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Ferrier Emmanuel maître de conférences

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

MTX 3 : Les liants


hydrauliques et les bétons

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MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

Chapitre 1 :Les liants


hydrauliques

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Historique
❑ L'homme préhistorique a probablement fabriqué du
ciment sans le savoir en décarbonatant le calcaire,
mélangé à de l'argile, des pierres du foyer qui lui
servait à cuire ses aliments.
❑ Les Egyptiens fabriquaient un liant, que l'on retrouve
entre les blocs des pyramides, à partir de gypse impur
calciné.
❑ Les Romains mélangeaient la chaux issue de la
décarbonatation du calcaire avec des poussières
volcaniques formées de silice et d'alumine
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Ce n'est que beaucoup plus tard que l'on


pensa de nouveau à associer le calcaire et
l’argile...
En 1756, l'Anglais SMEATON confectionna une chaux
hydraulique à partir d'un calcaire particulier contenant 25
% d'argile.
Au début du 19e Siècle, le Français VICAT, fabriqua le
premier Ciment Portland Artificiel en mélangeant
convenablement de l'argile et du calcaire.

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La couleur du ciment après la prise ressemble à la


pierre de Portland
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3.1.2 La fabrication du ciment portland et ses


constituants
Le ciment PORTLAND est un mélange de silicates et d’aluminates de
calcium résultant de la combinaison de la chaux avec la silice SiO2,
L’alumine AL2O3 et l’oxyde de fer Fe2O3.

Argile 20 % + Calcaire 80 %
Broyage en poudre
Hydradation
Cuisson à 1450 °C
Clinker
Broyage
Ciment CPA
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3.1.2 La fabrication du ciment portland et ses
constituants

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La fabrication du ciment portland et ses constituants

Doc . Cim-béton
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La fabrication du ciment portland et ses constituants

Doc . Cim-béton
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Quelques indications sur les différentes


étapes
Les carrières et leur exploitation
Vu la composition du "cru" de ciment (80 % de Ca CO3 + 20
% de SiO2 + Al2O3 + Fe2O3) les carrières sont surtout
situées dans des dépôts sédimentaires calcaires, crayeux
ou marneux.
Les matériaux sont extraits à l'explosif ou à la décapeuse
suivant leur dureté, chargés sur camion ou sur bandes
transporteuses et acheminés à l'usine. On utilise de plus eu
plus la technique de pré-homogénéisation consistant à
entasser des couches d'argile et de calcaire, reprises
ensuite suivant un plan vertical à la pelle mécanique.
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Le broyage du cru et le traitement thermique

Le mélange calcaire + argile est finement broyé à l'aide de


broyeurs à meules, à galets ou à boulets. Il est amené à la
teneur en eau voulue suivant son humidité naturelle et le
type de procédé de cuisson utilisé. Les fours rotatifs sont
cylindriques, inclinés (3,6 %) et de grandes dimensions ( Ø
=5m, 1 > 100 m).

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Les étapes de la clinkérisation :

❑ 100° C : évaporation de l'eau,


❑ 450° C : départ de l'eau combinée à l'argile,
❑ 894° C : dissociation du carbonate de calcium :
phase appelée décarbonatation : Ca CO3→Ca0 + CO2
❑ 1460° C : fin de la combinaison de la chaux avec
l'argile, c'est la clinkérisation.

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Le CLINKER obtenu est alors brutalement refroidi de


1450° C à 20°C. II contient les quatre constituants
principaux de CPA :

C3S : silicate tricalcique (ou alite)

C2S : silicate bicalcique (ou bélite)


C3A : aluminate tricalcique
C4AF : alumino-ferrite tétracalcique
En notant en abrégé C pour CaO, S pour Si O2, A
pour Al3 O2 et F pour Fe2 O3.
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L'alite (silicate tricalcique C3S) est le composé actif du


ciment, il développe une résistance initiale élevée et sa chaleur d'hydratation
est assez forte.

La bélite silicate bicalcique C2S) encore nommée ortho-


silicate de calcium est le composé qui fournit au ciment sa résistance à long
terme.

