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Tanger – 2009/2010
La comptabilité
générale
Cours d’initiation adapté
d’après le système français
Semestre 2
Matière
Comptabilité Générale
Partie 1
Brandon HEAT
2009/2010
Plan :
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A LA COMPTABILITE GENERALE PAGE 05
INTRODUCTION
INTRODUCTION
II LES COMPTES
b) Le plan de comptes
INTRODUCTION
V EXERCICE DE SYNTHÈSE
INTRODUCTION
I PRINCIPES GÉNÉRAUX
INTRODUCTION
4°) Application
V PARTICULARITE
Chapitres
CHAPITRE 6 : LES CHARGES DE PERSONNEL seront traités
CHAPITRE 7 : LES ACQUISITIONS D’ÉLÉMENTS D'ACTIF
ultérieurement
CHAPITRE 8 : LES RÈGLEMENTS ET LES FINANCEMENTS
CHAPITRE 9 : L’ÉTAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE dans un autre
document
Le pilotage de l'entrepri se, consiste à faire des c hoix, à prendre d es décisions dans le but de
réaliser les objectifs.
(L'objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisa tion d'un profi t financier).
La plupart des décisions sont d es décisions courantes qui engagent l'entrepri se sur le court terme.
Exemple : décider du programme de fabrication de la journée.
D'autres décisions engagent l'entreprise sur le moyen terme et le long terme. On parle alors de d écisions
stratégiques.
Exemple : Choix de produits, prix, distribution, communication, organisation humaine et matérielle.
Une gestion efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propres à l'environnement de
l'entreprise et s'appuie sur des outils d'aide à la décision. La comptabilité générale est un de ces outils.
Les flux économiques (mouvements de biens et services, mouvements d'argents) consti tuent les
informa tions qui intéressent la comptabilité générale. Les factures, chèques, trai tes, feuilles de paie et
autres pièces servent de support ma tériel à ces flux.
Ces documents sont classés et enregi strées régulièrement (au jour le jour le jour le plus souvent) dans des
journaux et dans des comptes.
Le trai tement d es informa tions répond à trois objec tifs essenti els :
L'année civile sert le plus souvent de référenc e à l'activi té de l'entreprise. On parle également "d'ex ercice
comptable".
Certaines opéra tions (acha ts à crédi t, investi ssements, …) ont des conséquenc es sur plusieurs exercices
comptables ; il est donc nécessaire de garder en mémoire la trace de ces opéra tions.
Il faut également noter que la tenue d'une comptabilité est une obligation juridique et fiscale :
b) La position de trésoreri e
La trésorerie de l'entreprise est consti tuée par l'ensemble des avoirs en banque, chèques postaux et caisse.
La connaissance du solde des opéra tions d'entrée (encaissements) et de sortie (décaissements) d'argent est
un impéra tif.
- Le bilan
- Compte de résultat
- L'annexe
Le bilan
Le bilan est une photographie du pa tri moine de l'entreprise à un moment donné (à la clôture de l'exercice en
général). Il se présente sous la forme d'un tableau en deux parti es :
BILAN AU 31/12/N
ACTIF PASSIF
ACTIF IMMOBILISÉ CAPITAUX PROPRES
- Immobilisa tions incorporelles (7) - Capital (1)
- Immobilisa tions corporelles (8) - Réserves (2)
- Immobilisa tions financières (9) - Résul ta t de l'ex ercice (3)
L'ACTIF IMMOBILISÉ
Représente les investi ssements de l'entreprise : ensemble de moyens destinés à rester durablement dans
l'entreprise, pendant plusieurs cycles d e produc tion. (d'où l'expression "immobilisations").
(7) Investissements immatériels (fonds commercial, logiciel informatique, …….),
(8) Investissements matériels (machines, véhicules, matériel de bureau et informatique, ……),
(9) Investissements financiers (prêts, titres conservés durablement, …...).
L'ACTIF CIRCULANT représente des moyens non durables, renouvelés à chaque cycle de production.
(10) Stocks de matières premières, marchandises, produits finis,
(11) Créances sur les clients et autres débiteurs,
(12) Trésorerie disponible en banque, chèques postaux et caisse.
L'approche économique du bilan consiste à dire que le PASSIF représente les ressources d e l'entreprise et
que l'ACTIF représente les emplois.
BILAN AU 31/12/N
EMPLOIS RESSOURCES
L'approche juridique du bilan est une approche en terme de pa tri moine. Le PASSIF représente ce que doi t
l'entreprise (Dettes au sens large) ; l'ACTIF représente ce que possède l'entreprise (Biens et Droi ts).
BILAN AU 31/12/N
BIENS DETTES
& (au sens large) (1)
DROITS
TOTAL DES BIEN S & DROITS = TOTAL DES DETTES (au sens large)
(1) il s'agit de toutes les obligations envers les Tiers. C'est ainsi que les capitaux propres représentent une
dette permanente de l'entreprise vis à vis des propriétaires associés. L'entreprise est débitrice de
l'obligation de restituer ces capitaux aux associés en cas de liquidation.
