oiseaux
et sert en outre de refuge à de nom- de toutes sortes abondent, et l’on a éga-
breuses espèces animales et végétales. lement aperçu des jaguars, des tapirs et
Bien que des pratiques agricoles enva- des ocelots.
hissantes aient sérieusement entamé la
zone tampon qui entoure la réserve à
proprement parler, une volonté politique Le parc est géré par une fondation pri-
suffisante a permis ces dernières années vée, la Fundación Los Amigos de la Ti-
d’expulser les contrevenants, y compris gra (Amitigra). Il compte deux entrées,
le cousin d’un ancien président du pays respectivement situées près de Jutiapa et
qui avait tenté d’établir une plantation d’El Rosario, et chacune est dotée d’un
de café à l’intérieur même du parc! La centre d’accueil des visiteurs. Pour ceux
zone protégée englobe environ un tiers qui désirent effectuer un séjour prolongé
des 23 000 ha du parc tout entier. dans le parc, il y a des installations de
camping rudimentaires (5$) à l’intérieur
même de la réserve, et l’on peut aussi
Les principaux attraits du parc résident bien y accéder par une entrée que par
dans sa végétation luxuriante, ses deux l’autre. Les campeurs doivent apporter
cascades, ses mines abandonnées et leur tente, leurs provisions de nourriture
dans l’occasion, qu’il offre, d’observer et des cachets destinés à purifier l’eau;
certaines espèces animales rares. La Ti- au moment d’entrer dans le parc, ils doi-
gra est sillonné d’un réseau de sentiers vent par ailleurs prévenir les gardiens de
pédestres dont un plan peut être obtenu
88
leur intention d’y passer la nuit. En guise Reserva Natural Monserrat
d’alternative, un hébergement sommaire
est disponible à l’entrée d’El Rosario (voir
p 96) et à San Juancito (voir p 96). Elle s’étend près des limites de Yuscarán,
à 65 km de Tegucigalpa, et elle englobe
L’entrée la plus commode pour les visi- une part importante de la ligne de parta-
teurs en provenance de Tegucigalpa est ge des eaux sur une vaste étendue. Cette
accessible par la route toutes saisons qui réserve n’est pas formellement consti-
passe par El Hatillo. La distance totale du tuée en parc, et l’accès n’en est restreint
trajet est de 22 km, le village d’El Hatillo d’aucune façon. Des randonnées pédes-
se trouvant environ à mi-chemin, passé tres de deux heures (aller seulement) sur
la voie d’embranchement qui mène au un chemin difficile, accessible aux seuls
populaire poste d’observation d’El Pi- véhicules tout-terrains, permettent d’ad-
cacho. Le village le plus près est Jutiapa, mirer des forêts de pins, des cascades et
situé à seulement 4 km de l’entrée du des mines abandonnées, sans compter
parc. Des cars partent pour Jutiapa deux de splendides panoramas en cours de
fois l’heure depuis le Parque Herrera de route. Pour les plus ambitieux, une piste
Tegucigalpa à compter de 6h. Le der- grimpe plus haut encore en direction
nier car en revient à 17h, mais il vaut du pic de Monserrat. Vous pouvez ob-
mieux vérifier l’horaire exact auprès du tenir des renseignements sommaires sur
conducteur ou des gardiens du parc, au cette réserve naturelle à la Casa Fortín
centre d’accueil des visiteurs, pour ne de Yuscarán.
pas vous retrouver coincé à Jutiapa! Sa-
chez en outre que vous devrez franchir
à pied les 4 km qui séparent le village de
l’entrée du parc. Les randonneurs déter- Parque El Obrero
minés peuvent même choisir de se ren-
dre au parc à pied au départ du village Ce parc se trouve près de Valle de Án-
où arrive l’autobus. Enfin, vous pouvez geles, à 2 km de la route principale, et
toujours prendre un taxi et rémunérer les visiteurs qui s’y rendent en car de-
vront marcher un peu pour l’atteindre. Il
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présente comme un éta- pour les longs séjours. blées et offre une atmos-
blissement de six étages phère chaleureuse. Les
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et garnies de moquette. qaj donnent sur un puits de
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de deux étages sont som- nia Palmira, l’Excelsior
bres et un tant soit peu Hotel Alameda propose des chambres
lugubres. $$$ étonnamment grandes et
aqmj spacieuses pour un hôtel
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Cet établissement de ban- se veulent simples mais
lieue, tout à fait caracté- attrayant, et les sols sont
91
tout de blanc carrelés, une agréable atmosphère aménagées avec goût et
un revêtement beaucoup
mieux adapté au climat
familiale au son de la mu-
sique classique. Les 20
offrent un confort appré-
ciable (mobilier d’acajou H
tropical. Les fenêtres de chambres, grandes, claires et belles vues sur la ville).
quelques chambres don- et blanchies à la chaux, Un centre d’affaires et
nent sur des couloirs. sont modestement meu- des salles de conférences
Dotée d’une piscine, la blées. On peut s’asseoir complètent les installa-
cour intérieure se veut devant l’hôtel, de même tions. Des pâtisseries et
agréable. L’établissement que dans le patio om- du café sont gracieuse-
compte également un bragé en béton, aménagé ment servis dans le hall
casino. à l’arrière de l’établisse- tous les matins.
ment. Bon choix de petits
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lations. Les chambres sont Condesa Inn Santa Lucía
H certes élégantes, mais
tout de même petites et,
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qa La Posada de Doña Estefana
somme toute, dénuées de angle 12 Calle et 7ª Avenida $$
charme. Le hall vous im- p504-237-7857 qmj
pressionnera. Le Condesa Inn compte Barrio El Centro
une trentaine de cham- p504-779-0441
bres modestes mais pro- La mignonne Posada de
Comayagüela pres, dont certaines sont Doña Estefana compte
quelque peu étouffantes, trois chambres propres et
Hotel San Pedro alors que d’autres n’ont lumineuses, revêtues de
$ pas de fenêtre ou don- bois et de planchers car-
bc/bp nent sur un couloir in- relés. Chacune possède
6ª Avenida, entre 8ª et 9ª Calles térieur. L’endroit se veut un balcon flanqué d’un
p504-222-8987 toutefois paisible. hamac et offrant une vue
Cet hôtel présente un bon magnifique sur l’église
rapport qualité/prix pour Hotel Centenario et la vallée. Un bâtiment
les voyageurs au budget $ en annexe de la maison
serré. Les chambres, pro- q renferme une chambre
pres mais petites, sont 6ª Avenida, entre 9ª et 10 Calles aux murs de pierres, plus
aménagées autour d’une p504-222-1050 ou 504-237-7729 rustique, et offerte à 15$.
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agrémentée d’une piscine Guesthouse Rosario.
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Villas del Valle leureuse, la directrice de chambres privées ainsi
qu’une grande salle ser-
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Le dimanche, La Carretta
est envahie par des fa-
saucisses servis avec les
accompagnements habi- S
milles qui sont venues
profiter du joli cadre en
tuels, de soupe de tripes
et de tapado criollo. Sorties
bordure d’une rivière et
des nombreuses installa- Activités
tions. La Carretta repré- r culturelles
sente, en plus d’un res- La Casa de las Abuelas
taurant, une halte touris- $$
tique des plus complètes. mar-dim 10h à 22h Tegucigalpa
On y retrouve à cet effet une rue au nord de la place
p504-766-2626 Le Teatro Nacional Manuel
un bassin où patauger, Bonilla offre une pro-
une trampoline, des che- Aménagé dans une ma-
gnifique maison du XIXe grammation variée de
vaux pour la randonnée concerts et de pièces
et des hamacs pour se re- siècle et pourvu d’une
salle à manger ainsi que de théâtre. Malheureu-
poser. Plusieurs tables de sement, les journaux en
pique-nique recouvertes d’une terrasse dallée de
pierres, ce restaurant font rarement état, de
d’une palapa sont dispo- sorte qu’il faut se rendre
sées autour du restaurant présente un menu inté-
ressant qui varie au gré au théâtre même pour sa-
qui propose des grillades voir ce qu’on y présente.
de chorizo, de viande et de des saisons. Charcuteries
et plateaux de fromages, Cet édifice arborant une
poisson. jolie façade rose fait face
crevettes, poissons, vian-
des, sandwichs et certains au Parque Herrera, situé
Parrilla Miluska deux rues au-delà de l’ex-
$$ plats qu’on déguste plutôt
au petit déjeuner figurent trémité de la Calle Peato-
tlj 10h30 à 20h nal. Le prix des billets est
à la limite de la ville au menu. La carte des vins
se veut respectable (selon généralement très bas,
p504-237-0472 ou 504-231-3905 sauf pour les spectacles
Le Parrilla Miluska est un les critères honduriens,
du moins), et les proprié- de vedettes étrangères.
grand espace couvert où Sachez enfin qu’il vaut la
l’on sert des spécialités taires se révèlent affables
et bien informés. peine de prendre un billet
d’Europe centrale telles d’entrée, ne serait-ce que
que schnitzel, goulasch et pour visiter l’intérieur (en
grillades mixtes. forme de fer à cheval et
tendu d’or et de blanc) de
101
ce joyau du début du XXe amateur, et, dans presque d’événement a cours dans
siècle. tous les quartiers ouvriers,
vous pourrez assister à
plusieurs établissements
les vendredis et samedis S
Vous trouverez de nom- des matchs enlevants en soirs, commes D’Barro
breux cinémas dans le cen- fin d’après-midi en semai- (Avenida Juan Manuel Gál-
tre-ville et sur le boulevard ne et pratiquement toute vez, Colonia Alameda) et
Morazán. Les grands quo- la journée les fins de se- La Casita del Pueblo (ouvert
tidiens contiennent la liste maine et les jours fériés. tard, jusqu’à l’aube les fins de
de tous les films à l’affi- semaine; boulevard Suyapa,
che. La majorité des films près de l’université). La Casi-
étrangers sont présentés Bars et ta del Pueblo se reconnaît
en version originale sous- discothèques facilement au grand mou-
titrée plutôt qu’en version lin à vent qui se dresse
traduite, ce qui les rend devant sa façade, et l’on
plus accessibles aux visi- Tegucigalpa y danse chaque soir sur
teurs. Le prix des billets Tobacco Road Tavern des rythmes tropicaux.
est bas, quoique le choix lun-sam jusqu’à 24h Les peñas débutent géné-
de films demeure assez Calle Hipólite Matute, derrière la ralement en fin de soirée.
restreint, l’accent portant cathédrale On exige de légers droits
surtout sur les grands La Tobacco Road Tavern d’entrée, et des boissons
succès hollywoodiens de est un de ces établisse- sont servies.
l’année précédente et sur ments sympathiques où il
des films d’action encore fait bon prendre une verre Si vous êtes à la recher-
moins récents. et bavarder entre amis. La che de quelque chose de
clientèle se compose en- moins raffiné et de plus
Alianza Francesa tre autres d’étrangers rési- bruyant, les nombreuses
Colonia Las Lomas del Guijarro dant au pays, et le gérant discothèques de Teguci-
p504-239-6164 est lui-même Américain. galpa feront sans doute
L’Alliance française pré- votre bonheur. Le Tropi-
devez habituellement
marchander pour obtenir
A le meilleur prix possible, Le principal marché d’ar-
tisanat de la ville, ex-
Achats et vos chances de voir
baisser les prix croissent ploité par l’Asociación
Nacional de Artesanos
avec le nombre d’articles
que vous achetez même de Honduras, écoule une
Tegucigalpa commerce. variété impressionnante
de sculptures de bois, de
Le centre de la ville est poteries, de bijoux, d’arti-
émaillé de boutiques et Le Café Paradiso (Avenida Paz cles de cuir, de peintures
d’étals disposant d’un Barahona, trois rues derrière
naïves et de céramiques
large éventail de produits la cathédrale de Tegucigalpa)
aux couleurs vives, par-
artisanaux du Honduras présente un choix restreint
ticulièrement des coqs,
et des pays voisins. On de tableaux originaux.
devenus en quelque sorte
y propose un beau choix Quant au D’Barro (Avenida
un symbole national. On
d’articles de cuir, de céra- Juan Manuel Gálvez, Colonia
y trouve par ailleurs des
miques, de tissus, d’objets Alameda), il fait à la fois
reproductions de sculp-
en bois et de bijoux es- office de café et de bouti-
tures mayas, des bronzes,
sentiellement honduriens, que, et vous y verrez aussi
des paniers colorés et des
mais aussi guatémaltè- des tableaux originaux, de
chapeaux de paille.
ques et salvadoriens. même que certaines pote-
D’autres commerces se ries et céramiques d’une
belle facture. Un plus petit marché, si-
trouvent un peu plus à tué à droite d’un grand
l’est sur l’Avenida Cervan- marché d’artisanat, pro-
tes, en direction de l’hôtel La Librería Guaymuras (Ave-
pose surtout des objets
Excelsior, et présentent le nida Cervantes, environ deux
bon marché et des meu-
même genre de produits. rues derrière la cathédrale)
bles de fabrication simple.
103
Le marché municipal voi- tre autres des sculptures vases et de jarres possi-
sin renferme également
des comptoirs d’artisanat,
et des objets peints à la
main, mais aussi des cé-
blement utiles. Plusieurs
autres commerces ont A
outre les habituels étals ramiques et des étoffes. pignon sur rue un peu
de produits comestibles. Près du marché, Lessandra partout à travers la ville.
Leather offre un excellent Les potiers des villages
En face du marché, une choix de sacs à main et voisins fournissent éga-
rangée de boutiques de divers autres articles lement avec certaines de
vend des articles de cuir, de cuir. leurs créations les diffé-
en bois et en céramique rentes boutiques d’artisa-
ainsi que des peintures nat de la rue principale
naïves et un assortiment Ojojona d’Ojojona. Ces dernières
de vêtements et de tissus années, plusieurs artisans
guatémaltèques et salva- Ojojona possède une d’autres régions du Hon-
doriens. Vous trouverez abondance de boutiques duras se sont établis ici, si
d’autres commerces dans d’artisanat, mais la plu- bien que les produits of-
la rue qui mène au square part d’entre elles sem- ferts dans les commerces
central, qui proposent des blent surtout proposer locaux gagnent peu à peu
masques lencas de même de simples articles locaux en qualité.
que des articles plus de céramique, dont plu-
communs. Enfin, la Casa sieurs revêtent des formes
Yarumela, qu’identifie un animales peintes de cou-
grand panneau une rue leurs criardes. Deux des
plus bas, recèle une inté- plus intéressantes bouti-
ressante petite collection ques sont Típicos Gerardo
de peintures hondurien- et Típicos San Juan, toutes
nes contemporaines. deux situées dans la rue
principale entre les deux
Derrière l’église, quelques églises. Quant à Ojojona
boutiques proposent un Maya, vous y verrez beau-
coup d’objets usuels en
Río Ulua
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Cofradía El Progreso Río Aguán
Quimistán Arenal
Villanueva El Negrito
Pimienta Jocón
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La Paz
El Poy Cololaca La Esperanza
Mercedes
San Juan de Flores
Tomalá Erandique
L’ouest
du Honduras
Santa Rosa
La Entrada de Copán
San Pedro Sula
Copán Ruinas
Nueva
Ocotepeque Santa Bárbara
La Ruta Lenca
• Gracias La Esperanza
• La Campa
• San Manuel de
Colohete
• San Juan
L
es fabuleuses ruines mayas de Copán évoquent le passé
mystérieux de l’Amérique centrale et constituent l’attrait touristi-
que le plus frappant de l’ouest du Honduras, et même du pays
tout entier.
Les stèles sculptées et les escaliers majestueux de ces ruines anciennes laisseront
leur marque dans votre mémoire; rares sont en effet les visiteurs sur qui elles ne pro-
duisent pas une forte impression. Quant à la petite ville voisine, Copán Ruinas, elle
se révèle en soi accueillante et chaleureuse avec ses rues pavées et son abondance
d’architecture traditionnelle.
Mais l’ouest du Honduras a beaucoup plus à offrir. Les pittoresques villes coloniales
de Santa Rosa de Copán et de Gracias vous accueillent plus au sud, la seconde étant
située à proximité du Parque Nacional Celaque, où se dresse à 2 849 m d’altitude le
plus haut sommet du Honduras, le mont Celaque. Parcourant de magnifiques pay
sages en haute altitude, le circuit de la Ruta Lenca propose la visite de plusieurs villa-
ges coloniaux sur la route reliant Santa Rosa de Copán et La Esperanza. Au nord-est
de la région de Copán, par une autre route, surgit la coquette ville de Santa Bárbara,
située près d’un autre parc, le Parque Nacional Santa Bárbara, et réputée pour ses
chapeaux de paille.
Aussi, la grande ville industrielle de San Pedro Sula donnera à plus d’un voyageur
L’ouest du Honduras - Accès et déplacements - zzz
son premier aperçu du Honduras. Il s’agit là d’un bien pour un mal, car aussi raison-
nablement propre et prospère qu’elle soit, à même d’offrir une gamme de services
appréciables, San Pedro Sula n’en demeure pas moins écrasante de chaleur et réso-
lument ennuyeuse; somme toute, les touristes n’y trouveront pas de quoi piquer leur
curiosité pendant plus de quelques heures, quoique les gens qui s’y rendent pour
affaires soient davantage susceptibles d’y trouver leur compte. Au demeurant, elle
est un bon tremplin pour explorer d’autres régions, notamment le Parque Nacional
Cusuco, qui se distingue par sa forêt tropicale humide en plus haute altitude. En ce
qui concerne la ville portuaire de Puerto Cortés, à 58 km au nord de San Pedro Sula,
elle est bordée de belles plages et relève du chapitre portant sur la côte Caraïbe
(voir p 152).
Même si vous ne nourrissez qu’un intérêt incertain pour l’archéologie, n’hésitez pas
à mettre la visite des ruines de Copán sur votre liste de priorités. Quant aux amants
de la nature et de la randonnée pédestre, ils devront sérieusement songer à se rendre
dans les parcs nationaux Cusuco et Celaque. Par ailleurs, ceux qui disposent d’un
peu plus de temps n’éprouveront aucun mal à en faire bon usage dans le reste de
cette région.
une rue et demie au nord du Banco de Occidente cambio changent les dollars américains
Copán Ruinas en espèces et les chèques de voyage. Les
p504-651-4361 casas de cambio pratiquent des taux sem-
Monarcas Travel, une agence guaté- blables à ceux des banques, quoiqu’elles
maltèque, offre un service de minibus offrent un service plus rapide et des
quotidien entre Copán Ruinas, la Ciudad heures d’ouverture plus longues. À San
Guatemala et Antigua Guatemala. La durée Pedro Sula, la Lloyds Bank change en
du trajet entre Antigua et Copán est d’en- outre les dollars canadiens. Il y a aussi
viron six heures, le coût de l’aller simple un bureau de change à l’aéroport qui
étant de 30$; le départ d’Antigua se fait à ferme à 17h et demeure fermé les fins de
5h, et le retour de Copán, à 14h30. semaine. Des cambistes indépendants
s’offrent enfin à changer vos devises
Hedman Alas aux abords immédiats de l’aéroport, de
2 rues au nord du Parque Central même que dans le Parque Central, là
Copán Ruinas où il rejoint la section piétonnière de la
p504-651-4037 4ª Avenida. Certains d’entre eux offrent
www.hedmanalas.com des taux peu avantageux, surtout lorsque
Pour Ciudad Guatemala et Antigua, les banques sont fermées.
Hedman Alas propose un service de
luxe (35$; départ à 13h30) incluant un re-
pas léger et un film. Comptez 4 h30 pour Écoles de langues
atteindre Ciudad Guatemala où une na-
vette attend les passagers se dirigeant
vers Antigua (1h30 de plus). Copán Ruinas
Ixbalanque Escuela de Español
Attention: les passagers traversant la fron- p504-651-4432
tière guatémaltèque doivent payer la www.ixbalanque.com
douane en devises américaines (5$).
111
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h
près de l’Hotel Marina Copán toutes les succursales n’offrent pas le
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À Copán Ruinas, l’Ixbalanque et la À l’exception des petits villages formant
Guacamaya Escuela de Español pro la Ruta Lenca, des services Internet sont
posent des cours individuels d’espa- disponibles partout ailleurs. Renseignez-
gnol à raison de quatre heures par jour. vous auprès du personnel hôtelier ou
Les étudiants peuvent prendre part à des chauffeurs de taxi pour en connaître
de nombreuses activités et séjourner les divers emplacements.
en famille d’accueil.
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ATTRAITS TOURISTIQUES
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1. La magnifique façade de l’Iglesia Los
Dolores domine la place du même nom à
Tegucigalpa. (page 82)
© Claude Hervé-Bazin
section du musée présente de grands ta- Lago Yojoa (voir p 206) et les chutes de
bleaux et divers objets retraçant l’histoire Pulhapanzak (voir p 206).
de San Pedro Sula depuis la conquête
espagnole jusqu’à nos jours. Le musée
renferme aussi un café-jardin et une salle
de spectacle où l’on présente parfois des Santa Bárbara
pièces de théâtre ou des récitals.
