Documentos de Académico
Documentos de Profesional
Documentos de Cultura
Ces « trois piliers » sont à prendre en compte par les collectivités locales
comme par les entreprises et les individus.
Le rayonnement solaire est l'ensemble des ondes électromagnétiques émises par le Soleil.
* la répartition du rayonnement est à peu près pour moitié dans la lumière visible 54 %,
pour moitié dans l'infrarouge ‘sensation de chaleur’ 42 %, avec 4 % des ultraviolets.
Une faible partie du rayonnement solaire parvient jusqu'à la surface de la Terre, des
ondes radio décamétriques aux rayons ultraviolets les plus mous, le reste étant réfléchi
ou absorbé par l'atmosphère et l'ionosphère.
Rayonnement solaire sur la Terre
- Il est majeur pour la vie sur terre. Le rayonnement solaire est en effet :
- Source d'énergie solaire, énergie rayonnante qui rend possible la vie sur Terre
d'une part par apport d'énergie thermique, chaleur qui permet la présence d’eau
à l’état liquide et de vapeur, et d'autre part en tant que source d'énergie
lumineuse (lumière du jour ou ensoleillement diurne).
- Nécessaire à la photosynthèse processus utilisé par les végétaux, mais aussi par
certains micro-organismes.
- Permet l'orientation de nombreuses espèces, grâce à la polarisation naturelle
de la lumière solaire, même quand elle est réfléchie par la lune, lors du clair
de lune, certaines espèces utilisent la polarisation de la lumière réfléchie par
l'eau ou la cuticule de certaines plantes.
- Les UV solaires contribuent aussi à détruire une partie des microbes vivants
ou survivants dans les couches supérieures des eaux superficielles et océaniques.
Un gaz ne peut absorber les rayonnements infrarouges qu'à partir de trois atomes
par molécule, ou à partir de deux si ce sont deux atomes différents.
- la vapeur d'eau (H2O) et les gouttelettes d'eau des nuages sont à l'origine
de 72 %, soit près des trois quarts de l'effet de serre total.
- Le dioxyde de carbone (CO2), est le principal (en quantité) gaz à effet de serre
produit par l'activité humaine, 74 % du total, tous modes d'émissions réunis.
- Le méthane (CH4), gaz naturel comme le propane (C3H8), ou le butane (C4H10).
- Le protoxyde d'azote (N2O) ; gaz utilisé dans l’anesthésie dentaire
- L'ozone (O3).
Les gaz à effets de serre industriels:
* Les gaz à effet de serre industriels comprennent aussi des hydrocarbures halogénés
comme :
* Ce sont tous des gaz utilisés dans les mécanismes de réfrigérateurs domestiques.
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
Suite au premier choc pétrolier de 1973, le premier ministre Pierre Mesmer instaure
par décret la première réglementation thermique en France en 1974 (RT 1974).
Après le décret du 10 avril 1974, la RT 1974 s'appliquait, dès le 1er mai 1974, aux
bâtiments neufs d'habitation ou aux projets de construction, imposant une isolation
thermique des parois et un réglage automatique des installations de chauffage.
Lors de cette première RT 1974, l'isolation des murs se faisait principalement par lame
d'air et l'isolation des toitures par un matériau isolant de 4 à 6 cm d'épaisseur.
La réglementation thermique des construction en France:
Il y a aussi une prise en compte des apports internes et externes comme l'énergie
solaire et de l'occupation.
* La perméabilité à l’air des habitations neuves est limitée et contrôlée par mesure en fin
de travaux, Cela définit l'étanchéité du bâtiment.
Avec la RT 2020, les bâtiments neufs devront être à énergie positive. Cela signifie qu'ils
produiront plus d'énergie qu'ils n'en consommeront.
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
Par ailleurs, le RTCM constitue un document de base pouvant être incorporé dans
les cahiers des charges des projets de construction, extension ou rénovation
des bâtiments.
