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Las Rutas Del Cine en América Lainta 1895-1910
Las Rutas Del Cine en América Lainta 1895-1910
Iván Ruiz
Director
Nombres: Reyes, Aurelio de los, 1942- , editor. | Wood, David M. J., 1976- , editor.
Título: Las rutas del cine en América Latina, 1895-1910 / Aurelio de los Reyes García-
Rojas y David M.J. Wood, compiladores. Descripción: Primera edición. | México :
Universidad Nacional Autónoma de México, Instituto de Investigaciones Estéticas,
2021. Identificadores: LIBRUNAM 2106078 (impreso) | LIBRUNAM 2105372 (libro
electrónico) | ISBN | ISBN 978-607-30-4832-3 (impreso) | ISBN 978-607-30-4754-8
(libro electrónico). Temas: Cine -- América Latina -- Historia -- Siglo XIX. | Cine
-- América Latina -- Historia -- Siglo XX. Clasificación: LCC PN1993.5.L3.R876 2021
(impreso) | LCC PN1993.5.L3 (libro electrónico) | DDC 791.43098—dc23
Prefacio
Aurelio de los Reyes García-Rojas y David M.J. Wood7
[5]
6 Las rutas del cine en América, 1895-1910
193
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323
Prefacio
1 Edición de Aurelio de los Reyes y David M.J. Wood (México: unam-Instituto de Investi
[7]
8 Aurelio de los Reyes García-Rojas y David M.J. Wood
2 Andrea Cuarterolo y Rielle Navitski, “Bibliografía sobre precine y cine silente latinoame-
ricano”, Vivomatografías: revista de estudios sobre precine y cine silente en Latinoamérica, núm. 3 (2017):
248-415.
Los hermanos Lumière en América
del Sur (1896-1897)
Jean-Claude Seguin
Université Lumière Lyon 2
Un sistema original
[11]
12 Jean-Claude Seguin
reils, puis celle des bandes pelliculaires doivent assurer dans la suite des produits réguliers”, La
Bourse lyonnaise, Lyon, 4 de octubre de 1896.
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 13
4 “Société des plaques Lumière. Les heureux actionnaires de cette Société voient le cours
actuel de leurs actions à 3,005 francs. Nous ne croyons pas que ce soit encore la limite de la hausse.
Les bénéfices à recueillir de l’exploitation du Cinématographe, ne peuvent encore se chiffrer. Ce
que nous pouvons dire, c’est que Messieurs Lumière, au travail et à l’intelligence desquels la Société
doit une si rapide prospérité, viennent de traiter non seulement avec toutes les principales villes
de France, pour l’exploitation de ce merveilleux appareil, mais encore avec l’Italie et l’Angleterre.
”MM. Lumière père et fils, qui sont les inventeurs personnels du Cinématographe, en ont
cédé l’absolue jouissance à la Société des plaques Lumière.
”Sur toutes les concessions accordées de l’exploitation de l’appareil projecteur, il est prélevé
une part de 60% des Recettes à verser dans la Caisse de la Société.
14 Jean-Claude Seguin
La situación en Latinoamérica
”On se demande à quelle somme totale pourra s’élever cette recette quotidienne, étant
donnés [sic] l’immense succès de cette découverte et le prix modeste des entrées.
”Nous sommes heureux de pouvoir dire et écrire que c’est à la persistance et au travail
incessant, opiniâtre de trois grandes intelligences lyonnaises : MM. Lumière père et ses deux fils,
que la science photographique a fait un pas immense, et que les capitalistes qui les ont aidés, en
encaisseront légitimement les résultats rémunérateurs.” La Bourse lyonnaise, domingo 22 de marzo
de 1896.
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 15
Gracias a los numerosos estudios que se han llevado a cabo desde hace
más de veinte años, se conoce bien el papel que desempeñó Gabriel Veyre
5 Véase la investigación muy detallada de Jaime Sandoval, “El vitascopio: primer espectáculo
cinematográfico de Venezuela”, en Panorama histórico del cine en Venezuela, ed. José Miguel Acosta
(Caracas: Cinemateca Nacional, 1997), 151-177.
6 La carta está transcrita en Sandoval, “El vitascopio”.
7 Los libros de Aurelio de los Reyes son imprescindibles para comprender cómo llegó y
se desarrolló el cine en México. Tengo una inmensa deuda con Aurelio, investigador prestigioso
y amigo. De de su amplia producción conviene resaltar Los orígenes del cine en México (1896-1900)
(México: unam, 1973); Cine y sociedad en México, vol. 1, Vivir de sueños (México: unam-Instituto de
Investigaciones Estéticas, 1981).
16 Jean-Claude Seguin
th. geslain
Primer oficial (de notario)
16, rue de la Grange Batelière
París
París, a 26 de septiembre de 1896
Señor Agente Consular de Francia
Santa Fe
Antes que nada le agradezco los trámites que, durante el mes de abril, usted
ha tenido a bien hacer acerca del Sr. Bernard, exoficial, y jefe de control en
la Compañía de ferrocarriles de Santa Fé.
Por cortesía y para evitar cualquier roce, le he rogado al señor Bernard
me pague sus deudas; no me ha hecho el honor de contestarme.
Hoy, me dirijo pues a usted para rogarle, Señor, en el interés de mis clien-
tes, actúe enérgicamente en palabras por lo menos, acerca del Sr. Bernard.
Tengo el honor de recordarle que el Sr. Bernard debe:
1. Al Sr. Kling, guarnicionero de la Escuela de St-Cyr una cantidad de
271 F 55.
2. Al Sr. Nilou [¿?], librero de la Escuela de Caballería de Saumur, 135
F 40. Más cinco años de interés por añadir.
3. Al Sr. Manchon, proveedor militar en París, 175 F. Más cinco años
de intereses por añadir.
Tengo entre las manos media docena de cartas que el Sr. Desnosd me
ha escrito cuanto era suboficial en Argelia, y luego cuando era subteniente
en los cazadores de Rouen, para pedir plazos y asegurándome los intereses.
No lo negará en cualquier caso, estoy convenido de ello, pero no ha cumpli-
do nunca su palabra y cuando era oficial, fue condenado y destituido, todos
[ilegible]. Durante mucho tiempo no conocía su paradero.
Vengo hoy pues a suplicarle, Señor agente consular, que requiera al Sr.
Bernard le entregue la cantidad indicada con los intereses.
Le mando para ello un poder del Sr. Kling, pero permítame recomen-
darle no use amenazas sin ejercer enjuiciamiento real, porque sé que los
gastos serían elevadísimos para llegar [ilegible] a un resultado problemático
y cargaría yo con los gastos.
Estoy convencido de que su enérgica y benévola intervención bastará
para llegar a un buen resultado.
Le saludo muy atenta y respetuosamente,
Th. Geslain
Encargado de los litigios de las casas Kling, Manchon y Milou.11
11 “TH. GESLAIN/ ¿? Principal Clerc de Notaire, / 16 rue de la Grange Batelière/ Paris/
”Je vous remercie tout d’abord des démarches qu’au mois d’avril dernier vous avez bien
voulu faire auprès de Mr Bernard, ancien (¿?) officier, et chef de contrôle à la Cie du chemin de
fer de Santa Fé-/ Par politesse et pour éviter tous froissements, j’ai prié M. Bernard de me régler
des dettes; il ne m’a pas fait l’honneur d’une réponse.
”Je viens donc aujourd’hui vous prier, Monsieur, dans l’intérêt de mes clients, d’agir éner-
giquement en paroles du moins, auprès de M. Bernard./ J’ai donc l’honneur de vous rappeler
que M. Bernard doit:/ 1. A M. Kling, maître sellier à l’École de St Cyr une somme de 271 F 55/
Plus cinq années d’intérêts à ajouter/ 2. A M. Nilou (¿?), libraire de l’École de Cavalerie à Saumur
135 F 40/ Plus cinq années d’intérêts à ajouter./ 3. A M. Manchon, fournisseur militaire à Paris
175 F./ Plus cinq années d’intérêts à ajouter.
”J’ai entre les mains une demi-douzaine de lettres que M. Desnosd m’a écrites alors qu’il
était sous-officier en Algérie, puis alors qu’il était sous-lieutenant aux chasseurs à Rouen, pour me
demander des délais en promettant les intérêts. Il ne le niera pas du reste, j’en suis convaincu; mais
il n’a jamais tenu parole et lorsque officier, il a été condamné et destitué, tous rapportent entre
nous
forcément ..cné. Pendant longtemps d’ailleurs j’ai ignoré son adresse.
”Aujourd’hui je viens donc vous supplier, Monsieur l’agent consulaire, de mettre M. Bernard
en demeure de se libérer entre vos mains des sommes ci-dessus en principal et intérêts.
”Je vous envoie à cet effet un pouvoir de M. Kling; mais permettez-moi de vous recomman-
der de n’user que de menaces sans exercer de poursuites réelles, car je sais que les frais seraient
très élevés pour arriver, pen---, à un résultat problématique et les frais tous à mes risques et périls.
”Je suis donc convaincu que votre énergique et bienveillante intervention suffira pour
arriver à un bon résultat.
”Veuillez agréer, je vous prie, monsieur l’agent consulaire, avec mes remerciements antici-
pés, l’expression (¿?) de mon respect./ Th. Geslain/ Chargé du contentieux des maisons Kling,
Manchon et Milou.” Rosario, Cons. 5. Archives Diplomatiques de Nantes.
12 “Santa Fé, ce 24 oct. 96/ Monsieur,/ En réponse à votre lettre du 26 du mois dernier,
je m’empresse de vous faire savoir que M. Bernard, employé à la Cie des Chemins de fer français
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 19
de Santa Fé, est actuellement en France en vertu d’un congé./ J’ignore, d’ailleurs, quelle est son
adresse actuelle.
”J’ajouterai que l’ancien agent Consulaire de France à Santa Fe, a fait auprès de M. Bernard
toutes les démarches amiables qu’on pouvait tenter et qu’il ne reste plus qu’à le poursuivre judi-
ciairement.
”Dans le cas où ses créanciers auraient (¿?) décidé –, ce que je n’ose leur conseiller en rai-
son de la modicité de leurs créances, à exercer contre lui des poursuites judiciaires, – (ilegible)”
13 Esta investigación es un work in progress y se espera poder confirmar parte de las hipótesis
en los meses venideros. Hemos localizado a otro Claudius Bernard, nacido en Lyon, en 1883, y que
también vivió en Argentina y en Brasil en los primeros años del siglo xx. No se puede descartar
que fuera un sobrino.
14 Philippe Jacquier y Marion Pranal, Gabriel Veyre, opérateur Lumière (Lyon: Institut Lumière/
con Magdalena Tamborrel. Fue ingeniero, oficial de la Instrucción Pública, jefe de la Sección de
Historia Natural de la Comisión de Exploración Geográfica de México, profesor de tecnología agrí-
cola de la Escuela de Agricultura de México, jefe de los grupos I, II, III, XVII y Sección Retrospectiva
de la Comisión Mexicana en la Exposición Universal de 1900, secretario del jurado de la Clase 8
de la Exposición de Nueva Orleans, París, 1889, Chicago-Atlanta. Murió en 1927.
20 Jean-Claude Seguin
Hoy hemos visto al Sr. Ferrari al que nos han remitido. Se trata de una perso-
na muy buena, muy influyente en México. Nos ha conseguido una sala, nos
ha presentado al general mayor del ejército mexicano que va a emprender
los trámites para que organicemos una sesión al presidente de la República
y para que yo pueda sacar vistas militares. Tiene todos los mejores aparatos
fotográficos que uno pueda soñar y los pone a mi disposición, lo que me ha
alegrado mucho. Esta noche, cenamos con él y mañana, seguimos con nues-
tras operaciones. En fin, todo va bien, creo que lo lograremos.17
17 “Aujourd’hui, nous avons vu M. Ferrari auquel nous sommes recommandés. C’est un
très brave homme, très influent à Mexico. Il nous a trouvé une salle, nous a présentés au général
en chef de l’armée mexicaine qui va faire les démarches pour que nous donnions une séance au
président de la République et pour que je puisse prendre des vues militaires. Il possède les plus
beaux appareils de photographie qu’on puisse rêver et les met tous à ma disposition, ce qui m’a
fait grand plaisir. Ce soir, nous avons dîné avec lui et demain, nous allons continuer nos opérations.
En somme, tout va bien, je crois que nous réussirons.” Gabriel Veyre, Carta, 25 de julio de 1896,
México, en Jacquier y Pranal, Gabriel Veyre, 51.
18 The Atlanta Constitution, Atlanta, 27 de junio de 1895, p. 7.
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 21
19 No podemos asegurar que sean una misma persona, pero la hipótesis podría reforzarse
con la presencia en la misma lista de Becerril que compró otro cronofotógrafo (núm. 40). Tal
vez se tratara en este caso de Guillermo Becerril. Marie-Sophie Corey, Jacques Malthête, Laurent
Mannoni y Jean-Jacques Meusy, Les Premières années de la société L. Gaumont et Cie (París: Association
Française de Recherche sur l’Histoire du Cinéma, 1998), 192.
20 En el presente artículo, he dejado de lado la producción de películas Lumière por cons-
tituir, de por sí, una materia para otra comunicación, aunque en casos contados hemos recogido
testimonios de rodajes.
21 Existe un testimonio hemerográfico del rodaje de algunas vistas: “EL CINEMATÓGRAFO
EN LA REFORMA. — Los Sres. Bernard y Veyre suplican a las familias acomodadas que deseen
ver reproducidos sus carruajes en el Cinematógrafo, se sirvan concurrir a la Calzada de la Reforma
entre las tres y las cuatro de la tarde de hoy, domingo si el tiempo está despejado, pues a esa hora
se tomarán vistas del paseo, no pudiendo hacerlo más tarde por falta de luz.
”Algún colega asegura que el Sr. General Díaz y su digna esposa concurrirán también a la
Calzada de la Reforma a esa hora en su carruaje.
”De esperar es que la policía vigile debidamente, para impedir que los curiosos estorben
en el éxito de su trabajo a los empresarios del Cinematógrafo Lumière.” La Voz de México, México,
30 de agosto de 1896, p. 3.
22 “Je pense rester ici encore une quinzaine de jours. Et de là, je retournerai à Mexico si la
maison Lumière m’a envoyé les vues du président d’ici et des fêtes du 16 septembre. Fernand, lui,
ira probablement à Monterrey avec le second appareil que nous venons de recevoir. De cette façon,
notre exploitation ira plus vite.” Gabriel Veyre, Carta, Guadalajara, 6 de noviembre de 1896, p. 69.
22 Jean-Claude Seguin
27 “Los inicios del cine en Cuba se pueden consultar en el portal del Grimh, https://
le.grimh.org/index.php?option=com_content&view=article&layout=edit&id=548.
28 Diario de la Marina (ed. de la mañana), La Habana, domingo 24 de enero de 1897, p. 6.
29 Diario de la Marina (ed. de la tarde), La Habana, martes 16 de marzo de 1897, p. 4.
30 Caracas, Amb, 164. Archives Départementales de Nantes.
24 Jean-Claude Seguin
31 “Bogota 14 mai 1897/ Messieurs/ J’ai reçu votre lettre du 30 mars dernier. Il n’existe à
Bogota aucun photographe qui puisse s’occuper sérieusement de la vente de vos produits.
”Voici les noms des principaux photographes résidant à Bogota :/ Duperly é hijo/ Racines./
Faccini./ Carrasquilla.”
”Nous ne saurions trop vous recommander si vous leur faites vos offres de service, de ne
traiter qu’au comptant
”Signé: Frandin.” Bogotá, Cons. B 2. Al día siguiente, la casa Lumière escribió otra carta
sobre cuestiones comerciales a la Embajada de Caracas. Probablemente tratara los mismos temas.
Caracas, Amb, 164. Archives Départementales de Nantes.
32 Diario de la Marina (ed. tarde), La Habana, domingo 4 de abril de 1897, p. 6.
33 Caracas, Amb, 164. Archives Diplomatiques de Nantes.
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 25
la isla, lo cual queda por investigar. Lo cierto es que regresó unos días a
La Habana y volvió a presentar brevemente el cinématographe en el teatro
Payret. En los meses siguientes, la situación se fue complicando mucho.
Primero, salió de Cuba el 8 de mayo de 1897 en dirección a La Guaira
donde llegó el 15 de mayo, el barco tuvo que regresar porque se detectó
un caso de viruela. El día 6 de junio, desde Santiago de Cuba, envía un
correo a la Embajada Francesa de Caracas, a propósito del envío de sus
cartas y paquetes.34 En la correspondencia privada se nota la exasperación
de Gabriel Veyre que termina por escribir: “Por fin he podido salir de esta
isla infernal de Cuba.”35
La llegada a Colombia, el 14 de junio de 1897, marca una nueva etapa,
tal vez la más caótica de todo su recorrido. Queda bastante por investigar
para comprender globalmente este final de viaje. Lo cierto es que estamos
frente a un hombre que sigue su propio camino desde Cuba y que sigue
manteniendo contactos con los Lumière. Lo que sabemos de su paso por
Colombia y Venezuela parece evocar situaciones complejas y viajes delicados
y a veces peligrosos. Lo cierto es que en Colón (entonces Colombia, ahora
Panamá), el pionero llegó el 14 de junio de 1897. Anuncia que quiere ir a
Panamá y permanecer ahí unos quince días: “Mi representante acaba de
llegar y mañana salgo para Panamá para instalar el aparato [y quedarme
ahí] durante unos quince días. Apenas instalado, lo dejaré con el empleado
para irme a Barranquilla, a dos días de barco.”36
En esta carta, surge la figura del representante cuya misión consistía,
entre otras probablemente, en inspeccionar las ciudades para saber si se
podía instalar y explotar un cinematógrafo. Esta nueva organización tam-
bién se explica por la marcha de Claudius Fernand Bernard. Si bien no
sabemos quién pudo ser el representante, es bastante probable que fuera
alguien de la Dupouy & Cie que, desde La Guaira, escribió, el 30 de junio,
una carta al consulado francés de Caracas a propósito de la caja de Mr.
Veyre37 lo cual indica una indudable relación con el pionero. El día 15 de
junio, el pionero envía, desde Barranquilla, una carta al consulado francés
de Bogotá y dos días después, otra carta, desde Panamá, a propósito de sus
une quinzaine de jours. À peine installé, je le laisserai là-bas avec l’employé pour aller moi-même
à Baranquilla [sic] à deux jours de vapeur d’ici.” Gabriel Veyre, Carta, Colón, 14 de junio de 1897,
p. 87. Además sabemos que en su Matrícula Militar declara que reside en Panamá (Colombia), el
30 de junio de 1897.
37 Caracas, Amb., 164. Archives Diplomatiques de Nantes.
26 Jean-Claude Seguin
38 Ibid.
39 Gabriel Veyre, Carta, Colón, 14 de junio de 1897, p. 87.
40 El Istmo de Panamá, 29 de junio de 1897 y 2 de julio de 1897. Citado por Leila El’Gazi,
“Cien años de la llegada del cine a Colombia: abril 13 de 1897”, http://www.banrepcultural.org/
blaavirtual/revistas/credencial/febrero2005/republic.
41 “Là, j’étudierai la ville du point de vue de l’exploitation et tracerai mon itinéraire. Il est
probable qu’après Baranquilla [sic], j’irai à la capitale Bogota.” Gabriel Veyre, Carta, Colón, 14 de
junio de 1897, p. 87.
42 “Bogotá, 13 juillet 1897./ Monsieur, j’ai reçu votre lettre du 15 juin dernier./ Le ciné-
matographe n’a pas encore été introduit à Bogota./ Il y a ici la lumière électrique pour éclairer la
capitale. Le théâtre municipal n’a pas d’installation électrique./ Signé : Frandin.” Bogotá, cons.,
B, 2. Archives Diplomatiques de Nantes.
43 Yolanda Sueiro Villanueva, Inicios de la exhibición cinematográfica en Caracas (1896-1905)
Aunque se nos antoja creer, con base de verdad, que no está el espíritu públi-
co para diversiones y esparcimientos, contamos no obstante con un nuevo
espectáculo interesante, sencillo y barato para los que vagar y posibles tengan.
Es el Cinematógrafo Lumière que se exhibe en la esquina de Veroes;
el mismo espectáculo en que se recreaban los asistentes al Bazar de Caridad
de París, en el momento en que se efectuaba el incendio.
Es este un espectáculo curioso que vale la pena de verse y que hace el
encanto de los niños.
Hemos tenido ocasión de aplaudirlo, y entre las escenas o cuadros
que vimos llamó principalmente nuestra atención un viaje al campo, por su
perfección y realidad.
Recomendamos, pues, los interesantes cuadros en los que, ni la más
pudorosa beldad hallará ocasión de sonrojarse, ni la inocencia motivo para
turbar su candidez.44
Los últimos días que estuve en Caracas, firmé un contrato con una especie de
comerciante que pensé que era honrado y (lo he comprobado luego) que era
en realidad un abominable estafador. Lo va a comprobar: tenía un contrato
para diez días por 200 F al día. El primer día y el segundo, me paga, pero
el tercer día, se niega a ello. Claro, suspendo mis sesiones. Quería obligarle
por ley a que me pagara pero hubiera tenido que esperar la decisión de los
tribunales y no tenía tiempo.
Me disponía a dejar Caracas cuando me enteré de que este mismo
hombre me había denunciado ante los tribunales. ¿Por qué? Sigo sin saberlo.
El caso es que el juez vino para avisarme que tenía que acudir al tribunal al
día siguiente y que este hombre pedía el embargo de mis aparatos y quería
impedirme que dejara Caracas. Esto ocurría la víspera del cierre de los tri-
bunales que tomaban sus vacaciones durante un mes. Tenía que quedarme
un mes sin hacer nada y esperar luego dos o tres meses más para conocer la
decisión del tribunal.
Consulté inmediatamente a los comerciantes sobre este tema y me acon-
sejaron claramente que saliera de Venezuela discretamente. Recogí entonces
todos mis aparatos para embarcarlos en La Guaira y me largué en el primer
barco que salía. Era un barco francés, Le Fournel, que salía para Marsella
haciendo escala en Martinica. Mi intención era recuperar en Fort-de-France
el barco de regreso para ir a Colombia ya que no podía comercializar nada
en Venezuela.45
45 “Les derniers jours où j’étais à Caracas, j’ai fait un contrat avec une espèce de commer-
çant que j’ai cru honnête et (je l’ai vu après) qui se trouvait être un abominable filou. Tu vas en
juger : j’avais un contrat pour dix jours payable à 200 F par jour. Le premier et le deuxième jour, il
me paye, mais le troisième jour, il refuse. Bien entendu, je suspends mes séances. Je voulais l’obliger
par la loi à me payer mais il aurait fallu attendre la décision des tribunaux et je n’avais pas le temps.
”Je me disposais à quitter Caracas quand j’apprends que ce même homme m’avait cité
devant les tribunaux. Pourquoi? Je ne le sais pas encore. Le fait est que le juge est venu m’aviser
qu’il fallait que je me rende au tribunal le lendemain et que cet homme demandait la saisie de
mes appareils et l’empêchement de partir de Caracas. Ceci se passait la veille de la fermeture des
tribunaux qui prenaient leurs vacances pour un mois. Il me fallait donc rester un mois sans rien
faire et attendre encore deux ou trois mois pour la décision du jugement.
”J’ai immédiatement consulté des commerçants à ce sujet qui m’ont vivement conseillé de
filer du Venezuela sans tambour ni trompette. J’ai donc pris tous mes appareils pour les embarquer
à La Guaira et je me suis enfilé dans le premier bateau en partance. C’était un bateau français,
Le Fournel, partant pour Marseille en s’arrêtant à la Martinique. Mon intention était de prendre à
Fort-de-France le bateau de retour pour aller en Colombie puisque je ne pouvais plus exploiter au
Venezuela.” Gabriel Veyre, Carta, Fort-de-France, 28 de agosto de 1897, p. 91.
46 “Bogotá 12 août 97/ Veyre/ Caracas – non –/ Frandin.” Bogotá, cons., B, 2. Archives
Diplomatiques de Nantes.
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 29
Colombia).
50 Gabriel Veyre, Carta, Cartagena, 23 de octubre de 1897, p. 99.
51 Caracas, Amb, 164, Archives Diplomatiques de Nantes.
52 “J’aurais voulu vendre mes appareils avant de partir mais je ne puis plus attendre et
exposer ma santé inutilement. Donc, je serai en France aux environs du 20 décembre.” Gabriel
Veyre, Carta, Colón, 30 de octubre de 1897, p. 103.
53 Caracas, Amb, 164, Archives Diplomatiques de Nantes.
54 Caracas, Amb, 164, Archives Diplomatiques de Nantes. Es probable que esta carta se man-
dara desde Fort-de-France donde salió el France el día 10 de noviembre con destino a Saint-Nazaire.
30 Jean-Claude Seguin
contenían, tal vez, escribiera para que se las mandaran, lo cual parece ser
lo más coherente.55
Lo que se desprende de la lectura de las diferentes cartas del pionero,
sobre todo durante la segunda parte de su viaje por Sudamérica, es una
visión bastante negativa de la región, y considera su regreso a Francia como
un alivio: “¡Ay! El día en que vea la tierra de Francia, qué suspiro de alivio
voy a dar y con qué ganas voy a decir adiós a América el día de mi salida de
Colón. Demasiado he sufrido para volver jamás.”56
La larga estancia de Gabriel Veyre por el continente americano es
un ejemplo claro de lo que podían ser las venturas y desventuras de los
primeros operadores. Por lo demás, representa un caso particular en la
medida en que ocupó diferentes funciones: operador, responsable técnico,
cinematografista, etcétera.
tela de juicio la opinión según la cual Salvador Negra y Pagés pudiera directamente comprarle el
cinématographe.
56 “Oh! le jour où je verrai la terre de France, quel soupir je vais pousser et comme je vais
dire adieu de bon cœur à l’Amérique le jour de mon départ de Colón. J’y ai trop souffert pour y
revenir jamais!!!” Gabriel Veyre, Carta, Cartagena, 23 de octubre de 1897, p. 102.
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 31
Mientras que hasta ahora los Estados del Sur de América han hecho todas sus
operaciones de crédito exclusivamente con casas de Banca inglesas, acaba de
celebrarse en esta capital, por primera vez, un contrato de empréstito entre
la provincia argentina de Buenos Aires y un consorcio alemán, formado por
la Deutsche Bank (empresa privada), y la casa de Banca Sres. Mallmann y
compañía, en Berlín.
