Développer les thèmes 2 à 5 du syllabus.

THÈME II : NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES

2.1 Définition.
Les normes comptables internationales , ou IAS comme elles sont
communément appelées, sont un ensemble de normes destinées à définir la
manière dont les états financiers doivent être présentés, de ce qui doit être
présenté à la manière dont ils doivent être présentés. Ces normes ont été
publiées de 1973 à 2001 par l'IASC (International Accounting Standards
Committee), prédécesseur de l'actuel IASB (International Accounting Standards
Board), qui est chargé de les examiner et de les réviser depuis 2001. À ce jour,
41 normes ont été publiées, dont 34 sont actuellement en vigueur, ainsi que 30
interprétations.
2.2 Nature des règles comptables en vigueur.
Les principes comptables généralement admis (GAAP) ou les normes
d'information financière (FRS) sont un ensemble de règles générales qui
servent de lignes directrices comptables pour formuler des critères de mesure
des capitaux propres et de présentation des actifs et des éléments économiques
d'une entité.
Les GAAP fournissent des paramètres pour la préparation des états financiers
sur la base de méthodes uniformes de techniques comptables.
Ils ont été approuvés lors de la 7e conférence interaméricaine de comptabilité et
de la 7e assemblée nationale des diplômés en sciences économiques, qui se
sont tenues dans la ville de Mar del Plata (Argentine).
Les principes comptables de la "double entrée" ont été établis en 1494 par le
frère Luca Pacioli (1445-1510).
Sa déclaration de base est la suivante :
1. Un ou plusieurs comptes de débit sont toujours assortis d'un ou plusieurs
comptes de crédit pour le même montant.
2. Les montants du débit et du crédit doivent toujours être égaux.
3. Les pertes sont débitées et les gains sont crédités.
4. Les actifs de l'entité sont distincts de ceux de ses propriétaires.
5. Le principe des ressources d'une entité est égal à la valeur des actions
qui lui reviennent.
6. Les composantes de l'actif et du passif et les causes de leurs résultats
sont représentées au moyen de comptes dans lesquels sont enregistrées
des notes ou des variations de l'élément qu'ils représentent.
 7. Le solde d'un compte est la valeur monétaire du compte à un moment
donné. Cet équilibre change chaque fois qu'une transaction a un effet sur
les composants qu'elle représente.
8. Les comptes d'actifs et de charges sont des comptes de débit, tandis que
les comptes de passif, de bénéfices et de capitaux propres sont des
comptes de crédit.
9. Dans toute écriture, quel que soit le nombre de débits et de crédits, la
somme des soldes doit être égale.
Ensemble, ils forment les GAAP, les principes comptables généralement admis.
2.3 Objectifs des normes comptables internationales (IAS).
• Refléter la substance économique des opérations de l'entreprise et
présenter une image fidèle de la situation financière d'une entreprise.

• Établir la base de la présentation des états financiers à des fins

d'information générale pour assurer la comparabilité avec les états
financiers de l'entité pour les années précédentes et avec ceux d'autres
entités.
2.4 Application générale des règles.
Les normes comptables internationales (IAS) ont été élaborées principalement
pour assurer la cohérence de l'information financière des organisations
commerciales, afin que les investisseurs et les analystes financiers puissent
comparer les résultats financiers d'une organisation à ceux d'une autre. Ils
fournissent l'assurance que les mêmes méthodes et principes comptables ont
été appliqués pour produire les informations financières et que toutes les
informations importantes ont été divulguées.

