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L’emploi d’une substance antimicrobienne implique des risques : toxicité directe pour l’hôte,
interactions avec d’autres principes actifs, interférence avec la flore naturelle de l’hôte,
promotion et sélection de résistance (santé animale et santé publique), lésions locales
(nécroses...), production de résidus (santé publique), inhibition des mécanismes de
défense de l’hôte.
1. Pour utiliser un antibiotique, Il faut avoir (1) épuisé les recours aux mesures préventives et
d’hygiène environnementale et corporelle et aux thérapeutiques alternatives
(antiseptiques) et (2) évaluer l’impact de l’infection sur la santé de l’animal.
2. Pour savoir quel(s) est(sont) le(s) germe(s) impliqué(s), Il faut se référer à l’étiologie
connue de la maladie diagnostiquée, aux connaissances particulières du milieu et du
malade et à l’isolement des germes.
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Relation entre le profil pharmacocinétique et les CMI.
- la simple comparaison des MIC avec le profil pharmacocinétique n'est pas suffisante
- l'effet bactéricide peut être concentration-dépendant (aminosides et fluoroquinolones) ou
temps-dépendant (b-lactames)
- pour les AB "concentration-dépendant", il faut dépasser largement les MIC pour exercer un
effet maximum et limiter l'émergence des résistances. La toxicité de l'AB (aminosides) peut
limiter cette approche mais l'effet post- antibiotique peut permettre de trouver une
solution au problème posologique
- pour les AB "temps-dépendant" et pour les bactériostatiques, le temps
pendant lequel les concentrations en AB dépassant les CMI sera déterminant.
L’effet post-antibiotique est : peu évident avec les antibiotiques agissant sur la paroi
bactérienne; plus pertinent pour les antibiotiques inhibant la synthèse des protéines et des
acides nucléiques; dépendant de l’état des défenses immunitaires de l’hôte.
5. évaluer les thérapeutiques mises en place sur le plan du rapport coût / bénéfice.
6. faut-il associer des AB? ... ça dépend lesquels! :D
L’antibiothérapie préventive.
a) l’antibiothérapie de couverture : germe vague - risque vague. Elle est à déconseiller du
fait des risques et de la fausse sécurité.
b) l’antibiothérapie prophylactique : germe précis - risque précis. Exemple : dysenterie
porc. Les animaux soumis au risque sont traités à titre prophylactique.
c) l’antibiothérapie de présomption : germe vague - risque précis. Exemple : shipping
fever, mammite au tarissement, chirurgie en milieu infecté ou à risque
(ostéomyélite, ouverture du tube digestif et urinaire, plaie infectée...). Une
antibiothérapie courte et intense peut être mise en place.
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Les ß-lactamines
• Temps dépendant
• Inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne
• Action bactéricide sur les germes en croissance
• Gram - moins sensible
• Effet post-AB peu marqué
• Spectre agrandit grace à l’ac. clavunalique, inhibiteur des ß-lactamases.
• Spectre:
• Paramètres cinétiques: Vd 0,2 à 0,3 l/Kg, t1/2ß: 0,5-1,2h, taux sérique doit resté élevé.
• Paramètres dynamiques: 20% de concentration sérique dans le lait, traverse pas la barrière
hémato-encéphalique, élimination par filtration rénale et sécretion tubulaire,
concentration élevées dans l’urine, les reins, le foie, les poumons.arrêt cardiaque,
symptômes nerveux, lapin et cobaye.
• Intractions et toxicité: synergie avec les aminosides, toxicité très faible, hypersensibilité.
• Applications cliniques:
Ruminants: Anthrax, abcès du pieds (Fusobactérium necrophorum), infections par
Corynebactérium, entérotoxémie, conjonctive à Moraxella bovis, listériose (44.000UI/kg),
mammite à streptocoques (intra-mammaire)
Porcs: Infections provoquées par Erysipélotrix, Streptococcus, Clostridrium
Cheval: Infections provoquées par streptocoques (polyarthrite et méningite du poulain,
plaies, infections respiratoires et urinaires) tétanos.