Résultat de l'exercice
(Somme des Produi ts - Somme des cha rges)
Si Total Produi ts > Total Charges Résul ta t > 0 Le résul ta t est un bénéfice.
Si Total Produi ts < Total Charges Résul ta t < 0 Le résul ta t est une perte
La comptabilité générale est un outil d'informa tion au service des dirigeants et des Tiers (associés, salariés,
Eta t et collectivi tés locales, investi sseurs, banques, …..)
Afin que la comptabili té puisse produire les documents de synthèse, il est néc essaire de préalablement saisi r
les différents flux résul tant des échanges de l'entreprise a vec ses partenaires et des mouvements internes.
Salariés
Salaires
Travail
Biens et services
Fournisseurs
Paiement
Biens et services
Clients
Prêts
Banques ENTREPRISE
Remboursements Encaissement
Apport de capitaux
Propriétaires
de l'entreprise
Prélèvements et dividendes
On distingue :
- les flux physiques,
- les flux monétai res.
d'entrée
externes
de sortie
Les flux physiques
internes
les services consommés en provenance des tiers Services d'un transporteur, d'un expert-
comptable, d'un garagiste, d'une agence
d'intérim ………
le travail fourni par les salariés de l'entrepri se
La circulation des ma rchandises, ma tières, fourni tures, services et produi ts dans la struc ture de produc tion
et/ou de distribution de l'entreprise, consti tue des flux internes.
Matières Stock de
premières matières
Stock de
Fournitures
Stock de Ateliers de Produits
fourniture s Production finis Produits fin is
Services
…………….
Les paiements effectués entre l'entreprise et ses partenaires consti tuent des flux monétai res.
d'entrée
Contrepartie des
flux physiques
externes
De sortie
Flux monétaires
d'entrée
De financement
De sortie
Salaires versés
Ces flux apportent d es ressources de financement à l'entreprise. Ils n'ont pas de contreparti e physique.
Le comptable d'une entreprise doit enregistrer les diverses opéra tions en respec tant un principe
fondateur fonda mental : le principe de la parti e double.
Ces enregistrements se font dans des comptes dans le respec t du droi t comptable.
…./ ….
Sur le plan ma tériel l'enregistrement des flux en partie double se fai t dans des comptes
Les débits (D) représentent des emplois (E), alors que les crédits (C) représentent des ressources (R)
Les besoins de la gestion conduisent le comptable à "arrêter" régulièrement les comptes. Ce travail consiste
à faire la somme des d ébi ts et la somme des crédi ts pour mettre un solde en évidence.
Si le total des débi ts est supérieur au total des c rédi ts, on di t que le compte présente un solde
débiteur
D C Exemple D Banque X C
: (01/10) 5 000,00 1 000,00 (07/10)
(20/10) 2 000,00
D C Exemple : D Banque Y C
(01/10) 4 500,00 1 500,00 (07/10)
(20/10) 2 500,00 2 500,00 (16/10)
5 000,00 (25/10)
Si total des débits = total des crédits, on di t que le compte est soldé :
D C Exemple : D Banque Z C
(01/10) 4 000,00 1 000,00 (05/10)
(19/10) 3 000,00 6 000,00 (15/10)
D Banque X C D Banque Y C
(01/10) 5 000,00 1 000,00 (07/10) (01/10) 4 500,00 1 500,00 (07/10)
(20/10) 2 000,00 (20/10) 2 500,00 2 500,00 (16/10)
5 000,00 (25/10)
D Banque X C D Banque Y C
S.A.N au 01/11 6 000,00 2 000,00 S.A.N au 01/11
Emplois Ressourc es
(Destination) (Origine)
Achats de marchandises Banque
(argent en banque)
Exemple :
01/10 : Acha t d e marchandises à crédi t au fournisseur FAHMI pour 1 000 Dh(Paiement dans 30 jours).
31/10 : Paiement du fournisseur WARDA, 1 000 Dh par c hèque.
01/10 :
Emplois Ressourc es
(Destination) (Origine)
Achats de marchandises Fournisseurs
(contractation d'une dette)
D Banque C
1 000,00 31/10
Comptes de situation
Comptes d'ACTIF
Comptes de PASSIF
Les comptes d'ACTIF présentent généralement un solde débiteur, les comptes d e PASSIF un solde
créditeur.
BILAN AU 31/12/N
ACTIF PASSIF
ACTIF IMMOBILISÉ CAPITAUX PROPRES
- Fonds commercial - Capital
- Terrain - Réserves
- construction - Résul ta t de l'ex ercice
- Ma tériel et outillage
- Ma tériel et Mobilier de bureau
- Prêts
- Dépôts et cautionnements
versés
Comptes de gestion
Comptes de charges
Comptes de produits
Les comptes de charges présentent généralement un solde débiteur, les comptes de Produits un solde
créditeur.