Le Museo de la Naturaleza (1$; lun-ven 8h à Située à 108 km au sud de San Pedro
17h, sam 8h à 12h; 1a Calle, angle 12 Avenida Sula, Santa Bárbara se présente comme
NE, p504-557-6598) est un musée une ville charmante, caractérisée par de
de science et d’histoire naturelle qui nombreuses constructions coloniales,
s’adresse en grande partie aux jeunes une attrayante place centrale agréable-
enfants et aux étudiants, la plupart des ment ombragée et un marché public
inscriptions explicatives n’étant toutefois animé, aménagé non loin de cette der-
qu’en espagnol. Les éléments d’exposi- nière. L’endroit est réputé pour ses cha-
tion concernent les plantes, les animaux, peaux de paille et les autres objets de
les forêts, la protection de l’environne- junco qu’on y fabrique (une matière voi-
ment, les volcans et l’astronomie. Le sine de la paille; se prononce HUN-co).
musée se trouve à courte distance du Les vestiges d’un château du XIXe siècle,
centre-ville. le Castillo Pográn, s’accrochent au flanc
d’une colline à l’extérieur de la ville, et le
Parque Nacional Santa Bárbara ainsi que
Le Mirador Capri, situé près de l’immense
le Balneario La Torre (voir p 126) s’éten-
panneau publicitaire de Coca-Cola et
dent à proximité.
perché à flanc de colline à l’extrémité
ouest de la ville, est un belvédère d’où
l’on peut admirer la ville et, par temps Plusieurs attraits parsèment la route en-
clair, de vastes pans de campagne s’éten- tre Santa Bárbara et San Pedro Sula. On
dant jusqu’aux montagnes voisines du y retrouve notamment le petit Balneario
Lago Yojoa. On y accède en voiture ou Santa Lucía (0,70$; tlj; Km 55), qui pro-
en taxi. pose une halte rafraîchissante dans son
bassin d’eaux thermales au pied de la
montagne. Tout près s’étend le marché,
À l’est de San Pedro Sula, près du vil-
puis surgit le village d’Ilama (Km 55). Ce
lage de La Lima, tout juste au-delà de
marché en bordure de route compte
l’aéroport, vous pourrez visiter des plan-
un bon nombre de kiosques d’artisanat
tations de bananiers et des usines de trans-
local de bonne qualité. On y vend des
115
chapeaux en junco, des hamacs et des également faire une randonnée dans les
paniers colorés. environs vallonnés de la plantation atte-
nante à la fabrique.
La Entrada
Copán Ruinas
La Entrada, dont le nom complet est
«La Entrada de Copán», est une vaste
et poussiéreuse ville carrefour située à La ville de Copán Ruinas (se prononce
126 km de San Pedro Sula, à 59 km de co-PAN rou-I-nas) s’élève à une altitude
Copán Ruinas et à 44 km de Santa Rosa confortable, à 1 km des majestueu-
de Copán. Il s’agit d’un lieu de passage ses ruines mayas que la majorité des
(rarement d’arrêt) pour les automobilistes visiteurs tiennent tant à voir. L’agglo-
et d’un endroit où les voyageurs chan- mération elle-même baigne dans une
gent de car en route vers quelque autre agréable atmosphère coloniale avec ses
destination. On y trouve plusieurs res- constructions basses et ses rues pavées
taurants et divers lieux d’hébergement. et pentues. La place centrale est ombra-
gée et animée. L’importante montée du
Le Museo de Arqueología renferme une col- tourisme, ces dernières années, a donné
lection restreinte de poteries et de sculp-
Au nord du Parque Central, le musée et L’Hacienda San Lucas (2$; p504-
centre d’apprentissage pour enfants Casa 651-4495, www.haciendasanlucas.com), une
K’inich (dons appréciés; lun-sam 8h à ferme centenaire perchée sur une colline
12h et 13h à 17h; p504-651-4105) s’avère surplombant la vallée et les ruines de
une excellente introduction à la décou- Copán, mérite définitivement une vi-
verte et à la compréhension du monde site. À moins de 30 min de marche de
maya. À travers divers jeux interactifs, la ville de Copán Ruinas, sur un sentier
les visiteurs apprennent l’utilisation des sécuritaire, San Lucas représente une ex-
hiéroglyphes mayas, habillent des rois cellente excursion d’une journée, pour
anciens et manipulent des instruments ceux qui n’ont pas la chance d’y passer
de musique traditionnels. la nuit (voir p 133). Plusieurs sentiers de
randonnée sillonnent la propriété, à tra-
Blotti au creux d’une fraîche et ver- vers la forêt, les plantations de bananiers
L’ouest du Honduras - Attraits touristiques - Copán Ruinas
doyante vallée, le Macaw Mountain Bird et de caféiers, les rivières et les cascades.
Park & Nature Reserve (10$; tlj 9h à 17h; Les lieux sont propices à l’observation
sur la route des sources thermales, à 30 min des oiseaux. L’hacienda organise éga-
de marche; p504-651-4245) se présente lement des randonnées à cheval. On
comme un attrayant parc botanique et encourage les visiteurs désirant jouir de
propose des visites fort éducatives. Un la quiétude des lieux à profiter des ins-
sentier de pierres arpente les lieux où tallations, des hamacs, de la vue et de
l’on peut observer près d’une centaine l’atmosphère propice à la détente. L’ha-
d’oiseaux tropicaux en captivité ainsi cienda dispose d’un excellent restaurant
qu’une foule de plantes indigènes et une se spécialisant dans la cuisine tradition-
petite plantation de caféiers. On y pré- nelle maya (voir p 138).
sente également le procédé de torréfac-
tion, et les amateurs pourront déguster Une courte randonnée à partir de l’ha-
un espresso sur une jolie terrasse. La bai- cienda mène au petit site archéologique
gnade est permise dans le ruisseau qui de Los Sapos. Ces vestiges, composés de
sillonne le parc. De plus, pour ajouter au pierres sculptées en forme de crapaud et
bonheur des ornithophiles, plusieurs es- d’autres animaux, se révèlent davantage
pèces d’oiseaux en liberté visitent quoti- mystérieux que grandioses. En effet, les
diennement le parc. archéologues n’ont identifié à ce jour ni
la datation ni l’utilisation de ce site. Los
La Casa de Mariposas y Centro de Naturaleza Sapos est généralement reconnu comme
«Alas Encantadas» (5,50$; tlj 8h à 16h30; l’endroit où les femmes mayas se ren-
en bordure de Copán Ruinas, sur la route du daient pour accoucher. Santa Rita, 9 km
Guatemala, p504-651-4133) permet d’ob- plus loin sur la route de La Entrada, se
server l’ensemble du cycle de vie du pa- présente, pour sa part, comme un village
pillon. L’entrée se pare d’une collection pittoresque offrant de beaux exemples
sous verre de beaux spécimens ainsi que d’architecture coloniale.
d’incubateurs de chrysalides et de larves.
Puis, dans un jardin couvert d’une mous- D’autres attraits de la région compren-
tiquaire, les visiteurs se baladent parmi nent les chutes de Rubi, à 45 min de
des centaines de papillons virevoltant marche de Santa Rita, ainsi que plusieurs
autour des fleurs. La visite se poursuit grottes facilement accessibles de Copán.
dans une serre d’orchidées à deux ni- La campagne des environs de Copán
veaux abritant différentes espèces. Un est habitée par des Indiens chortis, et des
petit guide fort bien détaillé aide à iden- visites de leurs villages peuvent être
tifier les nombreux papillons et les types organisées.
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ATTRAITS TOURISTIQUES
1. BZ Museo Regional 5. AY Casa de Mariposas y Centro de Naturaleza
2. CY Museo de Esculptura de Copán «Alas Encantadas»
3. CY Casa K’inich 6. CZ Hacienda San Lucas et Los Sapos
4. CY Macaw Mountain Bird Park & Nature
Reserve
pour finalement envelopper la ville tout somptueuse ville dont les temples et les
entière vers 1200 apr. J.-C. monuments demeurent admirés pour
leur splendeur?
Aujourd’hui comme jadis, personne ne
peut visiter Copán sans être ébloui par L’accroissement de la population, pro-
la beauté majestueuse et mystique des voqué par une véritable explosion dé-
ruines, ainsi que le rapportait lui-même mographique, a eu pour effet de res-
Diego García de Palacio dans une lettre treindre l’accès aux ressources limitées
adressée au roi d’Espagne en 1576: de la vallée. Les surplus de nourriture et
de richesses ne profitant qu’à certains
Dans la province du nom de Copán... se groupes de la population, il en résulta
trouvent les ruines et les vestiges d’une grande des inégalités importantes au sein d’une
civilisation ainsi que des structures si magnifi- communauté jusque-là relativement
ques qu’on a peine à imaginer comment des égalitaire. La société dut dès lors envisa-
esprits aussi primitifs que ceux qui habitent ger de profondes transformations visant
aujourd’hui cette région aient pu, à une cer- à réduire les tensions sociales qui, tôt
taine époque, concevoir un ensemble aussi ou tard, risquaient de menacer la survie
somptueux et aussi harmonieux. même de ce nouvel établissement hu-
main.
Après les premiers explorateurs espa-
gnols, le site a été visité au XIXe siècle La création des grandes sociétés comp
par une succession de voyageurs et d’ar- lexes résulte le plus souvent de l’in-
chéologues américains et britanniques vention, par une élite, de mécanismes
qui entreprirent l’excavation des lieux de contrôle social et politique destinés
que nous pouvons voir de nos jours. à justifier et à conforter ses privilèges.
À Copán, comme dans l’ensemble de
Le dynamisme des recherches effectuées la culture maya, la stratégie de l’élite
jusqu’ici à Copán en fait le site le plus consista à faire naître une idéologie re-
étudié de tout le monde maya. La pas- ligieuse servant directement son pou-
sion des archéologues et des historiens voir politique. En s’attribuant le statut
d’art pour ces ruines tient à plusieurs de demi-dieux, ses membres pouvaient
facteurs, et plus particulièrement au légitimer et perpétuer une structure so-
fait que Copán révèle plus d’inscrip- ciale sur laquelle ils détenaient une auto-
tions hiéroglyphiques et plus de sculp- rité absolue.
tures que n’importe quel autre site du
Nouveau Monde. Pour le commun des
119
sentier
Stèle D
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COUR Stèle F
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Acropole du Jaguar
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CEMENTERIO
L’année 426 apr. J.-C. marque la fonda- la cour principale qui borde une élé-
tion de la dynastie royale de Yax-Kuk- gante avenue près de l’entrée nord des
Mo ainsi que l’accession de Copán au ruines. Il s’agit d’un vaste amphithéâtre
rang de puissant centre politique et éco- quadrangulaire flanqué d’escaliers ma-
nomique maya. Au moment de prendre jestueux sur trois côtés. En marge de
le pouvoir, chacun de ses 16 héritiers l’entrée nord-est se dresse la stèle J, le
successifs prit grand soin de rappeler le premier monument de son règne, éri-
souvenir de ce père fondateur afin de gée pour immortaliser son accession au
bien souligner sa généalogie et son lien pouvoir. Au centre de la cour surgissent
direct avec les puissances spirituelles. en outre les chefs-d’œuvre de Lapin 18:
la plupart des stèles, d’une hauteur de
Le règne de Yax-Kuk-Mo et de ses 11 pre- trois ou quatre mètres, représentent des
miers successeurs demeure néanmoins figures humaines, et les autels A, B, C, D, F,
relativement obscur, dans la mesure où H et 4 présentent les hauts-reliefs les plus
les archéologues n’ont jusqu’ici trouvé remarquables de Copán.
que peu de vestiges de cette période.
Cela n’a d’ailleurs rien de surprenant, La stèle A représente un personnage
puisque les dirigeants mayas, lorsqu’ils masculin dont la coiffure se pare d’un
prenaient le pouvoir, observaient le rituel masque à l’effigie du Dieu-Soleil, consi-
qui consistait à détruire les monuments déré comme un symbole d’autorité. Les
de leurs prédécesseurs pour ériger leurs stèles A et B recèlent une foule de dé-
propres palais sur leurs ruines. tails minutieux et figurent parmi les plus
beaux ouvrages issus de l’Empire maya.
Ce n’est qu’à partir de 628, date de l’ac- La stèle C présente deux formes humai-
cession au trône d’Imix Fumant à titre de nes; elle fut enterrée pendant de nom-
12e souverain de la dynastie, que l’histoire breux siècles, ce qui explique qu’elle
de Copán commence vraiment à nous li- soit aussi bien conservée; une partie de
vrer ses secrets. Le règne de 67 ans de ce la couleur rouge dont on l’avait peinte à
monarque, l’un des plus puissants et des l’origine est même encore visible. Sur la
plus dynamiques que Copán ait connus, stèle D, des personnages en pied repré-
a été marqué par la prospérité, l’hégé- sentent une série de chiffres. La grande
monie et l’élargissement des frontières pierre circulaire qui lui fait face arbore
du royaume de Copán au détriment de un ensemble de visages grotesques re-
ses voisins et rivaux. présentant Chac, le dieu de la Pluie. Une
autre sculpture de la Cour cérémonielle,
identifiée comme l’autel G, est à l’image
121
d’un serpent à deux têtes, les mâchoi- d’accéder au sanctuaire est encadrée par
res grandes ouvertes et laissant appa- de volumineuses sculptures en forme de
raître une tête humaine. La stèle H, qui crânes, symboles de la mort et de la terre
appartient au rectangle formé avec elle nourricière, alors que des personnages
par les stèles F, B et A, est quant à elle assis illustrent la vie des dieux et des
honorée par la présence d’une forme fé- hommes. Dans les angles apparaissent
minine et constitue la seule sculpture du des masques à l’effigie du dieu de la
site à représenter une reine. Un grand Pluie, Chac. De récentes études laissent
nombre d’inscriptions apparaissant sur entendre que ce temple représenterait
cet ensemble ont déjà été déchiffrées, une montagne sacrée et que sa porte
tandis que d’autres ne peuvent être principale symboliserait l’entrée d’une
traduites du fait que certains éléments grotte abritant les ancêtres des Mayas.
manquent ou ont simplement été effacés À l’intérieur de cette structure sacrée,
par l’érosion. Lapin 18 et ses successeurs pourraient
s’être livrés à des rites d’automutilation
La Cour centrale, située non loin de la devant leur permettre de communiquer
Cour cérémonielle, abrite plusieurs avec les forces surnaturelles.
autres stèles, dont la stèle J, aux quatre
faces gravées d’inscriptions hiéroglyphi- La Cour ouest, une construction rectangu-
ques formant un motif géométrique. laire de 33 m sur 70 m, se voit délimi-
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équipée à la nuitée ou à balcon commun, agré-
Classico Copán la semaine à un prix lé- menté de plantes et de
$ gèrement supérieur aux bancs. Le service s’avère
q chambres de La Casa de attentionné. Lors de notre
p504-651-4040 Café. passage, une cafétéria
Cet établissement de était en construction.
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mais très bien tenues et $$ Hotel Don Udo’s
réparties sur deux étages, qm $$-$$$ pdj
présente un excellent rap- à une demi-rue de la place qamng
port qualité/prix. La tran- p504-651-4050 deux rues au sud et une rue à
quillité des lieux, l’accueil www.yaragua.com l’ouest du Parque Central
chaleureux et la cour Avec ses 24 chambres p504-553-2675 ou 504-651-4533
intérieure luxuriante lui propres et simples ré- www.donudos.com
confèrent une ambiance parties sur deux étages Arborant chacune un dé-
décontractée. autour d’un jardin at- cor distinct, les 16 cham-
trayant, cet établissement bres de l’Hotel Don Udo’s
chaleureux présente un s’organisent sur deux
r bon rapport qualité/prix. étages autour d’une cour
La Casa de Café Optez pour les nouvel- intérieure gazonnée. Dans
$$ pdj les chambres, plus at- cet établissement, idéal
q trayantes, et au même pour le farniente, en plus
p504-651-4620 tarif que les moins ré- des hamacs, les invités
www.todomundo.com/casadecafe centes. disposent, au deuxième
Situé à quelques rues de étage, d’un sauna, d’un
la place près des limi- bain à remous ainsi que
tes de la ville et face à d’une plate-forme sur le
A B C 1
COPÁN RUINAS HR N
Sourc ales
therm
H
es
SAN
13 CopánTA RITA,
Ruina
s
14
Y 4 Y
6
8
7 3
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Parque
Central
Museo
Regional 10
6 4 9
15
1
7 5
Z 2 Z
1 5
12 11
3
A B C
$-$$
lun-sam 7h à 20h, dim 8h La Espuela propose des déjeuners
à 20h $$ buffet et un vaste choix
de l’autre côté du Parque Central, 11h à 14h et 16h à 23h, jus- de desserts.
en face du Gran Hotel Sula qu’à 1h les fins de semaine
p504-550-2639
Le Pamplona propose un
angle Avenida Circunvalación et
17 Avenida NO r
menu complet, y compris p504-557-4221 Don Udo’s
des plats espagnols et de La plupart des places as- $$$
très bonnes soupes. Salle sises se trouvent sur une lun-sam 11h30 à 14h et 18h
climatisée au décor ba- terrasse d’où l’on entend à 23h
nal. les bruits de la rue. 13a Avenida, entre 7a Calle
et 8a Calle
Vicente Crepes Barrio Los Andes
$-$$ $$-$$$ p504-553-2675
lun-ven 10h à 14h30 et tlj 11h30 à 22h www.donudos.com
17h30 à 22h, sam-dim 10h 15a Avenida, angle 9a Calle Ce charmant restaurant
à 22h Zona Viva pourvu d’une terrasse
7ª Avenida, entre 1ª et 2ª Calles p504-553-5797 propose une variété de
NO En plus d’offrir, jusqu’au soupes, de ceviches et de
p504-552-1335 dessert, un menu de hors-d’œuvre de fruits
Vicente se présente crêpes des plus créatifs, de mer et de la fondue
comme un restau- ce restaurant élégant sert bourguignonne comme
rant italien et l’un des des plats colombiens entrées, suivis de plats
rares établissements du traditionnels. Crepes se légers tels que quiches,
Honduras où l’on ne distingue également par croquettes et sandwichs
sert pas les pâtes trop la qualité de ses cafés. au bifteck. Parmi les plats
cuites. Comme entrées: principaux: les habituels
zuppa pavesa et antipasto. biftecks, poulet, poisson
Au chapitre des pâtes: et crevettes, mais aussi
spaghettis à l’ail et aux des côtes levées et du
anchois, spaghettis aux homard. Le choix de des-
crevettes et cannelloni bo- serts ne vous laissera pas
indifférent. Le soir venu,
137
on y présente parfois des La Entrada cadre agréable et décon-
concerts.
San Carlos
tracté: plats de poulet,
plus d’une vingtaine de R
Pat’s Steak House $-$$ mets végétariens, spa-
$$$ à l’intérieur de l’hôtel San ghettis, gaufres et autres.
tlj 11h30 à 15h et 18h à 23h Carlos, à la croisée des chemins
au croisement de l’Avenida Le San Carlos propose un Carnitas N’ia Lola
Circunvalación avec la 17 Ave- vaste menu de plats sa- $-$$
nida et la 5ª Calle SO voureux à des prix remar- tlj 7h à 22h
p504-553-0939 quablement bas. La salle p504-651-4196
Pat’s Steak House se spé- à manger est climatisée et Doté d’une agréable ter-
cialise dans les steaks; cô- confortable, quoique plu- rasse, ce restaurant au
tes levées, poulet, poisson tôt sombre. décor chargé, ponctué
et crevettes complètent le d’instruments de musique
menu. Deux salles clima- et de plaques d’imma-
tisées offrent un décor de triculation, propose une
grilladerie américaine. Copán Ruinas sélection de simples plats
Tous les restaurants pré- mexicains et honduriens,
sentés ici ont pignon sur entre autres des carnitas
et du pollo al pastor. La
Santa Bárbara rue à moins de quelques
viande est grillée sur un
quadrilatères de la place
Si une fringale vous te- centrale. feu constamment entre-
naille entre San Pedro tenu par un soufflet. Le
repas comprend aussi des
petits déjeuners, potages, tique Tanya a troqué son fruits de mer, vous est ici
salades, pâtes, viandes et incontournable repaire proposé dans une sym-
plats de riz. de Roatán (le Twisted pathique salle à manger
Toucan) pour le non bien aérée ou sur une ter-
moins branché resto-bar rasse aménagée derrière
r Twisted Tanyas. Son le bâtiment où se trouve
Hacienda San Lucas nouvel établissement également un bar.
$$-$$$ propose une fine cui-
7h à 21h sine du marché et utilise Las Haciendas
p504-651-4495 des produits régionaux $-$$
L’Hacienda San Lucas (voir de qualité supérieure. tlj 10h à 23h
p 133) s’avère un lieu Le menu varie au gré p504-662-3518
de détente par excellen- des humeurs du chef et Proposant une cuisine
ce. Au dîner, les invités des saisons, mais s’ins- hondurienne et inter-
peuvent y contempler pire toujours de saveurs nationale, le renommé
le coucher de soleil sur internationales. Percé restaurant Las Haciendas
la vallée, la rivière et les d’immenses fenêtres offre deux atmosphères
ruines, un verre de vin drapées de blanc, le res- distinctes et plaisantes.
blanc à la main. Une mul- taurant offre une belle Le côté cour donne sur
titude de chandelles en- vue. Le Twisted Tanyas un ravissant jardin peuplé
veloppent ensuite d’une se démarque également de perroquets. La salle à
lueur réconfortante la par son mobilier en fer manger renferme, pour
terrasse et l’ensemble de forgé orné de coussins. sa part, de grandes tables
la plantation centenaire. de bois et des chaises en
Dans une cuisine à aire fer forgé recouvertes de
ouverte, on prépare des
plats traditionnels mayas, Santa Rosa coussins colorés. Sur les
murs, des photographies
servis par un personnel de Copán en noir et blanc dépei-
affable et rieur. Les mets gnent l’histoire de Santa
se révèlent exquis, créa- Une rangée d’établisse-
ments qui ne paie pas de Rosa de Copán.
tifs, et d’une qualité in-
comparable. mine le long de la Calle
Real Centenario, à deux
139
Pizza Pizza de grandes plantes et de mer dans une salle à
$-$$
jeu-mar 11h30 à 21h
d’un bassin. manger lumineuse.
