Tue Apr 19 10:30:55 CEST 2011}{\propname jforVersion}\proptype30 {\staticval jfo
r V0.7.2rc1 - see http://www.jfor.org}}{\colortbl; \red0\green0\blue0;\red255\gr een255\blue255;\red255\green0\blue0;\red0\green255\blue0;\red0\green0\blue255;\r ed0\green255\blue255;\red255\green0\blue255;\red255\green255\blue0;\red0\green0\ blue128;\red0\green128\blue128;\red0\green128\blue0;\red128\green0\blue128;\red1 28\green0\blue0;\red128\green128\blue0;\red128\green128\blue128;\red192\green192 \blue192;}{\fonttbl; {\f0 arial}{\f1 symbol}{\f2 times new roman}}{\*\listtable{ \list\listtemplateid-781812747\listsimple{\listlevel\levelnfc23\leveljc0\levelfo llow0\levelstartat1\levelspace0\levelindent360{\leveltext\'01\'b7 ?;}{\levelnumb ers}\f2}{\listname ;}\listid-190429728}}{\*\listoverridetable{\listoverride\list id-190429728\listoverridecount0\ls1}}\paperw11905 \paperh16837 \margt1133 \margb 1133 \margl1133 \margr1133 \sectd {\qr {\fs24 Le : 19/04/2011}\par }{{}\par }{{}\p ar }{\ql {}{\b \fs24 Cour d\rquote appel de Versailles}{ }\par }{{}\par }{\ql {}{ \b \fs24 Audience publique du 2 décembre 2004}{ }\par }{{}\par }{\ql {}{\b \fs24 N° d e RG: }{}\par }{{}\par }{{}\par }{{}\par }{{}\par }{\qc {\b \fs24 REPUBLIQUE FRANCAI SE}\par }{{}\par }{\qc {\b \fs24 AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS}\par }{{}\par }{\ql {\f s24 COUR D\rquote APPEL DE VERSAILLES 12ème chambre section 2 D.C./P.G. ARRET Nä Cod e nac : 39A contradictoire DU 02 DECEMBRE 2004 R.G. Nä 03/04269 AFFAIRE : S.A. GEN ERALE IMPORTATION ELECTRONIQUE ET DE DISTRIBUTION AUDIO MANUFACTURES (GIEDAM) C/ S.A. GROUPEMENT EDOUARD LECLERC GALEC Décision déférée à la cour : Jugement rendu le 18 M ars 2003 par le Tribunal de Commerce de NANTERRE Nä Chambre : 03 Nä Section : Nä RG :} \par }{{}\par }{\ql {\fs24 02/F00695 Expéditions exécutoires Expéditions délivrées le : à CP KEIME GUTTIN JARRY Me Jean-Michel TREYNET E.D. REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS LE DEUX DECEMBRE DEUX MILLE QUATRE, La cour d\rquote appel de V ERSAILLES, a rendu l\rquote arrêt suivant dans l\rquote affaire entre :}\par }{{}\p ar }{\ql {\fs24 S.A. GENERALE IMPORTATION ELECTRONIQUE ET DE DISTRIBUTION AUDIO MANUFACTURES (GIEDAM) ayant son siège ZI Ilots F4 06510 CARROS, agissant poursuite s et diligences de son représentant légal en exercice Monsieur Maurice }{\fs24 X...} { }{\fs24 ...}{\fs24 par la SCP KEIME GUTTIN JARRY - avoués Nä du dossier 03.367 Re p/assistant :}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 Me Pascal KLEIN avocat au barreau de NIC E APPELANTE [****************] S.A. GROUPEMENT EDOUARD LECLERC GALEC ayant son s iège 52 rue Camille Desmoulins 92451 ISSY LES MOULINEAUX, agissant poursuites et d iligences de son Président Directeur Général domicilié en cette qualité audit siège. représ par Me Jean-Michel TREYNET - avoué Nä du dossier 16127 Rep/assistant : Me Laurent P ARLEANI avocat au barreau de PARIS (C.477). INTIMEE [***************] Compositio n de la cour : En application des dispositions de l\rquote article 786 du nouvea u code de procédure civile, l\rquote affaire a été débattue à l\rquote audience}\par }{{}\ ar }{\ql {\fs24 publique du 12 Octobre 2004 les avocats des parties ne s\rquote y étant pas opposés, devant Monsieur Denis COUPIN, conseiller chargé du rapport. Ce ma gistrat a rendu compte des plaidoiries dans le délibéré de la cour, composée de : Madame Françoise LAPORTE, Président, Monsieur Jean-François FEDOU, conseiller, Monsieur Deni s COUPIN, conseiller, Greffier, lors des établies de ce chef. Elle ne discute pas le déréférencement au 1er janvier 2002 pour les autoradios mais le justifie par l\rquo te inexécution par la société GIEDAM de ses obligations et notamment par la mauvaise q ualité des produits, par les difficultés dans la mise en oeuvre du service après vente , par la mise en cause irréversible de l\rquote image de l\rquote enseigne LECLERC et la réticence de son fournisseur à participer de bonne foi aux rendez-vous proposés . Subsidiairement, elle critique le mode de calcul effectué par la société GIEDAM du p réjudice allégué puisqu\rquote elle procède d\rquote une relation commerciale globalisée, incluant les lecteurs DVD et ne les distinguant pas des autoradios. Elle rappell e la durée des relations commerciales, fait valoir l\rquote absence d\rquote inves tissement spécifique opéré par la société GIEDAM et dédié à}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql tte relation et souligne le type de marché sur lequel l\rquote opérateur, qui se pla int de la rupture, a choisi d\rquote intervenir. Elle prétend distinguer les chiff res d\rquote affaires réalisés sur les autoradios de ceux résultant des ventes de lect eurs de DVD, rappelle que le préavis ne constitue pas un droit au maintien d\rquot e un chiffreElle