El importe es de 55 millones de pesos, y el empréstito se ha hecho bajo
la garantía especial del Banco de la provincia de Buenos Aires.57
octubre de 1898.
32 Jean-Claude Seguin
el cinematógrafo
El sábado último se dio una sesión privada del Cinematógrafo, la maravillosa
aplicación de la fotografía instantánea últimamente descubierta.
Asistió un número reducido de invitados que admiraron y aplaudieron
las bonitas vistas que ofrece.
El movimiento de personas y vehículos, el oleaje del mar está represen-
tado con una verdad y exactitud que maravilla.
Entre las mejores vistas que se presentaron merece tomarse en cuenta el
derrumbe de una pared; un almuerzo, la salida de operarios de unos talleres;
el Higde Park de Londres y una playa de baños.
Los concurrentes al estreno del cinematógrafo salieron muy bien
impresionados por el espectáculo.
El cinematógrafo está instalado en la calle 25 de Mayo número 207,
donde por un precio reducido podrá el público gozar de un buen rato con
un espectáculo curiosísimo y novedoso.60
60 La Razón, Montevideo (ed. tarde), lunes 20 de julio de 1896. [Tomado directamente
del ejemplar archivado en la Biblioteca Nacional. La revista Caras y Caretas fue consultada en los
archivos del Cabildo de Montevideo.]
61 La mayor parte de la información sobre la explotación del cinématographe y de Charles
Étienne proviene de las actas de un juicio entre la Société des Plaques et Papiers photographiques
Lumière y el exhibidor. 6 UP 1/1395 (enero-febrero 1898). Archives Départementales du Rhône.
62 Es probable que Charles Étienne se refiriera a las primicias, porque si no se podría con-
nombres que a veces se le puso. Así este “vivomatógrafo” sigue siendo un misterio.
65 Entre las vistas presentadas, se citan en la prensa El taller de herrería, Niños en el Jardín de las
Tullerías, La salida de operarios de una fábrica, La Plaza de la Ópera, El interior de una estación de ferrocarril,
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 33
La Plaza de la estación de San Lázaro… Véase Guillermo Caneto, Historia de los primeros años del cine
en la Argentina (Buenos Aires: Fundación Cinemateca Argentina, 1996), 28.
66 Matrícula militar. Vincent Billard indica la fecha 10 de enero de 1897 durante el juicio.
34 Jean-Claude Seguin
https://www.grimh.org/index.php?option=com_content&view=article&layout=edit&id=3254.
Los hermanos Lumière en América del Sur (1896-1897) 35
80 Los inicios del cine en Perú han sido estudiados detalladamente por Violeta Núñez
Gorritti, El cine en Lima, 1897-1929 (Lima: ed. de autor, 2010). La información que aquí se da es
la que figura en este libro.
81 Auguste, Georges de Missolz, nacido el 5 de diciembre de 1873, en Bruselas, era hijo
de Auguste, Emile de Missolz y de Marie, Louise Larozière. Se casó con Marcelle Pauline Blanc y
murió el 26 de noviembre de 1924 en Durtol (Puy-de-Dôme). Fue capitán del 110 Regimiento de
infantería. Archives de Paris : Numéro matricule : Auguste, Georges de Missolz (2089) et Fernand,
Paul de Missolz (1778) [classe 1893, 3e bureau, Liste principale].
82 Auguste, Émile de Missolz, nació en 4 de enero de 1837 en Lyon y murió en Buenos
84 El Comercio, Lima, sábado 3 de julio de 1897 (citado en Núñez Gorritti, El cine).
85 A raíz del coloquio, hemos seguido intercambiando datos con Violeta Núñez, que está
investigando por su parte a este segundo pionero.
86 Una de las máximas condecoraciones francesas.
87 Magda Aragón y Edgar Barillas, “Guatemala: café, capitalismo dependiente y cine silente”,
Fuentes
Archivos consultados
Archivo de París
Archives Diplomatiques de Nantes. Buenos Aires
Archives Diplomatiques de Nantes
Hemerografía
Bibliografía
[41]
42 Aurelio de los Reyes García-Rojas
hubo una sola, sino que es el número consignado por la prensa u otras
fuentes. Sin duda nuevos estudios regionales modificarán sensiblemente
los números.
La información proviene en su mayor parte de las columnas de las
agencias artísticas Manuel Castro y Cía. publicadas en El Diario del Hogar;
y la de Luis A. Rivera, en El Popular, que solían coordinar las giras de los
exhibidores; y de los “remitidos” de los corresponsales de los diarios en
ciudades del interior del país. El Cosmopolita de Orizaba publicó abun-
dante información. La consulta de El Diario del Hogar la suspendí al ini-
cio de 1906, ya que la información obtenida me permitió establecer las
características de la itinerancia cinematográfica, objeto de mi interés
hace treinta años, cuando inicié la investigación; sin duda una revisión
posterior modificará las cifras.
Aunque la información es rica, no corresponde con exactitud a la
experiencia cinematográfica total, porque las agencias preferían a sus
representados y los diarios publicaban sólo las noticias que consideraban
interesantes; omitían información sobre otros exhibidores o todo aquello
que a su juicio era de escasa o nula importancia. Lo anterior queda claro
con la exhibición de 1899, en Guadalajara, de la película Toros en Saltillo de
los hermanos Becerril, de quienes la prensa capitalina no informó sobre su
visita a dicha ciudad, como sí lo hicieron los diarios de provincia.
A pesar de la escasa información, las tablas muestran de qué manera la
exhibición ambulante cubrió el país de 1896 a 1908 y colocó los cimientos
de la futura industria cinematográfica al crear en el público la necesidad
de consumir películas.
Los primeros exhibidores de provincia residían en las ciudades donde
iniciaron sus actividades, inmediatamente después de recibir el proyector
pedido a los fabricantes, como Guillermo Becerril de Guadalajara, Manuel
Aguirre de Tepic o William Taylor Casanova de San Juan Bautista, Tabasco,
Salvador Toscano en la Ciudad de México. Otros más bien lo compraron
durante un viaje, como Joaquín Mora de Minas Nuevas, Sonora, o Jorge
Stahl de Guadalajara. De esta manera, mediante las gestiones de William
Finkestein esta última ciudad conoció el vitascopio en septiembre de 1896,
aparato de Edison equivalente al cinematógrafo de los Lumière, porque los
envíos de los franceses llegaron un mes después.
Las ciudades establecidas en la tabla 8 reflejan con mayor exactitud la
frecuencia de las temporadas, porque la información de los “remitidos” de
los corresponsales de los diarios capitalinos se completó con la publicada
en diarios de las ciudades de Orizaba, El Reproductor y El Cosmopolita; San
Luis Potosí, El Continental y Las Novedades; Zacatecas, El Correo de Zacatecas;
Tepic, Lucifer; Parral, La Nueva Era; además de estudios locales en los
casos de Guadalajara, Mazatlán, Mérida, Durango, Querétaro, Toluca y
46 Aurelio de los Reyes García-Rojas
Ciudad de México
Occidente
Año 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 Total
Guadalajara 2 10 3 3 3 9 3 2 6 4 2 1 0 48
Tepic 1 3 1 1 2 2 0 1 1 4 2 0 18
Morelia 1 0 2 2 1 2 3 1 0 0 13
Colima 1 1 1 1 0 0 0 0 4
Pátzcuaro 1 0 0 0 0 0 0 1
Ciudad Guzmán 1 1 0 0 0 2
Uruapan 2 0 0 0 0 2
Lagos 2 0 0 0 2
Zamora 1 0 1 0 2
La Piedad 1 0 1
Aurelio de los Reyes García-Rojas
Total 2 11 6 5 4 14 9 4 13 12 7 5 0 92
Las ciudades aparecen en la lista conforme a la fecha de llegada del cine.
Geografía de la trashumancia cinematográfica en México 49
Oriente
Centro
Sureste
Año 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 Total
Orizaba 1 2 1 0 0 8 2 1 4 2 5 2 0 28
Córdoba 1 1 0 0 5 2 3 5 5 4 0 0 26
Huatusco 1 0 0 1 1 1 0 2 4 1 1 1 13
Puebla 2 2 1 5 1 1 2 3 2 4 1 0 24
Veracruz 1 3 4 3 0 1 4 7 6 1 1 31
Tehuacán 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 5
Coatepec 1 0 0 1 0 0 0 2 0 0 0 4
Río Blanco 1 0 0 5 0 1 3 3 3 0 0 16
Jalapa 2 0 1 0 0 1 2 6 1 0 0 13
Tlaxcala 1 1 0 0 0 2 1 1 3 9
Aurelio de los Reyes García-Rojas
Teziutlán 2 1 0 1 1 1 3 0 9
Chietla 1 0 0 0 0 0 0 1
Atlixco 4 4 6 1 5 2 22
Alvarado 1 0 0 0 0 0 1
Izúcar 2 0 1 0 0 3
Coscoatepec 1 0 0 0 1
Naolinco 1 0 0 0 1
Paso del Macho 1 0 0 1
Teocelo 1 0 0 1
Santa Rosa 1 0 0 1
Total 1 6 10 4 12 27 8 14 14 33 42 15 6 210
Tabla 3. Centro
Año 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 Total
San Luis Potosí 1 2 3 3 5 3 5 4 5 9 4 0 44
Pachuca 1 0 1 1 1 1 2 2 4 0 0 13
Guanajuato 1 1 1 1 1 1 2 1 1 0 0 10
Zacatecas 3 1 2 0 3 1 2 5 7 8 0 32
Aguascalientes 2 2 1 2 3 2 2 2 2 0 0 18
Toluca 1 1 2 3 3 0 2 2 0 0 0 14
Matehuala 1 1 1 0 1 0 0 0 0 0 4
León 5 0 1 2 1 2 1 0 0 0 12
Real de Catorce 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Celaya 1 0 0 0 0 1 1 0 0 3
Querétaro 2 2 1 1 2 0 1 0 0 9
Irapuato 1 1 0 0 0 0 0 0 2
Acámbaro 1 0 0 0 0 0 0 0 1
Silao 1 0 0 0 0 0 0 1
Tulancingo 1 2 1 1 0 0 0 5
Amecameca 2 0 0 0 0 2
Chalco 1 0 0 0 0 1
Huichapan 1 0 0 0 0 1
Total 1 10 15 14 18 20 15 23 20 25 12 0 173
Geografía de la trashumancia cinematográfica en México 51
Tabla 4. Sureste
52
Año 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 Total
Mérida 3 0 1 0 0 3 4 4 2 4 2 0 23
San Juan Bautista 1 0 0 0 0 1 1 1 2 2 0 3 11
Campeche 1 1 0 0 2 2 0 0 0 6
Tekax 1 0 0 0 0 0 0 1
Ticul 1 0 0 0 0 0 0 1
Motul 2 0 1 0 0 0 0 3
Muna 1 0 0 0 0 0 0 1
Progreso 1 1 0 0 1 0 3
Izamal 1 0 0 0 1
Espita 1 0 0 0 1
Aurelio de los Reyes García-Rojas
Frontera 1 0 0 0 1
Total 4 0 1 1 1 9 6 9 9 6 3 3 52
Geografía de la trashumancia cinematográfica en México 53
Noroeste
Año 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 Total
Mazatlán 3 8 0 1 5 3 0 1 1 1 1 0 24
Culiacán 2 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 4
El Rosario 3 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 4
Cosalá 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Pánuco 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
San Ignacio 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Copala 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Álamos 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Guadalupe de los Rey 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Nogales 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 2
Aurelio de los Reyes García-Rojas
Guaymas 1 0 1 1 2 0 0 0 5
Hermosillo 1 2 1 0 4 1 1 0 10
AguaPrieta 1 0 0 0 0 0 1
Cananea 1 0 0 0 0 0 1
Naco 1 0 0 0 0 0 1
Santa Rosalía 1 0 0 0 0 1
Mocorito 1 0 0 0 0 1
Total 3 20 0 1 7 5 6 6 8 2 2 0 60
Geografía de la trashumancia cinematográfica en México 55
Norte y noreste
Sur
Tabla 7. Sur
Año 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 Total
Cuernavaca 1 0 0 0 2 1 0 0 0 0 0 4
Acapulco 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Tehuantepec 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 2
Oaxaca 2 2 0 0 1 2 2 1 0 10
Cuautla 1 1 1 0 1 0 0 4
Total 3 0 3 2 3 2 2 2 3 1 0 21
Geografía de la trashumancia cinematográfica en México 59
60 Aurelio de los Reyes García-Rojas
La tabla 8, como se dijo arriba, refleja con mayor exactitud las temporadas
de cine por nutrirse de información de los diarios de la región y de estu-
dios monográficos recientes.2 Si se observa con cuidado podemos concluir
que la frecuencia de las temporadas no era intensa.3 En algunas ciudades
Años 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 Total
Guadalajara 2 10 3 3 3 9 3 2 6 4 1 2 0 48
Orizaba 1 2 1 0 0 8 2 1 4 2 5 2 0 28
Mazatlán 3 8 0 1 5 3 0 1 1 1 1 0 24
San Luis Potosí 1 2 3 3 5 3 5 4 5 9 4 0 44
Tepic 1 3 1 1 2 2 1 1 4 2 0 0 18
Mérida 3 0 1 0 0 3 4 4 2 4 2 0 23
Zacatecas 3 1 2 0 3 1 2 5 7 8 0 32
Aguas Calientes 2 2 1 2 3 2 2 2 2 0 0 18
Toluca 1 1 3 3 3 0 2 2 0 0 0 14
Parral 3 1 2 1 2 0 1 3 2 6 2 23
Aurelio de los Reyes García-Rojas
Durango 2 3 1 0 0 2 3 3 2 0 1 17
Tlaxcala 1 1 0 0 0 2 1 1 3 9
Geografía de la trashumancia cinematográfica en México 63
x Cuadro, 2000); Ángel Miquel, ed., Un pionero del cine en México. Salvador Toscano y su colección de
carteles (México: Fundación Carmen Toscano, 2003, CD-Rom). Y mis artículos, “Los primeros años
de cine en Aguascalientes”, en Espacios (Aguascalientes: Instituto Cultural de Aguascalientes, 1992),
nutrido con información adicional proporcionada por Enrique Fernández Varela y Alejandro
Topete del Valle; “Cuando el cine llegó al noroeste”, en Memoria del Coloquio Regionalización del arte
mexicano, incrementado con la información de Jorge Briones Franco, Historia cultural e historiogra-
fía (Culiacán: Universidad de Occidente, 2001); “Cuando el cine llegó a Monterrey”, El Porvenir
(Monterrey), en dos partes, viernes 26 de abril y viernes 3 de mayo de 1991; “Cuando el cine llegó
al norte”, en Memorias del IV Congreso de Historia Regional y Comparada (Ciudad Juárez: Universidad
Autónoma de Ciudad Juárez, 1993).
64 Aurelio de los Reyes García-Rojas
Fuentes
Archivos
Hemerografía
Bibliografía
CD-Rom
Páginas web
1 Aurelio de los Reyes, Medio siglo de cine mexicano, 1896-1947 (México: Trillas, 1987), 8-10.
[67]
68 Pedro Raigosa Reyna
2 Pedro Raigosa Reyna Durango, fin de siglo, la llegada del cine, 1897-1898 (Durango, México:
Rafael Bermúdez Zataraín,” en Durango Tierra de Retos, coordinado por Guadalupe Villa Guerrero
y Francisco Durán (Colombia: Editorial Milenio, 2009), tomo II, 226.
24 El Heraldo. Durango. 2 de septiembre de 1909.
25 El Heraldo. Durango. 7 de junio de 1910.
26 El Heraldo. Durango. 2 de agosto de 1910.
27 La Gacetilla. Durango. 14 de agosto de 1912.
72 Pedro Raigosa Reyna
Los exhibidores
31 Aurelio de los Reyes, Cine y sociedad en México 1896-1930, vol.1, Vivir de Sueños, 1896-1920
(México: unam-Instituto de Investigaciones Estéticas, 1983), 37.
32 De los Reyes. Cuando el cine, 31.
33 La Evolución. Durango, 23 de diciembre de 1900.
34 La Evolución. Durango, 26 de diciembre de 1900.
35 De los Reyes. Cine y sociedad, 61.
36 La Reforma. Durango, 16 de febrero de 1904.
74 Pedro Raigosa Reyna
Fuentes
Archivos consultados
Hemerografía
Bibliografía
Ramírez, Gabriel. Crónica del Cine Mudo Mexicano (México: Cineteca Nacio
nal, 1989).
Raigosa Reyna, Pedro. Durango, fin de siglo, la llegada del cine, 1897-1898.
Durango, México: Editorial Revuelta, 1998.
Reyes, Aurelio de los. Cuando el cine llegó a México. México: Cuadernos
Mexicanos/SEP Conasupo, 1982.
Los orígenes del cine en Durango, 1897-1910 77
Filmografía
Bull Fight 1. Corrida de toros 1. James White y Fred Blechynden. USA. 1897
Bull Fight 2. Corrida de toros 2. James White y Fred Blechynden. USA. 1897.
Bull Fight 3. Corrida de toros 3. James White y Fred Blechynden. USA. 1897
Washday in México. Día de lavar en México. James White y Fred Blechynden.
USA. 1897.
Train Hour in Durango, México. La hora del tren en Durango, México. James
White y Fred Blechynden. USA. 1897.
Repairing Streets in Durango. Reparando calles en Durango, James White y Fred
Blechynden. USA. 1897.
Películas de la Colección de Thomas Alva Edison, que se encuentra en la
Biblioteca del Congreso de Washington, D. C., USA.
IV Exposición de Durango. Julio Kemenydy, México. 1908
Viaje de la Tierra a la Luna. Georges Méliès, Francia. 1902.
Tres películas del Hospicio San Carlos, una de la casa comercial del señor Julián
Medina otra del Hotel París, una panorámica de la ciudad de Durango. El
Brujo de los Salones, México, 1906.
Película filmada en Chapultepec donde aparece Porfirio Días con el Sr. De la Torre.
Carlos Mongrand. México. 1905.
¡Llegó el cine! Las primeras noticias
sobre el cinematógrafo en Tlaxcala,
1900-1909
reelección ya que a partir del 15 de enero de 1885 asumió siete veces y de manera sucesiva la
gubernatura del estado para acumular un total de 26 años y cuatro meses en el poder. Consúltese
Ricardo Rendón Garcini, “El porfiriato de Tlaxcala o el Prosperato”. en El Prosperato. Tlaxcala de
1885 a 1911 (México: Universidad Iberoamericana, 1993), 45.
[79]
80 Rodolfo Juárez Álvarez
4 Propaganda de la celebración del 2 de abril de 1867, día en el que Porfirio Díaz había
defendido a la patria en un acto glorioso en Puebla, Archivo Histórico del Estado de Tlaxcala (en
adelante AHET), Fondo Archivo Municipal, Sección Ayuntamiento, caja 226, exp. 3, 1900.
5 La Antigua República, 13.
6 Ibid., 20.
7 La recaudación de impuestos fue el mecanismo más eficaz que tuvo el gobierno de
Próspero Cahuatzin para llevar a cabo obras de impacto social. Mercedes de agua, renta de casas,
permisos para negocios como tocinerías, fábricas de aguardiente, tiendas, entre otros, fueron las
fuentes de ingreso del erario capitalino. Por ejemplo, para el uso del Teatro Xicohténcatl con fun-
ciones de teatro y zarzuelas se cobró la cantidad de un peso para el municipio y 25 centavos en
82 Rodolfo Juárez Álvarez
El cine llegó a la capital tlaxcalteca hacia el año 1900 o al menos eso indi-
can los documentos. En los últimos días de marzo y los primeros de abril,
el empresario Francisco Barreiro solicitó permiso al Ayuntamiento para
presentar esta cautivadora diversión en el Teatro Xicohténcatl, fungiendo
como juez de teatro el regidor Bernabé Herrerías. 9 Se puede asegurar
sellos federales entre los años de 1900 y 1910. Sobre el cobro de impuestos léase a Misael Mejía
Morales, Los impuestos en Tlaxcala durante el gobierno de Próspero Cahuantzi 1885-1911, AHET, Tlaxcala,
Pieza del mes de mayo, caja 4, exp. 145, 2010.
8 Las “jamaicas” eran celebraciones similares a las kermeses.
9 AHET, Fondo Archivo Municipal, Sección Ayuntamiento, caja 227, exp. 4, 1900, f. 305.
¡Llegó el cine! Las primeras noticias sobre el cinematógrafo en Tlaxcala, 1900-1909 83
2. Los portales en Tlaxcala capital durante los primeros años del siglo xx.
ahet, La Antigua República, 1905.
84 Rodolfo Juárez Álvarez
era captado por concepto de diversiones, por conceder permisos para bailes
y corridas de toros, seguidas del teatro y cinematógrafo. Los organizadores
de este tipo de eventos, además de hacer gran promoción, ofrecían a los
habitantes de otras poblaciones cercanas, como Chiautempan y Apetatitlán,
incluir el traslado en tranvía de ida y vuelta a sus poblaciones.
Concluido el primer lustro del siglo xx, los signos de deterioro del
sistema político en el estado se hicieron evidentes. A pesar de la constante
propaganda periodística lanzada en favor del gobernador Cahuanzti, estaba
clara la necesidad de renovar el sistema político. Había a lo largo y ancho
del estado malestar social y focos de tensión, consecuencia de la inconfor-
midad contra esta pequeña dictadura. Sin embargo, la vida cotidiana no se
detuvo; el comercio, los juegos de azar, las visitas a las cantinas o al teatro
continuaron. En el periódico de los tlaxcaltecas, La Antigua República, se
leían diversos anuncios sobre la programación del Teatro Xicohténcatl,
principalmente funciones de teatro, zarzuela y circo (véanse figs. 4 y 5).
Aparejado al deseo de modernidad, que en los últimos años del siglo
xix fue constante, la prensa surgió como portavoz de la cultura urbana.12
En ella se encontraban los reflejos de una sociedad en constante cambio;
podían leerse en las páginas impresas algunos anuncios de productos nacio-
nales, extranjeros, acontecimientos de otras ciudades, propaganda política,
incluso en contra del gobierno.
Compañías nacionales y extranjeras habían encontrado en el teatro
una fuente de ingreso redituable para sus bolsillos. Muchas de las notas
periodísticas exaltaban el buen gusto de la población tlaxcalteca al asistir
a estas puestas en escena. El público local, que presumía de ser muy exi-
gente, siempre quedaba satisfecho ante las variadas programaciones. No
sería aventurado afirmar que gran parte de las obras de teatro que llegaban
a Tlaxcala se habían presentado primero en la vecina ciudad de Puebla;
muy pocas o quizá ninguna, habían empezado su temporada en el Teatro
Xicohténcatl. Un testimonio sobre lo anterior se encuentra en la siguiente
propaganda de El Universal del año 1897:
12 Julieta Ortiz Gaitán, “La imagen y la prensa ilustrada”, en Imágenes del deseo. Arte y publi-
Con el triunfo del cinematógrafo en las grandes urbes, era casi seguro
que lo tuviera en las poblaciones aledañas, así lo podemos observar por
la afluencia de empresarios que llegaron a Tlaxcala en el año de 1905,
Los seis grados del crimen o La vida de un jugador (El Coliseo romano), Los márti-
res arrojados a los leones, El hada de las rocas negras, Grupo de ángeles cerniéndose
sobre los cadáveres (Arenas de Barcelona), Corrida de toros por los matadores Luis
Mazzantini y Bombita, Exterior del Castillo Chillón, ¡Hay fuego! Esta extraordinaria
vista que presenta todos los horrores de un incendio y tiene al público en
visible ansiedad. N.Y., Tumbas de Fernando e Isabel, Sansón y Dadila, La lucha de
un toro y un león (única en la República, primera y última vez que se exhibe
en esta población), ¿Quo Vadis ?, Grandes cuadros vivos meteorológicos históricos
e instructivos, Gran entrada al Hipódromo, Los dos frailes: escena cómica, El puente del
diablo, Noche terrible, vista muy cómica, Marina instantánea. Grande actualidad:
La Guerra Ruso-Japonesa. Últimos acontecimientos de Extremo oriente, Panorama de
Moscow, Jesús y sus Discípulos, Un milagro en tiempo de la inquisición, vista de gran
sensación y El Zar de Rusia.16
17 Ibid.
18 Ibid.
19 AHET, caja 265, exp. 1, 1906.
20 Ibid., caja 274, exp. 1, 1907.
¡Llegó el cine! Las primeras noticias sobre el cinematógrafo en Tlaxcala, 1900-1909 89
de naipes interrumpido, Alibabá y los cuarenta ladrones, Mercaderito de estatuas, Criada descarada, Paseo
accidentado, Hotel tranquilo, Pepito en sociedad, Perro justiciero, Campeón a su pesar, Alfonso XII en París,
Trabajo de Hércules, Venganza de dependiente de notario. Del empresario Carlos Desfassiaux destacan:
Concurso de gestos, La bonita taquígrafa, Orquesta endiablada, El tío político, Un error judicial, La bruja
negra, El derecho a la vida, Un marido desconfiado, La familia Durán, Los aprendizajes de Sánchez, Sueño de
Tulia, El odio del molinero, Cazador aficionado, Perdícuro por amor, La Vestal. AHET, caja 278, exp. 1, 1908
28 El Entreacto, Bisemanal de Espectáculos, Literatura y Arte, 27 de febrero de 1908, núm. 723, 3.
¡Llegó el cine! Las primeras noticias sobre el cinematógrafo en Tlaxcala, 1900-1909 91
29 “Notas de Arte”, La Antigua República, 14 de marzo de 1909, octava época, núm. 10, 1.
30 “Rápidas”, La Antigua República, 21 de noviembre de 1909, octava época, núm. 44, 4.
31 Mario Ramírez Rancaño, La Revolución en los volcanes. Domingo y Cirilo Arenas (México:
unam, 1995).
32 Aurelio de los Reyes, Cine y sociedad en México, vol. 1, Vivir de sueños (México: unam-
Consideraciones finales
la segunda mitad del siglo xix, y del que había permanecido alejado
durante casi cuatro siglos. Partiendo de la premisa de que los empresa-
rios de teatro y cine viajaron principalmente en ferrocarril y se presen
taron en poblaciones al paso de las vías, Tlaxcala habría quedado inserta
en esta lógica de circulación de diversiones de forma secundaria ya
que la estación de ferrocarril más cercana era la ubicada en Santa Ana
Chiahutempan.