R
Calle Real Centenario,
à quatre rues de la cathédrale S
p504-662-1104 Gracias S
Le petit restaurant Pizza
Pizza propose, dans une
La Fonda
$
Sorties
atmosphère familiale, en face du Parque Central
10 variétés de pizzas, des
pâtes et des hamburgers,
Dans une salle à manger Activités
aérée, d’un chic déglin- culturelles
tous à très bon prix. La gué, où les arrangements
cour intérieure de l’éta- floraux de plastique avoi-
blissement renferme des sinent les chaises à haut San Pedro Sula
jeux pour les enfants. dossier flanquées de
De plus, on expose chez Vous trouverez plusieurs
coussins de velours rou- grands cinémas à San
Pizza Pizza une collection ge, le populaire restaurant
de livres à échanger et on Pedro Sula, y compris le
La Fonda sert d’excellents Cine Tropicana à l’an-
vend du café et de l’artisa- platos típicos.
nat hondurien. gle de la 7ª Avenida et
la 2a Calle, ainsi que le
Guancascos Multicines Playa de Sula
Lilly’s $-$$
$$ sur la 10 Avenida à l’angle
tlj 7h à 22h de la 4a Calle. Les films à
lun-sam 11h30 à 22h30, Hotel Guancascos
dim 16h à 22h30 l’affiche et l’horaire des
p504-656-1219 représentations sont an-
Calle Real Centenario Une variété de plats
p504-662-1733 noncés dans la presse
honduriens et interna- locale.
Dans un bâtiment colo- tionaux vous attend au
nial, le resto-bar Lilly’s sympathique restaurant
concocte des mets hon- Des pièces de théâtre et
Guancascos. La terrasse des récitals sont parfois
duriens ou d’inspiration aérée offre une vue ravis-
espagnole tels que la présentés dans la salle
sante sur la ville. L’établis- de spectacle du Museo de
paella. À l’arrière, une ter- sement dispose d’un ac- Antropología e Historia de
L’ouest du Honduras - Sorties
rasse accueille plusieurs cès à Internet et vend des
tables et un bar. Les toi San Pedro Sula (angle
livres et de l’artisanat. Il 3ª Calle et 3ª Avenida NO).
lettes manquent cruelle- s’agit d’un bon point d’in-
ment d’entretien. Pour de plus amples ren-
formation concernant les seignements, adressez-
possibilités d’excursions vous au musée (voir
El Conquistador aux alentours de Gracias
$$ p 114).
et la culture lenca.
Hotel Elvir
Calle Real Centenario, deux rues
à l’ouest de la place Activités
p504-662-0103 ou 504-662-0805 Nueva sportives
Le restaurant de l’Hotel Ocotepeque
Elvir possède une salle à San Pedro Sula
manger climatisée pour- Sandoval
vue d’une grande fenêtre $-$$ Comme partout ailleurs
donnant sur la cour inté- tlj 7h à 21h au Honduras, le fútbol
rieure. On y propose un Hotel Sandoval (soccer) bénéficie ici
éventail de mets régio- p504-653-3098 d’une grande popularité.
naux typiques et inter- Le Sandoval propose une Le stade se trouve dans
nationaux. Deux tables variété de casse-croûte, la 1ª Calle, à quelques
sont installées sur la char de sandwichs et de plats rues à peine à l’ouest
mante terrasse encadrée de viande ou de fruits du centre-ville. Tout le
monde, y compris les
140
chauffeurs de taxi et le vendent de la nourriture Santa Bárbara
S personnel des hôtels, se
fera un plaisir de vous
et des objets peu coû-
teux de fabrication indus- Plusieurs kiosques du
A informer de l’horaire des
matchs disputés par leurs
trielle, mais, à l’une des
extrémités du marché,
marché public proposent
des chapeaux et d’autres
équipes favorites. vous trouverez plusieurs articles tressés à base de
rangées d’étals disposant junco, une matière sem-
d’un large éventail de blable à la paille.
Bars et produits honduriens, de
discothèques même que quelques ob- La boutique de cadeaux
jets du Guatemala et du du Gran Hotel Colonial
Salvador tels que sculp- voisin vend, quant à elle,
San Pedro Sula tures de bois, céramiques, de la petite vannerie colo-
Pour vos sorties noc articles de cuir, objets rée en osier de même que
turnes, sachez qu’il y a en bois peints à la main, de nombreux chapeaux
un petit casino à l’hôtel étoffes, petite vannerie et et quelques céramiques.
Copantl (20h à 4h; preuve de imitations de sculptures
nationalité étrangère requise) mayas. Bien que tous les
et plusieurs discothèques prix soient indiqués, n’hé- Copán Ruinas
sur l’Avenida Circun sitez pas à faire un peu de
marchandage. Le centre de la ville est
valación et dans la Zona parsemé d’étals exposant
Viva. une variété de produits
Au cœur de la ville, la
section piétonne de la d’artisanat intéressants
4ª Avenida et la zone voi- d’origine centraméricaine.
Copán Ruinas
sine du Parque Central Il y a aussi deux ou trois
Ici, on se lève tôt et on voient se succéder de boutiques près de l’en-
se couche tôt, mais le nombreux comptoirs et trée des ruines. Certains
Tunkul (11h30 à 2h; p504- boutiques proposant une commerces proposent
51-4410) et le Twisted Ta- gamme variée de pro- des livres sur Copán en
nyas (504-651-4182), deux duits artisanaux. Bien que plusieurs langues de
restos-bars, présentent les prix soient légèrement même que sur l’histoire
tout de même des soirées plus élevés dans les bou- de la civilisation maya en
animées. général.
L’ouest du Honduras - Sorties
A comptoirs de rue ou du
marché.
Achats
San Pedro Sula
Un bon endroit où se
procurer des produits
artisanaux est le Mercado
Guamilito, délimité par
les 8ª et 9ª Avenidas et
les 6ª et 7ª Calles NO.
La plupart des comptoirs
141
La côte Caraïbe
La Ceiba
Puerto Cortés
Tela
Trujillo
Omoa
L
a plupart des gens, y compris les habitants du
Honduras, ont tendance à attribuer un caractère pu-
rement centraméricain au pays. Cette impression se
trouve d’ailleurs renforcée par la situation géographique du
Honduras, au beau milieu de l’isthme centraméricain, de même que
par la langue, la culture et les origines d’une grande majorité de sa
population.
Mais le Honduras, ne l’oublions pas, fait aussi partie des Caraïbes, ainsi qu’en témoi-
gnent ses plages somptueuses et étincelantes, de même que ses ascendants cultu-
rels, lesquels débordent largement l’héritage hispano-autochtone qui a façonné la
majeure partie de l’Amérique centrale. L’influence des Caraïbes se fait surtout sentir
dans les Islas de la Bahía (voir p 173), dont la population fortement antillaise parle
couramment l’anglais, quoique les régions côtières du nord du pays aient également
été touchées.
La côte hondurienne, caressée par les eaux azur de la mer des Caraïbes, est partiel-
lement peuplée de Garífunas et est parsemée d’anciennes fortifications destinées
à repousser les attaques des pirates. De nos jours, elle vibre au rythme de la salsa,
du merengue, de la punta et du reggae. Plus que tout autre pays d’Amérique centrale
(exception faite, il va sans dire, du Belize), le Honduras et son économie, fondée sur
les traditionnelles exploitations fruitières, sur la plus récente industrie manufacturière
légère et sur le tourisme, se tournent beaucoup plus volontiers vers les Caraïbes que
vers le Pacifique.
Tela et Trujillo, avec leurs larges baies protégées et leurs superbes plages, recèlent
toutes deux un énorme potentiel touristique. Cette industrie n’a pourtant connu
qu’une croissance lente à Tela, et les problèmes survenus à Trujillo ont eu pour effet,
vers la fin des années 1990, de réduire le nombre des visiteurs (nous en verrons
les raisons plus loin dans ce chapitre). Vous trouverez en outre de belles plages
aux environs de La Ceiba et de Puerto Cortés, à proximité de bons établissements
La côte Caraïbe
hôteliers.
LE
Cabo de Honduras Vida Silvestre
HO
Mer des Caraïbes Puerto Castilla Laguna de
N
Cayos Cochinos Guaimoreto
XE
Golfo de Honduras Parque Nacional
Punta Sal Bahía de Trujillo
CO
Bahía de Parque Trujillo
Tela Nacional Guadalupe
Punta Santa Fe
Puerto Cortés Parque Miami Izopo Laguna Aguán
Nacional
Bahía de Jeannette La Ceiba Corozal del Cacao Parque Nacional
Omoa Kawas Lago de Tornabé Capiro-Calentura
Omoa Los Micos El Triunfo Perú Sambo Creek
de la Cruz El Porvenir
Tela Refugio de El Naranjo
LA Vida Silvestre
El Pino
Ri
Jardín Cuero y Salado
ón
o
A
Botánico Tocoa
Ca
Lancetilla La Masica
lua
EM
ng
re
Cuyamelito Choloma Parque
ja
l
AT Nacional
Río U
U Pico Bonito
LA CÔTE CARAÏBE
Río Chamelec
P.N. Olanchito Savá
San Pedro Sula
La Lima
Cofradía El Progreso
COPÁN Arenal
N
Quimistán
Villanueva El Negrito
Pimienta Puente Grande Jocón
Petoa
Potrerillos San Esteban
Puentecitas
Santa Rita Río
Gran
Río Parque d e
Trinidad C om
Yoro Nacional
Chinda ay La Muralla
ag
ua
Río Humuya
Limones
San Francisco de Becera
Siguatepeque Cedros
143
144
Accès et déplacements dent plutôt 3$ ou 4$ par personne. Ac-
tuellement délaissée (voir p 152), la piste
d’atterrissage de Trujillo (il n’y a pas d’aé-
rogare à proprement parler) se trouve à
En avion environ 2 km du centre-ville aux abords
La Ceiba constitue la principale plaque de la plage, et plusieurs hôtels et res-
tournante des vols intérieurs du Hondu- taurants se dressent tout près. Les taxis
ras. On y trouve des vols à destination vont à la rencontre de tous les vols qui
de San Pedro Sula, de Tegucigalpa, des arrivent à l’aéroport.
Islas de la Bahía (Roatán), de Guanaja
et d’Utila de même que vers plusieurs
points de la région de la Mosquitia. Trois Réservations aériennes
compagnies, qui ont leur siège à La Au Honduras, les réservations internatio-
Ceiba, se font concurrence sur la plupart nales doivent être confirmées au moins
de ces lignes: Isleña Airlines (qui fait dé- 72 heures à l’avance.
sormais partie du Grupo Taca), Aerolíneas
Sosa et Atlantic Airlines. Les tarifs sont en Les réservations portant sur des vols in-
général assez bas (par exemple, 45$ térieurs doivent être confirmées au plus
pour Roatán), et presque tous les vols tard la veille du départ. Les passagers en
se font de jour, les départs étant moins possession d’un billet de retour mais sans
fréquents le dimanche. Au moment de réservation confirmée pour le vol de re-
mettre sous presse, chacune des trois tour devraient s’enregistrer au préalable à
compagnies reliait La Ceiba à San Pedro l’aéroport ou à une billetterie de la ville.
Sula, à Tegucigalpa, à Roatán, à Utila et Suivent les coordonnées des différentes
à Guanaja. compagnies aériennes à La Ceiba:
Très peu de vols internationaux atterris- Aerolíneas Sosa
sent à La Ceiba, sinon deux ou trois vols Avenida San Isidro, en face du Parque Central
par semaine en provenance de Grand p504-443-1399
La côte Caraïbe - Accès et déplacements
Les autocars partent de points situés près gare routière à environ 100 m à l’est du
du Parque Central et font plusieurs ar- restaurant Merendero Tío Jaime. Hedman
rêts en ville avant de prendre la route. Alas (p504-448-0570) offre également un
Recherchez les cars qui portent l’inscrip- service direct de Tela à Copán Ruinas.
tion Directo ou Expreso, sans quoi votre
voyage sera beaucoup plus long. Dans De La Ceiba: la Ceiba est à peu près la seu-
tous les cas, cependant, les places sont le ville du Honduras à posséder une gare
très serrées. Les cars à destination d’Omoa routière centrale bien organisée (quoi-
et de Cuyamel partent deux fois l’heure que tout de même un peu terne) d’où
d’une gare routière située à l’angle de partent presque tous les long-courriers
la 6a Avenida et de la 4a Calle, presque (une exception notable étant le service
en face de la gare routière d’Impala et de luxe de Viana à destination de
de Citul. Les trajets de Puerto Cortés Tegucigalpa, qui part de la station-service
vers la plupart des régions du Honduras Esso, à environ une rue et demie de là).
comportent une correspondance à San La grande gare routière se trouve à en-
Pedro Sula. viron 2 km du centre-ville. En direction
de Tela (1h15) et de San Pedro Sula (2h30),
De Tela: nombre de cars rapides et Catisa-Tucsa et Diana offrent un service
confortables passent à Tela environ deux coordonné avec des départs à intervalles
fois l’heure en route vers San Pedro Sula de 30 à 60 min, et ce, de 5h30 à 18h; le
(1h30; avec les compagnies Hedman Alas service local à destination de Tela (2h) est
et Tela Express) et La Ceiba (1h15; avec pour sa part offert aux demi-heures. En
les compagnies Viana Clase Oro, Catisa- direction de Trujillo (4h30 à 5h), des cars
Tupsa et Diana), et il est possible de les lents et inconfortables circulent toute la
héler au passage à un endroit situé près journée. Comme solution de rechange,
d’un restaurant à ciel ouvert du nom de des cars partent aux demi-heures en
Merendero Tío Jaime; cela dit, étant don- direction de Tocoa, d’où il est possible
né qu’ils viennent d’ailleurs, vous pour- d’obtenir une correspondance pour Tru-
147
jillo, et ce, aux 15 min jusqu’en soirée. Le traversier Utila Princess (16$; départs
Cela dit, une option plus attrayante, et d’Utila à 6h20 et 14h, p504-425-3390;
plus rapide (3h), consiste à prendre les départs de La Ceiba à 9h30 et 16h, p504-
express confortables de la ligne San 956-5463) assure, pour sa part, deux al-
Pedro Sula – Trujillo, qui circulent plu- lers-retours quotidiens entre Utila et La
sieurs fois par jour sous les auspices de Ceiba.
Cotraipbal (p504-557-8470 à San Pedro
Sula, p504-434-4932 à Trujillo) et Cotuc À Roatán, l’embarcadère du traversier
(p504-441-2199 à La Ceiba); ils s’arrête en se trouve dans la petite ville de Coxen
effet à La Ceiba. En direction de Teguci- Hole. À Utila, vous le trouverez au quai
galpa (6h30), Etrusca (p504-441-0340) et municipal, à proximité de tout, de sorte
Cristina (p504-441-2028) assurent un ser- qu’aussitôt débarqué vous vous verrez
vice confortable quelques fois par jour, directement plongé dans l’action. À La
les départs s’effectuant tous les jours de Ceiba, cependant, l’embarcadère se
3h à 15h30. Viana (p504-441-2330) offre trouve dans un endroit isolé à environ
pour sa part un service de luxe à bord 10 km de route du centre-ville, qui n’est
de cars climatisés (6h) deux fois par jour; accessible pratiquement qu’en taxi.
des boissons et des casse-croûte sont
servis en cours de route. Il n’existe actuellement aucun service
public de traversier à destination de
De Trujillo: la plupart des autocars par- Guanaja.
tent de la gare routière qui avoisine le
poste d’essence Texaco, à 1 km du Par-
que Central. En direction de La Ceiba (3h), En taxi
de Tela (4h) et de San Pedro Sula (6h),
Cotraipbal dépêche des cars rapides et Vous trouverez des taxis dans toutes les
confortables à raison de quatre départs localités importantes mentionnées dans
quotidiens, pour la plupart de bon ma- ce chapitre. Les tarifs sont particulière-
tin. Cotuc offre un service direct vers La ment bas à La Ceiba et à Tela, bien que
En traversier À bicyclette
Le service de traversier constitue une so- La bicyclette est un moyen de transport
lution de rechange intéressante au ser- populaire dans la majorité des localités
vice aérien entre La Ceiba et les Islas de de la côte Caraïbe. À Puerto Cortés, des
la Bahía. Le Galaxy II (p504-445-1795 à voies cyclables très passantes longent
Roatán, p504-443-4633 à La Ceiba), un na- la route principale qui se rend jusqu’au
vire moderne de 350 passagers pourvu centre-ville. On utilise aussi beaucoup le
d’un pont principal climatisé et d’un vélo à La Ceiba. Sachez toutefois qu’on
pont supérieur à ciel ouvert, effectue se sert beaucoup plus rarement de ce
quotidiennement la traversée entre La moyen de transport entre les villes. Vous
Ceiba et Roatán (22$; 1h45). Les horaires trouverez des entreprises de location à
(approximatifs) se lisent comme suit: dé- Tela (au Mango Restaurant et à l’Hotel Villas
parts de Roatán vers La Ceiba: 7h et 14h; Telamar), à La Ceiba (chez Renta Bicicletas,
départs de La Ceiba vers Roatán à 9h30 13 Calle, entre l’Avenida San Isidro et l’Ave-
et 16h30. nida 14 de Julio) de même qu’à Trujillo (à
la Casa Kiwi, à l’ouest de Trujillo).
148
Renseignements utiles offrir des services d’accompagnement
aux groupes souhaitant se rendre sur les
plages plus isolées.
Change
Presque toutes les banques des villes Télécommunications
mentionnées dans ce chapitre changent
Les bureaux de Hondutel se trouvent dans
les devises américaines, et la plupart
le centre de chacune des localités men-
changent également les chèques de
tionnées dans ce chapitre. Les heures
voyage.
d’ouverture varient, mais la plupart sont
ouverts jusqu’au moins 21h. À La Ceiba,
le bureau de Hondutel se trouve sur
Écoles de langues l’Avenida Ramón Rosa à l’angle de la
Le Centro Internacional de Idiomas 6ª Calle, à deux rues du Parque Central,
de La Ceiba (p504-440-1557, www. et il est ouvert jour et nuit.
hondurasspanish.com) propose des cours
individuels d’espagnol de différents ni- Plusieurs cybercafés offrent un service
veaux. Les cours se donnent à raison de d’appels internationaux à 0,30$ la
quatre heures par jour, cinq jours par se- minute.
maine. Comptez 150$ par semaine pour
les cours seulement, et 200$ par semaine
pour les cours et l’hébergement auprès
d’une famille locale. Attraits touristiques
Information touristique Puerto Cortés
Il n’y a pas de bureau d’information tou-
ristique à proprement parler dans les lo-
La côte Caraïbe - Renseignements utiles
calités dont traite ce chapitre. Le person- Puerto Cortés possède les plus vastes
nel des hôtels et les chauffeurs de taxi installations portuaires du Honduras,
demeurent les meilleures sources locales celles-ci s’étendant sur plusieurs kilo
de renseignements, les voyagistes pou- mètres en bordure d’une baie située près
vant aussi vous être d’un certain secours de l’embouchure du Río Chamelcón.
même s’il est évident qu’ils sont en af Mais dans l’ensemble, cette ville com-
faires et cherchent d’abord et avant tout merciale en pleine activité ne présente
à promouvoir leurs produits. que peu d’intérêt pour la majorité des
visiteurs. Tout près, cependant, s’éten-
dent de belles plages (voir p 156) dotées
Pour de l’information touristique, visitez
d’établissements hôteliers confortables,
les sites Internet suivants:
sans oublier les villages garifunas de
Travesía et de Bajamar, quelques kilo-
Tela mètres plus à l’est. Omoa, que rehausse
www.tela-honduras.com une ancienne forteresse espagnole, se
trouve pour sa part légèrement à l’ouest
La Ceiba de la ville. La place centrale de Puerto
www.holaceibita.com Cortés, ombragée par de grands arbres
parvenus à maturité, se révèle, somme
Trujillo toute, animée.
www.trujillohonduras.com
Lancetilla, aménagé bien à l’intérieur des site d’une ancienne colonie espagnole.
terres et peuplé d’une grande variété de Le village compte aujourd’hui plusieurs
plantes et d’arbres tropicaux; le Parque petits restaurants et au moins un hôtel.