C’est un outil d’aide à l’optimisation thermique et énergétique de l’enveloppe
du bâtiment, intervenant au stade de la conception.
Le règlement thermique des constructions au Maroc:
Le règlement thermique des constructions au Maroc actuel concerne uniquement
l’enveloppe des bâtiments et couvre à la fois le secteur de l’habitat et les bâtiments
tertiaires (tous les bâtiments recevant du public).
Dans l’habitat, le règlement couvrira, a priori, toutes les catégories socio-économiques
des bâtiments, à savoir l’habitat économique et tous les types de standings.
Pour les bâtiments tertiaires, quatre segments sont particulièrement couverts,
à savoir :
- Les hôtels
- Les bâtiments administratifs et bureaux
- Les bâtiments d’éducation et d’enseignement supérieur
- Les hôpitaux
Le zonage du RTCM:
Tableau 2. Zones climatiques
Zone 1 Agadir
Zone 2 Tanger
Zone 3 Fès
Zone 4 Ifrane
Zone 5 Marrakech
Zone 6 Errachidia
La carte du zonage du RTCM:
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
En plus de l'économie d'énergie obtenue par une bonne isolation, l'utilisation des
énergies renouvelables et naturelles comme l'énergie solaire passive, les panneaux
photovoltaïques, les chauffe-eau solaires, les éoliennes, l'énergie hydraulique (turbine
hydraulique, les moulins à eau), et toutes les énergies issues de la biomasse, telles que
le bois, le biogaz, le compostage, permettent également de réduire l'empreinte
écologique de ces bâtiments.
qui répond aux critères techniques habituellement exigés des matériaux de construction,
et qui sont, les performances techniques et fonctionnelles, la qualité architecturale,
la durabilité, la sécurité, la facilité d’entretien, la résistance au feu, et à la chaleur.
* Il n'y a pas encore de définition officielle de l'éco matériau, mais on admet généralement
qu'il doit répondre aux critères et principes du développement durable et donc :
Le béton :
le béton est le meilleur choix économique pour une construction durable. Son inertie
thermique (capacité à stocker la fraicheur) rend votre habitation confortable même en période
de forte chaleur, ce qui génère des économies d’énergie.
Exemples d'éco matériaux :
Le béton cellulaire :
Le béton cellulaire durci en autoclave, est un béton léger ayant une masse volumique faible
grâce aux bulles de gaz qu’il contient.
Ce gaz provient d'une réaction chimique qui a lieu lors de sa fabrication.
Le béton cellulaire est un matériau de construction porteur et préfabriqué destiné au gros
œuvre du bâtiment.
Le béton cellulaire est un mélange finement moulu et aéré de calcaire et d'ardoise polie,
qui forme en premier lieu une mousse minérale molle à l'étuve à la vapeur.
Une fois mise en forme durcie par autoclavage à chaud sans rétrécissement dimensionnel
notable, puis cuite et asséchée, elle emprisonne grâce au réseau minéral de silicates
de calcium hydratés à base de tobermorite, définitivement et de manière stable
une grande proportion d'air et de gaz dans une structure dite cellulaire, ce qui lui confère
de bonnes propriétés en termes d'isolation thermique et de légèreté.
Le béton cellulaire :
À la fois porteur et isolant, ce procédé garantit la pérennité de l’isolation pas d’affaiblissement
ni de détérioration possible, comme cela peut être le cas pour une isolation rapportée.
Sa structure alvéolaire constituée de millions de bulles d’air lui confère ses propriétés d’isolant
thermique.
Emprisonné de façon homogène dans la masse du matériau, l’air assume son rôle d’isolant,
tout en garantissant une bonne inertie thermique au bâtiment.
Exemples d'éco matériaux :
La brique :
La brique est fabriquée à base d’argile, de sable et souvent avec des rajouts de végétaux.