La célite est un mélange :


a) d'aluminate tricalcique (C3A ou 3 CaO.AlO3) qui est le composé qui manifeste
la prise la plus rapide et dégage la plus grande chaleur d'hydratation. II joue un
rôle important dans la résistance à court terme et dans la tenue du ciment aux
eaux agressives.
b) d'alumino-ferrite tétracalcique ,(C3Aou 4 CaO.Al2O3 – Fe2O3) qui ne participe
pas à la résistance mécanique.

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Les pourcentages moyens des 4 constituants principaux


sont : C3S : 55 %, C2S : 20 %, C3A : 12%, C4AF : 8 %.
L'indice d'hydraulicité (ou indice de VICAT) est égal,
pour un ciment au rapport :
Fractionacide SiO2+ AL2O3+Fe2O3
I= =
Fractionbasique CaO+MgO

On observe que la résistance aux agressions chimiques


évolue comme l'indice d'hydraulicité. On a :
❑ I < 0,50 ciment basique
❑ I > 0,50 ciment neutre
❑ I = 1 ciment acide (ou alumineux)

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Pour bénéficier de l'appellation CPA, le ciment


doit contenir au moins 97 % de clinker, le reste
étant constitué de poudre fine en général inerte,
appelée "Filler" c'est-à-dire matériau de
"remplissage".
Autres catégories de ciment

Afin d'utiliser judicieusement les propriétés de certains


matériaux naturels tout en réalisant une économie
importante, vu le coût énergétique d'obtention de clinker de
CPA, on utilise en mélange avec ce dernier :

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- du laitier de haut fourneau

- Le laitier broyé et mélangé au clinker présente des


propriétés hydrauliques :

▪ plus lentes à se manifester que celles du clinker,


▪ moins exothermiques,
▪ plus sensibles aux variations de température.
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- des cendres volantes. On les incorpore au clinker lors du


broyage en proportion de 5 à 20 %.

- des pouzzolanes. Leurs propriétés "pouzzolaniques" sont


définies par leur aptitude à fixer la chaux (Ca0) pour former
des composés hydrauliques stables faisant prise et
durcissant lors de leur hydratation.

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- des fillers qui sont des fines en générales inertes, c'est-


à-dire sans action chimique sur les ciments, obtenus par
broyage de roches, de laitiers et utilisés pour améliorer
certaines propriétés des ciments : augmentation de la
maniabilité, diminution de la perméabilité et de la
capillarité,...

Pour ces produits ajoutés en proportions variables au


clinker de CPA donnent naissance à des ciments notés
CPJ ou Ciments Portland avec ajouts ou à des ciments
particuliers exploitant les propriétés spécifiques des
laitiers, cendres volantes et pouzzolanes.

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Classe de résistance d'un ciment


Les ciments CPA, CPJ, CHF et CLK sont répartis suivant la
résistance à la compression (NF15 451) d'un mortier normal

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Ciments courants à caractéristiques complémentaires :


La réalisation d'ouvrages situés dans un environnement
agressif particulier peut requérir une résistance chimique
spécifique pour éviter une attaque par le milieu ambiant
susceptible d'entraîner la désagrégation du béton. Tels les cas
par exemple des bétons au contact d'eaux à haute teneur en
sulfates, d'eau de mer, d'eaux très pures...

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Ciments pour travaux à la mer, caractéristique PM


Les ciments destinés aux travaux à la mer doivent être
classés PM; ils satisfont aux deux conditions simultanées
suivantes :

Il est rappelé que c'est essentiellement l'action des sulfates


(sulfates de magnésie dans l'eau de mer et sulfate de calcium
dans les eaux séléniteuses) sur l'aluminate tricalcique C3A qui
est à l'origine de la dégradation des bétons par suite de
formation de sels expansifs (sel de Candlot) car ils fixent dans
leur transformation cristalline une plus importante quantité
d'eau.

