Documentos de Académico
Documentos de Profesional
Documentos de Cultura
MDP 39015062905016 1679372404
MDP 39015062905016 1679372404
Henri
Barbusse y J. Ernest-Charles.
Blanco-Fombona, Rufino, 1874-1944.
París, Garnier Hermanos [1913]
https://hdl.handle.net/2027/mdp.39015062905016
A 464184
SOCCESS 21AAAAAAAA
y 18370
MINUTULUI MUST 2011
hmm
MILOTITIILIARIACIORITAR
ARTES SCIENTIA
UNIVERS .
...
.
IRINIU
COM
TCEBOR
!I
NAMA
SI
MMISMAISUJUNGTHUR
RIS
QUERIS
PENINSULAM
PES
-
IRCUMSPICY
YYYYY0714701373YYAYOYOYOYY SO
JIWUM
INI
WE
TITUTI100W
SMANN IMKIERU
268
س
۱
حار
292
و
i
Cuentos Americanos
R . BLANCO -FOMBONATHį 1825
CUENTOS
AMERICANOS
( DRAMAS MÍNIMOS )
JUICIOS CRÍTICOS
DE
PARÍS
HERMANOS
CASA EDITORIAL DE GARNIER
,
6 , RUE DES SAINTS - PÈRES
6
I
Dedic
venezo
llistas
apósto
eldem
ademá
sobre
Dea
porqu
realiza
propó .
nido
defini
segui
prese .
eurot
DEDICATORTA
L . M . URBANEJA ACHELPOLH ,
S31135
|
)(1 ر
Cuentos Americanos
R. BLANCO - FOMBONA LInes !& )
CUENTOS
AMERICANOS
(DRAMAS MINIMOS )
JUICIOS CRÍTICOS
DE
PARÍS
CASA EDITORIAL DE GARNIER HERMANOS
6 , RUE DES SAINTS - PÈRES , 6
DEDICATORIA
L . M . URBANEJA ACHELPOLH ,
con
, ,
la
y
de
y
en
América han
de
hasta
y
europeo
.
331135
VI DEDICATORIA
Yo les
A criollistas creadores del arte autóctono
,
,
ya
patria laurel que
en un
.
me complazco rendirles este homenaje
.
Paris 1913
,
F
.-
.
.
Juicios CRÍTICOS
-
J.
LOS EDITORES
R. BLANCO FOMBONA- , {") 872
!
CUENTOS
AMERICANOS
( DRAMAS MÍNIMOS )
JUICIOS CRÍTICOS
DE
@
PARIS
CASA EDITORIAL DE GARNIER HERMANOS
6 , RUE DES SAINTS - PÈRES , 6
D
vene
llista
apó
eld
ade
sob
por
reco
pre
Sed
eu
DEDICATORIA
L. M. URBANEJA ACHELPOLH ,
primeros que
en
desde
,
del
europeo
.
S31135
VI DEDICATORIA
les
Simor
patria un laurel que ya ciñe sin saberlo Yo
la
debe
,
.
gieron
me complazco este homenaje
en
rendirles ción
, ,
.
tiva
París 1913
,
R. B.-F. oport
intro
el
Hen
seve
JUICIOS CRÍTICOS
LOS EDITORES
CONTES AMÉRICAINS
de
ses
les
tragiques ses historiens que lecteurs
,
La
.
ne
de
-
.
.
Relevons ces deux traits principaux fureur appor
la
:
de
excès
la
et
' d'
'
.
un
de
d
'
parti amène
de
de
la
.
doivent voter
,
'qu ,
,
; .
ne
on
on
conduit
la
à
'
-
On envoie
;
d
l'
'
gars rencontre
en
route
le
JUICIOS CRÍTICOS IX
l'autre
les
appartient à faction et le tue ... Voilà
mours démocratiques
un
Ailleurs nous partageons déception porteur
la
d
'
eau très dévot qui perdu son ânesse ses offrandes
;
d
a
'
ne
saint Antoine Padoue
la
à
m ultiplie
les
les
ver q uoiqu cierges robes dorées
la et
,
,
'il
de
entre dans église approche statue jusque
là
il
,
l'
'
-
s pas saint
Tu
lui adresse ces mots
de et
es
vénérée
n
«
'
:
Antoine Padoue toi diable Puis déca
tu
es
le
la
,
,
»
!
pite
.
de
paysans de
, et
Ces histoires aventures poètes
,
,
de
de
enfants vieillards même morts sont dites
et
,
d
'
l'
sence particulière mélange de moquerie
un
de
est
,
c
:
'
de
;
Calderon toujours régné dans
ce
vantès ton
la
,
pour
ne
et
y
à
.
,
d
'
'
l'
la
,
n
'
Confession Paralytique
la
,
.,
cipaux attraits
ce
beau livre
.
de
Revue Revues
(
.)
M . Blanco - Fombona est une des personnalités litté
raires les plus éminentes de l'Amérique du Sud . Peu
d 'écrivains , parmi ceux qui, dans le Nouveau comme
dans l’ Ancien Monde , manient la langue espagnole ,
savent la faire chatoyer avec autant d ' élégance et de
maîtrise . Et à travers la traduction française de ses
contes américains qu il nous offre aujourd hui, on
' '
voit scintiller les jolis arrangements de mots , les poé
tiques expressions serties dans le texte original.
Ces contes sont très courts : des notations de gestes
dramatiques : des aperçus
à la lueur d ’un court éclair
de
en
et
,
d
d
à
'
'
'
se
si
la
,
l'
il
,
a
penser
de
de
et et
,
de
moins
de ou
brièveté
et la
à
à
l'
.
JUICIOS CRÍTICOS
UTICOS XI
Je laisse à mes lectrices le soin de rechercher si ce
' est
pas une marque personnalité évoquer
de
n fois
la
d
à
'
de
ajoute que
si
idée ces trois talents divers
la
et
'j
,
l'
se
,
même temps que pittoresque
de
ces pages
en
cours
la
,
couleur locale qui les imprègne tous
une atmosphère
d
'
cachet tout particulier
un
vénézuélienne leur donne
,
,
autant plus
de
de
cela les attache avec
et
et
force
d
'
au
charme souvenir
,
HENRY BARBUSSE
.
Fémina
(
.)
III
est
de
au
« Le village de Camoruco
seuil prairie
la
,
des Llanos est traversé par Guarico dont cours
le
Il
le
.
les
abondant fertilise pampa hiver pluies nour
la
' ,
,
L
'
.
rissent savane que brûle soleil été herbe alors
le
la
L
'
.
reverdit les abreuvoirs débordent robe des che
la
et ,
,
vaux des taureaux sauvages reprend tout son lus
qu
tre Mais ces pluies sont aussi malfaisantes utiles
.
.
plaine des mares qui
en
les
corrompent avant que soleil ne ait desséchées
de se
le
;
air
naissent au
des chaleurs paludisme chlorose les virus mor
le
, la,
,
:
. ul
sang fleurissent corps
le
le
d
minent organisme jusqu décomposition ’
la
cères
et
'à
les l'
est
habitants
C
'
»
'
le
,
de d
«
s
'
'
-
.
l'
en
comme France
:
Pour Camoruco
la
,
«
à
-
petit
un
d
'
l'
'
pre
de
de
Ils
ils
allaient faire
.
troupeau sym
les
en
on
du
, cogollo aux
du d
'
.
le
,
chapeau velours pelucheux semblable
un
en
savez
,
à
du
guama fruit
cosse dont seul Vénézuéla orne
au et la
le
,
,
' s
poil
du
de
ose dire
honore coiffés donc guama
si
'j
, s,
,
'
campagnards plu
les
de
la la
part
,
ne
de
coutil
cape
'qu
en
travers des reins
la
,
,
un
'àqu
ils
la
tel bâton
,
, ,
sabre
.
..
jour
ce
vus
là
et
M
a
-
-
.
,
' d'
.
de ..
des citoyens
ils
et
,
d
'
, ,
,
XIV JUICIOS CRÍTICOS
, les
cavaliers , sinon ses électeurs plus réfléchis
ils
;
de
rappelaient vraiment
les
Llaneros non Camoruco
,
du
de
mais des bords Arauca ces terribles centaures
,
l'
général Paez dans les armées Bolivar qui revivent
le de
,
,
dans histoire peinture épopée
la
roman
l',
,
.
l'
Et
pittoresque spectacle
un
ils
ils
formaient tout
et
,
point accomplir grand acte politi
un
étaient sur
le
d
'
les
de
que Les deux chefs clan caciques efforçaient
,
,
's
.
de
de
donc rallier
le
.
caserna chaque bande dans son district une au
l’
:
Et les chefs expli
du
au
.
l
, '
,
,
,
,
'qu
en
une levée
il
d
'
s
'
vacher replet
un
exclamait
et
Vos élections
,
s
'
-
!
tôt
tremblement
et
le
.
!
!
!
Sûrement ajoutait
'qu
on
un
autre sûrement
,
!
-
de
..
.
puis
au
machete
»
!
mulâtre déjà
un
les
avancé calmer
Il
:
.
Les choses
,
«
»
Il
..
.
les
Il
,
.
JUICIOS CRÍTICOS XV
vit
le
ennemi héroïque Zuloaga étendu mort dans une
,
' ,
l'
pied
au
,
d
«
s
'
!
qu
»
!
d
'ilqul'
'
pressante agissait
de
au
est faire entendre
C
'
' '
.
qu s
aux gars
on
,
,
État Et les gars mala
de
un
des différence
de la
.
Cependant vers huit heures village Camoruco
le
jouait gui
de
on
On
se les
on
air
l'
:
moi
s
'
:
de
Le dernier ma mère
Et premier que
ai
je
donné
le
.
t'
Ou bien
:
porte
de
Sur prison
la
la
écrit au charbon
Il
y
a
»
.
XVI JUICIOS CRÍTICOS
d
'
ries Du calme écria chef dormez
le
,
,
Le .«
.»
s
.
'
où
on
se
l'
l'
chantant Et jeune garçon
en
divertissait aussi le
.
lui avec
agitation des pensées violentes
en
remuait
et
sommaires distingua une forme dans
Soudain
il
Il .
du
ombre était vieillard
se
c
.
l'
'
:
la
.
contre
. Je Où
vas vieux
tu
,
- -
là
. un
Tu
viens
le
-
espionner
!
est
,
C
'
-
le
la
ce
le
le
,
s
s
'
'
.
JUICIOS CRÍTICOS XVII
les
?
pas les ennemis
ce
était
il,
n
ce !
'
un
Ainsi finit histoire Est
ce
d
l'
'
-
.
on
France moraux
et
et
;
de
on
sociaux contente
se
les diffamer
;
est est
l' il
,
C
c
.
'
'
originalité
de
de
vrais offrent
et
,
à
un
les
lorsqu
ils
»
'
progrès
il et
ils
le
,
.
ils
les
en
révoltent car
n
'
ni
ni
bienfait fatalité
le
la
.
beau vil
un
un
Sergio installe moulinmaïs dans
à
lage On attaque parce que village avant lui vivait
le
l'
.
de
curé avance
le
.
arguments esprit
va
Cela directement contre des
«
l'
:
Écritures prononce sentencieusement est
la
,
C
il
'
-
.
-t
qu
du
on
déchéance travail introduit avec cette
'
machine qui supprime travail des bras travail
or
le
le
:
du
fut imposé par Seigneur péché
en
châtiment
le
originel
»
.
de
Cependant peu paye ouvrage Sergio
on
peu
à
l'
Et Sergio
de
au
avec moins arrive
colère succès
.
.
répand dans village que
un
le
don Justo Redil riche négociant songe installer
,
à
un
.
s
la
brave père
un
de
.