Seguramente el cinematógrafo llegó a Tlaxcala dos o tres años des-
pués de haber arribado a otras ciudades cercanas como Veracruz, Puebla
y la Ciudad de México. Los factores que influyeron en este fenómeno
fueron, entre otros, el aire rural que caracterizaba a la capital tlaxcalteca,
la distancia que guardaba en relación con la estación de ferrocarril más
cercana, así como la falta de espacios aptos para las proyecciones, pues uno
de los requerimientos para que hubiera función de cinematógrafo era, por
supuesto, energía eléctrica, la cual se instaló hasta 1907.
Si bien el Teatro Xicohténcatl fue el lugar más adecuado para alber-
gar a las empresas de cinematógrafo, no contaba con luz eléctrica y su
composición estructural no le permitía cumplir con los requerimientos
necesarios para evitar siniestros, como incendios o sismos. Considerando
lo anterior, debemos destacar las proyecciones que se llevaron a cabo en las
casas de los capitalinos tlaxcaltecas, sobre todo cuando el teatro se utilizaba
para otros eventos. Esto nos ayuda a comprender el grado de aceptación
del público local y del provecho que obtuvieron los empresarios.
Se ha mencionado que no se descarta la llegada de empresarios
a las poblaciones por donde pasaba el ferrocarril, lo que seguramente
sucedió, por ejemplo, a Apizaco, donde debieron existir proyecciones
previas a las realizadas en la capital del estado. Todo esto resulta un estí-
mulo para el desarrollo de investigaciones que vayan más allá del análisis
del arribo del cine a las metrópolis, y que reconstruyan el paso de los
empresarios independientes o sus enviados por las distintas poblaciones
rurales. De esta forma se podrán trazar más rutas, itinerarios y nuevas
geografías sobre el cine en nuestro país y se podrán llenar los huecos
que aún existen.
No obstante el ambiente rural imperante en Tlaxcala en la primera
década del siglo xx, el testimonio del arribo del cine a su capital nos obliga
a plantearnos preguntas acerca de los intereses que tuvieron los primeros
empresarios del cinematógrafo en cada lugar que visitaron, la relación
íntima que establecieron y siguen teniendo los públicos con la imagen en
movimiento para su éxito o fracaso y, sin lugar a dudas, la idea de que cada
espacio vive a su tiempo los fenómenos sociales, en este caso, la llegada y
permanencia de la imagen en movimiento.
96 Rodolfo Juárez Álvarez
Fuentes
Hemerografía
Bibliografía
Almoina, Helena. Notas para la historia del cine en México (1896-1925). Tomo
I. México: Universidad Nacional Autónoma de México, 2000.
Ortiz Gaitán, Julieta, “La imagen y la prensa ilustrada.” En Imágenes del deseo.
Arte y publicidad en la prensa ilustrada mexicana (1894-1939). México:
Universidad Nacional Autónoma de Mexico, 2003.
Pérez Romero, Raymundo. “La historia de la prensa en Tlaxcala, 1855-
1915.” Tesis de licenciatura, Universidad Autónoma de Tlaxcala, 2002.
Pérez Salas, María Esther. Tlaxcala, textos de su historia, Siglo XIX, tomo 12.
México: Instituto Mora-Conaculta, 1990.
Ramírez Rancaño, Mario. La Revolución en los Volcanes. Domingo y Cirilo
Arenas. México: Universidad Nacional Autónoma de México, 1995.
Reyes, Aurelio de los. Medio siglo de cine mexicano (1896-1947). México:
Trillas, 2002.
. Cine y sociedad en México. Vol 1, Vivir de sueños. México: Universidad
Nacional Autónoma de México-Instituto de Investigaciones Estéticas,
1981.
http://www.tlaxcala.gob.mx/historia/regimen.html
¡Llegó el cine! Las primeras noticias sobre el cinematógrafo en Tlaxcala, 1900-1909 97
Cuba estuvo entre los primeros países de América Latina a los cuales llegó
el cinematógrafo Lumière. La primera exhibición pública tuvo lugar en La
Habana, el 24 de enero de 1897, y la llevo a cabo el francés Gabriel Veyre,
y para el 2 de febrero ya se exhibían dos vistas filmadas por él en México,
desde donde viajó a la capital cubana. Un duelo a pistola en México y Carga de
los rurales en México fueron así las primeras películas latinoamericanas mos-
tradas en Cuba. Cinco días después, el 7 de febrero, se realizó la primera
filmación en este país. Veyre mismo rodó un corto de un minuto de dura-
ción, Simulacro de incendio, sobre una escaramuza de los Bomberos del Comercio
de La Habana, y según fuentes consultadas se filmó a petición de la actriz
española María Tubau, quien estaba actuando en el Teatro Tacón con su
compañía, pero más probablemente se aprovechó el rumor de la visita de
esta dama al cuartel de bomberos. Estos dos hechos: el de la demostración
inicial del cinematógrafo por Veyre y el del rodaje de la primera cinta
[99]
100 Mario A. Naito López
1 Arturo Agramonte y Luciano Castillo, Cronología del cine cubano (La Habana: Ediciones
A partir del 15 de febrero del año 1898, fecha de la explosión del acorazado
norteamericano Maine en el puerto de La Habana, comienzan a aparecer
con más frecuencia diversos visitantes extranjeros relacionadas con asuntos
cinematográficos.
Las maniobras de los buzos para rescatar los restos de las víctimas
del siniestro, se recogen en Divers at Work on the Maine, rodado por los
camarógrafos estadounidenses G.W. (Billy) Bitzer y Arthur Marvin, para
la American Mutoscope Company and Biograph. Otro corto filmado por
ellos mismos, The Wreck of the Maine, producido y distribuido también por la
Mutoscope, muestra una visión de las secuelas de la explosión. Por su par-
te, William Paley, otro camarógrafo enviado por la Edison Manufacturing
Company, a bordo de una lancha en movimiento en el puerto de La
Habana, capta imágenes mucho más poderosas, reunidas en Wreck of the
Battleship Maine.3
Varios operadores estadounidenses filmaron los funerales de las víc-
timas del acorazado Maine, que ascendió a 266 marinos, entre los cuales
estaban dos oficiales. El 27 de marzo de 1898, emisarios de Edison, como
Paley, se trasladaron, a Cayo Hueso para filmar la ceremonia de las exequias
de nueve de los marineros fallecidos en el desastre. Estas escenas se editaron
y luego aparecieron en Burial of the “Maine” Victims.4
La explosión del Maine tuvo tal repercusión internacional que, hasta
uno de los pioneros del cine, el francés Georges Méliès, sin haber salido del
estudio construido en el jardín de su finca de Montreuil-sous-Bois, mostró
a finales de abril de 1898, en el teatro Robert-Houdin, sorprendentes imá-
genes de la explosión del acorazado ¡incluidas vistas submarinas del barco
hundido! en la bahía de La Habana… Esas “actualidades falsas” —Collision
et naufrage en mer, Quais de La Havane, Visite de l’épave du Maine y Visite sous-
marine du Maine— habían sido reconstruidas por el prodigioso Méliès con
su arsenal de imaginativos trucos y maquetas.5
En marzo de 1898, poco antes del estallido de la guerra hispano-
cubano-americana, Bitzer y Marvin filmaron el corto Cuban Reconcentrados,6
en el cual se ven impresionantes imágenes —quizás las únicas existentes—,
de una multitud reconcentrada en un lugar denominado Las Fosas, en ator-
mentada espera de un plato de sopa; otro corto, The Christian Herald’s Relief
8 Roman Gubern, Historia del cine (Barcelona: Ediciones Danae, 1971), t. 1, 46-47.
9 Alejandro Armengol, “La guerra que salvó al cine”, Encuentro, núm. 39 (invierno 2005-
2006), 211-212.
10 Ibid., 216.
104 Mario A. Naito López
Desde finales del siglo xix se tienen evidencias de que al nuevo espectáculo
cinematográfico trata de acoplársele el sonido. En marzo de 1899, en el
Teatro Tacón se exhibe el concertófono (fonógrafo que trabaja por medio
de cilindros) como la última creación de Edison, y el 31 de diciembre del
mismo año tiene lugar una gran exhibición de vistas con el graphospe, otro
aparato del mismo inventor.12
El propósito no es otro que tratar de instaurar la exhibición de vistas
o filmes como un negocio rentable. Si bien no al alcance de todas las perso-
nas, las funciones de artistas del teatro, la danza, el ballet y la ópera tenían
un público asegurado, y estas manifestaciones se consideraban un arte. Era
necesario entonces atraer a más espectadores para el bisoño cinematógrafo.
La recién finalizada guerra hispano-cubano-americana había ayudado a que
se reactivara la asistencia a las salas donde se mostraban vistas de enfren-
tamientos bélicos. Por otra parte se combinaban los espectáculos teatrales
con la exhibición de vistas en algunas de las tandas con el fin de incentivar
el interés de los asistentes.
De este modo los empresarios extranjeros que vienen a Cuba a mos-
trar vistas, así como los que van surgiendo en la isla, tratan de traer un
número cada vez mayor de filmes que sean de interés para los espectadores,
así como equipos que brinden una mayor calidad en la recepción de las
imágenes intentando acoplar el sonido a éstas. Se van adaptando locales
para la exhibición de filmes (cines Niza, La Caricatura), y se van creando
nuevas salas como la del Actualidades, la primera específicamente cons-
truida para cine en 1906, que a pocos meses de su apertura recibe una
colección de películas Pathé valorada en veinte mil francos.13
El 6 de abril de 1901 se presenta en el Teatro Tacón, el Biófono
Parlante Cinematográfico, traído desde París por M. Courech. Este primer
intento de “cinematógrafo hablado”, como fue promovido, mediante un
fonógrafo incorporaba el sonido a las vistas coloreadas a mano. Como
oferta especial, en sus primeras funciones Courech exhibió una producción
19 Ibid.
20 El Cubano Libre, Santiago de Cuba, 24 de mayo de 1907.
21 Agramonte y Castillo, Cronología, 93.
22 Douglas, La tienda, 17.
23 María de los Ángeles Meriño, “Hace más de noventa años en Santiago de Cuba: el cine-
abundarán las cintas cómicas; las hay con bomberos o con niños traviesos
como protagonistas que en algunas se burlan de los mayores y en otras se
mofan de la autoridad. Los dramas son igualmente bien recibidos, y los
títulos se anuncian como grandes éxitos en Europa. Se promueven tam-
bién películas de larga duración, sin el tono pesimista con que lo hacía la
empresa de Rosas, que se disculpaba por la extensión de los metrajes.24
En junio de 1908, Poeti realiza exhibiciones con el cronófono en el
teatro Oriente. La novedad de sus funciones radicaba en el empleo de “vis-
tas cantantes”, de escenas y arias de óperas como Fausto, El barbero de Sevilla,
Carmen y otras, que se proyectaban entre películas; también se escuchaban
canciones napolitanas y francesas.25
La empresa mexicana Ortiz-Pino, brinda dos temporadas entre 1907
y 1908; la primera en el teatro Oriente, desde el 19 de octubre de 1907
hasta febrero del año siguiente, y la segunda en el teatro Heredia, de junio
a septiembre de 1908. La empresa Ortiz-Pino es cliente de la casa Pathé,
consorcio que monopoliza la producción de películas y, por extensión, su
distribución por todo el continente americano. Entre las primicias que
brinda a los espectadores de Santiago de Cuba se halla la exhibición de la
primera película de dos mil pies exhibida en esa ciudad, titulada La lucha
por la vida. También muestran por primera vez películas del oeste. Ortiz-
Pino introduce en sus programas, además de las proyecciones, la actuación
de parejas de baile, cantantes líricos y actores que declaman poesías u reci-
tan monólogos. Esas mezclas evidenciaban que el cinematógrafo por sí sólo
aún no era capaz de mantener por mucho tiempo la atención del público,
que asistía principalmente en busca entretenimiento.26
Debido a que la competencia entre los espectáculos era muy grande,
los tres teatros de Santiago de Cuba ofrecían cada noche diversas atraccio-
nes para conseguir el favor de los espectadores por cualquier vía lícita. Así,
el empresario cubano Charles (Chas) Prada presenta a finales de noviembre
de 1907, en el teatro Heredia, a la bailarina española La Bella Carmela,
acompañada de Mr. Ximénez, el Rey de los Bailables, cuyas evoluciones de
danza se combinan con proyecciones del fotocinematógrafo, otro modelo
de aparato propiedad suya, traído expresamente del Teatro Nacional. Se
tienen pruebas, también, de que otra bailarina hispana, Paquita Romero,
conocida como La Bella o La Morita, actuó en la isla en el mismo año y
apareció en tres cortos exhibidos en Santiago de Cuba: El papalote, La rum-
ba y El zapateo, donde ejecutaba bailes cubanos.27 Aunque no se conoce al
realizador de estas vistas, es posible que puedan haberse rodado por Chas
Prada o por Enrique Rosas, dado que en esa temporada se hallaban por
esa ciudad oriental de la isla. Aquí también se pone de manifiesto cómo la
presencia de estas “estrellas” extranjeras del baile español eran utilizadas
para promover el espectáculo cinematográfico.
Al igual que algunos de los empresarios extranjeros se acompañan
de novedosos equipos con los que pretenden perfeccionar la exhibición de
filmes, los nacionales también contratan o traen del exterior aparatos que
persiguen la misma finalidad. Así hubo en la isla objetos de extraños nom-
bres como el cinkronphonocinemato y el sincrono o cinematophon. Otros
sistemas de proyección utilizados en la época son el Eclauch, presentado en
el teatro Albisu por el “Cine de Bermi”, el 25 de marzo de 1907, así como el
fotocinematógrafo, propiedad de los empresarios habaneros Frank Costa y
Charles (Chas) Prada, un mes antes, en el teatro La Caridad de Santa Clara,
al cual ya se ha hecho mención.28
Ya se va viendo la influencia positiva que de algún modo ejerció,
directa o indirectamente, en el fenómeno cinematográfico en la isla, la
presencia de visitantes individuales o en troupes en Cuba. En este primer
decenio del siglo xx, aparte de actores y bailarines o de exhibidores itine-
rantes ya mencionados, hubo también registro de las llegadas al puerto de
La Habana de huéspedes célebres o que requerían especial atención. Tales
son los casos de filmaciones del arribo del buque Bismark con la compa-
ñía de los actores españoles teatrales María Guerrero y Fernando Díaz de
Mendoza, muy famosos en la época, o de la corbeta Nautilus, buque escuela
de la Marina de Guerra española, que realizaba la primera visita oficial de
una nave marítima militar de ese país a la isla en momentos de la segunda
intervención norteamericana en la isla. Los cubanos Chas Prada y Enrique
Díaz Quesada fueron los autores respectivos de esos rodajes, en noviembre
de 1907 y junio de 1908.29
Luego de la incursión en Cuba de camarógrafos de las compañías de
Edison y Biograph (American Mutoscope Co.) para registrar acontecimien-
tos relacionados con el preludio de la guerra hispano-norteamericana o el
desarrollo de la misma, con excepción de Panorama of Morro Castle, Havana,
producción de Edison de 1903, hasta 1908 no se hallan en la prensa ni en
otras bibliografías referencias sobre filmaciones norteamericanas en la
isla, lo cual no significa que no hayan existido. Es improbable que algunas
empresas de Nueva York no hayan enviado sus equipos a Cuba para filmar
a sus habitantes y sus paisajes en el periodo 1903-1908, cuando la isla estaba
Unidos eran frecuentes. En 1909, otro artículo del periódico Mansfield News,
de Ohio, habla de la presentación en la sala Orpheum del documental
The Mardi Gras in Havana (El carnaval en La Habana),34 diciendo que éste
“muestra los desfiles durante la celebración en la ciudad cubana”, lo cual
contribuye a dar una imagen festiva de La Habana, propiciando en el imagi-
nario norteamericano la idea de que Cuba un espacio de ocio y de placer.35
A principios de 1909, la compañía Kalem estrena en Estados Unidos
un documental sobre los pescadores cubanos de esponjas, The Sponge Fishers
of Cuba. No se conocen las locaciones de rodaje del documental, aunque el
lugar donde se desarrollaba esta actividad era entre la isla de Pinos —hoy
Isla de la Juventud— y la localidad de Batabanó. Otro factor que puede
inducir a pensar que el documental se filmó allí es que la isla de Pinos
era en aquellos momentos una semicolonia estadounidense, donde se
hablaba mayormente inglés y que sólo fue recobrada de modo oficial por
Cuba en 1907.36
Por su parte Edison, después de enviar camarógrafos a Cuba en 1898 y
en 1903, volvió a mandar operadores a la isla en 1910. Las historias de cine
cubano, de las que se disponen hasta la fecha no mencionan estas visitas.
Sin embargo, Vincenot logró reunir información sobre el tema consultan-
do los archivos del American Film Institute, la prensa estadounidense de
la época, así como estudios dedicados al cine norteamericano primitivo.37
Es obvio que varias cintas fueron filmadas por la empresa Edison a
partir de 1910, sin que sea posible determinar el número preciso. Vincenot
tampoco llegó a conocer cuántas personas fueron enviadas a la isla ni a
establecer la duración de la estancia.
En su libro sobre Edison, el autor Charles Musser escribe:
Las ventajas que ofrecía Cuba como lugar de rodaje eran dobles:
primero, había un factor climático (filmar en Cuba en invierno no plantea
ninguna dificultad); luego intervinieron argumentos económicos (aumen-
taba el coste de producción, pero el atractivo paisajístico de Cuba permitía
anticipar éxitos de taquilla.)39
En la prensa norteamericana de 1910 sólo se menciona el rodaje
cubano de dos de los filmes de Dawley ya citados: A Vacation in Havana y
The Princess and the Peasant, pero Vincenot afirma que este cineasta tam-
bién rodó en la isla Michel Strogoff, A Central American Romance y The Stars
and Stripes.40
Estos primeros testimonios acerca de la actividad cinematográfica en
Cuba dejan entrever que los directores van a la isla primero a filmar his-
torias de amor, en las que los paisajes cubanos, que pueden evocar a otros
países, sólo sirven de telón de fondo. Aparece, además, otra tendencia: la
del relato de aventuras o de guerra, cuya acción transcurre en una zona
imprecisa (América Central, las Antillas).41
Gracias también a la información de la prensa norteamericana de la
época se pueden conocer dos filmes de 1910 producidos en Cuba por
la compañía Edison: Sisters, de Bannister Merwin,42 lo cual hace supo-
ner que James Searle Dawley no fue el único cineasta enviado a Cuba
por Edison; y A Wireless Romance, cuyo director no aparece identificado
en las fuentes.43
El análisis de los textos de promoción de A Wireless Romance y Sisters
deja entrever que en ambos filmes la isla es de nuevo una simple tarjeta
postal de fondo, como ya era el caso en las otras producciones de Edison
mencionadas antes.
Entre 1897 y 1910 la producción cubana de filmes conocidos se eleva
a alrededor de 25 o 30 títulos, cifra relativamente pequeña en compara-
ción con la realizada en Estados Unidos y en otros países europeos en el
mismo periodo. Pero la casi totalidad de ellos —excepto dos—, fueron
rodados entre 1906 y 1910, lo cual induce a pensar que en cierta medida
los sucesos de la guerra de independencia (1895-1898), la guerra hispano-
cubano-americana y la primera intervención militar estadounidense en la
isla impidieron el despegue inicial de la cinematografía cubana en los años
1897-1905. No obstante, la visita de camarógrafos norteamericanos a la isla
favoreció indirectamente el comienzo de la realización de cintas cubanas.
son auténticas, y que existen otras pocas imágenes del entorno cubano de
esa época dispersas en varias cintas en poder de algunas instituciones que
las han guardado con celo. Lamentablemente, en estos momentos, Cuba
no tiene en su poder este patrimonio cinematográfico, pero tal vez en un
futuro no muy lejano puedan hallarse en nuestras bóvedas copias de estas
reliquias fílmicas.
Consideraciones finales
Fuentes
Bibliografía
1 Gabriel Veyre, procedente del pueblo de Saint Alban du Rhone, al sur de Lyon, se hace
cargo de su madre y hermanos al morir su padre en 1892. Culminados sus estudios de farmacia,
ve la oportunidad de salir adelante con los industriales Louis y Auguste Lumière, quienes a inicios
de 1896 reclutan operadores para su invento: el cinematógrafo (1895). Con sus conocimientos de
química, espíritu aventurero y su necesidad de ayudar a la familia económicamente, Veyre es
entrenado para recorrer el mundo como filmador y exhibidor. John Balabrega Miller, mago sui-
zo, llamado el joven mágico, recorre con su esposa y asistente Emma Lynden los Estados Unidos,
donde arriba en 1884. A partir de 1897 se compromete con el inventor Tomás Alva Edison en la
promoción del Vitascopio de su invención, realizando una gira en Centroamérica y Sudamérica
con éxito, hasta sufrir un accidente en Brasil, a consecuencia de sus creativas invenciones mágicas.
[117]
118 César del Vasto
2 Philippe Jacquier y Marion Pranal, eds., Gabriel Veyre, opérateur Lumière. Autour du monde
avec le Cinématographe. Correspondance (1896-1900) (París: Institut Lumière / Actes Sud, 1996).
3 http://www.gabrielveyre.com/.
4 Ibid.
Balabrega y Veyre, precursores del cine en Panamá 119
Recién llegado el 4 de este mes, caigo enfermo preso de una fiebre terrible.
El médico venía tres veces por día, […] durante dos días estuve deliran-
do. ¡No creí volver a ver Francia! Me parecía que todo había acabado para mí.
¡Oh, cómo sufrí de sentirme tan lejos de todos ustedes, solo, moribundo! […]
Cuántas desgracias se suceden todos los días. ¡Ah, sí, me harté de América!
Mejor vale morir cien veces de hambre en Francia que sufrir en estos países
7 Ibid.
8 Ibid.
Balabrega y Veyre, precursores del cine en Panamá 121
perdidos. […] Diré de buen grado adiós a esta América cuando parta de
Colón. ¡Sufrí demasiado aquí y nunca volveré!9
son indicios de donde se concluye que nunca pudo llegar a Bogotá. De vuelta a Barranquilla, en los
primeros días de octubre, se encontró con otro joven francés con quien había entablado amistad
en la cuarentena que pasaron juntos en Santiago de Cuba.
10 http://www.gabrielveyre.com/.
11 Veyre se trasladará a Puerto Rico, donde exhibirá filmes del 4 al 9 de marzo de 1898.
122 César del Vasto
12 No se conocen filmaciones sobre Panamá, pero según Wilma Granda Noboa, en 1934
Endara presentó en Ecuador la película De Guayaquil a Quito. Wilma Granda Noboa, El cine silente
en Ecuador (1895-1935) (Quito: Casa de la Cultura Ecuatoriana/Cinemateca Nacional/UNESCO,
1995), 122-123.
Balabrega y Veyre, precursores del cine en Panamá 123
ese momento en la Zona del Canal, primer noticiario que trasciende las
fronteras. Ese año surgen las primeras contradicciones de orden económi-
co, lo que lleva a una tortuosa negociación con Estados Unidos, que termi-
na cuando este país le impone nuevas y onerosas condiciones a Panamá.
Inmediatamente se inician las obras de construcción del canal, reali-
zada con fondos públicos, de parte del Estado unido y federado americano,
y con mano de obra internacional. Miles de trabajadores de todas partes
del mundo desembarcan en la cintura de América para laborar en la mag-
na obra. Éstas serán las primeras imágenes de Panamá, realizadas por el
Cuerpo de Cine del Ejército de Estados Unidos; entre las vistas tomadas
están la llegada de los trabajadores europeos y antillanos a los puertos de
Cristóbal y Balboa, bajo control estadounidense. Otras vistas son Abordaje y
descenso de los trenes del ferrocarril, Trabajadores laborando, El día de paga, En el
lunch, Usando las palas mecánicas y Las excavaciones realizadas a pico y pala; en
fin, la vida cotidiana de una colonia de trabajo, con sus ingenieros, autori-
dades coloniales, militares, civiles, entre otras.
Teodoro Roosevelt, presidente de la Unión de Estados Unidos, y autor
de la trama que permitió la independencia panameña, visita por primera
vez una nación latinoamericana. Arriba a Panamá el 14 de noviembre de
1906, es recibido apoteósicamente y se le tributan varios homenajes. El
presidente Manuel Amador Guerrero ofreció un banquete de honor. Esta
visita es la segunda filmación que se conoce y fue realizada por el Cuerpo
de Cine del Ejército estadounidense. Una tercera se realizará cuando el
también presidente William Howard Taft visita en 1910 las obras del canal
acompañado de numerosa comitiva de asesores y expertos; el mandatario
llega incluso a montar una de las dragas, algo novedoso para un personaje
de su calibre.
El cine y sus exhibidores toman un nuevo impulso cuando en septiem-
bre de 1910 llegan los italianos Carlos Valenti (quien realiza una gira por
Centroamérica y luego de exhibir en Panamá parte a Guayaquil)13 y luego
los hermanos Vincenzo y Francesco di Domenico, estos últimos llegaron
provenientes de Trinidad, Martinica y Venezuela cargados de películas de
Tom Mix, Perico Metralla, Eddie Polo y Juanita Hansen, y abren exhibicio-
nes en Colón y Panamá, espacios con intenso tránsito humano y comercial.
Durante toda una semana se presentaron en ambas ciudades-puerto,
donde la población y los trabajadores migrantes se deleitaron con las
películas. Luego de esta temporada, en octubre parten a Barranquilla y
finalmente a Bogotá, Vincente se queda en Colón para la recepción y el
Fuentes
Hemerografía
14 Jorge
Nieto y Jairo Buitrago, Extranjeros en el Cine Colombia I. Cuadernos de Cine Colombia
(Bogotá: Cuadernos de Cine Colombia/Alcaldía Mayor de Bogotá, 2005).
15 En realidad las obras del canal se concluirán en septiembre de 1920.
Balabrega y Veyre, precursores del cine en Panamá 125
Bibliografía
Filmografía
http://www.banrepcultural.org/book/export/html/32321.
http://academiadelahistoriadecartagenadeindias.org/Publicaciones/
Articulos%20Raul%20Porto/GENESIS%20DEL%20CINE%20
EN%20CARTAGENA.pdf.
Gabriel Veyre: http://www.gabrielveyre.com.