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Ciments pour travaux à la mer, caractéristique PM

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Ciments pour travaux en eau à haute teneur en sulfates,


caractéristique ES
Les ciments destinés aux travaux en eaux à haute teneur en
sulfates, doivent respecter les teneurs en SO3, MgO et
insolubles spécifiées dans la norme NF P 15-319
Ciments à faible chaleur d'hydratation initiale et à teneur
en sulfures limitée CP1 et CP2

Pour certaines utilisations le ciment doit présenter-en plus


des caractéristiques générales spécifiées, une chaleur
d'hydratation initiale limitée et une faible teneur en ions
sulfures. Leur faible chaleur d'hydratation est intéressante
dans la construction d'ouvrages de masse.

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MARQUAGE DES SACS


Les inscriptions portées sur les sacs comportent outre la marque
du ciment (nom du fabricant et de l'usine) :
• le type du produit, ex. : Ciment Portland Composé — CPJ-CEM II/A
;l'indication des constituants autres que le clinker;
• l'indication de la norme à laquelle il se réfère, ex. : NF P 15-301;
• la classe de résistance, ex. : 32,5 R ;
• les caractéristiques complémentaires éventuelles, ex. : PM, ES
• une indication sous forme d'astérisque (*) pour les CPA-CEM I
lorsque la teneur en constituant secondaire est supérieure à 3 %;

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− la nature et le pourcentage d'adjuvant lorsque le ciment


en comporte, (ex : Re = 0,3 %), l'identification des
différents adjuvants correspondant aux mentions sui
vantes :
HR Haut réducteur d'eau
Re Réducteur d'eau plastifiant
H Hydrofuge
F Fluidifiant — Superplastifiant
E Entraîneur d’air
P Plastifiant
Ap Accélérateur de prise
Ad Accélérateur de durcissement
Rp Retardateur de prise

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Sac de Ciment Portland


Composé CPJ-CEM II de classe
42,5 R

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Un sac d'un ciment Portland CPA-CEM I de classe 42,5 ayant


les caractéristiques complémentaires prise mer « PM », tenue
aux eaux à haute teneur en sulfates « ES » à teneur limitée
en sulfures « CPI », comportant en plus un adjuvant
réducteur d'eau plastifiant.

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Exemples des ciments disponibles en Mauritanie

https://www.mauricim-mr.com/#produits

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3.1.4 Caractéristiques physiques d'un ciment


La surface spécifique est le rapport entre l'aire
développée des grains, à leur masse : elle varie en général
de 2700 à 3500 cm2/g. (Jusqu'à 7000 cm2/g pour le ciment
prompt).
Le poids volumique est le rapport de la masse d'un
ensemble de grains à leur volume réel.
2900 < rs < 3200 kg/m3
La densité apparente est le rapport à gw, poids volumique
de l’eau, du poids volumique apparent (vides en grains
compris) du ciment en sac.
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3.1.6 La prise et le durcissement des ciments

Les constituants du ciment présentent des


propriétés hydrauliques : ils forment par réaction
avec l'eau, des composés hydratés stables très peu
solubles dans l'eau, présentant une forte adhérence
entre eux et aux granulats créant ainsi
progressivement une cohésion croissante des pâtes
pures, des mortiers et des bétons.

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La prise du ciment : lorsqu'un liant hydraulique est


mélangé avec de l'eau il apparaît plusieurs phénomènes :
❑ une élévation assez brusque de la viscosité,
accompagnée d'une élévation de température de la pâte
marque le début de la prise mesurée par l'essai
normalisé NF 15 431,
❑ la diminution progressive de la plasticité de la pâte
jusqu'à un état pratiquement rigide traduisant la fin de
prise,
❑ la résistance mécanique mesurable croît lentement
avec le temps, c'est le phénomène du durcissement.
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La prise et le durcissement sont la conséquence de


la formation de gels et de la cristallisation des
composés chimiques au cours des réactions
d'hydratation que nous pouvons détailler dans le cas du
ciment Portland qui contient 97 % de mouture de clinker
(C3S, C2S, C3A, C4AF).