Le compte de résul ta t ci-dessous regroupe à ti tre d'ex emple des comptes fréquemment rencontrés :
Résultat de l'exercice
(Somme des Produi ts - Somme des cha rges)
C’est un ensemble de disposi tions qui a pour but de réaliser une normalisa tion des comptabilités. Il contient
nota mment :
Un cadre comptable et une liste de comptes,
des préci sions sur la terminologie et le fonctionnement de c ertains comptes,
des règles d’évaluation des coûts de revient et des différents éléments de l’actif et du passif.
Le plan de compte proposé par le PCG est une classification fondée sur un mode de codification déci male. Il
existe dix classes de comptes :
La classe 0 consti tue la dixième classe de comptes et reste pour l'instant disponible.
Chaque classe est subdivisée en comptes d e niveaux successifs de plus en plus détaillés :
Les comptes à 2 chiffres sont appelés"comptes principaux", les comptes à 3 chiffres, " comptes
divisionnaires" et les comptes à plus de 3 chiffres, "sous-comptes"
La terminaison zéro - La terminaison zéro dans les comptes à trois chiffres est utilisée pour signaler un
dans les comptes à compte de regroupement de même niveau.
trois chiffres et - La terminaison zéro dans les comptes à trois chiffres est aussi utilisée pour
plus signifier qu'une analyse de rang 3 ne s'i mpose pa s.
La terminaison 8 - Elle signale des comptes qui enregistrent la dépréciation de certains postes de
dans les comptes à l'ACTIF du BILAN. (Exemple : "28 Amortissement des i mmobilisa tions")
deux chiffres
La terminaison 9 - Elle signale des comptes qui enregistrent la dépréciation de certains postes de
dans les comptes à l'ACTIF du BILAN. (Exemple : "29 Provisions pour déprécia tions des
deux chiffres immobilisa tions"; "39 Provisions pour dépréciation des comptes de l’actif circulant’’ )
La terminaison 9 - Elle signale un compte qui fonctionne en sens inverse du compte à deux c hiffres
dans les comptes à auquel il se rattache. (Exemple : le compte "6111 acha ts" est un compte à solde
trois chiffres débiteur ; le compte 6119 "Rabais, remi ses et ri stournes obtenues sur ac ha ts est
un compte à solde créditeur").
Le droi t comptable donne d es principes directeurs dont les pra ticiens de la comptabilité doivent s'inspirer :
PRINCIPE CONTENU
Prudence La prudence est l'appréciation rai sonnable des faits afin d'évi ter le risque de
transfert, sur l'avenir, d'incerti tudes présentes susc eptibles de grever le
patri moine et les résul ta ts de l'entrepri se.
Régulari té La régulari té est la conformi té aux règles et proc édures en vigueur.
Sincérité La sincéri té est l'applica tion de bonne foi des règles et procédures en vigueur en
fonction de la connaissance que les responsables des comptes doivent
normalement a voir de la réali té et de l'i mportanc e des opéra tions, événements et
si tua tions
Image fidèle Les documents de synthèse doivent donner une i mage de l'entrepri se aussi
objective que possible.
PRINCIPE CONTENU
Continuité de Ce principe invi te les responsables à toujours faire l'arrêté des comptes dans
l'exploitation : une perspective de continua tion de l'acti vi té. En cas de cessa tion d'ac tivi té,
l'évaluation de l'entreprise doi t se faire à la valeur de liquidation.
Evaluation au coût Les biens qui entrent dans le pa tri moine doivent être comptabilisés de la sorte :
historique - biens acquis à ti tre onéreux : comptabilisa tion au coût d'acquisition,
- biens produi ts pa r l'entrepri se : comptabilisa tion au coût d e produc tion,
- biens acquis à ti tre gra tui t : comptabilisa tion à leur valeur vénale.
Principe de non- Pour une bonne lisibilité de la comptabilité et pour évi ter une perte
compensation d'informa tion. La compensa tion des opéra tions — sauf exceptions — est
interdi te.
Indépendance des Ce principe oblige à découper la vie de l'entreprise en périodes comptables
exercices égales ou exercices comptables.
Il faut en conséquence, en fin de période comptable, trier les cha rges et les
produits pour les ra ttac her à l'exercice qui les concerne.
Permanence d es Ce principe oblige à ne pas modifier d'un exercice comptable à l'autre, la
méthodes présenta tion des comptes annuels et la méthode d'évaluation retenue
Le droi t comptable oblige l'entreprise à mettre en place une organisa tion qui permette :
- la saisie, l'enregistrement et la conserva tion des données sur des registres comptables ;
- le contrôle de l'exacti tude des données et des procédures de trai tement ;
- la production des éta ts financiers nécessaires.