Nacional Punta Sal, qui longe la côte lé-
gèrement à l’ouest de Tela, et le Parque
Nacional Punta Izopo, qui accueille
les kayakistes à travers rivières et man- La Ceiba
groves (pour plus de détails sur ces trois
endroits, voir p 156).
La Ceiba, au port bourdonnant d’activité,
Vous pourrez visiter plusieurs villages est la troisième ville en importance du
garifunas dans les environs de Tela. En Honduras. Le plus grand client du port
faisant route vers l’ouest par un chemin est la Standard Fruit, dont les bananes,
de terre, vous en croiserez un premier, les ananas et les autres produits frais
qui a pour nom San Juan, quotidienne- sont vendus à l’étranger sous l’étiquette
ment desservi par plusieurs cars. À ma- «Dole». La Ceiba et la Standard Fruit ont
rée basse et par temps particulièrement grandi ensemble, mais les fruits ne do-
sec, un banc de sable se transforme en minent plus l’économie locale comme
un chemin carrossable vers Tornabé, ac- autrefois. D’autres industries, dont celles
cessible par bateau seulement en tout de la transformation des aliments et de
autre temps, ou encore par une route le la production de vêtements, ont fait leur
reliant à la route principale à l’ouest de apparition dans les environs de La Cei-
Tela. ba. En outre, la ville possède désormais
un campus universitaire connu sous le
nom de CURLA (Centro Universitario
Une étroite route sablonneuse, que Regional del Litoral del Atlántico) à ses
seuls les véhicules à quatre roues mo- limites occidentales, ses facultés maîtres-
trices peuvent emprunter après de fortes ses étant celles vouées à l’agriculture et
pluies, se détache de Tornabé et rejoint à l’exploitation forestière. La Ceiba voit
le village de pêcheurs traditionnels de également croître diverses entreprises à
A B C 151
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ATTRAITS TOURISTIQUES
1. BZ Museo de la Mariposa
2. AZ Élevage de papillons
tropicaux et serpentarium
3. AY Musée ferroviaire
caractère touristique. Son joyeux tem- aux vols intérieurs, et La Ceiba s’impose
pérament tropical s’y prête d’ailleurs à depuis longtemps déjà comme le plus
merveille, même si les attraits se font important tremplin vers les Islas de la
plutôt rares à l’intérieur de la ville. Il y Bahía, sans compter qu’elle sert de plus
a aussi une population d’expatriés ins- en plus de point de départ aux natura-
tallés ici à résidence, faible mais tout listes et aux randonneurs qui se lancent
de même croissante; de nouveaux dé- à la découverte du Refugio de Vida
veloppements hôteliers en bordure de Silvestre Cuero y Salado et du Parque
la plage, près des villages situés à l’est Nacional Pico Bonito. La ville possède
de La Ceiba, ont commencé à attirer les un centre peu étendu au tracé de rues
touristes en plus grand nombre. L’aéro- essentiellement quadrillé. Les avenues,
port Golosón, qui se trouve 10 km plus nommées plutôt que numérotées, sui-
à l’ouest, constitue la principale plaque vent une orientation nord-sud, la plus
tournante du Honduras en ce qui a trait importante étant l’Avenida San Isidro,
152
qui traverse le cœur de la ville en pas- La Ceiba recèle nombre de curiosités
sant par le Parque Central. Quant aux qui feront le bonheur des amateurs de
rues (calles), orientées d’est en ouest, el- chemins de fer. Un train urbain, sorte
les sont numérotées, et les numéros qui de petit métro à voitures non recou-
les désignent augmentent au fur et à me- vertes, effectue deux fois l’heure (6h à
sure qu’on s’éloigne de l’eau. Le quartier 18h) le trajet entre le centre-ville et le
qui s’étend immédiatement à l’ouest du Puente Cangrejal, à l’est. Un minuscule
centre porte le nom de «Barrio Mazapán», segment d’une ancienne voie de chemin
tandis qu’à l’est apparaît une petite quoi- de fer assure en outre l’accès principal
que pittoresque anse (estero), sur la rive au Refugio de Vida Silvestre Cuero y Salado
occidentale de laquelle se dresse l’im- (voir p 158), et un petit musée ferroviaire
mense et fort vieil arbre (ceiba) qui a en plein air, aménagé dans un beau parc
donné son nom à la ville. Le stade de paysager à une rue à l’ouest du Parque
football (fútbol) se trouve pour sa part à Central, expose divers spécimens d’une
l’extrémité sud de cette même anse. Le autre époque, y compris une locomotive
Barrio La Isla et le Barrio La Barra, plus de 1915.
à l’est, s’enorgueillissent tous deux de
larges plages sablonneuses, et les ban- À l’est de La Ceiba, vous découvrirez
lieues est se voient séparées de la ville plusieurs villages garifunas, notamment
par le Río Cangrejal. Corozal, à 12 km de la ville, et Sambo
Creek, à 18 km. Tous deux sont desservis
Un des attraits de la ville est le Museo de par des cars deux fois l’heure, et tous
la Mariposa (2,50$; lun-sam 8h à 12h et deux disposent de restaurants et d’hôtels.
14h à 17h; Colonia El Sauce, Segunda Etapa, On peut encore y admirer quelques
Casa G-12, p504-442-2874). Il s’agit là constructions traditionnelles de bambou,
La côte Caraïbe - Attraits touristiques - La Ceiba
d’un «musée de papillons» privé, ins- de boue et de chaume, bien que la ma-
tallé dans une rue résidentielle paisible jorité d’entre elles aient été remplacées
(dont la plupart des chauffeurs de taxi par des constructions modernes de bé-
connaissent l’emplacement), à l’inté- ton et d’adobe. Des bateaux de pêche
rieur d’un petit bâtiment situé derrière émaillent les plages, plutôt sales.
la maison du propriétaire et curateur
américain, Robert Lehman, qui collec- La paisible Laguna del Cacao repose à
tionne les papillons depuis plus de 30 quelque 30 km à l’est de La Ceiba.
ans. Les vitrines du musée exposent plus Vous traverserez, en chemin, des villa-
de 5 000 papillons dont beaucoup arbo- ges garifunas bordés de plantations de
rent des couleurs éclatantes, la plupart cacaoyers et de canne à sucre. La La-
de ceux-ci étant indigènes, mais aussi un guna del Cacao comporte de nombreux
grand nombre d’insectes. Le personnel canaux sillonnant des mangroves et
est à même de vous renseigner en espa- constitue un excellent terrain pour des
gnol ou en anglais. excursions en canot ou en kayak. Moins
fréquenté que la réserve de Cuero y Sa-
Pour sa part, The Lodge at Pico Bonito (voir lado, ce site naturel s’avère bien préservé
p 166) renferme un élevage de papillons et abrite une faune importante compre-
tropicaux (1,70$, gratuit pour les occupants nant des oiseaux tropicaux et des singes
de l’hôtel; mer-dim 9h à 16h30; El Pino, dont les capucins moines et les singes
25 min à l’ouest de La Ceiba) permettant hurleurs. La plupart des excursions se
aux visiteurs d’observer ces insectes terminent sur une magnifique plage of-
ailés multicolores et de se familiariser frant une vue sur les Cayos Cochinos.
avec leur cycle de vie. Dans une pièce
gorgée de fleurs, on invite les visiteurs
à se balader parmi plusieurs espèces
de papillons. Près de l’élevage, le Trujillo
Serpentarium (1$, gratuit pour les occu-
pants de l’hôtel) offre une visite éducative
autour d’espèces de serpents indigènes, Trujillo compte parmi les plus ancien-
venimeux ou inoffensifs. nes colonies européennes du Nouveau
Monde. Fondée en 1525, elle fut briève-
153
Vers la fin des années 1990, un nombre croissant de touristes en visite à Tela
et à Trujillo rapportaient des assauts visant leur personne et leurs biens. Le plus
souvent, ces assauts étaient l’œuvre de bandes de jeunes armés, agissant gé-
néralement à la faveur de l’obscurité ou sur certaines portions de plage iso-
lées, bien qu’il arrivât aussi aux voleurs de se montrer plus audacieux. L’argent,
les passeports et les montres coûteuses sont sans aucun doute les objets les
plus convoités, mais les vêtements et les chaussures signés semblent égale-
ment exercer un puissant attrait. Les autorités de Tela ont entrepris de réagir en
créant les patrouilles de police touristique. Particulièrement efficace, l’équipe de
la Policía de Turismo (Parque Central; p504-448-0253) de Tela va jusqu’à offrir des
services d’accompagnement aux groupes qui souhaitent se rendre sur les plages
plus isolées. Cependant, Trujillo semble plus réticente à agir.
Cela dit, les visiteurs peuvent prendre quelques précautions toutes simples vi-
sant à réduire considérablement les risques d’assauts de toute sorte:
• Premièrement, profitez des services offerts par la plupart des hôtels concer-
nant la mise en lieu sûr des objets de valeur et évitez de transporter de grosses
sommes d’argent, de porter des bijoux ou d’exposer un appareil photo coû-
teux.
Dans l’ensemble, il convient de rappeler que le Honduras n’est pas un pays par-
ticulièrement dangereux, et que ni Tela ni Trujillo ne sont en soi des villes violen-
tes, mais mieux vaut connaître les risques éventuels et agir en conséquence.
ment la capitale du Honduras et le siège par les pirates. Une forteresse érigée
de l’évêché national. À une certaine dans le but de mettre fin à ces attaques
époque, elle se trouvait sur une impor- constitue d’ailleurs un des rares témoins
tante voie de transport d’or, ce qui lui de l’histoire ancienne de la ville. Au fur
valut d’être attaquée à maintes reprises et à mesure que la population et l’éco-
154
nomie honduriennes se sont déplacées mais, d’une façon ou d’une autre, cela
vers l’ouest et le sud, Trujillo devint un ne s’est pas produit. Pour tout dire, le
poste de plus en plus isolé sur la route nombre de visiteurs semble même avoir
de la région oubliée de la Mosquitia. chuté vers la fin des années 1990, ce qui
s’explique en partie par l’inaccessibilité
Un bref regain d’activité survint en relative de Trujillo. Pour s’y rendre en
1860, lorsque William Walker, un aven- avion, il faut habituellement faire une
turier américain qui s’était emparé du escale d’une nuit à La Ceiba, pour ensui-
pouvoir au Nicaragua pour le perdre te se voir tirer du sommeil avant l’aube
peu de temps après, tenta sa chance afin de poursuivre le voyage. De plus,
au Honduras et fit de Trujillo son quar- au moment de mettre sous presse, tous
tier général. Des troupes anglaises, dé- les vols vers Trujillo étaient suspendus.
pêchées sur les lieux pour veiller à ce Quant aux routes venant de l’ouest et
que les revenus portuaires soient utilisés du sud, elles peuvent paraître longues et
pour rembourser les dettes du Honduras désolées, sans compter qu’au cours des
envers les banques britanniques, amenè- mois qui suivirent le passage de l’oura-
rent toutefois Walker à se rendre en lui gan Mitch, en 1998, elles étaient on ne
offrant un sauf-conduit, après quoi elles peut plus accidentées. Qui plus est, le
s’empressèrent de le remettre aux mains plus important complexe hôtelier de la
des autorités honduriennes qui n’hésitè- région a souffert d’une gestion incom-
rent pas un instant à l’abattre. Vous trou- pétente et n’a pas su attirer une clientèle
verez une petite plaque commémorative régulière, sans compter les problèmes
sur sa tombe, dans le vieux cimetière occasionnés par la criminalité. Tous ces
(cementerio viejo) qui s’étend à flanc de facteurs réunis ont eu pour effet de saper
colline horsdu centre-ville sur la route quelque peu le potentiel de la région.
Mais il n’en demeure pas moins que la
La côte Caraïbe - Attraits touristiques - Trujillo
du musée.
ville possède des atouts grâce auxquels
Au XXe siècle, Trujillo participa à l’éco- elle pourrait parvenir à surmonter ces
nomie fruitière, financée par des intérêts obstacles.
américains, bien que son importance sur
le plan agricole soit aujourd’hui éclip- Récemment rénovée, la Fortaleza Santa
sée par la ville de Tocoa, 61 km plus à Bárbara (3$; tlj 8h à 12h et 13h à 16h;
l’ouest. Ses activités portuaires ont éga- à une rue du Parque Central) est un châ-
lement cédé le pas à celles de Puerto teau fort espagnol érigé dans le but de
Castilla, située sur un isthme à 20 km à repousser les attaques des pirates an-
l’est de Trujillo. Le centre de la ville se glais. Sa construction débuta en 1599,
révèle accidenté et baigné d’une atmos- et d’anciens murs de pierres entourent
phère amicale et détendue, ponctué de aujourd’hui un espace gazonné, tandis
nombreuses constructions à toit de zinc qu’une ancienne petite prison aménagée
telles qu’on en trouve dans les Caraïbes. à l’intérieur des murs abrite des exposi-
Juché sur un promontoire au pied du- tions temporaires. Dix canons s’alignent
quel s’étend une plage, un large belvé- sur une falaise dominant la plage. Au-
dère situé à une rue du Parque Central delà des remparts de cette forteresse
donne sur la mer. Outre les plages et les ,détruite en grande partie, se dressent
attraits culturels de Trujillo, il faut men- un hôpital moderne et une deuxième
tionner le Parque Nacional Capiro-Calentura pierre tombale à la mémoire de William
(voir p 159), réputé pour ses cascades Walker. Quant à la grande et austère
et ses sentiers pédestres, ainsi que le Iglesia y Catedral San Juan Bautista, elle date
Refugio de Vida Silvestre Laguna Guaimoreto de 1832 et fait face au Parque Central.
(voir p 160), privilégié par les ornitholo-
gues amateurs. Tous deux se trouvent à Le Museo y Piscina Riberas del Pedregal
proximité de la ville. (1,70$; heures d’ouverture variables, peut
généralement être visité entre 8h et 17h30; à
Avec sa belle baie protégée et ses plages environ 10 min de marche du centre-ville) est
idylliques, Trujillo semblait destinée à un musée privé qui renferme une fas-
attirer un nombre croissant de touristes, cinante collection de pièces archéologi-
155
ques et de bric-à-brac. Ses propriétaires, cun entouré d’un abri, affichent des tem-
Don Rufino Galán et son épouse, Doña pératures variant entre 20°C et 40°C.
Margarita, l’ont fondé en 1954. Leur col-
lection hétéroclite comprend plus de À l’ouest de Trujillo, le long d’un che-
20 000 pièces préhispaniques, dont une min de terre épousant les contours de la
petite partie seulement sont exposées, côte, se succèdent les trois villages gari-
incluant des têtes sculptées, des poteries funas de Santa Fe (à 12 km à l’ouest de Tru-
et des ustensiles d’origine maya pour la jillo), San Antonio (à 15 km) et Guadalupe (à
plupart. 18 km). Des cars relient ces destinations
quatre fois par jour, le premier départ de
L’épave d’un avion militaire américain Trujillo ayant lieu à 9h et le dernier re-
qui s’est écrasé dans les environs en 1985 tour s’effectuant en début d’après-midi.
se trouve sur la propriété. Des armes à À Santa Fe, le plus gros des trois villages,
feu, d’anciennes pièces d’équipement se trouvent des restaurants et quelques
de bureau, des bouteilles, des machines hôtels des plus modestes. Guadalupe, le
à coudre, des pièces de monnaie, des plus petit et le plus joli des trois, possède
timbres-poste, des instruments de mu nombre de constructions traditionnelles
sique et des faïences comptent parmi les de terre séchée et de chaume. Ailleurs,
objets exposés à l’intérieur de ce musée ces maisons d’une autre époque ont
caverneux. On y trouve également une presque toutes été remplacées par des
petite bibliothèque. constructions modernes en parpaing. Il y
a d’autres villages au-delà de Guadalupe,
Mais il n’y a pas que le musée; l’endroit mais ils ne sont accessibles qu’en ba-
est aussi un lieu idéal pour la baignade. teau. Cette région demeure paisible la
Une série de bassins alimentés par le plus grande partie de l’année, mais elle
Río Cristales (dont les eaux peuvent se accueille de nombreux visiteurs lors de
charger de sédiments boueux après de la Semaine sainte (qui précède Pâques)
fortes pluies) se succèdent en effet sur et des festivals locaux qui se tiennent
admirer une arche en bambou particu- un certain temps sur les lieux, vous de-
lièrement impressionnante près de l’en- vrez clairement signifier au chauffeur de
trée. Ce jardin botanique a été créé par taxi à quelle heure vous désirez qu’il re
l’United Fruit Company en 1926 pour vienne vous prendre, à moins que vous
servir de station expérimentale vouée au ne préfériez négocier au préalable une
développement de nouvelles espèces de entente ferme quant à la somme que
bananiers et de diverses autres cultures; vous devrez débourser pour que le
il fut cédé au gouvernement hondurien chauffeur vous attende sur place. Une
en 1975. L’arboretum Wilson Popenoe, visite guidée du jardin est gratuitement
ainsi nommé en mémoire du directeur offerte toutes les 30 min. Vous trouve-
Vous trouverez des toilettes et une petite Le Parque Nacional Pico Bonito est
épicerie de dépannage près de l’entrée, géré par la Fundación Parque Nacional
mais vous feriez mieux d’apporter votre Pico Bonito, une fondation privée dont
propre nourriture et votre eau potable. l’acronyme est FUPNAPIB. Son bureau
Le camping est autorisé sur la plage. de La Ceiba (lun-ven 7h à 17h, sam 7h à
Certaines entreprises locales organisent 11h; p504-443-3824, www.picobonito.org)
des excursions à Cuero y Salado. Sachez se trouve dans la Calle 15, à l’angle de
enfin que les gens qui habitent à l’inté- l’Avenida 14 de Julio, dans le Barrio El
rieur des limites du parc vivent essen- Alvarado. Un permis d’entrée, au coût
tiellement de la pêche et de la culture de 6$ et en vente à ce bureau, est né-
du coco. cessaire pour visiter le parc, qui compte
deux entrées ouvertes tous les jours de
Le Parque Nacional Pico Bonito s’im- 7h à 16h. L’entrée «Río Cangrejal» se trou-
pose comme l’un des plus grands parcs ve à seulement 2 km de la ville et est
nationaux du Honduras. Il abrite des dotée d’un centre d’accueil des visiteurs.
singes-araignées, des singes hurleurs, Enfin, l’entrée «Río Zacate» se trouve à
16 km de la ville sur un chemin de terre.
Ce parc et le refuge faunique de la La- les éleveurs et les cultivateurs locaux, qui
guna Guaimoreto (voir ci-dessous) sont se sont illégalement approprié certaines
gérés par la Fundación Calentura y terres avoisinantes. Pour l’instant, toute-
Guaymoreto, une fondation privée dont fois, les autorités en place ne semblent
l’acronyme est FUCAGUA. Ses bureaux pas prêtes à les déloger.
161
sonne, ce qui n’est guère suisses sont une bonne
H avantageux pour les cou- source de renseignements
H
Hébergement ples. Petit déjeuner léger. touristiques et peuvent
organiser des excursions
à votre intention. Service
r de location de bicyclettes
Puerto Cortés Hotel Playa et de planches à voile sur
$$$ place.
La plupart des hôtels de amjk
Puerto Cortès sont plu- Playa Cienguita Hotel Bahía de Omoa
tôt délabrés, mais il y a Carretera a Omoa $$
quelques exceptions. Les p504-665-0453 ou 504-665-1105 amqf
meilleurs établissements www.hotelplaya.hn p504-658-9076
se trouvent à l’extérieur L’Hotel Playa se veut L’Hotel Bahía de Omoa
de la ville, en bordure de plus vivant que les autres est un petit hôtel de plage
la plage. hôtels de la région. Situé confortable et chaleureux
en bordure de la plage aux chambres intimes et
Hotel El Centro à quelques kilomètres à attrayantes. Attenant à
$ l’ouest de Puerto Cortés, l’Hotel Bahía de Omoa, et
q il propose 23 chambres appartenant aux mêmes
3a Avenida entre 2a et 3a Calles fraîches et attrayantes propriétaires, Pia’s Place
Situé non loin de la gare réparties entre un pa- ($) propose trois cham-
routière, l’Hotel El Centro villon central et une ran- bres doubles et un dortoir.
offre des chambres relati- gée de bungalows en pé- Des vélos et des canots
vement petites mais très riphérie de la propriété. sont mis à la disposition
bien tenues. Les chambres arborent des clients.
des planchers et des murs
Mister Ggeer Hotel de bois, et renferment
$$ des fauteuils confortables.