Las rutas del cine en Guatemala:
su impacto en las procesiones de la Pasión,
1895-1910
Fernando Urquizú
Escuela de Historia
Universidad de San Carlos de Guatemala
El presente trabajo tiene como principal objetivo explorar las rutas del cine
en Guatemala en el periodo comprendido entre 1895 a 1910, identificando
su aparecimiento y difusión en los distintos ámbitos de nuestra sociedad,
como elemento de recreo, recurso didáctico, dispositivo de inversión
financiera, reproductor de propaganda política, recurso de conocimiento y
mediador entre los distintos grupos sociales. Asimismo, busca comprender
cómo esta amalgama de utilizaciones tuvo una enorme influencia en las
procesiones de la Pasión y otras manifestaciones tradicionales de nuestro
país, contribuyendo a la modernización de aquéllas y por lo tanto a su
supervivencia en el ideario nacional.
El estudio identifica los nombres de artistas y empresarios que intro-
dujeron las primeras películas. También se localizaron referencias acerca de
las películas con motivos políticos que se filmaron en nuestro medio duran-
te este periodo, las cuales no se han localizado a la fecha.
Parte importante de esta exposición es ubicar el papel de la película
La vida, pasión y muerte de Cristo de la casa Pathé Frères de París, estrenada
en la Nueva Guatemala de la Asunción el 19 de julio de 1907, e identificar-
la como un eje artístico que se aplicó en la renovación de las procesiones
de la Pasión locales, a donde los altareros transportaron las escenas cine-
matográficas para realizar cuadros vivos con esta temática, captando la
atención del público que apoyó esta reinterpretación de las manifestaciones
de fe, dando lugar a una eclosión artística que marcó una ruta particular de
la cinematografía, única en el mundo, que se ha mantenido en evolución
constante a largo de los siglos xx y xxi.
[127]
128 Fernando Urquizú
de 46 años de edad, licenciado en arte y escultor, vecino del barrio de la Recolección de la Nueva
Guatemala de la Asunción. Sergio de Gandarias, entrevista con el autor, 2 de mayo de 2011.
130 Fernando Urquizú
3 La fotografía identificada como figura 1, así como la información acerca del destino de
los materiales de fotografía, cinematógrafo y películas del artista Justo de Gandarias fueron propor-
cionados para la presente investigación por su nieto Igor de Gandarias, de 58 años de edad, doctor
en artes musicales y compositor nacional, vecino del barrio la Morera de la Nueva Guatemala de
la Asunción. Igor de Gandarias, entrevista con el autor, 3 de mayo de 2011.
132 Fernando Urquizú
La comercialización de la cinematografía
y las procesiones en Guatemala
media/familia2/PDF/Cinematografia-en-Guatemala-de-1896-1907.pdf?wb_8919_session_id=e4cd
d6969a833d407e352c7444cb0d24.
5 Ibid.
Las rutas del cine en Guatemala: su impacto en las procesiones de la Pasión, 1895-1910 133
6 Esta premisa era recordada por Héctor Urquizú (1905-1983), músico militar, vecino del
barrio de Candelaria de la Nueva Guatemala de la Asunción, quien en diversas ocasiones hacía
referencia a su infancia y recordaba esta máxima enseñada en la Escuela de Sustitutos —músicos
militares— durante el gobierno de Estrada Cabrera. Héctor Urquizú, entrevista con el autor; el
uso ideológico de esta premisa también es citada en la obra de Mynor Carrera Mejía, Minerva
en el Trópico: Fiestas escolares durante el gobierno de Manuel Estrada Cabrera. Guatemala, 1899-1919
(Guatemala: Editorial Caudal, 2005), 97.
134 Fernando Urquizú
nicas consultadas en fuentes hemerográficas de estos años. Véase Diario de Centro América, marzo
y abril de esos años; así como Jesús Fernández Concha, en La Semana Católica, tomo VI, año VI,
Guatemala, 1898, 374.
Las rutas del cine en Guatemala: su impacto en las procesiones de la Pasión, 1895-1910 135
11 Ibid.
12 Villacorta, “Cinematografía”.
13 Ibid.
Las rutas del cine en Guatemala: su impacto en las procesiones de la Pasión, 1895-1910 137
14 Aurelio de los Reyes García Rojas, historiador del arte, vecino del Centro Histórico,
15 Diario La República, año VII, época II, núm. 4595, 6 de julio de 1907.
16 Enrique Pérez Escrich, El Mártir del Gólgota, 2t. (México: El Libro Español, 1883).
Las rutas del cine en Guatemala: su impacto en las procesiones de la Pasión, 1895-1910 139
este tema, que coincidió con los mensajes religiosos conservadores expre-
sados en las procesiones de la Pasión, tenía intereses comunes útiles para
el Estado y para la Iglesia durante el gobierno de Manuel Estrada Cabrera
(1896-1929), intereses que convergieron en el aprovechamiento de la ima-
gen redentora de Cristo a las masas.
El argumento de la película que ahora referimos sirvió (sin haberlo
planificado) para reforzar mensajes dirigidos a los distintos estratos de nues-
tra sociedad, empobrecidos desde aquellos tiempos por procesos vinculados
con el capitalismo y la modernidad.17 El tema de la película citada también
fue retomado por las procesiones de la Pasión, coincidiendo ambos casos
en la exposición, que tomó un carácter de aprendizaje para permitir la
asimilación de sus mensajes sin prestar la debida atención de quiénes los
emiten o a quiénes favorece.
La pasión, muerte y resurrección de Cristo expuesta en la cinemato-
grafía, las procesiones de la Pasión y la literatura, a pesar de llevar el mismo
mensaje a distintos estratos de la sociedad, fueron recibidas de diferente
forma atendiendo características especiales de cada grupo, de los cuales
podemos percibir algunos.
17 Me refiero a la aplicación de leyes jurídicas locales que habían quitado las tierras comu-
El aprovechamiento de la cinematografía
por los grupos de poder económico y político,
y su vinculación a las procesiones de la Pasión
18
Diario La República, año VII, época II, núm. 4607, 19 de julio de 1907.
19 Aureliode las Reyes. Cine y sociedad en México, 1896-1930, vol.1, Vivir de Sueños (México:
unam-Instituto de Investigaciones Estéticas, 1996), 29.
142 Fernando Urquizú
6. Anuncio que cita “Salón Variedades frente al mercado contiguo al Gran Hotel
Unión […]. Don Felipe Coronado B. Empresario y propietario del último modelo
de cinematógrafo llegado a esta capital. Anuncia que presentará la exhibición de
vistas El nacimiento, la vida, la pasión, la muerte del Divino Redendetor del Mundo”.
Afirma además que “El Viernes Santo fue exhibida ante el Papa Pío X quedando
satisfecho”. Fotografía: La República (Guatemala), año VII, época II, núm. 4607,
19 de julio de 1907, 4.
y el arte para la reconquista de las almas perdidas por causa de los estados
laicos modernos y de las doctrinas materialistas que dominaban un nuevo
tipo de Estado socialista.20 Razón que nos explica la actitud respecto al tema
de su sucesor Pío XI y a su efecto en el medio local que ha perdurado a
más de cien años de la presentación de esta película.
Los temas y valores humanos expuestos en este tipo de películas,
ampliados con los géneros épico y bíblico, se fueron incorporando sutil-
mente a la tradición guatemalteca por medio de adornos en las andas,
vestuario de las esculturas, agregación de personajes en los desfiles
sacros, acompañamiento musical y otros elementos del boato del culto
religioso. Propiciaron un espíritu de renovación en distintas expresiones
tradicionales como los convites, las danzas y las procesiones de distintas
advocaciones donde destacan de manera particular las procesiones de la
Pasión. Éstas han encontrado en las películas una fuente de renovación
de su parafernalia para darle mayor esplendor a las representaciones,
logrando de esta manera la participación de la juventud que las mantie-
ne, regenera y transmite a su descendencia para proteger el patrimonio
material e inmaterial implícito en ellas.
La cinematografía mexicana alcanzó posteriormente un lugar espe-
cial en esta incursión cultural, debido al desarrollo de principios de
identidad basados en el catolicismo que guardan una profunda relación
con Guatemala y el resto de América Latina. El cine mexicano influ-
yó considerablemente a los países del continente con la alta calidad de
sus películas sonoras que contaron con un valor agregado al ser exhibidas
en idioma español, lo que les permitió conquistar al público analfabeto
que en la primera mitad del siglo xx constituía más del 80 por ciento de
la población local.
En este proceso intelectual de traspaso de elementos artísticos de la
cinematografía a las procesiones de la Pasión, debemos prestar especial
atención al desarrollo de las fuerzas productivas del país, que permitieron
disponer de materiales y técnicas de elaboración de las obras de arte decora-
tivas, suntuarias o útiles, incorporadas a los cortejos. Pero lo más importante
es comprender que en estos procesos creativos se encontraba tácitamente
la recapitulación de los mensajes de valores humanos cuya trascendencia
en el ideario colectivo les permitió posicionarse y alimentar el espíritu de
renovación de las mismas, situación que despertó la curiosidad científica y
el análisis que ahora se presenta.
20 Paraampliar el análisis de las acciones tomadas por parte de la Iglesia católica, véase
Fernando Urquizú, “Las nuevas formas de expresión y difusión del arte en el siglo xx en las
procesiones de la Pasión de Guatemala”, tesis doctoral, unam, 2008, cap. 4.
144 Fernando Urquizú
21 Diario La República, año VII, época II, núm. 4614, 29 de julio de 2007, 3.
22 Edgar Barillas, historiador del cine guatemalteco, vecino del barrio Santa Marta de la
Nueva Guatemala de la Asunción, entrevista con el autor, 2009.
23 La película mencionada figura bajo el nombre The Life and Passion of Jesus Christ
(Ferninand Zecca, Francia, 1905). En su primer cuadro aclara que es una copia autorizada por la
casa Pathé Frères de Francia. Col. Filmoteca de la unam.
Las rutas del cine en Guatemala: su impacto en las procesiones de la Pasión, 1895-1910 145
24 Esta afirmación se hace evidente al asociarlo a más ilustraciones como las que figuran
presencias de piedras preciosas. Este tipo de cruz fue sustituida por un pesa-
do madero redondo o cuadrado rústico, que da la impresión de arrastrar
la parte posterior en las empedradas calles, como lo hace Jesús Nazareno
en la película francesa ya referida, detalle que coincidía con el empedrado
de las calles de la Nueva Guatemala de la Asunción de aquellos tiempos.25
Por otra parte el uso de rizos en las cabelleras de los nazarenos fueron
sustituidos en algunas esculturas por peinadas cabelleras sueltas que reme-
moraban el barroco y que hacen ver una nueva imagen en las esculturas
de Jesús Nazareno en el siglo xx, más humilde y acorde con una represen-
tación más real de su Pasión. En algunas andas se comienzan a presentar
otras esculturas de madera que completan cuadros en movimiento que
reproducen el efecto de la película.
en “Las nuevas formas”, cap. 3, que muestran una prolongación de la presentación de imágenes
de Jesús Nazareno con relación directa a la época de la dominación española, mientras que la 40
del discurso citado muestra una transición influida por la cinematografía que desembocará en la
figura 9 del presente escrito.
148 Fernando Urquizú
26 Urquizú, “Las nuevas formas”, cap. 4. El dato fue confirmado por los relatos narrados
para la elaboración de la presente investigación por el historiador Juan Alberto Sandoval, de 42
años de edad, vecino del barrio del Señor San José de la Nueva Guatemala, quien fungió como
Las rutas del cine en Guatemala: su impacto en las procesiones de la Pasión, 1895-1910 151
Nuevas notas para el estudio de las marchas fúnebres en Guatemala (Guatemala: Universidad de San
Carlos, 2003).
28 Urquizú, Nuevas notas, 178. La relación entre Manuel Moraga y Víctor Manuel Moraga
Batres se logró confirmar en la presente investigación gracias a una entrevista casual que tuve en
noviembre de 2006 con una bisnieta del segundo, Luisa Anaité Galioti, arqueóloga, de 55 años
de edad, vecina del barrio de Santa Ana de la Nueva Guatemala de la Asunción, quien me refirió
que su antepasado también era músico, autor de la marcha fúnebre Una lágrima que es la oficial
de la procesión de Jesús Nazareno de Candelaria y que gozaba de gran aprecio en el círculo de
filarmónicos descrito en el numeral anterior. Luisa Anaité Galioti, entrevista con el autor, 2006.
152 Fernando Urquizú
Fuentes
Hemerografía
29 Un caso que puede servirnos de ejemplo para ilustrar esta afirmación lo constituye la
composición del maestro Felipe Siliezar, ¿Quo Vadis Domine? estrenada en 1923, que claramente
hace alusión desde su título a una película, más que a una relación con las procesiones de la Pasión
de Guatemala. Estos datos pueden ampliarse al consultarse a Urquizú, Nuevas notas, 184-185.
Las rutas del cine en Guatemala: su impacto en las procesiones de la Pasión, 1895-1910 153
Bibliografía
Filmografía
The Life and Passion of Jesus Christ. Ferdinand Zecca. Francia. 1905.
1 Mis agradecimientos sinceros para el profesor David Wood y para la profesora Violeta
Núñez por su empeño para que yo pudiera participar en este encuentro. Mis fuentes para descubrir
a los camarógrafos trashumantes mencionados en este texto, fueron los amarillentos periódicos que
se hallaban en la hemeroteca de la Biblioteca Pública Departamental Meira Delmar en la ciudad
de Barranquilla. Todos ellos de vieja data, El Estandarte (1904), El Progreso (1906), El Siglo (1909),
El Nuevo Diario, El Liberal, La Nación, El Rigoletto, La Razón, etcétera.
[155]
156 José Nieto Ibáñez
2 Barranquilla fue conocida, hasta mediados del pasado siglo xx, como la ciudad más
importante de Colombia; principal puerto aéreo, marítimo y fluvial del país (“La puerta de oro de
Colombia” la bautizó el presidente Ospina en 1946, con motivo de los V Juegos Centroamericanos
y del Caribe realizados allí). Y es que cuando se inició la navegación por el río Magdalena, en 1824,
concesión hecha por el Libertador Bolívar al alemán Juan B. Elbers, comenzó su vertiginoso desa-
rrollo, aumentado en 1893 con la creación del muelle de Puerto Colombia a tan sólo 14 kilómetros
de distancia de Barranquilla, lo que la convirtió también en puerto marítimo.
Por último, con el establecimiento de la primera empresa de navegación aérea en 1919
(SCADTA: Sociedad Colombo-Alemana de Transportes Aéreos), entidad pionera no sólo en
Colombia sino en Latinoamérica, obtuvo la condición de ciudad portuaria en los tres ramos
mencionados. Cuando la navegación por el río entró en decadencia, debido al auge de la cons-
trucción de carreteras para favorecer a la industria del automóvil, ese tipo de transporte fluvial fue
desapareciendo, lo mismo que el ferrocarril. Con ello comenzó la declinación de una ciudad que
hoy, pese a que continúa desarrollándose debido a su ideal posición geográfica, ha dejado de ser
el principal puerto, cediendo su puesto a Buenaventura sobre el Pacífico. Barranquilla se sitúa en
este momento en un sexto lugar dentro del concierto de las más importantes ciudades del país.
Sin querer profundizar en demasía, recordemos ayudados por las fuentes puntuales que
la primera vez que se mencionó el sitio de Barranquilla fue durante un recorrido que hiciera el
conquistador Pedro de Heredia poco antes de que fundara la ciudad portuaria de Cartagena de
Indias, en 1533. Él mismo nos relata que en su recorrido por esas barrancas aledañas al gran río
Magdalena, se topó con unos indios que comerciaban en canoas y que, según él, pertenecían a la
Gobernación de Santa Marta. Además, está debidamente registrado que el primer asentamiento
poblacional tuvo lugar en el territorio de los indios de Camacho en donde se instaló, en el siglo
xvi, una encomienda concedida por la corona española al capitán Domingo de Santa Cruz here-
dada por su viuda, doña Ximena, a quien se la arrebató el encomendero de Galapa, don Pedro de
Barros, que de forma harto arbitraria se llevó a la población y la puso a trabajar en su encomien-
da, vecina de la primera. Ya entre 1627 y 1637 se funda la hacienda San Nicolás de Tolentino de
arte de un descendiente del primer encomendero Barros: don Nicolás de Barros y de la Guerra,
encomienda que fue ratificada en 1645, según documento en el Archivo General de Indias el cual
tuve la oportunidad de leer y comprobar inclusive, que su apellido era Barrios y no Barros como
se ha aceptado hasta ahora. En todo caso, lo más importante sería destacar que Barranquilla no
fue fundada por español alguno, tal como otras conocidas ciudades, sino que a partir de una
Los camarógrafos itinerantes en la Barranquilla de finales del xix y comienzos del xx 157
esos empresarios ambulantes del cine; la misma razón nos llevará a tratar
más adelante acerca del Teatro Emiliano o Municipal, pues fue el marco
específico en donde estos primitivos proyeccionistas desarrollaron su labor.
hacienda se fue convirtiendo en un sitio de libres y, con un comercio cada vez más activo, fue
pasando de ser una aldea de unos 200 habitantes a convertirse en la Villa de Barlovento y capital
del Departamento de Tierradentro en 1813, por orden expresa del Presidente-Gobernador del
Estado Libre e Independiente de Cartagena de Indias, Manuel Rodríguez Torices. Y, por supuesto,
con una población que ya pasaba de los 3 mil habitantes. Luego vendría la reconquista española
por parte del general Morillo; pero la plaza continuó luchando al lado de insignes patriotas hasta
conquistar la independencia en 1819. Finalmente, en octubre de 1859 sus habitantes recibieron
oficialmente la categoría de ciudad. Podríamos seguir ofreciendo datos sobre el lugar que fuera
escenario de los primeros camarógrafos itinerantes arribados, como lo expresa el título de esta
ponencia, a finales del siglo xix y comienzos del xx, pero esto alargaría demasiado esta presenta-
ción. Sin embargo, queremos señalar que la ciudad, a partir de los años finales y comienzos de los
ya nombrados siglos, comenzó a recibir una gran avalancha de extranjeros, desde sirio-palestinos,
pasando por los libaneses, alemanes, judíos sefardíes, venidos fundamentalmente de Curazao;
italianos, ingleses, cubanos, etc., convirtiéndose poco a poco en una urbe cosmopolita, moderna
y poco apegada a las tradiciones de otras ciudades como la vecina Cartagena de Indias.
158 José Nieto Ibáñez
En vista de que la ciudad seguía creciendo y que era cada vez mayor la
demanda de un espacio para las numerosas compañías de variedades
que nos visitaban; los ciudadanos prominentes empezaron a planear la
construcción de un teatro que cumpliera con todos los requisitos para
denominarse así.
Por fin, el 19 de junio de 1888 fue creada la sociedad Teatro Barran
quilla cuya misión principal era conseguir los dineros y sitio adecuado
para la erección del mismo. Entre sus miembros fundadores estaban los
más sobresalientes personajes de la sociedad, muchos de los cuales eran de
ascendencia judía sefardí: Emiliano Vengoechea, el más entusiasta propul-
sor de la idea; Jacob Cortissoz, prominente de raíces hebreas, a quien halla-
mos en la dirección de bancos y compañías de navegación fluvial; Antonio
Martínez Aparicio, Carlos Manuel Sojo; Jacob M. Senior, también con un
apellido sefardí de los más connotados, ya que hasta en la corte de la reina
Isabel la Católica encontraron los investigadores a un Abraham Senior que
supuestamente estuvo involucrado en la ayuda financiera para los viajes del
descubrimiento de América. Dicen que luego de la expulsión de judíos
de España, don Abraham continuó por mucho tiempo bajo la protección
de la mismísima reina Isabel hasta que hubo de emigrar hacia Portugal.
Después, los que ostentaban ese apellido vinieron a parar a Curazao y otras
islas menores y de allí a la costa del Caribe colombiana y específicamente a
Barranquilla. Federico Stacey Junior, Aníbal de Castro Oñoro, José María
Palacio, Pedro Blanco Soto y Aurelio Bermúdez, fueron los otros fundado-
res de la nombrada sociedad.
Fue así como los socios, con mucho entusiasmo, sobre todo don
Emiliano Vengoechea comenzaron a organizar bailes, verbenas y otras
actividades de tipo cultural, con el objeto de reunir fondos suficientes
para empezar la construcción del teatro; hasta que, el 25 de julio de 1888
se produce la venta de un solar conocido con el nombre de La Cruz Vieja.
Así le decían porque allí estuvo la primera iglesia y también un cemen-
terio cuando la ciudad apenas se vislumbraba como tal. La negociación
se produjo entre don Nicolás Urrego, el dueño del solar y don Emiliano
Vengoechea, en representación de la sociedad Teatro Barranquilla. Su
valor: cinco mil pesos pagaderos en tres cuotas.
El teatro empezó a ser construido en 1889 y para ello contrataron a
un arquitecto belga de mucho prestigio. Sin embargo, su edificación fue
bastante lenta, pues sólo hasta 1893 se dio por concluida la obra; aunque
sin los detalles debidamente acabados. Y es que, en definitiva, este pequeño
teatro nuestro tenía capacidad para unas 200 personas y nunca fue termina-
do a cabalidad. Se estrenó en junio de 1895 (casualmente el mismo año en
Los camarógrafos itinerantes en la Barranquilla de finales del xix y comienzos del xx 159
Confieso que para los colombianos, Ernesto Vieco era muy poco conoci-
do. Solamente sabíamos de su vinculación con Enrique Zinmerman en
1912 para de la fundación de Cine Barranquilla. Hasta que por fin, luego
de una exhaustiva investigación en los protocolos notariales descubrimos
con mucha sorpresa que, en primer lugar, estábamos ante dos personajes
distintos: Ernesto Vieco Morote, el padre y pionero del cine, y Ernesto
Vieco Birelles, el hijo, quien quiso seguir el ejemplo de su progenitor y se
embarcó, aunque por poco tiempo, en la aventura del cine.
Vamos a exponer unos datos puntuales sobre él, los cuales fueron
hallados en el llamado juicio de sucesión de doña Concepción Morote de
Vieco, su señora madre.4 Así, Ernesto Vieco Morote nació en la ciudad
de Santa Marta el día 2 de mayo de 1845. Era hijo del general, José María
Vieco y doña Concepción Morote. Tuvo varios hermanos: Alfredo, Sixta,
Zoila Luz y Hortensia. Se casó con la cubana Tula Gertrudis Birelles, con
la que tuvo dos hijos, uno de ellos Ernesto, quien también se vinculó en un
primer momento con el cine. Por cierto que de esta cubana pude hallar,
en el archivo eclesiástico de la iglesia de San Roque de Barranquilla, que
había fallecido el día 1 de febrero de 1918.
Ernesto Vieco desempeñó muchas funciones burocráticas antes
de involucrarse con el teatro y el cine. En 1889, por ejemplo, se
3 Toda esta información proviene del clásico libro relato de los historiadores José Ramón
Vergara y Fernando Baena, Barranquilla, su pasado y su presente, tomo 1 (Barranquilla: Banco Dugand,
1922). Estos mismos historiadores nos ofrecen una lista con las principales compañías que actuaron
allí desde 1902 hasta 1922, entre ellas: Empresa Fernández y Compañía de Zarzuelas Bello (1903);
Compañía Dramática Martínez Casado (1904); Empresa Colón Gómez, Compañía de Zarzuelas
Recalde, Compañía de Ópera Italiana Mario Lombardi, en que figuraba la notable soprano Adelina
Padovani, y Compañía Dramática Martínez Casado (1905); Compañía de Zarzuelas Barrajón
(1906); Compañía de Zarzuelas y Variedades Esperanza Aguirre y Compañía Dramática Francisco
Fuentes, primera actriz Antonia Arévalo (1908); Compañía Dramática María Diez, Compañía de
Ópera Italiana Sigaldi, en la que se distinguían el tenor Sigaldi, el barítono Giovachini y la mezzo-
soprano Luisa Bressonier, Compañía Dramática Evangelina Adams, Compañía de Ópera Italiana
Lombardi, en la que se distinguían las sopranos Elvira Bosseti y Lydia Levi y el barítono Guiseppe
Maggi (1910).
4 No. 800. Protocolización: Juicio de Sucesión de Concepción Morote de Vieco, 16 de
No hay fecha exacta de su muerte, aunque parece que ya para 1914 había
fallecido. Ello se deduce por declaraciones hechas por su hijo, Ernesto Vieco
Birelles. Sucede que éste, mediante documento legal, realiza la venta de sus
derechos herenciales a su señora madre, la cubana, doña Tula Gertrudis
Birelles, derechos que, como hijo legítimo de su padre Vieco Morote, le
correspondían.5
5 José Nieto Ibáñez, Barranquilla en blanco y negro (Barranquilla: Artes Gráficas Industriales,
2005).
Los camarógrafos itinerantes en la Barranquilla de finales del xix y comienzos del xx 161
y no había un real; que visto los apuros puse un telegrama, yo Ernesto Vieco,
á mi paisano y amigo señor José María Castillo de San José, pidiéndole cien
pesos, los cuales me giró a los veinte minutos por telégrafo y salvé la situación;
que salidos de aquel puerto arribamos a Colón, había que seguir por tren del
medio día a Panamá y la Empresa Lombardi no tenía fondos con que hacerlo;
que yo Ernesto Vieco conseguí con el señor Carlos Cucalón, mi amigo, que
me prestara setenta pesos oro americano, con lo que se pagó el Hotel y tren
y pudimos llegar a Panamá.
Hago constar también que debido a mis amistades y apellido conseguí
que el ferrocarril me rebajara el treinta por ciento; que estando ya en Panamá
y no habiendo con que pagar coches, carretas, etc., tuve que empeñar mi reloj
por veinticinco pesos para hacer frente a ese pequeño gasto; que habiéndole
ido pésimamente a la Empresa en esa ciudad y encontrándose completamen-
te quebrado Lombardi, celebré con su autorización un contrato con el señor
Arturo Müller para un cinematógrafo durante seis meses como verá usted,
por el documento adjunto; que esta operación hija únicamente mía, le pro-
porcionó a Lombardi mil pesos con que se trasladó a Guayaquil salvando á
los artistas de los estragos de la fiebre amarilla y salvando él lo que le costaba
esta troupe más veinte mil pesos girados a Italia al señor Prendi por esto de
atresos [sic], archivo, etc., que debían llegar de un momento á otro a Colón;
que esta operación mía le dió fondos suficientes con que hacer frente inme-
diatamente a los grandes gastos de los otros artistas que recibí en Colón y
despaché para Lima según órdenes donde ha hecho muy buen negocio; que
el contrato cinematógrafo terminó el 24 de enero del presente año, y que el
dos de febrero seguí instrucciones [sic] me encontraba en Cartagena de don-
de le escribí con fecha seis a Lombardi pidiendo órdenes.
