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U.F.R. 02
Directeur :
Pierre Kopp
http://publiceconomics.univ-paris1.fr/
Master d’Économie publique
Spécialité Recherche
Décisions publiques, institutions et organisations
OBJECTIFS DU MASTER
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DEBOUCHES
La formation dispensée par cette spécialité permet aux étudiants d’occuper des emplois de
chercheur et de chargé d’études au sein des services d’études économiques des collectivités
publiques, des administrations et des entreprises du secteur public et parapublic et des entreprises
privées.
En s’engageant dans la préparation d’un doctorat, dont la durée normale est de trois ou quatre
années, les étudiants pourront également avoir accès aux carrières de l’enseignement supérieur et de
la recherche mais aussi d’économiste conseil dans le secteur privé.
A ces fins, sont offertes chaque année plusieurs allocations de recherche et la possibilité de faire
une thèse en travaillant dans une entreprise (contrat CIFRE).
Outre les cinq enseignements obligatoires, les étudiants de la spécialité Recherche devront
suivre cinq enseignements optionnels .
L'ensemble de ces enseignements donne lieu à des examens écrits. Le total (sur 100) des notes
obtenues décide de l'admissibilité (50). Les étudiants non admissibles doivent passer les épreuves
de rattrapage, organisées au mois de juillet, dans les deux semaines qui suivent la délibération
d'admissibilité.
L'admission définitive est prononcée à l'issue des deux épreuves précédentes pour les étudiants
ayant obtenu une moyenne générale d'au moins 10/20. Les mentions sont attribuées selon les
barèmes définis par l’Université de Paris I.
Chaque étudiant est placé sous la tutelle d'un enseignant ou chercheur de la spécialité, qui
assure la direction de son mémoire, le guide dans le choix des enseignements optionnels et
s'entretient régulièrement avec lui de l'avancement de son travail.
A condition d'en faire la demande au plus tard au mois de décembre de la première année
d'inscription et sous réserve de l'accord du directeur du Master, les étudiants salariés peuvent étaler la
préparation du diplôme sur deux ans.
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LISTE DES ENSEIGNEMENTS
(tous les enseignements comptent 21 heures)
ENSEIGNEMENTS ENSEIGNANTS
FONDAMENTAUX
Choisir cinq séminaires parmi six
PROLONGEMENTS
Choisir cinq séminaires
Économie des contrats et organisation des services publics (S1) Stéphane Saussier
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PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS
Ce cours s'adresse aux étudiants qui n'auraient pas eu de formation en économétrie ou qui
désireraient se remémorer les bases de cet enseignement. L'atelier permet de se familiariser avec
l'utilisation de bases de données et notamment de données individuelles d'enquêtes à travers leur
exploitation sous Stata.
Enseignements obligatoires
" Fondamentaux "
Choisir 5 séminaires parmi six
Le thème des réformes structurelles est au premier plan des débats économiques en Europe: faut-il
flexibiliser les marchés du travail, déréglementer les marchés de produits, modifier l'architecture des
systèmes financiers... L'objectif du cours est de faire une analyse de ces réformes à partir d'une
théorie de la diversité des modèles de régulation économique et sociale, ou encore des modèles de
capitalisme. Les institutions caractérisant les différents modèles seront considérés comme des
compromis entre groupes socio-politiques aux intérêts divergents. Dans ces conditions, la question
des réformes structurelles est une question d'économie politique. Le cours passera en revue les
théories de la diversité du capitalismes, les modèles d'économie politique des institutions et
s'intéressera aux transformations contemporaines des pays de l'Union Européenne, notamment à la
mise en oeuvre de la stratégie de Lisbonne, qui visait à faire de l'Europe l'économie fondée sur la
connaissance la plus compétitive au monde avant 2010.
Le cours propose une analyse approfondie des avancées de l’économie du droit. L’économie du droit
peut se définir comme l’application des outils d’analyse et des critères de jugement des économistes à
l’explication et à l’évaluation des règles juridiques.
Le cours s’attache à répondre aux questions suivantes : comment guider la création et la mise en
œuvre des règles de droit ? Les règles existantes sont-elles réellement efficaces ? Les décisions des
tribunaux doivent-elles rechercher l’efficacité et/ou la justice ?