Il existe trois type de brique crue, la brique adobe un matériau qui existe depuis des millénaires,
la brique de terre extrudée non résistante à l’eau et la brique terre comprimée utilisée pour construire
les murs d’une maison.
Ce matériau n’est pas assez aussi résistant que le béton mais est caractérisé par sa capacité
d’absorption de la chaleur et de l’humidité ce qui représente un avantage pour une maison
écologique.
Le bois :
Le bois, à condition de choisir des essences naturellement résistantes aux insectes,
champignons, UV, et non imbibées de pesticides non dégradables ou produisant
des dioxines ou furanes si le bois est brûlé en fin de vie.
le bois massif présente un grand intérêt en tant que puits de carbone, mais une utilisation
généralisée serait source de déforestation. L'agrosylviculture pourrait être une source
complémentaire de bois et fibre..
Le bois devient de plus en plus utilisé pour construire les maisons écologique.
C’est un excellent isolant et il est beaucoup plus performant que la brique et le béton.
L’efficacité thermique du bois est même supérieure aux normes, Par exemple, pour une
épaisseur identique au béton, une maison à ossature bois peut vous faire gagner jusqu’à 50%
de votre budget isolation.
La pierre :
La pierre naturelle, autrefois appelée pierre à bâtir, est un matériau de construction
constitué de la roche d'où elle est extraite.
Elle se distingue des produits manufacturés tels que, les blocs de béton ou les briques
d'argile, qui sont appelés pierre artificielle.
Les pierres utilisées en construction doivent avoir une résistance mécanique suffisante, ainsi
qu'une durabilité en rapport avec leur prix de mise en œuvre, celui-ci cumulant les coûts :
d'extraction du matériau en carrière, d'acheminement du matériau brut ou taillé, jusqu'au
lieu de construction, de préparation du matériau, par exemple taille des pierres en blocs,
et de l'appareillage.
Les principales roches utilisées en construction sont le granite, le calcaire, le grès, la pierre
meulière, la marne, l'ardoise, le marbre.
Ces matériaux présentent de nombreux avantages, création d’emplois locaux et, qualité
de vie dans l’habitat et pour les ouvriers lors de la construction, faibles répercussions
environnementales, moindre ponction sur les ressources naturelles, diminution
de l'empreinte écologique de la construction, et réduction du bilan du point de vue
des émissions de gaz à effet de serre.
Mais peuvent être parfois un peu plus coûteux à l'achat, ou nécessiter un temps de mise
en œuvre légèrement plus long.
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
L’énergie grise est l’énergie intrinsèque est la quantité d'énergie consommée lors du cycle
de vie d'un matériau ou d'un produit de la production, l'extraction, la transformation,
la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l'entretien et enfin le recyclage, à l'exception
notable de l'utilisation.
L'énergie grise est en effet une énergie cachée, indirecte, au contraire de l'énergie liée
à l'utilisation, que le consommateur connaît, ou peut connaître aisément. Chacune des étapes
mentionnées nécessite de l'énergie, qu'elle soit humaine, animale, électrique, thermique
ou autre.
En cumulant l'ensemble des énergies consommées sur l'ensemble du cycle de vie, on peut
prendre la mesure du besoin énergétique d'un matériau.
Energie grise des matériaux :
L'énergie consommée au cours du cycle de vie d'un bâtiment peut être divisée en énergie
opérationnelle, énergie grise et énergie de mise hors-service.
L'énergie opérationnelle est requise pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation,
l'éclairage, l'équipement et les appareils.
L'énergie de mise hors-service est l'énergie utilisée pour la démolition/déconstruction
du bâtiment et le transport des matériaux démolis/récupérés vers les centres
d'enfouissement/recyclage.
L'énergie grise non renouvelable est requise pour produire initialement un bâtiment
et le maintenir pendant sa durée de vie utile.
