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Infection en chirurgie

Timizar
 Infection = multiplication des germes au dépend de l’organisme avec
réactions immunologiques et/ou signes cliniques
 Ou / Ensemble de manifestations déterminées par le développement d’agent
pathogène dans l’organisme (bactérie ,virus, champignon,,,,).

 Colonisation = présence de germes sans réactions immunologiques ou signes


cliniques
 Le plus souvent la colonisation précède l’infection (délais très variables) mais
tout malade colonisé ne fait pas une infection.
 Sur le plan de la prévention, la colonisation est aussi importante que l'infection
(intérêt du suivi bactériologique si évaluation continue)

 Portage = individu sain porteur de germes pathogènes


Ex : Salmonella - Hépatite B - Staphylocoque doré - méningocoque
 Auto-infection ou infection endogène = infection du malade par ses propres
germes ou recrudescence du pouvoir pathogène d’un hôte microbien latent
 Flore normale
 Flore modifiée (antécédents antibiothérapie, pathologies inflammatoire
chronique, corticothérapie, hospitalisations..)

 Infection croisée ou infection exogène = infection du malade par les germes


d'un autre patient (ou entourage)
 Directement instruments infectés, pansement souillé
 Indirectement le plus souvent l’environnement infecté
 En dehors d’une investigation / épidémie cette transmission est rarement
caractérisée
 Les infections en chirurgie : du site opératoire (ISO)

 celle qui est pris en Charge par un acte chirurgical, qu’elle soit primitive ou secondaire
 L’infection chirurgicale peut se manifester par des signes généraux ou /et signes locaux .

 Infection superficielle : Infection survenant dans les 30 jours suivant l'intervention et affectant la
peau, les tissus sous cutanés ou situés au dessus de l'aponévrose. Elle est définie par un
écoulement purulent de l'incision ou du drain ou par l'isolement d'un germe de la culture de
l'écoulement d'une plaie fermée ou par simple affirmation du médecin ou du chirurgien.

 Infection profonde : Infection survenant dans les 30 jours suivant l'intervention ou dans l'année, s' il
y a eu mise en place de matériel étranger, intéressant les tissus ou espèces situés au niveau ou au
dessous de l'aponévrose. Elle est définie par :
 - un écoulement purulent provenant d'un drain sous aponévrotique.
Les infections en chirurgie : du site
opératoire (ISO)
 ou par la présence d'un des signes suivants : Déhiscence spontanée de la plaie, ouverte par le chirurgien
en cas de fièvre >38°C, de douleur localisée , de sensibilité à la palpation (sauf si la culture de Frottis de
plaie est négative) - ou un abcès ou autres signes d'infection observés lors d'intervention chirurgicale ou
d'un examen histologique.

 ou par simple affirmation du chirurgien


caractéristique

 Elle est caractérisée par :


 Pluralité de l’agent pathogène
 Manifestation marquée par les signes locaux
 sa localisation limité à un foyer évoluant vers la formation du pus puis
gangrène qui détruisent les tissus laissant place à des cicatrices après
guérison.
caractéristique

 Peuvent être divisée en 2 catégories :


 Infection non spécifique : malgré la simplicité du pathogène
 par exemple staphylocoque qui peut donné abcès, furoncle
 Toutes ces infections portent le caractère commun d’inflammation pyogène
c’est-à-dire :tuméfaction+rougeur+chaleur+douleurs
 Infection spécifique comme tuberculose , gangrène gazeuse leurs agent
pathogène agit et évolue différemment de ceux de l’infection spécifique
caractéristique

 Elle dépend de 02 facteurs:


Pouvoir pathogène
 Capacité de défense de l’organisme ou le terrain
 Virulance : pouvoir de multiplication du germe dans l’organisme
 Terrain :2 niveaux d’appreciation
 Local qui fait le lit de l’infection hematome,plaie souillée,contusion des
berges
 Général ou déficience immunitaire rencontré chez diabetique, malade sous
corticoïde, sidéen
 Facteurs de risque :
Qui signent la gravité de l’infection, on cite :

 Terrain : âge extrêmes, maladies sous adjacentes, obésité, infections préalables et ou concomitantes,
malnutrition, diabète, immunodépression, état de choc, traitement ATB prolongé, état général du patient au
moment de l'intervention.

