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Unité d'Enseignement
Immunologie médicale
2ème Année – S8
DZVET 360
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الحديث
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دعاء ختم القرآن الكريم أذكار الحج والعمرة أذكار الطعام أذكار الخالء
SOMMAIRE
Vous trouverez à la fin les abréviations fournies par les professeurs pour l’année
Présentation et objectifs :
Il y a peu de domaines vétérinaires sans composante immunitaire ; ce cours sera utile plus
tard dans différents domaines tels que la médecine néo-natale et l'immunité colostrale, la
vaccination, les diagnostics de laboratoire, les maladies chroniques et celles à composante
immunitaire provoquant le déséquilibre de l’homéostasie immune.
AVERTISSEMENT : Qui dit interface, laisse supposer parfois des redondances entre les
différentes disciplines = quelques redites inévitables et renoncement à certaines informations.
Programme de l’enseignement :
1. Immunité spéciale
1. Rappels sur l’immunité et immunité innée
2. Immunité anti-bactérienne
3. Immunité anti-virale
4. Immunité anti-parasitaire
5. Immunité du rejet de greffe
6. Immunité anti-tumorale
Objectifs : Etudier (et rappeler) les particularités des mécanismes de la réponse immunitaire
mis en jeu dans les différentes situations pathologiques.
2. Immunopathologie
Modalité d’évaluation :
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Test d’auto-évaluation à réaliser avant le TD1 : il faut un minimum de 70%
de réponse justes pour valider le test, possibilité de réaliser
ce test autant de fois que l’on veut.
Les ouvrages :
1. Un ouvrage de référence: VETERINARY IMMUNOLOGY: (2013) d’Ian R. Tizard (Texas,
USA) aux Editions Elsevier (9 ème édition).
2. Autres ouvrages:
LES BASES DE L’MMUNOLOGIE FONDAMENTALE ET CLINIQUE (2009) de AK Abbas
& AH Lichtman aux Editions Elsevier (traduction de PL. Masson)
VETERINARY IMMUNOLOGY. PRINCIPLES AND PRACTICE de MJ DAY & RD SCHULTZ
(CRC Press, 2ème édition, 2014)
IMMUNOLOGIE. LE COURS DE JANIS KUBY (Traduction sous la direction de
Catherine Fridman (Dunod, 7ème édition, 2013))
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
Annexe ..............…………………………………………………………………………………………………………………….…19
ANTIGENE : Un antigène est une molécule capable d’induire une réponse immunitaire
(propriété d’immunogénicité = déclenche une réponse) et d’être reconnu par le produit
de la réponse immunitaire (propriété d’antigénicité = est la cible de la réponse) comme les
anticorps et les lymphocytes T cytotoxiques.
Quel(s) organe(s) parmi cette liste ne sont pas des organes lymphoïdes secondaires :
1) Rate 2) Nœuds lymphatiques 3) Thymus 4) Plaque de Peyer
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I. L’immunité innée
A. L’immunité constitutive
barrière épithéliale muqueuse (barrière muco-ciliée des bronches par exemple pour
faire ressortir des antigènes et déclencher la toux)
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B. L’immunité innée au sens strict
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II. L’immunité acquise
La voie principale de l’immunité acquise est dite thymo-dépendante. Elle peut déclencher la
réponse immunitaire cellulaire via les Th1 (Th= T helper) ou la réponse immunitaire humorale
via les Th2.Il en existe une seconde dite thymo-indépendante, qui n’existe que pour
l’orientation Th2.
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1. Partenaires
les acteurs cellulaires: CPA (cellule présentatrice d’Ag), lymphocytes Th2 (CD4+),
lymphocytes B et leurs cellules terminales, les plasmocytes.
les médiateurs immunitaires : cytokines immunitaires (IL4, IL5, IL10, IL13…) et
anticorps (IgD, IgM, IgG, IgA, IgE)
L’antigène thymo-dépendant est présenté aux LT (CD4+) par les CPA via les CMH II : il y a
restriction au CMH. Il y a alors production d’IL1 et IL4 et orientation vers la voie du Th2.
Les antigènes thymo-indépendants activent directement les lymphocytes B via le BCR:
les lymphocytes B ne subissent pas la restriction au CMH. On a donc une coopération
entre LB et LT : le LB trouve un antigène soluble et le montre au LT qui l’active en retour.
C’est la présentation antigénique.
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Il y a mise en mémoire. Ainsi lors d’une réponse secondaire, les lymphocytes B mémoire
peuvent activer directement le Th2 via le BCR, d’où une réponse plus rapide, plus intense et
plus durable.
3
4
La voie des Th2 a lieu dans le centre germinatif des organes lymphoïdes secondaires
(en particulier les nœuds lymphatiques) . La multiplication des lymphocytes B entraîne
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une augmentation de la taille des nœuds lymphatiques (d’où le gonflement que l’on peut
sentir des nœuds lymphatiques rétro-mandibulaires par exemple).
a) Production de cytokines
Le Th2 activé sécrète IL3, IL4, IL5, IL6, IL10 et IL13 qui sont des cytokines activant la
différenciation des LB en plasmocytes. Suivant les cytokines libérées, les plasmocytes
produisent une classe d’anticorps différente, ceci permet notamment la commutation de
classe.
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Une interleukine est le fruit de plusieurs cellules.
L’interleukine 10 inhibe la réponse Th1. Il n’existe pas réponse mixte qui serait à la fois Th1
et Th2.
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Quelle(s) cytokines ne sont pas classiquement associées à la voie des Th2 ?
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Les fonctions des anticorps :
Les anticorps se lient à l’antigène par des liaisons faibles. De cette liaison découlent les
différentes fonctions possibles des anticorps :
1) neutralisation = inhibition d’une action (ex : virus, toxine, fixation d’une
bactérie)
2) agglutination = liaison à un Ag particulaire et forment un réseau
3) précipitation = liaison à un Ag soluble et forment un réseau
4) opsonisation = facilite la phagocytose
5) cytolytique = lyse d’une cellule (via le complément)
1) Fixation du complément
2) Liaison à la membrane cellulaire
Traversée des barrières
Présentation de l’antigène
Opsonisation
ADCC
Dégranulation cellulaire
C’est la seule réponse possible pour un antigène thymo-indépendant qui reproduira une
réponse primaire (donc majoritairement IgM) à chaque mise en contact.
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En revanche, un antigène thymo-
dépendant induit la formation de LB
mémoire, ce qui permet lors d’une mise
en contact ultérieure, de déclencher une
réponse immunitaire secondaire qui est
immédiate et à base d’IgG en grande
quantité (commutation isotypique).
