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4 PORTRAIT HISTORIQUE ET PHILOSOPHIQUE DE M. DE SAINT-MARTIN, oo FAIT PAR LUI: ‘MEME. i 1. Dai ‘été gai; mais lx‘gaieté, n’a Ge aittns nuafice cecon- daire de mon caractére} ma coulear rédile a‘ €té la:douleor et la tristesse, & cause de I'énormité du mal (Baruch. Xy46.J%t de mon profond désir pour la renaissance ‘de komt. Assi je ne sais gai que comme en passant,’ et: parceqne ng pouvant pas ten- jours traiter mes semblables comme des homnges faits, je‘me sens porté & ne les traiter que comme des enfans: ce- qui fait que je miennuie quand les gaietés sont trop longues,.on bien je deviens . Gésagréable et dur par impatience, chose dont je me repens, et qui est trés-opposée & ma maniére d'étre, 2. Tous les hommes, peuvent m’étre utiles: il n'y en a aucun qui puisse me suffire. I me faut Dieu, . ” 151 3. Mon plus grand charme eut été de rencontrer des gens qi ‘devinassent les vérités: car il n'y a que ces gens-lk qui sont en vie, .° —_ . 4, Les mémes persontes sont quelquefais révoltées Je nin orgteil, et dans Vadmiratign de ma inodestie: si ces personnes s'’devaient un peu plas haut, peut-étre ne seraient-elles plus embarrassées sur mon comptes cat ce me je sens est plus bean ~ ae Yorgaeik: - 1 . 5. On ne m’'a donné de corps quan projet, 7. Ilya eu deux étres dans le monde, en présence des- quels Dieu m’a aimé; ,ausgi quoique Tan de ces deux étres fut une femme (ma B.)*), j'ai pa les aimer tous deax anssi pure ment que j'aime Dieu, et-par conséquent les aimer en présence de Dien, et il n'y a que de cette manidre-lA que Yon doive eaimer, si Yon veut’ que les amitiés soient durables, *) La duchosse de Bourben.- 40. Pai été attendri un jour jusqu’anx larmes, & ces paro- ° a 152 _ Jes dan prédicatesr: conunent Dieu ne serait-il pas cbsemt de B0e pritres, puisgue mous n'y sommes pas nous-mémeo? 42. Tous les hompres wuratemt di dtre des médecins les | uns, pour les autres; je crois que dans cette répartition de pro- priétés cnratives, la mienye. ent été de guérir les maux de téte. Quant anx meax de coeur, c'est Adam qui lee a donnés a toute ea postérité: aussi a-t-il falla une puissance bien appérieare & la sienne pour les guérir, cest-&-dire quill a falla le coeur te Dieu. wee 14, Je n’ai eu que deux postes dans ce monde: savoir, le paradis et la poussiére; je n’ai pas sa demeurer dans les postes intermédiaires; voith pourquoi j'ai été si peu connu Ga plus grand pombre, et que ceux qui mont approché, m'ont tovjours blamé on long avec exede. 8 : 15. La natare de mon ame a été d’éire extrémement sen- sible, et peut-étre plus susceptible de V'amitié que de l'amour. 24. La Divinité ne m’a refusé tant d’astral, que parce qu'elle vouloit étreseule mor mobile, mon élément, et mon terme universel. .

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