Chien et chat: Les autres dérivés sont préférés.
• Spectre:
résistantes aux pénicillinases, activité moins importante sur les autres germes in vitro, mais in
vivo comparable.
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• Applications cliniques: traitement des mammites induites par les staphylocoques et les
streptocoques. La benzathine cloxacilline est utilisée pour le tarissement des vaches. La
nafcilline et la cloxacilline seules ou en association avec l’ampicilline pour élargir le
spectre aux gram- ont été utilisées pour le traitement des mammites aiguës.
MAIS BOF! L’efficacité clinique est bonne mais les résultats bactériologiques peuvent être
décevants du fait de la localisation intracellulaire de certains germes (staphylocoques) et
de l’implication possible de bactéries gram-. Des résistances non-dépendantes de la
production de pénicillinase ont été observées chez les staphylocoques.
LE PENETHAMATE: Traitement des mamites car faiblement basique, pénètre dans le lait.
• Spectre:
• Paramètres cinétiques: Vd 0,2- 0,3 l/kg, Biodisponibillité 20-40% ampi, 60-70% amoxy
• Applications cliniques:
Ruminants: De nombreuses résistances sont connues chez les gram - . L’ampicilline a été
administrée per os chez le veau pour traiter les infections à E. Coli et Salmonella. Vis-à-vis
des pneumonies, l’ampicilline n’a pas d’avantage sur la pénicilline.
Cheval: Ne pas administrer chez le cheval adulte du fait des risques de diarrhée et de
l'émergence de résistances chez les gram -. L’administration orale chez le poulain est
décrite (amoxycilline). L’indication particulière est l’infection par R. equi (15 mg/kg 2 à 4
x / j).
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• Présence d’un cycle dihydrothiazine attaché au noyau b - lactame : augmentation de la
résistance au b - lactamases.
surtout utilisées pour leur activité sur les entéro et les P. aeruginosa.
Voie intramammaire chez les bovins.
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Inhibiteurs des ß-lactamases
• Association:
• Toxicité: très bonne tolérance; vomissement, diarrhée, nausée liés à la dose (ne pas
dépasser les posologies recommandées); ne pas administrer aux lapins, hamsters, cobayes,
cheval (PO, IM, SC...);ne pas administrer oralement chez les herbivores.
• indications:
chien et chat : infections des tissus mous et de la peau (gram +). Les concentrations
tissulaires sont souvent inférieures aux MIC des gram - (E. Coli, Klebsiella, Proteus); infections
respiratoires du tractus respiratoire (gram + et gram -); infections urinaires (gram + et gram
-); péritonites liées à un envahissement par des germes digestifs y compris les anaérobiques;
septicémies.
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Les Polymyxines - Glycopeptides - Bacitracine
• spectre: D’abord utilisées pour leur activité contre Pseudomonas, les polymyxines sont
employées pour leur interaction avec les endotoxines de bactéries gram -.
• paramètres cinétiques: Non-résorbées per os; Peuvent être administrées par voie IM
(injection douloureuse surtout la forme sulfate); Peu liées aux protéines plasmatiques;
Distribution limitée (ratio milk / plasma : 0,25); La forme sulfate est plus active, plus toxique;
Elimination par filtration glomérulaire.
• toxicité: Leur toxicité rénale justifie leur emploi sous forme topique. Toxicité rénale accrue
en association avec les autres médicaments néphrotoxiques.
• Synergie avec les sulfamides et triméthoprime.
• Synergie avec l’EDTA et les détergents cationiques (chlorhexidine) contre • les
pseudomonas (préparation topique).
• Néphrotoxique, neurotoxique et blocage neuromusculaire ne répondant pas à la
néostigmine et au gluconate de Ca 2+.
• 5 mg/kg chez le veau IM -> apathie, ataxie.