L’affinité est grandement améliorée et la
décroissance est lente.
5. Exploration de la RIMH
Cette exploration repose sur des réactions sérologiques :
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B. La réponse immunitaire à médiation cellulaire (RIMC)
1. Partenaires
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L’orientation vers la voie Th1 est séparée en deux étapes : la présentation antigénique et
l’activation des Th1.
a) La présentation antigénique :
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Les LT4 sont donc soumis à la restriction au CMH : pas de stimulation directe des LT4 par
l’antigène (sauf si super-antigène).
Cette fois encore, la costimulation (entre le LT4 et la CPA) aboutit soit à l’activation
(différenciation en LTh1 et libération de molécules) soit à l’inactivation du LT4 en fonction de
la molécule à laquelle ils vont se lier.
Il y a ainsi une adaptation de la réponse immunitaire.
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L’interleukine 2 :
Aussi appelée facteur de croissance des lymphocytes T, elle possède trois fonctions
biologiques majeures :
1) Fonction autocrine pour stimuler la prolifération des lymphocytes Th1
2) Favorise la croissance et la survie des lymphocytes T régulateurs qui inhibent la
réponse cellulaire et permettent de la contrôler.
3) Stimule la prolifération et la différenciation des lymphocytes B et des cellules Natural
Killer (NK). Les cellules NK sont des cellules de l‘immunité innée mais aussi acquise.
L’IL-2 est donc nécessaire à la fois à l’induction et à la régulation des réponses immunitaires
assurées par les lymphocytes T. IL-2 joue à la fois un rôle endocrine (sur d’autres cellules
éloignées), paracrine (sur cellules proches) et autocrine (sur les lymphocytes qui l’ont
produite).
L’interféron gamma
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b) La formation des lymphocytes T cytotoxiques
Voie extrinsèque, voie CD95L = voie des « récepteurs de mort » : le LTC se lie au
récepteur de mort FasL (=CD95L) et déclenche l’activation du Fas (CD95) qui lui-
même déclenche l’activation de la caspase 8 qui active la caspase 3….. c’est encore
l’apoptose.
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Rem : le mécanisme des lymphocytes killer est superposable à celui des lymphocytes T
cytotoxiques.
L’existence de cellules mémoire permet d’obtenir une réponse plus rapide et intense lors
d’un contact ultérieur avec un même Ag. On distingue deux types de populations (phénotypes
particuliers) mémoire :
Les cellules centrales :
Il s’agit des cellules circulantes dans les organes lymphoïdes secondaires. Elles sont de
phénotype : CD25+, CCR7+, CD45RO+.
Bactérie intracellulaire
facultative
ex : Brucella
Les macrophages sont un autre élément de la voie des Th1 en plus des lymphocytes T.
Les Th1 activés produisent de l’IL 2 et de l’interféron gamma qui les deux combinés permettent
une activation complète (explosion respiratoire) des macrophages. En retour, ceux-ci
expriment de l’IL12 et du TNFα qui stimulent les Th1 et les NK. On a donc une auto-
amplification de la réponse immunitaire, puisque les NK peuvent activer partiellement les
macrophages (à la différence des Th1) en sécrétant uniquement de l’interféron gamma.
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Quelle est la cytokine activatrice des macrophages ?
4. Exploration de la RIMC
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CONCLUSION
Il est important de maîtriser les mécanismes que nous venons de voir pour pouvoir
comprendre ensuite leurs dysfonctionnements.
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Lignées cellulaires impliquées dans la réponse immunitaire.
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
On distingue l’immunité innée qui est non spécifique et l’immunité adaptative qui fait
intervenir la lignée lymphocytaire et est spécifique de l'agent pathogène (à médiation
humorale ou cellulaire). L’immunité adaptative fonctionne en relais de l’immunité innée.
L’immunité innée se définit donc comme l’immunité non spécifique, appelée aussi
immunité naturelle ou native, qui ne dépend pas de mécanismes antigéniques ; la réponse
est stéréotypée face à un type d’agression donné. Il s’agit en fait de tous les mécanismes
immunitaires ne faisant pas intervenir la lignée lymphoïde.
On peut la diviser en une immunité constitutive qui ne met pas en jeu des cellules
immunitaires et en une immunité de type inflammatoire qui fait intervenir les cellules
immunitaires de la lignée myéloïde.
L’immunité innée est surtout impliquée dans la défense contre les micro-organismes (virus
et bactéries) ainsi que contre les agents physico-chimiques (corps étrangers).
Diminution
considérable du
nombre de
pathogènes
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Franchissement des différentes barrières immunitaires par un agent pathogène
I. Immunité constitutive
Se reporter au cours d’immunologie générale pour plus d’informations. Cette partie a été
traitée très rapidement mais nous vous avons laissé le développement des autres années pour
une meilleure compréhension.
1) La peau
La peau saine constitue une barrière anti-microbienne très efficace par le renouvellement
permanent de la couche cornée, par la compacité du derme (jonctions serrées) et par la
sécrétion de molécules anti-microbiennes (défensine, dermicidine).
2) Les muqueuses
Ce sont des zones non kératinisées donc moins résistantes mais leur intégrité assure
néanmoins une certaine protection, notamment au niveau des tractus digestif, respiratoire
et uro-génital qui sont les principales portes d’entrées des agents pathogènes.
La muqueuse intestinale est protégée plus particulièrement par les lymphocytes intra-
épithéliaux.
3) Les flux
Il s’agit d’éliminer les agents pathogènes par un rinçage permanent au niveau de certains
tissus : les larmes nettoient (et nourrissent) la cornée, les sécrétions muco-nasales
assainissent le rhinopharynx, la salive dilue les germes buccaux et l’ascenseur muco-ciliaire
assure un nettoyage permanent des bronches.
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B. Barrières chimiques
Il s’agit de la flore bactérienne commensale, qu’elle soit cutanée ou digestive. Elle est non
pathogène et assure une lutte efficace contre les pathogènes par compétition (place,
ressources) et par la sécrétion de molécules qui inhibent la croissance d’autres espèces
bactériennes. Le microbiote produit des agents naturels qui permettent d’écarter les micro-
organismes envahissant. Ainsi, la qualité du microbiote influence notre capacité à répondre
sur le plan immunitaire : si la flore commensale est altérée par des antibiotiques, les agents
pathogènes pourront pénétrer au sein de l’organisme.