Que escribí también al señor Abundio Caselti de Panamá suplicándole
pusiese un cable á Lombardi diciéndole que me encontraba en aquella plaza;
que no produciendo allí el negocio Cinematógrafo y siendo fuertes los gastos,
y no teniendo ya dinero me trasladé a ésta el diez del pasado; que el señor
Lombardi me debe de sueldos atrasados hasta el veintiséis de febrero último
mil cincuenta y seis pesos setenta y cinco centavos (1.056.75); que he escrito
al señor Lombardi según puede verse en mi copiador pintándole mi situación
y que este señor no se digna a contestarme ni sé dónde se encuentra.
Que desde que salí de Bogotá el negocio no ha producido más que
pérdidas y que para trasladarme de Honda a Barranquilla, Bucaramanga,
Cartagena y ésta he tenido que conseguir dinero con mis amigos aceptándoles
letras pagaderas en ésta por valor de ochocientos pesos; que esas letras están
vencidas y que yo ernesto vieco no he podido cubrirlas, pues contaba para
ello con que él, Lombardi, me haría el giro que le pedí, lo cual no ha hecho.
Que estoy autorizado para vender el cinematógrafo y tomar la mitad
del producto de la venta, pues la otra mitad pertenece hoy al señor Senén
Los camarógrafos itinerantes en la Barranquilla de finales del xix y comienzos del xx 163
6 Escritura: Núm. 188. Con a cual Ernesto Vieco reclama perjuicios de Mario Lombardi, 14
Jaime Jaramillo Uribe, Álvaro Tirado Mejía, Jorge Orlando Melo y Jesús Antonio Bejarano, vol. 6
(Bogotá: Planeta, 1989), 237-268.
164 José Nieto Ibáñez
Pero lo que aquí vale la pena señalar es que a raíz de esa beligerancia
interna, los camarógrafos itinerantes o trashumantes, que desde 1896 mero-
deaban territorios de nuestra América, se alejaron de Colombia por obvias
razones: una guerra en donde una lluvia de balas podría no solo destruir
sus aparatos de cines, sino acabar con sus vidas. Fue por eso que, una vez
terminada, comenzaron a hacer su aparición, siendo Carlos Poeti el prime-
ro de ellos, según lo reportaron en su momento los historiadores locales;
Vergara y Baena en el ya citado libro Barranquilla, su presente y su pasado.
Año 1907. Carlos Poeti anda por Cartagena de Indias en donde proyecta
cine, probablemente en el Teatro Mainero de la calle Coliseo, en el mes
de septiembre. Poeti ya había estado en Costa Rica, país donde se hizo
muy popular debido a sus famosas “vistas nacionales” que todos querían
ver por obvias razones, pues gustaban de aparecer reflejados en el “trapo
blanco”, como llamaban por entonces a la pantalla o lienzo. Estando en
Cartagena anuncian que pronto llegaría a Barranquilla; pero es entonces
cuando decide marchar hacia Costa Rica. En vista de ello, ocuparía su
lugar la recién llegada Compañía de Cinematógrafo de Emilio García. Este
empresario, de quien solamente conocemos su nombre, presentó varias
funciones con poco éxito debido a las deficiencias en el fluido eléctrico.
Aquí habría que recordar que tan solo en 1908 se establece una nueva
planta eléctrica en la pequeña ciudad. En todo caso, pudimos constatar
que este señor García estuvo proyectando en el Teatro Municipal del 19
de julio al 22 de ese año 1907.
Año 1907. Si García se retira en julio 22, para el 31 de agosto del mismo año
hace su arribo a la ciudad el señor M.A. Stern, de quien sólo conocemos
el apellido, pues hasta el momento no hemos podido saber el significado
de sus iniciales M.A. Tampoco conocemos su nacionalidad; aunque pen-
samos que podría ser alemán, holandés o tal vez alguien venido de la isla
de Curazao en donde por ser colonia de los Países Bajos muchos ostentan
esos apellidos. El señor Stern trajo el Cinematógrafo Biograph que los
periódicos locales se encargaron de españolizar nombrándolo Biógrafo.
Este señor proyecta varias películas el día 9 de septiembre (lo cual quiere
decir que lleva 9 días en Barranquilla desde el 31 de agosto), entre ellas
Aventuras de un bañista, El ganso de la Nochebuena, El almuerzo de un químico y
Zapato demasiado estrecho. Días más tarde vuelve al Municipal con un nuevo
repertorio de películas que proyecta también en el: Resignación de un pres-
bítero, La confesión y A papá La Purga.
166 José Nieto Ibáñez
Año 1908. El Carmen de Bolívar es un municipio que está a unos 114 kiló-
metros al sudeste de Cartagena. En el siglo xix y comienzos del xx fue muy
próspero, pero la disminución de las ventas del tabaco y la cuestión de la
violencia de paramilitares y guerrilleros frenó su desarrollo. Mi madre era
oriunda de allí y de niño lo visitamos durante un mes cada año. Es entonces
normal que quiera referirles lo siguiente: vive allí un joven médico quien
ha sido además de galeno un amante e investigador de la historia de su
pueblo o región. Una de las últimas veces que visité ese querido pueblo,
coincidí con él en casa de un primo. Fue entonces cuando me comentó que
se había topado en el periódico Ecos de la Montaña, un comentario acerca
del arribo de un empresario de cine ambulante de apellido Barbour, pero
que no había podido averiguar cuál era su nombre de pila. ¡Salim! —le dije
un tanto emocionado—. El médico se levantó de su asiento y me abrazó
eufórico, reflejando en su rostro esa gran alegría característica de todos los
que nos dedicamos a labores investigativas.
Pues bien, Salim Barbour, un camarógrafo de origen sirio, llegó a
Barranquilla en febrero de 1908; aunque no podemos dar fechas exac-
tas debido a muchos faltantes en nuestro escuálido fondo de prensa.
Este camarógrafo también anduvo por Costa Rica, pero en 1911. En
Barranquilla, según lo poco que pudimos encontrar en el periódico con-
servador El Siglo, realizó proyecciones armado de un cinematógrafo marca
Power, denominación inglesa adoptada con el premeditado propósito de
impresionar al público. Por desgracia, no tenemos más información
de otras presentaciones suyas.
Año 1908. Y para diciembre del mismo año recibimos a los camarógrafos
Lewis y Baruch, acompañados por una cámara marca Pathé. No sabe-
mos nada acerca de ellos. Sin embargo, nos arriesgamos a suponer que
eran de origen judío.
Los camarógrafos itinerantes en la Barranquilla de finales del xix y comienzos del xx 167
Como hemos podido notar, pese a las pocas fuentes con que conta-
mos, ese año 1908 fue bastante fructífero en cuanto al número de camaró-
grafos que nos visitaron. No sabemos si en alguno tuvo que ver el hecho de
que se instaló en la misma fecha en la ciudad la primera planta eléctrica a
cargo de la sociedad Germán Ribón Cordero que contrató con la municipa-
lidad para llevar la electricidad desde la Calle 30 (Antigua Las Vacas) hasta
la 37 (antigua Calle de Jesús), muy favorable para los proyeccionistas, pues
el Teatro Municipal quedaba sobre la Calle 32 (antigua del Comercio). De
ahí que no se escucharan más quejas sobre la iluminación incorrecta de las
películas proyectadas en ese recinto.
Año 1909. Recibimos la visita de un tal Antonio Rubíes, quien estuvo duran-
te el mes marzo y quien, según se informó, venía de la ciudad de Colón.
No hay mayor información.
Año 1909. El periódico El Siglo nos informa que para mayo llegaron
a la ciudad los camarógrafos Ferrari y Riccardi quienes presentaron su
novedoso aparato Sincrófono Pathé —que era un primer intento de cine
sonoro— en el Municipal, pese a que todavía había muchos renuentes a
que se utilizara el teatro para proyecciones, pues lo de Acapulco estaba
muy reciente. Debutaron estos italianos con la proyección de La catástrofe
ese corto el destino le cambió al señor Bravo. Entonces pudo realizar otras
proyecciones que tuvieron gran aceptación. Ellas fueron, entre otras, Los
cuidadores del faro en el mar, Un inglés en el harén, que era cómica, Ocurrencia
feliz en un día de hielo, además de las vistas de Sport en Suiza de la que el
público pidió su repetición.
Año 1909. Don Tomás Soriano, otro empresario español de variedades, trajo
en noviembre 30 un espectáculo bastante bueno, pues tenía el atractivo
de las bailarinas españolas: las hermanas Donnay; además, la espectacu-
lar actuación del ventrílocuo Perelló, quien dio mucho que hablar en la
ciudad debido a sus habilidades casi perfectas. Pensamos, por su apellido,
que debió ser un reconocido artista catalán, de hecho existe la población
Perelló perteneciente a la provincia de Tarragona, en Cataluña.
El caso es que este señor Soriano traía una cámara cinematográfica
de la reconocida marca Pathé, modelo 1909, y con ella pretendía hacer
proyecciones aprovechando las pausas por cambios dentro de la programa-
ción de variedades. Es quizá por eso que en la prensa no hay comentarios
acerca de los cortos proyectados, pues al fin y al cabo solo eran cintas de
relleno. Esta compañía de variedades solamente se presentó en cuatro oca-
siones, ya que tenían planes de seguir viaje a Bogotá. Sus integrantes eran
Agustín Mas; el ventrílocuo, José Perelló y las cupletistas Rosario Fernández
y Margarita Donnay. Dicen que en Bogotá tuvieron una gran acogida.
Año 1909. Para diciembre nos visitaron los de la empresa Hagy, nortea-
mericana, que también había estado en Costa Rica y, al parecer, famosa
en toda Latinoamérica. En Barranquilla, debido a limitaciones de tiempo,
solamente hacen tres representaciones; aunque la del 25 del nombrado
mes fue la más celebrada, pues se trataba de la proyección de Parsifal, el
famoso drama musical de Richard Wagner.
Año 1910. La Compañía de Luis López Méndez es otra que llega en abril.
Desconocemos su origen, aunque suponemos que era española. Lo cierto
es que presentaron en el Municipal El Proceso de Dreyfus, en doce escenas.
Podría haber sido la misma película realizada por Georges Méliès.
Año 1911. Aquí nos permitimos referirnos al año 1911, pese que oficialmen-
te deberíamos llegar hasta el año 1910; pero resulta que este año regresa
a la ciudad el ya popularísimo Carlos Poeti. Viene con su nueva cámara
Crono-Parisina, que produce imágenes nítidas y está acondicionada con
un artefacto para evitar una explosión y el consecuente incendio. Durante
una temporada, de mayo a mediados de junio, proyecta varias películas
como La Traviata y Beatriz Cenci. Para el 24 de mayo también presentó La
Tosca, además de proyectar películas cómicas y otras de interés general.
Sin embargo, La Dama de las Camelias recibiría los más grandes aplausos.
Por último, al finalizar el año 1911, habiendo partido Poeti, recibire-
mos a Rafael Fernández Cañizo, un español que fue el primer empresario
de cine ambulante que trató de establecer las presentaciones por series
o tandas, sistema que luego se hizo muy popular. Hay que recordar que
Fernández Cañizo ya era muy conocido en Barranquilla, pues en 1905 había
explotado un carrusel a vapor en compañía del peruano, Eliécer Bernales.
Como vemos, se hizo una indagación minuciosa de los camarógrafos
itinerantes que visitaron Barranquilla durante esos primeros 11 años del
siglo xx. Gracias a este trabajo, han ingresado para siempre en la historia
de la cinematografía en Colombia.
Fuentes
Archivos consultados
Hemerografía
Periódicos de Barranquilla
La Nación
El Nuevo Diario
El Liberal
Los camarógrafos itinerantes en la Barranquilla de finales del xix y comienzos del xx 171
El Rigoletto
La Razón
El Siglo
Bibliografía
No es una novedad señalar, una vez más, que establecer los orígenes del
desarrollo del espectáculo cinematográfico en América, 1896-1910, y
las décadas siguientes es tarea sugerente e impostergable. Nuestro deseo
de estudio encuentra más de un escollo por resolver. Uno de ellos, tal vez
el determinante, es que la información disponible es aún insatisfactoria. El
estado actual de las investigaciones impide la reconstrucción del panora-
ma general de lo que denominamos las rutas del cine en América. Pese a
esta barrera, los trabajos publicados en los últimos años por investigadores
de los distintos países americanos resultan alentadores pues nos brindan
nuevas herramientas que nos permiten conocer con mayor exactitud cómo
fueron estas rutas.
La premisa inicial para abordar el tema es que el cine fue presentado
en la sociedad americana como un nuevo espectáculo “por temporada”.
La proyección de imágenes en movimiento ingresará a formar parte de
los programas ofrecidos por las troupes que recorrían el continente. Por
entonces, los espectáculos ofrecidos por “temporada” eran la ópera,
el teatro, la zarzuela y el circo, que llegaban a las distintas ciudades de
América procedentes de “otras”. Las compañías ofrecían un nuevo pro-
grama en cada temporada y reponían las obras que habían tenido éxito
en las precedentes. En estos años formativos del negocio de exhibición-
distribución, debemos concebir la difusión del cine como un “espectácu-
lo de temporada” de la misma manera que eran los otros espectáculos.
Consideramos que es un error otorgar la característica de “itinerante” y/o
“trashumante” exclusivamente al cine. La condición de “itinerante” era la
lógica propia del espectáculo en esos años. El cine logrará establecerse
en forma permanente al crear espacios dedicados exclusivamente para
la proyección de películas: las salas de cine. Los demás espectáculos con-
tinuaron la misma lógica de exhibición y/o ejecución, situación que se
prolonga hasta nuestros días.
[173]
174 Violeta Núñez Gorritti
de asegurar el buen éxito del negocio. Era pues, necesario que el agente o
empresario tuviera un conocimiento real de la plaza, de las potencialidades
que ésta ofrecía; debía conocer la seguridad de los caminos a seguir para, de
esta manera, ahorrar tiempo y no encontrar tropiezos por las lluvias, des-
laves u otros percances que demoraban el arribo al destino elegido. Los
agentes no siempre eran los mismos. En la mayoría de los casos, los empre-
sarios de las compañías contactaban como agentes a nativos de la zona a
la que se dirigían. Los empresarios o agentes no tenían un solo campo de
acción. León Bruck, empresario de origen francés, llega a Lima en 1893,
trayendo al notable ventrílocuo O’Kill. Años antes fue empresario del tenor
español Antonio Aramburu quien actúa en la ciudad en 1885 y en 1892.4
La inexperiencia en el ramo de espectáculos podía ser perjudicial para el
empresario. Ernesto Vieco Morote actúa como empresario de compañías
de variedades y fue el introductor del Vitascopio Edison en Cartagena, en
agosto de 1897. Vieco fue el empresario/agente de la Compañía de ópera
Lambardi cuando ésta recorre Cartagena, San José, Panamá y Lima.5 Al
parecer ésa fue su primera experiencia en el ramo y como tal se ve envuelto
en una serie de percances que lo llevan a la quiebra. Para resarcirse adquie-
re un proyector, el Vitascopio, con el que tampoco logra recuperarse de sus
pérdidas. Aún así, no abandona el ramo de los espectáculos.
Las troupes corrían el riesgo de percances ajenos al propio desenvolvi-
miento de sus actividades: enfermedades y pestes desatados en las regiones
que visitaban que afectaban a los artistas llegando en algunos casos a la
muerte de ellos que conllevaba, en muchos casos, a la disolución de la com-
pañía. Un ejemplo es la experiencia del barítono español de zarzuela Felipe
Abella y Cabot, quien viene por primera vez a América en 1883. Tras una
larga temporada en La Habana salió con su compañía para las Antillas,
regresó luego a la capital de Cuba y de allí pasó a Centro América, luego se
dirigió a América del Sur para trabajar en Brasil, Bolivia, Perú (temporada
efectuada en 1893 en el teatro Olimpo) y finalmente Ecuador. En Guayaquil
se disuelve la compañía a causa de la muerte repentina de dos de sus prin-
cipales miembros víctimas de la fiebre amarilla que azotaba por entonces
la ciudad.6 El rigor del clima, las revueltas políticas tan usuales en nuestro
continente también fueron motivo de la paralización de las actividades.
4 El tenor también actúa con otro empresario que no hemos podido identificar, en 1896
y 1903 en Lima.
5 Véase Nieto Ibáñez, Barranquilla, 165-167, en donde el autor transcribe el testimonio de
Vieco y las vicisitudes que atravesó; y Manuel Moncloa y Covarrubias, Diccionario Teatral del Perú
(Lima: Badiola y Berrio Editores, 1905), 88.
6 Moncloa y Covarrubias, Diccionario, 9.
El cine en América, 1896-1910: empresarios y rutas 177
7 El Jardín Estrasburgo estaba ubicado en uno de los portales de la Plaza Mayor, Escribanos
372, en lo que ahora es la sede principal del Club de la Unión.
8 Existen diferencias en cuanto a la escritura de los apellidos de los primeros difusores del
10 Para mayor información véase Jeffrey H.A. Smith, A Frenchman Fights For the Union: Victor
Gold Rush (Nueva York: Graf Publisher, 1958). Véase también las páginas web www.yukonalaska.
com y www.realvalue.net/vifquain/belgium_bio/12.html.
El cine en América, 1896-1910: empresarios y rutas 179
12 En el Bulletin of the Pan American Union, septiembre de 1897, volumen V-No. 3, se men-
traslada al puerto de El Callao y ofrece una nueva temporada en el Teatro del Callao hasta el 4
de enero de 1904.
20 El Salón Piatti estaba ubicado en la Calle de la Misión. En el local se permitía el despacho
de licores a la clientela.
21 El Comercio, sección Teatros y Artistas, 6 de septiembre de 1906.
22 Memoria del Distrito de San José de Surco, expediente 2689/297.
23 La empresa Sociedad Cronoproyector del Pacífico instala una carpa en la plaza en donde
Existe la tendencia a creer que a fines del siglo xix e inicios del xx, América
era un continente fragmentado e incomunicado ante la ausencia de vías de
comunicación como las actuales. La velocidad en la transmisión de cono-
cimientos, si bien no es posible compararla con la dimensión que tiene en
la actualidad, era mucho más rápida de lo que pensamos.
En el transcurso del siglo xix, los adelantos tecnológicos: trenes, luz
eléctrica, telégrafo, teléfono, llegan a América con prontitud y la moderni-
zan, aunque su consumo se restringe a un pequeño sector de la población.
Éstos eran un sinónimo de ingresar al mundo moderno, de estar a la altura
de los países adelantados.
No debe sorprender, por lo tanto, que las primeras exhibiciones de
proyectores de imágenes en movimiento en las principales capitales y ciu-
dades latinoamericanas se efectuaran a pocos meses de su introducción
comercial, pese al escaso desarrollo de carreteras y vías férreas. Sin desa-
rrollo aún de la aviación comercial, el barco era el único transporte que
unía los continentes.
En los Estados Unidos y en algunas zonas de México la expansión del
cine se dio en relación con las líneas ferroviarias, sin embargo, en los países
de América Latina ocurrió de otra forma debido a las vías de comunicación
con las que contaban algunos centros urbanos. Por el desarrollo de una eco-
nomía de enclave, las líneas ferroviarias conectaban los centros de produc-
ción agrícola, minera o textil con los puertos, no fueron construidas para
unir ciudades y generar el tan ansiado progreso. Las ciudades conectadas
al circuito productivo tuvieron acceso rápido a los nuevos inventos, pero
en sus áreas de influencia, aún los pueblos menos alejados, no contarán
con esta ventaja hasta superar el sistema de arriería a lomo de mula, que
28 Basadre, Historia.
184 Violeta Núñez Gorritti
29 Debemos señalar que en esos años la ciudad de Colón era aún territorio colombiano,
sólo tras la Guerra de los Mil Días (suscitada por la construcción del canal) surgió el estado inde-
pendiente de Panamá.
30 César del Vasto y Edgar Soberón señalan en referencia a Veyre: “llegó a la ciudad de
Colón el operador francés Gabriel Veyre, que desde agosto de 1896 recorría la región desde México
hasta el Caribe con el cinematógrafo de los Lumière, y había filmado hoy vistas clásicas, como las
de Porfirio Díaz. Sin embargo, el pionero no hizo presentaciones, sino hasta un segundo viaje el
año siguiente. Instalado en Panamá, hizo las primeras exhibiciones del cinematógrafo los martes,
El cine en América, 1896-1910: empresarios y rutas 185
jueves y domingos del mes de junio”. César del Vasto y Edgar Soberón, Breve historia del cine pana-
meño (Panamá: Cimas, 2003), 20.
31 Leila El’Gazi, “Abril 13 de 1897: Cien años de la llegada del cine a Colombia”, Credencial
Brasil. En Buenos Aires instala, en la calle Florida 168, una sala de exhibición e inicia la difusión
del Vitascopio junto con kinetoscopios y un aparato de rayos X. A Figner se debe la difusión del
Kinetoscopio en Argentina y Brasil. Véase Guillermo Caneto, Historia de los primeros años del cine en la
Argentina, 1896-1910 (Buenos Aires: Fundación Cinemateca Argentina, 1996), 32. Posteriormente,
en 1902, Figner se radica definitivamente en Brasil y abre una empresa de venta de aparatos fono-
gráficos y de proyección con el nombre de Casa Edison y que luego motiva el juicio cuando una
nueva empresa ingresa a competir en el mercado.
33 Véase http://edison.rutgers.edu/digital/document/QN001AAY.
186 Violeta Núñez Gorritti
Scognamiglio cuando ésta se presentó en La Paz, Bolivia. Tal vez esto explique su interés en el uso
del gramófono acompañando al cinematógrafo. Ver Alfonso Gumucio Dagron, Historia del cine en
Bolivia (La Paz: Los Amigos del Libro, 1982), 33.
El cine en América, 1896-1910: empresarios y rutas 187
36 Al parecer en la difusión del cine los hermanos Casajuana no estuvieron solos. Según
tres empleados que se embarcan en Panamá. El Comercio, 8 de agosto de 1906, edición de la tarde.
188 Violeta Núñez Gorritti
41 Parte de la biografía de Pedro Niada la hemos recuperado por información proporcio-
Fuentes
Hemerografía
Bibliografía
mx/2012/04/importance-of-given-names.html.
[193]
194 Yolanda Sueiro Villanueva
1887
2 Samuel Profmm, Piracicaba de outros tempos (Campinas: Editora Atomo, 2001), 60.
3 Desde 1849 los franceses Léon Foucault y Jules Duboscq construyen lámparas de arco
eléctrico para proyectar, aunque hasta finales del siglo xix la mayor parte de los linternistas
usan lámparas de aceite, o luz de calcio (hidrógeno y oxígeno almacenado en contenedores de
caucho que hacen combustión sobre un cilindro de cal dura). Al respecto, véase, p. ej., Daniel
Benito Goerlich, Arena numerosa: colección de fotografía histórica de la Universitat de València (Valencia:
Universitat de València, 2006), 65-67.
4 Cecílio Elias Netto, “Pioneirismo de Piracicaba também no cinema. Desde 1896”, A
al acto, asegurando que las vistas “no dejan nada que desear; por eso el
público debe ayudarle, concurriendo a los espectáculos, porque se divierte
instruyéndose”.6
No hay referencias de las imágenes que Kaurt proyecta en Itapetininga,
pero a partir de su trayectoria posterior puede deducirse un repertorio
visual de grandes ciudades, maravillas del mundo, representaciones bíbli-
cas, hechos históricos y otros ejemplos de imaginería ilustrada; también
cromatropos,7 disolvencias8 y otras ilusiones ópticas, exhibidas sólo como
divertimento.
El resto del año sin datos. Bitácora en blanco hasta 1892.
1892
1893
Brasileiro de Pesquisas Educacionais, 1962), 385. No hemos podido establecer a qué se refiere el
cronista con el término machina de Vasen.
6 Nogueira, Família.
7 Combinación de dos vidrios con diseños geométricos y colores llamativos. Al girar en
de Ponce desde sus comienzos hasta la segunda década del siglo xx (Ponce, P.R.: Gobierno Municipal,
1992), 284.
10 El Poliorama o Polyorame es un proyector estereoscópico de patente francesa.
11 Emilio Julio Pasarell, Orígenes y desarrollo de la afición teatral en Puerto Rico (San Juan:
12 Los cuadros ilusionistas o vistas disolventes suponen el uso de láminas especiales, que
al proyectarse con linternas de tiro múltiple producen la ilusión de movimiento. Esto se logra
aplicando trucos de iluminación, rotación mecánica y/o superposiciones a las láminas y/o a los
lentes, generando efectos “móviles” como transiciones día/noche, apariciones/desapariciones y
otras simulaciones por el estilo. Al respecto, véase Goerlich, Arena numerosa, 65-66.
13 Julio Revolledo Cárdenas, La fabulosa historia del circo en México (México: Consejo Nacional
en 1880. Autor de Historia de México independiente (1888) y de la Reseña histórica del teatro en México,
1538-1911 (1895).
15 Enrique de Olavarría y Ferrari y Salvador Novo, Reseña histórica del teatro en México, 1538-
burgués. Digamos, siguiendo a Vincent Pinel, que “si miramos con aten-
ción, quedamos impresionados por la elocuencia con la cual sostienen los
valores enarbolados por la clase dominante de la época”.17 Un reporte de
prensa de la época lo describió como:
1894
17 Vincent Pinel, “Louis Lumière (1894-1948)”, en Anthologie du Cinéma (París: L’Avant-
Scène, 1974), tomo VIII, 395-474.
18 El Universal (Ciudad de México), 14 de septiembre de 1893, 2. Citado por Manuel
Gutiérrez Nájera, “Ruy Blas de Marchetti, 1893”, en Obras. Crónicas y artículos sobre teatro VI (1893-
1895) (México: unam, 1998), vol. VIII, 121-122.
19 Clara Martínez y Julieta Orduña, Una aventura llamada teatro: Aguascalientes en el siglo xix
cuya exhibición tendrá lugar estos días. Figuran en la colección que presen-
tó anoche el señor Kaurt, cuadros verdaderamente notables no sólo por la
importancia y mérito de los asuntos sino por la brillante manera como son
presentados, de manera que el espectáculo resulta digno de ser visto. 20
1895
http://hemeroteca.lavanguardia.es.