prétend distinguer les chiffres d\rquote affaires réalisés sur les au toradios de ceux résultant des ventes de lecteurs de DVD, rappelle que le préavis ne constitue pas un droit au maintien d\rquote un chiffre d\rquote affaires identi que et explique que le préjudice ne correspond qu\rquote à la perte d\rquote une cha nce d\rquote obtenir, pendant la durée du préavis, une marge brute. Elle en conclut que tout chiffrage d\rquote un quelconque préjudice revendiqué par la société GIEDAM sup posera une mesure d\rquote expertise judiciaire et critique les premiers juges d \rquote avoir retenu une motivation hypothétique sur le taux de marge brute. Elle demande en conséquence à la cour de confirmer le jugement qui a débouté la société GIEDAM d sa demande en paiement au titre de prétendues pratiques abusives, de le réformer po ur le surplus, de débouter la société GIEDAM de ses demandes en paiement de dommages e t intérêts et}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 débats : Mme Marie-Thérèse GENISSEL, 5F S, PROCEDURE ET MOYENS DES PARTIES La société GENERALE IMPORTATION ELECTRONIQUE ET D E DISTRIBUTION AUDIO MANUFACTURES, ci après dénommée GIEDAM, qui a pour activité le négoce de matériel électronique grand public, était référencée depuis 1988 auprès de la centrale EC, dans la catégorie \ldblquote image et son\rdblquote . L\rquote essentiel de so n activité commerciale avec les super et hyper marchés LECLERC portait sur des autor adios. Fin 1999, la société GALEC lui a passé une commande de 2.000 lecteurs de DVD su ivie, l\rquote année suivante, de trois autres pour un total de 28.045 appareils. Diverses difficultés, controversées entre les parties, sont survenues dans l\rquote exécution de la garantie de service après vente à laquelle la société GIEDAM s\rquote était engagée sur les seules pièces détachées à l\rquote exclusion de la main-d\rquote ouvre et dans le règlement de certaines prestations que la société GIEDAM estimait hors garanti e. Aucune commande de lecteur DVD n\rquote a été enregistrée en 2001 et postérieurement. Constatant parallèlement une baisse de son chiffre d\rquote affaires sur les auto radios, la société GIEDAM a invoqué un \ldblquote déréférencement\rdblquote de fait. Par l ttre recommandée du 3 décembre 2001,}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 la société GALEC notifiait à son fournisseur sa décision de ne pas renouveler son référencement pour 2002 . C\rquote est dans ces circonstances que la société GIEDAM a saisi le tribunal de c ommerce de Nanterre pour obtenir le paiement d\rquote une somme de 335.689,77 eu ros correspondant à des factures de prestations impayées, 4.545.288,79 euros de domm ages et intérêts à raison de la rupture abusive et brutale des relations contractuelle s ainsi qu\rquote une indemnité de 15.245 euros pour ses frais irrépétibles. La société GA LEC s\rquote est opposée à ces prétentions, réclamant 3.500 euros sur le fondement de l\ rquote article 700 du nouveau code de procédure civile. Par jugement rendu le 18 m ars 2003, cette juridiction a débouté la société GIEDAM de son premier chef de demande c onsidérant que la détermination du d\rquote ordonner à cette dernière de lui restituer l a somme de 323.442,33 euros avec intérêts de droit à compter de la signification de l\ rquote arrêt, de la condamner enfin à lui payer 5.000 euros en application de l\rquo te article 700 du nouveau code de procédure civile. La procédure a été clôturée par une ord nnance du conseiller de la mise en état en date du 09 septembre 2004 et l\rquote a ffaire a été évoquée à l\rquote audience du}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 12 octobr 004. MOTIFS DE LA DECISION SUR LA DEMANDE EN PAIEMENT DE LA SOMME DE 158.622,92 EUROS Considérant que la société GIEDAM poursuit le recouvrement de cette somme de 158 .622,92 euros sur un double fondement juridique, l\rquote un contractuel en se p révalant des dispositions de l\rquote article 1314 du code civil et l\rquote autre délictuel en invoquant l\rquote article L.442-6 du code de commerce ; Considérant q ue la société GIEDAM explique que les sommes réclamées correspondent au solde de facture s de prestations de services après vente demeurées impayées ; qu\rquote à l\rquote appui de sa demande, elle produit aux débats un relevé dépourvu de toute certification et f aisant état d\rquote un \ldblquote total balance client LECLERC\rdblquote de 1.00 1.498,16 francs (152.677,41 euros) puis de différentes créances sur les sociétés SCADIF, SCAPEST, SOCARA, BTLEC OUEST, SOCMALI, BBSO, SCARMOR, SCANORMANDIE et BTLEC ain si que dix factures adressées à BTLEC MARLY LA VILLE, LECASUD, SCAOUEST BRUN, SCACEN TRE, SOCARA, SCAPNOR, SCAPEST, SCAPARTOIS, SCAPALSACE et SCADIF ; Considérant que la société GALEC n\rquote