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Facteurs influençant la durée de prise

Les ciments Portland ont un début de prise de l'ordre


de 1 à 2h dans des conditions normales et une fin de
prise vers 6h, néanmoins :
la teneur en C3A, la finesse de mouture, peu d'eau,
une température élevée raccourcissent le temps de
début de prise,
la présence de gypse, de chlorure, de matières
organiques, un excès d'eau et une température basse
allongent la durée de la prise.

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Le rôle de la température est particulièrement important


puisque les temps de début et de fin de prise sont
multipliés par 8 pour un CPA quand on passe de 50 °C
à 5 °C.

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3.1.7 Variations dimensionnelles liées à l'hydratation


et à la température.
Le retrait : en l'absence de charge, la pâte de ciment est le
siège d'une diminution de volume qui a essentiellement deux
origines :
❑ A : le retrait de dessiccation dû au départ progressif de
l'eau des capillaires avant la prise, qui s'accompagne d'un
rapprochement des grains de ciment (analogie avec la limite
de retrait d'une pâte argileuse).
❑ B : le retrait endogène, sans échange d'eau avec l'extérieur,
qui se poursuit pendant toute la durée de la phase de
durcissement et qui s'explique par les modifications
progressives des couches d'eau absorbée à la surface et à
l'intérieur des hydrates du ciment.
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En (A), les conditions de dessiccation influencent


nettement le retrait avant la prise. Ainsi, on peut mesurer
sur les prismes de pâte pure de CPAL (ancienne
appellation du CLK), au bout de 7 h, les
raccourcissements suivants :

Conditions de déplacement de l’aire Retrait mesuré sur un prisme de 1 m de long


V=0 1.7 mm/m
V=0.6 m/s 6 mm/m
V=1 m/s 7.3 mm/m
V=8 m/s 14 mm/m

(d'après L'HERMITE [7])

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La conséquence la plus néfaste du retrait est la


FISSURATION qui est d'autant plus marquée que :
▪ les conditions de cure sont défavorables,
▪ la teneur en ciment est plus élevée,
▪ les pièces sont fines et présentent une surface
volumique élevée.

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3.1.8 Compatibilité entre les différents ciments

Les ciments alumineux ne peuvent être mélangés


avec des CPA que pour des travaux urgents et
provisoires. La prise obtenue est très rapide (voir Fig. 3)
mais, en contrepartie, les résistances mécaniques après le
durcissement sont très faibles (fc28 < 5 MPa ). De plus, le
retrait et le gonflement de la pâte peuvent être importants.

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3.1.9 La couleur des ciments


C'est un paramètre important puisqu'il conditionne
l'esthétique des constructions ; on peut noter les indications
suivantes :
❑ CPA - CPJ : gris + ou - foncé
▪ CLK : gris d'autant plus clairs qu'ils contiennent plus de
laitier (la présence de sulfures peut donner au béton une
coloration bleu verdâtre).
▪ CLC : l'aspect foncé croit avec le % de cendres
❑ ALUMINEUX : gris noir, très foncé.

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3.1.10 Domaine d'utilisation des ciments


Le tableau 3 indique les principaux domaines d'utilisation
des ciments normalisés.

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La réaction fortement exothermique de la prise du


ciment alumineux constitue une contre-indication
très nette pour son utilisation :

❑ en grande masse (barrages par exemple),


❑ par temps chaud.

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1. La chaux

Introduction

La chaux est utilisée depuis des millénaires.

Ses qualités physiques, esthétiques prouvées sont


irremplaçables pour la construction et la
décoration.

Comme par le passé, elle permet de bâtir, de


47/96 restaurer, de décorer naturellement. SEM B 2003-2004
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Qu'est ce que la chaux ?

La chaux est obtenue par calcination d'un calcaire à une


température supérieure à 900 °C.

Le carbonate de calcium, constituant essentiel du calcaire, se


dissocie à cette température pour donner de l'oxyde de
calcium (chaux vive) et de gaz carbonique :

CaCO3 ---> Ca0 + C02

Par hydratation de l'oxyde de calcium, on produit l'extinction


de la chaux vive pour obtenir la chaux éteinte.
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1.1 La fabrication

Les roches calcaires sont


extraites de carrières à ciel
ouvert ou souterraines.