II. Inflammation
L'inflammation est un mécanisme clef dans la défense contre les agents pathogènes. Elle
limite la dissémination de l’agent pathogène et initie la réponse adaptative. La qualité de la
réponse inflammatoire détermine la qualité de la réponse adaptative. Elle se traduit sur le
plan clinique par des signes généraux (fièvre) et des signes locaux au site inflammatoire
(rougeur, douleur, chaleur et œdème).
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L’étude cinétique de la réaction inflammatoire permet de distinguer plusieurs phases :
Si malgré tout le pathogène réussit à franchir les barrières physiques, trois questions se posent
à nous :
1) Comment le pathogène sera-t-il reconnu ?
2) Comment les différents composants du système immunitaire inné vont fonctionner
pour s’opposer au pathogène ?
3) Comment la réponse innée va-t-elle préparer la réponse adaptative ?
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Remarque - Culture générale : Les chercheurs J. Hoffmann (Français) et B. Beutler (USA) ont
découvert les bases de l’immunité innée et notamment la capacité des mouches drosophiles à
se défendre contre des agents infectieux via une molécule appelée Toll = un récepteur
membranaire qui une fois activé déclenche, par une réaction en cascade, des substances
antimicrobiennes. Le chercheur R. Steinman (USA) a quant à lui découvert les cellules
dendritiques et leurs rôles essentiels en immunologie.
1) Signaux d’alerte
Il s’agit de signaux extrinsèques produits par les agents pathogènes (viraux ou bactériens). Il
s’agit par exemple du LPS, du peptidoglycane, de l’ADN ou ARN viral, de la flagelline, etc.
Signaux bactériens
- Chez les Gram -, ce sont le LPS mais également les porines qui peuvent être reconnus.
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Les PAMPs des bactéries Gram -
- Chez les bactéries acido-alcoolo-résistantes (AAR), ce sont les lipides de la paroi (acide
mycolique et galactane), les porines et le peptidoglycane qui constituent des signaux
d’alerte.
Signaux viraux
La cellule infectée est capable de reconnaître des motifs d’ADN ou d’ARN étrangers et
notamment les ARN double brin.
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b. Les alarmines (=DAMPs pour damage-associated molecular patterns)
Il s’agit des molécules libérées par les cellules mortes ou en train de mourir. On les scinde en
deux groupes : celles produites à l’extérieur de la cellule (ex : héparane sulfate) et celles
produites à l’intérieur de la cellule (ex : HMGB1).
Initialement mis en évidence chez les drosophiles (par Hoffman et Beutler, prix Nobel de
médecine en 2011), on en distingue deux types.
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Il en existe de nombreux types reconnaissant chacun un signal préférentiel (mais ne pas
employer le terme spécificité qui est réservé à l’immunité lymphocytaire). On retiendra par
exemple le TLR8 qui reconnait préférentiellement l’ARN viral simple brin.
Les TLRs possèdent un domaine intracellulaire qui assure la transduction du signal par une
cascade de phosphorylations, ce qui aboutit à l’activation de gènes spécifiques. Il y a donc
synthèse de cytokines inflammatoires par la cellule, de chimiokines permettant d’attirer les
cellules immunitaires et de molécules endothéliales d’adhérence permettant aux autres
molécules de sortir du torrent circulatoire.
Par exemple, lorsque le TLR4 reconnait le LPS des bactéries Gram -, il provoque, via une
molécule adaptatrice (MyD88), une cascade d’activation qui aboutit à la synthèse d’IL1-β, d’IL-
6 et de TNF-α, trois cytokines inflammatoires entraînant notamment une réaction fébrile.
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Il y a adaptation de la réponse de la cellule en fonction des TLRs sollicités.
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diarrhée et à des vomissements. On appelle cette maladie IBD (=inflammatory bowel disease)
ou MICI (=maladie inflammatoire chronique de l’intestin).
=> Le polymorphisme des TLRs permet ainsi d’adapter la réponse immunitaire mais elle peut
aussi être à l’origine de son exacerbation.
b. Autres PRRs
Ils sont de nature variée mais leur fonctionnement est semblable à celui des TLRs
(reconnaissance préférentielle, cascade d'activations...). On retiendra notamment le CD14 qui
reconnaît le LPS et les récepteurs RIG qui reconnaissent l’ARN viral.
Autres PRRs
Remarque : Les bactéries, les parasites et les virus vont chercher à élaborer des stratégies de
contournement de cette reconnaissance.
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Réponse à l’invasion microbienne
a. Etapes de la phagocytose
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endothéliales, ce qui permet le roulement et l’adhésion puis le passage entre les cellules
endothéliales.
Etapes de la diapédèse
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Exemple d’une mobilisation massive des PMNs sur un site
inflammatoire : suite à l’injection sous-cutanée de
Corybacterium pseudotuberculosis au niveau de l'oreille droite
chez un agneau, on observe la mobilisation des polynucléaires
neutrophiles dans le noeud lymphatique drainant le site
d’inoculation.
b. Les neutrophiles
Rappels : Ce sont les premières cellules à arriver sur le lieu de l’inflammation. Ce sont des
cellules à vie courte, incapables de mémoire, qui ne se multiplient pas dans les tissus et ne
peuvent pas retourner dans le sang.
Ces cellules sont attirées par des cytokines inflammatoires actives (IL1 et IL6), se fixent
aux micro-organismes et les phagocytent.
Elles sont également capables de projeter leur ADN hors d’elle-même tel un filet qui piège
l’agent pathogène ; il s’agit du phénomène de NET (Nuclear Extracellular Traping), sorte de
suicide du neutrophile qui jette son ADN sur l’agent pathogène pour l’emprisonner. Ce
phénomène a été découvert récemment.
Par ailleurs, les neutrophiles recrutent et activent les macrophages. Il existe un rétrocontrôle
négatif de la production de neutrophiles via les macrophages et LTh 17.
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D’autre part, les neutrophiles sécrètent des enzymes et molécules anti-bactériennes
présentes dans leurs granules : lactoferrine qui piège le fer nécessaire à la croissance
bactérienne, défensine, etc.
c. Les macrophages
Il existe trois grands types de macrophages : les macrophages classiques activés par l’IFN et
à activité antimicrobienne, les macrophages impliqués dans la réparation cellulaire et les
macrophages régulateurs.
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Contrairement aux neutrophiles, ils arrivent plus tardivement, peuvent se multiplier sur le
lieu de l’inflammation et quitter le tissu pour aller présenter l’antigène dans les nœuds
lymphatiques.
Au final, le macrophage est très polyvalent, à tel point qu’il est capable à la fois d’activer la
voie des Th1 et celle des Th2. Il est capable de remodelage tissulaire mais aussi destruction
tissulaire = rôles opposés.
