13 BOEKBESPREKINGEN — FARAONISCH EGYPTE 14
reality a distinctive ceramic tradition — as afrce in its own
tight, “eliminating” competing groups that blocked its access
to trade routes (p. 84), Moreover, his suggestion that the
Memphite area was depopulated between mid-Naqada Mt
and late Nagada UII (p. 102) seems highly unlikely for such
‘strategic region, and there is at least some evidence for
activin in the aed at the end of Naga 14)
‘The final part o sses the origins of monu-
rental mudbrick architecture decorated with recessed niches
in the so-called ‘palace-fagade’ style (pp. 118-122). Von der
‘Way's entize argument is based upon the false assumption that
the clay cone and pegs found at Buto indicate the existence
of niched architectare in the north-western Delta in Predy-
nastic times. The revised interpretation of these objects detailed
above renders von der Way's discussion largely obsolete.
‘These are just some of the many problems which afflict
the book. There is insufficient space va detail all the errors:
2 few will have to suffice. Von der Way's translation of the
terms nawt and Bj) as “king of Upper Egypt’ and “king of
Lower Egypt’, respectively (p. 59), is no longer tenable; nei-
ther is the geographical significance he gives tothe terma p'
and rhyt (p. 103).!) His argument that there was an under-
lying racial division between Upper and Lower Egypt which
‘was mirrored in the different material cultures of the two
areas (pp. 61,91, 111) reflects an outdated concept which finds
litle support artong moder anthropologist.
"Brors of fact and interpretation suchas these donot simply
mar von det Way's book: they render it largely unreliable
nd ths of ile auto the sous Scolar ef arly Eaype
tis a great pity that results as important as those from
German excavations at Buto should not yet be available to
Egyptologists in a usable form. We can only await the
appearance of the final excavation report, often alluded to in
Untersuchungen, but not yet publisted.'*) This reviewer very
‘much hopes that it will be free from the inaccuracies and ten
fermenter» reprenant ainsi, sans a
citer, une hypothese émise ly a quelque temps déja (RAE 28
(1976), 92 etn, 40). Le terme $3, dont les praphies sont dif-
fieiles& dissocier de mots, apparemment diffrent, désignant
les arbres frutiers, est couramment employé bI'époque ar-
dive pour désigner aussi bien la vigne que le vin. L"A, note
avec hésitation que #3 avec le sens de lpr (, 69,
17)> amor et désigne un récipient pour le vin (voir ALesT,
770245); que nfrw, pour certains des exemples citéa,s¢
réf@re au récipient (ainsi dans Dendara V, 62, 4) plutbtqu'aa
vin lui-méme (comme dans Dendara IX, 138, 16; Opet, 203)
mais que, dans ce dernier emploi, le tcrne serait peut-8ue
deja connu par une étiquete de jarre (Pendlebury, Ci
‘Abenaten I n° 175), unique exemple de Ai(w)e (Urk
) pourra désigner, comme le pense I'A., un vin de
la meilleure qualité, Towefois on ne peut s'empécher de
rapprocher ee terme de I'expression hit-trp connue dans les
calendriers de fétes et qui pourait désigner les prémices, le
‘ (publié et udié par
1H. Stemberg-el Hotabi, Ein Hymnus an die Gettin Hashor
und das Ritual ‘Hathor das Trankopfer darbringen’ nach
dem Tempel Testen der griechisch-rémischen Zeit, Bruxelles,
1992). Ce texte aurait complééutllement la compréhension
du contexte mythologique dans lequel s'inscrit Voffrande du
vvin, Spécialement adressée a Hathor,l’offrande des boissons
alcoolisées trouve ici sa justification dans la victoire du
etnon Ipmn «this» (p. 98 § 26); p. 110 n (a) wr désigne «le
sang» et on ne voit pas comment Ja traduction «look,