Les domaines du droit abordés par l’économie du droit sont multiples : droits de propriété, contrats,
responsabilité civile et droit des accidents, droit pénal, délinquance et infraction, droit administratif et
contrôle des personnes publiques, conflits juridiques et fonctionnement de la justice.
Ce séminaire expose la nouvelle économie publique, autrement dit l'économie publique positive
développée par l'école des choix publics (Tullock, Buchanan, stiglitz). Il montre comment
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l'hypothèse de rationalité substantive de la microéconomie standard peut être utilisée pour expliquer,
d'une part, les comportements des élus, des électeurs, des bureaucrates et des groupes d'intérêt et
rendre compte, d'autre part, de l'évolution des dépenses publiques, de la pression fiscale et de la
réglementation. La théorie de la recherche de rente structure cette explication qui conduit les
principaux économistes de cette école à vouloir renforcer les contraintes constitutionnelles
(économie politique constitutionnelle) pour éviter les effets négatifs des actions partisanes des
groupes d'intérêt, de la bureaucratie et des élus sur le développement économique.
Les techniques d’analyse, de pilotage et d’évaluation des institutions publiques diffèrent-elles de celles
utilisées pour la gestion privée ? Si oui, dans quelle mesure ? Les paradigmes existants (l’analyse
contingente, l’information et les droits de propriété) spécifient, chacun à leur manière, les problèmes
de gestion des organisations publiques. Après les avoir analysés, il conviendra de voir dans quelle
mesure ils permettent d’éclairer les principales questions posées à la gestion publique : politique des
ressources humaines, marketing public, gestion financière, etc. Les principales réformes de gestion
publique seront alors passées en revue.
L’objet de ce cours est de former les étudiants à l’évaluation des politiques publiques. Le cours est
centré sur la mise en œuvre concrète des méthodes d’évaluation (coût-bénéfice, coût-efficacité,
analyse multicritère, évaluation contingente, analyse d’impact…). Il s’agit de permettre aux étudiants
de s’approprier ces techniques et de développer leur capacité à juger de la pertinence de ces
instruments.
L'analyse économique des institutions connaît des progrès très importants. Les institutions sont ici
interprétées comme un ensemble de règles du jeu qui s'imposent aux acteurs et qui cadrent les choix
économiques dans la longue durée. Ce cours propose une étude approfondie des principales théories
développées sur ce thème et de leurs apports. Il est organisé en deux temps. La première partie
introduit les approches contemporaines les plus marquantes. L'accent est mis sur les concepts
centraux et les méthodes mises en oeuvre pour analyser rigoureusement les institutions dans une
perspective économique. La deuxième partie vise à montrer comment ces approches sont rendues
opérationnelles à travers quelques exemples clés. Une attention particulière est portée aux
mécanismes de transmission des règles du jeu et à la façon dont ils affectent les stratégies des
organisations et des acteurs.
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Enseignements optionnels
- L'étudiant doit choisir 5 enseignements
Dans les domaines des arts, de la culture et des médias foisonnent des institutions privées, publiques
ou associatives, dans le fonctionnement desquelles l’État est amené à intervenir, par la
réglementation (ex. droit d’auteur, droit du patrimoine classé ou inscrit, dispositifs d’encadrement du
commerce de livres, etc.), la subvention, ou simplement par des systèmes d’incitations (en faveur du
mécénat par ex.). Les raisons d’être en sont nombreuses, qu’il s’agisse des spécificités de l’offre
culturelle, telles qu’elles ont pu être analysées dans la lignée des travaux de Baumol, de la nature des
produits (biens hybrides, privés mais ayant une dimension collective, biens semi-collectifs etc., biens
prototypiques, externalités, biens d’information), ou de choix politiques.
L’efficacité de cette intervention a pu être mise en question, soit que les institutions soient
soupçonnées de dérives bureaucratiques, soit que l’intervention publique soit considérée comme anti-
redistributive ou inefficace (ex. le débat sur l’inaliénabilité des biens publics, et ses incidences sur la
gestion des musées et des monuments historiques ; débat sur les quotas pour la fiction télévisuelle ou
la chanson).