La généralisa tion de l'informa tique comme outil de tenue d'une comptabili té a conduit le légi slateur à
assouplir les condi tions de forme
"Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à l'enregistrement
comptable des mouvements affectant le patrimoine de son entreprise; ces mouvements sont enregistrés
chronologiquement.
Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l'existence et la valeur des éléments
actifs et passif s du patrimoine de l'entreprise.
Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu des enregistrements comptables et de
l'inventaire. Ces comptes comprennent le bilan annuel, le compte de résul tat et une annexe : ils forment un
tout indissociable."
"Un document décrivant les procédures, et l'organisation comptable est établi par le commerçant dès lors
que ce document est nécessaire à la compréhension du système de traitement et à la réalisation d es
contrôles. Ce document est conservé aussi longtemps qu'est exigé la présentation des documents comptables
auxquels il se rapporte."
"Les mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise sont enregistrés opération par opération et jour
par jour sur le livre-journal.
Tout enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et l'imputation de chaque donnée ainsi que les
références de la pièce justificative qui l'appuie.
Les opérations de même nature, réalisés en un même lieu et au cours d'une même jo urnée, peuvent être
récapitulées sur une pièce justificative unique………."
Les pièces justificatives sont classées dans un ordre défini au document visé à l'article 1 er.
"Les écritures du livre-journal sont portées sur le grand-livre et ventilées selon le plan de comptes du
commerçant" ……"Le livre-journal et le grand-livre sont détaillés en autant de journaux auxiliaires et de livres
auxiliaires que les besoins du commerce l'exigent.
Les écritures portées sur les journaux et les livres auxiliaires sont centralisées une fois par mois au moins
sur le livre-journal et le grand-livre".
Sur la base de ces disposi tions légales et réglementaires, évoquées précédemment, il est possible de d resser
un schéma récapi tula tif de l'organisa tion comptable avec journal unique (On pa rle aussi de système classique)
Pièces
justificatives (1) Factures d'ac ha t, double des
(1) facture d e ventes, souches de
chèques, pièces de caisse, double
des bulletins de paye, ……
(2) Livre-journal
Grand-livre(s) (3)
(3) Ensemble des comptes d e
l'entreprise. On le divise souvent
en :
Grand-livre général.
Grand livre auxiliaire des
comptes clients.
Grand-livre auxiliaire des
comptes fournisseurs.
Balance (4)
Travaux
mensuels
(4) Tableau qui récapitule tous les
comptes de l'entreprise
Les pièces justificatives sont les documents (fac tures d'ac ha t, double des facture de ventes, souc hes d e
chèques, pièces de caisse, double des bulletins de paye, ……..) qui sont à l'origine d'un enregistrement
comptable.
Les pièces justificati ves doivent être contrôlées (vérification des erreurs éventuelles) , classées pa r na ture
et référencées dans un ord re logique. On peut également les prétotaliser et les précomptabiliser pour
accélérer le travail de saisie
20/10/N
Pièce de caisse n° 1
Recette Dépense
Acha t d e ti mbres
postes 300
Remarque : on peut aussi reproduire sur la pièce justificative le dessin d'un ticket comptable avec un tampon.
Deuxième solution : on précomptabilise sur un bordereau de saisie (feuille de papier reproduisant une grille
de saisie)
3°) Le livre-journal
Le livre-journal est un registre obliga toire sur lequel les opéra tions sont enregi strées c hronologiquement
sous la forme d'une écri ture (ou article)
Un formalisme particulier est i mposé au comptable car le livre-journal peut être utilisé comme moyen de
preuve :
- le livre-journal doit être tenu sans blanc ni ratures ; il est interdi t d'effacer et d'utiliser des encrivores.
- le livre-journal doit être coté (numérota tion des pages et indication du nombre de pages) et paraphé
(signature pour authentifica tion) par le greffier du tribunal de commerce ou du tribunal de grande
instance sta tuant en ma tière commerciale.
Les erreurs doivent être corrigées par des écri tures de CONTREPASSATION : on passe l'écri ture erronée
en sens inverse pour l'annuler, puis on passe la bonne écri ture.
20/10/N
Pièce de caisse n° 1
Nom du compte
débité Libellé de l'opéra tion (il
s'agi t en règle générale de la Nom du compte
référence à la pièce crédité
justificati ve)
4°) Le grand-livre
Le grand-livre est un registre obliga toire qui regroupe tous les comptes de l'entreprise. Il est "alimenté"
par le report des écri tures au journal.
Il peut être détaillé en autant de grand s livres auxiliaires si le besoin s'en fait senti r (la plupart des
entreprises choi sissent de disposer d'un grand-livre général, d'un grand livre auxiliaire des clients et d'un
grand livre auxiliaire des fournisseurs).