behold» serait justifige par un renvoi a JEA 29, 7 n. hod,
précisément, le rapprochement entre wr (traduit «gore» dans
cette référence) et rw (Wb V, 386, 13) est fat; p- 118 n (a)
Je groupe doit éte lu hg3.r.k wy m bwow" «ta gouvernes les
Deux Pays réunis»; p. 122 0 (b) le groupe en question
(= Edfou 1, 86, 4) appartent &1'ex 30st qui désigne
Te bosquet sacré dune nécropole (Koemoih, DE 25 (1995),
29-37); p. 122 n (€) le groupe considéré n'est pas une ville
“bat «the capital of the Oryx nome of Upper Egypt» mais
bien ancien mot ‘6s, désignant un récipient & vin, puis une
‘variante de vin réinterprété, tardivement, comme tun topo-
nyme (Voir BCH, 12 avec n. 68 et 69). Ca et Id, ce qui est
transerit Knmt «Khargheh» doit re conipris Bit (Dendara
Tl, 186, 6; 219, 6; Esna.n° 515) qui est un des vignobles des
‘oasis (Osing, Mélanges Mokhtar 1, 190-1). En fait, on se lasse
vite & vouloir corriger. d’autant que l'on se heurte trop sou-
vent A des coquilles dans les translttérations oo, méme, des
mots sautés dans les traductions. L'ensemble laisse Pim-
pression 8 la fois de manque de connaissances et de manque
de soin, et on ne suit plus vraiment I"A. dans son étude des
‘variations texttuelles (p. 122-131) dans ia mesure od elle est
fondée sur une lecture et une compréhension approximatives
des textes. On ajoutera que l'étude n’est pas complete cer-
tains textes de Voffrande du vin, bien que publiés, n'ont pas
&é pris en compte. Od trouver les textes de Edfou V, 2483
366; Dendara VII, 50, pour ne citer que ceux-la, tous ceux
de Dendara IX, sans parler de ecux des temples de Kom
‘Ombo et de Deir el-Chellouit,totalement omis
‘Le cinguitme chapitre (p. 133-146) reprend les textes du
cchapitre précédent pour se consacrer aux réponses que les
‘Swvinités apportent & offrande du roi. Les thmes principaux
ecoupent, comme on pouvait s'en douter, quelques uns des
éléments Evoqués an chapitre Il, La confirmation du pouvoir
royal est, comme le souligne I'A., un des themes majeurs
de ces textes avec ceux de Iétsbliesement sur le tréne. de
Ja transmission des attributs royaux, de la souveraineté
sur les peuples et, finalement, de Ia prospérité matériel. Ce
sont, en effet, les reperes fondamentaux du rte qu'il n’surait
peutaure pas fall séparer de ceux tratés dans le chapitte VI
{p. 147-167) et qui se rapportent aux contexte mythologique
devoffande. L°A. volt bien que le vin est 6 A 'abondance
apporiée pasta crue du Nil et donc & Osiris, & Ia destruction
eé ennemis par Chesmou, dieu du pressoir, & I’apaisement
de la déesse dangereuse et & son retour vers le démiurge,
2 Vhabileté de Thor, et le role de Seth dieu des Oasis,
‘Toutefois la substance méme, la raison d’éte du rte et qui
‘explique comment I’offrande du vin est lige a la restauration
du pouvoir royal, se trouve éclatée dans l'ouvrage et n’ap-
parat pas de fagon directe et cohérente, On a dit pls batt,
Que I'eil d’Horus, mutilé par Seth, donne naissance & la
‘Vigne et au vin, L'il et Ie vin sont, en quelque sorte, consub-
stantels. Le vin est la substance méme de I'eil qui permet
de le guérir et de le recomposer dans son intégralité (Edfou
1, 14, 7; 234, 11; 448, 6; V. 150, 14 par ex.) L'il frais
(0a secomposé) d'Horus est 16 nom constamment donné au
Vin, Offririe vin, c'est done produire et restituer Veil ecom-
‘Horus. Or, depuis au moins les Textes des Pyramides,
restitution de I'el est image méme de la restitution et de
Ja tyansmission du pouvoir royal (Anthes, Studia A'gyptiaca
9 (1983), 121; Rudnitzki, Die Aussage iber «das Auge des
Horus», S0-1). Offi le vin c'est done resttuer I'l dérobé
ppar Seth (d’od le le de ce dieu en tant que responsable des.