THÈME III : ANALYSE ET ENREGISTREMENT DES

TRANSACTIONS SUR LES PRODUITS DE BASE ET DES ÉTATS
FINANCIERS
CORRESPONDANT.
3.1 Ventes.
Le chiffre d'affaires est le montant total perçu pour des produits ou des services.
emprunté.
3.2 Coût de la vente.
Le coût des ventes(également appelé coût des marchandises vendues)
désigne le coût direct de production des marchandises vendues par une
entreprise. Ce montant comprend le coût des matériaux et de la main-d'œuvre
directement utilisés pour créer un produit ou un service.
3.3 Inventaire des marchandises.
Le stock de marchandises désigne tous les biens appartenant à l'entreprise,
qu'ils soient commerciaux ou non, qui sont achetés et vendus tels quels. Ce
compte indiquera tous les biens disponibles à la vente. C'est l'un des plus
grands atouts d'une entreprise.
3.4 Retour des marchandises.
Il s'agit du processus par lequel un client qui a acheté
une marchandise préalablement retournée au magasin et qui reçoit en retour
un remboursement en espèces ou, dans certains cas, un autre article
(identique ou différent, mais de valeur équivalente) ou un crédit à utiliser dans le
magasin.
3.5 Remises et primes.
Les rabais et remises correspondent aux diminutions d'avantages économiques
résultant des rabais, remises et ristournes accordés aux clients sur la valeur
des ventes.
3.6 Dépenses opérationnelles. Classification.
Les frais de fonctionnement désignent l'argent dépensé par une entreprise ou
une organisation pour mener à bien ses activités et opérations quotidiennes.
Les dépenses de fonctionnement comprennent les salaires, la location des
locaux, l'achat de fournitures et autres. Sans eux, il ne serait pas possible
d'atteindre les objectifs de l'entreprise.
Les dépenses d'exploitation sont également appelées dépenses indirectes, car
elles sont liées au fonctionnement de l'entreprise, mais ne constituent pas des
investissements (comme l'achat d'une machine).
Les dépenses d'exploitation sont classées comme suit :

• Frais administratifs (salaires, services de bureau).

• Financière (intérêts, émission de chèques).
• Coûts irrécupérables (encourus avant le début des opérations
inhérentes aux activités).
• Frais de représentation (cadeaux, voyages, repas).
3.7 Frais de transport des marchandises.
Frais de transport de marchandises Il s'agit de transports effectués aux frais de
l'entreprise par des tiers lorsqu'ils ne sont pas inclus dans le prix d'achat d'un
matériel. Ce compte enregistre, entre autres, les ventes et les transports de
machines.
THEME IV : CASH
4.1 Concept général de l'argent liquide.
L'argent liquide est l'argent accepté par une entreprise pour des transactions
commerciales. Il s'agit d'un poste du bilan qui fait partie de l'actif circulant. Il
s'agit de l'élément le plus liquide que possède l'entreprise, c'est-à-dire de
l'argent. L'entreprise utilise ces liquidités pour faire face à ses obligations
immédiates.
4.2 Éléments de base de l'espace de caisse.

• Activités d'exploitation : ressources provenant des opérations

ordinaires et principales de l'entreprise, telles que le produit de la vente
de biens et de la prestation de services.
• Activités d'investissement : représentent la mesure dans laquelle des
dépenses de ressources ont été effectuées pour lesquelles des
avantages futurs sont attendus ; seules les dépenses qui entraînent la
comptabilisation d'un actif dans l'état de la situation financière, par
exemple les paiements pour l'acquisition d'actifs à long terme, peuvent
être classées comme des activités d'investissement.
• Activités de financement : elles représentent les flux de ressources
destinés à couvrir les engagements envers ceux qui fournissent des
capitaux à l'entité, tels que le produit de l'émission d'actions et d'autres
instruments de capitaux propres.
4.3 Mesures de contrôle interne à mettre en place dans le domaine de la
trésorerie.

• Division du travail
• Délégation d'autorité
• Attribution des responsabilités
• Promotion d'un personnel efficace
• Identification du personnel aux politiques de l'entreprise.