• 8 mg/kg chez le chien IV -> défaillance respiratoire
Chien et chat : infections superficielles des yeux, de la peau et des oreilles (traitement
topique en association avec l’EDTA et la chlorhexidine)
VANCOMYCINE:
BACITRACINE:
Antbiotique à spectre étroit (gram +). Hautement toxique, la bacitracine est utilisée sous
forme topique
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Les aminosides
Les aminosides sont des antibiotiques à large spectre, toxiques pour l’oreille interne et les
reins et regroupant plusieurs molécules. Intérêt : large spectre (gram -, staphylocoques, P.
aeruginosa), synergie avec les pénicillines.
• Paramètres chimiques: Bases organiques polaires (pKa : 7,2 - 8,8) composées de sucres
aminés liés à un aminocyclitol par un lien glycosidique. La toxicité est proportionnelle au
nombre de charges + (néomycine : 6; kanamycine : 4; gentamicine : 3; streptomycine : 2).
Après une pénétration à travers l’enveloppe cellulaire par un mécanisme actif (bloqué en
anaérobiose) et passif, les aminosides interférent avec les sous-unités 3Os ribosomiques
pour inhiber la synthèse protéique; Effet bactéricide avec un effet post-antibiotique
prolongé; Les substances capables de désorganiser la paroi bactérienne augmentent la
pénétration des aminosides.
• Spectre: L’activité est surtout marquée contre les gram - aérobiques (E. Coli, Klebsiella,
Entérobacter, Proteus, Pseudomonas...) mais certaines molécules exercent aussi leur action
vis-à-vis des gram +. Les mycobactéries peuvent aussi être sensibles (BK) de même que
certains mycoplasmes. L’activité bactéricide est plus marquée en milieu alcalin (l’activité
réduite dans les tissus lésés est une cause d’échec). Activité réduite en milieu purulent
(liaison aux protéines).
Absorption :peu absorbé per os si le TD est intact (D en cas de parvovirose par exemple),
un traitement systémique implique une administration parentérale (SC, IM) (Tmax : 14 - 120
minutes; F souvent proche de 1). Distribution dans les fluides extra-cellulaires (Vd = 0,2 l/kg)
liaison aux protéines : 20 %; faibles concentrations dans le fluide CS, les sécrétions
bronchiques et le lait; augmentation du Vd chez les animaux cachectiques
(hypoprotéinémie) du fait des oedèmes
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• Interactions: synergie avec les pénicillines; potentialisation des effets des substances
néphrotoxiques; blocage neuromusculaire accentué par l’anesthésie; ototoxicité
exacerbée par le furosémide et d’autres diurétiques
STREPTOMYCINE ET DIHYDROSTREPTOMYCINE
• spectre: Les micro-organismes ayant des MIC < 5 µg/ml sont sensibles (mycobactéries,
staphylocoques, certains mycoplasmes). Résistance plasmidique acquise fréquente en
médecine vétérinaire. Association classique avec les pénicillines pour l’obtention d’un
effet synergique. Les streptocoques, normalement résistants, deviennent sensibles.
• Indications:
Ruminants : leptospirose; campylobacter chez le taureau, Actinomyces pyogènes et
Corynebacterium renale.
Porc : infections provoquées par des gram + (streptocoques, Erysipélothrix) si associée à la
pénicilline.
Cheval : en association avec la pénicilline (streptocoques).
Chien et chat : peu d’intérêt.
• spectre: plus active que la streptomycine sur les staphylocoques et les streptocoques +
salmonella + gram – (pathogènes opportunistes). Les pseudomonas peuvent être sensibles
KANAMYCINE
PAROMOMYCINE
AMYKACINE
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Dérivé semi-synthétique de la kanamycine. Activité intermédiaire entre la kanamycine et la
gentamicine. Résistante aux enzymes responsables de la résistance des germes aux autres
aminosides. Les Pseudomonas sont particulièrement sensibles. Limite de sensibilité : MIC < 16
µg/ml.
GENTAMICINE
Chez les animaux très jeunes, les concentrations sériques obtenues après administration
d’une dose identique à celle préconisée chez l’adulte sont plus faibles du fait d’un Vd plus
grand et malgré la Clr plus faible. La fonction glomérulaire atteint la maturité à 2 j chez le
veau, 14 j chez les chiots, 4 j chez le porcelet, agneau.