Après abattage, les roches dures


sont reprises par des chargeurs,
puis transportées vers des
ateliers de concassage et de
criblage.
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1.1 La fabrication

La cuisson s'effectue en général


dans des fours verticaux à
marche continue.

Le matériau obtenu peut faire


l'objet, d'une mouture avec
addition de grappiers ou
d'autres constituants: clinker,
laitier, pouzzolane.

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1.1 La fabrication

On fabrique également des


chaux à partir de calcaires
qui contiennent de 15 à 20 %
d'argile. Dans ce cas, il se
forme, au cours de la
calcination, des silicates et
des aluminates de calcium
en quantité suffisante pour
donner à ces chaux la
propriété de faire prise sous
l'eau.
.

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1.1 La fabrication

Ce caractère hydraulique a
conduit à appeler ces chaux
des chaux hydrauliques
naturelles.
Les chaux hydrauliques
naturelles font prise en
présence d'eau et durcissent à
l'air par carbonatation lente.
Par contre, les chaux
aériennes font prise en
présence du gaz carbonique
de l'air.

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1.1 La fabrication

II existe enfin des chaux


hydrauliques artificielles qui
résultent du broyage
simultané de clinker de
ciment et de fillers calcaires.

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Récapitulatif des différentes étapes

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Récapitulatif des différentes étapes

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Récapitulatif des différentes étapes

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Récapitulatif des différentes étapes

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1.2 Les différentes chaux

La chaux est un produit naturel résultant de la


cuisson d'un calcaire plus ou moins pur.

En fonction de la composition chimique de la


roche d'origine, on peut obtenir différentes chaux.

En Europe, deux sont principalement utilisées : la


chaux aérienne et la chaux hydraulique
naturelle.

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Ferrier Emmanuel maître de 1.2 Les différentes
conférences chaux

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La Chaux Aérienne
La chaux aérienne est le produit de la calcination
d'une roche composée en grande majorité de
carbonate de calcium : le calcaire. Utilisée en mortier,
elle fait sa prise ou carbonatation au contact de l'air sur
une période prolongée.

La chaux hydraulique naturelle pure


La chaux hydraulique naturelle pure est obtenue par
calcination d'une roche composée essentiellement
de carbonate de calcium (le calcaire) et d'éléments qui,
lors de la cuisson, se transforment en silicates et
aluminates de calcium.
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Ferrier Emmanuel maître de 1.2 Les différentes
conférences chaux

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La France produit environ 3 Mt de chaux par an. Une


unité de production de chaux peut produire jusqu'à
100000 t par an.
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2 La normalisation des chaux

2.1 les chaux hydrauliques naturelles (norme NF P 15-310)

Les chaux hydrauliques naturelles (XHN) appartiennent à l'une


des 3 classes de résistance: 30, 60 et 100.

La désignation comporte la classe de résistance. Par exemple, une


chaux hydraulique naturelle de classe 60 sera désignée par le
symbole XHN 60.

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Ferrier Emmanuel maître
2 La normalisation de conférences
des chaux hydrauliques naturelles

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Les caractéristiques physiques retenues par la norme sont :

- la masse volumique apparente du produit, compris entre: 650 et


900 kg/m3 pour les XHN 60-100 et 600 et 750 kglm3 pour les
XHN 30
- la finesse de mouture: refus au tamis d'ouverture de mailles 200
pm < 10 %
- la stabilité: l'expansion, à chaud après 3 heures et à froid après 5
jours, mesurée selon la norme NF P 15-432, doit être de 3 mm.

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Ferrier
1.3 La Emmanuel maître
normalisation desde conférences
chaux hydrauliques naturelles

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

2.2 Les chaux hydrauliques artificielles (norme NF P 15-312)

Elles sont également classées selon leur résistance minimale à 28


jours, exprimée en bars, et désignées par le symbole XHA suivi de
la mention de la classe de résistance (XHA 60).