4.5 Rapport journalier de trésorerie.

Le rapport journalier de trésorerie est un rapport qui compile de manière claire
et précise les transactions effectuées chaque jour dans une entreprise ou une
organisation.
4.6 Décaissement d'espèces.
Le décaissement est un processus par lequel une entreprise verse de l'argent à
une personne ou à une organisation, généralement en rapport avec les
dépenses d'exploitation de l'entreprise.
Par conséquent, le décaissement constituera une sortie de fonds pour
satisfaire à une obligation du contribuable, c'est-à-dire une sortie de fonds pour
l'achat d'un actif.
4.7 Opérations de trésorerie.
La petite caisse ou les opérations de petite caisse sont le résumé des
mouvements effectués au moyen d'espèces ou de chèques provenant de tiers.
Ces opérations sont les suivantes
• Consultation du grand livre de caisse, avec le détail des mouvements qui
composent le solde.
• Opérations manuelles de trésorerie, où les entrées et les sorties de
trésorerie sont enregistrées pour différents concepts, tant qu'aucun
module opérationnel n'est impliqué.
• Feuille de caisse journalière, avec les contreparties comptables des
mouvements effectués dans le Trésor.
• Achat - Vente de devises

THÈME V : COMPTES ET NOTES À RECEVOIR.

5.1 Définition.
Les comptes et notes à recevoir représentent les créances dues à une
entreprise pour des marchandises vendues à crédit, des services rendus, des
commissions sur prêts ou tout autre élément similaire.
5.2 Le contrôle interne.

• 5.2.1 Contrôle interne des comptes clients

Le total des comptes individuels doit être réconcilié périodiquement avec le

compte de contrôle du grand livre.
L'ancienneté des soldes doit être revue périodiquement par un employé.
Des relevés doivent être envoyés régulièrement à tous les débiteurs.
L'approbation doit être obtenue spécifiquement auprès du fonctionnaire pour :
1. Accorder des réductions spéciales
2. Payer les soldes créditeurs
Les fonctions du gestionnaire des comptes clients doivent être indépendantes :
1. Toutes les fonctions de caisse.
2. Vérification des factures et des notes de crédit.
3. Passe aux comptes de contrôle.
4. Autorisation d'annulation des créances douteuses.
• 5.2.2 Contrôle interne des effets à recevoir
Ces documents doivent être approuvés par un fonctionnaire compétent avant
d'être acceptés, modifiés, renouvelés ou retirés.
Ces documents doivent être enregistrés de manière détaillée.
Rapprocher, au moins une fois par mois, le compte auxiliaire et le compte de
contrôle.
Enregistrer la réduction des documents.
Examiner périodiquement les paiements en souffrance.
Le contrôle interne des comptes clients est renforcé par une division des
fonctions, de sorte que différents services ou individus sont responsables :

• Contrôle des commandes des clients.

• Les approbation du crédit.
• Les la livraison des marchandises.
• Les fonction de l'office.
• Les la fonction de facturation.
• Vérification de la facture.
• La gestion des comptes de contrôle.
• Le traitement des grands livres des clients.
• Approbation des retours et des remises sur ventes.
• L'autorisation d'amortir les créances irrécouvrables.
5.3 Différentes sources de créances.
Elles peuvent avoir différentes origines, mais dans toutes les entreprises ou
entités économiques , elles créent une créance que le tiers est tenu de payer.
Dans le cas contraire, l'entreprise a le droit de récupérer ce qui a été vendu à
crédit.
Les créances sont des créances résultant de ventes, de services rendus, de
prêts accordés ou de tout autre élément similaire. Au niveau général ci-dessus,
il s'agit généralement d'effets à recevoir de clients représentant des créances
qui ont été documentées par des lettres de change ou des billets à ordre.
5.4 Provision pour créances irrécouvrables et sa relation avec la loi 1192.
Provision pour créances douteuses: il s'agit d'un compte de solde créditeur
qui diminue les créances . Il s'agit d'une estimation des créances qui seront
perdues pour cause d'irrécouvrabilité au cours de la période suivante.
Par exemple, dans la loi 11-92 de la République dominicaine, qui est le code
fiscal du pays, les entreprises légalement constituées sont autorisées à estimer
2% des comptes clients ou des ventes nettes à crédit pour créer une provision
pour créances douteuses.
5.5 Recouvrement total ou partiel des créances irrécouvrables.
La procédure de recouvrement des créances irrécouvrables est largement
acceptée par les entreprises et est appliquée en utilisant la méthode du
pourcentage fixe sur les créances globales, la méthode du pourcentage fixe sur
les ventes en cours et la méthode d'estimation des créances irrécouvrables sur
les ventes à crédit.
Trois méthodes de base sont utilisées pour calculer la provision ou la réserve
pour créances douteuses : la radiation directe, le calcul et l'estimation.
Si la méthode de l'amortissement direct est utilisée, elle consiste à amortir la
totalité du solde douteux. Cette méthode est d'un usage limité car elle ne met
pas les coûts en regard des revenus de la période à laquelle les comptes se
rapportent. Elle est généralement appliquée lorsque les montants des comptes
en souffrance sont peu significatifs. Le siège est :