 Type de chirurgie ou Intervention : le type de champs utilisés, expérience de l'équipe chirurgicale, qualité
de l'hémostase, durée de l'intervention, présence d'hématome, drainage des plaies opératoires, chronologie
de l'acte dans le programme opératoire, nombre de personnes dans la salle d'intervention, intervention
itérative, contexte d'urgence, sont autant d'éléments déterminants

 Durée de séjour préopératoire : une hospitalisation préopératoire prolongée est un facteur de risque
important.

 Préparation préopératoire : temps fondamental très souvent négligé (hygiène corporelle, dépilation et délai
avant l'intervention)
 Mécanisme :La contamination intervient au cours de l'acte opératoire elle est manu portée,
accessoirement liée à l'environnement. Plusieurs facteurs la facilitent : nécrose tissulaire, sérosité, corps
étranger, implant, inoculum bactérien important, mauvaise vascularisation
Prévention des Infections du site opératoire

 Hygiène des mains :


 Parmi les différents moyens de prévention de l'infection associée aux soins , l’hygiène des mains (le lavage des
mains et la friction aux produits hydro-alcooliques), occupe une place prépondérante. Le personnel doit être
informé sur les meilleure méthodes et produits utilisés, pour chaque situation donnée. Le préalable à cette
hygiène des mains : pas de port de bague, de montre, ni de vernis aux ongles. On distingue 3 niveaux d'hygiène
des mains dans la pratique du contrôle de l'infection
 Lavage des mains
 Principe
 Lavage des mains : Eau + savon, quand les mains sont sales
 avant: le début du travail , de manger, de quitter le travail…
 après: être passer aux toilettes, examen des patients, avoir fait le lit ect …

 Lavage des mains hygiénique ou Antiseptique : lavage normal + solution alcoolisée


 avant : toute technique impliquant un malade à haut risque ou technique invasive
 après : tout contact avec des patient infectés, matériel, équipement contaminé ou environnement
contaminé (Les 5 temps de l’hygiène des mains –OMS)

 Lavage chirurgicale :

 avant toute technique chirurgicale.


 Le séjour préopératoire court :
 Plus le séjour est long, plus le risque de colonisation par des BMR est important
 Il est conseiller de faire les investigations en ambulatoire

 La douche désinfectante avant l’intervention :


 Les bactéries présentes peau du patient sont introduites dans la plaie lors intervention .Il faut donc réduire le
nombre de bactéries sur la peau pour réduire ainsi le risque infectieux
 Les Antiseptiques préconisés sont:
 - douche: Chlorhexidine- Povidone Iodée
 - Site opératoire: Solutions alcooliques ( iodé ou chlorhexidine)
 Rasage au minimum
 De nombreuses études ont montré que le rasage augmente le risque d’infection
 Les microlésions seront contaminées par les bactéries si le rasage est effectué plusieurs heures avant
l’intervention
 Rasoir électrique: diminue le Taux d’ISO mais il y a un risque d’infections croisées s’il est utilisés sur
plusieurs patients
 Ciseaux: Une diminution significative du Taux d’ISO a été rapporté
 Crème dépilatoire : risque d’allergie cutanée

 Le poils n’est pas plus contaminé que la peau


 Le critère de base essentiel est d’avoir une vue et accès facile sur le site op.
 Le rasage doit être fait le plus près possible de l’intervention.
 Eviter la contamination du site opératoire
 L’antisepsie est une étape cruciale dans la prévention des infections en chirurgie lors de la préparation du
site opératoire. Deux protocoles sont utilisés en fonction de l’acte
 Antisepsie en 5 temps (préparation du champ opératoire pour césarienne, amniocentèse, péridurale…)
 – 1er temps : nettoyage antiseptique avec savon antiseptique
 – 2ème temps : rinçage abondant
 – 3ème temps : séchage
 – 4ème temps : passage de l ’antiseptique
 – 5ème temps : laisser sécher avant d ’inciser.