Les caractéristiques physiques prévues par la norme sont:

- le début de prise, mesuré selon la norme NF P 15-431 ne doit pas


avoir lieu avant 30 minutes.
- la stabilité: l'expansion à chaud, après 3 heures, mesurée selon la
norme NF P 15-432, doit être inférieure à 3 mm.
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Ferrier Emmanuel
3 Les emplois de lamaître
chaux de hydraulique
conférences

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3. Les emplois de la chaux hydraulique


3.1 En bâtiment

Les enduits
Les nombreuses qualités de la chaux, notamment plasticité et
adhérence pour les chaux naturelles, rendent son emploi très
intéressant et très efficace dans la confection des enduits intérieurs
et extérieurs. On l'utilise seule ou mélangée au ciment Portland -
souvent blanc - au ciment prompt ou à la chaux aérienne éteinte
pour le bâtiment (CAEB).
Les enduits bâtard (chaux plus ciment), tout en étant
imperméables à l'eau sont perméables à l'air, ce qui évite les murs
humides.
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Ferrier Emmanuel maître de conférences 3.1 En bâtiment

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En ce qui concerne les enduits pur le bâti neuf, les


recommandations pour la composition des mortiers à base de
XHN ou XHA sont détaillées dans le DTU 26.1 "Travaux
d'enduits aux mortiers de liants hydrauliques, chaux aérienne,
plâtre et chaux aériennes".

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Ferrier Emmanuel maître de conférences 3.1 En bâtiment

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

La chaux, matériau de finition et de décoration

• La chaux est un matériau particulièrement


indiqué pour les phases de finition et de
décoration, dans les mortiers, les enduits
prêts à l'emploi (crépis), les badigeons, la
réalisation de supports de fresques. Sa
couleur, le rendu de surface qu'elle
permet d'obtenir, mettent en valeur les
façades et les murs. Sa re-carbonatation à
l'air permet au mur de respirer pour
évacuer l'humidité toujours inévitable.
C'est pourquoi elle est aussi appelée
chaux aérienne.

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Ferrier Emmanuel maître de conférences 3.1 En bâtiment

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Ferrier Emmanuel maître de conférences 3.1 En bâtiment

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

La chaux, matériau de finition et de décoration


Les maçons, les peintres et les
décorateurs utilisent aujourd'hui, de
plus en plus fréquemment la chaux
pour la décoration extérieure
comme intérieure du bâti ancien
et moderne.
La couleur blanche constante de la
chaux hydraulique naturelle met en
valeur les sables locaux et les terres
naturelles pour la mise en œuvre
d'enduits de façade colorés et de
crépis. Elle isole et protège les
habitations et s'adapte davantage
que les liants artificiels aux
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mouvements des murs des
Ferrier Emmanuel maître de conférences 3.1 En bâtiment

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

La chaux, matériau de finition et de décoration


La chaux aérienne est
indiquée pour toutes
réalisations artistiques telles
que les badigeons, fresques
ou stucs qui décorent
l'intérieur des édifices.

Plus que tout autre liant, la


chaux naturelle est la réponse
aux attentes en matière
d'esthétique et de
préservation du patrimoine
et de l'environnement.
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Ferrier Emmanuel maître de conférences 3.1 En bâtiment

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La chaux pour la construction

• Les producteurs de béton cellulaire


utilisent les propriétés de montée en
température de la chaux lors de
l'hydratation afin d'obtenir cette légèreté
particulière au produit.

▪ Les fabricants de laine de roche lui


font jouer le rôle de fondant.
▪ Dans les briques silicocalcaires, la chaux
permet d'activer la réaction pouzzolanique avec
la silice et l'argile de constitution.
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Ferrier Emmanuel maître de conférences 3.1 En bâtiment

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L'amélioration des mélanges bitumineux

Judicieusement dosée, la chaux améliore la tenue à l’eau


de l’enrobé, ralentit son vieillissement et sa fissuration.
L’affinité de la chaux avec les bitumes et les agrégats
renforce les liaisons à l’intérieur de la structure.