22 Miquel Porter i Moix y Maria Teresa Ros Vilella, Història del cinema català (1895-1968)
oscense en el último cuarto de siglo (1875-1900)”, Alazet, Revista de Filología, núm. 6 (1994): 17.
25 Francisco Frutos y Juan Pérez, “Los primeros pasos del cine en Castilla León”, Artigrama,
1896
30 Francisco
A. Gallardo, “El Cine en el Puerto: hace 112 años”, Habitantes y gente del
Puerto de Santa María, blog, consulta del 26 de agosto de 2020, http://www.gentedelpuerto.
com/2009/05/21/288-el-cine-en-el-puerto-hace-112-anos/.
Diarios de viaje. Primera entrega: la enigmática H de Kaurt 201
31
Revista Portuense (Puerto de Santa María), 6 de marzo de 1896, 3.
32
La Tertulia. Periódico Semanal de Literatura y de Artes (Cádiz), 19 de mayo de 1850, 3. Una
compilación del diario está disponible en línea en la siguiente dirección: http://books.google.
co.ve/books?id=96ZBAAAAYAAJ&hl=es&pg=PT1#v=onepage&q&f=false.
202 Yolanda Sueiro Villanueva
Una muestra de lo dicho fueron los cuadros ilusionistas expuestos por Mr. H.
Kaurt en el Teatro Novedades la noche del 27 de junio, donde se representa-
ron Exposición de París de 1889, Gran Batalla de Waterloo junto a exhibiciones de
estatuas, monumentos artísticos y cuadros ideales [La Crónica Meridional, Almería,
27-6-1896]. Durante los días sucesivos los almerienses pudieron admirar tam-
bién El incendio del Banco de Londres, El faro del Puerto de Nápoles, La Dolorosa y
El Divino Rostro [La Crónica Meridional, Almería, 28-6-1896]. Los días sucesivos
se presentaron títulos como El incendio de la casa del Dr. Renato Darelé, El vapor
correo cruzando el estrecho e imágenes del restaurante del vapor, El carro de la Aurora
anunciando un nuevo día, Bote salvavidas partiendo de Liverpool y El teatro de la
Gran Ópera de Paris [La Crónica Meridional, Almería, 30-6-1896].37
la provincia de Almería: el desastre del 98, edición de Celestina Rozalén Fuentes y Rosa María Úbeda
Vilches (Almería: Instituto de Estudios Almerienses, 2004), 219-220.
36 Suponemos que, como ocurre en otros lugares y con otras obras, la prensa y/o el empre-
sario vinculan el contenido “genérico” de una vista con algún acontecimiento local de relevancia.
No podemos asegurar que sea lo que ocurre en este caso.
37 Ignacio Ortega Campos, Crónica social del cine en Almería: 1896-1936 (Málaga: Fundación
38 Ángel Suárez Muñoz, “Del teatro al espectáculo popular: una tradición que se consolida
Kalb en Madrid para estas fechas, con lo que resulta posible una transcrip-
ción errada del apellido Kaurt.40 Pero la reseña del Apolo menciona “seis
figuras animadas […] como final de las sesiones primera y tercera”, cuando
las veladas de Kaurt suelen promocionar cuarenta, ochenta e incluso cien
títulos por tanda. Revisando la trayectoria del viajero, puede verse que
durante su temporada en el Circo Orrín, Kaurt proyecta un centenar de
vistas por tanda y concluye “la función con seis cuadros de gran alegoría”.41
Juzgamos el dato suficiente para atribuir las funciones madrileñas de Karch
al itinerario de H. Kaurt.
1897-1898
del itinerario.
41 El Universal (México), 14 de septiembre de 1893, 2. Citado en Gutiérrez Nájera, Obras,
tan bien que la impresión llega a ser completa, viéndose a las figuras que
aparecen como animadas y destacándose del bastidor donde se proyectan.
Tanto los contornos como los colores y la combinación de éstos son puros y de
una delicadeza y matiz admirables. El espectáculo, en fin, resulta entretenido
y agradable y seguramente ha de gustar a cuantos lo presencien.45
A pesar del intenso frío que se dejaba sentir, las dos funciones verificadas
anoche se vieron muy concurridas. Entre los cuadros presentados anoche
por el Sr. Kaurt, merecen citarse los que representaban el “Vapor de guerra
Veloz”, “Una revista naval” y el “Incendio de la casa del Doctor Harrison.”
Como se trata de un espectáculo muy agradable, nada tiene de extraño que
venga llamando tanto la atención de los salmantinos.48
45 El Adelanto (Salamanca), 24 de enero de 1897, citado por Francisco J. Frutos, “Linterna
como se lee en las acotaciones de las comedias del siglo xvii […]. La sala
estaba a oscuras. En el escenario improvisado, se veía iluminado a Giorno,
si bien con algunas intermitencias, un telón blanco y transparente. Empezó
el desfile de cuadros, después de una breve a la par que inspirada alocución
del director. Luego se descorrió aquella tela blanca y se vio una montaña y un
templete en la cúspide, que parecía la jaula de un loro. Era el parnaso o una
sucursal. Reclinada en la montaña, estaba inmóvil una mujer hermosísima,
en cueros o en mallas vivas, apenas ortografiadas [sic], con un paño azul en
ciertos puntos de la oración. La concurrencia la contemplaba absorta.
“¿Y ésa es de veras?” —decían los mozos.
La figura giraba insensiblemente, se presentaba de lado, encorvada,
de espaldas, y volvía a presentarse de frente, en toda su esplendorosa her-
mosura.49
Febrero-marzo. En blanco.
7 de abril. Gijón (provincia y región de Asturias). El señor Kaurt inicia
temporada de cuadros ilusionistas en el Teatro Jovellanos, con una función
privada. El diario El Noroeste reseña que el espectáculo está “ya muy visto,
no ofrece nada de particular, sobre todo después de haber visto el cinema-
tógrafo”. Aun así, le recomienda como diversión ligera, “sobre todo para
los niños”. La carga valorativa de modernidad y progreso que acompaña a
la promoción de las vistas animadas, hace que los actos de linterna luzcan
de pronto anticuados e incluso ingenuos. Los tiempos cambian. Según
una reseña:
El resto del año sin datos. Tras las funciones en Gijón han de transcu-
rrir un par de años antes de que vuelva a saberse de H. Kaurt.
49
El Adelanto (Salamanca), 30 de enero de 1897.
50
El Noroeste (Gijón), 8 de abril de 1897, 2. Agradezco a Jean-Claude Seguin el generoso
aporte de los datos que documentan esta sección de la gira.
Diarios de viaje. Primera entrega: la enigmática H de Kaurt 207
1899
51 Marcos Fábio Belo Matos, “Ecos da modernidade: uma análise do discurso sobre o cinema
ambulante em São Luis”, tesis doctoral, Universidade Estadal Paulista, Brasil, http://www.athena.
biblioteca.unesp.br/exlibris/bd/bar/33004030009P4/2010/matos_mfb_dr_arafcl.pdf.
52 Fernão Ramos, Roberto Moura y Banco Safra, História do cinema brasileiro (São Paulo: Art
2000), 216.
56 “A aventura dos ambulantes no cinema”, en Almanack Paulistano, http://www.paulistano.
nom.br/.
57 Ibid.
58 Ibid.
208 Yolanda Sueiro Villanueva
Octubre-noviembre. En blanco.
Diciembre. Piracicaba (estado de São Paulo). Anunciado como presti-
digitador, H. Kaurt exhibe cuadros ilusionistas y “vistas que nos recuerdan
en vivo a los principales hechos de las historias religiosa y profana”.59 Es
posible que exhiba en el Teatro Santo Estêvão, como en 1887.
Las ciudades que el empresario visita en 1899 —al menos las que
conocemos— se encuentran en la costa centro-sur de Brasil —a excepción
de Aracajú, ubicada más al norte—. La ruta consignada hace pensar que
el empresario emplea la vía marítima para trasladarse, combinando quizá
trayectos en tren hacia el interior de los estados costeros, sin adentrarse
demasiado en la geografía brasilera.
1900
1901
Enero-agosto. En blanco.
29 de septiembre. Porto Alegre (estado Rio Grande do Sul). El
Cinematógrafo Universal del Sr. H. Kaurt debuta en el Teatro Polytheama.
El diario A Federação refiere que el empresario ha visitado la ciudad “en
varias ocasiones, exhibiendo otras novedades”, pero no hallamos registros
de estas incursiones previas.61 En Porto Alegre, Kaurt anuncia por primera
vez funciones de cinematógrafo, sustituyendo los cuadros ilusionistas por
59 Gazeta (São Paulo), 24 de diciembre de 1899. Citado en Pfromm Netto, Piracicaba, 59.
60 José Henrique Nunes Pires, Norberto Verani Depizolatti y Sandra Mara de Araujo, O
cinema em Santa Catarina (Florianópolis/Río de Janeiro: Editora da UFSC/EMBRAFILME, 1987),
15. También se reseñan estas funciones en Érica de Almeida Borges, “Em cartaz
O fim dos
cinemas tradicionais em Florianópolis”, www.cehcom.univali.br/lamce/impressao/livro17.pdf;
y Giovani Amboni, “Agenda 21-1a. Ediçao”, http://www.pmf.sc.gov.br/floram/secundaria.
php?link=agenda&agenda=6.
61 Alice Dubina Trusz, Entre lanternas mágicas e cinematógrafos: as origens do espetáculo cinema-
tográfico em Porto Alegre, 1861-1908 (São Paulo: Editora Terceiro Nome, 2010), 315.
Diarios de viaje. Primera entrega: la enigmática H de Kaurt 209
Tras cuatro funciones, [Kaurt] intentó cambiarse para el Teatro São Pedro,
donde debería estrenar el día 10, fecha que fue pospuesta para el día
en Monza, Italia. Suponemos que sus funerales hayan sido filmados por Pathé, pero el arqueo no
produjo referencias fílmicas. Estimamos que sean vistas fijas.
66 Probablemente se trate de la serie producida por Lubin en 1900, que incluye títulos
como Battle of Santiago, Destruction of the Spanish Cruiser Maria Theresa y Battle of El Caney. American
Mutoscope Co. también filmó un extenso repertorio sobre la guerra en Cuba entre 1898 y 1899.
67 No hemos localizado ninguna película que responda al título señalado. Quizá sean
vistas fijas.
68 Antõnio Jesus Pfeil, “Alemães e colônias alemãs no cinema”, en Anais do II Simpósio de
História da Imigração e Colonização Alemã no Rio Grande do Sul (São Leopoldo: Museu Histórico
Visconde de São Leopoldo/Instituto Histórico de São Leopoldo, 1976), 175.
69 A Federação (Porto Alegre), 30 de septiembre 1901, 2. Citado en Trusz, Entre lanternas, 255.
70 O Independente (Porto Alegre), 6 de octubre 1901, 3. Citado en Trusz, Entre lanternas, 255.
210 Yolanda Sueiro Villanueva
1902
“Cinema paranaense (1900-1930)”, tesis de doctorado, Universidade Federal do Paraná, 2010, 50.
76 Lozza Carvalho, O cinema, 10.
77 Diario da Tarde (Curitiba), 28 de noviembre de 1901. Citado en Stecz, “Cinema”, 50.
Diarios de viaje. Primera entrega: la enigmática H de Kaurt 211
1903
78 El catálogo de American Mutoscope & Biograph de 1902 describe el contenido de esta
vista así: “Este filme es unique, el único que se hizo del celebrado viaje del 19 de octubre de 1901,
cuando Santos-Drumont navegó su globo desde el parque del Aero Club alrededor de la Torre
Eiffel y luego de vuelta, ganando el premio Deutsche. Se ve al globo salir de su cobertizo y elevarse
majestuosamente en el aire. La propela gira y el globo sale en su largo viaje.” Información en línea
disponible en Internet Movie Data Base, www.imdb.com.
79 Anor Scatimburgo, Painéis históricos de Dois Córregos, 1900-1950 (São Paulo: R. Kempf,
1987), 175.
80 María Beatriz Vidal de Negreiros, “O projeto urbanístico em Jaú: a ação política e os
Por esos mismos días algo lograba alterar la monotonía ariqueña, pues una
nueva empresa de exhibición de cine llegó procedente de Tacna, antes de
continuar sus presentaciones en Mollendo, Arequipa y otras ciudades perua-
nas. Se trataba esta vez del “cinematógrafo Court” [sic], que no se consideraba
inferior al biógrafo Lumière que había trabajado en Tacna últimamente. Los
días 25, 26 y 28 de julio se mostraron películas en las cuales las vistas “se ven
con claridad asombrosa y de tamaño natural”.86
nuestros espectáculos públicos (Valparaíso: Imprenta San Rafael, 1928), 523. Luis Aguirre Echiburu
proporciona la misma información en Luis Aguirre Echiburu, El libro de Valparaíso (Valparaíso:
Escuela Tipográfica Salesiana, 1946), 201.
84 El escritor francés Émile Zola muere el 28 de septiembre de 1902. Creemos que se trata
la batalla del Alto de la Alianza, durante la Guerra del Pacífico en 1880, las provincias de Tacna,
Tarata y Arica fueron ocupadas por Chile. La situación se mantuvo hasta la firma del Tratado de
Lima en 1929, cuando se fijó la pertenencia de la provincia de Tacna a Perú y la de Arica a Chile.
Tarata había sido devuelta por Chile en 1925.
86 El Morro de Arica, núm. 1290, 28 de julio de 1903, citado en Manuel Romo Sánchez, “La
Masonería en Arica en el siglo xix. Segunda parte: 1893-1905”, Archivo Masónico, núm. 8 (marzo
de 2006): 33.
Diarios de viaje. Primera entrega: la enigmática H de Kaurt 213
87 Violeta Núñez Gorriti, “Las rutas del cine en Perú”, El Ojo que Piensa: revista virtual de cine
en Lima, 1897-1929, cuando todavía era un documento inédito. De allí procede este dato de Kaurt
en El Callao.
214 Yolanda Sueiro Villanueva
1904
Ricardo Bedoya afirma en su texto Cien años del cine en el Perú que en algún
momento de 1904 el Biógrafo Kaurt se presenta en Lima. Hemos visto
que las funciones en el Teatro del Callao permanecen en cartelera hasta
el 4 de enero. Si el empresario cierra su gira peruana en Lima, ha de ser
a mediados de enero o comienzos de febrero, pues en marzo desembarca
en Venezuela.90
8 de marzo. Puerto Cabello (estado Carabobo, Venezuela). Desde
Puerto Cabello, H. Kaurt emprende viaje hacia Caracas para presentar su
Biógrafo Cromático Kaurt. Las fuentes no indican que haya ofrecido ningu-
na función antes de partir hacia la capital. Una fuente de la época reportó:
“Telégrafo Nacional.- De Puerto Cabello, el 8 de marzo de 1904.- Las 6 hs.
15 m. p.m. Señor Gumersindo Rivas, Director de El Constitucional. Diríjese
á esa ciudad y debutará próximamente en el Teatro Municipal, el celebrado
transformista relámpago Ricart, en unión de notable biógrafo cromático
Kaurt. Salúdole. Carri, Representante.”91
Acerca de Carri —quien suscribe el telegrama—, no hay más noticias.
Desconocemos si representa a Kaurt, al “transformista relámpago” Arturo
Ricart92 o a ambos, según sugiere el documento. Tampoco ha sido posible
establecer si Carri y Ricart llegan asociados a Kaurt desde el extranjero o el
vínculo surge en territorio venezolano.
12 de marzo. Caracas. Se anuncia el debut de la empresa H. Kaurt en
el Teatro Municipal. Sin embargo, el 13 de marzo no hay reseñas del estre-
no y a partir del 14 sólo hay comentarios sobre el acto de Ricart: “Teatro
Municipal. El debut del transformista Ricart efectuado el sábado último,
alcanzó éxito cumplido por parte del público, que supo apreciar las rápidas
evoluciones del afamado artista.93
Y el día siguiente:
90 Si el empresario viaja por vía marítima, la ruta más factible ha de ser Lima, Portobelo y
Cartagena, desde donde tomaría un nuevo vapor hasta Maracaibo y de allí a Puerto Cabello, quizá
con escala en Curazao.
91 El Constitucional (Caracas), 10 de marzo de 1904, 3.
92 Arturo Ricart ofrece su número de transformismo en Latinoamérica asociado a diversas
Teatro Municipal. Los trabajos del transfigurista Arturo Ricart han llamado
mucho la atención de los que los han presenciado. La rapidez con que efec-
túa el cambio de trajes y la gracia con que desempeña los diversos caracteres
de los personajes de las piezas que ejecuta, le proporciona á cada momento
entusiastas ovaciones. En la presentación de la La Bomba Explosiva, que se
efectuó el domingo, fue llamado al final al palco escénico repetidas veces.94
caso se trate de alguna producción estadounidense como U.S. Troops Landing at Daiquiri, Packing
Ammunition on Mules, Cuba (Edison, Inc., 1898); Major General Shafter (Edison, Inc., 1898); Pack
Mules with Ammunition on the Santiago Trail, Cuba (Edison, Inc, 1898); Troops Making Military Road
in Front of Santiago (Edison, Inc., 1898); Cuba, Wreck of the “Vizcaya” (American Mutoscope and
Biograph Co., 1898); Wounded Soldiers Embarking in Row Boats (AMB Co., 1898); Shooting Captured
Insurgents (James White, Edison, Inc., 1898); Cuban Ambush (James White, Edison, Inc., 1898);
216 Yolanda Sueiro Villanueva
Agosto-septiembre. En blanco.
8 de octubre. San Felipe (estado Yaracuy). La Compañía de
Cinematógrafo del señor Kaurt estrena temporada. La prensa local elogia
el “hábil manejo y gusto artístico del propietario”:
Raising Old Glory over Morro Castle (J. Stuart Blackton, Albert E. Smith, Edison, Inc., 1898); o Skirmish
of Rough Riders (James H. White, Edison, Inc., 1898).
101 El Heraldo (La Guaira), 12 de abril de 1904, 3.
102 Ibid., 16 de abril de 1904, 3.
103 Don Timoteo (Valencia), 8, 9, 11, 15, 20 y 23 de julio de 1904, 2.
104 Don Timoteo (Valencia), 8 de julio de 1904, 3
Diarios de viaje. Primera entrega: la enigmática H de Kaurt 217
Desde el sábado que hizo su estreno actúa en esta ciudad la compañía del
Cinematógrafo del señor H. Kaurt.
El aparato es de lo más adelantado que hemos visto, y contribuye a
hacer interesante el espectáculo, la gran variedad de cuadros, paisajes y
escenas, que posee la empresa, unido al hábil manejo y gusto artístico del
propietario señor Kaurt. Las familias pueden asistir a esta distracción culta,
donde no hay detalles que ofender puedan a la moral, y donde los empresa-
rios, antes que todo, son afables y corteses.105
color claro.
109 Citado por El Minuto (San Felipe), 10 de octubre de 1904, 2.
218 Yolanda Sueiro Villanueva
Anoche tuvo lugar la última función con este aparato que hábilmente dirige
el culto caballero americano Mr. Kaurt. A las doce funciones con que hizo
las delicias del público, concurrieron muchas familias y casi toda la gente del
pueblo: en todas hubo lleno completo.
Vaya una advertencia para pico de oro: la pieza musical debe ser de
acuerdo con el cuadro que se presenta a la vista, pues es gracioso eso de que
al aparecer el Divino Maestro en un borrico entrando a Jerusalém, se le reciba
con la perica, un valse u otra cosa por el estilo. 111
1905
con títulos como Fregoli trasformista, Fregoli prestigiatore, Fregoli donna, Fregoli barbiere maldestro, Fregoli
al restaurant o Fregoli barbiere mago.
120 El Heraldo (La Guaira), 23 de febrero de 1905, 3.
121 Citado en Boletín Mercantil (San Juan de Puerto Rico, 17 de marzo de 1905).
122 José Luis Sáez, Historia de un sueño importado: ensayos sobre el cine en Santo Domingo (Santo
1906
124 Jacqueline Mouesca y Carlos Orellana, Cine y memoria del siglo xx: cine en Chile: cine en el
mundo: historia social y cultural de Chile: historia social y cultural mundial cuadros sinópticos (1895-1995)
(Santiago de Chile: LOM Ediciones, 1998), 42.
125 Marcelo Morales, Antonella Estévez y Gabriela González, “Cronología del cine chi-
leno”, en CineChile. Enciclopedia del cine chileno (Santiago: Consejo Nacional de la Cultura y las
Artes/Instituto de la comunicación e imagen-Universidad de Chile. 2010), https://cinechile.cl/
cronologia-del-cine-chileno.
126 Marcos Fábio Belo Matos, “De Paris a São Luís: o percurso do cinema”, trabajo presen-
arte, planeta.terra.com.br/arte/memoriadocinema/texto.html.
129 Leite, “1897/1915”.
222 Yolanda Sueiro Villanueva
1907
Santos-Dumont Airship N° 6 (Mutoscope & Biograph Co. for France Ltd., 1902a), promocionada
como La experiencia del globo de Santos Dumont en París durante la temporada que Kaurt ofrece en
Dois Córregos en 1902.
133 Nóbrega de Morais, “Recuperando”.
134 Aninha Franco, O teatro na Bahia através da imprensa, século XX (Bahia: Fundação Casa
1908-1910
do Teatro Baiano enquanto negócio”, Diálogos Possíveis, año 5, núm. 1 (enero-junio 2006): 79-96.
136 A Vida (Mogi das Cruzes, 15 abril 1908).
137 K., “Theatro Vasques – Uma viagem histórica pelo trilho das artes”, Passeando pela
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http://passeandopelahistoria1.blogspot.co.uk/2010/05/theatro-
vasques-uma-viagem-historica.html.
228 Yolanda Sueiro Villanueva
[229]
230 Wilma Granda Noboa
La imagen en movimiento se conoce desde inicios del siglo xx. Sin embar-
go, ya desde el siglo xix desembarcan innumerables visitantes extranjeros
con aparatos y vapores de mercurio y con ellos manipulan para siempre la
fugacidad de nuestro instante. Tarde o nunca volvieron los retratos a los
dueños originales. Y, así nuestra tradición indígena mencione justamente
que las fotografías roban el alma, la condición inverosímil vuelve frecuentes
las fotos con alma indígena que tomaron los extranjeros.
En Ecuador hay una frase antigua: “Tarde llegan los tempranos.” Y,
en 1830 cuando estrenamos el nombre de país, un viajero nos ubica ya en
la comba occidental del continente. Y, añade: “causa del largo y profundo
sesgo de la costa mexicana y centroamericana del Pacífico, que hace un
pronunciado saliente hacia el este, el centro geográfico de Ecuador está
exactamente a tres mil millas al sur de la ciudad de New York. Y, su puerto
de mar, Guayaquil, está a dos mil millas del sur de Miami.”2 Esto, que bien
leído significa estar lejos del Dios y del diablo, no se cumple en el último
cuarto de siglo xix ya que Estados Unidos se convierte en el socio comercial
de referencia para Ecuador al realizar con ese país el 70 por ciento de su
intercambio comercial. En 1870 la inversión extranjera nos financia ferro-
carriles, muelles, luz eléctrica, transporte urbano, teléfono, agua potable,
hospitales, especialmente en Guayaquil y en la costa.3
Guayaquil colonial”, en Ecuador-España. Historia y perspectiva: estudios, ed. María Elena Porras P.
(Quito: Embajada de España en el Ecuador/Archivo Histórico del Ministerio de Relaciones
Exteriores del Ecuador, 2001), 45.
Los biógrafos transeúntes en el Ecuador. La imagen a lomo de mula, 1901-1908 231
Llevo dos aparatos fotográficos: uno más grande para placas y otro más peque-
ño para rollos, ambos con objetivos colineares de Voigtlander. […] Y obtuve
las primeras fotografías de película realmente buenas. […] Las placas eran,
en parte, de Lumière, en parte, de Schelleussner, acondicionadas en cajas de
hojalata y cerradas con parches de gutapercha, […] más de 500 fotografías
que tomamos, casi todos fueron de objetos nunca antes fotografiados.6
4 1851: Sir Frederick Scott Archer, escultor y fotógrafo, proponía en la revista inglesa
org/cacao/menu_historia.php?uid_ext=&getipr=&lg=&art=1.
6 Hans Meyer, En los Altos Andes del Ecuador (Quito: Abya-Yala, 1993), 9-10. Se refiere a
expediciones a los Andes entre 1898 y 1903. Pudieran ser rollos filmados Lumière.
232 Wilma Granda Noboa
Las vísperas
7 María Elena Bedoya y Betty Salazar, “Cautivos de la mirada. Fotógrafos extranjeros entre
gente, nieve y selva ecuatoriana, 1840-1960”, en La fotografía en el Ecuador, ciudades, retratos, memorias,
ed. Alicia Ortega (Quito: Consejo Nacional de Cultura, 2008), 105.
8 Los hermanos Till, que instalan la Fotografía Alemana en Quito y Guayaquil. Enrique
y en un diario de la ciudad de Quito. Un siglo más tarde se exhibe por primera vez el cine sonoro
ecuatoriano, con Se conocieron en Guayaquil (dir. Alberto Santana, 1949). Con diez años de retraso
en el primer caso, veinte años en el segundo caso, del invento y socialización del hecho, a nivel
mundial.
Los biógrafos transeúntes en el Ecuador. La imagen a lomo de mula, 1901-1908 233
10 Jorge Villacrés Moscoso, Historia del cine ecuatoriano (Guayaquil: Instituto de Cinemateca
cana”, en La fotografía en el Ecuador, ciudades, retratos y memorias, ed. Alicia Ortega (Quito: Consejo
Nacional de Cultura, 2008), 16.
12 Al año siguiente de la Revolución liberal, el 5 de octubre de 1896, pareciera que, con pre-
meditación, ocurre el más grande incendio en cuatro siglos. Empieza frente a la Gobernación del
Guayas, donde iba a definirse el nuevo carácter de Estado confederado para el Ecuador, propuesto
por el presidente Alfaro. El incendio que inicia el 5 de octubre de 1896, a las 10:40 pm dura todo
el día 6 hasta la madrugada del 7. Se queman las iglesias San Francisco, la Merced, la Concepción
y Santo Domingo; los bancos Ecuador, Internacional, Hipotecario y Territorial; la Comandancia de
Armas, el Cuartel de Artillería, el Batallón Alajuela; el matadero, la fábrica de cerveza, la aduana,
las imprentas y los diarios o periódicos existentes. Desaparecen almacenes de importación y expor-
tación con sus productos y comprobantes de embarque. Se esfuman los depósitos de bomberos y
sus compañías: la Salamandra, la Intrépida, la Guayas, Los Hacheros. Se esfuman los puentes que
unen los esteros al norte de la ciudad.