apparaît ainsi aucunement être le débiteur des prestations factu rées à diverses sociétés du groupe LECLERC disposant d\rquote une personnalité}\par }{{}\p r }{{}\par }{\ql {\fs24 juridique distincte de la société GALEC qui est une centrale nationale de référencement ; Considérant que la société GIEDAM soutient que la société GALE erait tenue, solidairement avec les différentes sociétés en sa qualité de donneur d\rquo te ordre ; Mais considérant que la société GIEDAM commet ainsi une confusion entre d\r quote une part une société chargée, pour le compte d\rquote un groupement, de \ldblquo te périmètre contractuel\rdblquote restait incertaine et que les torts apparaissaie nt partagés dans les difficultés liées au service après vente ; Elle a en revanche reten u que le déréférencement notifié le 03 décembre 2001 pour prendre effet le 1er janvier sui vant constituait une rupture brutale des relations commerciales établies. Elle a c ondamné la société GALEC à payer à la société GIEDAM la somme de 308.500 euros à titre de d es et intérêts avec intérêts légaux à compter du 12 février 2002 sous le bénéfice de l\rquo ion provisoire. La société GIEDAM, qui a interjeté appel de cette décision, faisant état d e la part de son chiffre d\rquote affaires réalisé avec le GALEC, soutient qu\rquote elle se trouvait en situation de dépendance économique lorsque l\rquote essentiel d e son activité était}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 centré sur les autoradios, état ui s\rquote est trouvé accru lors de l\rquote arrivée sur le marché du nouveau produit qu\rquote est le lecteur de DVD, au point que la rupture des relations était pour elle exclusif de toute pérennité, sauf à bénéficier d\rquote un préavis suffisamment long. Elle explique que la société GALEC a abusé de cette situation pour lui imposer des cha rges qui ne se trouvaient pas dans le périmètre contractuel, et notamment des contra intes de mise à jour de compatibilité puis la prise en charge de la garantie main-d\ rquote ouvre qui n\rquote étaient pas dues, le GALEC se trouvant dans l\rquote imp ossibilité, au travers de ses centres SAV, d\rquote assurer les prestations qui au raient dû être les siennes. Elle précise que la politique commerciale du groupe LECLER C a entraîné le retour de nombreux appareils qui ne pouvaient pas bénéficier de la garan tie ; qu\rquote elle a émis pour les pièces détachées non défectueuses et pour des prestat ions de main-d\rquote ouvre effectuées des factures qui ne lui ont pas été réglées. Elle a joute que la société GALEC a prétendu lui facturer, sur les lecteurs livrés en 2000, un forfait unitaire de 60 francs (9,15 euros) uniquement prévu dans l\rquote accord d e service après vente pour 2001. Elle soutient}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 référ encer un fournisseur et de répertorier des produits et d\rquote autre part les dif férents sociétés indépendantes qui procèdent aux commandes d\rquote articles ou de prestat ions ; que la société GIEDAM ne produit aucun élément de nature à démontrer que la société serait intervenue dans les retours d\rquote appareils défectueux et de pièces détachées directement effectués par les sociétés régionales de service après vente ; que la circons tance que la société GALEC ait conclu le référencement des conditions du service après ven te n\rquote a pas pour effet de la rendre solidaire du paiement des prestations individuellement faites par la société GIEDAM au bénéfice des sociétés qu\rquote elle a d\r uote ailleurs directement facturées ; Qu\rquote il suit de là que la demande de la s ociété GIEDAM en paiement de la somme de 158.622,92 euros sur le fondement des dispo sitions de l\rquote article 1134 du code civil ne peut aboutir ; Considérant que l a société GIEDAM réclame aussi la même somme sur le fondement des dispositions de l\rquo te article L.442-6 du code de commerce qui, sanctionne celui qui obtient ou tent e d\rquote obtenir sous la menace d\rquote une rupture brutale des relations com merciales, des prix des délais de paiement, des}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 modalités de vente ou des conditions de coopération commerciales manifestement dérogat oires aux conditions générales de vente ; Considérant que la société GIEDAM ne peut se prév loir de ce texte, dans sa rédaction résultant de la loi nä 2001-420 du 15 mai 2001, re lativement aux circonstances dans lesquels ont été arrêtés les termes de l\rquote accord pour le service après vente de l\rquote année 2001, signé le 8 janvier 2001 ; Considéra nt que la société GIEDAM fait grief à la société GALEC d\rquote avoir tenté de lui faire su porter, pour les articles livrés en 2000, le forfait de 60 francs (9,15 euros) par intervention, tel que convenu dans l\rquote accord SAV pour 2001 ; Mais considéra nt qu\rquote elle procède ainsi à un amalgame entre ses relations contractuelles ave c la société GALEC qui ont fixé le cadre de ses}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 que, si le groupe LECLERC venait à prétendre avoir été en droit d\rquote imposer ces aggrava tions des obligations contractuelles, cela tomberait sous le coup des dispositio ns de l\rquote article L.442-6 du code de commerce. Invoquant aussi l\rquote art icle 1134 du code civil, elle considère qu\rquote il appartient au GALEC et à ses ad hérents de payer ces factures. Elle rappelle qu\rquote au moment de la rupture des relations contractuelles, le total représentait une somme de 335.689,77 euros arrêtée au 05 novembre 2001 mais que les mises en demeure ou injonctions de payer ont p rovoqué des règlements qui ont ramené le solde à 158.622,92 euros dont elle réclame à la so iété GALEC le paiement, en denier ou quittances. Elle estime qu\rquote en revendant à des prix de 500 à 900 francs (76,22 à 137,20 euros) des lecteurs qu\rquote elle lui avait livrés au prix de 1.150 francs (175,32 euros), le groupe LECLERC a porté attei nte à sa marque et à son produit, se mettant en contravention avec les dispositions de l\rquote article L.442-2 du code de commerce. Elle observe qu\rquote à compter du 1er janvier 2001 aucune commande de lecteurs DVD ne lui a plus été adressée et qu\r quote en matière d\rquote autoradios, il a été constaté une baisse de l\rquote ordre de 50% des commandes. Elle tire de ces constatations la conclusion que cette pratiq ue relève du déréférencement partiel de fait, en réfutant les griefs invoqués par la sociét EC pour justifier cette attitude. Elle relève que la société GALEC n\rquote a pas sati sfait à l\rquote obligation de lui notifier par écrit un préavis de rupture et que lor squ\rquote elle s\rquote est décidée à officialiser le déréférencement, elle l\rquote a fai avec un}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 préavis de trois semaines. Elle soutien t qu\rquote il convient d\rquote inclure les chiffres d\rquote affaires réalisés ave c les lecteurs de DVD pour apprécier le montant de son préjudice ; qu\rquote il doit être retenu trois années de sa marge brute au taux constaté de 20,9% et chiffre ainsi à 2.400.000 euros la somme qu\rquote elle s\rquote estime en droit d\rquote exige r. Elle demande en conséquence à la cour de confirmer le jugement qui a reconnu la i nterventions d\rquote après vente, et les difficultés qu\rquote elle a rencontrées ave c les différentes sociétés régionales qui lui ont retourné des appareils ou des pièces déta et auxquelles elle a, au demeurant, facturé ses prestations ; Considérant qu\rquote elle ne produit aux débats aucun élément émanant de la société GALEC de nature à démontrer cette dernière aurait tenté d\rquote obtenir des conditions de coopération commerciale manifestement dérogatoires à celles générales de vente ; Considérant que les échanges de c urrier produits n\rquote ont pour seul effet que de confirmer les difficultés renc ontrées par les parties pour assumer le partage qu\rquote elles avait convenu entr e la garantie main-d\rquote ouvre et celle pour les pièces détachées ; Qu\rquote il su it de là que la société GIEDAM n\rquote apporte pas la démonstration d\rquote un}\par }{ {}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 comportement de la société GALEC de nature à justifier sa d emande en paiement de la somme de 158.622,99 euros de factures de prestations de main-d\rquote ouvre sur le fondement des dispositions de l\rquote article L.442 -6 du code de commerce ; Que doit recevoir confirmation le jugement qui a débouté la société GIEDAM de ce chef de demande ; SUR LA DEMANDE D\rquote INDEMNISATION DE LA RUPTURE DES RELATIONS COMMERCIALES ETABLIES Considérant qu\rquote il n\rquote est pas discuté que les relations commerciales entre la société GALEC et la société GIEDAM étai nt établies, au sens des dispositions de l\rquote article L.442-2 du code de comme rce, dès lors que la société GIEDAM était référencée par la centrale depuis 1988, à raison nouvellements annuels successivement notifiés ; Considérant que la société GIEDAM consta te qu\rquote il ne lui a pas été adressé de commande de lecteurs de DVD pour l\rquote année 2001 et en tire la conséquence qu\rquote elle a été déréférencée de fait à compter du nvier de cette année ; Considérant toutefois qu\rquote elle ne peut, sans se contred ire, à la fois d\rquote une part soutenir que la relation commerciale était unique c omme portant à la fois sur les autoradios et sur les lecteurs DVD et que la ruptur e aurait été}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 rupture abusive des relations commerc iales, de l\rquote infirmer pour le surplus, de condamner la société GALEC