•Indications:
Ruminants : mammite (E. Coli), septicémie, diarrhée à Salmonella, E. Coli, infection intra-
utérine (traitement local)
Porcs : colibacillose néonatale
Cheval (souvent utilisée) : septicémie néonatale, pneumonie (R. equi) métrite (K.
pneumoniae; P. aeruginosa), kératite arthrite (injection intra-articulaire)
Chien et chat : infection urinaire, respiratoire, conjonctivale (topique) otite externe
(topique) infection digestive
APRAMYCINE:
• Indications: Entérites (E. Coli, Salmonella, Treponema) chez le veau et le porcelet (PO ou
parentérale)
SPECTINOMYCINE
Antibiotique du groupe des aminocyclitols qui ne possède pas les effets toxiques des
aminosides. bactériostatique (MIC). bactéricide (4 x MIC). limite de sensibilité : 15 - 20 µg/ml.
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• spectre: proche de celui de la streptomycine. Son emploi est limité par les résistances.
(sensibilité imprévisible). P. aeruginosa et bactéries anaérobiques résistantes. l’association
lincomycine - spectinomycine est particulièrement active contre Treponema
hyodysenteriae.
• Indications: infections digestives (per os) et respiratoires (IM) provoquées par des gram -.
infections par des mycoplasmes (IM). Espèces cibles : porc (bovin, chien).
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Lincosamides-macrolide-Pleuromutilines
• liposolubilité élevée
• Vd+++
• pénétration intra-cellulaire
• Interaction avec la synthèse protéique (sous unité 50s ribosomiale) -> bactériostatique
• Mécanisme de résistance : imperméabilité et modification du site ribosomial (plasmidique
et chromosomique)
• paramètres cinétiques: bases dont le pKa = 7,6 (pirlimycine, pKa = 8.5). fortement
liposolubles (Vd ). F ± 1 après IM. Bonne absorption orale, surtout pour la clindamycine,
chez les monogastriques mais diminuée par l’alimentation et le kaolin. Métabolisée par le
foie et éliminée par les reins (20 %) et le foie (bile) sous forme active. Concentration
tissulaire >>> concentration plasmatique, surtout dans le foie et les reins. La diffusion dans
les os est suffisante pour atteindre des concentrations actives (clindamycine). Phénomène
de trapping dans la prostate et la mamelle. La pirlimycine est utilisée par voie intra-
mammaire pour le traitement des mammites subcliniques (coques gram + y compris les
pénicillinase +) Faible concentration dans le liquide CR du fait d’une forte liaison aux
protéines plasmatiques mais concentration élevée dans le SNC. Concentration (x 50) de la
clindamycine dans les macrophages.
• interactions:
• Association à la spectinomycine pour augmenter l’activité contre Treponema et
Mycoplasme.
• Antagonisme avec le chloramphénicol et les macrolides
• Anesthésiques (paralysie post-anesthésique).
• toxicités: Diarrhée sévère, parfois mortelle, chez l’homme, le lapin, le cheval et les
herbivores (croissance de clostridies résistantes).Un traitement par du métronidazole peut
être efficace. La contamination des aliments est suffisante pour induire des symptômes (5 -
10 ppm) graves. Blocage neuro-musculaire; Dépression cardiaque (IV); Allergie;
Dégénérescence hépatique; Bien tolérée chez les carnivores
•indications:
Cheval: contre-indiqué
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MACROLIDES: ERYTHROMYCINE, TYLOSINE, SPIRAMYCINE, TILMICOSINE ET ROXITHROMYCINE
ERYTHROMYCINE
• toxicité: Douleur à l’injection, Phlébite après injection, Diarrhée modérée du fait de leur
effet stimulant sur les muscles lisses. Diarrhée sévère chez le cheval et le lapin du fait d’une
élimination biliaire importante (dérive de flore). Inhibition du métabolisme hépatique
augmentant les concentrations sériques en théophylline, cisapride, terfénadine...