Elle comprend l'énergie utilisée pour acquérir, traiter et fabriquer les matériaux
de construction, y compris tout transport lié à ces activités, énergie indirecte, l'énergie
utilisée pour transporter les produits de construction sur le site et construire le bâtiment
énergie directe, et l'énergie consommée pour maintenir, réparer, restaurer, remettre
en état ou remplacer des matériaux, des composants ou des systèmes pendant la durée
de vie du bâtiment énergie récurrente.
Les bâtiments consomment jusqu'à 40% de toute l'énergie et contribuent jusqu'à 30%
des émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre.
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
La déperdition thermique est la perte de chaleur que subit un bâtiment par ses parois,
et ses échanges de fluide avec l'extérieur.
Elle est d'autant plus significative quand l'isolation thermique est faible.
Les déperditions thermiques se produisent de trois façons :
les déperditions à travers les parois, dites surfaciques.
les déperditions par ponts thermiques.
les déperditions par renouvellement d'air.
Ponts thermiques :
Il y a pont thermique dès qu’il y a discontinuité entre des matériaux et des parois de structure.
Les ponts thermiques principaux d’un bâtiment se situent aux jonctions des façades
et planchers, façades et refends, façades et toitures, façades et planchers bas.
Ainsi qu’à tous les percements portes, fenêtres, balcons.
Ce sont les ponts thermiques structuraux. Ces ponts thermiques sont plus ou moins importants
selon la constitution des parois isolées ou non.
Un pont thermique est donc une zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l'enveloppe
d'un bâtiment, présente une variation de résistance thermique.
Il s'agit d'un point de la construction où la barrière isolante est rompue laissant apparaître
des déperditions de température.
1 2 3 4 5
Il existe aussi d’autres ponts thermiques plus fréquents sont :
le pourtour des menuiseries
les seuils des portes et fenêtres
la jonction entre le plancher haut et le mur pignon
les gaines et conduits
Pertes énergétiques
Les ponts thermiques sont une cause principale des déperditions thermiques des bâtiments.
Ces pertes de chaleur nécessitent une quantité de chauffage supplémentaire et donc
une consommation énergétique plus élevée.
De plus, si on ne tient pas compte des déperditions dues aux ponts thermiques, l’installation
de chauffage peut être sous-dimensionnée.
D’une façon générale, dans le cas des maisons individuelles, il faut une très bonne isolation
du plancher et, selon le procédé d’isolation des murs , le plancher sera traité par une dalle
flottante ou un système maçonné intégrant l’isolation thermique .
Le rupteur de pont thermique :
1 2 3 4
Les planelles isolantes :
Pour éliminer les ponts thermiques dans un mur en maçonnerie, il existe les planelles
isolantes.
Elles sont disposées en bout de dalle et offrent une continuité d’isolant à la structure.
Elles sont généralement moins utilisées que les rupteurs thermique. Planelle isolante
Chape flottante sur isolant :
La chape flottante sur isolant est utilisée pour traiter les ponts thermiques de la jonction
plancher bas/Mur extérieur.
Le principe est simple, il s’agit de désolidariser la chape du plancher bas du mur extérieur
par la mise en œuvre d’un isolant sous la chape.
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
La réduction des consommations d’énergie dans le bâtiment est un enjeu majeur pour
faire face a la raréfaction des ressources énergétiques fossiles et au problème du
changement climatique.
Pour répondre a ce défi, l’isolation des bâtiments est une nécessite et représente un
moyen efficace et rentable. Une division par 4 a 10 des consommations de chauffage
est possible pour la majorité des bâtiments grâce a une isolation performante.
Retenir la chaleur est essentiel pour limiter les consommations d’énergie mais insuffisant
pour assurer un bon confort thermique tout au long de l’année.
Il faut également pouvoir stocker de la chaleur dans le bâtiment pour limiter les
variations de température et valoriser au mieux les apports solaires gratuits.
Plus ces dernières sont élevées, plus un matériau présente une inertie importante.
Ce sont donc généralement les parois lourdes (mur ou dalle maçonnés, chape, cloison lourde)
qui participent a l’inertie thermique d’un bâtiment permettant de lisser les variations
de sa température intérieure.