Le domaine de la culture (et des industries culturelles) illustre ainsi, et grossit peut-être même, par
effet de loupe, l’ensemble des questions qui ont trait au fonctionnement des institutions publiques
d’une part, aux modalités et à l’évaluation de l’intervention publique d’autre part.
Les différences de gouvernance et de niveau de corruption sont depuis le début des années 90 la
première explication avancée par la Banque mondiale pour expliquer la diversité des performances
macroéconomiques. Le séminaire permettra de réfléchir sur une série de questions : Quelles sont les
causes et les conséquences de la diversité des structures de gouvernance ? Peut-on améliorer la
gouvernance d’un pays ? si oui, les stratégies proposées par la Banque mondiale sont-elles crédibles ?
Le séminaire s’organise à partir de l’étude des articles de référence sur la gouvernance et la
corruption.
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• Politique publiques de l’emploi Gilbert Cette (banque de France)
Le cours portera principalement sur l’influence des politiques fiscales redistributives sur l’équilibre
macroéconomique et la croissance économique. Les politiques fiscales redistributives visent à réduire
les inégalités et la première question abordée sera donc celle des relations entre inégalités et
croissance. Ensuite, les différentes fonctions de la fiscalité seront rappelées avant d’évoquer la
question de la fiscalité optimale. La réalité du système fiscal français et, plus rapidement, de celui des
principaux pays industrialisés sera confrontée avec les enseignements théoriques de fiscalité optimale,
sur la période présente mais aussi avec un certain recul historique. Enfin, les conflits entre les
politiques fiscales redistributives et les objectifs de plein emploi et de croissance économique seront
abordés, succinctement pour la question de l’évasion fiscale et de la mobilité du capital, plus
longuement concernant le marché du travail. En particulier, sera abordée l’abondante littérature
économique des dix dernières années concernant l’influence des politiques fiscales, parmi lesquelles
les politiques redistributives, sur l’offre de travail et plus globalement sur l’équilibre du marché du
travail.
Les nouvelles technologies, dans la mesure où elles modifient la nature et le coût des transactions ont
un impact sur la taille des organisations et sur les relations inter-organisationnelles. Elles ont en outre
comme conséquence de générer de très importants coûts de changement à l’intérieur des firmes.
Dans un premier temps, on examinera les analyses que les théories des incitations, des contrats et
des coûts de transaction proposent pour résoudre le problème du choix organisationnel lorsqu’il y a
émergence de nouvelles technologies. Le cas des technologies de l’information et de la
communication servira ici d’exemple paradigmatique. L’accent sera mis sur les questions
d’appropriabilité et d’opportunisme. Dans un deuxième temps, le recours aux théories de
l’apprentissage permettra d’aborder la question de la « résistance au changement » et de la relation
entre les nouvelles technologies et l’efficacité intra-organisationnelle.
L’addiction aux drogues (tabac, alcool et drogues illégales) est la source d’un problème social aux
multiples facettes. La consommation de drogues déclenche des politiques publiques (traitement
sanitaire, prévention, et répression) dont l’évaluation constitue le cœur du séminaire. Nous traiterons
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successivement l’analyse économique de la demande drogue, les modalités de structuration des
marchés et l’efficacité des politiques publiques.
• Fédéralisme fiscal
Le cours a pour objet l’analyse (micro)économique des relations financières entre les différents
niveaux de gouvernement ou d’administration. Ces relations, verticales (entre niveaux de collectivités
aux territoires géographiquement emboîtés) ou horizontales (entre collectivités appartenant à la
même strate de collectivités et aux territoires disjoints) concernent à la fois la répartition des
compétences et celle des financements. Elles peuvent prendre toutes les formes, de la coopération
totale à la concurrence. Le cours traitera d’abord de la question des compétences, puis de celle des
financements avant de traiter des modalités de coopération et de concurrence.