'
Redil
et
l'
moulins
le
Ceux
la
-
d
'
'
de
tier considéra
l'
tion
la
,
province
de
parmi pres
les
Université étudiants
le
reste
,
,
l'
' , .
car
du
était justifié
un
usait que
et
il
n
d
'
JUICIOS CRÍTICOS XIX
les
du
du
gens cru cambur fruit savoureux bananier
le
,
, ,
,
qui seul est correct
les
mais bien banane fem
ce
,
«
»
mes moqueuses lui avaient donné sobriquet
de
le
,
,
Banane
.
au
Donc Banane défendait cause de Justo Redil
la
Progrès
de
nom
.
fut
progrès devait vaincre Le nouveau moulin
Le
.
un
qu de
construit
et
,
broyant grains
les
entraî
or
bleu étincelèrent
,
d
'
'
nait leur rotation vertigineuse Un moteur vapeur
à
.
,
meules Par son volant par bielle semblait vivre
sa
il
.
.
les
et
le
,
peu peu clientèle accablait de quolibets cheval
le
la
à
en
,
l'
'qu
nages vapeur
on
génératrice
du
au .
, un
aube
,
,
il
à
cette
,
à
!
de
..
.
son
,
,
, , :
concurrent
venue
le
la
,
la
,
·
..
.
exploitation
de
les
avait passé
Tout bénéfices
y
, ,
'à :
l'
patrimoine
du
de
,
..
.
!
xx JUICIOS CRÍTICOS
un
douleur
fit
tuer ! Il terrassa
et
il
le
la
;
,
de
appuya contre les pierres
du
son moulin bon
,
'
s
'ilqu
moulin aimé pour toutes
les
joies
du
moulin
,
y
avait trouvées qui pourtant causait son malheur
se et
,
un
puis peu plus
et
vieillard courba pleura sur
le
il
injustice
du
sort
l'
car
un
Ces pleurs nous vont âme sont
ils
, ,
d
à
l'
'
homme simple sont simples vraiment simples
Ils
,
.
Ils
Blanco Fombona
M
n
'
-
.
.
de
hommes aventure
Je
n
.
'
l'
authentique de Casimir Requena vous savez por
le
,
,
on
si
eau
d
à
'
l'
,
de d
à
'
croupe
de
sur son ânesse blanche Grâce Dieu
la
-
-
.
On pensait généralement que ânesse était plus intel
l'
sot mais
il
,
.
ou
volée elle
?
-
-
était plus
de
Il
n
'
la
Il
.
statuette pensa
il
.
que
le
la
d
'
Dieu ne
et
-
-
fléchiraient
le
'ilqu ,
de
les
sangle
lit
doublure de son
Il
.
un
vêtement neuf saint Antoine
.
Mais Casimir objecta prêtre sais
tu
le
bien
,
'qu -
-
cet argent peux acheter une autre
tu
avec
là
-
ânesse
.
'qu
importe monsieur
ne
Eh veux
le
curé
Je
,
-
!
pas une autre ânesse veux simplement ma
je
moi
,
,
de
Grâce Dieu
-
-
'qu
- ne
sut jamais ne
était deve
de fit
ce
on
Rien rien
et
s
'
-
l' .
et de
sit
»
de
.
!
*
*
qui
de
-
.
un
se M
-
.
!
de
,
Il
d
'
!
je
inattendues crois
,
,
«
.
de
,
XXII JUICIOS CRÍTICOS
d
«
:
'
campagne
la
J' .»
de
dit senti mon entouré tes bras
ai
cou
Il
,
«
:
de
vu
amour
ai
le
de d
..
.
'
J'
les
toutes perles
ton âme
»
.
tout blanc comme un auf
de
dit Minuscule
et
Il
«
:
au
village blottit pied montagne
de
colombe
se
la
le
,
..
.
voyageur qui sous
les
De route ceïbas fleuris
le
la
,
s
sertie émeraudes
d
»
.
'
Ce
et
,
.
étincelantes sous
le
soleil
.
'il
ou
dans les riches vallées des rives sur ,
l’
gym
de
de
de
les rives ces rivières infestées caïmans
,
..
.
ou
garnissent pour
la du
la
,
,
d
'
de
bien sur
,
palis
où
le
salsepa
où
on
la
la
,
,
l
, '
le
,
..
..
JUICIOS CRÍTICOS XXIII
J. ERNEST -CHARLES .
(Revue Bleue.)
Un matrimonio feliz
;
CUENTOS AMERICANOS
UN MATRIMONIO FELIZ
se
fin
embarcó rumbo
,
a
Nueva York pasaje treinta siete pesos
su
el
en
,
y
bolsillo muchos consejos ingenuos El Vicario de
,
y
Wakefield bordo encontró gente joven
se
y
le A
.
le
,
dijo
:
de es la Va
,
a
-
donde poderosa
si
es
concurrencia bien
el
,
campo amplio
Si
como asegura
usted desea
,
,
.
,
o
no
tiene Esto
:
.
persona
su
quien
en
se a
nadie
.
de
,
a
cursó
;
El
ser
ni
de
de
guna moralidad
su
conducta
.
.
CUENTOS AMERICANOS
sea
de
de
este aquel corte
.
La desnudez miss Bradley
es
desnudez
lo
la
,
,
intolerable
Is
so
that
¿
?
.
la
—
—
,
.
luego pensando los tropiezos materiales
en
Y
.
para arribo cómo procedo pre
el
—
,
Y
--
?
guntó
.
su
a
-
departamento Bag
de
baúl
en
en
estación
el
la
gages pago
lo
el
a
:
de
preferencia
de
Herald World
al
Herald
,
,
y
o
parecidos
un
pone términos
en
anuncio estos
ó
Inglaterra
de
B
a
)
.
.
,
-
-
yo
que
es
!
¡
historia Last
es su
, ,
y
fieste odio
la
;
a
de
los
su
seguir consejos desconocida
la
a
Y
.
cabeza vino recuerdo de cierta frase de Heine
el
los
que ella leyó alguna parte
en
en
Reisebilders
,
quizás
:
Si
de
»
!
Cosa de ocho o diez meses después de concer
tada miss Helen Catherine en la casa de Mr. Wa
terbury , banquero de Wall Street , como institu
triz de un par de muñequitas de carne y hueso ,
rubias y aflautadas , la una de nueve , la otra de
once años , conoció miss Helen a Roberto Pita
luga . Roberto Pitaluga , joven suramericano ,
primo
los
el
.
o
, .
edad
y
la
,
no
en
crecer
él
Y
.
estiran
un
A
.
de
en
los
de
de
,
y
un
cara fresco
Y
.
a
10 R. BLANCO -FOMBONA
Tom .
Le chocaba que su amigo anduviese , aun
de paseo , tendido hacia adelante , los
el cuello
brazos como quien va a empujar una puerta ,
y a la carrera , a toda carrera , como si alguien
,
y
que
al
,
los
se
los
veces repetidas
de
sistían
a
Roberto
,
Tom
y
a
CUENTOS AMERICANOS 11
de
árbol ahuecado a que dan indios nombre
el
curiara hilos colgantes sobre abismo entre
;
el
,
por las cuales deslizan los
se
dos montañas
,
y
un
de
ad
.
:
,
-
otro
,
a
cén neoyorkino
.
La locuacidad patriótica
de
Roberto atizada
,
ni
campanilla Mr
de
la
Waterbury parlor
al
de
con
la
esa
,
ir
«
12 R. BLANCO - FOMBONA
se
a
sin
eso
,
,
-
todas partes
en
.
III
embargo
en
entró
,
El mes
.tir
par
de
se
el
el
.
14 R. BLANCO - FOMBONA
,
impidiéndole discurrir consejos
de
última hora
;
y
los ojos ola de lágrimas Pero alma sere
en
su
,
a
de
palabras Mr Waterbury
.
.
quede
se
Que
.
Cuando el señor Pitaluga supo , en Caracas, el
matrimonio de su hijo ; y cómo Roberto , de suyo
tan dócil , tan tímido , en vez de recibir con sumi
sión la requisitoria paterna y regresar al terruño
nativo se apresuró a quemar las naves , a casarse ,
- gritó , pateó , enfurecido , repitiendo cien veces
por minuto :
« Me han escamoteado a mi hijo .
Malditos
yanquis . Me han escamoteado a mi hijo . »
Luego sentimentalizándose pensaba , entre so
llozos : « Posponerme a una mujer , a una desco
nocida de la víspera , a una persona a cuyo lado ,
en otras circunstancias , hubiera podido pasar
sin
perdido juicio
el
»
.
de
repetir
, :
de
No diablos
es
El
Yo
yo
,
.
18 R. BLANCO - FOMBONA
frecuentar consulado de
el
,
el
;
y
de
avestruz
,
.
a
,
.
Los yanquis
no
ordinarios
.
no
era
yanqui
El
no
al
Iría quedaría
.¿
?
¿
ayudaba
no
therine resolverlo
lo
—
le
,
V
-
.
un
paso decisivo
en
Yo trato
,
.
yo
tu
o
:
,
Y
tado una
.
Helen Helen
,
-
..
.
,
de a
un
beso
la
,
.
El viejo Pitaluga se empeñaba en no desliar
los cordones de su bolsa . Aquel matrimonio lo
de
ella son
él
lo
,
y
los
paisanos de halla
se
,
al ,
de
;
a
,,
los
se
concertase
22 R. BLANCO - FOMBONA
serio .
- La situación intolerable , – afirmó la
es
inglesita . Es necesario tomar una resolución .
Esta luna de miel de privaciones no era preci
samente su ideal .
Y segura de la oposición de su esposo , aña
día :
- Deja que me emplee . Te lo dije cuando
novios : yo sabré trabajar . Bien , trabajaré .
— No , Helen , eso nunca , — gemía Roberto .
ella ,
que también lo quería , sí señor , que tam
!
?
era
el
Y
?
un
,
a
Después
de
¿
24 R. BLANCO - FOMBONA
sin
mia
es
decir esta boca
«
»
:
.
La criaturita como que
se
empeñaba
en
al
a
firme
.
,
a
, de
en
chicos
,
y
torno viejo
repitiendo
al
en
coro
:
Mi medio padrino
,
1
(
)
-
Mi medio padrino
, ,
--
. .
Mi medio padrino
-
y
Y
cantó ,
:
padrino Mimedio
El
de
de
mío
oro oro
),
,
(2
El -
de .
Y
.
:
A
.
Medio
1
;
,
:
25.
de bolívar franco
0
ó
,
.
de
de
o
,
,
.
pieza
25
un
de
en y de
va .
ya
aunque desapareciendo
de
de
uno
y
,
.
CUENTOS AMERICANOS 27
SU
EL CULÍ
de salas bacará de
los
De otros salones llegaba
de
ruido sordo
de el
marfiles chocados mesas billar
en cada rato
A
.
entraban socios que dirigían se
apre
en
silencio
y
de
surados hacia sala bacará hacia las mesas
la
o
pocker Los criados acudían aquí
de
allá con
y
.
de
copas por
lo
,
de
común brandy
.
El
:
juzgar
un
hombre de
en
Para conciencia
a
-
su
es
la
.
Así dijo otro contertulio Ynuestros
es
—
—
;
,
-
y
,
,
o
!
.
de
Carecemos criminalistas
—
.
de
son varios
,
peri
un
quete
.
de
de
la
ustedes que
un
era
La cuestión peliaguda
.
Varias opiniones salieron relucir
.
El hombre locuaz moreno vestido con ele
,
y
gancia dijo turno
su
,
:
no
Yo
sé
quien
un un
hombre bueno
un la , la
si
,
a
-
,
puede convertirse malvado por obra de
en
,
injusticia pero permítanme que les refiera
;
mejor
es
ocurrido que
en
caso Venezuela
la
,
,
y
Acababan
los siete contertulios apuraron cada uno suya la
,
,
El un
de sorbo
.
:
En
de
siado absoluto
la
a
el
lo
en
la
la
,
con
el
a
maban
el
de ,
yo
de
de
la
,
bandido Tan
.
la
lo
,
.