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2) Les cellules sentinelles : macrophages, cellules dendritiques et mastocytes
Les cellules sentinelles sont capables de répondre aux PAMPs et aux DAMPs. Elles sont
disséminées sur toutes les surfaces susceptibles d’être des portes d’entrées des pathogènes.
Elles libèrent des cytokines vasoactives, chimiotactiques et activatrices des cellules effectrices
et des molécules antimicrobiennes.
Les macrophages prennent différentes dénominations suivant leurs localisations. Ils sont ainsi
présents sous forme de monocytes dans le sang et prennent le nom de macrophages une fois
dans les tissus.
Rappel : Un macrophage est caractérisé sur le plan morphologique par un cytoplasme large,
un appareil réticulé développé et de nombreux appareils de Golgi = activité sécrétoire très
dense.
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Les macrophages sont à la fois des cellules sentinelles, des phagocytes et des cellules
présentatrices d’antigènes.
Ils se mobilisent massivement sur le site de l’inflammation, après les neutrophiles. Ils
détectent, ingèrent et éliminent les microbes survivants et autres particules.
Les cytokines produites par les macrophages et autres cellules sentinelles peuvent engendrer
une fièvre et d’autres signes cliniques de l’inflammation.
Découvertes par Steinman (prix Nobel de médecine en 2011), elles sont localisées dans
la peau et les muqueuses ainsi que dans les plages T des nœuds lymphatiques. Elles
constituent le relais avec l’immunité adaptative par leur capacité à présenter des antigènes
exogènes. Elles reconnaissent un signal de danger et sont capable d’internaliser l’agent
pathogène. Elles expriment alors le CMHII et présentent un antigène T après dégradation de
la bactérie.
On distingue 6 fonctions dont deux sur lesquelles notre cher Prof a bien insisté :
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Fonction 4 : sous-populations aux fonctions et récepteurs de dangers différents
On distingue en réalité deux types de cellules dendritiques d’origine différente, ce qui permet
d’orienter la réponse immunitaire en activant la voie humorale ou la voie cellulaire.
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c. Les mastocytes
Ils sont analogues à des basophiles et on en distingue deux populations : les mastocytes
muqueux et les mastocytes conjonctifs.
Ils jouent un rôle important dans l’immunité anti-infectieuse et anti-parasitaire. Ils disposent
d'une grande panoplie de PRRs, ce qui fait d’eux des cellules sentinelles. Ils sécrètent des
peptides antimicrobiens, des cytokines et des chimiokines qui attirent les PNNs.
Ce sont les cellules pivots de l’hypersensibilité de type I.
Question : Parmi les cellules suivantes, laquelle n'est pas qualifiée de sentinelle ?
1) Le macrophage
2) La cellule dendritique
3) Le mastocyte
4) Le polynucléaire neutrophile
ǝlıɥdoɹʇnǝu ǝɹıɐǝlɔnuʎlod ǝl : ǝsuodǝɹ
Elles représentent 10% des lymphocytes et sont des médiateurs importants de l’immunité
naturelle. Les cellules NK possèdent des TLRs et d’autres PRRs. Elles reconnaissent les
changements à la surface des cellules infectées ou stressées (ex : cellules tumorales) et tuent
ces cellules.
Elles ne reconnaissent pas l’antigène mais la présence et la qualité du CMHI conjointement à
des facteurs de stress (via les PRRs). Leur activation passe par un équilibre entre la stimulation
de récepteurs activateurs ou inhibiteurs.
Les cellules NK activées ont une action cytotoxique suivant plusieurs mécanismes:
Induction de l’apoptose par la voie directe
Coopération avec les anticorps pour déclencher la lyse cellulaire (ADCC)
Action cytolytique indirecte par activation des macrophages via l’IFN et activation de
la voie Th1 cytotoxique.
L’action des cellules NK est renforcée par l’IL15, l’IFN de type 1 et l’IL12.
Ils sont également capables de mémoire mais cette capacité reste limitée.
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Mode d’action des cellules NK
b. Cellules NKT
Ces lymphocytes sont présents dans les épithéliums et les organes lymphoïdes. Ils
expriment des molécules de surfaces typiques des cellules NK mais à la différence de ces
dernières, les cellules NKT reconnaissent certains antigènes microbiens non peptidiques
(comme les lipides ou glycolipides) via la molécule CD1 apparentée au CMH1 et expriment un
TCRαβ (invariant chez iNKT)..
Il existe deux sous-populations de cellules NKT : les iNKT (cellules NKT classiques) et les NKT
(cellules NKT de type II). Leurs fonctions précises restent mal comprises.
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c. Les cellules émergentes : les ILC ( = innate lymphoïd cells)
Le prof est passé très vite là-dessus, on se sait pas encore grand-chose de ces cellules.
Ces cellules, localisées essentiellement dans les muqueuses, sont à l’interface entre
l’immunité innée et l’immunité adaptative. Elles ont des fonctions qui rappellent les
différentes sous-populations lymphocytaires Th (Th1, Th2, Th17, Th22) mais sans
reconnaissance spécifique de l’antigène. Il existe trois sous populations : ILC 1, ILC2, ILC3
avec des fonctions différentes. La stimulation inappropriée de ces cellules aurait pour
conséquence des situations inflammatoires délétères.
1) Conséquences physiologiques
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Rôles de l’inflammation
Elle déclenche également des réponses systémiques (fièvre via IL1, IL6 et TNFα, arrêt de la
prise alimentaire via TNFβ, séquestration hépatique du fer). Tout ceci a pour effet de limiter
la croissance bactérienne.
Les signes de l’inflammation sont : la douleur, la chaleur, la rougeur et la tuméfaction.
2) Conséquences pathologiques
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de la tuberculose) si ce sont les macrophages qui persistent dans le tissu, aboutissant à la
formation de granulomes qui enkystent l’agent pathogène.
La persistance du stimulus peut aussi aboutir à une fibrose du tissu. La chronicité est due à la
persistance de l’agent pathogène dans l’organisme (agent trop virulent et/ou réponse trop
faible) et limite sa progression mais ne permet pas son élimination, c’est un compromis.
Nécrose centrale
Si la réaction inflammatoire se fait de manière trop intense, comme lors d’allergies, les
conséquences sur l’organisme peuvent être mortelles (choc anaphylactique avec vasodilation
généralisée, œdème laryngé à l’origine d’asphyxie) ou fortement invalidantes (cachexie si trop
de TNF, néphrite et nécrose vasculaire si dépôts amyloïdes).