5°) La balance
La balance est un tableau qui récapitule à un moment donné, pour tous les comptes de l'entreprise, le total
des débi ts, le total des crédi ts et le solde.
C'est un moyen de contrôle d es égali tés suivantes propres à toutes comptabilités :
Si ces égali tés ne sont pa s vérifiées, cela signifie qu'il y a eu erreur dans un ou plusieurs enregistrements
(non respect de la partie double, écri tures non équilibrées) ou erreur de totalisa tion ou de calcul d'un solde.
La balance ne permet pas de détecter toutes les erreurs (oubli d'opéra tions, erreurs de calcul qui se
compensent, erreurs sur les noms des comptes.
Balance au 31/10/N
La balance est aussi un moyen d'information : elle est établie au moins une fois par mois pour des raisons
fiscales ou pour faire le point de la gestion.
A la fin de l'exercice comptable il est dressé une "balanc e avant inventaire" et une "balanc e après
inventaire".
Pièces
justificatives
Travaux
quotidiens
Grand-livre(s)
Récapitulation ( au moins
mensuelle) des totaux
des journaux auxiliaires
dans un journal unique
Exemple : supposons qu'il faille enregistrer un retrai t d'espèc es de 1 000 Dh en banque pour alimenter la
caisse.
L'employé spécialisé dans la tenue du journal de caisse va pa sser l'écri ture sui vante :
Journal de caisse
L'employé spécialisé dans la tenue du journal de banque va passer l'écri ture suivante :
Journal de banque
On constate que le compte caisse et que le compte banque ont été respectivement débités et crédités deux fois.
Pour éviter cette erreur, on utilise le 5115 "virements de fonds". Chaque employé utilisera ce compte en contrepartie
du compte de trésorerie dont il assure le suivi comptable :
L'employé spécialisé dans la tenue du journal de caisse va pa sser l'écri ture sui vante :
Journal de caisse
L'employé spécialisé dans la tenue du journal de banque va passer l'écri ture suivante :
Journal de banque
On constate que le compte caisse et que le compte banque ont été respectivement débités et crédités une seule fois.
Dans tous les cas, le compte "5115 Virements de fonds" n'est utilisé que quand il y a risques de double enr egistrement.
L'informa tisa tion de la comptabilité ne remet pas en cause le sc héma de l'organisa tion comptable en offrant
une possibilité supplémentaire de contrôle d'exacti tude et de cohérence des données saisies. Le sc héma ci -
après se présente donc comme un organigra mme de trai tement.
Les logiciels de comptabili té sont le plus souvent " mul tisociétés" : ils permettent la tenue si mul tan ée de
plusieurs dossiers. Chaque dossier consti tue une comptabilité d'entreprise.
Lors de la créa tion d'un dossier, il faut procéder à quelques travaux de para métrage (identifica tion de
l'entreprise, défini tion de l'exercice comptable , créa tion d'un plan de comptes ou a ménagement du plan de
comptes proposé par défaut pa r le logiciel, choix d'un journal unique ou d'un journal divisé.
La saisie des opéra tions se fai t dans un registre élec tronique appelé BROUILLARD.
Les écri tures passées sont alors di tes "provi soires". Le comptable édi te quotidiennement le brouillard et
contrôle les écri tures passées ; il peut éventuellement corriger les erreurs d'i mputa tion (mauvais numéros de
compte et/ou mauvais montants).
Une fois contrôlées, les écri tures provi soires doivent devenir défini tives.
Le comptable doi t alors VALIDER les écri tures. La validation a pour effet suppri mer les écri tures du
brouillard et de les reporter les écri tures à ti tre définitif dans le grand -livre.
Une écri ture validée ne peut être corrigée que par CONTREPASSATION dans le nouveau brouillard et
nouvelle validation.
La mise à jour du plan de comptes, la consulta tion et l'édi tion sélec tive du journal, comptes et documents de
synthèse devient ex trêmement souple.
Impression du
BROUILLA RD
Travaux
Contrôle du BROUILLARD
quotidiens
Retour au BROUILLARD
Détection OUI pou correction et/ou
d'erreur(s) suppression des écritures
concernées
NON
Travaux
périodiques
Impression périodique des
JOURNAUX, COMPTES ET
BALANCE(S)
Impression du BILAN et du
COMPTE de RESULTAT
Travaux de
Clôture de l'exercice N et fin d'exercice
ouverture de l'exercice N+1
(Clôture et réouverture des
comptes)
M FAHMI crée une entreprise d'auto -école, le 1er oc tobre N (AUTO ECOLE DU SUD) et dépose à sa banque
le même jour sur un compte professionnel, une somme d e 150 000 Dh prélevée sur sa fortune personnelle.