34 R. BLANCO - FOMBONA
.
tal ojos capciosos alma de hiena incapaz
de
de
,
y
un
, un
ni
sentimiento de honor de rasgo caballe
patrocinó por afini
no
resco indio oriental
al
,
por perversidad
de
de
dades raza sino afinidades
,
.
El
la
coolis fué enviado
a
como cabo de presos apariencia realidad
en
en
,
y
verdugo
de
para servir de espía
y
.
maldades Atormen
en
Qué fantasía tan fértil
!
i
gato chi
un
de
el
,
,
a
.
pasaba noche integra haciendo ruidos extra
la
los
ños patio hacia donde desembocan cala
en
el
.
de sin
sus
,
vianderas habían
o
tarde
.
ras
en
No me descuide Fulano
a
-
intolerable para
la
contra
sí
;
y
no
,
CUENTOS AMERICANOS
Pero espeluznante
es
eso
-
,
-
de dinamita
el
la
uso
.
El
un
no
criminal manifestó tercero era
,
,
-
el
,
,
rial
.
culí
ni
de
,
a
de
en
alcaidía
.
va
no La
La
ni .
culpa
de
de de
es
;
a
.
yo
se
Lo
de
que
acabo decir exclamó
el
,
-
de
de
. la
uso
la
,
de
la
,
,
36 R . BLANCO - FOMBONA
y
Su
de
mejor
los
su
era
.
CUENTOS AMERICANOS 37
lo
.
taron del mejor talante Él no pensó ya sino
en
.
legalizar sus relaciones amor pronto
de
se
casó
.
El
.
La
felicidad fué desgracia muchacha sobre
su
,
.
joven bonita parece que era casquivana Antes
,
y
.
ya
de
de
de
miel
el
los seis meses luna andaba
culí lenguas
en
.
.
:
amor interrumpió uno
El
amor siempre
el
,
,
–
de
los contertulios
.
,
Y
las mujeres
de
. ,
y
al de
perdición
si
las
amor
y
.
particulares
po
se
la
la
;
,
las
Alguien protestó
:
Se hizo el silencio .
El narrador expuso :
- Bueno , abreviaré ; veo que la cosa no inte
resa .
- Sí interesa .
-- Sí interesa .
- Prosiga usted .
El hombre moreno y locuaz prosiguió , tra
tando de abreviar .
— Un día regresó rancho , cuando
el culí a su
po
no
ridículo
se su
en
nerse
a
par
un
,
o
40 R. BLANCO - FOMBONA
machetazo a sinvergüenza
.
Él defendería
se
-
Eres
Te
la
-
gallina
.
Ella
de
actitud
asumió costumbre cuando
su
la
la
la
,
:
que
el
.
ya
El
Dime mi hijita
no
,
,
-
yo
cuando
te
adoro
?
CUENTOS AMERICANOS 41
sin
su
, ,
✓
.
La gente
rió
mucho bien espaldas del
si
se
a
culí faltó quien dijera que marido supri
el
no
;
y
mía las su
llevaba
la
en
frente
.
,
los
alejaba
se
:
Morena cuerpo de palma
,
,
Si
salieras huerta
la
a
.
un
cabeza
la
demasiado
es
eso
,
,
-
en
a
.
insistía
en
que
no
ción
lo
,
,
.
:
.
,
o
.
.
42 R. BLANCO - FOMBONA
— No, no te quiero .
- ¿ Y por qué no me quieres ?
- No te quiero porque tienes los bigotes muy
cortos, como Vicente .
El culí tomó la salida a chanza ; pero creyó
perder la cabeza . Aquella mujer lo estaba vol
viendo loco . Ya no tuvo el infeliz vida . Los celos
se enroscaban en su alma como serpientes. A
veces abandonaba el trabajo , a deshora , y venía
a espiar la casa , detrás de los árboles . De noche
la los
cabellos hasta
el
puerta allí dejó El
de
.
hecho un demonio La madre de culisa que
la
,
.
andaba por allí cerca
al
busca de leña acudió
en
; ,
un
alboroto También
en
cortó cabeza
la
le
y
.
sangrey
de
la
perro gato un que presenciaba
al
al
la
loro
,
su y
a
de
carnicería desde aro barril colgado del techo
.
En
grupo
del Club hubo exclamaciones
el
de
varias que interrumpieron
al
nuevo narrador
.
Unos aseguraban que campesino había obra
un el
En
do
de
de
de
rumor sordo las
el
,
,
Y
-
Y
-
en
fe
decepción
de
,
sin
infortu
se
quien
en
nio denunció
lo
la
,
,
a
.
Si
bandido
en
.
44 R. BLANCO - FOMBONA
sin
buscar
relación
entre causa efecto hizo atizar dos
le
la
,
y
palos
un
cientos tuvo mes
lo guarapo pan
y
y
a
.
Es posible que semejantes monstruosi
-
¿
dades ocurran
en
Venezuela
?
tan posible como que ocurren diario
a
Y
-
.
dos pasos
de
Estamos selva
la
a
.
ese
de
Pero culí tenía razón repito , conver
,
-
un
bandido
en
tirse
.
cir
sé
si
sé
-
cunstancias despertaron
en
alma criminales
su
.
era
Rotunda
un
en
monstruo
la
Pero
.
se
suelo
y
.
El cadáver de Don Juan
EL CADÁVER DE DON JUAN
,
.
48 R. BLANCO - FOMBONA
de
,
o
sus abuelos
,
la a
!
CUENTOS AMERICANOS 49
fu
El tal
mampostería que sirvieron vez antes
a
plañideros cipreses
al
nerales sol descendía
y
.
ocaso La ciudad nuestros pies
en
envolvía
se
de ,
,
a
.
un crepúsculo oro
.
:
de
yo
,
-
photos
a
:
cimiento de usted
el
.
un
grave Quise
su
en
,
»
.
,
y
me encaminé personalmente ce
un
niyo
coche
al
y
menterio palit
.
limpio
El en
un
ni de
de
cadáver clase
el
, .
de
no
,
y
X
interrumpí mi amigo
Ya
comprendo
,
a
-
.
50 R. BLANCO - FOMBONA
casones
y
Italia de los
la
de
de
de
de
las oceánicas
o
lenguaje época
en
la
de
los
al
Andes frente
,
las
de
sin
sierras nevadas
,
y
lejos
de
e
itinerantes vegetan paz del señor rumian
en
la
,
y
sus recuerdos llenas de orgullo incomprensible
,
.
Había dos cosas altas aquel lugarejo andi
en
iglesia mayor
de
no
el
la
la
y
:
.
No era este padre Irástegui clérigo
de
misa
y
polvos postizos luna
ni ni
de
perdón ojos
el
ciones
en
en
diestra labios
la
.
por
un
ceñir
II,
X
los
cardenalicio
la
y
pontificado
de
Hildebrando
en
eclesiásticos
, el
III
por monarca las Espa
de
de Inocencio
de el
o
ñas México
de a
o
a
Perú Prócer
, ,
,
.
ña
,
.
:
CUENTOS AMERICANOS 57
sin
poderse
contener por aquíha debido
de
pasar
un
hombre
,
No
es
corriendo cierto
¿
?
.
No
sé
-
padre
de
no
:
-
va herido
.
No
sé
-
ha entrado sangre
en
mire
su
en
casa
la
Y
:
-
zaguán
el
ahora
le
;
a
-
sacer
el
casa
la
;
y
un
la
y
,
, ,
,
a
Y
la
aquel lugar
de
dos
,
*
*
fin
.
voluntad había salido con las suyas
el se
.
Fundó padre Irástegui colegio empezando
el
El
por edificio que hizo construir estableci
el
.
miento del padre Irástegui podía vivir nacía
:
rico Elsacerdote puso
administración de bienes
la
.
de
pertenecientes al
una hábil
en
instituto manos
Junta reservó dirección del plantel
se
la
y
.
Desde entonces tuvo un alto objeto aquella
energia inteligente bienintencionada consa
y
:
grarse arrancar bestia del hombre for
ir
la
e
a
la
y
y
ciudadanos mérito grande país igno un
de de
en
,
se
en
cívico donde
y
,
,
o
y
.
darse cuenta
la
,
el
se
,
CUENTOS AMERICANOS 61
parecía ciertas frutas del trópico tales como la
a
guama en que una cáscara áspera encierra un
corazón todo dulzura .
De entre los tres o cuatro discípulos amados
había uno que era el San Juan del sacerdote : el
predilecto . Ya era bachiller , o mejor : estaba a
punto de serlo . Iría a Caracas a obtener su título
académico y a continuar sus estudios hasta doc
torarse . De condición humilde , huérfano , desam
parado , lo había el padre Irástegui no sólo ins
truído sino vestido y alimentado gratuitamente ;
y , de su peculio
ahora lo enviaba a continuar
,
estudios pensionándolo en la remota capital .
A medida que se iba aproximando el día de
partir ,mostraba más y más su afección el sacer
dote a su discípulo .
Sentados ambos una tarde en un banco de
madera , al pie de esbelta araucaria , en el jardín
del colegio , dijo el sacerdote a su alumno :
— Hijo mío : usted aprovechará su tiempo y
La
le
.
radicarse
en
usted
,
a
deseo que
si
, ,
,
o
vida camino
el
la
a
.
62 R. BLANCO -FOMBONA
El padre
se llevó el pañuelo a los ojos . Era la
primera vez que se veía llorar a aquel hombre .
Pocos días después , una mañana , llegó el
momento de la partida .
Un peón caminero , mestizo peliparado , con
duciendo del diestro una mula ensillada , vino a
buscar al joven . Casi al momento del adiós , el
padre Irástegui llamó a su discípulo , delante de
todo el colegio , y le dijo :
- Suba usted a mi
despacho y tráigame el pa
quete que está sobre una silla , junto al escritorio .
Cuando estuvo de vuelta , le ordenó :
- Ábralo .
El discípulo obedeció .
Del paquete salieron viejas y míseras prendas
de vestir .
- ¿ Reconoce usted esó ?
Por toda respuesta el joven rompió a llorar y
abrazó al sacerdote .
- Bueno, amigo mío , sermoneó el cura , sepa
los
de
discípulo
su
de brazos
en
rándose
y
no
lo que sabe .
Cuando el viajero hubo partido , el sacerdote se
volvió a los dos o tres predilectos que lo rodea
ban y que parecían extrañados de aquella escena .
– Le acabo de dar, dijo , la mejor lección de
la vida . No quiero que vaya a imaginarse que
Dios me ha puesto en el mundo con el exclusivo
objeto de que sirva a mis discípulos de Provi
dencia .
El catire
EL CATIRE
es
del gran hasta zona
,
de
a
vida cristiana
la
ha
la
a
atrevido
se
de a
.
La
río
,
.
la
,
A
a
,
de
la
,
;
y
margen opuesta
tu se
pido impenetrable
.
e
de ,
A
de
en
claro
,
río
,
les
daban
,
.
El queso iban mercarlo Urbana Cai
de la
a
o
a
margen izquier
los
a
da
,
a
o
.
Bolívar que
de
,
a
ya
un
de
al
oro
,
ya
ni
sus hijos
ni
esposas
a
.
CUENTOS AMERICANOS 69
de
hermanos retorno
,
zaga
un
letón
,
y
tan perturbador
era
tan maleante
y
lo
el
su
70 R. BLANCO - FOMBONA
los
pájaros quebraba rabo las vacas robaba
el
,
,
a
y
,
zulla
un ,
saba contra
.
amos toleraban porque explotaban
lo
lo
.
El
quebrase
un
y
a
res
rozagante presentóse mo
la
hato con
al
;
y
,
o
.
de
,
El
con
el
,
la
.
ordeñar rebaño
se
, ,
,
a
a
etc
,
,
a
.