• indications: Traitement alternatif chez les animaux sensibles à la pénicilline ou infectés par
des germes résistants à la pénicilline; traitement alternatif à l’ampicilline et l’amoxycilline
pour le traitement des leptospiroses; aux tétracyclines pour les infections à ryckettsia;
campylobacter chez les carnivores (diarrhée) et avortement; R. equi chez le poulain
• Indications:
Ruminants : infections par les mycoplasmes
Porcs : rhinite atrophique, infections par des mycoplasmes, dysenterie
Chien et chat : pneumonie, trachéo-bronchite, abcès
Volailles : infections à mycoplasmes
SPIRAMYCINE: Moins active in vitro que l’érythromycine, elle est plus active in vivo du fait de
concentrations tissulaires très importantes (25 - 60 x celles du sérum). Indications : cf.
tylosine.
TILMICOSINE: Utilisée pour le traitement des pneumonies chez les bovins du fait de son
activité sur Pasteurella, A. pyrogenes et H. somnus. Toxique chez le mouton, la chèvre et le
cheval.
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• Spectre comparable à la tylosine mais plus grande activité.
• Mortalité décrite chez le porc et les volailles traités per os avec la tiamuline associée aux
ionophores. neurotoxicité et mortalité chez le veau après injection IV. réactions cutanées
chez le porc. ne pas administrer chez le cheval, le lapin, le cobaye, le hamster (colite)
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Chloramphénicol - Thiamphénicol - Florfénicol
CHLORAMPHÉNICOL:
Inhibition de la synthèse des protéines (liaisons irréversibles avec la sous unité ribosomiale
50 s).
• Application: Figure dans l’annexe IV du règlement CEE 2377/90, disponible sous forme de
médicament topique (colyre). Il peut encore être prescrit chez les animaux de
compagnie en cas d’extrême nécessité. (Salmonellose due à des germes résistants aux
autres AB, infection profonde oculaire, prostatite, méningite) (2ème choix après des AB
bactéricides). Prévenir le propriétaire du danger lié à la manipulation. Augmentation de
l’intervalle de dosage chez les jeunes animaux du fait du métabolisme hépatique moins
actif.
THIAMPHÉNICOL :
FLORFÉNICOL:
utilisé chez les bovins (IM), moins toxique que le chloramphénicol, pas d’effet médullaire
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Tétracyclines
Les tétracyclines sont des substances amphotères faiblement solubles dans l’eau à pH
7,0. Les chlorhydrates sont plus solubles dans l’eau. Bactériostatiques. Inhibition de la
synthèse protéique (sous unité 30 s). Incorporées dans la bactérie par un mécanisme actif.
Activité optimale en milieu acide (pH ± point isoélectrique).
• Pharmacocinétique: Bonne absorption orale chez le chien et le chat mais très variable en
fonction des formes pharmaceutiques et des tétracyclines. Le repas (lait), les antiacides, le
kaolin réduisent l’absorption .La minocycline et la doxycycline sont moins sensibles à la prise
du repas.
liposolubles: Vd (1 - 3 l/kg); diffusion intra-cellulaire importante; concentration lait =
concentration sérique; bonne diffusion à travers les barrières cellulaires (placenta,
articulations...); faible concentration dans le CSF sauf pour la minocycline et la doxycycline
(idem pour les larmes et les sécrétions prostatiques); liaison élevée aux protéines; fixation
spécifique dans les os et les dents; bonne diffusion dans les sécrétions bronchiques;
l’oxytétracycline et chlortétracycline sont éliminées par filtration glomérulaire sous forme
active et, dans une moindre mesure, par la bile; la CLB diminue en cas d’insuffisance
rénale; le cycle entéro-hépatique augmente la t1/2 (b) (6 - 10 h); la minocycline est
métabolisée par le foie; la doxycycline présente dans les matières fécales provient de
l’absorption orale, de la sécrétion biliaire et de la diffusion à travers l’intestin; la doxycycline
n’est pas éliminée par les reins (utilisable en cas d’insuffisance rénale). la minocycline et la
doxycycline, trop liposolubles, se concentrent dans le colon chez le cheval et y induisent
des troubles de la flore; chez le veau de moins de 4 semaines, CLB est faible et Vd
augmente posologie plus faible; chez le porc et les volailles, les concentrations
sériques obtenues après administration orale sont faibles et juste suffisantes pour les
bactéries les plus sensibles.