Capacité hygrothermique
En complément de l’inertie thermique, certains matériaux peuvent apporter une plus
value dans la régulation de la température et de l’humidité des locaux, grâce a leur
capacité hygrothermique.
Encore peu caractérisée, cette notion est particulièrement présente dans le cadre
des matériaux bio sources qui agissent comme de véritables matériaux a changement
de phase.
Déphasage thermique
Le déphasage thermique définit le temps que met un front de chaleur pour traverser
une épaisseur donnée de matériau.
La prise en compte du déphasage thermique est notamment utile en été pour décaler
au cœur de la nuit plus fraiche la pénétration de la chaleur reçue par les parois
extérieures durant la journée.
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
Un double vitrage est une paroi vitrée constituée de deux vitres séparées par une épaisseur
d’air immobile, dite lame d’air.
Une variante, le vitrage à isolation renforcée, est rendue encore plus performante
par l'ajout d'un traitement par une couche isolante en polyester collée sur une ou plusieurs
des faces intérieures du double vitrage.
Le survitrage est la technique d'ajout d'une deuxième vitre à une fenêtre ancienne
initialement dotée d'un simple vitrage sans avoir à changer la fenêtre complète.
Le double vitrage
Le double vitrage s'est imposé à la fin des années 1970 suite aux prises de conscience
engendrées par les deux premiers chocs pétroliers.
L’intérêt du double vitrage est de permettre une meilleure isolation thermique, la lame d’air
immobile constituant un bon isolant, bien meilleur que le verre lui-même.
Le double vitrage permet ainsi de réduire l’effet de paroi froide d’où une diminution
de la condensation et une diminution des pertes de chaleur en hiver.
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie rappelle toutefois que seulement
10 à 15 % de la chaleur d'un logement s’échappe par les fenêtres.
Afin d’améliorer l’isolation, la lame d’air immobile et remplacée par une lame de gaz inertes
(argon, krypton), gaz moins conducteurs de la chaleur que l'air, ils limitent les pertes dues à
la conduction ou la convection.
Le triple vitrage et le double vitrage à film suspendu
Pour augmenter encore les performances thermiques, il est possible de multiplier les lames
de gaz, en insérant, soit un troisième verre, soit un ou plusieurs films polyester, double
vitrage à film suspendu.
Le film en polyester tendu parallèlement entre les deux vitrages crée une double chambre
thermique.
Cela permet d'atteindre quasiment les performances thermiques du triple vitrage, mais avec
les caractéristiques de poids d'un double vitrage.
Le triple vitrage
Le triple vitrage, comme son nom l’indique, se compose de 3 couches de verre de 4 mm à 6 mm
d’épaisseur entre lesquelles deux lames de gaz Argon ou Krypton de 12 mm à 18 mm, jouent
le rôle d’isolant.
Pour le double vitrage à gaz rare, il n’y a qu’une lame de gaz Argon de 16 mm pour les plus
performants.
Ainsi, le triple vitrage est plus isolant que son aîné avec un coefficient Ug (coefficient
de déperdition de chaleur du vitrage seul) plus faible : 0,7 W/m²K contre 1,1 W/m²K
pour le double vitrage soit une augmentation des performances de près de 40%.
A noter que le double et le triple vitrage offrent une isolation acoustique comparable.
Les seuls inconvénients du triple vitrage, c’est qu’il fait moins bien pénétrer la lumière
dans l’habitation aussi que son poids de sa menuiserie est élevé.
Le double vitrage à film suspendu
Le double vitrage à film suspendu est un double vitrage qui permet l'optimisation
des déperditions de chaleur et ainsi de limiter la consommation d'énergie d'un bâtiment.
Introduit dans les années 1970, il repose sur l'introduction d'un film transparent de
polyester entre deux vitrages.