CUENTOS AMERICANOS 71
sin
a
.
pelaje claro
de
perder brillantez
su
cerse
la
,
, ,
y
a
de
y
72 R. BLANCO -FOMBONA
un
retorcido bramante
ya
el
y
a
narlo con grasa de un pote que traía
en
el
la
,
y
.
la
cara
,
,
por último
; El
animal debatía des
el
se
cuello
y
,
resoplaba tendía sobre hierba cabeza para
la
la
y
de ,
nuevo
y
.
Aquella manteca
de
,
e
sorportar
no
sin
que pueden las bestias creerse
,
vecinas fiera
la
a
,
y
.
,
e
a
las
ya
el
el
a
En
sin
,
.
de
polvo que
de
,
A
.
CUENTOS AMERICANOS 73
El sol de i
las manos en los bolsillos y la sonrisa en los labios .
de mediodía llenaba el espacio , y caía
medioamaaa fuego . El jumento no
sobre los campos
cesaba un instante de
de fuego
en olas de
agitarse Ende
, presa desespe
de desespe
.
ración . Su piel se mojaba de sudor . Cuando pare
cía que iba a caer exánime sacaba nuevas fuerzas
de su angustia , lanzaba quejidos más lastimeros ,
y tarascando el cordel hacía esfuerzos cada vez
más desesperados .
El
rompióse
ya
fin
,
echó correr También echó correr catire con .
el
a
a
de .
;
y
.
el
se
el el
.
principio que
al
de ,
rancho paso
corrió el
. el ;
y
Pasó
,
no
El
ya
. se
montaña podía
en
emboscó catire
la
y
más
de
el
de
.
se
un
y
.
la
y
et
R. BLANCO - FOMBONA
río
erró
. un el
la
de
no de
playa pero luego instante titubeo lan
;
ya
El
agua percibió
al
zóse denodado calire
sino cabeza blanquecina del rucio emergiendo
la
sin
del turbion Unos momentos después em
,
.
bargo apareció
de
la
,
,
que arribaba
de
una islita arena no distante
,
a
se
echó
de
lo de
agua
al
nuevo donde
en
dirección orilla
la
,
partió
un
lo
y
.
de
,
la no a
.
irá
casa
«
equivocaba El animal
río
se
echóse de nuevo
al
, .
la
la
,
a
catire que
el
,
,
«
más
;
,
y
cubierto por
no
agua tigre
el
huele
le
,
»
.
El
punto
el
era sino
.
sol
el
,
.
El
El
río
cinco minutos puntito viajero
.
de
no volvió subir flor agua
a
.
Algún caimán pensó catire
el
,
«
.
comenzó bajar lentamente
a
Y
:
.
El canalla San Antonio
EL CANALLA SAN ANTONIO
de
se
,
y
de
la
,
de o
Gracia
,
y
de
nión todo
señor Casimiro Requena Casimiro
de
amo
su
,
y
.
80 R. BLANCO - FOMBONA
miro con
;
ironía
.
! las
de
na
si
!
¡
tiene papa
el
vís
era
Casimiro
CUENTOS AMERICANOS 81
pera de la fiesta patronal , por Semana Santa y
por Pascua . Era el primero que tomaba su cirio
en las procesiones . Era , además , quien regalaba
ElMen
los
ataques Iglesia
al
en
testó clero
y
a
El
sus argumentos
no
al
contundían adversario
.
cura enemigo
. .
en
el
Los progresistas El
de
,
«
.
82 R . BLANCO - FOMBONA
*
*
dijo sacerdote
el
le
,
No importa
no
Yo
señor cura quiero
,
-
¡
!
yo
de
otra burra Dios
quiero mi Gracia
;
.
postre llegó traje nuevo de San Anto
el
la
A
el
,
.
corral Algo
al
le
el ,
decía
,
pastando pesebre como nunca
se
en
hubiese
su
si
ausentado La desilusión
.
no
resentirse
a
.
el
con santo
.
—
-
¡
milagros mí quiere
no
y
a
,
!
.
¿
Yo
se
Una oración
en
,
y
.
¿
cambio
..
.
los
innúmeros paquetes
de
de velas quemados del
,
lindo traje nuevo las oraciones intermina
de
y
las
de
de
bles noches ruego que había consagra
él
,
do San Antonio aquél tan olvidadizo tan in
al
,
grato
.
.
no quería cumplir milagro de volver burra
el
la
a
Requena En alma del Sacristán aquella injus
el
.
; un
de
repugnancia repugnan
al
invencible santo
la la
persisten
cia
cia
la
la
,
,
a
odio Requena odiaba
un
de
llama
en
San
la
a
.
la
la
,
,
iglesia aquel sordo injusto despiadado
de
gen
la
a
germinar idea de substituir aquella imagen
la
Un más
ni
iglesia
sin
día
,
a
al
,
un
?
El
el
.
revolución
la
injusticia
al
de
agua ten
de
puso
al al
dido sobre
la
«
.
un
,
,
a
CUENTOS AMERICANOS 87
de
movido al
.
No verdad Dios mío
es
»
¿
?
Era ya muy entrada noche cuando Requena
la
regresaba casita silencioso cabizbajo ce
su
,
a
.
de
,
A
.
ira
de
miro espumaba
.
el
la
,
A
la
,
espiaba tras los árboles de vecina plaza Ape
la
.
nas abrieron entró Los pasos del monaguillo
se
.
el
la
,
,
la de
Requena llegó
al
.
No arrodilló signó ante imagen sino
se
se
,
,
que dijo como hablase con santo
el
si
no
blo
Dos viejas entraron ese instante El chan
en
fondo
el
.
un
de
Sagrario mascu
al
bajo cobija
de
de
,
«
»
88 R . BLANCO - FOMBONA
introdujo la lama en las junturas de la vidriera ,
y ya abierta la hornacina ,donde triunfaba la bon
homía de San Antonio , sacudió al santo , que rodó
por tierra con fracaso .
Y mientras las dos beatas , pavoridas , chilla
ban , y el monago acudía , blandió Requena el
aproximaba
de
los
de
el
el
,
Ninguna
les
,
.
Se
a
.
..
.
aproximaba
el un
,
y
cola
,
,
y
92 R . BLANCO - FOMBONA
la piel de oro . Parecía tener hambre . A la vista
del carnicero , el mono , serenándose , lanzó una
carcajada que resonó en la inmensa catedral de
árboles , bajo la bóveda de esmeralda :
- ¡ Ah , pensaba que era un hombre ! – se
dijo, — y echó a correr pirueteando .
La banda , organizada militarmente , contaba
por su jefe a un viejo mono , heroico y sabio , gran
conocedor de los escondrijos de la selva , a un
viejo mono taimado , filósofo epicúreo , que sabo
reaba lo bueno de la vida .
- La vida no es tan mala como algunos se
imaginan , predicaba el viejo mono . Y repetía ,
ignoro si con ingenuidad , que
los
los
monos aun
,
más ironistas aun fos peores son unos pobres
,
diablos
.
'
Sin fondo
el
su
,
.
de
prejuicios
de
,
a
al
mono
en
evolución
.
y
-
¡
!
¡
le
—
a
.
otro animal
se
gún ocurren
..
.
la
discusión
.
casi
es
—
se ya
evolución cuando
;
.
no
necesite
su
,
CUENTOS AMERICANOS 93
era
calavera . La monita , en verdad adorable , no
insensible las gracias del jovenzuelo
a
.
de de
!
un
de
copa colgándose
un
saman cedro
,
o
,
y
aquellas travesuras
de
ardilla muriéndose de
,
su se
había
.
de
nuevo
el
y
.
94 R . BLANCO - FOMBONA
monita , bostezando .
- Pero oye , mi vida , no te pido que me quie
ras : te ruego que me lo hagas creer ; es todo .
- Sí , te quiero .
- ¿ De veras ? Me quieres como antes ; a mí,
a mí no más ?
- Sí, a ti no más .
Entonces el viejo mono sentimental , ponién
dose furioso , le caía a golpes .
- Falsa , perjura , canalla ; toma, toma , te voy
a hacer añicos .
un frondoso conuco ,
un maizal opulento , tendido
al pie de la sierra sobre una ladera , al arrullo de
,
No lejos
río
un se
la
,
a
.
un
la ,
,
de
,
a
pájaros
los
de
.
la
la
empezó empapándose
en
descender rocío
,
un su ,
a
de
de
verde nuevecito es
se
,
el
.
La
viejo capataz
El
de
otro viejo
el
cabeza
la
la la
a
el
,
, ,
En
,
.
de
.
96 R. BLANCO - FOMBONA
ojos
.
de
,
.
un sol de plomo caía sobre las cabezas desde
,
el
,
.
río
des
se
ladera
el
la
la
,
y
,
,
a
la
,
, ,
travesía cani
la
la
y
bosque resuel
de
en
,
de
, .
de
,
ya
obra El viejo
se
.
CUENTOS AMERICANOS 99
eminentes marias , en
los
cuatro puntos del hori
zonte La retirada para un caso fortuito organi
,
.
.
escamoteo del maizal comenzó
el
Y
.
Algunos ocupaban
arrancar las
se
en
sólo
dos ringleras
de
mazorcas monos escalonados
;
y
,
desde centro del maizal hasta comienzo del
el
el
bosque iban pasándose mazorcas mazorcas
,
y
vertiginosa
de
con rapidez En entrada espe
la
la
.
las
de
aparadas
un
mono
en
otro aire
el
,
,
y
a
espacio
en
,
diría que
Se
,
..
.
panojas
de
gas desnudas
.
la
lo
,
un
de
de
pie espigas
al
,
.
las
delgadísimas culebras
en
se
des enroscaban
y
de
,
a
sed
el
la
y
de
ejército
la
el
,
100 R . BLANCO - FOMBONA
pie
La mona ,monita , al
un
de
que veía ? su
de
árbol debatía ebria amor entre los brazos
se
,
,
del rival del enemigo del odioso don Juan
,
.
no
ira
No puso
no
dió llorar corrió
se se
le
, ;
a
matar sino que quedó mudo extático
,
,
a
de
idiotizado frente frente infortunio Allí la su
,
.
quedó clavado los ojos pareja adúltera
lo el en
se
de ,
todavía con fruta bajo brazo Fué cosa
la
.
el un
un
sacó
,
.
de
ruido
de
Es justicia
do
la
,
«
.
el
»
Sí
;
,
«
a
. .
todos
)
,
y
.
Y
¡
¿
un
los
iras de su esposo y las balas de hombres em
,
pezó besar don Juan lamerle las heridas
y
,
a
el a
ya
.
a
rugió
el
Miserable cien veces miserable
,
-
-
viejo mono furioso vista de aquellas caricias
la
,
a
póstumas infames
e
.
Sí
te
ti
lo
;
lo
,
,
y
a
-
,
monita por fuerza impávido dirigió
se
la
,
e
a
.
Pero los hombres no podían olvidarse que
de
dirigían
,
,
arrojaron por suelo sus escopetas echaron
el
correr
a
.
11
Un alzamiento
UN ALZAMIENTO
de
Luz era gerente
su el
,
a
de
casa
la
,
«
,
o
caba
,
a
vivaz
llo
costumbre
,
mando voces
a
María Crispin
—
!
¡
?
¿
?
106 R. BLANCO - FOMBONA
de
Y como Crispin estaba viendo granos
las
,
y
no
vísperas explicaba
en
absurdo
se
cosecha
el
,
abandono de sentido
su
en
,
y
alarma increpó
su
hermano
,
Joaquín
va un
Es crimen La cosecha
la
,
,
-
¡
un !
de
a
..
.
,
Y
-
¿
alarma
en
.
CUENTOS AMERICANOS 107
la
,
y
, ya
proclama
de
fijo país
en
;
,
. la , ,
ampulosa como buen documento subversivo
,
juraba derrotar
en
la
la ,
, ,
y
Allí
se
lenguaje poli
de
;
,
a
sin
sin
de
a
.