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23 Cal
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24 Cal
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le
cipal
25 Cal
6
rin
le
P 26 Cal
Via
A B C
HÉBERGEMENT
1. AY Gran Hotel 5. AY Hotel 10. BX Hotel Rotterdam
Ceiba Conquistador Beach
2. AY Gran Hotel Paris 6. BY Hotel El Colonial 11. BX Partenon Beach
3. BX Hotel 7. AY Hotel Iberia Hotel
Amsterdam 2001 8. BZ Hotel La Quinta 12. AY VIP Siesta B&B
4. AY Hotel Caribe 9. BY Hotel Príncipe
RESTAURANTS
1. AY Cafetería Cobel 7. BY La Plancha 11. BX Restaurant
2. AY Cafetería Shalom 8. AZ Luna Gaucha Chabelita
3. BX Chef Guity 9. BY Palace 12. BY Ricardo’s
4. BY El Portal 10. AX Restaurant
5. BY Expatriates Bar & Brisas del Mar
Grill (Marvin’s)
6. BZ Golden Palace
privé orné d’un hamac. de bain joliment aména- dispose d’une chambre à
Construites en bois mas- gées et d’une propreté coucher fermée et d’une
sif, elles bénéficient d’un exemplaire. Une salle aire de séjour distincte,
intéressant mélange de de séjour sympathique de même que d’un ré-
textures alliant les pier- est mise à la disposition frigérateur. L’une d’elles
res de rivière, le bois des hôtes. Alimentée par est même conçue pour
travaillé et le rotin. Des l’eau fraîche de la monta- accueillir les personnes à
sentiers balisés arpen- gne, la piscine accueille mobilité réduite. Un res-
tent le terrain et mènent les invités au cœur d’un taurant de fruits de mer
à un élevage de papillons jardin luxuriant parsemé se trouve sur le toit. Un
tropicaux (voir p 152), au d’arbres fruitiers et d’in- petit chemin secondaire
Serpentarium (voir p 152) nombrables plantes en situé à quelques centai-
et à l’intérieur du Parque fleurs. Des sentiers de nes de mètres à l’est du
Nacional Pico Bonito. randonnée, bien bali- principal embranchement
L’établissement dispose sés et pénétrant dans vers Sambo Creek mène
d’un grand restaurant la jungle, parcourent la à l’établissement. L’éta-
doté d’une magnifique vaste propriété. Certains blissement offre gracieu-
terrasse d’où les invités d’entre eux mènent à des sement un service de na-
peuvent observer les cascades et à des bassins vette pour l’aéroport.
oiseaux. On propose une parfaits pour la baignade.
foule d’activités telle que L’atmosphère chaleureu- Villa Helen’s
randonnées pédestres de se et le cadre exotique $$-$$$
nuit, randonnées à cheval confèrent à cet établisse- jakfm
sur la plage, rafting, etc. ment un avant-goût de Carretera Rumbo, immédiate-
The Lodge at Pico Bonito paradis perdu. Attenant ment à l’est de Sambo Creek;
offre gracieusement un à la piscine, le restaurant accès par la route quelques
service de navette depuis La Jungla, tout de bois centaines de mètres passé
l’aéroport Golosón et un et couvert de feuilles de l’embranchement principal de
cocktail de bienvenue palmier, concocte d’ex- Sambo Creek
aux nouveaux arrivés. cellents mets variés, dont p504-440-2303
certains plats végétariens www.dive.to/honduras
d’inspiration internatio- Villa Helen’s propose des
nale. On propose un ser- maisonnettes équipées et
167
des chambres ensoleillées Casa Kiwi trouve par ailleurs une
offrant une vue sur la mer.
Dotées de balcons garnis
$
bc/bp qm
boutique de souvenirs.
H
d’une table et de chaises, à l’ouest de Trujillo, vers Puerto Hotel Colonial
certaines habitations sur- Castilla $
plombent la piscine et le p504-434-3050 am
restaurant (voir p 171). La www.casakiwi.com près du Parque Central, en face
plage est propre et bien En retrait de Trujillo et de l’église
entretenue. aménagée près de la p504-434-4011
plage, la Casa Kiwi dispo- Les chambres de l’Hotel
Villa Rhina se de chambres à grandes Colonial, quoique sim-
$$-$$$ fenêtres et de dortoirs ples, sont décorées avec
m sertis de hauts plafonds. goût et pourvues de pla-
sur la route de Trujillo, 14 km à Outre le restaurant et le fonds de bois, et la plupart
l’est de La Ceiba bar abritant une table de arborent des sols carrelés.
p504-443-1222 billard, on retrouve sur Choisissez de préférence
www.honduras.com/villarhina place une salle de séjour celles qui se trouvent à
Le Villa Rhina a élu domi- avec jeux de société et li- l’étage, car elles offrent le
cile dans une zone boi- vres à échanger, un poste plus souvent une vue sur
sée à côté d’un ruisseau Internet et une aire de dé- la mer ou la montagne.
de montagne ponctué de tente garnie de hamacs. Les couloirs sont garnis,
bassins naturels, et l’on y L’établissement, qui orga- quant à eux, de peintures
a vue sur la mer au loin. nise des expéditions aux naïves.
Les chambres (plutôt pe- alentours, propose aussi
tites) et les cabañas (plus un service de navette, à Hotel O’Glynn
grandes et pourvues de toute heure, pour Trujillo, $
hauts plafonds) se trou- ainsi que la location de a
vent au sommet de longs vélos et de mobylettes. à trois rues du Parque Central
escaliers (bâtiments au On prévoit la construction p504-434-4592
spécialise dans les mets 9ª Calle, entre l’Avenida San l’orange qu’à la mode
garifunas et les fruits de Isidro et l’Avenida 14 de Julio de Pékin. Pour ne pas
mer. Ce resto-bar se veut p504-443-0685 oublier le Honduras,
agréable et chaleureux. Le Palace, qui se trouve il y a aussi des soupes
Luna Gaucha en plein cœur de la vil- aux fruits de mer et, au
le, sert des mets chinois dessert, du flan au coco.
$-$$ et occidentaux sur une Grande salle à manger
Colonia Toronjal grande terrasse rehaus- climatisée et confortable,
Le restaurant uruguayen sée de motifs orientaux mais sans attrait particu-
Luna Gaucha sert des et rafraîchie par des lier.
grillades et des plats de ventilateurs.
pâtes dans un bâtiment Ricardo’s
ouvert et rehaussé de Restaurant Chabelita $$$
plantes. $$-$$$ lun-sam 11h à 13h30 et
mar-dim 10h à 22h 17h30 à 22h
El Portal Barrio La Barra, près de l’ex- angle Avenida 14 de Julio et
$$ trémité de 1ª Calle, à 2 km du 10 Calle
tlj 7h à 22h centre de La Ceiba p504-443-0468
Hotel El Colonial p504-440-0027 Ricardo’s dispose d’une
Avenida 14 de Julio, entre 6ª et Le restaurant Chabelita magnifique terrasse pay-
7ª Calles a acquis une réputation sagée ainsi que d’une
p504-443-1953 enviable pour ses pois- salle à manger climatisée.
El Portal présente un des sons, ses fruits de mer, et Au menu: divers plats de
menus les plus intéres- ses potages. Des plats de viande, des crevettes, des
sants de la ville grâce à viande figurent aussi au calmars et du poisson. Les
ses sandwichs originaux, menu. La salle à manger spécialités comprennent
ses mets thaïlandais et ses se veut simple avec ses les crevettes thermidor, le
171
poisson sauce à la crème Villa Rhina Le Gringo’s est un lieu
et aux jalapeños, ainsi que
le poisson noirci. Des
$$-$$$
tlj 7h à 1h
prisé tenu par un Améri-
cain. Installé sous un toit R
mets végétariens et des route de Trujillo, 14 km à l’est de chaume face à la mer,
plats de pâtes figurent de La Ceiba il est garni de simples
également au menu. p504-443-1222 ou 504-443-1434 tables et bancs. Viandes,
Il s’agit là d’un hôtel dou- poissons, fruits de mer et
blé d’un restaurant qui sandwichs composent la
dispose d’une grande majeure partie du menu.
À l’est salle à manger en plein Quant aux barbecues
de La Ceiba air offrant de belles vues organisés les fins de se-
sur la mer et la forêt. maine, ils portent surtout
Champa Kebasa Quelques tables sont dis- sur le poulet et les côtes
Sambo Creek posées en bordure de bas- levées.
$$ sins naturels formés par
Réparti sur deux étages un ruisseau de montagne. Perla del Caribe
et couvert d’un toit en Le menu gravite autour $$
feuilles de palmier, le des plats de viande et de tlj 9h à 22h
populaire restaurant fruits de mer, quoiqu’on sur la plage, au pied du Parque
Champa Kebasa offre une puisse aussi commander Central
splendide vue sur la mer. des sandwichs et des pe- p504-434-4486
On y prépare des plats tits déjeuners. Le Perla del Caribe est
garifunas tels que la sopa un des nombreux restau-
de caracol et une variété de rants en front de mer qui
poissons et fruits de mer. s’alignent à proximité du
Les salles à manger, à aire Trujillo centre-ville, et certains
ouverte et plutôt dépour- habitants de la région
vues de charme, abritent
de grandes tables en bois
r le classent parmi les
meilleurs. Vous pourrez
Café Oasis
entourées de chaises de y déguster de savoureux
$-$$
Islas de la Bahía
Isla Roatán Isla Guanaja
Isla Utila
Cayos Cochinos
I
maginez un instant un petit archipel des Caraïbes offrant de fa-
buleuses occasions de plongée, de belles plages sablonneuses,
une luxuriante végétation de montagne, un vaste choix d’hôtels
et de restaurants, et le tout, miracle d’entre les miracles, à des prix
modérés!
C’est là une description qui convient parfaitement aux Islas de la Bahía , qui
baignent dans l’atmosphère des Caraïbes et qui permettent des plongées parmi les
plus spectaculaires du monde à des prix nettement inférieurs à ceux que vous ré-
servent les autres destinations de ce coin du globe. Il va sans dire que vous pouvez
toujours dépenser une fortune dans certains des complexes d’hébergement luxueux
de Roatán ou de Guanaja, mais il n’en existe pas moins ici une foule d’établissements
moins coûteux, sans compter que même les tarifs de certains des hôtels plus huppés
se comparent avantageusement à leurs homologues des autres îles de la mer des
Caraïbes. Retenez toutefois que les prix se révèlent ici quelque peu plus élevés que
sur le continent.
Le tourisme s’est développé plus tôt sur les Islas de la Bahía que dans la majorité des
autres régions du Honduras. Cela s’explique en grande partie par la présence d’une
série de récifs de corail qui s’étendent jusqu’au Belize et qui forment la plus longue
structure du genre au monde, mis à part la Grande Barrière d’Australie. Les sites de
plongée à faire rêver ont commencé à attirer les visiteurs il y a de cela plusieurs dé-
cennies déjà, surtout à Roatán, et jusqu’à maintenant les Islas de la Bahía empochent
plus de dollars des mains des touristes étrangers que tout le reste du pays réuni. Bref,
le tourisme et la pêche constituent les deux principales industries locales.
En arrivant dans les Islas de la Bahía, vous aurez du mal à croire qu’elles font partie
d’un pays à majorité hispanophone et mestizo. Bien que des milliers de natifs du
continent se soient établis sur ces îles au cours des dernières années pour profiter
de la manne toute relative dont bénéficie cette région, la plus grande partie de la
population locale demeure noire et anglophone, puisqu’elle descend principalement
d’esclaves s’étant évadés des îles Caïmans et d’autres régions des Antilles. Par ailleurs,
puisque les écoles et les services administratifs ont adopté l’espagnol, presque tout le
monde est bilingue ici. Sinon, les habitants des Islas de la Bahía ressemblent étran-
gement à plusieurs habitants du Belize, aussi bien par leur cuisine et leur culture
musicale que par leur façon de parler l’anglais.
Les Islas de la Bahía se composent de trois îles principales et de nombreux îlots, tous
regroupés à une distance de la côte variant entre 35 et 60 km. Roatán est de loin la
Islas de la Bahía
plus grande et la plus variée de toutes. Longue et étroite, elle fait plus de 40 km sur à
peine 2 à 4 km, et sa population compte près de 20 000 âmes. Elle offre en outre le
plus grand choix de lieux d’hébergement de toutes les Islas de la Bahía et certaines
des plus belles plages. Le village de West End, situé, ainsi que son nom l’indique, près
de l’extrémité occidentale de l’île, attire volontiers les voyageurs au budget restreint
ou modéré, tandis que West Bay, adjacent, plus récemment développé, se révèle,
dans l’ensemble, davantage paisible et coûteux. Divers complexes hôteliers répartis
en plusieurs points de l’île s’adressent en effet aux biennantis, quoique les établis-
sements de catégorie intermédiaire ne se trouvent jamais bien loin. Coxen Hole est
la principale ville de Roatán, et elle s’enorgueillit pour sa part de plusieurs hôtels de
catégorie moyenne. La majorité des touristes préfèrent toutefois loger ailleurs et ne
se rendre en ville que pour changer des devises ou combler d’autres besoins d’ordre
pratique.
Guanaja et Utila, deux îles moins peuplées que Roatán, sont pratiquement opposées
en ce qui a trait au genre de visiteurs qu’elles attirent. Guanaja, longue d’environ
Isla de
Isla de Guanaja
Barbareta
n Gorda Guanaja
N oa táPunta
deR Oak Ridge
Isla French Harbor
Sandy Bay
West End Coxen Hole
West Bay
ISLAS DE LA BAHÍA
aï bes
s Car
Isla de r de
Utila Me
Utila
Cabo de
Honduras
0 5 10km
La Ceiba
175
176
18 km sur 6 km en son point le plus large, se révèle verdoyante et montagneuse.
Plusieurs complexes d’hébergement haut de gamme occupent les différentes parties
de l’île et ne sont pour la plupart accessibles que par bateau. La fascinante petite ville
de Bonacca repose sur son propre îlot et se voit traversée de canaux en tous sens,
ses étroites rues n’étant accessibles qu’aux piétons.
Utila, longue d’environ 14 km et large de 5 km, se veut quant à elle un paradis pour
les voyageurs moins fortunés. La plupart des visiteurs logent dans la seule et unique
ville de l’île, à distance de marche d’à peu près tout. Bien qu’on puisse se demander
comment il est possible de concilier petit budget et plongée sous-marine, nombreux
sont ceux qui semblent y parvenir. Naturellement, tous les visiteurs ne s’adonnent
pas à la plongée, et cette île a un certain charme, à même de transformer le simple
repos en pur plaisir. Il s’agit d’un de ces endroits où l’on projette habituellement de
passer deux ou trois jours et où l’on finit par s’installer pour plusieurs semaines. Et les
hôtels et restaurants ne servent pas tous qu’une clientèle modeste, puisque plusieurs
établissements plus chics ont désormais pignon sur rue. Dans le même ordre d’idées,
il est tout à fait possible de visiter Guanaja sans y laisser sa chemise.
Les visiteurs des Islas de la Bahía devraient se munir d’une bonne provision d’in-
sectifuge, car les puces de sable peuvent s’avérer très voraces, surtout à Utila et à
l’époque de la mousson.
Nombre de visiteurs du Honduras passent tout leur temps dans les Islas de la Bahía.
Bien qu’il puisse sembler dommage de négliger certains des autres attraits du pays,
le cadre idyllique de certaines des îles explique qu’on ait du mal à s’en éloigner. Cela
est particulièrement vrai pour les amateurs de plongée sous-marine, pour qui les
Islas de la Bahía sont un véritable paradis. De plus, même si les plages ne sont pas
aussi envoûtantes ici qu’en certains points du continent, nombre de ceux qui s’y sont
rendus ont prolongé leur séjour de façon considérable.
Islas de la Bahía - Accès et déplacements
Delco Bike
à l’ouest du quai principal
Utila
179
Renseignements touristiques
Attraits touristiques
www.roatanet.com
www.aboututila.com Les plaisirs des Islas de la Bahía gravi-
tent surtout autour de leurs formations
coralliennes et de leurs magnifiques pla-
Téléphone ges, mais elles n’en recèlent pas moins
d’autres attraits.
Hondutel a des bureaux au Coxen Hotel
(Roatán), à Bonacca (Guanaja) et à Utila, Les Islas de la Bahía forment un archipel
d’où l’on peut effectuer des appels lo- composé de trois grandes îles (Utila à
caux et internationaux. Ailleurs, il se peut l’ouest, Guanaja à l’est et Roatán entre les
que vous deviez passer par la réception deux) et de plusieurs autres plus petites
des hôtels (qui exigent souvent des frais et pour la plupart inhabitées. Chacune
élevés) pour téléphoner, à moins que de ces îles possède son charme propre.
des téléphones publics acceptant les
cartes d’appel prépayées n’aient été mis
en service lors de votre séjour.
180
Roatán l’intérieur des terres derrière les collines
côtières, se trouve West Bay , avec sa
plage particulièrement splendide et son
animation touristique. De nouveaux hô-
Roatán, la plus grande des Islas de la Ba- tels s’y sont élevés, mais le nombre des
hía, présente également la plus grande visiteurs y avoisine plutôt les centaines
variété d’attraits. La ville de Coxen Hole, que les milliers, ce qui risque de de-
sur la côte méridionale de l’île en direc- meurer le cas pendant plusieurs années
tion ouest, est l’endroit où la plupart des encore.
visiteurs découvrent un premier aperçu
de Roatán. Il s’agit du principal centre
de commerce, où l’on peut changer Même si son nom laisse croire le contrai-
de l’argent, faire son épicerie, acheter re, le Tabayana Beach Resort de West Bay
ses billets de traversier ou d’avion, re- n’est pas un hôtel, mais plutôt une
nouveler ses documents d’immigration plage flanquée d’une aire de pique-ni-
et s’acquitter de diverses autres tâches que d’abord et avant tout destinée aux
pratiques. La Bay Islands Conservation passagers des paquebots de croisière et
Authority y a ses bureaux, à l’intérieur aux hôtes de l’Anthony’s Key Resort, qui
de l’édifice Cooper, et diffuse des cartes, en assure la gestion. Cette vaste étendue
des brochures, et des renseignements de plage et de forêt recèle un restaurant,
d’un intérêt particulier à l’intention des plusieurs boutiques, un centre de plon-
naturalistes. La ville elle-même ne pré- gée et plusieurs constructions rustiques,
sente que peu d’intérêt, bien qu’il vaille même s’il arrive souvent qu’on n’y trou-
la peine de faire une balade dans la rue ve personne d’autre que le personnel
principale et autour du marché public, des lieux.
que deux rues séparent de celle-ci.
El Jardín Botánico Carambola (6$; tlj 7h à
Islas de la Bahía - Attraits touristiques - Roatán
Plusieurs villages s’étendent à l’est, entre 17h; Sandy Bay, près de l’Anthony’s Key Resort,
autres French Harbour et Oak Ridge , p504-445-1117) abrite une grande varié-
qui abritent la majeure partie de la flot- té d’arbres et de plantes exotiques. Des
tille de pêche de Roatán, mais aussi des trottoirs conduisent les visiteurs à travers
complexes balnéaires. Oak Ridge, qui des massifs de plantes en fleurs, d’orchi-
s’imprègne d’une atmosphère toute cari- dées, de fougères, d’épices, d’arbres frui-
béenne et possède un port où s’affairent tiers et de feuillus, parmi lesquels figure
de petits bateaux de pêche et de pas- l’acajou du Honduras. Une randonnée
sagers, s’impose sans doute comme le facile d’une vingtaine de minutes permet
plus pittoresque des villages de Roatán. d’atteindre le sommet du mont Caram-
Tout près, du côté nord de l’île, se trouve bola; chemin faisant, vous croiserez des
le village garifuna de Punta Gorda, qui a zones de reproduction d’iguanes et de
durement été frappé par l’ouragan Mitch perroquets, et jouirez de belles vues une
en 1998; ses maisons et autres structures fois parvenu au sommet (entre autres,
s’alignent en une étroite bande le long une perspective intéressante sur les for-
de la plage, suivant la tradition garifuna. mations coralliennes).