Ce procédé permet de proposer des cloisons vitrées offrant une très grande résistance
thermique.
Ce type de double vitrage se caractérise par la présence d'un film polyester tendu entre les
deux vitrages, ce qui crée une double chambre thermique pouvant être remplie de gaz rares.
Cela permet d'atteindre les performances thermiques du triple vitrage, mais avec
les caractéristiques d'épaisseur et de poids d'un double vitrage.
Le film intermédiaire est produit par pulvérisation cathodique qui consiste à déposer
des multicouches de métaux précieux fins sur les faces extérieures et intérieures du film.
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
Cette énergie solaire alliée à la rotation de la Terre est à l'origine des vents énergie éolienne
et des courants marins énergie hydrolienne.
La chaleur interne de la Terre géothermie est assimilée à une forme d'énergie renouvelable,
et le système Terre-Lune engendre les marées des océans et des mers permettant la mise en
valeur de l'énergie marémotrice.
L'énergie solaire comme la chaleur interne de la Terre proviennent de réactions nucléaires fusion
nucléaire dans le cas du Soleil, fission nucléaire dans celui de la chaleur interne de la Terre.
Rayonnement solaire sur la Terre :
Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique dans lequel se trouvent notamment
les gamma, X, la lumière visible, l’infrarouge, les micro-ondes et les ondes radios
en fonction de la fréquence d’émission.
L'énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du rayonnement
solaire grâce à des panneaux ou des centrales solaires photovoltaïques.
Elle est dite renouvelable, car sa source le Soleil est considérée comme inépuisable à l'échelle
du temps humain.
En fin de vie, le panneau photovoltaïque aura produit 20 à 40 fois l'énergie nécessaire
à sa fabrication et à son recyclage.
Énergie éolienne
L’activité solaire est la principale cause des phénomènes météorologiques.
Ces derniers sont notamment caractérisés par des déplacements de masses d’air à l’intérieur
de l’atmosphère.
C’est l’énergie mécanique de ces déplacements de masse d’air qui est à la base de l’énergie
éolienne. L’énergie éolienne consiste ainsi, à utiliser cette énergie mécanique.
Les éoliennes transforment l’énergie mécanique en énergie électrique, soit pour l’injecter
dans un réseau de distribution, soit pour être utilisée sur place, site isolé de réseau de distribution.
Pour résoudre le problème d'espace, elles sont de plus en plus souvent placées en mer.
Le petit éolien est généralement utilisé pour produire de l'électricité, qui sera consommée
directement sur place.
Énergie hydraulique
L’eau en fait, la vapeur d'eau acquiert, en altitude, une énergie potentielle de pesanteur,
lorsque l'eau tombe, une partie de cette énergie peut être captée et transformée
dans des barrages hydroélectriques, lors du retour de l’eau vers les océans.
Avant l’avènement de l’électricité, les moulins à eau permettaient de capter cette énergie
mécanique pour entrainer des machines ou des outils, machines à tisser, moulins à moudre
le blé, etc.
L’énergie Géothermie
Le principe consiste à extraire l’énergie géothermique contenue dans le sol pour l’utiliser
sous forme de chauffage ou pour la transformer en électricité.
Dans les couches profondes, la chaleur de la Terre est produite par la radioactivité
naturelle des roches du noyau et de la croûte terrestre, c’est l’énergie nucléaire produite
par la désintégration de l’uranium, du thorium et du potassium.
Pour autant l’énergie géothermique comporte elle aussi des risques au niveau humain.
Il a été montré que la modification des pressions dans les sous-sols avait un impact sur
l'activité sismique. La fréquence des tremblements de terre mais aussi leur puissance peut
être augmentée à cause de l'exploitation de cette énergie.
La géothermie très basse énergie exploite la chaleur de la couche superficielle du sol,
qui provient, non pas des profondeurs de la croûte terrestre, mais du soleil et du ruissellement
de l'eau de pluie, elle est utilisée pour :
- La climatisation passive avec par exemple, le système du puits provençal, le puits canadien, etc.