.
108 R. BLANCO - FOMBONA
embargo
por qué Iban presentándose con sigilo uno ,
a
.
uno
,
o
la
el
,
o
manta con
en
y
los patios de
de
tornos
la
en
casa Trilla
la
o
.
Los más cautelosos ocultábanse dormir entre
a
los árboles
.
trescientos montañeses
,
y
puyas
de
al
asaban
,
pe
de
precavidos
un
dazo guardaban
restante como bastimento
lo
y
morral capoteras de
en
en
marusa hasta
la
y
o
de
ya
calzón franela
,
y
la
;
,
alas tendidas
,
,
y
de
no
fin
caballo se
,
a
diez jinetes más
de
guido
el
ocho estado
o
:
mayor jinetes que ostentaban espadas win
y
,
un
de
chesteres
.
bello espécimen
:
apostura varonil robustas espaldas erguida
,
,
de
desenvoltura
Su
cabeza ademanes charla
y
.
jovial risa franca hasta negra barba cui
su
su
y
,
,
dadosamente recortada granjeaban volun
le
,
se
la
A
.
a
aquella horda tenía que ser
el
comandante
,
.
de
guida semejanza
un
abotonada dolmán
y
.
de
,
El
cinturón
la
,
un
crinudo
al ,
,
y
,
a
.
CUENTOS AMERICANOS 111
voluntad El que
no
es
:
respondieron
:
Sí
queremos
—
Todos queremos
-
: .
Vivaaaa repuso
el
coro
—
-
¡
de !
.
La
.
112 R. BLANCO - FOMBONA
los
Entusiasmado con vivas con sumisión
en la
y
de
hueste Joaquín empinándose
los
estri
su
,
bos la arengó
,
.
Biencompañeros Partamos guerra
la
—
a
. .
.
Nuestra causa exige Nuestra patria nece
lo
lo
sita Abandonemos nuestros hogares hagamos
,
.
la
sacrificio
tiranía imponer legalidad justicia Las
la
la
y
e
.
armas las tiene enemigo quitárselas Viva
el
¡
.
.
Revolución
la
un
sólo
,
entusiasta
:
Vivaaaa
-
¡
El cabecilla
ya
su
había espoleado caballo
,
y
los
y
peones
.
pri
La
—
-
.
no ¡
El
El
feliz ven
.
.
¿
esa lleve
la
,
la
,
,
a
más
A
Joaquín oyóse
de
de
mente
.
de
.
–
era
no
papá que
no
.
CUENTOS AMERICANOS 113
presa
la
,
lo
a
. .
tiempo guerra
de
malhechores cundían
en
la
,
confianza
.
de
soldados
,
, ,
.
114 R. BLANCO -FOMBONA
- ¡ La patria ! ¡Maldita
!
, ,
en
.
CUENTOS AMERICANOS 115
, fin
llevándose cada
,
quien una gallina un pantalón una almohada
el
,
,
de
cántaro del tinajero los cazos cocina cual
la
,
,
quier cosa que hubieron mano
lo
, ,
.
. Al
de
pasar sacudían brutalmente los arbustos
café Los granos olorosos maduros rojos caían
,
,
por tierra perdiéndose como inútil llovizna de
,
,
.
Historia de un dolor
-
-
-
…
HISTORIA DE UN DOLOR
los
de
Eran
Boarding house cuatro jóvenes unidos por
el
,
-
de
amor laurel capricho
el
al
tud ideal
el
,
.
la
,
,
y
todos florecía
un se
de ,
.
de
de
un
,
«
su
,
a
ya
el
, ,
,
de
la
almohada blanca
la
,
A
la
,
y
sin
presentían
.
De los rincones salían las enmarañadas cabe
citas negras de las cabecitas quejumbres
;
y
,
Las personas
de
tímidas empapadas llanto
,
.
grandes condolían piadosamente
se
.
Dolorosa fué paterna despedida
la
i
!
Todos íbamos comulgar El
al
amanecer
a
.
altarito alzaría propia estancia del
en
la
se
milagro
un
enfermo Quizás Dios obrara por
Y
!
.
qué
no
la
?
¡
!
muy impidió celebrar aquel
de
caminó prisa
,
e
Súbito
a
.
la
,
,
una mirada dulce profunda comenzó
,
y
a
morirse
.
nadie Cuando
a
.
de
mi
de
alcoba
la
,
a
,
a
a
un
moribundo
.
Algo murmuró
de
no
levita
el
en
son excusa
le
:
era posible
.
CUENTOS AMERICANOS 121
NOTA
Este cuento , que es en el fondo un recuerdo , una nota auto
biográfica , una página intima , fué publicado con este título en
El Tiempo , de Caracas, en 1896 y reproducido , con algunas
variantes de mera expresión , en Cuentos de poeta , el año de 1900 .
En el prólogo de este libro indicaba : « ese hombre que agoniza
es mi padre . »
Después de publicada aquella página íntima , aquella evoca
ción de mis recuerdos personales , vió la luz una novela en
donde alguna escena rememoraba , más de lo que debiera ,
mi cuento .
Este cuentecito es insignificante . No merece cabida aquí, ni
en ninguna parte . Se la doy ,
sin
,
pongo esta nota para desvirtuar cargo que formula contra
su el
mí
en
de
señor Fabio Garnier hermoso libro Perfume
el
J.
Belleza
.
la
y
donde convertirse
a
)
.
parecen Yo fuí
el
.
que
se
dio cuenta
.
,
J
.
en .
consultársele
.
B
F
.
.
.-
Molinos de Maíz
MOLINOS DE MAIZ
res
alguna banda
de
de
las estridentes voces
,
pericos que vuela hacia los maizales picar
en
,
a
oro de las mazorcas raya cielo azul del
el
el
,
y
poblacho como una cinta verde como nube de
,
esmeralda .
El puebluco monótono Allí
tranquilo
no
es
.
de
hay otro espectáculo sino naturaleza
la
el
.
montaña los conucos florecen
en
trechos
la
;
,
,
A
plan
en
;
y
de
,
tas de nevados jazmines sombra bienhechora
la
,
a
se
,
de
Sergio tahona maíz
,
.
*
*
La industria
.
de
, .
El pueblo agricultor
se
ópimo
un
cuerno abundancia
la
lo
;
y
copioso desayuno
en
el
la
,
.
CUENTOS AMERICANOS 127
de
La
es
la
,
.
el
,
y
a
la
,
.
en
sin
molinos
,
repugnaba innovaciones que pudieran aportar
fatales consecuencias
.
El grito de guerra repercutió
en
los corazones
.
Don Sergio proponía llevar término una obra
se
a
de
contra tenor expreso los Libros Santos
el
;
e
interrumpía bruscamente sanas prácticas esta
de
,
.
.
El pueblo lucharía contra innovador irrespe
el
tuoso
.
de
:
Primero sucumbir
-
de
Otros poco afectos las decisiones fuerza
la
,
,
a
lamentaban
se
,
hombre honorable diera albergue su
en
alma
,
a
tales propósitos
.
de
Ya
.
de
ni
Cuanto
,
gresía consintió
al
en
absolver molinero
.
pueblo
la
noticia
el
establecimiento
el
.
CUENTOS AMERICANOS 129
a
.
de
padre familia
.
bles gritaban
,
.
no
No
—
, ,
está podrido de
; Sí
un
de
Es una brega
de
Eso
,
,
-
la
, .
pueblo
sin
con
.
130 R. BLANCO -FOMBONA
*
*
Por nuevo
el
.
de
al
moler
El el
,
,
de
oro
,
.
motor nada parecido caballejo desmedrado
al
en
,
de
vertical resplandeciente como pavonado
,
obscuro Parecía
.
;
,
suerte recibir
el
,
y
de
antigua maqui
de
almas
caballito parangonándolo cruelmente con
el
,
vapor
de
don Justo
.
de
cerril expresaban
,
.
132 R. BLANCO - FOMBONA
.
Ya
ganar
sin
ingresos
de
los gastos
.
CUENTOS AMERICANOS 133
sin
esperanza
,
en su
por orgullo de nombre p or amor de casa
el
su
su
el
,
por odio de enemigo
el
su
.
los
.
no
le
,
-
.
no
Y
.
los
de
,
de
implantarsu
al
Don
,
-
los
Algunos decían
:
cuando nuestro
—
para molinos
.
134 R. BLANCO -FOMBONA
de
lágrimas
de
de
sangre
.
matar matar
se
Pensó dispuso
en
corrió
,
,
a
a
un
de
matar
se
momento
Pero transido dolor
,
,
.
las
las
crran
mejores mulas
de
vid .
Venezuela
.
a
de
mulas silla
.
cabeza
la
,
se de
Al
creyó
se
;
justicia
de
la
;
familiares
ju la
y
,
ciales
,
del hato
al
*
*
in prid
El mozalbete , gran jinete , se había aficionado
a una mula jovencita , pequeñuela , rucia , muy
fina , una joya en su clase . La cuidaba con mimo
y la consideraba por suya .
Un día se presentó comprador . Ofrecía buen
precio por la mula y el negociante se dispuso a
venderla . -
- No la venda , papá, exigió el mocito .
El viejo no hizo caso y siguió tratando el nego
cio . Ya a punto de cerrarlo , el hijo insistió , supli
cante :
– No la venda , papá . Vea que le quiero mu
cho .
El negociante titubeó .
Pero el comprador , ganoso del animal , que
de era
clase sacó
,
a
se
del padre
.
CUENTOS AMERICANOS 141
de
de los
en
Por habitantes Camoruco son
su
,
mayoría una palidez mortal
,
.
**
de
Se
de
Era época trataba elegir
al
elecciones
.
de
presidente del Estado Circunstancias
la
.
un
de
aquella prefecto
en
gobernador seccional
.
periodiquillo fundado
ad
Faro hoc
,
,
y
decía
la
«
:
,
un
de
de
de
eleccionaria
en
Camoruco
hilarán tela las
la
.
los
La
de
,
o
CUENTOS AMERICANOS 147
los
ciu
El
traje
es
de
dadanos decir los votantes
la
,
.
mayor parte consistía un pantalón de dril
en
y
una camisa listada En los pies alpargatas
en
la
,
;
.
sombrero de cogollo
de
cabeza alas tendidas
el
,
la
;
,
o
a
cobija roja
un
;
y
,
«
»
desamparado
el
bastón
la
,
.
Algunos cloróticos palúdicos ulcerados cada
,
de ,
de
,
.
de
medianeja musculosos bronceados del sol
,
a
los
y
a
Páez Bolívar
en
,
,
a
caballo
,
,
a
aquellos héroes
,
a
el
en
en
historia lienzo
en
en
romance
la
la
,
,
148 R. BLANCO - FOMBONA
los
.
cada jefe de partido estribaba
de re
en
interés
de
unir mayor golpe gente posible De este modo
el
.
obtendría para triunfo numé
su
el
candidato
,
,
rico de votos mañana siguiente plaza
en
la
la
,
,
a
pública
.
En cada bando
su
se
en
Camoruco acuarteló
a
distrito uno Norte Sur del pobla
el
al
al
otro
el
,
:
de
se
,
votantes
.
Anda Fulano solían decir algun peón
—
a
de
a
pendejos
.
de
función elegir
la
el
ciudadano
.
pesar
de
.
un
En de
en
alzamiento
el
de
,
.
conversaciones curiosas
.
un
,
-
un
!
¡
.
estacar cueros
!
CUENTOS AMERICANOS 149
a
llamar llanero charlador .
, al
anciano
:
.
de
,
Y
relato abreviándolo
su
de
Cura
«
El -
cuando ene
,
pie
al
,
,
de
!
¡
:
guapo era
»
!
El
de
los
prender « a comprendiese
él
muchachos
,
y
»
era aquél asunto de guerra
no
mismo que , sino
,
de
.