À l’est de ce village, l’île demeure très
peu peuplée. Le Roatán Museum (4$ incluant l’entrée à
l’Institute for Marine Sciences et au spectacle de
C’est à l’ouest de Coxen Hole que la plu- dauphins; jeu-mar 8h à 17h; Sandy Bay, An-
part des plus récents développements thony’s Key Resort), un petit musée climati-
ont eu lieu. Sandy Bay accueille ainsi sé, présente quelques pièces préhispani-
plusieurs complexes hôteliers haut de ques de même que des objets fabriqués
gamme, tandis que, plus à l’ouest, s’éten- et des dioramas sur la période coloniale.
dent les environs beaucoup plus décon- Mais la majorité des visiteurs vient sur-
tractés de West End , avec son long tout assister aux spectacles de dauphins
littoral sablonneux et son grand choix à l’Institute for Marine Sciences (4$ incluant
de lieux d’hébergement de catégories l’entrée au Roatán Museum; lun-ven 10h30
intermédiaire et petit budget. Au sud de et 16h30, sam-dim 11h30, 13h30 et 16h30;
West End, dans une partie de l’île rendue www.anthonyskey.com). Vous pourrez
accessible par une route qui serpente à même vous baigner avec les dauphins
0 2 4km
Camp Bay
Diamond Rock
es Helene
r de
Oak Ridge
Me
French Harbour
N
es
Sandy Bay a raïb
Dixon Cove Brick Bay
sC
Anthony's Cay r de
Coxen Hole
Voir West End Me
et West Bay
Watering Place
West End
Flowers Bay
iba
West Bay
La Ce
181
182
à certaines heures (84$/pers.) ou plonger charme et l’ambiance des lieux compen-
en leur compagnie (112$/pers.). sent largement cette lacune.
Par temps ensoleillé, une visite éducative Guanaja a lourdement fait les frais de
de l’impressionnante ferme d’iguanes l’ouragan Mitch en 1998, lorsque son lit-
(dons appréciés; tlj 10h à 15h; à l’est de French toral s’est vu balayé par des vents vio-
Harbour) s’impose aux amateurs de rep- lents et des vagues atteignant 20 m de
tiles. Partout autour du clos d’élevage hauteur. Des centaines de maisons et
des jeunes spécimens, des iguanes en divers autres bâtiments ont ainsi été dé-
liberté se prélassent au soleil. À l’heure truits; les quelques hôtels de l’île n’ont
du repas, vers 13h30, on propose aux vi- pas non plus été épargnés, et, s’il est
siteurs de les nourrir à la main. Leur mets vrai que la plupart s’en sont remis en
favori: une grosse feuille d’arbre. quelques mois, il en est un ou deux qui
risquent de ne jamais rouvrir. L’ouragan
Le sous-marin Idabel (600$ par groupe a par ailleurs emporté une bonne par-
de 2 ou 3 personnes, pour une excursion tie de la végétation de l’île, en abattant
de 1h30; Half Moon Bay Cabins, West End, notamment des milliers d’arbres; dès
www.stanleysubmarines.com), construit par lors, même si Guanaja peut sembler très
Karl Stanley, constitue un attrait touristi- luxuriante et tropicale aux yeux des vi-
que unique au monde et une curiosité siteurs qui s’y rendent pour la première
propre à Roatán. Cet engin permet d’ex- fois, il faudra sans doute de nombreuses
plorer les fonds marins à plus de 700 m années avant que le couvert végétal ne
de profondeur. On organise également redevienne ce qu’il était.
des excursions de nuit.
Can
Turtle
al
Harbor
Carries
Bay
Voir Utila
Sandy
Cay
Water Cay
Suc Suc Cay Mer des Caraïbes
Morgan's
Cay Pigeon Cay
La
Ceib
a
UTILA 1
N
Can
al
Playa
Blue Bayou
ATTRAITS TOURISTIQUES
1. Iguana Research Station
bes
Mer des Caraï
La Cei
ba
184
Plusieurs établissements hôteliers propo- mée de jeunes palmiers. Un quai abrité
sent des excursions au sud-ouest d’Utila procure de l’ombre aux visiteurs. Les
où s’étend un groupe d’îlots bordés de passagers des paquebots de croisière
belles plages paisibles et prétendument s’arrêtent fréquemment sur cette plage.
épargnés par les phlébotomes. Bien que
la majorité des îlots soient ponctués de West Bay Beach, une longue et large plage
propriétés privées, plusieurs offrent des de sable blanc située non loin au-delà de
possibilités d’hébergement. Ainsi, Water West End, est à juste titre l’une des plus
Cay, Suc Suc Cay et Pigeon Cay présentent populaires des îles. Vous pouvez vous y
des options d’hébergement aborda- rendre à pied par un sentier longeant le
bles, en camping ou en hôtel rustique. rivage, mais le trajet se fait mieux en ba-
D’autres îlots tels que Bell Cay, Southeast teau. Des embarcations partent du quai
Cay et Sandy Cay abritent de charmantes du bar Foster entre 9h et 21h, généra-
demeures de location. Morgan Cay dispo- lement une fois l’heure (2,50$; trajet de
se, pour sa part, d’un centre de plongée, 15 min). West Bay peut aussi être atteinte
le Captain Morgan’s Dive Shop (p504-445- par une route qui passe à l’intérieur des
3349, www.divingutila.com). terres, derrière les collines côtières.
Bananarama
West Bay Randonnées à cheval
p504-445-5005
www.bananaramadive. com Roatán
Anthony’s Key Resort Keifitos Plantation
p954-929-0090 p504-978-4472
www.anthonyskey.com
Voile
Guanaja
L’île est entourée de coraux, et vous n’y Roatán
serez jamais bien loin d’un bon site de
plongée. Deux des plus intéressants se Salty Dog Sea Charters
nomment Yellow Trader et Black Rock, mais p504-916-7654
les maîtres-plongeurs des complexes hôte- roatansailing.com
liers ont beaucoup d’autres suggestions en
réserve pour vous.
187
se trouve à West End et dans des constructions
H à Coxen Hole. Quant de bois, s’avèrent agréa-
H
Hébergement aux hôtels de catégories
moyenne-élevée et supé-
bles et lumineuses. Les
environs immédiats de
rieure, ils sont éparpillés cet établissement sont at-
un peu partout sur l’île. trayants. Un mauvais che-
Roatán min y conduit depuis la
route principale. La plage
Sur l’île de Roatán, vous Coxen Hole qui s’étire devant l’hôtel
trouverez un large éven- permet la baignade et la
tail d’établissements hôte- Hotel Sarita plongée-tuba. Un centre
liers. Pour les besoins de $ de plongée sous-marine
la cause, ils peuvent se di- bc qm se trouve aussi sur place.
viser en deux catégories: centre-ville
ceux qui accueillent prin- p504-445-1541 Bay Islands Beach Resort
cipalement des plongeurs Les six chambres de l’Ho- $$$$
et ceux qui s’adressent à tel Sarita se révèlent pro- aqm
une clientèle plus variée. pres, mais ordinaires et p504-445-3020
Ces catégories ne sont quelque peu sombres. www.bibr.com
toutefois pas immuables, Les 15 chambres de cet
puisque certains visiteurs Hotel Bella Vista établissement sont spa-
logent dans des établis- $$ cieuses, claires et joyeu-
sements réguliers et or- q sement décorées. L’hôtel
ganisent leurs excursions Watering Place, en retrait du fait face à une belle plage
de plongée par l’intermé- centre-ville où vous prendrez plai-
diaire de centres indépen- p504-445-3611 sir à vous baigner et à y
dants, tandis que d’autres Cet hôtel offrant une at- pratiquer la plongée-tuba
ne pratiquant pas ce sport mosphère chaleureuse puisqu’un récif se trouve
choisissent de séjourner propose six chambres à quelques brasses de la
HÉBERGEMENT RESTAURANTS
1. BX Bananarama 14. BW Lost Paradise Inn 1. AY Bite on the Beach
2. AY Cabaña Roatana 15. AX Luna Beach Resort 2. BV Cannibal Café
3. CV Casa Cálico 16. BX Mermaid Beach Cabins 3. CV Dian’s Garden of Eaten
4. BV Chillies 17. AY Paradise Beach Club 4. BW Eagle Ray’s Bar & Grill
5. CV Coconut Tree Cabins 18. BW Pinocchio Cabins (R) 5. AV Lighthouse Restaurant
6. AY Coconut Tree Cabins II 19. CV Posada Arco Iris 6. BW West End Divers
7. BX Georphis 20. BV Pura Vida Resort (R) Coffee Shop
8. BV Half Moon Bay Cabins 21. BV Seabreeze Inn
9. AY Henry Morgan Resort 22. BV Valerie’s
10. AY Island Pearl
11. AX Keifito’s Plantation Resort (R) établissement avec
12. BV Lands End Roatan Resort restaurant décrit
13. AY Las Rocas Resort
A B C 189
WEST END ET WEST BAY HR 3
OL ,
12
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Chillies Casa Cálico Mermaid Beach Cabins
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Half Moon Bay au nord du carrefour à l’extrémité sud de la route
p504-445-4003 p504-445-4231 ou p504-445-4335 ou 504-445-4239
www.nativesonsroatan.com/ 866-476-2826 (des États-Unis et www.roatanmermaidbeachcabins.
chillies.htm du Canada) com
Chillies propose des mai- www.casacalico.com Les Mermaid Beach Ca-
sonnettes, des chambres La Casa Cálico est consti- bins regroupent 10 cham-
ainsi que des dortoirs tuée d’un joli bâtiment bres dans trois bâtiments
simples dans un joli bâ- en bois de deux étages en bois rustiques plantés
timent en bois de deux renfermant cinq appar- dans un secteur boisé
étages entouré de larges tements spacieux aux tout près de la plage. La
vérandas. Les places en planchers de bois dur où décoration s’en révèle
dortoir sont offertes à se trouvent une cuisine simple et plaisante, et
8$ par personne. Excel- complète et deux plus vous trouverez un centre
lent rapport qualité/prix. petites pièces. Cet éta- de plongée sur place.
L’établissement possède blissement tenu par des
un centre de plongée. américain fait face à Half Keifito’s Plantation Resort
Moon Bay. $$-$$$
Georphis fa
$$ Seabreeze Inn p504-445-1252 (pas de télé-
aq $$-$$$ phone, laisser un message)
p504-445-4205 ou 504-403-8762 qakm www.keifitos.com
www.roatangeorphis.com p504-445-4026 Ici on propose neuf
Dispersées dans un cadre www.seabreezeroatan.com chambres ordinaires mais
tropical et empreintes de Cet établissement des plus confortables dans une sé-
la fraîcheur des arbres, les sympathiques compte huit rie de bâtiments dispersés
10 maisonnettes de Geor- chambres modestes mais sur une vaste propriété
Islas de la Bahía - Hébergement - Roatán
phis assurent l’intimité des convenablement équipées ombragée par des man-
invités. Revêtues de bois et ainsi qu’un agréable café guiers, des amandiers et
percées de multiples fenê- (voir p 197). On organise des palmiers en surplomb
tres, elles comportent une sur place toute une gam- sur la plage de West Bay.
terrasse dotée d’un hamac, me d’activités aquatiques, On y accède en bateau
d’une table et de chaises et s’y trouve un service ou par une mauvaise rou-
de bois. Optez pour les de location de kayaks et te franchissant une colline
maisonnettes avec venti- d’équipement de plon- abrupte. Les tarifs varient
lateur, plus charmantes et gée-tuba. Optez pour les au gré des saisons. Les
économiques. chambres à l’étage, regar- occupants des quelques
dant vers la mer, car elles chambres qui ne comp-
Pinocchio Cabins sont plus claires. tent pas de cuisine dispo-
$$ sent d’une aire commune
mq Posada Arco Iris pour préparer leurs repas.
en haut du sentier qui part du $$-$$$ Il est possible de louer
centre de plongée Sueño del Mar qafm des chevaux sur place.
p504-445-4466 au nord du carrefour
www.roatanpinocchios.com p504-445-4264 Coconut Tree Cabins
Ce petit établissement www.roatanposada.com $$$
offre quatre cabanes rus- À la Posada Arco Iris, on aqfm
tiques en bois et à haut loue des grandes cham- p504-403-8007
plafond, rehaussées de bres et des appartements www.coconuttree.com
tissus guatémaltèques invitants dans deux bâti- Près de la plage, les 15
et ombragées par des ments en béton et en bois Coconut Tree Cabins,
arbres. Des rabais sont construits dans une aire dont quelques-unes of-
consentis pour les séjours boisée. Les tarifs varient frent une vue sur la mer,
de longue durée. selon les services. présentent un excellent
191
rapport qualité/prix. El- fois modestes et élégantes abritent de grandes salles
les disposent de dou-
ches surdimensionnées,
à proximité de tout. L’éta-
blissement possède un
de bain et arborent des
meubles de bois distin- H
de planchers carrelés, de centre de plongée. gués. Les suites bénéfi-
tables de bois entourées cient d’un balcon privé
de chaises de plastique et orné d’un hamac et of-
d’une grande porte cou- r frant une vue sur la mer.
lissante menant sur un Lands End Roatan Resort Déjà instaurée comme
balcon où pend un ha- $$$-$$$$ une tradition, la grande
mac. Un magasin général ajkqdmy fête du samedi, organisée
et le restaurant Berhie’s www.landsendroatan.com par l’établissement, at-
Creole Cuisine avoisinent Voici un établissement tire une foule importante
les maisonnettes. stylisé qui saura charmer venue danser à la belle
une clientèle branchée étoile. Le complexe hô-
Half Moon Bay Cabins cherchant le bon goût et telier dispose d’un centre
$$$ l’art jusque dans les pa- de plongée.
qam radis perdus des Islas de
p504-445-1075 la Bahía. Le Lands End
www.halfmoonbaycabins.com Roatan Resort offre 10 West Bay
Les Half Moon Bay Cabins chambres impeccable-
comptent 14 chambres
rustiques au décor domi-
ment décorées. Serties
d’un balcon surplombant r
né par le bois et rehaussé la mer, les habitations Bananarama
de touches colorées; si- arborent un intéressant $$$ pdj
tuées à proximité de la amalgame de textures qafd
mer, elles n’ont pas toutes alliant meubles de rotin, p504-445-5005
vue sur l’eau. Le restau- tables de verre, lampes www.bananaramadive.com
rant s’avère agréable. de papier de riz, plafonds Le Bananarama se targue
et planchers de bois. Ins- d’être un bed and breakfast
mexicaines et pourvues
supérieure comprenant de balcons tendus de ha- en face du port
des chambres, des appar- macs offrant une vue sur p504-455-5854
tements et des villas face la mer. Les salles de bain Cet hôtel se compose de
à la mer. Les chambres, s’avèrent joliment carre- sept chambres plaisantes,
claires et revêtues de tein- lées. simples et aérées, tou-
tes douces, sont décorées tes avec vue sur le port.
d’un mobilier de bois et Henry Morgan Resort Le restaurant du rez-de-
dotées de planchers car- $$$$$ chaussée est attrayant.
relés et d’un balcon. jma
p504-982-3210 Roatan’s Dive and Yacht Club
Las Rocas Resort Ce complexe hôtelier $$$
$$$-$$$$ pdj s’impose comme le plus jmaq
aqmy grand et l’un des plus p504-455-5233
p504-403-8046 luxueux du Honduras. www.roatanyachtclub.com
www.lasrocasresort.com Ses 128 chambres, qui Un ravissant bâtiment
Cet hôtel loue six cham- peuvent accueillir 300 jaune et bleu abrite les
bres dans des cabañas rus- personnes, sont réparties 17 chambres du Roatan’s
tiques en bois, disposées dans 16 bâtiments en bois Dive and Yacht Club. Spa-
à proximité les unes des presque en tous points cieuses avec leurs hauts
autres sur une propriété identiques; les chambres plafonds, elles présentent
paysagée aux abords de sont peintes de tons pas- une décoration simple et
la plage. La décoration tel et sont agréablement bénéficient d’un balcon
ne présente aucun attrait meublées. Cet hôtel, qui commun. L’attrayante ter-
particulier. Le service de donne directement sur la rasse offre une vue plon-
bateau-taxi entre l’établis- splendide plage de West geante sur la marina et le
sement et West End est Bay, se veut digne des centre de plongée, tous
offert gracieusement aux plus grandes stations bal- deux affiliés à l’hôtel.
On organise ici toutes les
193
activités nautiques ima- sente une excellente affai- muraille corallienne bien
ginables. L’établissement
abrite un restaurant ayant
re pour les fervents de la
plongée qui ne craignent
signalée. Plusieurs autres
sites de plongée ne sont H
acquis une excellente ré- pas de se passer des ser- qu’à 15 min de bateau.
putation. vices d’un complexe plus Les 14 chambres de cet
luxueux. Ses pavillons, hôtel arborent de hauts
Fantasy Island Beach Resort genre appartements, sont plafonds de bois et un
$$$$ spacieux et convenable- décor où se mêlent le rus-
amjk ment meublés, certains tique et le moderne. Tou-
sur une île à l’extérieur de disposant même d’une tes font face à la mer et se
French Harbour grande salle de séjour et voient rafraîchies autant
p504-455-7510 ou 504-455-7499 d’un coin salle à manger. par les brises océaniques
www.fantasyislandresort.com Vous trouverez des ma- que par les ventilateurs
Il s’agit là d’un des com- gasins d’alimentation et qu’on y a disposés.
plexes hôteliers les plus de petits restaurants dans
luxueux des Islas de la les environs. Le centre
Bahía, ses 87 chambres de plongée du complexe Paya Bay
étant réparties dans trois hôtelier propose en outre
bâtiments. Il occupe en des cours. Réservé aux Paya Bay Dive Resort
fait à lui seul une île com- adultes, l’établissement $$$$
plète, reliée à l’île princi- dispose d’une plage nu- aqkmy
pale par un petit pont de diste et offre des excur- au nord-est de Roatán,
bois. Les chambres sont sions de plongée-tuba près de Diamond Rock
pourvues de moquette et pour naturistes. Les tarifs p504-866-323-5414
décorées avec élégance incluent la plongée et la www.payabay.com
dans des tons de bleu et pension complète. Isolé sur une péninsule
de rose, la majorité d’en- au nord-est de l’île, le
tre elles donnant sur la Reef House Resort Paya Bay Resort propose
p504-453-4469
Jadis connu sous le nom tropicale perchée bien Les lieux d’hébergement
de Hotel Airport Hill- haut à flanc de colline au- d’Utila sont pour l’essen-
ton, le Hillton n’est en dessus d’une petite plage tiel peu coûteux et situés
aucune façon affilié à la néanmoins attrayante. Des en ville, mais on dénom-
célèbre chaîne internatio- kayaks sont mis à votre bre aussi au moins une
nale (dont le nom s’écrit disposition, et vous trou- station balnéaire en acti-
d’ailleurs avec un seul l). verez sur place un centre vité.
Il s’agit plutôt là du re- de plongée et une bou-
paire du redoutable capi- tique de souvenirs. Des
Seaside Inn
taine Al Veverica, un amé- sentiers de randonnée se
$-$$
ricain qui vit ici depuis de trouvent à quelques pas
a
nombreuses années et de l’établissement.
en face d’Economarine
qui fait figure de véritable p504-425-3150
personnage local. L’hôtel Posada del Sol Cet établissement loue 12
a été entièrement détruit $$$$$ pc petites chambres très ru-
par l’ouragan Mitch, et l’on qjma dimentaires dans un bâti-
s’affaire à le reconstruire du côté sud de Guanaja ment de deux étages.
chambre par chambre. p800-642-3483 des États-Unis et
Situé en bordure immé- du Canada
Ruby’s Inn
diate de la piste d’atter- La plupart des 24 cham-
$-$$
rissage, il semble reposer bres claires et conforta-
qa
au milieu d’un dépôt de blement meublées de ce
p504-425-3240
ferraille, mais l’hospitalité somptueux hôtel sont ins-
Dans une nouvelle an-
proverbiale du capitaine talléesdans une construc-
nexe en bois installée sur
Al et de sa famille com- tion de style colonial
une plage de galets, le
pense amplement cette espagnol agréablement
Ruby’s Inn compte huit
première impression. Les rehaussée de boiseries
chambres claires, simples
et de carreaux peints. La
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Blue Bayou
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HÉBERGEMENT RESTAURANTS
1. AY Colibri Hill Resort 1. BY Bundu Café
2. AY Laguna Beach Resort 2. AY Driftwood Café
3. BX Mango Inn (R) 3. BX Jade Seahorse Restaurant &
4. AY Margaritaville Beach Hotel Gardens
5. BX Nightland 4. BX Las Delicias Café
6. BY Ruby’s Inn 5. BY Mango Tree Gelatería
Le centre et l’est
du Honduras
Pulhapanzak Olanchito
La région
Lago Yojoa de la Mosquitia
Catacamas
La Unión
Siguatepeque
Comayagua
Juticalpa
Ajuterique Danlí
Yocon
H
onduras profond, dont la rudesse et la simplicité terre à terre
ont un charme bien à eux, le centre et l’est du Honduras font
en quelque sorte figure de fourre-tout.
Ce chapitre couvre entre autres la région qui s’étend entre Tegucigalpa et San Pedro
Sula, plus particulièrement la ville de Comayagua, une ancienne capitale truffée de
constructions coloniales, et le Lago Yojoa, qui offre les plaisirs lacustres habituels.