à lui payer 158.622,92 euros au titre des facturations émises dans le cadre du service après ve nte, la somme de 2.400.000 euros d\rquote indemnisation de la rupture brutale de s relations commerciales et 20.000 euros sur le fondement de l\rquote article 70 0 du nouveau code de procédure civile. La société GALEC fait un long exposé du déroulement de ses relations commerciales avec la société GIEDAM en expliquant que les commande s des lecteurs de DVD étaient spécifiques et ponctuelles et qu\rquote elles n\rquote avaient pas vocation à se renouveler puisque liées à des opérations promotionnelles exc eptionnelles du cinquantième anniversaire des centres LECLERC. Elle décrit dans le dét ail les dysfonctionnements des lecteurs de DVD, les manipulations coûteuses pour m ettre à jour ces appareils, ainsi que les difficultés rencontrées sur les autoradios v endus en 2001 par la société GIEDAM. Rappelant les clauses contractuelles relatives au service après vente, elle fait état des dysfonctionnements de ce service chez la société GIEDAM auxquels les centres LECLERC se sont trouvés confrontés. Elle relève}\par } {{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 que les demandes de la société GIEDAM avaient initialeme nt été dirigées contre le \ldblquote groupe LECLERC\rdblquote qui ne dispose pas de l a personnalité morale, puis contre elle-même, mais fait observer que la société GIEDAM t ente ainsi d\rquote obtenir le paiement de factures qui ont été émises sur d\rquote au tres sociétés appartenant au mouvement LECLERC. Elle expose que, si elle a signé l\rqu ote accord de service après vente, elle n\rquote est en rien prestataire ou donneu r d\rquote ordre de SAV et souligne que la société GIEDAM ne lui a jamais rien factu ré de ce chef. Elle soutient que la société GIEDAM tente ainsi non pas de réclamer une c ondamnation solidaire avec d\rquote autres personnes non définies, mais d\rquote o btenir deux fois les mêmes sommes. Elle énumère à cet égard les poursuites engagées par la ociété GIEDAM contre les autres sociétés}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 avérée à cet et d\rquote autre part faire grief d\rquote un défaut de préavis, alors que, tout a u long de l\rquote année 2001, elle a réalisé un chiffre d\rquote affaires, certes en diminution, mais significatif de 10 millions de francs (1.524.490 euros) avec le s seuls autoradios ; Considérant que les relations antérieures de la société GALEC et de la société GIEDAM portaient sur un référencement du fournisseur et de ses produits auto radios, relations qui, comme l\rquote ont à bon droit relevé les premiers juges, con sistaient à déterminer le cadre dans lequel étaient conclues les ventes aux sociétés région les d\rquote approvisionnement, centrales d\rquote achats du groupement LECLERC pour l\rquote approvisionnement des points de vente, sans que la société GALEC s\rqu ote engage sur leur volume ; Considérant que les trois commandes de lecteurs de DV D passées directement par la société GALEC qui en a été facturée et qui les a réglées, prés un caractère exceptionnel puisque d\rquote une part elles s\rquote inscrivaient da ns le cadre d\rquote une promotion nationale, que, d\rquote autre part, il s\rqu ote agissait, comme le relève la société GIEDAM, d\rquote un produit nouveau importé d\r quote extrême orient, revendu au prix manifestement bas pour l\rquote époque de 1.15 0 francs (175,32 euros) et qu\rquote enfin la société GALEC pouvait légitimement décider de ne pas renouveler une campagne dont les conditions de réalisation s\rquote était révélées décevantes pour le groupement LECLERC, eu égard aux difficultés d\rquote assurer onvenablement le service après vente ; Considérant que le non-renouvellement de comm ande de lecteurs de DVD au cours de l\rquote année 2001, comme la diminution des a chats}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 pratiqués par les centrales régionales en ma tières d\rquote autoradios ne sauraient constituer un déréférencement de fait au 1er jan vier 2001 ; Considérant que, comme l\rquote a relevé le tribunal, la société GALEC ne pe ut être tenue de l\rquote effondrement des ventes d\rquote autoradios en 2001 dès lo rs qu\rquote elle avait renouvelé le référencement pour ces produits ; que la circonst ance, invoquée par la société GIEDAM, selon laquelle du groupement . Elle conclut que la prétention à obtenir le paiement de dettes d\rquote une personne morale qui n\rqu ote est pas le débiteur est irrecevable. Relativement à l\rquote invocation par la s ociété GIEDAM de l\rquote article L.442-6 du code de commerce, elle fait valoir que la loi nä2001-420 du 15 mai 2001 ne peut s\rquote appliquer à des faits antérieurs à sa publication ce qui rend, selon elle, sans fondement les développements de l\rquote