*
La tarde La noche batía sus
empezó
*
caer
a
campiña La obscuridad .
de
.
corría sus cortinajes de terciopelo fúnebre sobre
llanura verde sobre carretera amarillenta
en la
la
,
el
,
,
a
de
Empezaban oirse distancia los ruidos
la
a
de
vacas canto
;
reflejando
de
luminosos Guárico
en
oro
el el
el
,
Y
.
noche
se
la
,
,
un
pueblecito
; El
de
el
;
..
.
de de
va
dormir Solamente
en
ya
En la puerta de la cárcel
Hay escrito con carbón :
Aquí el bueno se hace malo
Y elmalo se hace peor .
Teke
De pronto ,
los
uno de
de
canto
el
un .
a
-
por allá
.
dieron
:
Yo
- -
. .
Yo
Yo
-
escogido fué
cinco años moreno robusto lampiño los ojos
,
.
CUENTOS AMERICANOS 153
los
Entonces empezaron chistes despechados
de los pospuestos
.
Cómo envían esa vaca
!
- -
¡
,
defenderte
a
.
Aquí hay una señora que puede acompa
–
ñarte
.
El cabecilla
intervino
Calma señores calma dormir todo :
el
,
a
al Y
-
.
mundo Mañana venceremos enemigo
.
.
presencia del cacique
de
pesar mucha
el
la
,
A
a
compañeros partió
,
y
?
Ojalá enemigo
al
.
Canallas
¡
cubría todo
.
de
en
,
divertían
.
pensar
El
de
sus
la
a
compañeros rugió
,
y
Canallas
-
¡
!
154 R. BLANCO - FOMBONA
la , muriéndose
lluvia como un perro , la cabeza
partida en canal .
El muchacho corrió a su jefe y relató , en pre
todos , ocurrido , jac
sin
sencia de lo no cierta
tancia
.
Matar por
un
;
a
-
El cacique
al
un
; .
–
Te
Yo
hacer
.
,
.
¿
?
¡
Pero diablos no
se
crimen
,
!
:
yo
en
rancho
—
.
CUENTOS AMERICANOS 155
los
en
perdí pala
un
no
poco Perdí no
es
cabeza
la
la
;
,
.
ya
en
,
desvaneció
se
luego cayó
en
sombra
lo
la
y
de
exterminio
.
de
esta luz
un
,
,
,
a
.
160 R. BLANCO - FOMBONA
era
maravilloso . No una pesadilla Era algo muy
.
yo
real estaba viendo todo aquello
;
.
Fragmentos de mi vida que
no
recordaba
,
distintamente mis ojos
de
aparecieron súbito
.
Recordé que mi madre vestía blanco traje
un
de
de muselina constelado estrellitas azules
la
,
noche que mi padre murió
en
.
Recordé gorda maestra que me daba
la
a
y
en
,
a
.
Recordé una cruz rural bajo unos mangos
,
hacienda nuestra por donde jamás pasé
de en
la
un
sin
niño borra
a
.
,
a
nombre Alejo
de
mi vida con
de
de
arte horas
;
gama impre
de
;
de
Pero
sé
paisajes
,
,
.
cara
.
,
CUENTOS AMERICANOS 161
de
Lo
segundos
vi
comprendí todo
un
era
a
:
.
los
los
dos todo
,
fin
a
poco Repito ni un momento creí que aquella
:
.
en
se
sombra está
la
la la
,
,
mejor que del otro lado bajo caricia del sol
,
; .
Me valgo tales frases para que me entienda
no de
se
a
vida sufri
en
en
—
o
de
tama
se
copa
en
veta
;
o
.
CUENTOS AMERICANOS 163
de
entrada
en
la
,
no .
casa
el
la
y
«
»
.
168 R. BLANCO - FOMBONA
los
pies metidos pantuflos de grana fulguraban
en
,
,
de
al
en
Todo
La ba
de
ricachón lugareño propia sala llena
.
el
,
,
de
búcaro estambres
pero
sin
dorados aroma
.
un
leyente preguntó
:
a
-
¿
?
¿
dormir
sin ?
,
Y
en
la
la
,
,
a
CUENTOS AMERICANOS 169
los
era una continua ofrenda en aras del cariño a
suyos Ella renunció amor por hogar Ella
al
el
.
.
no
dijo
de
rior
:
de
tan jui
sin
Él
,
la
a
. .
no
..
..
que
en
ponía ado
la
,
a
a
lescente estudiaba
.
170 R. BLANCO - FOMBONA
los
en las veladas de buenos provinciales
.
aquel hogar Hijo
al de
Juanito era adoración
la
.
único de don Juan crecido calor de aquellos
seres era alegría de alma,
su
la
,
.
Hasta los quince años tuvo profesores
en
las la
propia casa luego fué necesario que estudiase
;
un
en
buen cole
,
Jua ,
un
y
a
.
,
de
pequeña ciudad varias leguas allí
,
a
.
Yo
de
hermana cuando cariño egoísta
su
el
la
,
a
que yo
yo
:
si no
Yo
padre que
no
podido ser
un
tuve
,
.
no
.
don Juan
se
en
la
Y
era
,
.
de
parecía
El
ria
.
un
,
una bella noche inesperada prosiguió aven
de la
simiente de dolor
en
,
triste romera
.
ausente
el
.
un .
en
encendiendo
y
tubo
la
mañana parto
.
|
1
Juanito fué desde su entrada en el colegio uno
de los mejores estudiantes ; los primeros puestos
eran los suyos , tanto en la clase de álgebra como
en la de filosofía .
Pronto fué distinguido por los profesores ; esto
le granjeó , no menos que su carácter poco expan
sivo , la ojeriza de los camaradas . Además , él ,
de suyo un poquillo rencoroso , guardaba contra
varios de sus compañeros , señaladamente contra
uno , sentimientos no nada cristianos , antes bien
confines con el odio .
Tuvo esto origenen una escena ocurrida a su
ingreso en el plantel ; escena que nunca olvidaba
Juanito , y en la cual había sido contra su volun
tad protagonista .
Fué una mañana a cosa de las ocho . El hacía
su primera entrada en el amplio salón del colegio .
Todos los muchachos estaban reunidos . El
Director del instituto presidía .
Provincial tímido ,
con
10
.
174 R. BLANCO -FOMBONA
sin
más preámbulo maestro por
El
tiende mano
le
al la
,
.
hacer una mala pasada pobre mozo no estre
,
diestra de Juanito éste queda cen
el
en
cha
la
,
y
tro del salón mudo chasqueado rojo de ver
,
,
güenza medio de risa del profesor
de en
la
la
y
,
él
.
dijo Director seña
le
Siéntese usted
Él el
—
,
un
y
.
en
lo
,
distante posible otros dos alumnos que allí
de
estaban
.
no
Los muchachos media voz para que los
,
a
con
extremo precisamente
un
provincial
de
al
asiento
a
una señal
A
extremo del
en
rompe equilibrio
al
,
y
polvo
de
de
de
,
y
el
en
asesta
le
y
las
jugarretas menudearon Se
.
de
de
supo que padre Juanito era propietario
el
una jabonería
ya
al
no
llamaron joven sino
,
y
todas
«
»
.
de
letreros alusivos industria don Juan Una
la
a
.
mesa pan Juanito
al
en
ocasión comer
el
la
,
,
tuvo náuseas Los muchachos habían ingenio
le
.
hogaza miga
de
no
samente aderezado era
la
la
;
de
la
y
esquivo Juanito
.
de
era
,
de
pesar figura
de
raza democrático de de
su
lo
y
a
nombre
su
las
Perejil
se
los y
entablaban
,
diálogos
.
el
—
.
no
No sabemos Juanito
es
chico ese
;
,
-
tonto
.
Recuerda colegio
en
estreno
su
el
-
ya .
su
se
- Y yo .
la
referido esta mañana nuevo cartero ! Son del
mismo lugar
.
.
y
a
con voz
la
,
-
Jua
un
El
día pasaba Perejil muy animado decidor
,
,
y
.
lanzaba
en
clase
y
de
todo
a
ya
las
,
.
jardín
al
volaron
de .
En
centro
el
la
,
178 R. BLANCO - FOMBONA
En
los
de
corazones latían con presura presencia
.
los adversarios concurso vibró el
.
ropa
de
Juanito vestía de blanco
su
el
blanco
;
profundo ojos
de
contrastaba con negro
de el
sus
,
obscuridad los cabellos
la
y
de .
de
,
de complexión mismo que padre todo
su
lo
,
,
joven
Hércules respiraba energía
en
el
.
imperturbabilidad dirigió grupo que
al
se
Con
su
exclamó
:
a
–
,
las de
sus ojos
de
manos nariz
su
se
cerró infló
;
brotaron centellas
.
detuvo
se
había
lo
.
honor
en
su
su
,
.
prestigio personal
su
orgullo
en
en
nombre
su
,
no puedo
yo
a
-
de
no tienes madr
..
.
El puño
no
La
« Tú no tienes madre . »
Esta frase lo perseguía , lo hostigaba . A su
recuerdo , uno como puñado sutilísimo de agujas
hincaba con crueldad en los ojos, en la frente ,
en las mejillas , en todo el rostro del pobre jabo
,
y
a
de
de
valiéndose alguno
contaba envió epístola
la
,
hijo por
de
al
,
.
.
de
chispas por
de
hijo
.
con
CUENTOS AMERICANOS 183
los
fué celebrada en
dejó allí libres
.
Papá
-
.
Hijo mío
-
.
cayeron
de
brazos uno
en
otro
Y
.
Cuando Juanito alzó tenía los ojos arrasados
se
lágrimas
en
te
sé
condeno decía
,
,
-
.
don Juan muy contento de verse solas con
,
a
Juanito Juanito hizo conocer rotunda reso
le
la
de .
,
-
,
-
.
ya
ser
ingeniero
.
un
salida desconcertó
Esta poco don Juan
a
.
eso
no
Él
santo
la
,
y
;
y
a
para volver
.
hijo
no
Desengáñate complazco
te
en
esto
—
una gran
yo ti
.
he
podido ser
no
yo
que hubiera
Si
cosa
;
lo
.
un
tenido padre
...
llena de ternura
.
el
en
se
;
de
,
de
de
malquerencia
los
profesores alumnos
la
,
y
Legendre
Se
de
de
escolástica ;
fué a vivir en plena libertad , bajo
se
ala
el del amor paterno
.
de
Los días pasaban días una existencia deli
;
de
beradamente llena holganza diversiones
.
hijo porque
su
Don Juan deseaba distraer
la
,
a
de
melancolía tejió nido tristezas alma
su
en
el
del joven
.
:
Dónde está mi madre
ha
Qué hecho
-
¿
?
¿
mi madre Por qué me habla
de de
no
usted
?
por qué
no
me dice cómo
ni
es
usted ella
;
,
adónde está
?
lo
respondiéndole
doi
:.
he
yo
,
-
..
¿
.?
Una regreso del teatro expresó
al
noche
,
hijo
su
al
de
terruño nativo
.
,
-
¿
se
, ,
un
.
yo
Papá
no
;
,
CUENTOS AMERICANOS 185
sin
abandonarlo nunca
no
Además añadía joven que abuelita
la
el
, ,
,
estaba bien que
..
.
Nada sino que don Juan transigía Él
no
,
.
tenía sus ideas Malhumorado por contrariedad
la
.
,
y
:
qué que qué
tú
bien deseas es
lo
,
A
Y
–
?
¿
aspiras Has pensado porvenir en
tu
?
¿
?
cabeza baja
El
no
Juanito respondía
la
otro
,
.
prosiguió
:
tú de lo
—
.
obsequio mi ternura padre
tu
en
Sacrifico
,
y
no
me agradeces que
es
Qué deseas
lo
lo
¿
?
.
Responde Juan
,
Papá
--
..
.
yo
pido
te
me complaces que
en
Tú
no
—
, ,
lo
he negado
de
yo
?