Il effectue ensui te les opéra tions suivantes :
Travail à faire :
BILAN AU 01/10/N
ACTIF PASSIF
Banque 150 000,00 Capital 150 000,00
TOTAUX 150 000,00 TOTAUX 150 000,00
01/10
5141 Banque 150 000,00
1111 Capital 150 000,00
Bordereau de remise de chèque n°…
03/10
5161 Caisse 6 000,00
5141 Banque 6 000,00
Bordereau de retrait d'espèces n°…..
05/10
2340 Matériel de transport 65 000,00
5141 Banque 65 000,00
Fact n°…..Ch n°…..
06/10
2355 Matériel informatique 10 600,00
2220 Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 7 400,00
4481 Dettes sur acq d'immob. 9 000,00
5141 Banque 9 000,00
Fact n°…..Ch n°…..
07/10
5141 Banque 10 000,00
1481 Emprunts……. 10 000,00
Avis de crédit n°…..
08/10
5141 Banque 2 000,00
2355 Matériel informatique 2 000,00
Fr AMS S/Ch n°….
09/10
61227 Achat de fournitures de bureau 1 000,00
4411 Fournisseurs 1 000,00
Fact n°….
09/10
2355 Matériel informatique 3 500,00
5141 Banque 3 500,00
Ch n°….
10/10
4411 Fournisseurs 200,00
61227 Achat Fournitures de 200,00
Bureau
Avoir n°….
15/10
5161 Caisse 2 250,00
7124 Vente de services 2 250,00
Pièce de caisse n° ….
5 000,00 9 000,00
31/10 4 000,00
9 000,00 9 000,00
Banque Caisse
01/10 150 000,00 03/10 6 000,00 150,00 16/10
6 000,00 03/10 15/10 2 250,00 250,00 19/10
65 000,00 05/10 28/10 100,00 150,00 24/10
9 000,00 06/10 31/10 6 000,00
07/10 10 000,00 14 350,00
550,00
08/10 2 000,00 13 800,00 SD
3 500,00 09/10 14 350,00 14 350,00
750,00 17/10
6 700,00 20/10 Achat non stockés
1 500,00 21/10 30/10 2 300,00
5 000,00 30/10 2 300,00 0,00
2 300,00 31/10 2 300,00 SD 31/10
3 000,00 31/10 2 300,00 2 300,00
31/10 450,00
162 450,00 102 750,00
59 700,00 SD 31/10
162 450,00 162 450,00
3. Balance au 31/10/98
Balance au 31/10/N
N° cptes Nom des comptes Sommes Soldes
Débit Crédit Débit Crédit
1111 Capital 150 000,00 150 000,00
1481 Emprunts 10 000,00 10 000,00
2220 Brevets, marques… 7 400,00 7 400,00
2340 Ma tériel de transport 65 000,00 65 000,00
2355 Ma tériel informa tique 14 100,00 2 000,00 12 100,00
4411 Fournisseurs 200,00 1 000,00 800,00
4481 Dettes sur acq d'i mmobilisa tions 5 000,00 9 000,00 4 000,00
5141 Banque 162 450,00 102 750,00 59 700,00
5161 Caisse 14 350,00 550,00 13 800,00
6125 Acha ts non stockés 2 300,00 2 300,00
6122 Acha t d e ma t et Fourni tures 1 000,00 200,00 800,00
6134 Primes d'a ssurances 6 700,00 6 700,00
6144 Publicité 250,00 250,00
6167 Impôts, taxes… 750,00 750,00
6171 Rémunéra tion du personnel 3 000,00 3 000,00
6311 Charges d'intérêts 1 500,00 1 500,00
6583 Charges non courantes 150,00 150,00
7124 Vente de services 150,00 8 700,00 8 550,00
7586 Produits non courante 100,00 100,00
TOTAUX 284 300 284 300 173 450 173 450
BILAN AU 31/10/N
ACTIF PASSIF
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Brevets, marques, droi ts… 7 400,00 Capital 150 000,00
Ma tériel de transport 65 000,00 Résul ta t (Perte) - 6 800,00
M. M. de bureau 12 100,00 TOTAUX I 143 200,00
TOTAUX I 84 500,00 DETTES
ACTIF CIRCULANT Emprunt 10 000,00
Banque 59 700,00 Fournisseurs 800,00
Caisse 13 800,00 Dettes sur acq d'i mmobilisa tions 4 000,00
TOTAUX II 73 500,00 TOTAUX II 14 800,00
TOTAUX I + II 158 000,00 TOTAUX I + II 158 000,00
L'entrepri se est actuellement en perte. Cette si tua tion est typique des entreprises en pha se de créa tion (les
recettes sont encore insuffisantes pour couvrir les c harges néc essaires au déma rrage d e l'acti vi té). Il
convient d'a ttend re quelques mois pour apprécier à nouveau la si tua tion.
La taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A.) est un impôt général de consommation qui atteint la
plupart des biens et services consommés. Impôt indirect, la TVA constitue la principale recette
fiscale de l'Etat (40 % environ des recettes du budget de l'Etat)
I PRINCIPES GÉNÉRAUX
La TVA est calculée en appliquant au prix de vente net hors tax e le taux prévu pa r la loi :
Exemple : le prix de vente net hors taxes d'un micro-ordinateur est de 8 000 Dh .
Sur la base de cet ex emple on peut construire le rai sonnement sui vant :
D’où :
20
8 000 + ( 8 000 x ——— ) = 9 600
100
TVA TTC HT
Pour un taux de 20 % TVA = HT × 0,2 TTC = HT × 1,2 HT = TTC / 1,2
Ces mêmes entrepri ses paient de la TVA à leurs fournisseurs. Cette TVA payée est appelée TVA
déductible/Récupérable car elle consti tue une créance sur l'Eta t.
Les entreprises ne reversent à l'Eta t que la différence entre TVA fac turée et TVA récupérable.
Exemple : pour le mois de novembre de l’année N une entreprise a réalisé les opérations suivantes
soumises à la TVA au taux normal :
Selon le secteur d'activi té auquel elles appa rtiennent et le montant de leur c hiffre d'affaires annuel, les
entreprises peuvent relever de différents régi mes d'i mposi tion à la TVA :
L'enregistrement de la TVA sur les ventes se fait dans le compte 4455 Etat TVA Facturée
L'enregistrement de la TVA déductible sur acquisi tions d'i mmobilisa tions se fait dans le compte 34551
Etat TVA Récupérable sur immobilisation s.
L'enregistrement de la TVA déductible sur les acha ts se fait dans le compte 34552 Etat TVA
Récupérable sur les charges.
L'accomplissement des obligations rela tives à la TVA se déroule en qua tre éta pes :
Premi ère étape : édition en fin de moi s ou de tri mestre de la balance pour obtenir le solde des comptes de
TVA ;
Cas 1 : la TVA collectée est supérieure à la TVA déduc tible ; il faudra alors payer la différence au fisc.
On parlera alors de TVA à décaisser/TVA due
Cas 2 : la TVA collectée est inférieure à la TVA déduc tible ; on bénéficie alors d'un crédit de TVA que
l'on peut reporter comme TVA déductible sur la déclaration suivante ou dont on peut d emander le
remboursement.
Cas 3 : il y a stricte égalité entre la TVA collec tée et la TVA déduc tible — ce qui consti tue un cas de
figure ex trêmement ra re— Il y a alors ni TVA à décaisser, ni crédi t de TVA.
Remarque 1 : le fisc ne vent pa s de centi mes sur la déclaration; en conséquence la TVA Fac turée doi t être
arrondie au Dh inférieur, et la TVA Récupérable au Dh supérieur.
Remarque 2 : les dates li mi tes de dépôt des déclara tions et de paiement de la TVA sont fixées par
l'administra tion fiscale.
Dans l'entreprise WARDA SA a ssujetti e à la TVA au taux normal, un extrait d e l a balance par soldes au
30/11/N avant déclara tion de TVA donne les renseignements ci -après :
30/11/N
4455 E.TVA Facturée 94 001,00
34551 E.TVA / Immobilisations 30 981,00
34552 E.TVA / charges 44 779,00
4456 E.TVA due 18 241,00
Déclaration novembre N
d°
4455 E.TVA Facturée 0,92
34551 E.TVA / Immobilisations 0,66
34552 E.TVA / Charges 0,05 A revoir
7582 Dégrèvement d’impôts 1,63 pour le
système
marocain
Pour solde des comptes débités
24/12/N
31/12/N
4455 E.TVA Facturée 50 630,00
3456 Crédit de TVA à reporter 69 078,00
34551 E.TVA / Immobilisations 47 432,00
34552 E.TVA / Charges 72 276,00
Déclaration décembre N
d°
4455 E.TVA Facturée 0,68
34551 E.TVA / Immobilisations 0,50
34552 E.TVA / Charges 0,90
7582 Dégrèvement d’impôts 2,08
L'entrepri se décide de reporter le crédi t sur la déclara tion du mois de janvier N+1
31/1/N+1
4455 E.TVA Facturée 123 760,00
3456 Crédit de TVA à reporter 10 172,00
34551 E.TVA / Immobilisations 39 237,00
34552 E.TVA / Charges 25 617,00
3456 Crédit de TVA à 69 078,00
reporter
Déclaration janvier N+1
d°
4455 E.TVA Facturée 0,68
34551 E.TVA / Immobilisations 0,18
34552 E.TVA / Charges 0,90
7582 Dégrèvement d’impôts 1,76
Les entreprises de services et les entreprises du sec teur d es BTP, quel que soi t le régi me fiscal dont elles
relèvent (forfait, réel si mplifié, réel normal), sont également soumi ses au régi me particulier de la TVA sur les
encaissements :
Pour l’acheteur la TVA est exigible (déduc tible) au moment du paiement du prix ;
Pour le vendeur la TVA est exigible (collectée) au moment de l’encaissement du règlement de l’acheteur.