Vous Voir
devez
S115.
Comptes débiteurs. Pedro Pérez 00

$115.0
Charges pour créances irrécouvrables 0

La méthode de calcul est basée sur la classification des comptes en fonction de

leur ancienneté et l'analyse des comptes les plus anciens pour déterminer un
pourcentage estimé de comptes irrécouvrables. Cette méthode ne permet pas
non plus d'imputer la perte irrécouvrable aux revenus qui l'ont générée et de
déterminer un pourcentage équitable pour chaque année sur la base des
revenus.
Si la méthode d'estimation est utilisée, la provision peut être estimée sur la
base d'un certain pourcentage de l'encours des créances, ce qui n'est pas non
plus conforme au concept d'opposition des charges et des produits, ou sur la
base d'un pourcentage du montant des ventes à crédit. Cette dernière
procédure d'estimation est considérée comme la plus efficace car elle permet de
déterminer le montant à imputer dans l'année en cours. Le siège est :
 Vous Voir
devez
S115.
Comptes débiteurs . Pedro Pérez DO
$115.0
Provision pour créances douteuses 0

5.6 Notion d'effets à recevoir.

Le compte Documents à recevoir est le compte dans lequel est enregistrée la
valeur des documents à recevoir, c'est-à-dire les documents en faveur de
l'entreprise. Son solde est débiteur et représente la valeur des documents à
recevoir : lettres de change et billets à ordre. Il s'agit d'un compte d'actif
circulant.
Ce compte est toujours ouvert par une écriture de débit. En outre, il augmente
lorsque nous recevons un billet à ordre, une lettre de change ou tout contrat qui
est un instrument de crédit en faveur de la société et diminue lorsque la société
encaisse un billet à ordre, une lettre de change ou un contrat en sa faveur. Il
diminue également lorsque l'un de ces documents est annulé. Il faut toujours se
rappeler qu'un débit est débité et qu'un crédit est crédité.
Les documents à recevoir sont débités :
• Au début de l'année pour la valeur des effets à recevoir.
• Au cours de l'exercice pour la valeur des effets à recevoir qui sont
souscrits en faveur de la société.
Les effets à recevoir sont crédités :
• Au cours de l'année pour la valeur des documents collectés, visés ou, le
cas échéant, annulés.
• En fin d'année , pour la valeur des effets à recevoir qui, après examen,
sont considérés comme irrécouvrables. De même, pour la valeur de votre
solde si vous le remboursez.
Les actions et les obligations peuvent être considérées comme des créances
en faveur de l'entreprise et peuvent donc être enregistrées dans le compte des
effets à recevoir, mais elles peuvent également être enregistrées dans le
compte des placements en valeurs mobilières.
5.7 Effet escompté à recevoir.
Effets à recevoir escomptés Il s'agit d'effets à recevoir en circulation qui ont été
transférés ou vendus par endossement et pour le montant desquels l'endosseur
est responsable de l'obligation éventuelle.
5.8 Écritures de journal pour les effets à recevoir.
Marchandises vendues à crédit
Services fournis
Commission des prêts
Paiement des redevances
5.9 Lettre de change.
La lettre de change est un titre de perception qui ordonne le paiement d'une
certaine somme d'argent à la date d'échéance. Il est utilisé comme moyen de
paiement et comme garantie financière.
Ce document est généralement utilisé par un vendeur pour garantir le paiement
de la vente effectuée. Grâce à la lettre de change, le vendeur peut fournir un
financement à ses clients avec la garantie qu'il percevra l'argent à la date
d'échéance.