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Cascade de l’acide arachidonique
NB : mode d'action des corticostéroïdes qui peuvent bloquer cette cascade en stimulant
l’expression d’un inhibiteur de la phospolipase A2 : propriété anti-inflammatoire.
Rôle de l’IL1
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Rôle du TNF-α : effets à la fois positifs et toxiques
7) facteurs de coagulation
8) cascade d’activation du complément
2 voies « innées » :
La voie des lectines
La voie alterne (la plus
usitée = 80 à 90 %)
1 voie « adaptative » = la voie
classique
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Rôles du complément
9) les protéines sériques de l’inflammation = acute phase proteins: CRP (PRR soluble),
haptoglobine...): ce sont des témoins de l'inflammation.
Conclusion : à retenir
L’hôte reconnaît rapidement les microbes invasifs grâce à des molécules communes
exprimées à la surface, ou via les acides nucléiques. Ces molécules sont les PAMPs.
L’hôte reconnait aussi des molécules communes aux tissus endommagés, appelées DAMPs ou
alarmines.
Les PAMPs sont reconnus par les PRRs (dont les TLRs) présents à la surface des cellules ou par
d’autres récepteurs (intracellulaires).
Ces récepteurs à PAMPs sont essentiellement localisés sur les cellules sentinelles: les
macrophages, les cellules dendritiques et les mastocytes.
Les signaux émis par les TLRs et autres récepteurs permettent l’activation des cellules
sentinelles qui produisent divers médiateurs et cytokines. Les cytokines initient la réaction
inflammatoire proprement dite.
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Les principales cytokines pro-inflammatoires sont le TNFα, l’IL1 et l’IL6 + chimiokines.
Ces molécules augmentent le flux sanguin et la perméabilité vasculaire. Elles sont donc
chimiotactiques pour les phagocytes.
Certains agents pathogènes ont développé des stratégies pour contourner l’immunité
innée (phénomène d’échappement immunitaire).
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
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I. Immunité antibactérienne
A. Pathogénie bactérienne
Les bactéries exotoxinogènes sont des bactéries qui libèrent des toxines dans
l'organisme.
La bactérie se multiplie mais sa multiplication n'est pas à l'origine des signes cliniques.
Les bactéries restent bloquées au niveau de la paroi intestinale mais les toxines passent la
barrière épithéliale et sont absorbées par les cellules cibles, provoquant une intoxination à
l’origine des signes cliniques.
L'intoxination est le résultat d'une accumulation de toxines.
Clostridium tetani
Elle libère une toxine protoplasmique, à rôle neurotoxique à l’origine du tétanos.
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Clostridium botulinum
Elle libère également une toxine protoplasmique, présente dans les aliments (TIAC),
neurotoxique. On parle alors d'intoxination pure car il n’y a pas de dissémination
bactérienne.
Remarque : Il faut bien noter que l'antigène protecteur est protecteur pour les toxines, et non
pas pour l'individu infecté...
Architecture de B.anthracis
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Pathogénie de Bacillus
anthracis
Les E. Coli entérotoxinogènes (ETEC): Ils sont liés à la présence d'entérotoxines, les
unes thermostables (ST), les autres thermolabiles (LT), et d'adhésines qui
permettent aux bactéries d'adhérer aux cellules épithéliales de la muqueuse de
l’intestin grêle, de s’y multiplier et de produire des toxines qui seront absorbées.
Les gènes de ces deux types de facteurs de pathogénicité ont un support
plasmidique.
4/20
Les E. Coli entérohémorragiques (EHEC) ou Escherichia coli producteurs de Shiga-
toxines (STEC) (ou anciennement VTEC)
Les E. Coli entéroinvasifs (EIEC) (voir petit 3 sur les bactéries invasives)
Les E. Coli entéroagrégatifs ou EaggEC, ou AAEC
les E. Coli à adhésion diffuse ou DAEC: les DAEC adhèrent seulement aux cellules
Hep-2 et paraissent uniformément dispersées sur toute la surface des cellules
épithéliales en un profil diffus.
Les bactéries endotoxinogènes sont des bactéries qui ont des toxines ancrées dans
leur membrane, comme par exemple le lipopolysaccharide (LPS). Les antigènes peuvent alors
être thymo-dépendants mais aussi thymo-indépendants.
Les macrophages reconnaissent le LPS via le TLR4 (cf. CM2) associé à la protéine CD14.
Cette reconnaissance entraîne une réponse inflammatoire cytokinique (production d'IL1, IL6
et de TNFα) qui conduit ensuite au choc septique en cas de sollicitation importante.
Définition du choc septique : réaction exagérée de l’hôte au relargage systémique du LPS des
bactéries de type Gram négatif, caractérisée entre autres par une hypotension et une
hypoperfusion.
5/20
Pathogénie du choc septique
Les bactéries invasives sont des bactéries capables d'envahir et de proliférer dans les
tissus de l'organisme et d'y provoquer des troubles physiopathologiques plus ou moins
importants.
Leur multiplication peut être locale ou systémique (intracellulaire ou extracellulaire).
6/20
Exemple : Les E. coli intestinaux, agents de diarrhées, font partie des bactéries invasives. Six
principaux pathotypes intestinaux sont décrits, dont les E. coli entéroinvasifs (EIEC), à l'origine
de syndromes dysentériques: intermédiaires entre les Escherichia coli et les Shigella dont ils
possèdent le pouvoir pathogène (invasion des cellules épithéliales, échappement au
phagosome, protection de molécules causant la pathogénie).
Après l’entrée des bactéries dans l'organisme, celui-ci met en place différents moyens
de défense. Cela passe d’abord par des mécanismes de l'immunité innée via la reconnaissance
des PAMPs des agents pathogènes par les cellules sentinelles (via les récepteurs TLRs). Cette
reconnaissance participe à la réponse innée inflammatoire et oriente la réponse adaptative
Th1/Th2 selon le TLR activé.
Il faut alors constater le grand nombre de ligands possibles (en gras : ceux strictement
bactériens), qui sont reconnus par des récepteurs de type TLR ou autres (dont CD14, NOD1 et
NOD2). [Cf CM2]
7/20
Autres PRRs
La réponse adaptative est mise en jeu lorsque les bactéries ont réussi à passer la barrière de
l’innée.
8/20
L’hôte se protège :
contre les bactéries exotoxinogènes : neutralisation des toxines par les Ac, ce
qui explique l’importance de la vaccination (contre le tétanos par exemple).
Remarque : La cytotoxicité dépendante des anticorps (ADCC) est le mécanisme par lequel les
cellules entourées d'anticorps sont détruites par des cellules ayant des récepteurs Fc
(opsonisation), sans qu'il y ait besoin de CMH.