•toxicité: Vomissement, diarrhée. Irritation au niveau du site d’injection (IM, SC) surtout pour
les formes LA. Coloration des os et des dents (jaune). Hypocalcémie après injection IV.
Dégénérescence rénale et hépatique. Anaphylaxie (surtout après IV). Toxicité rénale par la
déshydratation, les toxémies, la myoglobinurie, l’hémoglobinurie, les substances
néphrotoxiques. Dérive de la flore intestinale chez le cheval (même après IM). Diminution
de la phagocytose. Formulation LA : contient de l’OTC base (20 %) et du 2-pyrolidone,
augmente le MRT, diminue F. Utilisation de l’OTC chez le cheval non-recommandée. Celle
de la minocycline et de la doxycycline est interdite. L’administration parentérale chez le
chat et le chien n’est par recommandée du fait de la douleur induite au niveau du site
d’injection.
• Indications:
Bovin : pneumonies (sensibilité variable des Pasteurella et résistance de certains
mycoplasmes). L’administration prophylactique (dans l’aliment) est d’un rapport coût /
bénéfice douteux et contribue à l’émergence des résistances; infections par Listeria et
Clostridium; anaplasmose, babesiose, Theileria parva, Rickettsia; kératoconjonctivite;
mammite (gram+ / gram-). La voie IV est préférée car la biodisponibilité reste limitée après
IM / SC (antibiotique de 2ème choix); infection utérine (bolus intra-utérins).
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Porcs : rhinite atrophique;pneumonies (Pasteurella, Mycoplasme) (prophylaxie : 200 - 400 g/
T aliment);;leptospirose.
Chien et chat : Ehrlichia, Rickettsia;Brucella; infections broncho-pulmonaires; infections
urinaires; chlamydia. Maladie de lyme
Volaille : Maladies respiratoires chroniques (Mycoplasma gallisepticum); synovires (M.
synovite); Pasteurellose.
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Sulfamidés - diaminopyrimidines
Composés peu solubles dans l’eau. La solubilité augmente en pH alcalin. Les sels sodiques
sont solubles dans l’eau et peuvent être administrés par voie IV.
SULFADIAZINE ET SULFADOXINE:
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Associé au triméthoprime (S/TMP = 1/5) dans des formulations diverses : bolus, comprimés,
poudre dispersible, pâte orale, solution injectable. cf. association sulfamidés -
triméthoprime.
SULFACLOZINE:
SULFAMÉZATHINE:
Sulfamidé enregistré chez les lapins, les volailles, les chiens, les chats, les moutons et les
chèvres pour le traitement de la coccidiose (solution buvable).
• Applications cliniques: L’usage clinique est limité par l’émergence des résistances. Le
nettoyage des plaies purulentes est toujours conseillé.
Bovins, chèvres et moutons : pneumonie à Pasteurella; coccidiose; nécrobacillose
interdigitée; toxoplasmose.
Porcs :rhinite atrophique; streptocoques.
Chien et chat : infections urinaires;infections digestives.
Volaille :coccidiose; thyphose; coryza.
TRIMÉTHOPRIME (EN ASSOCIATION AVEC LES SULFAMIDÉS) Le triméthoprime est une base (pK :
7,6) capable d’inhiber la synthèse de l’acide folique.
• Spectre: Substance bactériostatique contre les gram +, gram - mais pas contre les
anaérobies, Mycoplasma sp., Chlamydia sp., Mycobactérium et P. aeruginosa. Effet
synergique avec les sulfamidés (diminution des MIC et effet bactéricide).
• Toxicité: Carence en acide folique. Irritation locale après injection IM (cheval) et cas de
mortalité brutale après injection IV (cheval).
• Applications cliniques: Utilisé en association avec les sulfamidés (1/5) du fait de la synergie
et de l’effet bactéricide de la combinaison.Infections urinaires, prostatiques, respiratoires,
digestives, métrites, abcès, mammites.