Nous couvrons également Juticalpa et Catacamas (près du site des «crânes flam-
boyants»), dans le département oriental d’Olancho, de même que les splendides
parcs nationaux La Muralla et Sierra de Agalta, pour les amants de la nature et de l’air
des montagnes. Enfin, nous parlerons de la région de la Mosquitia, ce vaste territoire
peu peuplé qui couvre le nord-est du Honduras et où la jungle est en bonne partie
reine.
Nombre des sites que nous mentionnons dans ce chapitre sont de ceux que vous
Le centre et l’est du Honduras - Accès et déplacements
risquez de croiser sur votre passage vers d’autres destinations. Cela ne veut pas dire
pour autant que cette région ne mérite pas quelques détours, mais il reste qu’au
moment de planifier leur voyage beaucoup de visiteurs choisissent de consacrer la
plus grande partie de leur temps à d’autres régions. Exception faite de Danlí et de
certains endroits situés sur la route qui relie Tegucigalpa et San Pedro Sula, et dont
nous traitons au début de la section «Attraits touristiques», ce chapitre présente surtout
un intérêt pour ceux qui désirent s’aventurer hors des sentiers battus, loin des plages,
des récifs coralliens et des ruines mayas qui attirent tant de touristes.
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Yoro La Muralla
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San José Ilama Yorito
de Colinas Pulhapanzak
La Unión Gualaco
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Guatala El Cajón P.N. Sierra
Peña Blanca
Yocon de Agalta
Los Naranjos Manto San Francisco
Santa Bárbara de la Paz
P.N. La Guama Guarizama
Santa Lago
Arada Bárbara Yojoa Salamá Monumento
Concepción P.N Natural Catacamas
del Sur Cerro Azul Minas de Oro El Boquerón
Ceguaca Meámbar Guayape
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San Pedro del Real
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de Comayagua San Ignacio Juticalpa San Francisco
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San Jerónimo Limones
Siguatepeque El Rosario
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La Tigra
San Juan de Flores
LE CENTRE
Erandique
Marcala
Tegucigalpa Morocelí
DU HONDURAS
Cabañas
203
204
teront vraisemblablement la belle route que quelques sièges disponibles, mais il
revêtue qui part de Tegucigalpa en di- ne faut généralement que peu de temps
rection nord-est (bien qu’elle débute avant que tout le monde n’y trouve son
dans le sud-ouest de la ville de manière compte (sauf, il va sans dire, en période
à contourner les montagnes qui se dres- de vacances ou lors des jours fériés). Des
sent directement au nord). La voie d’em- autobus locaux se rendent à Tegucigalpa
branchement vers le nord, qui conduit à une ou deux fois l’heure au départ de
La Muralla, part du village de Limones Comayagua et de Siguatepeque, mais
près du km 126 de la route principale. ils effectuent de nombreux arrêts et se
Ce chemin particulier, non revêtu, voit révèlent généralement lents et inconfor-
se multiplier les ornières et devient glis- tables. Il y a aussi un service local vers
sant lorsqu’il pleut, mais il peut tout de San Pedro Sula au départ de Comayagua
même être parcouru par les voitures ré- et de Siguatepeque.
gulières. Une route secondaire relie en
outre la petite ville de La Unión et La Des autobus locaux desservent par
Muralla. Quant à la route principale, elle ailleurs certaines portions en bordure
continue vers le nord jusqu’à Olanchito, du Lago Yojoa situées au nord-ouest de
d’où des routes revêtues permettent de la route principale, et ce, aux demi-heu-
se rendre à La Ceiba et à Trujillo. res jusqu’à 18h; ils partent de l’embran-
chement de La Guama pour se rendre à
La région de la Mosquitia se distingue Peña Blanca, qui est aussi desservie deux
Le centre et l’est du Honduras - Accès et déplacements
entre autres par l’absence totale de gran- fois l’heure par des cars directs partant
des routes. On y trouve quelques pistes de San Pedro Sula, et poursuivent leur
difficiles qui font la vie dure même aux route jusqu’à El Mochito. Ces mêmes
véhicules tout-terrains, ainsi que quel- cars desservent en outre Pulhapanzak.
ques chemins grossiers partant de Puerto Les passagers qui désirent visiter les
Lempira en direction du sud-ouest (qui chutes devraient descendre au village de
ne conviennent également qu’aux véhi- Buenaventura, près de l’entrée du site;
cules tout-terrains), mais aucune route le trajet est d’environ une heure et de-
propre aux longs déplacements par voie mie. La gare routière de San Pedro Sula
de terre. Vous comprendrez dès lors que, (Terminal Metropolitana de Autobuses)
dans cette région, on voyage surtout par se trouve à 5 km au sud de la ville, et le
la voie des airs ou des eaux. dernier car en partance de Buenaventura
quitte normalement les lieux à 17h30,
mais, tout cela étant sujet à changement,
En autocar il vaut mieux s’en assurer au préalable.
Comayagua, Siguatepeque et la portion en Entre Tegucigalpa et Danlí, les cars par-
bordure du Lago Yojoa qui longe la route tent aux demi-heures dans un sens com-
principale sont desservies par des auto- me dans l’autre entre 6h30 et 19h30. La
cars circulant entre Tegucigalpa et San gare routière de Tegucigalpa se trouve
Pedro Sula, avec plusieurs départs à dans la Colonia Kennedy, c’est-à-dire
chaque heure du jour. Pour de plus am- très loin de tous les autres points de
ples renseignements sur les horaires, les transport. La compagnie Discua Litena
tarifs et l’emplacement des gares routiè- (p504-230-0470) possède des véhicules
res, veuillez vous reporter aux pages 74 délabrés et un personnel maussade. Un
et 108. Notez que les autocars de luxe service supplémentaire est fourni par El
n’effectuent aucun arrêt intermédiaire. Dandy, au départ d’une gare routière si-
On dépose les passagers au bord de la tuée sur la 6a Avenida à Comayagüela.
route, d’où ils peuvent prendre un taxi La durée du voyage est d’environ deux
sur une courte distance jusqu’à Comaya- heures, et certains cars poursuivent jus-
gua ou Siguatepeque. Au moment de qu’à El Paraíso, à courte distance de Las
retourner à Tegucigalpa ou à San Pedro Manos, sur la frontière nicaraguayenne.
Sula, vous n’aurez qu’à héler les cars à La gare routière de Danlí est située aux
leur passage depuis les arrêts fixes pré- limites de la ville, et vous trouverez plu-
vus le long de la route. Il arrive que les sieurs restaurants dans les parages.
véhicules soient pleins ou qu’ils n’aient
Puerto Castilla
0 25 50km
Bahía de Trujillo Santa Rosa de Aguán Palacios
Santa Fe Iriona Belén
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Parque
Nacional
Patuca
Teupasenti NICARAGUA
Morocelí
Chichicaste Las Trojas
Jacaleapa Danlí
Yuscarán
L'EST DU HONDURAS
El Paraíso
205
206
La compagnie Discovery (7a Avenida entre douce (22 km de longueur sur 10 km de
12 et 13 Calles à Comayagüela, p504-222- largeur) entouré de montagnes. Profond
4256) relie Tegucigalpa à Juticalpa, et (40 m) et limpide, il se prête bien à la
disposent de véhicules raisonnablement baignade, à la pêche à l’achigan et à di-
confortables. Les départs s’effectuent aux verses autres activités aquatiques. Vous
heures environ, presque toute la journée. pourrez prendre toutes les dispositions
Les cars de la compagnie Aurora (8a Calle nécessaires dans les plus grands hôtels
entre 6a et 7a Avenidas à Comayagüela, p504- qui bordent ses rivages. Des centaines
237-3647) poursuivent jusqu’à Catacamas. d’espèces d’oiseaux peuplent les lieux.
De plus, des cars locaux circulent entre
Juticalpa et Catacamas. Aucun car direct La portion sud-est du lac s’étend le long
ne relie Tegucigalpa à La Muralla. La de la principale route reliant San Pedro
compagnie Emtraiol circule six fois par Sula et Tegucigalpa. Une autre route,
jour entre San Pedro Sula (Terminal Me- parallèle à la face nord du plan d’eau,
tropolitana de Autobuses, p504-557-3718) et mène à la ville voisine, Peña Blanca; des
Olanchito, où les passagers qui désirent cars l’empruntent deux fois l’heure de-
se rendre au Parque Nacional La Muralla puis La Guama, à la jonction de la route
devraient descendre et faire appel aux principale. Peña Blanca a une taille res-
transports locaux pour couvrir la der- pectable et dispose de banques, d’une
nière petite partie du trajet. pharmacie, d’une station-service et
d’autres commerces. Ceux d’entre vous
Le centre et l’est du Honduras - Accès et déplacements
Il n’y a pas de cars dans la région de la qui logeront sur les rives du Lago Yojoa
Mosquitia. ne se trouveront pas très loin du Parque
Nacional Santa Bárbara (voir p 114) et du
Parque Nacional Cerro Azul Meámbar (voir
En bateau p 213).
De petits doris transportent des passa- Entre le Lago Yojoa et Siguatepeque, les
gers entre les principales localités de la Cuevas de Taulabé (2$; tlj 8h à 19h; Km 140
Mosquitia et certains villages éloignés. de la route Tegucigalpa – San Pedro Sula)
Des cargos dont certains peuvent par- comportent un sentier aménagé de
fois accueillir des passagers circulent en 400 m qui serpente au creux des 12 km
outre de façon très irrégulière entre La de grottes explorées à ce jour.
Ceiba ou Puerto Castilla et Palacios, Brus
Laguna ou Puerto Lempira. Le site archéologique de Los Naranjos (5$;
7h à 15h; au nord du Lago Yojoa, El Jaral) se
présente comme un agréable parc, par-
En taxi couru de 6 km de sentiers de randonnée
Des taxis attendent les passagers des et ponctué de vestiges d’influence olmè-
autocars à Comayagua, Siguatepeque et que prenant la forme de monticules non
Danlí. Ils desservent en outre les villes excavés. Le centre d’accueil dispose d’un
éloignées. Vous ne trouverez cependant petit musée et d’un café.
aucun taxi au Lago Yojoa.
Pulhapanzak
Attraits touristiques
Une succession de chutes plongent en
cascade d’une hauteur de 43 m dans
Lago Yojoa un décor spectaculaire rehaussé de vé-
gétation tropicale. Se rendre en ce lieu
de rituel lenca, parsemé de quelques
Le Lago Yojoa (se prononce yo-KHO-a), vestiges mineurs, s’avère une populaire
à 81 km au sud de San Pedro Sula, se excursion d’une journée au départ de
présente comme un grand lac d’eau San Pedro Sula, si bien que l’endroit de-
207
vient souvent bondé les fins de semaine lorée et serti d’une horloge mauresque du
et les jours fériés. L’entrée du site, située XIIe siècle ayant appartenu à l’Alhambra
près du village de San Buenaventura, à de Grenade avant que le roi Philippe II
11 km au nord de Peña Blanca, sur un d’Espagne n’en fasse don au Honduras.
chemin non revêtu, est ouverte de 6h à Il s’agit d’ailleurs d’une des plus vieilles
18h, et l’on y prélève des droits d’entrée horloges encore en bon état au monde.
de 1,50$. De jeunes garçons s’offriront L’intérieur de la cathédrale révèle des
à vous servir de guides en échange de lignes épurées, rehaussées de peintures
quelques lempiras. religieuses, un autel et une chaire somp-
tueusement sculptés, ainsi que de nom-
Le Balneario Las Gradas, un peu plus loin breux retables.
en amont, comporte un bassin naturel
où il fait bon se baigner, de même que L’Iglesia La Merced, trois rues plus loin,
des aires de pique-nique et diverses s’impose comme la plus vieille église
autres installations. de Comayagua. Érigée par étapes suc-
Quelque part sous la jungle de la Mosquitia gît une ancienne ville bâtie d’une
pierre blanche et étincelante, du moins à en croire l’interprétation d’écrits issus
des cultures toltèque et maya.
Des articles publiés par Ricardo Madrid, un Hondurien d’origine américaine qui
a dirigé des excursions dans la Mosquitia, nous éclairent sur certains des faits his-
toriques qui entourent cette légende. Dans un rapport qu’il envoya au roi d’Es-
pagne en 1544, Cristóbal Pedraza, alors évêque du Honduras, faisait allusion à
un territoire connu sous le nom de Veragua, visible du haut d’une montagne,
et dont on disait que la principale ville était remplie de trésors. En 1939, une
expédition de cinq mois conduite par l’explorateur américain Theodore Morde
découvrit les ruines d’un temple consacré à un dieu-singe et faisant partie d’un
vaste ensemble ceinturé d’un mur. Dans un compte rendu publié plusieurs an-
nées plus tard, Morde faisait état d’une structure pyramidale pourvue de hautes
colonnes en pierre au sommet desquelles trônaient des effigies de singes et
d’autres animaux. Non loin de là se trouvent une chute et des rapides, les ber-
ges de la rivière étant recouvertes d’un sable immaculé. La pierre blanche des
environs aurait pu servir à la construction de la ville, et Morde garda le secret
sur son emplacement exact afin de la protéger contre les pillards. Puis, alors
qu’il se trouvait à Londres en quête de fonds destinés à financer une nouvelle
expédition, il fut frappé par une voiture, emportant ainsi son secret avec lui. Une
expédition britannique ultérieure devait échouer dans sa tentative de retrouver
le site tant convoité.
départ de La Ceiba vers une des petites Le village miskito-pech de Las Marías, si-
localités de la région. Le défi prend tou- tué sur les rives du Río Plátano, au sud-
tefois des proportions alarmantes lors- est de Palacios, s’avère un bonne base
qu’il s’agit de remonter les rivières ou de pour explorer la région en pipante (sur
parcourir la jungle sans l’assistance d’un place, contactez un membre du comité
batelier ou d’un guide compétent, dont écotouristique de Las Marías). Le village
les tarifs peuvent rapidement monter en permet des séjours en pension familiale.
flèche, et ce, à condition que vous en
trouviez! Une visite autonome de la Mos- Des excursions sur le Río Patuca et la
quitia n’est donc recommandée qu’aux Laguna de Brus s’organisent depuis Brus
voyageurs les plus hardis et les plus en- Laguna. Ce village dispose d’une auberge
durcis. rustique et sympathique.
Le centre d’accueil des visiteurs, à l’en- L’un des sites les plus impressionnants
trée du parc, est aménagé dans une du parc, complètement à l’écart de la
construction en bois complexe et dis- zone principale, est une haute chute ro-
pose de quelques lits. Son personnel y cheuse et brumeuse connue sous le nom
est en fonction jour et nuit. Dans le hall de «Cascada de Mucupina». Vous pouvez
principal, vous verrez une petite expo- l’atteindre en trois ou quatre heures de
sition sur la nature, une projection de marche au départ du minuscule village
215
de Los Planes de Mucupina, situé à kitia Ecoaventuras (voir p 66) propose en
25 km au nord de La Unión sur la route outre des visites organisées du parc.
d’Olanchito.
Au nord du Parque Nacional Sierra de
Agalta, entre les villages de Gualaco et
San Esteban, et facilement accessible
Parque Nacional Sierra en voiture, le site de Chorros de Babilonia
de Agalta constitue un arrêt intéressant. Une route
atteint le premier niveau et offre une
vue spectaculaire sur les chutes, hautes
Il s’agit là d’un des parcs nationaux les de 50 m et composées de huit cascades.
Morocelí 0 10 20km
Marcala
Tegucigalpa San Antonio
Cabañas de Oriente Danlí
Iacaleapa Chichicaste
El Zamorano
Santa Lucía San Juan
Mercedes Yuscarán
de Oriente
Maraita Güinope
Caridad El Paraíso
Sabana Grande
Las Manos
La Venta
Arameciana San Lucas
Langue
Goascorán Pespire
Morolica
El Amatillo Nacaome
Alianza Jícaro Galán
Refugio de Orocuina
Vida Silvestre El Espino
Refugio de San Marcos (La Fraternidad)
San Lorenzo de Colón
Vida Silvestre
Bahía de Chismuyo
San Lorenzo
Parque Nacional Refugio de
Marino Archipiélago Coyolito Vida Silvestre NICARAGUA
del Golfo de Fonseca Los Delgaditos Choluteca
Amapala
Isla Marcovia
El Tigre Punta
Ratón
Namasigüe
Cedeño
Refugio de
Refugio de Vida Silvestre
Vida Silvestre El Jicarito
N
Punta Condega
Golfo de El Triunfo
Fonseca Refugio de
Vida Silvestre
San Bernardo
Guasaule
LE SUD DU HONDURAS
223
Le sud
du Honduras
Pespire
Jícaro Galán
Nacaome
San Lorenzo
Punta Ratón
C
ette région qu’on traverse plus souvent qu’on ne la visite vrai-
ment recèle quelques trésors cachés. Nombre de voyageurs la
franchissent en se rendant du Salvador au Nicaragua, ou sur
la route de Tegucigalpa ou d’autres points plus éloignés encore, mais
rares sont ceux qui se donnent la peine de l’explorer.
Force nous est d’admettre que les attraits en sont limités, quoiqu’on y trouve en-
tre autres la petite ville coloniale bien préservée de Pespire, le district colonial de
Choluteca, souvent négligé bien qu’il ait un caractère attrayant, les canaux bordés
de mangrove dans le golfe de Fonseca formant une magnifique réserve et la petite
station balnéaire peu fréquentée d’Amapala, sur l’Isla del Tigre.
La région dont ce chapitre fait l’objet comprend l’étroite bande de terre qui sépare les
frontières du Salvador et du Nicaragua, et qui s’étend jusqu’au golfe de Fonseca, un
bras peu profond de l’océan Pacifique que se partagent les trois pays. La côte méri-
dionale du Honduras n’est longue que de 124 km, dont une faible portion seulement
est ponctuée de plages.
Cette région, bien à l’écart de l’habituelle zone des ouragans et pourvue d’un climat
généralement chaud et sec, n’avait pour ainsi dire jamais fait l’expérience des vents
violents et des pluies torrentielles associées aux tempêtes des Caraïbes. Or, voici
qu’elle a été frappée très durement par l’ouragan Mitch en 1998. Les rivières Cholu-
teca et Nacaome ont monté de plusieurs mètres au-dessus de leur niveau normal,
et plusieurs villages ont été complètement emportés. Dans la ville de Choluteca,
certaines sections particulièrement basses du centre historique colonial ont même
été irrémédiablement détruites.
de même que dans la ville portuaire de San Lorenzo, à mi-chemin entre les deux. À
une ou deux exceptions près, les hôtels de l’ouest du Nicaragua se révèlent plutôt
ternes, ce qui vaut également pour les villes salvadoriennes situées à l’est de San
Miguel.
Les amateurs de plages ont en bonne partie raison (quoique pas entièrement) de
passer outre à cette région, puisqu’ils apprécieront sûrement davantage la côte Ca-
raïbe, plus au nord. La station balnéaire de Cedeño, sur la côte du Pacifique, de-
meure toutefois populaire auprès des Honduriens aux ressources limitées, malgré
une ambiance plutôt malfamée et déprimante. Punta Ratón, plus à l’ouest, possède
de meilleures plages, bien qu’il soit difficile de s’y rendre et que les services y soient
pratiquement inexistants.
225
La station balnéaire la plus attrayante de la côte pacifique du Honduras est incontes-
tablement Amapala, sur l’Isla del Tigre, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elle
fasse le bonheur de tous. Cet ancien port de mer, petit mais coquet, s’entoure d’une
auréole de quasi-abandon en retrait de tout. Ses jours de gloire appartiennent au
passé, mais on dénombre dans l’île au moins trois hôtels et plusieurs plages où il fait
bon se baigner, sans compter qu’il est possible d’y camper.