appelante sur un prétendu abus de position de dépendance économique. Elle soutient qu e ce texte, dans sa rédaction antérieure à cette loi, ne peut trouver application au s ervice après vente lequel, dans la nécessaire interprétation restrictive de la loi, ne peut être assimilé aux modalités de vente. Elle dénie surabondamment la prétendue dépendan e économique qu\rquote invoque la}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 société GIEDAM, la non défectuosité des pièces et l\rquote absence alléguée de justificatifs. Elle ajoute qu e la société GIEDAM a, au surplus, facturé unilatéralement, sans son accord, une partici pation de 250 francs (38,11 euros) HT au titre du coût de chaque dossier de mise e n oeuvre, à tort, de sa garantie qu\rquote elle qualifie de clause pénale unilatéralem ent établie. Elle affirme que les problèmes que la société GIEDAM prétend avoir rencontrés, de par leur ampleur, ne peuvent lui être imputés mais résultent de l\rquote absence to tale de fiabilité des lecteurs de DVD vendus. Elle ajoute qu\rquote à l\rquote appui de sa demande, la société GIEDAM n\rquote a versé qu\rquote un simple relevé et considère que la créance n\rquote est nullement établie, ne résultant d\rquote aucun compte cer tifié s\rquote appuyant sur des pièces comptables. Elle relève qu\rquote elle-même n\rqu ote apparaît pas comme débitrice sur ce tableau en rappelant qu\rquote elle n\rquote a pas été destinataire des factures. Elle conteste l\rquote analyse de la société GIEDA M sur le prétendu déréférencement de fait au 1er janvier 2001 en soulignant que les comm andes de lecteurs DVD correspondaient à une opération ponctuelle exceptionnelle et dén ie toute rupture de relations commerciales}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 \rd blquote LECLERC avait inscrit, dans ses projets, d\rquote évincer GIEDAM de ses fo urnisseurs\rdblquote , ne peut constituer en soi une faute génératrice d\rquote une quelconque indemnisation ; que tout agent économique peut librement mettre fin aux relations avec un partenaire pour des motifs d\rquote opportunité dont il reste s eul habilité à estimer le bien fondé ; Considérant en revanche qu\rquote est constitutiv e d\rquote un manquement aux règles imposées par l\rquote article L.442-2 du code de commerce la notification d\rquote une telle décision de rupture par une lettre du 3 décembre 2001 et prenant effet à la fin du même mois ; Considérant que la société GALEC e saurait tenter de se soustraire aux conséquences de la brutalité de sa décision de n e pas référencer la société GALEC pour l\rquote année 2002, en alléguant des défectuosités ecteurs de DVD qui, selon elle, doivent être exclus de la relations établie ; Considér ant que la simple constatation d\rquote une manipulation technique un peu comple xe pour le montage d\rquote un modèle d\rquote autoradio, dont la société GIEDAM affir me sans être contredite qu\rquote il représentait 4% des ventes, ne saurait constitu er un manquement du fournisseur d\rquote une gravité telle qu\rquote il puisse dis penser la société}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 GALEC d\rquote avoir à respecter u n préavis raisonnable ; Considérant que la société GALEC fait valoir que la société GIEDAM onstitue un agent sans structure et que l\rquote absence d\rquote investissement spécifique est de nature à réduire le préavis ; Mais considérant que c\rquote est à bon dr it que les premiers juges ont rappelé qu\rquote un importateur doit, outre la créati on et le maintien d\rquote un stock de pièces de rechange, procéder à ses frais à un tra vail de prospection, de création et de suivi des relations commerciales avec les f abricants dont le coût équivaut à un investissement incorporel ; que, si en cas de rup ture, l\rquote importateur dispose toujours, comme le relève la société GALEC, de ce \ ldblquote relationnel\rdblquote qu\rquote il peut utiliser avec d\rquote autres distributeurs, encore faut-il que le partenaire lui laisse le temps suffisant, précisément}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 en lui accordant un préavis raisonnable, pour assurer ce redéploiement faute de quoi cet investissement incorporel est exp osé à une perte totale ; Considérant enfin qu\rquote il n\rquote est pas possible à la s ociété GALEC de soutenir que la brièveté du préavis accordé résulterait des propres choix d a société GIEDAM sur le type de marché où elle a choisi d\rquote intervenir ; que par un e telle affirmation, la société GALEC donne à comprendre que la collaboration en amont de la grande distribution expose nécessairement le partenaire à des ruptures à préavis brefs et que le non-renouvellement des accords annuels successifs serait toujour s sous-entendu dans l\rquote acceptation de telles relations ; qu\rquote