Cette pa rticularité est sans conséquence sur la tec hnique d’élaboration de la déclara tion de TVA mais
alourdit l’enregistrement des acha ts et des ventes.
Les entreprises concernées ont cependant la possibilité d’opter pour la « TVA sur les débits » : exigibilité
de la TVA à parti r de la factura tion.
On appelle "Acha ts", les biens achetés pour être utilisés au cours d'un processus de produc tion,
consommés au premier usage ou être revendus en l'éta t.
Les ventes consti tuent le produit d e l'acti vi té normale et courante de l’entreprise ; elles correspondent aux
ressources acquises pa r l'entrepri se pour le prix des ma rchandises cédées, des travaux effec tués ou des
services vendus.
ACHATS VENTES
6111 Acha ts de ma rchandises 7111 Ventes de ma rchandises
6121 Acha ts de ma tières premières 71211 Ventes de produi ts finis
6122 Acha ts de ma tières et fourni tures consommables 7124 Ventes d e services
6123 Acha ts d'emballages 7127 Ventes d e produi ts accessoires
6125 Acha ts non stockés de ma ti ères et fourni tures 714 Immobilisa tions produi tes pa r
6126 Acha ts de travaux, études et presta tions d e service l’entreprise pour elle-même
Les autres d épenses qui n'ont pa s le caractère d'acha t stric to -sensu sont enregistrées dans les sous
comptes d es charges 613/614...
Les acha ts doivent être justifiés pa r une facture ; les ventes doivent être justifiées par une fac ture ou par
la bande d'une caisse enregi streuse.
On distingue :
Fiscalement, tout assujetti à la TVA vendant des biens ou services à un autre assujetti doit d élivrer une
facture ou un document en tenant lieu. (la facture doi t être établie en double exemplaire : un pour le vendeur
et un pour le client)
Remarque : un commerçant n'a pas l'obligation de délivrer une facture à un particulier dans le cas où celui -ci
règle en espèces.
Sont obligatoires :
- l'identification du vend eur ou presta tai re (raison sociale, sta tut juridique, Numéro RCS et/ou Registre
des méti ers) ;
- identification du client
- la date de la facture ;
- le numéro de la facture ;
- la date d'échéance ;
- pour chacun des biens livrés ou des services rendus, la qua nti té, la dénomina tion précise, le prix uni taire
hors taxe et le taux de TVA ;
Remarque 1 : il faut être très prudent en numérotan t les fac tures car l'ad ministra tion ne tolère pas les
numéros manquants.
Remarque 2 : en phase de conception d es documents commerciaux qui seront émi s par une entreprise, il ne
faut pas négliger l'esthétique de la facture car elle contribue elle aussi à véhiculer une certaine i mage.
Rabai s
Commerciales Remi se
Ristourne
Réductions
Financières
Escompte
La remise est une réduction accordée en fonc tion des quanti tés achetées ou de la personnalité du client
Le rabais est une réduction accordée pour d éfaut d e qualité , retard ou erreur sur la ma rchandise livrée
La ristourne est une réduction accordée en fonction d'un niveau de chiffre d'affaire réalisé a vec le client
concerné.
Règle 1 : les réductions commerciales se calculent "en cascade" et toujours a vant la réduc tion financière
Exemple : si on accorde une remi se de 3 % et une remise de 5 %, il n'est pa s question d'appliquer un seul taux
de remise à 8 %
Règle 2 : Les Rabais Remi ses et Ri stournes sur fac ture de DOIT ne se comptabilisent pas. Seul le net
commercial est pris en compte.
Règle 3 : Une facture d'AVOIR en rela tion avec une fac ture de DOIT, d oit i mpéra tivement tenir compte des
conditions ini tiales de cette facture.
FAHMI (Fourni sseur) et WARDA (Client) sont en relation d'affaires. Au cours du mois de novembre, ils
ont réalisé les opérations suivantes :
10/11/N : DURAND retourne pour 5 000 F H.T de marc handises non conformes.
16/11/N : FAHMI adresse à WARDA une facture d'AVOIR n° 1 consécutive au retour de marc handises
17/11/N : FAHMI adresse à WARDA une facture d'AVOIR n° 2 consta tant un rabais de 5 % sur le
montant net des ma rchandises conservées
18/11/N : FAHMI adresse à WARDA la fac ture de DOIT n° 12 : Ma rchandises Brut H.T : 15 000 ,
Remise 10 % . TVA 20 %.
19/11/N : FAHMI adresse à WARDA une facture d'AVOIR n° 3 consta tant un escompte de 1% oublié
sur la facture de DOIT n° 12
10/11/N
10/11/N