Elle correspond aux lésions entretenues par le système immunitaire via les bactéries.
On reparlera des différentes hypersensibilités dans les CM suivants.
Hypersensibilité de type II
Fixation d'un élément bactérien (LPS) sur certains éléments comme les hématies, qui sont
alors reconnues par le complément, d'où une lyse des hématies. Il en découle :
- une anémie hémolytique et un choc inflammatoire
- une thrombocytopénie si le LPS se fixe aux plaquettes
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Hypersensibilité de type III
Un complexe immun complique l'infection bactérienne. Les Ag circulants se complexent aux
Ac circulants, ce qui attire les neutrophiles et provoque leur dégranulation ; il y alors activation
intempestive de l’immunité.
Il s’agit par exemple du cas de l'ehrlichiose canine, de l'uvéite récidivante des équidés (ERU),
ou encore de la phase chronique de la gourme du cheval à Streptococcus equi.
Hypersensibilité de type IV
Dans le cas des bactéries à multiplication intracellulaire, il peut y avoir formation d'un
granulome parasitaire (par exemple le granulome tuberculeux), qui assure une protection,
mais permet aussi la persistance de l'agent bactérien.
Parmi ces quatre mécanismes de défense antibactérienne, citez celui qui ne convient pas, à
priori, pour les bactéries extracellulaires ?
1) Neutralisation des toxines ou des enzymes par les Ac
2) Destruction des bactéries par les Ac et le complément
3) Opsonisation des bactéries par les Ac et le complément (phagocytose et
destruction)
4) Destruction directe des bactéries par les LTc et les cellules NK
Réponse 4
10/20
On distingue plusieurs catégories de résistance des bactéries au système immunitaire :
Résistance à l’opsonisation
La capsule des bactéries Gram+ (ex : Bacillus anthracis, cf schéma p3) limite la destruction
bactérienne et la présentation antigénique.
11/20
Exemple de Listeria monocytogenes
Cette bactérie est capable de s’échapper du phagosome avant la fusion avec le lysosome grâce
à ses toxines. Une fois libérée, elle se retrouve dans le cytoplasme où elle s’entoure de
filaments d’actine, ce qui lui permet de passer directement de la cellule infectée à une cellule
saine adjacente et donc de se propager.
12/20
Spectre immunitaire dans la paratuberculose ovine
Elle exprime son pouvoir pathogène grâce à la présence d’un système de sécrétion de
type 3 (T3SS) qui agit comme une « seringue » capable d’injecter dans les cellules cibles de
l’hôte des protéines bactériennes appelées « effecteurs » ou « protéines effectrices ».
Une de ces protéines, la BopN, a été récemment identifiée (en 2009) dans un processus de
survie de la bactérie : elle est nécessaire pour induire la maladie.
13/20
On voit que la délétion de BopN ou de T3SS entraîne une diminution de synthèse de l'IL10
(graphe A) et une augmentation de la synthèse de l'IFNγ (graphe B).
14/20
Exemple des Leptospires
Les TLR 4 & 2 sont primordiaux pour la clairance bactérienne (cf CM2).
Leur capacité d’adhésion est due à un répertoire très riche d’adhésines avec de multiples
activités biologiques :
- Adhésion aux tissus
- Activation du plasminogène, qui entraîne une dissémination accrue des leptospires
- Capacité à développer des biofilms dans les organes cibles (reins chez le rat)
Diagnostic direct
Coloration, isolement par culture ou PCR : ++++
Attention, la présence de la bactérie n'entraîne pas forcément une virulence : on peut avoir
des porteurs sains.
Diagnostic indirect
Détection de marqueurs spécifiques de la réponse immunitaire : +
In vivo : mise en évidence de la réponse à médiation cellulaire : ++
(Par exemple, le test d'intradermoréaction mis en œuvre lors du dépistage de la
tuberculose bovine : on déclenche une HS4 pour détecter la présence de
mycobactéries)
In vitro : sérodiagnostic principalement : ++++
-Agglutination = Rose bengale, ring test...
-ELISA, fixation du complément, ...
15/20
II. Immunité antifongique
Une fois ces mécanismes mis en place, la voie dominante est celle des Th1, ce qui entraîne
l'activation des macrophages et des CTL, mais il y a souvent persistance des champignons et
réactivation.
La voie Th1 permet la formation d’un granulome qui encercle le champignon et le détruit.
Par contre, si l’individu est immunodéprimé cette voie ne peut être activée et il y a
dissémination du champignon dans tout l’organisme.
16/20
Conclusion : à retenir
17/20
Annexes
18/20
19/20
CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
1/30
Introduction : rappels sur la structure des virus
Un virus est un parasite intracellulaire obligatoire, composé d'un acide nucléique
(ADN ou ARN) mono ou bicaténaire, enveloppé dans une capside qui assure sa protection.
Cette capside peut être entourée d'une enveloppe membranaire qui peut porter des
glycoprotéines de surface.
Les virus, qu'ils soient enveloppés ou non, portent toujours des éléments antigéniques
en surface : glycoprotéines, éléments de la capside. Toutes les protéines, structurales ou non,
sont des antigènes capables de déclencher la réponse immunitaire.
Un virion ne possède pas de protéines non structurales exprimées : elles sont produites
pendant le stade intracellulaire de l'élément viral et sont utilisées pour sa réplication.
Remarque : Ce qui est dans la capside est protégé du système immunitaire, il faut donc se
concentrer sur les antigènes extérieurs.
Il est possible de déterminer quels antigènes sont à l'origine d'une réponse antivirale anticorps
grâce à la technique du Western-blot :
prélèvement cellulaire et purification du virus
lyse de la particule virale et électrophorèse des protéines sur gel puis transfert sur
membrane (exemple : feuille de micro cellulose)
hybridation avec des anticorps dirigés contre les antigènes viraux (obtenus par
immunisation chez un individu de laboratoire) et révélation.
2/30
Protéines d’enveloppe et
de la capside
Cette technique permet de visualiser les antigènes repérés par les anticorps circulants
mais pas ceux reconnus directement par les cellules.
Pathogénie virale
Le virus présente des antigènes qui sont reconnus par la cellule cible via des récepteurs
grâce à des analogies structurales, ce qui permet l’adhésion de la particule virale à la cellule.
Exemples de récepteurs :
3/30
Le virion est ensuite internalisé dans la cellule par fusion de la membrane cellulaire
avec la membrane virale (virus enveloppés) et / ou par endocytose (virus enveloppés et tous
les virus nus).