Les débats, souvent très vifs, sur les avantages respectifs des organisations publiques et privées se
focalisent beaucoup sur l'allocation des droits de propriété. Sans négliger cet aspect, la théorie des
organisations révèle de nombreuses caractéristiques structurelles communes à ces arrangements. Ce
séminaire entend examiner certaines de ces caractéristiques, avec une attention particulière au
problème de l'allocation des droits de décision, à la façon dont ces droits s'articulent aux droits de
propriété. De façon plus précise, on examine ce problème à travers la question de l’offre et de la
gestion des infrastructures et à la façon dont les changements technologiques dans ces secteurs
interagissent avec la dimension institutionnelle. Les problèmes posés sont examinés à travers des
études récentes ou en cours sur des secteurs traditionnels (eau, transport public, énergie), mais aussi
sur la "nouvelle économie" (NTIC, WI-FI, …).
Ce module vise à présenter les principales thématiques de l’économie de la santé qui consiste à
étudier les choix effectués par les individus en matière de comportements de prévention et de
traitement des maladies lorsque les prix des soins et /ou les revenus des
" consommateurs " changent. Cette discipline constitue une application de la microéconomie tant du
côté de l’offre que de la demande de soins. Mais elle fait appel également à la théorie du risque, à la
théorie des structures de marché, à la théorie de l’innovation (R&D dans le domaine du médicament),
ainsi qu’à la théorie de la fiscalité et de la réglementation. L’objet de ce cours sera donc de discuter à
travers quelques applications les thèmes de l’assurabilité du risque maladie, de la justification de
l’intervention publique, des stratégies des acteurs et de leur contrôle.
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publics. L’objectif de ce séminaire est de confronter les théories avec les pratiques de la
réglementation. Nous présenterons donc les fondements théoriques de la réglementation et les
missions concrètes des régulateurs. Nous étudierons également le mode d’organisation des agences
de réglementation sur le plan pratique. Enfin, nous analyserons les modalités pratiques de leur
intervention, qu’il s’agisse des mécanismes d’enchères, des moyens d’incitation, ou encore des modes
de contrôle et de sanction.
La théorie des contrats a fait l’objet de nombreux développements ces dernières années qui lui
permettent d’avancer des propositions, bien souvent validées par les études empiriques, concernant
les décisions en matière de réglementation/déréglementation des services publics.
Après une présentation des principaux modèles théoriques destinés à analyser les choix contractuels
des agents économiques — Incitations, Contrats Incomplets, Coûts de Transaction — le cours portera
plus spécifiquement sur la méthodologie utilisée et les résultats obtenus par ces approches théoriques
pour analyser des problèmes appliqués relevant de l’économie publique. Un accent particulier sera
mis sur les analyses empiriques traitant (i) de l’efficacité comparée des entreprises publiques et
privées, (ii) de l’efficacité des partenariats public–privé et (iii) plus largement de l’organisation
optimale des services publics au regard des théories des contrats.
La multiplication des cabinets de conseil en lobbying est un signe tangible de l'influence que les
groupes d'intérêt sont susceptibles d'exercer sur les décisions publiques. Le fait que leur rôle soit de
plus en plus fréquemment intégré dans les modèles théoriques d'analyse des politiques publiques en
est un autre. Ces observations justifient l'étude du fait "groupe d'intérêt" et sa constitution en objet
d'analyse passe d'abord par la compréhension des enjeux et des conditions d'une action collective (la
référence à l'ouvrage d'Olson [1965] est ici aussi incontournable qu'insuffisante). L'étape suivante
consiste à identifier et ausculter les stratégies d'influence développées par les groupes d'intérêt. Ces
dernières s'appuient notamment sur l'exercice d'une pression électorale - en particulier par les
contributions, pas seulement financières, aux campagnes et partis politiques - et sur la transmission
stratégique d'information (les groupes d'intérêt cherchant à "signaler" au décideur les dangers qu'il
court à ne pas répondre à leurs attentes). Les conséquences économiques de l'action des groupes
d'intérêt vont toutefois au-delà des orientations particulières qu'elle imprime aux politiques publiques,
ce qu'entend souligner la théorie de la recherche de rente.
L'objet de ce séminaire est de fournir des clés de compréhension de l'influence économique exercée
par les groupes d'intérêt. Les outils d'analyse proposés, dont on cherchera à expliciter la teneur et la
portée, seront mobilisés, à l'occasion de 2-3 séances, pour l'étude approfondie d'articles récents et
marquants consacrés à l'analyse des politiques publiques.
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Retrait des dossiers
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