13 “La zona incendiada equivale a la mitad de la ciudad, pero en esa mitad existía todo
Los empresarios debieron tomar otra ruta, no por Perú sino por Colombia
hasta Ibarra en Ecuador, ciudad considerada también un puerto de tierra o
destino de mares que tiene salida al Pacífico por un pequeño puerto, San
Lorenzo, en la ruta comercial Bogotá-Quito que pasa por Popayán. Por otra
parte, la prensa serrana, inaugurada en 1906, tampoco registra información
del cinematógrafo antes de ese año. Así, el incendio de 1896, aparte de ser
un complot antiliberal, fue el mayor ataque a la memoria documental del
país y, en este caso, el registro de la llegada del cinematógrafo al puerto
de Guayaquil.14
Los precursores
literatura y la historia, comp. Carlos Calderón Chico (Quito: Libresa, 2008), 192.
15 “Primera función: Revelación a los pastores. Escenas el templo. Intento de asesinato. Fuga
de Egipto. Herodes intercede por San Juan. Baile de Salomé ante Herodes. Muerte de San Juan
Bautista. El Riachuelo Cedrón. Resurrección de Lázaro. Segunda función: La cena primera. La
cena segunda. Traición de Judas. La cena tercera. Arresto de Jesús. Los Israelitas y Pilatos. Jesús ante
Pilatos. La Sentencia. Viacrucis. El calvario. El descubrimiento. La resurrección. Tercera función:
La ascensión (fin de la pasión). Gente que va a ver a Lang. El teatro antes de la función. Escena
Los biógrafos transeúntes en el Ecuador. La imagen a lomo de mula, 1901-1908 235
cerca del teatro. Casa de Antonio Lang. El prestidigitador Hermann. Una vieja coqueta. Casamiento
fantástico. Magia negra. Baile de la serpentina (pintado a color). Los funerales de la Reina Victoria con
todo el cortejo de los personajes reales.” El Telégrafo (Guayaquil), 7 de agosto de 1901.
16 Jorge Villacrés Moscoso, Historia del cine ecuatoriano.
17 Exhibió el Acorazado Asama S.S, El Combate naval de buques rusos y japoneses y La klepto-
maníaca, un relato de acciones paralelas realizado entre l902 y l906 por Edwin S. Porter. En esta
ocasión se publican los precios de localidades en el Olmedo: palco seis entradas, S/.6,oo; luneta
y anfiteatro S/.1,oo; Cazuela S/.0,40 ctvos. El Grito del Pueblo (Guayaquil), 6 de febrero de l907.
18 El Telégrafo (Guayaquil), 24 de mayo, l907.
19 Nació en Alemania, el 12 de agosto de 1877. En 1905 viaja a París donde se interesa por
los equipos de proyección de la Casa Pathé Frères. Conoce a Max Linden y al español Enrique
Casajuana, con quien asocia para adquirir cien filmes mudos y cuatro equipos de proyección.
Con Casajuana se traslada a Guayaquil en 1907 donde éste tiene parientes. Montan una carpa en
la actual plaza Victoria, donde también se hacen corridas de toros o peleas de box. Casajuana se
regresa a Valparaíso y Wickenhauser empieza a proyectar en colegios y escuelas guayaquileñas a
más de poblaciones cercanas como Vinces. En 1909 adquiere un extenso solar en la plaza Victoria
donde años después construye lo que llamó pomposamente Cine Victoria. En Cuenca construye
el Variedades. Hace promoción de su cine mediante hojas volantes y, para filmes especiales, hace
actuar a una banda de pueblo que recorre las calles precedida de muchachos con cartelones,
quienes repiten octavillas. En Guayaquil funda el Cine Colón y arrienda el Cine Edén de la empre-
sa Ambos Mundos. En Quito arrienda el Sucre y los de la cadena de Quito hacia 1914. Durante
la segunda guerra mundial, Wickenhauser sufre persecución anti-nazi en Ecuador sólo por ser
alemán. Y, en 1950 litiga legalmente para que se le devuelvan sus bienes cuando le sobreviene
la muerte por un trágico accidente de tránsito. Rodolfo Pérez Pimentel, El Ecuador profundo, t. 4,
(Guayaquil: Universidad de Guayaquil, l988).
236 Wilma Granda Noboa
20 Carlo Libero Valenti Sorié, italiano, llega a Guatemala en 1888 donde instala una lujo-
sa barbería que se convierte en el Cinematógrafo Valenti (1897). Fue uno de los empresarios
transeúntes del cinematógrafo que llega a Guayaquil en 1906. Filma y exhibe las primeras vistas
registradas en el país: La procesión del corpus en Guayaquil, Ejercicios del cuerpo de bomberos, Festividades
del 10 de agosto y Vistas del Conservatorio Nacional de Música. El retrato de Valenti y la publicidad del
cinematógrafo es la primera imagen de fotograbado impresa en el inaugurado diario El Comercio
de Quito. Valenti exhibe en los teatros Olmedo de Guayaquil y Sucre de Quito. En 1910, abando-
na el país de regreso a Guatemala e Italia. Véanse Wilma Granda, Cine silente en Ecuador (Quito:
UNESCO-CCE, 1995), 20-23; Wilma Granda, La cinematografía de Augusto San Miguel, 1924-1925.
Los años del aire (Quito: CCE, 2007), 13. Existirían dos Carlos Valenti: Valenti Sorié, padre, el cine-
matografísta, y Valenti Perrillat, hijo, pintor destacado y suicida. Correspondencia electrónica con
Alfredo Marroquín, investigador guatemalteco, agosto-diciembre de 2005.
21 La prensa local hizo una reseña de las mismas: “Comienzan el último domingo de
Octubre y durante tres días se hace honor a la instrucción popular. Es la fiesta de los niños y
maestros. El domingo se celebra una procesión al templo de Minerva y el lunes y martes los niños
se entregan a una diversidad de juegos públicos. Durante esos días en toda Guatemala se bebe
sangría horchata”, El Grito del Pueblo (Guayaquil), 26 de mayo de l906.
22 “En el centro iba la cruz del Sagrario seguida por una banda de músicos, los estandartes
de las escuelas, las niñas floríferas, la Cruz Capitular, los Turiferarios, monseñor Pedro Pablo Carbo
portando al Santísimo y, por último, el Batallón 21 de Noviembre. Todos ellos llevaban una cera
encendida y recorrían las calles de la Municipalidad, la Pichincha, 9 de Octubre, Chile y Clemente
Ballén.” El Telégrafo (Guayaquil), 14 de junio de l906.
23 Entre las costumbres típicas de la urbe guayaquileña, estaban los ejercicios de agua,
realizados por el cuerpo de Bomberos a lo largo del malecón. Con varios días de anticipación,
se convocaba al público a participar. Los ejercicios se iniciaban con un desfile de las brigadas y
sus coroneles-jefes que lucían casacas rojas de campaña y pantalones blancos de dril. Al darse la voz
de ataque, las mangueras soltaban fuertes chorros de agua y se necesitaban brazos hercúleos para
sostenerlas. Los escaladores y hacheros que eran los más valientes, avanzaban peligrosamente al
Los biógrafos transeúntes en el Ecuador. La imagen a lomo de mula, 1901-1908 237
sitio del fuego provocado. A media hora del ejercicio, no quedaba un bombero seco ni un mucha-
cho con vocación bomberil que no estuviera empapado. La gente participaba en el sainete, hasta
que el agua escaseaba o decaían por cansancio los bomberos. Posteriormente la gente consumía
platos y bebidas típicas y la fiesta continuaba hasta el anochecer. Pérez Pimentel, El Ecuador.
24 Jorge Ribadeneira Araujo, Ecuador: tiempos idos. El viejo carro (Quito: Casa de la Cultura
26
El Comercio, Quito, 14 agosto 1906.
27
El Comercio, Quito, 14 agosto 1906.
28 Desde el 10 de Agosto de l909, las funciones de las cuatro noches contratadas, durarían
dos horas treinta minutos, repartidos en tres actos, con intervalos de diez minutos. El costo total
Los biógrafos transeúntes en el Ecuador. La imagen a lomo de mula, 1901-1908 239
del contrato fue de seiscientos sucres y por éste se comprometieron el señor García a no proyectar
películas repetidas y el municipio a dotar de energía eléctrica para las funciones.
29 El Comercio, Quito, 24 de mayo, 1909.
30 Franklin Cepeda, “Esquema para una historia de la cultura cinematográfica en
Fuentes
Hemerografía
Bibliografía
Consultas en Internet
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24 de agosto de 2020, http://www.lacult.unesco.org/cacao/menu_
historia.php?uid_ext=&getipr=&lg=&art=1.
ANEXO
LAS PRIMERAS CRÓNICAS DEL CINE
EN AMÉRICA LATINA
[245]
246 Las rutas del cine en América, 1895-1910
ARGENTINA
COMENTARIO
Lucio Mafud
Instituto Nacional de Cine y Artes Audiovisuales (Argentina)
día”. El filme, por lo tanto, es del inglés William Paul, aunque su tema era
muy utilizado en esta época por la profunda conmoción que provocaba
en los espectadores desprevenidos. 2) Las vistas del mar.– Según Tribuna:
“se ve el mar encrespado con su oleaje rugiente, las espumas blancas y sus
hermosas fosforescencias”. Para Le Petit Journal: “Aquí nosotros en plena
mar, sin otro limite que el lejano horizonte, limitando a la inmensidad del
océano”. Lumière había filmado una tormenta en el mar, mientras que Paul
tenía dos títulos con ese tema en su catálogo. Las que se presentaron esa
noche de julio, mostraban un mar en movimiento, pero no hubo mención
alguna de una tormenta. Por este detalle, se trataría de una de las cintas del
inglés Paul. 3) Plaza de la Vendome, París y Hyde Park de Londres. De hecho,
no es fácil que tanto Lumière como William Paul enviaran camarógrafos a
los lugares europeos más conocidos. En 1896, los Lumière realizaron una
vista sobre Hyde Park, pero Paul también había hecho una con ese tema.
5) Puente de Blakfriant, Londres. Es el título de una vista de Paul, de 1896. 6)
Combate de box, “Unos boxeadores se tiran terribles golpes de puño y vemos
de una manera emocionante el juego de todos sus músculos.”
CRÓNICAS
Compilación de Lucio Mafud
BOLIVIA
COMENTARIO
BRASIL
COMENTARIO
1 Publicado en Ary Bezerra Leite, Memória do Cinema: Os Ambulantes no Brasil. Cinema itine-
2 Alice Gonzaga, Palácios e poeiras. 100 anos de cinemas no Rio de Janeiro (Rio de Janeiro:
e a partir de 1894, por decisão dos pais, cumpria com seu irmão Carlos a
escola básica na Itália a que se seguiria curso na arte de relojoaria na Suiça.
Henrique teve a volta antecipada, em 1902, vítima de bronquite e por reco-
mendação médica. Somente em 1912 ingressa no setor da exibição quando
é inaugurado, em Fortaleza, o Cinema Rio Branco”.5
E na questão aberta quem foi o exibidor do Omniógrafo, surgiu pos-
teriormente o nome de Henri Paillie, desconhecido de todos e que por
não ter existência comprovada, avança-se a hipótese de ser um pseudônimo
adotado pelo cidadão André Bourdelot, o sócio de Renouleau na primeira
sessão pública de cinema em São Paulo.
A revelação do nome Paillie apareceu ao ser recolhida em apenas uma
nota publicada em periódico da época.
CRÓNICAS
Compilación de Ary Bezerra Leite
Projecções luminosas
5 Ary Bezerra Leite, A tela prateada. Cinema em Fortaleza –1897-1959. Do cinematógrafo aos anos
Une chose qui mérite d’être vue actuellement à Rio. C’est l’Omniographo
qui fonctionne de demi-heure en demi-heure, rue d’Ouvidor, dans La
salle attinante au Jornal do Commercio. C’est en réalité la photographie
instantanée des mouvements des êtres animés. Grâce à la rapidité avec
laquelle se déroulent sous vos yeux les positions que prend par exemple
un cheval à la course, vous voyez ce chaval courir, devant vous, comme
dans une piste: C’est une curieuse application d’un principe déjà depuis
longtemps connu.
[Esta seria a única menção ao seu nome. E apesar das exaustivas e pro-
longadas pesquisas procedidas, sem levar à identificação do exibidor e
do equipamento utilizado, Capellaro e Ferreira (1996) são categóricos:
“Não obstante, Henri Paillie é o único responsável pela apresentação do
‘omniógrafo’ no Rio de Janeiro, às 14 horas do dia 8 de julho de 1896,
à rua do Ouvidor. Quanto ao aparelho usado, tudo leva a crer que fosse
europeu.”]
CHILE
COMENTARIO
Nuestro país que estaba pronto a admirar y a imitar todo aquello que
proviniese de Francia, no iba a quedarse al margen de conocer el gran
éxito de las vistas animadas, de modo que sólo ocho meses después de esa
memorable velada del 28 de diciembre de 1895 en el Salón Indio del Gran
Café, en París, se estrena el Cinematógrafo Lumière en Santiago de Chile.
El empresario Julio Prá Trilles, dueño de la famosa y prestigiada Casa
Prá, y conocedor de los gustos de la clase dominante, se pone en contacto
con la Casa Lumière para presentar la novedad. Las conversaciones pros-
peran y un día de agosto, llega el operador Marcel Moussy con el equipo y
las cajas de películas para así asegurar una correcta proyección.
La exhibición tiene lugar un frío martes 25 de agosto de 1896 a las
20 horas en el calefaccionado Salón de Patinar del elegante Teatro Unión
Central. Los invitados pudieron disfrutar entre otros títulos de Un mar
agitado, En una herrería, La llegada de un tren, El regador, Ejercicios de artilleros,
La llegada de una familia, Alarma de incendio, Una calle en un día de lluvia, Un
muelle, Desfile de coraceros, En el comedor, Derrumbamiento de una muralla y La
papilla del bebé.
La función tuvo un éxito explosivo y comentado in extenso por la
prensa local: “He ahí la novedad del día. El cinematógrafo es, induda-
blemente, uno de los grandes adelantos de la ciencia en nuestra época.
Su objetivo es la fotografía del movimiento. En la tarde de ayer se efectuó su
exhibición, el que fue traído de Europa por la Casa Prá, con la asistencia
de un público selecto y numeroso, que prorrumpía en calurosos aplausos
al terminar la exposición de cada una de las veinte planchas o vistas que
se presentaron.”6
Por su parte, el cronista de La Libertad Electoral, afirmaba que era
imposible dar a conocer todos los detalles, para luego concluir con cierta
grandilocuencia que “todos los cuadros se presentan revestidos de toda la
verdad de la realidad”.7
El éxito continúa los días siguientes donde se utiliza el sistema de tan-
das en horarios que se inician desde las 9:30 a 11:30 horas de la mañana. Por
CRÓNICAS
Compilación de Eliana Jara Donoso
En uno de los salones del Teatro Unión Central se exhibió ayer por primera
vez en Chile un curioso aparato denominado cinematógrafo.
Por medio de él se ven dibujados en una pantalla escenas de la vida
real con un ilusionismo perfecto; pues además de la perspectiva que hace
aparecer á la pantalla toma pronto un dilatado Océano, como una intermi-
nable llanura, se observan las figuras de los objetos no como meros dibujos
o fotografías, sino de bulto en realce y con todos sus movimientos, al cual
más natural.
De las escenas que ayer tuvimos ocasión de observar y admirar sobre-
salen las siguientes:
La llegada de un tren
Se empieza por divisar el convoy á larga á inmensa distancia y á medida
que la distancia disminuye, va tomando mayores proporciones, y se van
notando menos confusos los perfiles hasta el extremo de que cuando llega
a la estación se notan distintamente no sólo los perfiles sino hasta lo más
mínimos detalles.
Los empleados del tren y de la estación que cumple cada uno con su
deber, el descenso de los viajeros, la confusión y algarabía que á la llega-
da de un tren de pasajeros vemos todos los días, se reproducen con una
fidelidad asombrosas.
264 Las rutas del cine en América, 1895-1910
Baños de negros
En esta escena figuran unos baños. En ellos están refrescándose del calor
producido por el sol tropical como 50 negros de distintas edades a quienes
contemplan desde las galerías del establecimiento multitud de curiosos.
El espectador no sabe qué admirar más: si la limpieza y transparencia
del agua en las partes donde no chapotean los negros o la naturalidad con
que éstos se arrojan desde la plataforma, haciendo saltar el agua a gran
altura; nadan, salen y vuelven a lanzarse.
Un incendio
Llamó vivamente la atención la rapidez con que sale de su cuartel armado
de su material una compañía de bomberos para ir en auxilio de algunas
propiedades amenazadas por las llamas.
Otras escenas de las más interesantes es una que titularemos “Escena
doméstica”: en ella aparece un matrimonio joven con un niñito de corta
edad; están tomando té. A un lado la señora que sirve con toda prolijidad el
azúcar, después el té y empieza a tomarlo, mientras el esposo da una papilla
al niño, recogiéndole con la cuchara lo que el infante juguetón no ha que-
rido o no ha podido deglutir y que rebosando queda en el labio inferior.
Todas las demás vistas merecen del público unánimes y espontáneos
aplausos; recordamos entre otras, las siguientes, cuyos nombres se los pone-
mos al capricho, sin saber el que pueda corresponderles técnicamente:
El fotógrafo
Demolición de una muralla
Pelea de dos negras
Baterías de campaña españolas
Jardinero
Desembarco de los pasajeros de un vapor
Movimiento de una calle europea
Evoluciones de un ejército
Pugilato de dos hombres por cuestiones políticas
Pasajeros de un tren al salir de una estación
Clowns en un circo
Comitivas regias
Recepción de paseantes a la llegada de una casa
Mar embravecido
Las primeras crónicas del cine en América Latina 265
Una fragua
Paso de un batallón de infantería francesa
levantarse una espesa columna de tierra que cubría a los trabajadores que
hacían su tarea.
Siguió después una escena de pugilato entre dos hombres, que andu-
vieron largo rato por el suelo dándose de mojicones en un parque.
El efecto del viento, al soplar por entre las hojas de los árboles, es
digno de notarse en este cuadro.
De improviso apareció una batería de artillería de campaña al galo-
pe de los caballos. El jefe dio la orden de alto. Las piezas fueron desen-
gachadas. En segundos solamente los artilleros dispararon sus cañones,
llenándose de humo el panorama.
Otra de las escenas de más movimiento y vida fue el muelle de
Marsella. Se ven los buques anclados, las chimeneas despidiendo grandes
bocanadas negras, el ir y venir de los marineros, el llegar de los pasajeros,
las disputas entre éstos y los cocheros que los conducían, las mil escenas,
en fin fáciles de imaginar en los momentos de salir un vapor de un puerto
comercial.
Desfilaron por fin, escenas de baños en que se ve saltar y correr el
agua y el tiritar de los bañistas, el movimiento de una calle, un incendio,
desfile de batallones, etc., etc.
La ilusión que produce el cinematógrafo es perfecta, es en realidad
la prolongación de la vida. Sólo falta la combinación del fonógrafo y de la
fotografía de los colores para que la vida actual se perpetúe por medio del
artificio de las ciencias físicas.
La concurrencia que asistió a este estreno del cinematógrafo aplaudió
sin cesar esta maravillosa invención y felicitó cordialmente a sus introduc-
tores en el país, los señores Prá y Cía.
En él encontrará el público una entretención agradabilísima, uno de
esos pasatiempos que impresionan dulcemente el espíritu por la belleza
de los cuadros y por las maravillas que logra realizar el progreso científi-
co del siglo.
COLOMBIA
COMENTARIO
14 de abril de 1897
A las 8 p.m., en una carpa instalada en un predio del edificio James & Coy’s,
en la esquina de las calles Front y sexta, se realiza la primera proyección
pública de cine en Colombia, en el puerto de Colón de Panamá, en ese
entonces parte del territorio colombiano.
La función, que se realizó en un vitascopio de Edison que traía la
Compañía Universal de Variedades liderada por el señor Balabrega, incluyó
números de magia, de canarios, de tiro al blanco y a Mademoiselle Elvira,
en la Danza de la Serpentina. El periódico The Colon Telegram comentó de
aquella exhibición: “En una inmensa pantalla son proyectadas las vistas
de tamaño natural, las cuales representan los movimientos de los actores.
El efecto es sumamente realista y da prueba de los avances hechos por la
ciencia en nuestros días.”
19 de abril de 1897
Balabrega llega con su espectáculo a la ciudad de Panamá. Un comentarista
del periódico El Istmo describe el día siguiente la función.
13 de junio de 1897
Llega al puerto de Colón y luego se instala en la ciudad de Panamá el
cinematógrafo Lumière, traído por Gabriel Veyre, uno de sus operadores.
Los martes, jueves y domingos del mes de junio se realizaron las primeras
funciones del cinematógrafo en Colombia. La última proyección fue el
1 de julio.
21 de agosto de 1897
En el Teatro Peralta de Bucaramanga se realiza la que se considera la pri-
mera función de cine en el actual territorio colombiano. Los títulos pre-
sentados hacen parte del repertorio de Edison: Las señoritas Shalt en el baile
cronocolom.pdf
Las primeras crónicas del cine en América Latina 273
1 de septiembre de 1897
Ernesto Vieco, empresario barranquillero de espectáculos, presenta por
primera vez en Bogotá, en el Teatro Municipal, una proyección de cine en
vitascopio, con un programa de vistas típicas de los Lumière.
El periódico capitalino La Crónica, dirigido por José Camacho
Carrizosa y Carlos Arturo Torres, bajo el titular de “El Cinematógrafo”
anunciaba así esta presentación: “El señor Ernesto Vieco nos ha traído esta
maravilla científica a la par que recreativa. La naturaleza fotografiada cua-
renta veces por segundo con sus mil variedades. Cien vistas se expondrán
con este aparato próximamente en el Municipal.”
Por su parte, el periodista Clímaco Soto Borda, del diario El Rayo X,
registraba este acontecimiento el 4 de septiembre.
16 y 18 de diciembre de 1897
El empresario Salvador Negra y Pages presenta en el Teatro de Cartagena
el cinematógrafo de Lumière. Así lo reseña la prensa: “Anoche se verifi-
caron varias pruebas ante reducido público y fue grande el entusiasmo
que aquéllas produjeron… Conocemos la colección de vistas que tiene
el empresario Negra y con ellas puede dar más de ocho funciones sin
repetirlas.” Al día siguiente de la función del 18 de diciembre, la prensa
dice: “El espectáculo fue encantador y sólo disgustó a los espectadores la
poca duración de cada vista. La ilusión es completa. Asiste la concurrencia
a escenas variadas ocurridas en lugares distintos Los exámenes de dibujo y el
alumno insolente; El derrumbe de una pared; Los vaporcitos de pasajeros en el Sena;
El patinador, que estuvo asombroso; La salida de los obreros de los talleres Lumière;
Los lazadores de toros de México y de un modo especialísimo El sombrero cómico.
Al teatro, pues, al teatro.”
29 de octubre de 1898
Se anuncia en la prensa local la presentación en la ciudad de Medellín de
los señores Wilson y Gaylord & Co., quienes realizarán una exhibición del
proyectoscopio de Edison el 1 de noviembre. El diario El Espectador anuncia
la función.
274 Las rutas del cine en América, 1895-1910
16 de junio de 1899
En el Teatro Borrero de la ciudad de Cali, se proyectan las que se con-
sideran las primeras filmaciones con imágenes colombianas. El diario
El Ferrocarril lo reseñó.
24 de agosto de 1899
Crovely y Martínez presentan el cinematógrafo Lumière en medio de una
gran acogida. El Correo de Antioquia registra este acontecimiento el 25 de
agosto: “Los que vieron con cuidado nos informan que es digno de conocer-
se, sus empresarios son personas muy caballerosas y atienden las exigencias
del público haciendo verdaderos esfuerzos por complacerlo. Llamaron la
atención las vistas de corridas de toros, dragones alemanes saltando obstá-
culos, los bailarines de la ópera y algunas otras. Nos gustaría sobremanera
ver colmado el teatro, tanto por sus empresarios cuanto porque estos espec-
táculos desarrollan mucho el buen gusto, mostrando siquiera en lienzo lo
que se palpa en países civilizados.”
CRÓNICAS
9 Nota del editor. Ésta parece ser una referencia al barco de vapor (“str”., o steamer)
Holsatia.
Las primeras crónicas del cine en América Latina 275
Anoche dio primera función la compañía con cuyo título encabezamos estas
líneas. La concurrencia fue bastante numerosa, si se toma en consideración
que la mayor parte de las familias pudientes de esta población se encuen-
tran actualmente en sus paseos veraniegos de la Sabana, La Chorrera, etc.,
y a los recientes lutos que han afligido últimamente á nuestra sociedad.
Los trabajos de escamoteo ejecutados por el hábil señor Balabrega,
fueron desempeñados con una limpieza y corrección admirables.
La Serpentina en sus diversas transfiguraciones, nada dejó que desear
del público, quien aplaudió é hizo repetir tan difícil como complicado tra-
bajo. Los juegos de tiro al blanco fueron admirables; con dificultad pueden
encontrarse mejores tiradores en nuestra zona, que además de su seguridad
reúnan diversos modos para probar su pulso y habilidad.
El trabajo del Vitascopio, aunque no fue del todo correcto, debido
quizás á que los aparatos al principio no pueden funcionar con la debida
precisión, nada dejaron que desear.
En resumen, la compañía es buena y nos proporcionará ratos de
agradable solaz y para mañana se anuncia una nueva y variada función que
satisfará los deseos del público.
Aquel hombre Edison, para ganarse bien el apodo de Brujo de Menlo Park
con que lo señalan, se ha dado á la tarea de divertirse con el asombro de
la humanidad. Cuando el Brujo amanece de buen humor, ya se sabe que
prepara alguna diablura para el mundo: saca de una de las gavetas de su
cerebro unos alambres, un cilindro, unas placas metálicas, que sé yo cuántos
otros utensilios, une esto con aquello, conecta la placa con el cilindro, el
cilindro con los alambres, éstos con una pilita eléctrica, arregla todo esto
en un cajoncito, y lo arroja por la ventana de su gabinete, apostrofando
irreverentemente á la humanidad, así:
¡Toma y diviértete, chiquilla!