‘vignobles des oasis) aprés avoir détruit les ennemis des dieux,
de la royauté, et lui avoir rendu son intégrté, C'est dans ce
contexte que lon situera Chesmou détruisant les ennemis
dans son pressoir et le role purificateur du vin, antidote contre
les forces mauvaises (P. Dils, dans: Ritual and Sacrifice in19 BIBLIOTHECA ORIENTALIS LV N° 1/2, Januari-April 1998 120
the Ancient Near East, 107-123). A travers le rite le bénéfi-
Ciaire (le diew-roi recevant ou le oi offrant)recoit et assume
‘une royauté restaurée dans son unité, comme ce fut le cas
4’ Horus vengeant Vaffront fait & son pére (d'od l'association
du vin et de la couronne de justification: Edfou V, 60 et 232).
assume, enfin, la plénitude du pouvoir, teh e démiurge
‘écupérant (grice & Thot) son ceil égaré (Sekhmet-Hathor)
pres la révolte des humains, d’od la présence insistante
‘'Hathor (= Sekhmet apaisée par Ia boisson) dans les péri-
Déties du rte et I'existence d'une offrande combinée du vin
et de Iocre rouge (Edfou IIf, 253), On sait que c'est une
boisson de ce type qui avait cnivré ia déesse-il, émissaire
ddu démiurge solaire et mis fin, de fagon humniliante, 8 sa
ennemis qu’il est conseillé de’boire du vi
drier des Jours Fastes et Néfastes (Leitz, Tagewahlerei, 52).
‘On ne peut loyalement dire que tout cela a échappé ATA.
mais sa volonté de concision, son désir d’éclatement analy
tique, ont dispersé ces éléments dans l'ouvrage et la conclu
sion, méme si elle ne lui est pas ttalement inconnue, manque
Ase manifester clairement sous sa plume. C'est dene un
Std nde gu fro ec une vison ce ot
‘ordonnée du probléme et de sa solution, Il n’en
‘ins que Je wavall garde son ulté méme si des négligences
‘ou une connaissance insuffisante de la bibliographie récente
‘empéchent de tui accorder tout le crédit auquel, peut-tre, il
aurait pu prétendre,
CNRS. (Université 4" Aix-en-Provence)
oat 1997
Dimitri Meeks
STRUDWICK, N. & H.M. — The Tombs of Amenhotep,
Khnumose, and Amenmose at Thebes. Two Volumes.
(The Griffith Institute Monographs). La Haule Books Lid.,
La Haule, 1996, (1 ein, XX, 212, Plate 1-72, Plate F-
XXXVD, ISBN 0-900416-58-0. £ 120/8240,
[Nigel und Helen Strudwick haben sich das vorgenommen,
wovon die Heidelberger »Thebaner« oft gesprocen haben;
Statt eines einzelnen Grabes eine ganze Gribergruppe in
ihrem gemeinsamen Kontext zu erforschen. Es wird thnen
schnell klar geworden sein, warum man ihnen hier geme den
Vortrit gelasen hat — die Arbeit in dei stark beschidigten
und z.T. verschiitteten Grilbern mitten in besiedeltem Gebiet
{st for sich schon nicht Uberaus angenehm; umsomehr mu
es belasten, wenn sich herausstllt, da zusatzlich umfang-
reiche Grabschachtanlagen und daran angrenzende weitere
Graber vo Schutt befreit werden missen.
Die Griber TT 294, 253 und 254 liegen in Khokha (der
‘Autor weist darauf hin, da diese topographischen Bezeich-
‘nungen inzwischen nur noch in Agyptologenkreisen gelaufig
sing — es wire vielleicht langsam Zeit, beim nichsten The-
ben-Symposium 2% neuen und diesmal linger gilt
Gebietseinteilungen zu finden!). Sie taben einen gemeinsa-
ten, aus det Zeit der miueren 18. Dynastic stmmenden
Vortiof und sind durchwegs von Mitglieder der Getreide-
verwaltung des Amuntempels belegt worden, Andere Griber
legen in unmitelbarem Verbund mut dieser Gruppe (Fig. 1.2,
S. 6) und belegen eindrucksvoll die dichte Belegung det
Nekropole im Neuen Reich. Die Autoren haben sich die
‘Mahe gemacht, die nchsten umliegenden Grier mit in ihren
Gesamtplan aufzunehmen und, wo es Dekorationsreste gab,
diese auch mit 20 dokumentieren, Damit ist anschaulich
demonstriert, in wie enger Weise die Graber der Nekropole
miteinander »vernetzt« waren. Vor allem ist aber dex Nach-
welt gedient, denn die Erfahrung 2eigt, da8 Kleine und sehr
zerstbrte Grier fast nie der Gegenstand besonderer Unter-
suchungen sing, DaB die Autoren fir diese zusitzliche Arbeit
die Zeit gefunden haben verdient ein besonderes Lob, denn
Jeder wei, wie hoch der Zeitdruck bei der Arbeit in der the-
banischen Nekropole Gblicherweise is.