¿
te
al
te
,
a
-
¡
,
¿
?
!
los
pie
también puesto
ojos hú
en
Juanito
,
,
de
,
y
.
186 R. BLANCO -FOMBONA
con efusión .
Una sombra había proyectado en aquellas
se
dos almas : la sombra de la bella errante a quien
don Juan amó un tiempo ; la sombra de la linda
aventurera que mercaba rosarios de ámbar , rosas
de Jericó , fragmentos de la propia cruz donde fué
supliciado el Cristo ; la sombra de la amada bohe
mia que huyó en una fresca noche primaveral ,
anhelante de correr por cuantos son pueblos y
climas, acaso para gustar en otras latitudes nue
vos amores , acaso para concebir otros hijos y
sembrarlos , como simiente de dolor , en los surcos
por donde va , triste romera .
La Bruja del Guaviare
LA BRUJA DEL GUAVIARE
los
lejos del Guaviare . Pero nadie lo sabía sino
indios vieja era miserable infeliz
la
e
Y
.
las
Por allí no abundaba caucho como
el
a
márgenes del Orinoco del Casiquiare aquello ;
y
y
un
era desierto
.
'
Un hombre
de
en
,
no
brió día dos
,
o
un "
río
en
Atabapo
el
de
la
su
y
.
de
,
a
a
.
bruja del
de
la
hizo
le
la
el .
menor caso
le
,
'
11
. -
190 R. BLANCO - FOMBONA
a
CUENTOS AMERICANOS 191
,
com
-
prendió
.
dejaba temer
se
Y
.
La confesión del Tullido
LA CONFESIÓN DEL TULLIDO
,
guándose con lentitud bañan atmósfera de
la
de ,
El
;
endulza cielo viste un bello tenue azul
el
se
de
veces ráfagas
,
;
y
,
tan
ni
, de
gargantas
de
de
queñas
.
las
mujeres les
es
,
a
196 R. BLANCO - FOMBONA
los
no
coche bienque pueden
,
declina sol hacia las seis Los enamorados
el
,
.
más menos platónicos son los primeros Casi
,
o
.
todas las mujeres están las ventanas
en
esa
A
.
hora pues aunque de lejos paso pueden
al
y
,
,
las
que aman Otros paran esqui
en
ver
se
la
a
la
,
a
.
.
Una mujer más bella que
de
había todas
la
,
,
orgullosa
de
encastillada
su
sí
en
hermosura
,
y
no
corazón
a
,
.
o
,
partes madri
un
de
el ,
a
.
ni
poeta
le
,
.
de
por
de
tana
.
los
de
, .
ni
pie
no
pasaba
en
un en
en
sino
,
.
CUENTOS AMERICANOS 197
decía de él,
era
que ninguno
sin
razón fatuo
;
y
ignoraba amor del infeliz
el
.
saber qué pasaba
de
Yo
ardí
el
en
en
deseos
de
aquel quien
el
corazón mísero infortunio
,
a
no
baldó cuerpo alma
el
el
y
.
El tullido pobre tenía pudor
de
el
de su
el
, ,
, ,
un
afecto mas postre
en
día estuvo vena
la
;
confidencias me abrió
su
corazón
y
.
Es cierto me dijo estuve creo que aun
,
y
«
·
No culpa
es
estoy enamorado mía Ella
es
la
.
.
tengo alma porque
no
soy según
sé en yo
hermosa
;
,
y
un
de
,
de
idiota Yo que haberme enamorado esta
.
;
pero puedo pasarme Aquí me
no
sin
verla
. .
;
Yo
,
, .
.
, de
con
de
sentimiento
su
,
y
a
la
.
amor
el
le
se
a
.
en
casa
.
de
,
198 R. BLANCO - FOMBONA
sin
fin
Pero en
,
alardean los poetas de sus infortunios amoro
,
sos bien puedo hacerle usted esta confiden
,
a
Al somos todos del mismo barro mise
fin
cia
.
En
rable sensible
la
;
y
.
no
.
pude con fran
no
tarde siguiente
la
,
A
«
,
y
hice arrastrar hasta aquí Las burlas siguieron .
.
Ella dejó res
de
de
saludarme más bien dicho
,
,
o
,
a
su
en a
sura maldita Una tarde yo insistir saludarla
al
, ,
de ,
.
en
o
cólera como hubiera hecho una chiquilla
lo
,
.
me reí
, no
,
;
«
sus
,
,
.
ya
ese
,
y
de
se
en
trocó
,
.
,
Y
.
m uy esa mujer
de
:
Yo
odio
.
que enamoran
la
.
CUENTOS AMERICANOS 199
,
;
y
mi curiosidad
.
El dolor de Crepet
EL DOLOR DE CREPET
( Cuento parisien )
.
de
El
Pero volumen
,
editores
y
¡
lectores
.
de
Crepet
.
204 R. BLANCO -FOMBONA
era
directo En
.
una palabra literatura erudita de Crepet no
la
,
editor que publicar
El
gusto aventuró
se
único
a
.
poetas apenas
los
tomo sobre recogió otro
el
,
fruto que censura del crítico más moda La
la
la
a
.
edición quedó intacta solo artículo del crí
El
.
los
de
tico fué suficiente matar audacia edi
la
a
tores improbable curiosidad del público
el
la
y
,
.
Juan Crepet recién casado necesitaba comer
,
,
vivir Olvidó pues literatura sus erudiciones
su
,
,
.
y
,
,
de
trabajar
en
.
Como era honrado laborioso hizo carrera
y
.
En pocos años ganóse confianza estimación de
y
El
En
las
jardinito lleno de
de
su
de
rosas sombra de los rosales leía
él
la
A
.
su te
,
con
,
,
de o
hija única
ya
como nombre
su
No debes quejarte
no
,
.
.
¿
de lo
—
publicar obra
la su
con cantaleta
la
su Y
publicar
de
de
,
a
a
de
por falta
él
editor
,
..
.
,
Y
-
¡
!
¡
* *
los
in ,
de
útiles desorientantes
o
puerta arrullando
Yo
vi
su
antier
la
la
,
,
a
a
-
extraño
.
yo
no
;
-
tejado
de
.
un
gato negro
..
.
CUENTOS AMERICANOS 207
El comandante de gendarmes
un poco amos ,
tazado , cortaba la charla de aquellas pécoras .
- Bueno , señoras , basta .
Y como los curiosos se apilaban en la puerta ,
ordenó .
— Despejen la puerta . Cada uno a su casa .
Adiós .
Un carbonero se presentó a la carrera :
- Tengo algo que declarar al señor coman
dante , dijo .
- ver , ¿ qué ?
A
diarios todos
París dieron cuenta del caso Publicaron retratos
.
de
había retratado
la
,
y
los
de
de
Crepet
un
ilustre autor
.
la
la
Y
no Y
Y
' .
de
Delante
se
casa
nemente multitud renovándose menudo con
,
a
de
de
ciudad bicicleta
en
en
clamaba moralista
el ;
y
de
la
culpable
»
.
El peso
Lo
un
de
el
de
la
a
CUENTOS AMERICANOS 209
de
La
padres
los
Los inconsolables eran Flor
. .
madre que estaba encinta cayó enferma El
,
,
padre bilioso violento hablaba
de de
volar con
,
,
dinamita barrio de apuñalar sacrificar
el
,
de hacer sufrir Quería sangre
.
, .
Ah
,
-
¡
!
*
*
a
.
;
,
–
.ya
entrega
la
volúmen sobre
,
había volado
en
plar París
en
En
no
pasaban
ni Su
que pasaba
un
un
dolor
su
en
corazón Tenía
lo
y
.
,
.
12
.
210 R. BLANCO - FOMBONA
fin
era conocido
él
,
,
,
era popular era célebre Los editores busca
lo
,
. .
ban público La gloria gloria
el
leía
la lo
la
;
,
¡
!
gloria como mujer
su
Cuán cara era
Y
¡
!
estaba encinta pensó
:
pronto disfrutaremos otra hijuela
de
Bien
«
.
Cómo vamos adorar La celaremos
la
a
¡
!
¡
hasta del aire no
verá nadie nadie no
la
la
;
, ;
,
verán nunca mis obras publicadas Dios
Y
!
¡
yo
!.
..
!
¡
,
¡
.
no
me desampares
»
!.
..
postre
durmió dormido
se
sobre
el
la
,
A
Y
.
de
sobre
dulce apaciblemente una sonrisa ,
,
.
Recién casados
RECI EN CASADOS
La estilo
la
,
«
de hacienda como llamaba
se
casa
la
la
—
,
»
a
.
ella
;
a
-z
parte central
de
en
su
cubierta macadam
,
Abriose una
e
faga
-
doméstico
, ,
,
.
el
.
en
el
,
sin a
las
metrópolis sino entre las figurantas cuando
,
una gran pervertida hace papel
de
ingenua La
.
boca era grande gruesa roja La nariz tal cual
,
,
. .
un
arremangada Vestía
de
no
es
muselina
es
, si
y
,
entre mangas
de
oro
de
hogar después
de
de
al
que acompañaba
en
hermanita soledad
la
la
a
, ,
casa materna
el
la
,
,
a
sola
.
CUENTOS AMERICANOS 215
sin
una
arruga De repente con un mohín ,
sin interés
,
.
de el
,
sobre mesa Poco después tomó propia
la
la
,
.
un
y
de
a
.
.
Morena por sol del mediodía
el
Que baña
la
,
Es agreste beldad del alma mía
la
.
de
hasta bello
el
poemita titulado
en
.
beber
Y
Entornó
,
y
relámpago .
Sola y en espera , se aburría . Volvió a sentarse ·
y volvió a dirigirse al sardinel como al instante de
aparecer en los corredores , y se distrajo con el
espectáculo que se ofrecía a su mirada , hasta
entonces inatenta .
La tarde caía . El sol apenas argentaba las
cimas de los montes , hacia poniente . Las laderas
entenebrecían sus canjilones, como si las esme
raldas casi traslúcidas se cambiasen , poco a
poco , en opacas y sombrías malaquitas . El
,
valle tendido a los pies de la casona y a ambas
manos , resonaba antes de sumirse en silencio :
los peones abandonaban sus tareas . Casi todos
seguían el camino angosto y recto que se abre
entre dos cañaverales, al frente de la casa y con
duce al río , al camino carretero , a la estación
CUENTOS AMERICANOS 217
las
lámparas los corredores La dama siéntase de
en
.
tacones impa
los
nuevo martillea piso con
el
y
de
.
grillos restregar
al
res los estriden sus antenas
;
:
el
le
la
a
.
zig
Sobre zag escucha sonoro
en
macadam
el
y
ascendente repiqueteado conocido pasitrote -
el
y
de
,
.
un
El
hasta extremo del corredor caballero que
,
.
ya
la
,
.
Por llegas Antonio exclama ella que
,
,
-
,
son las siete
y
¡
he
I
.
,
-
?
-
.
ya
Pero Pepito
ha
pesebre
.
El
.
CUENTOS AMERICANOS 219
desea Se
lavarse con un estropajo antes de comer .
Está , asegura , hecho un asco . Ella lo guía , son
riente, enamorada .
A lo lejos en el campo , ladra un perro .
II
los
hunden en el sirvien
tes adormilados perezosos descansan
la
en
y
un
de
cocina lavadero bajo par mangos
en
el
,
,
o
añejos patio
un
umbríos que asombran inte
y
rior
.
cosas parecían
en
Seres amodorrarse
la
y
de
siesta del trópico entre aquel cielo ustorio
,
de
de
azul donde caen chorros llama aquella
,
y
río
al
de
el
,
,
los
,
y
los campos
de
heridas luz
.
sí
su
su
;
y
a
.
ya
¡
.
el !
primer día
sin
,
,
al .
Y
!