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Ferrier Emmanuel maître de conférences 3.1 En bâtiment

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La valorisation par traitement à la chaux des refus de


scalpage des matériaux de carrières

Ces matériaux impropres à une utilisation en l’état dans


les structures routières trouvent, après un traitement à
la chaux, deux applications possibles : soit comme
remblais, soit comme couches de forme après
application d’un liant hydraulique.
Les capacités de la chaux à floculer les argiles et à
développer une prise pouzzolanique démontrent
l’intérêt du produit.

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3.1 En
Ferrier Emmanuel maître de conférences travaux publics

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3.1 En travaux publics

• Dans le domaine de la stabilisation des sols argileux plastiques réutilisés,


grâce à l’apport de chaux, pour la construction de remblais, celle-ci améliore :
leur comportement à court terme lors de leur mise en œuvre : par sa
réaction avec l’eau excédentaire qu’elle absorbe, et par son pouvoir
floculant sur les argiles ;

leur comportement à long terme, en développant une réaction de prise


pouzzolanique avec les minéraux présents

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3.1 En travaux
Ferrier Emmanuel maître de conférences publics

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

La chaux dans la technique routière


La chaux naturelle est aujourd'hui largement
employée par les professionnels des travaux
publics et des chantiers routiers.

La mise en œuvre par épandage modifie les


caractéristiques physiques et chimiques des sols
en place.

Elle facilite le travail des engins par temps


pluvieux ou dans les zones à humidité excessive
en baissant la teneur en eau des sols et en
floculant les argiles. Elle permet donc d'améliorer
la portance des sols en place, de faciliter leur
travail, la pose ultérieure d'un mélange bitumeux.
Son action bénéfique perdure dans le temps.

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4. Les plâtres

Introduction

Le plâtre est un matériau de base très important et


très employé. II provient de la déshydratation et de la
pulvérisation du gypse.
Le matériau sert, dans la construction, aux enduits
intérieurs, à hourder les maçonneries de pierre de
taille, de brique, à fabriquer des carreaux de plâtre
pour cloisons etc.
ses procédés de fabrication ne se sont guère modifiés.

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4.1 Historique
On trouve des traces de son emploi chez les Assyriens, les
Phéniciens, les Egyptiens, les Hébreux, plus rarement chez les
Romains.
Son usage paraît s’être perdu au Moyen Age, puis il reparaît en
France dans les grandes constructions vers l'an 1 000, ensuite
plus fréquemment à partir du Xlllème siècle.

Mais depuis les années 30, de très grands progrès ont été
réalisés et les usines modernes sont aujourd'hui outillées de
façon à fournir une gamme variée de produits répondant à toutes
les nécessités de la construction.

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4.2 Fabrication du plâtre

Le gypse se rencontre en France dans plusieurs régions, mais la


plus importante est la région parisienne.

L'exploitation des carrières à gypse se fait:

le plus souvent à ciel ouvert,


parfois en cavage avec sortie à flanc de coteau,
par puits.

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Ferrier Emmanuel maître de 4.2 Fabrication
conférences du plâtre

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4.2 Fabrication du plâtre

Le plâtre est simplement le résultat de :

la déshydratation, par cuisson à température


relativement basse,

la pulvérisation, de roches naturelles connues


sous le nom de gypse ou pierre à plâtre,

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Ferrier Emmanuel maître de 4.2 Fabrication
conférences du plâtre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

La cuisson du gypse se fait en trois


étapes :
chauffé entre 140 °C et 200 °C,
(perte d’eau➔demi-hydrate )

à une température plus élevée


(350 à 400 °C) on obtient le
sulfate de chaux anhydre ou
plâtre dit "cuit à mort".
aux environs de 900 °C on
obtient le produit dit "plâtre
hydraulique" ou "plâtre à
plancher".
81/96 SEM B 2003-2004
Ferrier Emmanuel maître de 4.2 Fabrication
conférences du plâtre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

En faisant varier la température, la durée. les conditions de cuisson, il


est possible d'obtenir toute une gamme de sulfates de chaux de durées
de prise et de durcissements très variés.