Ex d’endocytose : macropinocytose
Quelques exemples de pénétration de virus dans les cellules cibles par endocytose
Il faut simplement savoir que le mode d’entrée du virus dépend de sa nature
(nu/enveloppé) et savoir citer quelques modes d’endocytose : la phagocytose et la
pinocytose dont il existe des variantes (avec ou sans clathrine, avec ou sans
dynamine…).
4/30
Ex : entrée du virus de la FVR via la molécule DC-SIGN
Pour le virus de la fièvre de la vallée du Rift (FVR) par exemple, la fixation du virus au récepteur DC-
SIGN (porté par les cellules dendritiques) entraîne le rassemblement de plusieurs récepteurs puis
l’endocytose.
Il s’agit de la phase de synthèse des différents constituants du virion. Elle est permise par
les enzymes de la cellule et son déroulement diffère suivant la nature du virus. On trouve
toujours :
On rappelle que la réplication des virus à ARN se fait dans le cytosol et consiste
principalement en une traduction tandis que pour les virus à ADN, il y a d’abord transcription
en ARNm dans le noyau puis traduction dans le cytosol.
5/30
Le cas des Rétrovirus est un peu à part puisqu’ils convertissent leur ARN en ADN grâce à
la rétrotranscriptase présente dans le virion. Cet ADN s’intègre dans le génome de la cellule
hôte pour y être transcrit en ARNm puis traduit.
Ces deux étapes (rétrotranscription et intégration) sont spécifiques aux Rétrovirus
et sont à connaître.
6/30
4. Etape 4 : assemblage et maturation
7/30
Exemples : FIV du chat, VIH de l’homme.
Les virus sont intracellulaires, ils vont donc nécessiter une immunité cytotoxique pour être
éliminer.
8/30
Quelles sont les étapes caractéristiques du cycle du Rétrovirus ?
1) L’attachement à la cellule cible.
2) La transformation de l’ARN viral en ADN viral.
3) La possibilité pour l’ADN viral de s’intégrer au génome de la cellule hôte.
4) La libération des nouveaux virions par bourgeonnement.
Réponses : 2 et 3
A. Reconnaissance
Des PAMPs viraux sont reconnus par des PRRs (dont les TLRs) plus ou moins
spécialisés. Les principaux PAMPs viraux sont les acides nucléiques (notamment les ARN
double brins qui n’existent pas dans les cellules normales, mais également tous les ADN et
ARN différents de ceux de l’hôte).
9/30
Parmi les récepteurs, on retrouve notamment les TLR3, 7, 8, 9 qui sont intracellulaires
et qui reconnaissent les acides nucléiques des virus et les TLR 2 et 4 qui reconnaissent des
protéines virales. Il existe aussi des récepteurs RIG1 et PKR qui sont activés par l’ARN viral.
Pour plus de détails se reporter au CM2.
Après la reconnaissance des virus par les cellules sentinelles, les TLRs activés (et autres
PRRs) :
10/30
Etape 1 : reconnaissance des virus par les cellules sentinelles : rôle des TLRs et autres PRRs
1. Enzymes diverses
L’activation des TLRs conduit à la synthèse de molécules, qui se lient aux glycoprotéines
d’enveloppe, empêchant la fixation virus-cellule hôte, telles que les défensines, le lysozyme (à
action anti Gram + mais également antivirale), les collectines, etc.
3. Interférons
Il s’agit de cytokines produites par les cellules sentinelles activées. On en distingue trois types
qui sont produits par des cellules différentes à des moments particuliers.
11/30
Les différents types d’interférons.
Remarques : les IFNα et les IFN β peuvent exister sous différents isoformes.
Les IFNλ ou les IL28-29 (de type 3) ont été découverts récemment.
L’IFN est utilisé comme adjuvant par certains laboratoires.
L’IFN est produit par le foetus et piège la PGF2α dans l’utérus, ce qui empêche la
lyse du corps jaune.
L’IFN possède une toute petite activité antivirale.
12/30
Etape 2 : Fixation de l’IFNα sur son récepteur et activation des ISG
ils jouent le rôle de facteurs de transcription (via les facteurs Jak et Stat) pour des gènes
appelés ISG (Interferon Stimulated Genes) et qui regroupent plus de mille gènes
différents.
ils activent également les cellules NK qui vont exercer leur activité cytotoxique et
recruter les macrophages. Les NK reconnaissent les cellules exprimant peu le CMHI et
déclenchent l’apoptose par la voie directe (perforine) ou extrinsèque (récepteur FAS).
La production d’IFN 1
démarre dès les premières heures
(contrairement à la production
d’anticorps) après l’infection et
atteint un maximum au bout de
cinq jours pour ensuite décroître
progressivement et laisser place à
la réponse adaptative.
13/30
iii. Mode d’action des IFN1
Il s’agit de l’interféron gamma qui est produit par les cellules NK en réponse aux
interférons de type 1. Il active les macrophages et induit également la synthèse d’IL12, ce qui
permet justement d’activer une réponse Th1 avec recrutement des lymphocytes T
cytotoxiques, et de TNF d’où l’apparition de fièvre.
14/30
Pour récapituler :
Un même virus peut être reconnu par plusieurs TLRs différents suivant le type cellulaire
qu’il infecte.
Le virus de la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO ou Blue Tongue Virus) est reconnu par les
récepteurs RIG4 et MDA5 dans les cellules non hématopoïétiques alors que d’autres
récepteurs non identifiés interviennent dans les cellules hématopoïétiques.
Les deux cellules vont produire des IFN β.
Phénomène
d’interférence virale
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Dans les cellules hématopoïétiques, cette production d’IFN dépend de la formation
d’un endo/lysosome tandis que dans les cellules non hématopoïétiques, il y a activation d’une
ARN hélicase qui va à son tour, via des intermédiaires, activer la synthèse d’IFN β.
Les ARN interférences reposent sur l’action de petits ARN inhibiteurs (ARNi)
synthétisés lors de la réplication du virus. Ils reconnaissent spécifiquement certaines
séquences de l’ARNm viral dont ils sont complémentaires et les dégradent avec l’aide des
protéines RISC : ils bloquent la phase de traduction et donc le cycle viral.
Ces mécanismes interviennent chez de nombreux virus des plantes et des invertébrés.
Comme toujours, des virus ont déjà développé des stratégies pour contourner les ARNi. Ces
ARNi constituent une cible pour une action thérapeutique antivirale (ex : RSV).
Attention : il ne s’agit pas d’un phénomène immunitaire à proprement parler puisqu’il est
mis en place directement par la cellule infectée.
