1- Dans la discussion de l'auteur sur le grand événement de 1513, comment évaluez-vous les

concepts de "repérage" et de "découverte" dans l'histoire coloniale du Panama ?

R : Selon l'auteur, le Panama n'a pas été découvert par les Européens, car il était déjà habité par
des populations indigènes qui avaient leurs propres croyances et cultures, mais le concept de
"découverte" implique la découverte d'une terre ou d'une mer inconnue. Alors que le repérage ne
concerne que la découverte d'une terre à distance.

2- "Les autochtones de l'époque se déplaçaient entre les deux mers", précise l'auteur. Quels
principes ou arguments sous-tendent ce jugement de valeur ?

R : Elle est soutenue par les historiens de l'archéologie qui ont prouvé que les indigènes de
l'époque se déplaçaient entre les deux mers dans les fouilles réalisées par les scientifiques, car
c'est grâce à elles que les réseaux d'échange et la mobilité de la population dans la zone
intermédiaire ont été connus.

3- Les deux positions ou récits qui se dégagent de l'analyse de cette période, la colonialité et la
légende noire. Lequel des deux récits a prévalu dans les générations suivantes jusqu'à
aujourd'hui ?

R : Le récit dominant est celui de la colonisation, car les intellectuels autochtones et certains
universitaires nationaux et étrangers, qui tentent depuis des années de décrire l'histoire d'un point
de vue plus pluraliste, n'ont guère eu d'influence.

4- "Contre toute attente, les élites du pays ont élevé les envahisseurs au rang de découvreurs et
leur ont rendu de nombreux hommages" Pensez-vous qu'il s'agit d'une position cohérente ? Ou
est-ce une façon d'honorer notre héritage hispanique ?

R : Je pense qu'il n'est pas correct de rendre hommage à ces personnages, car cela a entraîné la
perte d'une grande partie de la culture des colons indigènes, et ces personnages ne sont venus
qu'à la recherche de nos richesses.

5- Comment évaluez-vous le leadership de Vasco Núñez de Balboa dans le projet qu'il a dirigé et
ses relations avec la population de l'Isthme et ses dirigeants ?

R : Vasco Núñez de Balboa a ouvert une voie transcendante dans la conquête espagnole de
l'Amérique ; cependant, ses différends avec Pedrarias Dávila pour le contrôle de l'isthme ont mis
fin à son projet d'exploration.

6- Núñez de Balboa et Pedrarias Dávila deux styles antagonistes. Qu'est-ce qui les différencie,
pourquoi tant de rivalité ?

R : Pedrarias est arrivé avec l'ordre du roi Ferdinand d'enquêter sur Balboa, qui avait été accusé de
la mort de Nicuesa, mais il n'avait pas l'autorité pour le juger ou le condamner à mort, mais cette
action était le produit d'une rivalité fomentée par le roi Ferdinand lui-même, qui avait nommé
Balboa gouverneur de Coiba. Une lutte naturelle s'engage entre l'homme nommé par la Couronne,
un noble, un guerrier, un militaire célèbre, et Balboa, qui n'est qu'un aventurier.
7- Faire revivre cette histoire à l'époque actuelle. Analyser de manière critique l'affirmation de
l'auteur selon laquelle "les idées racistes perdurent et sont parfois plus difficiles à démolir que
les monuments gravés dans la pierre".

R : Il est très difficile de changer les idées racistes des gens et aujourd'hui elles existent toujours.
Nous voyons qu'il y a des gens qui se sentent supérieurs, mais qui dénigrent les groupes indigènes
et même si nous essayons de changer cette façon de penser, les gens continuent avec la même
mentalité erronée.