 Attention : les temps 4 et 5 doivent être faits 2 fois ou 3 fois s ’il s ’agit d ’un champ opératoire

 • Antisepsie en 2 temps : pour les gestes peu invasifs : IM, SC, IV, ID, ponction veineuse
 - 1er temps : passage de l ’antiseptique
 - 2ème temps : très important, laisser sécher avant de piquer ou de ponctionner
 Technique chirurgicale
 Selon certaines études, un nombre considérable d’ISO est attribué à la technique chirurgicale
 Le fait de minimiser le trauma tissulaire permet
 D’améliorer la cicatrisation
 Et de réduire le risque d’infection

 D’importants facteurs doivent être pris en considération :


 Le maintient d’ une bonne irrigation
 L’élimination des tissus nécrosés permet de minimiser le saignement
 Le contrôle des hémorragies : le risque d’infection augmente avec chaque unité de sang administrée
 En chirurgie vasculaire :le taux d’infection augmente de 50% au delà 5 unités de sang administrées
 Durée de l’intervention :
 Soins lors d’intervention chez le sujet âgé, diabétique..
 Une attention particulière et une grande vigilance doivent être de rigueur et entourer le nouveau-né, le
patient âgé, ou porteur d’une tare telles qu’une hypertension, un diabète, une cardiopathie, une
malnutrition, une obésité, une néoplasie ect… Ces patients doivent bénéficier de soins particuliers liés à
leur état de santé.

 Pas de drains sortant de la plaie opératoire


 Le drain est un risque majeur d’infection en chirurgie , car il constitue un trajet pour les bactéries de
l’exterieur vers l’intérieur de la plaie, aussi il est conseillé de faire plutôt une incision latérale
 Bonne technique de coagulation :
 Le sang est un excellent milieux de culture, la coagulation va permettre de limiter la présence de ce sang
dans la plaie opératoire et de réduire le risque de multiplication des bactéries dans le site opératoire

 Le réchauffement du patient :
 L’hypothermie :
 affecte la fonction plaquettaire
 L’effet immunosuppresseur sur les polynucléaires (PN)

 retarde la cicatrisation
 prédispose à l’ISO
 L’utilisation de couverture chauffante et de champs chauds (champs opératoires)sont conseillés
 En effet ,Kurz et coll., ont montré que si :
 La température =36°C, avant, pendant, après intervention
 On administre des liquide tiède
 On observe jusqu’à 3 fois moins d’ISO
 L’antibioprophylaxie
 Réduit le nombre de bactérie dans le site opératoire.
 Doit être administrée à l’induction avant l’incision
 Doit avoir une bonne concentration sanguine et tissulaire
 Doit Durer : 72h
 Le choix de la molécule dépend du type de chirurgie et de la flore existante
 La tenue du personnel du bloc
 Le port de la tenue doit être respecté par tout le personnel du bloc. Il est interdit de sortir avec cette tenue
du bloc opératoire. La tenue est composée de : calot, masque, pantalon, casaque, sabot lavable. La tenue
est complétée d’une camisole et de gants lors de l’intervention

 Le bloc opératoire
 Dans la salle et au cours de l’intervention chirurgicale, une certaine discipline est de rigueur
 • Pas de discussions inutiles, bavardage
 • concentration
 • organisation dans le travail, gain de temps
 La circulation au Bloc opératoire :
 La tenue de bloc obligatoire
 Ne pas sortir du bloc
 → Bloc Interdit aux personnes extérieures au service

 L’environnement :
 Les murs et le sol : sont régulièrement nettoyés et désinfectés
 L’air est purifié de tout microorganisme
 Pression positive, empêche les bactéries de pénétrer de l’extérieur vers l’intérieur du bloc

 La stérilisation du matériel :
 Le matériel utilisé en chirurgie doit être stérile ou à usage unique La circulation au Bloc opératoire
Voie de pénétration

 Peau, sphère ORL, orifice digestif, injection IM ou IV


EVOLUTION DE L INFECTION
 Passe par 2 phases:
 Phase d’incubation intervalle entre pénétration du germe et les premières
manifestations clinique cette période de latence est nécessaire a la du germe et
l’élaboration du toxine
 Phase d’état revêt plusieurs aspect
 Infection circonscrite abcès chaud
 Toxi-infection
 septicémie
Conclusion

 La lutte contre les infections associées aux soins est l’affaire de tous, le
personnel soignant par la rédaction et l’application des différents protocoles
de soins et l’administration par la mise à disposition des différents moyens
humains, et matériels nécessaires à la mise en ouvre de cette lutte.
 MERCI

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