Y la humanidad asombrada recoge con temblor aquello entre las
manos, lo mira con pueril curiosidad, hurga con travesura infantil lo que
encierra el cajoncito, aplica el oído, la vista, revuelve todo aquello, y luego,
sorprendida, alegre, saltando en verdad como chiquilla, exclama:
—¡Un teléfono!… ¡Un Fonógrafo!
—¡Un…
El último de estos juguetes que hemos conocido es el cinematógrafo, es
decir, algo como la fotografía del movimiento, una linterna mágica de las que
conocimos en nuestra niñez, pero que nos presenta los objetos con todos
sus movimientos, en todas sus actitudes, y, según se nos dice, ya existen
aparatos que reproducen hasta los colores. Únase el cinematógrafo con el
fonógrafo y aplíquense como luz los rayos equis, y tendremos que la huma-
nidad con todo y su vanidad y su hipocresía, y su envidia, podrá cargarse en
uno de esos cajoncitos que trabaja el Gran Brujo, para exhibirla proyectada
sobre un lienzo del Teatro Municipal de Bogotá!
El miércoles asistimos a la exhibición del cinematógrafo que trajo
el señor Ernesto Vieco; y, aunque algo imperfecta la reproducción de los
objetos, sea por falta de luz, por no colocarse ésta en el exacto foco, por
imperfección del aparato o por cualquiera otra cosa, bien merece verse
aquello, siquiera sea para darnos cuenta de los que es el cinematógrafo,
y también para que los que no conocemos mundo tengamos una leve
enseñanza objetiva, por las vistas que se exhiben, de muchas cosas de que
ni idea nos formamos, por ejemplo, el mar con sus olas que se precipitan
unas en pos de otras, unas voces negras y amenazantes, otras chispeantes
y juguetonas, ni más ni menos que como las horas de nuestra existencia:
una plaza o boulevard de París, con su aturdidor movimiento de coches,
ómnibus, bicicletas, pitones, y decimos aturdidor porque la imagen es tan
viva que nos parece oír con los ojos la inmensa algarada de aquella multitud,
lo mismo que el rugir de las olas en la vista del mar, y el ruido atronador
de la locomotora que parece venírsenos encima con su enorme cadena de
278 Las rutas del cine en América, 1895-1910
carros, vista que fue quizá la que más nos agradó por la corrección y exac-
titud de su reproducción, pues se cree oír el pitazo de la caldera, y al ver
las bocanadas de humo que lanza el Jefe de Estación nos provoca también
encender nuestro cigarro.
Empero, creemos que esta exhibición es más apropiada para un salón
que para un teatro. Los gritos y vocerío del miércoles en el Municipal no
son una invitación á volver.
La última y más grande invención del Brujo de Menlo Park, conocida con
el nombre de Proyectoscopio, o Cinematógrafo proyector de Edison, es
una máquina que lanza sobre un telón blanco fotografías de objetos en
movimiento; y es, por lo tanto, el resultado más conspicuo del ingeniero
humano y la ciencia fotográfica.
En los Estados Unidos, el conocido inventor Thomas A. Edison, y en
Francia, el famoso fotógrafo Lumière, han perfeccionado aparatos con que
se obtiene este maravilloso resultado. Las fotografías son tomadas por la
Cámara á razón de 45 por segundo, en tiras de celuloide de 50 hasta 500
pies de largo, que contienen de 900 á 100 fotografías cada una. Cuando
esta película se pone en el Proyectoscopio, y por medio de un mecanismo
ingenioso se hacen pasar las fotografías por entre las lentes con la misma
velocidad con que fueron tomadas por la cámara, reproducen todos los
movimientos de los objetos fotográficos. Con ayuda de una luz poderosa
y de estas lentes convenientemente dispuestas, se lanzan estas fotografías
sobre el telón, del tamaño natural, de tal manera que al verlas, no se sabe
si lo que se tiene delante es el retrato ó la escena u objeto de que éste fue
tomado.
De este modo pueden verse por medio de esta magnífica máquina
caballos corriendo, carros eléctricos que suben y bajan por las calles, perso-
nas andando, trenes en movimiento y el humo que sale por las chimeneas
de las locomotoras, escenarios marítimos en que las olas se estrellan contra
las rocas de la orilla, bailes, y en una palabra, todo lo que puede fotogra-
fiarse se puede fielmente reproducir con ella.
Las exhibiciones dadas en las grandes ciudades de Europa y América
han despertado en todas partes la admiración general. Tanto Edison como
Lumière tienen en todo el mundo fotógrafos hábiles tomando vistas para
sus máquinas, y muchas de ellas, á no dudarlo, serán de gran valor históri-
co para mostrar a las generaciones futuras lo que tuvo lugar en el pasado.
Los señores Wilson, Gaylord & Co. quienes pronto darán una exhibi-
ción proyectoscópica en el teatro de este lugar, cuentan con una gran varie-
dad de vistas en ambos Continentes; entre otras, una serie de éstas tomadas
Las primeras crónicas del cine en América Latina 279
en las últimas reales corridas de toros en Sevilla, que tuvieron lugar con
el propósito de recoger fondos para los hospitales españoles en la guerra
hispano-americana. En medio de la exhibición se expondrán muy bellas
fotografías estereoscópicas tomadas asimismo en todas partes del mundo, y
serán el complemento de esta exhibición instructiva y amena, que en todo
estará a la altura del gusto de la culta Medellín.
La primera función tendrá lugar el martes 1 de noviembre.
CUBA
CRÓNICAS
Invitados ayer para ver el Cinematógrafo, que se exhibe al lado del café
de Tacón, hemos quedado realmente sorprendidos. Trátase de un gran
invento, de una maravilla que se debe en gran manera a la electricidad, ese
poderoso agente que nos lleva de sorpresa en sorpresa. Es un espectáculo
digno de verse, ante el cual, seguramente, nuestros mayores quedarían
aterrados atribuyéndolo a cosas de brujas. No hemos visto, en efecto, nada
más verdadero que aquellas figuras de tamaño natural, las cuales se mueven
en todas formas, haciendo muy perfecta la ilusión de la vida. Porque eso
es el Cinematógrafo: la vida misma. Las figuras que surgen ante nuestra
vista parecen de carne y hueso. Lloran, ríen, corren, saltan, se vuelven, se
detienen, se sientan, gesticulan, accionan, en fin, reflejando pasiones y sen-
timientos de tal modo, que no es posible pedir más naturalidad y verdad.
Este es uno de los espectáculos que solo viéndolo se puede uno dar exacta
cuenta de su mérito.
¿Habrá nada más exacto, nada más verídico que las vistas: Los jugadores
de cartas, Lleganda de un tren, El regador y el muchacho, La artillería española
haciendo fuego en combate, El sombrero cómico y Desfile de una caballería mora?
Estas figuras constituyen el “desideratum” de la verdad. Así debió compren-
derse una gran parte de La Habana elegante que ya ha visto esas figuras.
Consagrado el Cinematógrafo por la opinión de todos los países cultos
en que ha sido justamente alabado, a nosotros nos ha producido legítima
admiración, saludando en él los grandes progresos de la electricidad.
Rafael Pérez Cabello (“Zerep”)
Cronofotógrafo Demeny
Muy pronto tendremos en esta capital este nuevo aparato para proyecciones
animadas y en colores naturales y que ha sido el que más éxito ha tenido
en las principales ciudades de Europa, especialmente en París, en los
teatros Chatelit, Olimpia y en el Palmarium del Jardín de Aclimataciones.
Felicitamos a los empresarios Sres. Estrada y Armas, deseándoles obtenga
el Cronofotógrafo en esta el mismo éxito que en Europa.
Cinematógrafo Lumière
El flamante invento —ha dicho Urbina, el príncipe de la crónica mexica-
na— está muy lejos de ser el anteojo de Hans Schnaps, aquel del cuentecillo
alsaciano, especie de telescopio de la felicidad, y que hacía contemplar a
quien le aplicaba la vista, todos sus sueños realizados, todas sus esperanzas
amplias, todas sus aspiraciones satisfechas, su dicha, en fin, tal como la
imaginación la había tejido, enhebrando las cosas realces con el hilo de
oro de la locura.
En la nueva diversión de la óptica —agrega Urbina— no hay nece-
sidad de ponerse los anteojos de Hans. Basta entrar y sentarse con toda
comodidad, frente al blanco cuadrilátero, que se abre en el extremo de la
sala. Esperar: se espera un minuto, el indispensable para que la curiosidad
se despierte; tiene ella el sueño muy ligero, y es amiga y perseguidora de
novedades y modas.
¿Quieren formarse una idea los lectores de El Fígaro de lo que es el
Cinematógrafo? El precitado Urbina, con su pluma de oro, da una exacta
explicación en estos bellos párrafos que damos a seguida:
“Se ve una llanura. Dos oficiales conversan en primer término.
Parecen contentos. El que está a caballo se pone a fumar: se despiden.
Queda solo el campo… ¿Qué es aquello que parece agitarse en la línea del
horizonte? ¡Bah! Serán pinos de la montaña. Pero, fijándose, cualquiera
diría que es la montaña que se acerca. ¿Se verificará el milagro bíblico? No;
es una bandada de aves o una nube de polvo. El viento suele hacer estas
travesuras en los campos desiertos. Y la masa, indecisa y flotante, como un
montón de bruma que corriese, impulsada por el Norte, a ras del suelo, se
aproxima cada vez más. De repente la luz hiere la bruma y surge un reflejo,
288 Las rutas del cine en América, 1895-1910
GUATEMALA
COMENTARIO
Fernando Urquizú
Universidad de San Carlos de Guatemala
12 Josefina Alonso de Rodríguez, “Medio Siglo de Pintura en Occidente”, en Arte Contempo
ráneo Occidente-Guatemala (Guatemala: Universidad de San Carlos de Guatemala, 1968), 72. La con-
tratación de este artista abre la probabilidad de que haya contado con una partida especial para
la compra de materiales de enseñanza para el arte que debieron incluir modernos aparatos para la
época; aunque también debe tomarse en cuenta la posibilidad que hayan sido contratados y envia-
dos posteriormente a Guatemala.
290 Las rutas del cine en América, 1895-1910
arte alejada del sentido de comercio que afloró conforme los aparatos de
proyección y filmación se fueron popularizando.
Los proyectores y películas del citado artista fueron posteriormente
destruidos en un incendio causado por los materiales inflamables, sin
embargo, restos de una de película de la casa Pathé Frères de París, fueron
rescatados y enviados a una cinemateca en México para ser restaurados,
constituyéndose en un primer legado de la presencia de la cinematografía
en el país.13
13 La fotografía, identificada arriba como figura 3 (p. 138), así como la referencia del
destino de los materiales de fotografía, cinematógrafo y películas del artista Justo de Gandarias,
fueron proporcionados para la presente investigación por su nieto, Igor de Gandarias, de 58 años
de edad, doctor en artes musicales y compositor nacional, vecino del barrio la Morera de la Nueva
Guatemala de la Asunción. Entrevista con el autor realizada el 3 de mayo de 2011.
Las primeras crónicas del cine en América Latina 291
MéXICO
CRÓNICAS
El aparato de los Lumière, que acaba de exhibirse con buen éxito en esta
capital, es una admirable aplicación de la cronografía, que maravilla por
su precisión y sencillez.
A poco que la fotografía había progresado lo bastante para producir
instantáneas, los sabios se propusieron emplearla con objeto de fijar esce-
nas fugitivas, que luego pudieran ser objeto de estudio y meditación; así es
como en 1874 Janssen se sirvió de su revólver fotográfico para la observa-
ción del paso de Venus por el disco del sol; y Mugbrige [Muybridge], de San
Francisco Cal., obtuvo en la misma época series de fotografías cuyos obtu-
radores se levantaban a intervalos regulares por aparatos ingeniosos que
movía la electricidad. Desde esa época, el célebre fisiólogo Mr. Marey ha
venido utilizando la cronofotografía para el estudio de la locomoción
animal, del vuelo de las aves y otros fenómenos fisiológicos. Éstos y otros
autores que en el asunto se han ocupado, se dedicaron todos a obtener
pruebas sucesivas en número restringido, haciendo la descomposición o el
análisis del movimiento, pruebas que estudiaban después la reconstrucción
de las síntesis del movimiento. Las tentativas de los experimentadores a este
fin encaminadas, consistían solamente en la recomposición de veinticinco
o treinta pruebas.
Muy recientemente Edison ha logrado realizar esta síntesis por medio
del aparato que llama Kinetoscopio, y en el que los espectadores, aislados,
pueden ver largas series de pruebas fotográficas, sucediéndose a cortísimos
intervalos, representando escenas animadas muy curiosas, con duración de
cerca de treinta segundos.
Pero animada de movimiento continuo, la banda pelicular donde
están pintadas esas escenas, para dar una impresión perfecta, no debe verse
cada prueba sino durante un tiempo muy corto, que apenas llega a unos
diez milésimos de segundo.
En tales condiciones, la iluminación es muy débil, se necesita un
objetivo muy luminoso, las escenas tienen poca amplitud y profundidad,
destacan sobre un fondo oscuro, y lo menos son necesarias treinta pruebas
por segundo para dar a la retina una impresión continua.
292 Las rutas del cine en América, 1895-1910
Llegada de un tren
Montañas rusas
Jugadores de “encarté”
La comida del niño
Salida de los talleres Lumière en Lyon
El regador y el muchacho
Demolición de una pareja
Los bañadores (sic) (bañeros)
La noche del viernes asistimos a la sesión que los empresarios del aparato
citado dedicaron a la prensa de la capital.
A reserva de ser más explícitos, pues el espectáculo merece la pena
sólo diremos que es una positiva maravilla.
Diremos únicamente que es la reproducción fiel y exactísima de
una escena de la vida real, tomada por un procedimiento igual al del
Kinetoscopio, pero reproducido en el cinematógrafo, de tamaño natural
algunos cuadros y otros de dimensiones bastantes para apreciar los más
minuciosos detalles.
El programa del viernes lo compusieron los siguientes cuadros:
Llegada de un tren
Jugadores de “encarté”
El regador y el muchacho
Demolición de una pared
Los bañadores (sic) (bañeros)
Disgustos de niños
Quemadores de yerbas
Juegos de niños
Comitiva imperial en Buda-Pest
Una plaza en Lyon
Bañadores en el mar
Comida del niño
Montaña rusa
Cada vez alcanza este maravilloso aparato mayor popularidad. Con justicia
es la manifestación suprema en su género; es una de las más altas conquistas
de la inteligencia humana.
Reproduce la vida real con una exactitud que causa pasmo; escenas
de la vida de las ciudades, de la campestre; reproducción de los procedi-
mientos de la industria, costumbre típicas, etcétera, todo se encuentra ahí,
y es tal a veces la ilusión, que con la realidad se confunde.
El público comienza a concurrir cada vez más en mayor número y
hace bien, pues el espectáculo es digno de una sociedad civilizada como
la nuestra.
Desde hoy, para mayor atractivo, se cambiará el programa incluyendo
en él, entre otras cosas, El lanzador mexicano.
PARAGUAY
COMENTARIO
Manuel Cuenca
14 Luis Verón, “El cine en el Paraguay”, en La ventana prodigiosa: reseña y anecdotario de la
PERÚ
COMENTARIO
15 El Jardín Estrasburgo estaba ubicado en uno de los portales de la Plaza Mayor, Escribanos
CRÓNICAS
Compilación de Violeta Núñez Gorritti
corto Arrivée d’un train à la Ciotat fue filmado en el verano de 1897, en enero de 1896 se había
realizado una primera versión que no fue mantenida en el catálogo que los hermanos ofrecían.
310 Las rutas del cine en América, 1895-1910
18 Las películas mencionadas son: Sortie d’usine (1895) y Les forgerons (1895).
Las primeras crónicas del cine en América Latina 311
[Cinematógrafo]
Tal es el nombre de un nuevo aparato eléctrico fotográfico que han traído
a esta capital los señores Fabler y Nissolz. Dicho aparato es algo parecido al
Vitascopio, pero los cuadros son de mayores dimensiones y no se nota esa
19 Las películas mencionadas podrían ser las siguientes: Leonard, Cushing Fight (1894); In
the Dentist’s Chair/ The Dentist’s Chair / Dental Scene (1895); Blacksmithing Scene / Blacksmiths (1893);
Annabelle Serpentine Dance (1894); May Irwin Kiss/ Kiss Scene/ Kiss (1896).
312 Las rutas del cine en América, 1895-1910
URUGUAY
COMENTARIO
CRÓNICAS
El cinematógrafo
No podemos quejarnos en materia de repercusión de todo cuanto en
Europa aparece o se inventa. Hace bien poco que la prensa daba cuenta de
haberse exhibido por primera vez en París el cinematógrafo y ya lo tenemos
en Montevideo instalado en la calle 25 de Mayo entre Zabala y Misiones.
El cinematógrafo es una de las mil aplicaciones que ha hecho el gran
Edison de sus maravillosos inventos.
La mayor parte de nuestros lectores conocerán seguramente el kine-
tófono, que Figuer ha exhibido entre nosotros en los últimos años. Pues
bien: el cinematógrafo es una magnífica ampliación del kinetófono. Las
figuras y escenas que en este aparato se ven en pequeño se destacan en
proporciones casi naturales en el primero reflejándose sobre un gran lienzo
blanco. Es una maravillosa linterna mágica (sic) a cuyas vistas comunican
vida y movimiento la electricidad.
Los ojos y el ánimo quedan absortos al contemplar los resultados
obtenidos por el gran mago norte-americano. Aquello es un prodigio, es
algo que despierta el orgullo (sic) del hombre al contemplar hasta donde
ha llegado el poder de su inteligencia.
Como es natural, las escenas se desarrollan en la oscuridad. Los
rayos eléctricos enfocados en el aparato se reflejan sobre el lienzo blanco.
Aparecen allí paisajes, ferrocarriles, vapores, bailes, escenas de costum-
bres, etc. Los personajes casi de tamaño natural se mueven, se agitan, ges
ticulan, corren. Las olas se levantan, se encrespan y se rompen en la playa; el
ferrocarril llega, la aparición de la locomotora, deteniéndose el tren, bajan-
do y subiendo pasajeros produciéndose la confusión de rigor en estos casos;
el vapor aparece a lo lejos y entra majestuosamente en el cuadro, cruza ante
los ojos atónitos del espectador y desaparece dejando una luminosa estela
Las primeras crónicas del cine en América Latina 315
tras de sí; un jardinero riega con una manga las plantas de su jardín y da
de coscorrones a su paso, tres o cuatro sujetos de buen humor dan a otros
un manteo en toda regla; dos jóvenes parejas almuerzan con su pequeño
vástago y le dan de comer haciendo gran gesto de alegría; (ilegible) y varias
inglesas alegres bailan con entusiasmo al son del organillo en una calle de
Londres, ante un grupo de público que crece a cada momento y que fuma
y se ríe mientras ellas danzan denodadamente.
Todo esto, con los accesorios correspondientes, se ve claro y real
gracias al cinematógrafo. La ilusión es completa. A aquellas figuras sólo
les falta hablar. Si para conseguirlo se empleara el fonógrafo, no quedaría
nada por desear.
Vale la pena visitar la modesta instalación de la calle 25 de Mayo y
conocer una de las grandes maravillas del siglo.
20 Nótese que la crónica del diario El Día hace mención a que la función tuvo lugar en
los bajos de la casa de la familia Regalía, si bien el Palacio de Mármol, construido en 1831 por
Antonio Montero, era conocido en 1896 como Casa de Roosen. Pero, y según consta en el Libro
de los Linajes/3, de Ricardo Goldaracena (Montevideo: Ed. Arca, 1981), Matilde Regalía Montero,
nieta de quien había hecho construir el edificio, había contraído matrimonio en 1889 con Germán
Roosen. De ahí que la finca fuese identificada con el nombre de Roosen o bien de Regalía.
316 Las rutas del cine en América, 1895-1910
Nos ocupamos hace días, con motivo de su estreno, del maravilloso invento
que con el nombre de Cinematógrafo se exhibe al público en la calle 25
de Mayo entre Misiones y Zabala
La persistencia de las impresiones en la
retina, es la que producen todos estos aparatos de ilusión del movimiento
A
esto reduce el cinematógrafo, un aparato sencillísimo que no sólo permite
tomar las vistas, sino proyectarlas de un modo maravilloso y sorprendente
De los efectos del aparato como espectáculo nada hay que decir, pues pocas
personas habrá ya en Montevideo que no se hayan gastado 4 céntimos en
el Cinematógrafo de la calle 25 de Mayo.
Nosotros que nos complacemos en visitarlo con frecuencia, hemos
observado que cuando es mucha la presión atmosférica, los cuadros carecen
de fijeza. La falta de color es el pero del invierno
y por último el ropaje
decorativo del recinto, daña mucho la vista del espectador en los inter-
medios de los cuadros, irritando la retina, sin duda con premeditación
para que ésta conserve una impresión rojiza durante la visualidad de las
imágenes.
Las primeras crónicas del cine en América Latina 317
VENEZUELA
CRÓNICAS
Esta noche abre sus puertas nuestro Coliseo para exhibir el último invento
del admirable Edison que lleva el nombre de Vitascope.
Anoche presenciamos algunos ensayos y juzgamos que no debe per-
derse ningún zuliano, amante de lo bueno, dejar de conocer esa nueva
maravilla del siglo, tanto más cuanto que es digno de premiarse el empeño
del estimable compatriota que le ha traído al Zulia en el deseo de que sea
ésta la primera población de las del Continente Sur Americano, en que se
estrene
las pruebas de este aserto es este último invento del célebre Edison que se
exhibirá desde esta noche en el Teatro Baralt.
Teatro Baralt. Para esta noche se ofrece por primera vez la exhibición del
Vitascope, en el escenario de nuestro Coliseo.
Espectáculo absolutamente nuevo, sorprendente, magnífico
De esos
que jamás concibió la mente y que no se creen hasta no verlos y que después
de vistos producen el asombro, el pasmo de lo inconcebible hecho realidad
y de la realidad que produce la vacilación entre la creencia y la duda. Un
prodigio más, pero un prodigio que supera en grandiosidad a los otros que
el genio ha creado a merced del fluido misterioso.
Que el eco de la voz vuele con la velocidad del pensamiento, aprisio-
nado en la onda que se desliza a lo largo del hilo que a distancias inmensas
une los pueblos; que una lengua de metal hable con la palabra viva del
hombre, o con el eco armonioso de instrumentos de música; que se haga
luz
parece hoy natural, concebible; pero que a despecho de la distancia
y del tiempo se reproduzca el cuadro natural con la animación de la exis-
tencia, con el movimiento de la vida, con la palpitación, con el aire, con el
más insignificante detalle, eso no puede ser sino uno de los más oscuros
misterios, resueltos en el siglo xix por el poder del genio.
La electricidad, el elemento más poderoso y temible de la naturaleza,
no sólo está vencido y puesto al servicio del progreso y de la civilización
por el hombre, sino que es ya el agente de sus caprichos y su recreación.
Quién sabe si no está lejos el día en sea también, en el nervio de nues-
tras alas, agente de nuestros vuelos infinitos
domingo 12 de julio
primera parte
1o. Obertura por la Orquesta
2o. Plaza del Herald (Nueva York)
3o. Danza de bailarinas
segunda parte
1o. Obertura Poeta y aldeano
2o. La incansable Serpentina.
3o. Alegoría sobre la libertad de Cuba.
tercera parte
1o. Obertura Violeta.
2o. Sorprendente juego de paraguas.
3o. Fuente y montaña de New York.
Vitascope
Entrar en detalles respecto al mérito de este nuevo invento, es cosa que
no pretenderemos nosotros, satisfechos de que no llevaremos el convenci-
miento al ánimo de nuestros lectores.
Los concurrentes al teatro en las noches del sábado y el domingo,
serán los mejores propagadores del mérito del Vitascope, respecto al cual,
muchos (que no lo conocen) juzgan que irán a ver las mismas figuritas de
silforamas con que nos hemos distraído en otras ocasiones.
Vitascope
Para el sábado y el domingo en la noche están anunciados los dos últimos
espectáculos que se darán en esta ciudad con el aparato mencionado. La
novedad con que ha sido visto en las primeras exhibiciones y su indiscutible
mérito científico, llevarán al coliseo a todas las personas que deseen estar
al corriente del movimiento descubridor que realiza grandes conquistas en
las postrimerías del siglo xix.
320 Las rutas del cine en América, 1895-1910
Se nos informa que por el próximo vapor partirá el señor Br. Trujillo D.
con el objeto de exhibir en Caracas el Vitascope que tanto ha llamado la
atención de esta ciudad.
Mañana viajará con dirección a la ciudad del Guaire nuestro estimable ami-
go bachiller Manuel Trujillo Durán, quien lleva como objetivo de su viaje
la exhibición del Vitascope en aquella tierra que se ha distinguido como
admiradora decidida de cuanto representa un adelanto del siglo xix en el
terreno de lo maravilloso.
No dudamos que el aparato de Edison será bien recibido por los
caraqueños ya que el inventor tiene derecho a los honores del triunfo y el
Vitascope ofrece ratos de culta y variada distracción. […] Que viaje feliz
el joven amigo y que tenga prosperidad en su empresa.
Las primeras crónicas del cine en América Latina 321
Bibliografía
Pedro Raigosa Reyna. Fundador del cineclub José Revueltas de los Sin
dicatos Universitarios 1978. Coordinador del cine-club de la Universidad
[323]
324 Las rutas del cine en América, 1895-1910
Mario A. Naito López (La Habana, Cuba, 1948). Licenciado en física por
la Universidad de La Habana. Editor de libros de texto durante más de
veinticinco años. Investigador y crítico cinematográfico. Especialista de la
Cinemateca de Cuba desde 2002. Compilador de varios libros sobre cine
cubano. Colaborador de la emisora radial cmbf desde 1991 y autor de
diversos artículos en publicaciones periódicas. Presidente de la Asociación
Cubana de la Prensa Cinematográfica desde diciembre 2006. Redactor de
unas 400 fichas sobre cine cubano y venezolano en el Diccionario de cine de
España, Portugal e Iberoamérica de la Sociedad General de Autores y Editores.
En 2015 recibió la Distinción por la Cultura Nacional.