elle fa it ainsi une lecture inexacte de la loi ; Considérant que les parties s\rquote acc ordent à constater qu\rquote aucun accord interprofessionnel ne vient fixer la durée du préavis nécessaire dans les circonstances d\rquote une telle rupture ; que le di stributeur qui se trouve privé d\rquote un débouché important doit bénéficier de la possib ilité de réorienter son action commerciale vers d\rquote autres clients ; qu\rquote en matière d\rquote approvisionnement des super et hyper marchés, les concentrations récentes ont diminué le nombre d\rquote intervenants réduisant d\rquote autant les po ssibilités de trouver un nouveau partenaire ; que c\rquote est toutefois de manière inexacte que la société GIEDAM soutient qu\rquote un préavis de trois ans lui aurait été né essaire dès lors que, comme elle l\rquote explique, elle importe des articles dont l\rquote évolution de leur technologie, de leurs prix et celle de leurs marchés est très rapides ; Considérant qu\rquote en l\rquote espèce c\rquote est}\par }{{}\par }{{} \par }{\ql {\fs24 de manière pertinente que les premiers juges ont considéré qu\rquote un préavis de 39 semaines, soit trois-quarts d\rquote année, aurait dû être accordé à la s ciété GIEDAM par la société GALEC pour mettre fin aux relations commerciales établies ; Co nsidérant que, pour justifier l\rquote indemnisation de la perte de marge brute qu \rquote elle projette sur une durée de trente six mois, la société GIEDAM ne produit a ux débats aucun élément détaillé et précis de sa comptabilité, aucune attestation de son ex t comptable susceptibles de justifier le montant des ventes réalisées avec le groupe LECLERC ; qu\rquote elle se borne à affirmer des chiffres d\rquote affaires LECLE RC de 18.210.065 frs en 1999, 50.381.695 frs en 2000 et 10.168.850 frs et 2001 a lors que les liasses fiscales produites aux débats montrent que les montants de se s ventes, tous clients confondus, se sont respectivement élevés, ces années là, à 35.264.1 81 frs, 38.362.325 frs et 76.020.931 frs ; Considérant que le seul élément probant qu\ rquote elle produit à cet égard est constitué d\rquote une lettre que lui a adressée la société GALEC le 28 juin 2001 et qui fait état d\rquote un chiffre d\rquote affaire de 12,8 millions de francs en 1999 ; que ce chiffre inclut la première commande de}\ par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 lecteurs de DVD dont la société GIEDAM affirme, san s être contredite, qu\rquote elle s\rquote élevait à 2,4 millions de francs ; Considéran t que, ainsi qu\rquote il a été exposé précédemment, les commandes de ces appareils présent ient un caractère exceptionnel ; que les circonstances dans lesquelles se sont dérou lées les ventes et les prestations de service après vente au cours de l\rquote année 2 000 autorisaient la société GALEC à choisir de renoncer à renouveler cette expérience de t elle sorte que la société GIEDAM ne peut prétendre inclure dans la détermination de sa p erte de marge pour cause de non-respect du préavis, les chiffres d\rquote affaires réalisés avec les lecteurs de DVD ; Considérant ainsi que l\rquote activité antérieure à l rupture des relations est égale du chiffre d\rquote affaires autoradios pour 1999 qui s\rquote est élevé à 12,8 - 2,4 = 10,4 millions de francs (1.585.469,78 euros) ; Considérant que les opérations de négoce international et notamment d\rquote importati on de produits depuis les pays d\rquote extrême orient à faible coût de main-d\rquote ouvre, se réalisent à des conditions d\rquote achat avantageuses ; que lorsque ces m atériels sont destinés à la distribution en super et hyper marchés, les négociations avec les centrales d\rquote achat, très}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 exigeantes en matière de prix et très sollicitées, se traduisent par la nécessité pour l\rquote importa teur de minorer sensiblement sa marge commerciale ; Considérant que les liasses fi scales de la société GIEDAM montrent que la marge brute s\rquote est élevée à 20,17 % du c hiffre d\rquote affaires en 1999, à 11.03 % en 2000 et à 20,20% en 2001 ; que selon les explications des parties, les ventes de lecteurs de DVD sont presque essenti ellement intervenues en 2000 ; qu\rquote il s\rquote ensuit que le chiffre de ce tte année là doit être écarté pour apprécier la marge brute et que sera dès lors retenu un x moyen 1999-2001 de 20,185% ; Considérant que l\rquote application de ce coeffici ent de marge brute au chiffre d\rquote affaires 1999 de 10,4 millions frs détermin e, sans qu\rquote il soit nécessaire de recourir à une mesure d\rquote expertise, un montant de 2.099.240 francs (320.027,07 euros) ; Qu\rquote il suit de là que la p erte de marge sur un préavis égal à trois quarts d\rquote année s\rquote établit à la somme de 240.020 