¡
.
de
través
la
,
de
,
CUENTOS AMERICANOS . 223
sin
cuellos y pechera
.
ya
entretegidos plata
de
bellos con hilos ahora
,
, ,
y
con
despeinados por
le
roce hamaca caían
el
la
Ana Luisa
en
la
sien
,
.
de
andando punta los pies tomó una vara
en
la
,
que apretaba porrón
un
de nardo del haz
en
se
,
empezó disimulándose
en
con vara flor
la
,
y
a
cosquillar
al
durmiente Antonio aun
en
cara
la
,
.
adormitado pasóse mano por rostro Ana
el
la
,
. .
Luisa rompió carcajada El
en
una sonora
dormilón terminó por dispertarse
.
Ah eres bribona
tú
,
,
-
de
Ella sentose flotante yaciga lado
al
en
la
con
,
,
y
vara florida continuó urgándole boca narices ,
,
orejas
.
:
-
de
tres tarde
la
Él trataba
de
,
las
de
manos Ella
se
en
vara
,
,
.
en
la
en
la
,
,
y
hamaca
la
se
de
de
cía
puso pie
en
sol
,
más morenas que resto del cuerpo La nariz
el
.
de
era recta larga boca fina dientes uni
la
,
;
y
,
.
de
bellos
adormilaban
se
enormes sombra
la
,
rizadas pestañas
luengas Dos surcos que a
y
partían
de
ángulo arrugas
un
Su
de
,
un
dós esposa
a
tanto
;
,
garbo juveniles
de
.
III
Se
Alemania
en
la
Y
nave que restituyó
suelo nativo pasó .
al
lo
la
a
gerencia de sus campos hereditarios .
de
el
;
ya
,
A
a
,
.
los
,
,
a
viaje
un un
a
.
decía
En sus campos imperaba como señor feudal
.
pacto
un
un
de
pro
les
,
.
226 R. BLANCO - FOMBONA
de
perdonaba porcentaje los conucos
el
,
los
no
cuando las cosechas eran fructíferas
;
reclamaba las autoridades caían víctimas
si
,
a
de
odiosa recluta
la
, .
con
Jugaba además gallos
los
sus peones
,
y
a
caporales uno que otro domingo solía apearse
y
,
,
de
de
mula puerta los joropos bailes
la
la
,
a
o
campesinos
al
dar unas cuantas vueltas son del
y
,
y
morenas sudadas
y
en
,
de
en
y
ella ranchos vecindarios Muchos hubieran
se
y
lo
y
seguido
de
guerra
en
,
a
se
chicas
él
él
y
faltaban
a
.
ya
ya
cuatro queridas
de
,
o
.
no
,
A
.
¿
,
a
CUENTOS AMERICANOS 227
los
clima y placeres
sino aquella encantadora
a
mujercita quien amaba Nada podía tachár
de
sele En cuanto familia novia único
su
la
lo
a
.
el
aquellos futuros concuñados dos zafios alema
, de
La
la de
nes del comercio Victoria maridos
,
Después
de
de
sendas hermanas electa todo
«
.
no me caso con ellos sino con
ya yo
pensó Antonio
,
en
no
titubeó
en
»
Y
.
.
Aquellos mismos pobres diablos
de
su
alemanes
,
preocupación un tiempo eran bonísimos sujetos
,
Antonio ,
y
parientes corresponde
de
respetuosos que
lo
.
El
,
?
en
y
con
;
,
y
de
los
,
y
de de
Se
.
:
día
un
viejos coches
de
que dispertaban
en
los dormidos
sobresalto
a
de
chicuelos Aquellos
alemanes cer repletos
,
.
.
los
y
228 R. BLANCO -FOMBONA
los
que regresan
de
– Ah son alemanes
la
de
casa don Antonio
.
IV
Al
a
230 R. BLANCO - FOMBONA
dormían
dos
.
creyese por
sin
de
lo
,
su o
Elhastiarse organismo
de
función natural
en
.
las
la
era
;
,
las
de
noches
;
,
Antonio aquella
de
?
CUENTOS AMERICANOS 231
día
de
in
Un amanecer después noche
al
,
,
somne dijo Rosa
,
de :
Tengo ganas llamar Justo para que
a
-
»
.
Un viaje
de
Pero estás loca diez leguas
—
,
¡
¿
de
caballo por esos caminos cabras
,
a
!
No importa Ya he hecho otras veces
lo
-
.
¡
se
-
con
y
Justo porque acompañó
te
.
No conoces
lo
¿
mucha autoridad
,
sin
de
no
sobre hermana cedía pero tratar
su
;
,
de
res
fin
convencerla Por
,
.
ponsabilidades preguntó
,
Por qué
no
consultas mamá
a
-
¿
.
no
que voy
un
yo
está mi esposo
yo
mamá aunque
no
de
en
.
El
no
zagalejo
un
de
de
,
.
.
232 R. BLANCO - FOMBONA
no
sin
Rosa sin Justo
al :
debía acapararlos todos sino devolverle uno
,
a
otra
la
o
a
.
agregó para lisonjear hija Rosa
su
a
Y
:
Sobre todo otra
la
a
-
.
Convinieron que Justo difiriese partida
en
la
.
de
Hacia las cuatro las cinco tarde iría una
la
o
la
a
carlos Misia Tadea Justo quedarían
se
y
a
.
comer
.
noche Misia
la
;
sin
le
insistencia Cuando
,
.
viaje
no de
se
,
a
Él
,
o
condiciones
su
,
a
.
Al
y
de
,
a
Ana Luisa
en
y
a
Justo
.
Los jinetes enfilaron el callejón que entre dos
de cañas , conduce al pero
río
en
tablones vez
de atravesar corriente camino ;
seguir por
el
la
carretero
, la
,
a
diestra marcharon bajo cúpulas follaje
. de
,
y
.
Sobre las hojas de las cañas temblaban perlas
rocío De cada copa
un
de
de
de
la
,
plidos
,
de
de
de
aroma
,
;
y
los pája
de
ros
.
,
los
.
234 R. BLANCO - FOMBONA
los
en
los
guayacanes pardillos
de
madera rosada
,
,
;
de
.
de
y
espesa ocultaban los nidos sobre los guayabos
;
,
la
,
y
de
de
río
luego prado
el
un
atravesaron cruzar
,
y
la
la
,
a
A
.
.
un
atención de
su
la
hermana
.
dedo hacia
le
,
,
-
horizonte
el
.
CUENTOS AMERICANOS 235
contempló el paisaje .
El valle estaba a su pies . Los tablones de
caña , simétricos y cuadrados , le parecían un
tablero de ajedrez. El raptaba serpentino
río
,
de
,
a
a
mando playa sabulosa reluciente lejos
,
,
lo
y
A
.
de
hacienda
su
sobre una colineta casa la
la
,
,
casa levantaba sobre valle paredes dominan el
,
de tes
en
medio
.
la
su
la
ñana
.
no las
Los jinetes espolearon sus bestias cabal y
.
de ya
no
una hora
se
cabo
sino montañas azules La niebla
horizonte
. .
El de
,
.
de
de
calor
,
y
a
.
se
de
piedra de disparar
sin
bolsillo detenerse
y
apearse
,
cuando
y
236 R. BLANCO - FOMBONA
un
las
a
donde apearon Era aquel caserón
se
casón
,
y
,
de
a
toria
El .
,
de
En cuanto concluyó
de
se
cansancio
.
las
declinar partieron
los hermanos Ya tenían
,
trayecto
de
y
de
.
de
anhelo echarse
desfatigaban rendida esposa
la
a
.
se
a
CUENTOS AMERICANOS 237
sin
consulta Pero confiando
su
en
.
amor segura de sus fuerzas Bah dijo pen
se
y
,
:«
¡
yo
esposo león con mis
al
en
sando el domaré
,
besos
»
!
,
celestes florecían de margaritas de luz una
y
blanca luna del trópico encendía fulgente
su
fanal
.
Un farol
grande feo iluminaba corredor
el
y
.
una me
en
a
Y
mantel no católico
,
,
Antonio estaba comiendo La soledad acom
lo
.
aire zurdo
lo
y
.
servía
.
de
diose del arribo dos viajeros pero creció
;
segundo cuando
un
de
punto
en
extrañeza cosa
la
los reconoció
sin .
y
a
un
acurrucaban
bra Antonio no desplegaba los labios recep
Su
.
tempestad aventuró
la
y
a
todo esto
,
-
!
¡
:
no
Antonio callaba . Por pudo
ya
fin
de disimular
brusco su cólera
lo
.
Qué vienes buscar inquirió con rudeza
,
a
-
¿
?
encarando Ana Luisa Por qué infringesmis
a
¿
.
disposiciones
?
a
llorar
.
.
por qué pres
tú
perillán apostrofó
te
,
,
lo
¿
Y
–
Lo
Justo razonó una disculpa
Él
no no
quería
.
.
Él
tar
- .
,
y
puerta habitación
la
seguía llorando
.
des trancos
.
domarlo
:
.
por acompañarte
Yo
.
¿
soledad
..
.
?
CUENTOS AMERICANOS 239
a
no
miento
la en
fuera corazón
el
viaje
de
,
a
de
.
de
de
tencia
.
pena
de
y
.
de
afecto como
en
,
.
CUENTOS AMERICANOS 243
,
¿
-
misma ventana
?
,
i
la
,
templación
de
noche era
él
.
un
Se
a
CUENTOS AMERICANOS 245
distraído , soñador,
los
ojos
en
infinito
el
lo
,
sacudió
:
Pero qué tienes Antonio Estás lelo
—
,
¿
?
ausente En qué piensas Mira mejor será
de lo
:
?
¿
.
la
.
. .
El
la
y
no
Ella empezó desvestirse Como regresaba
él
a
.
llamó
lo
.
Se
quedó dormida
..
.
los
Un estruendo dispertó Abrió ojos
la
la
y
.
no le
aurora
la
,
hizo comprender
que sol salía Antonio
el
.
estaba acostado junto ella Dónde estaba
a
.
¿
?
las puertas interiores
de
Una abrió de
se
. :
No
has oído Ana Luisa Una detonación
—
Una detonación
-
¿
?
un
Sí
.
¿
la
a
tigua
.
de cabeza
la
,
en
deshecha llanto
.
el
médico cura
la
,
,
-
alocada
.
246 R. BLANCO - FOMBONA
sin
explicarse
la
dia
.
ya
Más tarde vestido cuerpo de Antonio
el
,
, ,
uno de los alemanes que acudió las volandas
a
preguntó Misia Tadea
a
:
porqué mata Antonio Ha dejado
se
Pero
—
?
¿
algo escrito
?
y
-
clarovidente deja
:
.
un
. un
que confiesa Hay cosas
no
hombre que
a
.
se
resigna
no
Dedicatoria . . . . . . . .
Juicios críticos . . . . . . .
I Un matrimonio feliz . . . . . .
II * El Culí . . .
LIII El cadáver de Don Juan . . . . . . . .
IV La lección del padre Irástegui . . .
V El catire . . . . . . .
VI X El canalla San Antonio 79
VII Idilio Roto . . . . . . . . 91
Uk
VIII Un alzamiento . . . . . . 105
IX Historia de un dolor . . . . 119XX
X · Molinos de maíz . . . in 125
XI El eterno femenino Vert . 13948
XII X Democracia criolla . . . . 145
XIII Psicología de un muerto . . 159
XIV Juanito . . . . . . . . . . . . . 167 - 0.
XV La bruja del Guaviare . . . . . 189
XVI La confesión del tullido 195
XVII El dolor de Crepet . . . . . . . 203
XVIII Recién casados . . . . . 213
1
BIBLIOTECA MODERNA ILUSTRADA
ellana
eerlos
."
colore
.
lidad
blogo
siracione
UDARO
ciones
zonesde
biertaen
e GOSE
.
color
slor, por
blogode
enlos
de
Dierta
en
ieria
DE
Y
D
ELELE
de
ones
Artistica
}