Pespire
En taxi
Vous trouverez des taxis dans la plupart Pespire, ce petit joyau colonial aux rues
des villes de taille respectable du sud du pavées et pentues, regorge d’architecture
Honduras, de même qu’aux principaux traditionnelle, repose dans une vallée
postes frontaliers. Le prix de la course pittoresque légèrement en contrebas de
est généralement peu élevé. l’autoroute, à 80 km au sud de Teguci-
galpa, et est bordé à l’ouest par le Río
Des taxis collectifs desservent en outre Nacaome. L’Iglesia San Francisco, au triple
certains tronçons interurbains, notam- dôme, est clairement visible de la route.
ment entre Nacaome et Jícaro Galán. À l’intérieur se trouvent un autel en bois
aux sculptures complexes et un plafond
Il n’y a pas de stations de taxis à Coyo- de bois en arc. En face de l’église se
lito ou à Cedeño, ce qui veut dire que dresse le joli hôtel de ville ou alcaldía,
vous devez bien vous renseigner sur les paré de colonnes en bois surmontées
heures de départ des derniers cars. Par d’arches.
la suite, un taxi amenant des personnes
dans ces villes pourrait toujours vous dé- Un pont enjambe la rivière près d’une
panner, mais n’y comptez pas trop. Il n’y succession de rapides et permet d’accé-
227
der au village de La Laguna, situé 8 km de mangroves, de fourrés et d’arbres, ces
plus loin sur une route en mauvais état zones protégées abritent de nombreuses
qui se parcourt bien à pied. Vous verrez espèces d’oiseaux ainsi que des tortues.
un lac près du village, bien que ses eaux Leurs attraits comprennent également
soient impropres à la baignade. une plage de sable volcanique foncé,
Playa del Amor, située sur une île, sans
Pespire demeure pratiquement inaltéré, oublier la vue d’une partie de la chaîne
et il ne fait aucune concession au touris- de volcans de l’Amérique centrale. Les
me, ce qui le rend d’autant plus attrayant couchers de soleil y sont apparemment
aux yeux de ceux qui désirent marcher spectaculaires. Cette région se trouve
une heure ou deux dans un environne- protégée par une fondation du nom
ment qui n’a guère changé au fil des ans. de Comite Para la Defensa y Desarrollo
L’endroit le plus près où loger et manger de la Flora y Fauna del Golfo de Fon-
convenablement est Jícaro Galán, 12 km seca, qui a adopté l’acronyme pour le
plus au sud. moins curieux (et difficile à prononcer)
de CODDEFFAGOLF. Cette fondation a
Bien que le centre historique de Pespire un bureau à San Lorenzo et est censée
se soit en grande partie tiré indemne de diffuser de l’information, mais son per-
l’ouragan Mitch, des centaines de mai- sonnel ne nous a guère paru serviable.
sons ont été détruites dans les secteurs Mieux vaut sans doute vous adresser à
résidentiels des basses terres. une entreprise locale qui organise des
excursions en bateau sur demande.
Punta Ratón
Plages Un long chemin secondaire très caho-
teux se détachant de la route de Cedeño
mène à Punta Ratón, qui se trouve, en
San Lorenzo tout, à 44 km de la Carretera Panameri-
cana. La plage y est plus belle qu’à Ce-
Playa del Amor, située sur une île à envi- deño, mais la route est mauvaise, il n’y
ron 10 min de bateau de San Lorenzo a pas de service de car régulier, et les
parmi les estuaires bordés de palétuviers, possibilités de restauration ou de rafraî-
se couvre de sable volcanique foncé et chissement demeurent limitées.
offre d’intéressantes vues d’une partie
de la chaîne de volcans de l’Amérique
centrale.
Activités de plein air
Références
Comayagüela (Tegucigalpa) 83
Bagages 42 Congreso Nacional (Tegucigalpa) 82
Baignade 64 Consulats 38
Bajamar (Côte Caraïbe) 148 Copán Ruinas (ouest du Honduras) 115, 117
Balneario Aguas Termales (ouest du Honduras) 127 achats 140
Balneario El Higeral (centre et est du Honduras) 210 hébergement 131, 133
Balneario Las Gradas (centre et est du Honduras) 207 restaurants 135, 133
Balneario La Torre (ouest du Honduras) 126 sorties 140
Balneario Los Arcos (Danlí) 209 Corozal (Côte Caraïbe) 152
Balneario Santa Lucía (Santa Bárbara) 114 Côte Caraïbe 141, 143
Barrio Cristales (Trujillo) 155 achats 172
Basílica de Suyapa (Tegucigalpa) 83 hébergement 161
Bateau 36 restaurants 168
Belén (centre et est du Honduras) 212 sorties 172
235
Coxen Hole (Roatán) 180 G
hébergement 187
restaurants 196 Galería Nacional de Arte (Tegucigalpa) 82
Cristo del Picacho (Tegucigalpa) 79 Géographie 15
Cuevas de Susmay (centre et est du Honduras) 215 faune et flore 16
Cuevas de Taulabé (centre et est du Honduras) 206 Golf 68
Cuisine hondurienne 44 Golosón (La Ceiba) 144, 151
Culture 22 Gracias (ouest du Honduras) 123
hébergement 134
restaurants 139
D Gran Hotel Sula (San Pedro Sula) 113
Groupes indigènes 23
Danlí (centre et est du Honduras) 208 Guadalupe (Côte Caraïbe) 155
hébergement 219 Gualaco (centre et est du Honduras) 215
restaurants 221 Guanaja (Islas de la Bahía) 182
Décalage horaire 45 hébergement 193
Départements 13 restaurants 198
Déplacements 29
Descente de rivière 64
Descente de rivière (centre et est du Honduras) 216 H
Diana Beach (Guanaja) 184
Divertissements 25 Hacienda San Lucas (Copán Ruinas) 116
Douane 29 Half Moon Bay (Roatán) 184
Half Point Bay (Roatán) 184
Hébergement 46
E Amapala 230
Catacamas 219
Eau 53 Choluteca 230
Économie 21 Comayagua 217
Église coloniale (Olanchito) 210 Copán Ruinas 131
Église Las Mercedes (Gracias) 124 Coxen Hole 187
Église San Manuel de Colohete Danlí 219
(San Manuel de Colohete) 124 El Zamorano 96
Église San Marcos (Gracias) 124 French Harbour 192
Église San Sebastián (Gracias) 124 Gracias 134
Électricité 45 Guanaja 193
Élevage de papillons tropicaux (La Ceiba) 152 Isla del Tigre 230
El Jardín Botánico Carambola (Roatán) 180 Jícaro Galán 230
El Picacho (Tegucigalpa) 79 Juticalpa 219
El Poy (ouest du Honduras) 125 La Ceiba 163
El Zamorano (Tegucigalpa et environs) 86 La Ensenada 163
hébergement 96 La Entrada 131
Ensenada (Côte Caraïbe) 150 La Esperanza 135
Escalier hiéroglyphique (ouest du Honduras) 122 Lago Yojoa 217
Escuela Agrícola Panamericana (El Zamorano) 86 La Unión 219
Esquipulas (Guatemala) 125 Nueva Ocotepeque 135
Essence 34 Oak Ridge 193
Excursions 65 Omoa 161
Palacios 220
Parque Nacional Cerro Azul Meámbar 219
F Parque Nacional La Tigra 96
Paya Bay 193
Faune 16 Puerto Cortés 161
Femmes voyageant seules 58 Puerto Lempira 220
Ferme d’iguanes (Roatán) 182 Roatán 187
Festivals 45 Sandy Bay 187
Index - H
Katski (centre et est du Honduras) 212 Museo de Esculptura de Copán (Copán Ruinas) 115
Kauquira (centre et est du Honduras) 212 Museo del Aire (Tegucigalpa) 83
Kayak Museo de la Mariposa (La Ceiba) 152
Islas de la Bahía 185 Museo de la Naturaleza (San Pedro Sula) 114
Krata (centre et est du Honduras) 212 Museo del Hombre Hondureño (Tegucigalpa) 83
Kuri (centre et est du Honduras) 212 Museo Histórico de la República (Tegucigalpa) 82
Museo Municipal (Danlí) 209
Museo Nacional Villa Roy (Tegucigalpa) 83
Museo Numismático (Comayagüela) 83
L Museo Regional (Copán Ruinas) 115
Museo y Piscina Riberas del Pedregal (Trujillo) 154
L’est du Honduras 205
L’ouest du Honduras 104
La Campa (ouest du Honduras) 124
237
N Parque El Obrero (Tegucigalpa et environs) 88
Parque La Concordia (Tegucigalpa) 83
Nacaome (sud du Honduras) 229 Parque La Leona (Tegucigalpa) 79
Nueva Ocotepeque (ouest du Honduras) 125 Parque Nacional Capiro-Calentura (Côte Caraïbe) 159
hébergement 135 Parque Nacional Celaque (ouest du Honduras) 127
restaurants 139 Parque Nacional Cerro Azul Meámbar
(centre et est du Honduras) 213
hébergement 219
Parque Nacional Cusuco (ouest du Honduras) 126
O Parque Nacional Jeannette Kawas (Côte Caraïbe) 156
Parque Nacional La Muralla
Oak Ridge (Roatán) 180
(centre et est du Honduras) 213
hébergement 193
Parque Nacional La Tigra (Tegucigalpa et environs) 87
Ojojona (Tegucigalpa et environs) 84
hébergement 96
achats 103
Parque Nacional Marino Archipelagos
Olanchito (centre et est du Honduras) 210
del Golfo de Fonseca (sud du Honduras) 227
Omoa (Côte Caraïbe) 149
Parque Nacional Pico Bonito (Côte Caraïbe) 159
hébergement 161
Parque Nacional Pico Pijol
Orientation 29
(centre et est du Honduras) 213
Parque Nacional Punta Izopo (Côte Caraïbe) 156
Parque Nacional Punta Sal 156
P Parque Nacional Santa Bárbara (ouest du Honduras) 126
Parque Nacional Sierra de Agalta
Palacios (centre et est du Honduras) 212 (centre et est du Honduras) 215
hébergement 220 Parque Naciones Unidas (Tegucigalpa) 79
restaurants 221 Parque Natural La Montañita (ouest du Honduras) 126
Parcs Parque Valle (Choluteca) 227
Jardín Botánico Lancetilla (Côte Caraïbe) 156 Passeport 28
Laguna de los Micos (Côte Caraïbe) 156 Paya Bay (Roatán)
Monumento Natural El Boquerón hébergement 193
(centre et est du Honduras) 215 Peña Blanca (centre et est du Honduras) 206
Parque Arqueológico Cuevas de Talgua Perú (Côte Caraïbe) 157
(centre et est du Honduras) 209 Pespire (sud du Honduras) 226
Parque Central 209 Pigeon Cay (Utila) 184
Parque El Obrero (Tegucigalpa et environs) 88 Pinacoteca Arturo H. Medrano (Comayagüela) 83
Parque Nacional Capiro-Calentura (Côte Caraïbe) 159 Piscina de Don Nicho (San Juan) 124
Parque Nacional Celaque (ouest du Honduras) 127 Plages
Parque Nacional Cerro Azul Meámbar Blue Bayou (Utila) 184
(centre et est du Honduras) 213 Cienaguita (Côte Caraïbe) 156
Parque Nacional Cusuco (ouest du Honduras) 126 Coca Cola (Côte Caraïbe) 156
Parque Nacional Jeannette Kawas (Côte Caraïbe) 156 Coco Pando Resort (Côte Caraïbe) 158
Parque Nacional La Muralla Corozal (Côte Caraïbe) 158
(centre et est du Honduras) 213 Diana Beach (Guanaja) 184
Parque Nacional La Tigra (Tegucigalpa et ses environs) 87 Ensenada (Côte Caraïbe) 150
Parque Nacional Marino Archipelagos Half Moon Bay (Roatán) 184
del Golfo de Fonseca (sud du Honduras) 227 Half Point Bay (Roatán) 184
Parque Nacional Pico Bonito (Côte Caraïbe) 159 La Barra (Côte Caraïbe) 157
Parque Nacional Pico Pijol La Ensenada (Côte Caraïbe) 156
(centre et est du Honduras) 213 Miami (Côte Caraïbe) 156
Parque Nacional Punta Izopo (Côte Caaraïbe) 156 Michael Rock (Guanaja) 184
Parque Nacional Punta Sal (Côte Caraïbe) 156 Perú (Côte Caraïbe) 157
Parque Nacional Santa Bárbara Playa del Amor (sud du Honduras) 227, 229
(ouest du Honduras) 126 Playa Grande (sud du Honduras) 229
Parque Nacional Sierra de Agalta Playa Negra (sud du Honduras) 229
(centre et est du Honduras) 215 Playas de Cienaguita 156
Parque Natural La Montañita (ouest du Honduras) 126 Port Royal (Roatán) 184
Refugio de Vida Silvestre Cuero y Salado Pumpkin Hill Bay (Utila) 185
Index - P
Consonnes
c Tout comme en français, le c est doux devant i et e, et se prononce alors
comme un s: cerro (serro). Devant les autres voyelles, il est dur:
carro (karro). Le c est également dur devant les consonnes, sauf devant le
h (voir plus bas).
ch Se prononce tch, comme dans «Tchad»: leche (letche). Tout comme pour le
ll, c’est comme s’il s’agissait d’une autre lettre, listée à part dans
les dictionnaires et dans l’annuaire du téléphone.
Voyelles
e Toujours comme un é: helado (élado) sauf lorsqu’il précède deux conson-
Lexique
y Comme un i: y (i).
On doit accentuer l’avant-dernière syllabe de tout mot qui se termine par une voyelle:
amigo.
On doit accentuer la dernière syllabe de tout mot qui se termine par une consonne
sauf s (pluriel des noms et adjectifs) ou n (pluriel des verbes): usted (mais amigos,
hablan).
Présentations
au revoir adiós, hasta luego
bon après-midi ou bonsoir buenas tardes
bonjour (forme familière) hola
bonjour (le matin) buenos días
bonne nuit buenas noches
célibataire (m/f) soltero/a
Comment allez-vous? ¿Cómo esta usted?
copain/copine amigo/a
de rien de nada
divorcé(e) divorciado /a
enfant (garçon/fille) niño/a
époux, épouse esposo/a
Excusez-moi. Perdone/a.
frère, sœur hermano/a
Je ne comprends pas. No entiendo.
Je suis... Soy...
Belge belga
Canadien(ne) canadiense
Français(e) francés/a
Québécois(e) quebequense
Suisse suizo
Je suis un(e) touriste. Soy turista.
Je suis désolé, je ne parle pas espagnol. Lo siento, no hablo español.
Je vais bien. Estoy bien.
marié(e) casado/a
Lexique
merci gracias
mère madre
Mon nom de famille est... Mi apellido es...
Mon prénom est... Mi nombre es...
non no
oui sí
Parlez-vous français? ¿Habla usted francés?
père padre
Plus lentement s’il vous plaît. Más despacio, por favor.
Comment vous appelez-vous? ¿Cómo se llama usted?
243
S’il vous plaît. Por favor.
veuf(ve) viudo/a
Directions
à côté de al lado de
à droite a la derecha
à gauche a la izquierda
dans, dedans dentro
derrière detrás
devant delante
en dehors fuera
entre entre
ici aquí
Il n’y a pas... No hay...
là-bas allí
loin de lejos de
Où se trouve... ? ¿Dónde está...?
Pour se rendre à...? ¿Para ir a...?
près de cerca de
tout droit todo recto
Y a-t-il un bureau de tourisme ici? ¿Hay aquí una oficina de turismo?
L’argent
argent dinero/plata
carte de crédit tarjeta de crédito
change cambio
chèque de voyage cheque de viaje
Je n’ai pas d’argent. No tengo dinero.
L’addition, s’il vous plaît. La cuenta, por favor.
reçu recibo
Les achats
acheter comprar
appareil photo cámara
argent plata
artisanat typique artesanía típica
bijoux joyeros
cadeaux regalos
Combien cela coûte-t-il? ¿Cuánto es?
cosmétiques et parfums cosméticos y perfumes
disques, cassettes discos, casetas
en/de coton de algodón
Lexique
Divers
beau hermoso
beaucoup mucho
bon bueno
bon marché barato
chaud caliente
cher caro
clair claro
court corto
court (pour une personne petite) bajo
étroit estrecho
foncé oscuro
froid frío
grand grande
gros gordo
J’ai faim. Tengo hambre.
J’ai soif. Tengo sed.
Je suis malade. Estoy enfermo/a.
joli bonito
Lexique
laid feo
large ancho
lentement despacio
mauvais malo
mince, maigre delgado
moins menos
ne pas toucher no tocar
nouveau nuevo
Où? ¿Dónde?
petit pequeño
245
peu poco
plus más
Qu’est-ce que c’est? ¿Qué es esto?
Quand? ¿Cuando?
quelque chose algo
rapidement rápidamente
rien nada
vieux viejo
La température
Il fait chaud. Hace calor.
Il fait froid. Hace frío.
nuages nubes
pluie lluvia
soleil sol
Le temps
année año
après-midi, soir tarde
aujourd’hui hoy
demain mañana
heure hora
hier ayer
jamais jamás, nunca
jour día
maintenant ahora
minute minuto
mois mes
janvier enero
février febrero
mars marzo
avril abril
mai mayo
juin junio
juillet julio
août agosto
septembre septiembre
octobre octubre
novembre noviembre
décembre diciembre
nuit noche
pendant le matin por la mañana
Quelle heure est-il? ¿Qué hora es?
Lexique
semaine semana
dimanche domingo
lundi lunes
mardi martes
mercredi miércoles
jeudi jueves
vendredi viernes
samedi sábado
246
Les communications
appel à frais virés (PCV) llamada por cobrar
attendre la tonalité esperar la señal
composer le préfixe marcar el prefijo
courrier par avion correo aéreo
enveloppe sobre
interurbain larga distancia
la poste et l’office des télégrammes correos y telégrafos
le bureau de poste la oficina de correos
les timbres estampillas/sellos
tarif tarifa
télécopie (fax) telecopia
télégramme telegrama
un annuaire de téléphone un botín de teléfonos
Les activités
musée ou galerie museo
nager nadar
plage playa
plongée sous-marine buceo
se promener pasear
Les transports
à l’heure prévue a la hora
aéroport aeropuerto
aller simple ida
aller-retour ida y vuelta
annulé annular
arrivée llegada
avenue avenida
bagages equipajes
coin esquina
départ salida
est este
gare, station estación
horaire horario
l’arrêt d’autobus una parada de autobús
l’autobus el bus
l’avion el avión
la bicyclette la bicicleta
la voiture el coche, el carro
le bateau el barco
Lexique
le train el tren
nord norte
ouest oeste
passage de chemin de fer crucero ferrocarril
rapide rápido
retour regreso
rue calle
sud sur
sûr, sans danger seguro/a
taxi collectif taxi colectivo
247
La voiture
à louer alquilar
arrêt alto
arrêtez pare
attention, prenez garde cuidado
autoroute autopista
défense de doubler no adelantar
défense de stationner prohibido aparcar o estacionar
essence petróleo, gasolina
feu de circulation semáforo
interdit de passer, route fermée no hay paso
limitation de vitesse velocidad permitida
piétons peatones
ralentissez reduzca velocidad
station-service servicentro
stationnement parqueo, estacionamiento
L’hébergement
air conditionné aire acondicionado
ascenseur ascensor
avec salle de bain privée con baño privado
basse saison temporada baja
chalet (de plage), bungalow cabaña
chambre habitación
Combien ça coûte? ¿Cuánto vale?
double, pour deux personnes doble
eau chaude agua caliente
étage piso
gérant, patron gerente, jefe
hébergement alojamiento
lit cama
petit déjeuner desayuno
piscine piscina
rez-de-chaussée planta baja
simple, pour une personne sencillo
toilettes, cabinet d’aisance baños
ventilateur ventilador
Les nombres
0 cero
1 uno, una
2 dos
tres
Lexique
3
4 cuatro
5 cinco
6 seis
7 siete
8 ocho
9 nueve
10 diez
11 once
12 doce
248
13 trece
14 catorce
15 quince
16 dieciséis
17 diecisiete
18 dieciocho
19 diecinueve
20 veinte
21 veintiuno
22 veintidos
23 veintitrés
24 veinticuatro
25 veinticinco
26 veintiséis
27 veintisiete
28 veintiocho
29 veintinueve
30 treinta
31 treinta y uno
32 treinta y dos
40 cuarenta
50 cincuenta
60 sesenta
70 setenta
80 ochenta
90 noventa
100 cien, ciento
200 doscientos, doscientas
500 quinientos, quinientas
1 000 mil
10 000 diez mil
1 000 000 un millón
Lexique
249
Notes
Notes
250
Notes
Notes
251
Notes
Notes
252
Tous les guides Ulysse
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256
Légende des cartes
Attraits Aéroport Montagne
Hébergement international
Aéroport Musée
Restaurants régional
Cimetière Parc national ou d’État
Mer, lac, rivière
Église Plage
Forêt ou parc
Place Gare ferroviaire Point d’intérêt
j Piscine
p Téléphone
Bien que la monnaie nationale soit le lempira,
tlj Tous les jours tous les prix mentionnés dans ce guide
sont en dollars américains.
q Ventilateur
Les sections pratiques aux bordures grises répertorient toutes les adresses utiles.
Repérez ces pictogrammes pour mieux vous orienter:
Hébergement Sorties
Restaurants Achats
Le plaisir de
mieux voyager
w w w. g u i d e s u l y s s e . c o m
Golfe du CUBA
Mexique RÉPUBLIQUE
HAÏTI DOMINICAINE
JAMAÏQUE PUERTO
MEXIQUE RICO
BELIZE
HONDURAS
ïbes
GUATEMALA
Tegucigalpa Cara
Mer des
C EL SALVADOR
O
ÉA NICARAGUA
N
PA
C IFI COSTA RICA
QU VENEZUELA
E PANAMÁ COLOMBIE
ISBN: 978-289464-802-5
29,95 $
www.guidesulysse.com
24,99 € TTC en France