euros ; que c\rquote est dès lors à la somme arrondie de 240.000 euros qu e doit être arrêté le montant du préjudice indemnisable subi par la société GIEDAM à raison manquement de la société GALEC à son obligation de respecter un préavis suffisant ; Que le jugement entrepris doit recevoir confirmation en son principe mais que le qu antum de la condamnation doit être réformé ; SUR LES AUTRES DEMANDES Considérant que la décision des premiers juges était assortie de l\rquote exécution provisoire ; qu\rquot e il convient de faire droit à la demande de la société GALEC et d\rquote ordonner à la société GIEDAM la restitution du trop perçu avec intérêts de droit à compter de la signific tion du présent arrêt ; Considérant que chaque partie succombant dans ses prétentions, i l n\rquote y a pas lieu à application les dispositions de l\rquote article 700 du nouveau code de procédure civile et}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 les dépens d\r quote appel doivent être supportés, après masse, par moitié par chacune des parties ; PA R CES MOTIFS Statuant publiquement, par arrêt contradictoire et en dernier ressort , CONFIRME le jugement entrepris sauf à ramener le montant en principal de la cond amnation prononcée à titre de dommages et intérêts à la somme de 240.000 euros, Y ajoutant , ORDONNE à la société GENERALE IMPORTATION ELECTRONIQUE ET DE DISTRIBUTION AUDIOS MAN UFACTURES -GIEDAM- de restituer le trop perçu de 68.500 euros au titre de l\rquote exécution provisoire avec intérêts de droit à compter de la signification du présent arrêt DIT n\rquote y avoir lieu à application des dispositions de l\rquote article 700 du nouveau code de procédure civile, CONDAMNE chacune des parties aux dépens d\rquot e appel, après masse, par moitié, qui pourront être recouvrés directement par les avoués r espectifs des parties, conformément aux dispositions de l\rquote article 699 du no uveau code de procédure civile. Arrêt prononcé par Madame Françoise LAPORTE, Président, et signé par Madame Françoise LAPORTE, Président et par Mme Marie-Thérèse GENISSEL, greffier présent lors du prononcé LE GREFFIER,}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 LE PRESIDENT,}\par }{{}\par }{\ql {}{\b \fs24 Titrages et résumés : }{\fs24 CONCURRENCE - Transparence e t pratiques restrictives - Rupture brutale des relations commerciales - Conditio ns - Détermination - //JDF }\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 Le référencement pendant plusieurs années consécutives d\rquote un fournisseur de matériel électronique par une centrale d\rquote achat caractérise une relation commerciale établie au sens de l\rq uote article L. 442-6. 5° du Code de commerce. Si la rupture brutale, totale ou pa rtielle, ou sans préavis suffisant de la relation commerciale engage la responsabi lité de son auteur, notamment dans le cas d\rquote une décision de déréférencement, le non renouvellement de commande d\rquote une catégorie de matériel au cours d\rquote une année donnée, comme la diminution des achats portant sur les autres catégories de matér iels du même fournisseur ne saurait constituer un déréférencement de fait lorsque les événe ents invoqués sont justifiés par une réorientation de politique commerciale de la cent rale dont l\rquote appréciation de l\rquote opportunité lui appartient et/ou une évolu tion à la baisse du marché dont elle ne peut davantage être tenue pour responsable }\p ar }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 CONCURRENCE - Transparence et pratiques restrict ives - Rupture brutale des relations commerciales - Conditions - Détermination - / /JDF }\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {\fs24 Le déréférencement par une centrale d\rquote a chat notifié trois semaines avant sa prise d\rquote effet constitue de par la brut alité de la décision un manquement aux règles imposées par l\rquote article L. 442-6 .5° d u Code de commerce, sauf à démontrer que le fournisseur aurait commis une faute d\rq uote une gravité telle qu\rquote elle puisse dispenser d\rquote avoir à respecter un préavis raisonnable. Tel n\rquote est pas le cas d\rquote allégations portant, d\rq uote une part, sur des défectuosités de matériels dont la centrale considère elle-même qu\ rquote ils sont exclus de la relation commerciale établie, au sens de l\rquote art icle L. 442-6 précité et, d\rquote autre part, des difficultés de montage d\rquote un modèle d\rquote appareil ne représentant qu\rquote un très faible pourcentage de sa ca tégorie }\par }{{}\par }{{}\par }{{}\par }{{}\par }{\ql {}{\b \fs24 Textes appliqués : {}\par }\pard \fi-360 \li360 {{\*\pn \pnlvlblt \ilvl0 \ls1 \pnindent360 \pnf1 {\ pndec \f2 \pntxtb \'b7 }}\ls1 {\ql {\pntext \f1 \'b7 \tab }{\fs24 Code de commer ce, article L. 442-6-5°}\par }}\pard \sect }