Broyage

La matière est broyée soit


avant, soit après cuisson, la
finesse du plâtre doit être
choisie en fonction de
l'usage du produit fini.

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Ferrier Emmanuel maître de 4.2 Fabrication
conférences du plâtre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

Conservation

Quel que soit le soin apporté à la fabrication et quelle que soit


la qualité du plâtre, on ne apporter trop de soins à sa
conservation et par suite à son magasinage.

Toute humidité conséquence d'éventer le plâtre, et par suite de


changer ses qualités :
- diminution de la durée de prise et ses
résistances

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Ferrier Emmanuel maître de conférences
4.3 Utilisation du plâtre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

4.3 Utilisation du plâtre

Le plâtre est un bon isolant thermique.

Le plâtre est un bon isolant phonique.

Le plâtre possède des propriétés ignifuges


remarquables.

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MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

4.3 Utilisation du plâtre

enduits.
pour hourder les maçonneries.
stuc: plâtre à mouler additionné de substances (gélatine,
kaolin...) pour fabriquer des décoration.
staff: plâtre armé de filasse de chanvre ou autre servant à la
fabrication de motifs décor bien pour l'intérieur que pour
l'extérieur.
carreaux de plâtre. - placo-plâtre etc...
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4.3 Utilisation du plâtre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

Utilisation : réhabilitation (moulure)

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4.3 Utilisation du plâtre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

Utilisation : réhabilitation (moulure)

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4.3 Utilisation du plâtre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

Utilisation : le carreau de plâtre

Le carreau de plâtre est un produit


naturel, élaboré et normalisé.

Il se présente sous la forme d'un bloc de


500 x 666 mm et d'épaisseur 50, 60, 70,
80 ou 100mm. Il comporte des moulures
(type tenon - mortaise) sur sa périphérie
permettant de les assembler solidement,
rapidement et précisément pour réaliser
des cloisons, des murs, des habillages de
poteaux....

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MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

Utilisation : le carreau de plâtre

Les qualités principales du carreau de plâtre sont:


• Protection contre l'incendie
• Isolation phonique
• Régulation hygrométrique
• Confort thermique
• Rapidité de mise en oeuvre
• Régularité et planéité des surfaces
• Travaux de finitions très réduit

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Utilisation : le carreau de plâtre

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Utilisation : le carreau de plâtre

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Utilisation : la protection de poteau


Le Classique:
Utilisé horizontalement ou verticalement, il peut
être employé dans la plupart des pièces.

L'Hydrofuge:
il convient aux pièces ayant un degré
d'humidité variable (salle de bains,cuisine, wc,
cave...).
L'isolant coupe-feu :
Le coffre monobloc de type isolant, utilisé à des
fins de coupe-feu (pare-flamme), reprend la
référence de type clasique mais reçoit à la
fabrication une épaisseur de plâtre plus
important.

92/96 SEM B 2003-2004


Ferrier Emmanuel maître de conférences4.3 Mise en oeuvre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

4.3 Mise en œuvre


La quantité d'eau de gâchage est de l'ordre de 70 %. L'eau
doit être propre et ne doit contenir aucune matière
organique.

Il faut éviter tout ce qui pourrait provoquer le regâchage,


c'est à dire (le malaxage de la pâte début de prise, ce qui a
pour effet de réduire notablement les résistances et de
provoquer des fissurations ultérieures).

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Ferrier Emmanuel maître de conférences4.3 Mise en oeuvre

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

Pendant les temps froids, les enduits doivent toujours être


protégés contre les gelées, qui entraîner des diminutions de
résistance et même des fissurations.

Pendant les périodes de fortes chaleurs, toutes précautions


doivent être prises pour éviter l’évaporation trop rapide de
l'eau ce qui aurait pour effet d'empêcher la cristallisation
de la masse et de produire des fissurations.

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Ferrier Emmanuel maître de conférences

MTX 3 : Les liants hydrauliques et les bétons

4.4 Essais des plâtres

Détermination de la proportion d'eau de gâchage

Détermination des temps de début et de fin de prise

Détermination des résistances mécaniques

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