Association baquiloprime - sulfadimidine : enregistrée en Belgique sous forme de solution
injectable pour les bovins.
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Fluoroquinolones
• Spectre d’activité: Forte activité contre les gram - (y compris les entérobactériacées).
Activité modérée contre les gram +. Inactive contre les anaérobies. Activité contre
mycoplasmes, rickettsia. Activité optimale lorsque le pH > 7,4. Activité diminuée lorsque le
pH < 7. Activité peut-être inhibée dans l’urine, les abcès et dans les macrophages. Limite
de sensibilité : MIC ± 1 µg/ml. Les fluoroquinolones exercent un effet bactéricide
"concentration – dépendant". Le rapport Cmax/MIC doit être élevé.
• Pharmacocinétique: Très bonne absorption orale chez les monogastriques (80 - 100 %) sauf
pour la norfloxacine (40 %) et la ciprofloxacine (50 - 70 %).
Tmax après ingestion ± 1 h. Vd augmente du fait du caractère très liposoluble des
fluoroquinolones : [ ] CSF = 50 % [ ] sér. [ ] élevées dans les sécrétions bronchiques, les os,
les cartilages, les tissus prostatiques ([ ] prostate = 2 x [ ] sérique), le foie, la bile, l’urine.
Métabolisée en partie dans le foie, elles sont éliminées sous forme active par la bile et
l’urine ([ ] urinaire = 100 x [ ] sérique). L'enrofloxacine métabolisée en ciprofloxacine
diminue l'activité du Cyt P450 et augmente les concentrations sériques en théophylline. La
posologie doit être réduite chez les animaux présentant une insuffisance rénale.
Liaisons aux protéines : 14 % (enrofloxacine). t1/2 b = 3 - 5 h (chien) pour l’enrofloxacine.
5 - 6 h (veau).
• Toxicité: Neurotoxicité possible pour les molécules les plus lipophiles ou en cas de
surdosage important. Erosion des cartilages chez le chien en croissance et chez le poulain.
Néphrotoxicité possible et toxicité oculaire rare.
• Indications:
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DIVERS
• Toxicité: Action sur la flore du rumen Marge de sécurité très faible chez le cheval et les
bovins.
Anorexie, ataxie, dépression, diarrhée, dyspnée, mortalité, myoglobinurie (porc, chien,
mouton, volaille), insuffisance cardiaque (bovin, cheval, chien, volaille) (perturbation des
échanges ioniques transmembranaires).
Toxicité par des substances interférant avec le métabolisme hépatique (chloramphénicol,
erythromycine, sulfamidés, tiamuline). Le cheval, particulièrement sensible, peut
s’intoxiquer avec des aliments contenant de la monensine et destinés à d’autres espèces
animales ou contaminés par de la monensine.
• Pharmacocinétique:
nitrofurantoïne : absorbée par voie orale, excrétée dans les urines
nitrofurazone et furazolidone : faiblement absorbé per os du fait de la faible solubilité.
Usage clinique:
Chien : infection urinaire, antiseptie digestive.
Animaux de production : annexe IV
•Pharmacocinétique:
Métronidazole: bien absorbé per os, Vd (± 1 l/kg) (CSF), métabolisé par le foie (30 %) +
élimination urinaire. Peut s’associer à la clindamycine, érythromycine, pénicilline,
amoxycilline, ac. clavulanique, céfalosporines.
•toxicité: Bonne tolérance chez les espèces cibles. Neurotoxicité en cas de surdosage.
Substances cancérigènes (Annexe IV du règlement 2377/90).
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•indications: Métronidazole :infections par les anaérobies : gingivites et périodontites,
(abcès des glandes anales); infections par des flagellés : Giardia; pneumonie
anaérobique (nécrose à l’endroit d’injection).
VIRGINIAMYCINE:
Interfère avec la synthèse des protéines. Active contre les gram + aérobies et anaérobies
et les mycoplasmes. Résistance croisée avec les macrolides et les lincosamides. Non-
absorbée per os.
NOVOBIOCINE:
RIFAXIMINE:
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