[Nigel Strudwick hat zunchst damit begonnen, die Raume
systematisch und stratigraphisch vom Schutt zu befreien,
wobei eine sorgfiltige Dokumentation erstellt wurde (ein
bbesonders anschalches Beispiel findet sich in einem Son-
derbeitrag S. 16), die spiter den Spezialisten (Anatomic,
Keramik, Botanik) umfangreiches und gut strukturiertes
Material 2ur Verfgung stellen konnte. Die Funddarstellung.
‘nach Chronologie und nach Fundort ist vielleicht etwas lang-
atmig aber jedenfalls grtindlich und wird auch zukiinftigen
Forschem die Moglichkeit geben, sich ein eigenes Bild zu
machen, Die dahinter stehende Pilichtauffassung verdient
schon deshalb Bewunderung, weil besonders in diesem Teil
der Nekropole der Schutt hdufig durchwahlt worden ist und
‘kaum dramatische Befunde erwarten 1aBt,
Ein Blick auf die 2.7. isometrischen Pline der Graban-
lagen macht schnell Klar, wie die Anlagen besonders
* im unterirdischen Teil verlaufen und sich zum Teil gegen-
seitig Uberschneiden, Jeder der unterirdischen Riume wird
ausflinrich beschrieben und so ist die Forderung nach archio-
logischer und bauforschrischer Sorgfaltausgezeichnet
erful.
‘Uber die Art der Dekorationsbeschreibung in den innen-
rumen Thebanischer Grier gibt €5 eine alte Kontroverse:
‘Soll man miglichstjedes Detail beschreiben und das schlieBt
‘auch eine detaillieric Schilderung von z.B. Opfertischen ein
— oder reicht es, Vorgiinge und Abbildungen kursorisch zu
beschreiben, vor allem, wenn bereits eine zeichnerische oder
fotografische Dokumentation exisiien?
‘Nigel Strudwick hat sich fir die erste Moglichkeit ent-
schieden und liefert eine im Einzelnen dullerst prézise
Beschreibung, die auch fir eine zukiinftige Kritische Leser-
schaft endgiltig sein dirfte (cin typisches Beispiel findet sich
S. 18f). Zositalich sind die farbig ethaltenen Darstell
mit einem Farumeter erfat worden (Appendix 3, 8. 19612)
und werden in einer ausfuiu\ichen und interessanien Vertei-
Tungsanalyse diskutiert (S. 936),
Die schnelle Lesbarkeit mu8 unter solcher Griindlichkeit
natirlich leiden — jedoch ist Strudwicks Herangebensweise
insgesamt auf jeden Fall zu rechifertigen, denn der Ethal-
tungszustand der Graber ist Uberwiegend sehr schlecht und
kann auch in Zeichnungen und Photographien nicht immer
vollstindig erfaft werden.
‘Das einzige, was ich an dieser Publikation wirklich aus-
zusetzen habe ist die Behandlung det Texte: Hieroglyphen
lund Umschift fehlen in der Regel und man hat lediglich die
ng vor Augen. Das mag bei kurzen Opferformeln
schnfien angehen, aber bel lingeren Texten mbchte
‘doch geme ein cigenes Urteil bilden, ohne daflrjedes-
mal in den umfangreichen Tafelband einsicigen zu misen.
Die Obersetzungen sind meist in der Art »fortaufender
Prosac geschrieben, d.h. es gibt keine durch Umbruch ange-
devtete Zeilentrennung, weder zur Anzeige der originalen
Zapata, Revista Ágora 28 (2018), Egregios, Prácticas 'Científicas' y Cultura Material en La Institucionalización de Los Estudios Del Antiguo Oriente A Fines Del S. XIX y Principios Del XX
Pérez Largacha y Vivas Sáinz, El Futuro Del Pasado 11 (2020), Imágenes de Egipto en El Corazón de Occidente. Las Exposiciones Universales de Londres (1851) y París (1867) PDF