- Le chauffage et la climatisation avec la pompe à chaleur géothermique, sont considérées
comme exploitant une énergie partiellement renouvelable car une grande partie de l’énergie
qu’elles fournissent provient de l'énergie solaire emmagasinée chaque été dans la terre par
le soleil, elles assurent une production d’énergie thermique très supérieure à l’énergie électrique
consommée.
L’énergie biomasse
L'énergie issue de la biomasse est une source d'énergie renouvelable qui dépend du cycle
de la matière vivante végétale et animale.
L'énergie biomasse est la forme d'énergie la plus ancienne utilisée par l'homme depuis
la découverte du feu à la préhistoire.
Cette énergie permet de fabriquer de l'électricité grâce à la chaleur dégagée par la combustion
des matières comme le bois, les végétaux, les déchets agricoles, les ordures ménagères
organiques, ou du biogaz issu de la fermentation de ces matières, dans des centrales biomasse.
Le biogaz est ensuite brûlé. Ce biogaz est proche du gaz naturel et majoritairement composé
de méthane. Cela concerne les déchets ménagers, le fumier et lisier d'animaux, les boues
de stations d'épuration, les papiers et cartons.
L’énergie biomasse
Elle est exploitée par combustion ou métabolisation.
Cette énergie est renouvelable à condition que les quantités brûlées n’excèdent pas
les quantités produites, parmi les déchets brulés on peut citer notamment le bois
et les déchets ménagers et agricoles.
Jusqu'au XVIIIe siècle, la biomasse était la principale ressource énergétique utilisée par
l'humanité, en particulier sous forme de bois, c'est encore aujourd'hui, et de loin, la principale
énergie renouvelable la biomasse et les déchets fournissent de l'énergie primaire produite dans
le monde.
Dans la conception d'une architecture dite bioclimatique, les conditions du site et de l'environnement
(le climat et le microclimat, la géographie et la géomorphologie) ont une place prépondérante
dans l'étude et la réalisation du projet d'architecture.
Une étude approfondie du site et de son environnement permet d'adapter l'architecture, le projet
d'architecture aux caractéristiques et particularités propres au lieu d'implantation, et permet
d'en tirer le bénéfice des avantages et de se prémunir des contraintes.
en utilisant avant tout des moyens architecturaux, les énergies renouvelables disponibles
sur le site (énergie solaire, géothermie, éolienne, et plus rarement hydraulique), et en utilisant
le moins possible les moyens techniques mécanisés et le moins d'énergies extérieures au site
généralement polluantes et non renouvelables, tel que les énergies fossiles ou l'électricité,
produites et apportés de loin à grands frais.
La conception architecturale bioclimatique
Les concepteurs d'architectures bioclimatiques (architectes), plutôt que de considérer
l'environnement comme étant hostile au confort de l'être humain, le considèrent comme
la source potentielle de son confort, et recherchent une symbiose de manière à le préserver
pour les générations futures.
Ainsi dans la pratique la conception bioclimatique est accompagnée de réflexions
et de démarches plus larges sur le respect de l’environnement et de la biosphère,
et a donc une dimension écologique et s'inscrit dans les principes du développement durable.
L'architecture bioclimatique fait appel à des stratégies, et techniques de construction simples
qui permettent de chauffer, rafraîchir, ventiler l'intérieur d'une construction.
Ces techniques utilisent généralement des savoir-faire, des matériaux et des systèmes
simples bien que, de plus en plus, certains systèmes utilisent l'électronique pour un contrôle
automatique.
Afin de concevoir une architecture assurant le meilleur confort, au coût énergétique le plus
réduit possible, dans le respect de l'environnement, une démarche bioclimatique se conduit
en prenant en compte les quatre piliers d'une construction soutenable :
La meilleure insertion du bâtiment dans son site.
L’utilisation des matériaux de construction durables.
les économies d'énergie et la sobriété d'usage dus à l’isolation thermique des façades.
La veille sur le confort et la santé des usagers des bâtiments.
La conception architecturale bioclimatique d'un habitat passif se base sur six grands principes :
1. L’orientation optimisée des pièces de vie à l’intérieur des bâtiments, avec captation optimale
de l'énergie solaire passive, grandes baies vitrées orientées Sud, concevoir avec le soleil.
3. L'isolation thermique des façades extérieures doit être renforcée, avec la suppression
des ponts thermiques, l'étanchéité à l'air doit être excellente pour la réduction des pertes de chaleur.
4. L’utilisation des énergies renouvelables pour chauffer, refroidir et produire de l'électricité nécessaire
au bon fonctionnement des bâtiments.
L'énergie solaire, qui pénètre par les fenêtres, est stockée à l'intérieur par des matériaux
à forte inertie thermique.
La chaleur accumulée dans le bâtiment doit être restituée dans la pièce par convection
et rayonnement, avec un étalement dans le temps. Afin d'éviter l'inconfort occasionné
par les surchauffes en été, l'ensoleillement direct des façades est à maîtriser grâce
à des protections solaires constructives (auvent, pare-soleil, persienne…) et à des vitrages
avec un facteur solaire suffisamment faible pour limiter les apports énergétiques.
Ces mesures constructives peuvent être complétées par des stores et une protection végétale.
L’isolation thermique
L'isolation thermique est le premier principe de la construction passive.
Elle doit être hautement performante et appliquée sur toute l'enveloppe extérieure
du bâtiment, sans interruption afin de limiter les ponts thermiques. La construction doit être
assez compacte afin de limiter sa surface extérieure. Toutes les parties opaques du bâtiment
sont à isoler de façon optimale.
La suppression des ponts thermiques
À partir du moment où le bâtiment est sérieusement isolé, les ponts thermiques, c’est-à-dire
les endroits où la chaleur s’échappe plus vite qu’à d’autres, doivent être limités au maximum.
Ils sont dus à l’assemblage des éléments structurels, mur avec dalle ou aux balcons a chaleur
est transmise par conduction et dissipée à l'extérieur.
Dans la maison passive, il faut réduire ces ponts drastiquement car, au niveau d'isolation exigé,
ils prennent une part excessive dans les déperditions de chaleur.
L'étanchéité à l'air
Limiter les déperditions thermiques induit l'étanchéité à l'air.
La maitrise des infiltrations d'air parasites garantit la durabilité des systèmes constructifs
et des isolants en évitant la condensation dans l'épaisseur des matériaux.
Les déperditions de chaleur par une mauvaise étanchéité à l'air sont préjudiciables
aux économies d'énergie. L'étanchéité à l'air doit être soigneusement conçue, en portant
une attention particulière à sa continuité entre les éléments structurels, aux encadrements
de baies et aux pénétrations (conduits de cheminée, canalisations…),
La ventilation mécanique centralisée à double flux ou VMC à double flux
Une maison passive étant très étanche il faut un système de ventilation performant afin
d'assurer le renouvellement de l'air.
Une ventilation à double flux avec récupérateur de chaleur est incontournable dans le cas
d'une maison passive afin de limiter le rejet de calories via le système de ventilation.
La VMC à double flux extrait l'air vicié des pièces humides (WC, SDB, cuisine) et insuffle l'air
extérieur dans les pièces à vivre.
Un échangeur de chaleur assure la récupération de l'air extrait pour réchauffer l'air insufflé.
La VMC peut être associée à un puits canadien. Le puits canadien ou provençal est un système
géothermique permettant de réchauffer en hiver et de rafraîchir en été l'air insufflé.
Séminaire d’approfondissement (en 4 Séances)
4 – L’énergie grise.
6 – L’habitat passif.
7 – Les six grands principes d’une conception architecturale bioclimatique d’un habitat passif.