16/30
Le virus de la Blue Tongue (BVT) ou FCO est reconnu préférentiellement dans les cellules non
hématopoïétiques par … ?
1) Le TLR3
2) Les récepteurs de type NOD1 et2
3) Les PRRS RIG et MDA5
4) Les anticorps neutralisants
Réponse 3
Les anticorps :
Neutralisent l’attachement du virus à la cellule cible : virus de la rage
ou virus de la FVR
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Facilitent la phagocytose (opsonisation)
Les cellules NK
Petits rappels : Le virus de la rage se transmet par morsure d'un animal infecté à un
autre. Le virion migre du lieu d’inoculation au SNC par les axones des cellules nerveuses. Il est
reconnu par le récepteur à l’acétylcholine et est internalisé par la cellule nerveuse. Le virus de
la rage est dit neurotrope car il a une affinité pour le tissu nerveux et migre dans les cellules
nerveuses sans passer par le sang (pas de virémie).
18/30
Une réponse anticorps dirigée contre la glycoprotéine de surface doit donc, pour être
efficace, neutraliser le virion avant qu’il ne pénètre dans les cellules et doit donc intervenir
très rapidement. Or chez un individu naïf, la synthèse d’anticorps prend trop de temps et tout
le virus est déjà internalisé quand les anticorps sont produits, ce qui rend cette réponse
inefficace.
En revanche, si l’individu est vacciné, il possède déjà les anticorps qui peuvent donc
bloquer directement le virus avant son entrée dans les cellules. Le principe de la sérothérapie
est le même : apporter directement les anticorps neutralisants après l’infection (mime une
synthèse rapide des anticorps).
Il est admis qu'un individu est protégé lorsque son titre sérique en anticorps anti-
glycoprotéines rabiques est supérieur à 0,5 unités. C'est une norme acceptée par la grande
majorité des pays européens : un chien, pour voyager dans l’Union Européenne, doit être
vacciné contre la rage et posséder un titre d'anticorps antirabique supérieur à 0,5U.
Exemple 2 : Action des anticorps contre le virus de la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR)
Pour une population infectée par le virus de la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR), virus
responsable d'épidémie notamment chez les moutons et à caractère zoonotique, on mesure
l'avancement de la virémie et le nombre de chiens positifs à la présence d'anticorps anti-FVR.
La période clé d’élimination se situe entre 5 et 10 jours.
19/30
Expérience réalisée à l’aide d’un
vaccin (donc un virus atténué ou
tué)
Les IgM sont les premiers anticorps produits. Leur production est quasi instantanée
après la contamination de l'animal. Elles sont ensuite rapidement éliminées (décroissance
rapide). Les IgG, quant à elles, apparaissent plus tardivement et persistent plus longtemps.
Il est ainsi possible de dater assez précisément le début de l'infection, en réalisant des mesures
d'IgG et d'IgM. Une virémie positive associée à un fort taux d'IgM et une absence d'IgG reflète
une infection récente, tandis qu'un taux élevé d'IgG sans aucun IgM traduit une infection
plutôt ancienne.
C’est la réponse à priori la plus intéressante pour lutter contre les virus
(intracellulaires).
(Rappel du CM1)
Cette réponse repose sur l’activation des lymphocytes TCD8 qui reconnaissent l’antigène T
dégradé dans la cellule par le protéasome et présenté via le CMHI. Il y a donc restriction au
CHM de type I par le CD8. Cette reconnaissance active le lymphocyte qui déclenche
l’apoptose de la cellule infectée :
- soit par la voie directe (= voie de la perforine où la perforine ménage un canal dans
lequel passe le granzyme qui active la caspase 10 puis la 3)
- soit par la voie extrinsèque (= voie des CD95L = voie des « récepteurs de mort » où
Fas=CD95 active la caspase 8 puis la 3).
20/30
Les lymphocytes T cytotoxiques
Remarque : Le mécanisme d’action des NK (immunité innée) est le même que celui des
TCD8 mais c’est la reconnaissance cellulaire qui est différente : alors que les LTcytotoxiques
reconnaissent l’antigène (présenté par le CMHI), les NK reconnaissent le CMHI lui-même
(sans qu’il soit question d’antigène puisqu’il s’agit d’immunité innée) et n’agissent que s’il est
absent ou altéré.
21/30
Organisation du virus de la FVR
Expérience détaillée :
Modèle murin. Les souris insensibles aux IFN de type 1 ne survivent pas aux infections
(courbes avec les triangles), peu importe la souche virale utilisée (atténuée ou pas).
Conclusion 1 : L'IFN de type 1 joue donc un rôle primordial dans la lutte contre le virus
(notamment par le biais de l’interféron dont il induit la synthèse).
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Souris normales : 0% de mortalité
On montre également que les souris sauvages primo-infectées par les clones 13
résistent au virus sauvage. Le clone 13 sera utilisé comme vaccin car il n’a pas le
facteur de virulence que constitue la protéine NSs.
Conclusion 3 : Cette protéine NSs est donc un facteur de virulence important car elle
bloque la production d’interféron.
D'autres familles de virus sont capables de réaliser ce genre de phénomène (par exemple
les Flavivirus : hépatite C, fièvre jaune, West Nile…), et il existe un grand nombre de modalités
d'échappement à l'action des IFN par inhibition de différentes étapes de la transduction
cellulaire.
La production de différents antagonistes aux IFN 1 par les virus aboutit de manière
fréquente à la mort des animaux infectés. Les trois mécanismes principalement impliqués
sont:
blocage de l’effet cascade à la suite de la réception d’un IFNα par la
cellule
blocage de la production d’IFNβ par la cellule…
défaut de recrutement de la réponse adaptative en bloquant les IFN de
type 2
23/30
A l’interface entre l’immunité innée et l’immunité acquise :
24/30
3. Production d’anticorps facilitants
Ce sont des anticorps dirigés contre les antigènes viraux et qui peuvent, par exemple, aider à
la pénétration du virus dans la cellule au lieu de les neutraliser (pour vous en rappeler, vous
pouvez vous dire que c’est une sorte « opsonisation inverse »). C’est le cas de la péritonite
infectieuse féline (PIF) du chat (coronavirus) où la réponse humorale peut aggraver les choses.
Il faut garder à l'esprit que les réponses de l'organisme face aux infections sont primordiales
pour assurer son intégrité. Il arrive cependant que celles-ci puissent avoir des conséquences
délétères, soit à un niveau local, soit de manière générale (surtout lorsque la réponse
immunitaire est exacerbée ou prolongée).
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L’hypersensibilité de type III : Elle résulte d’un excès d’anticorps et peut entraîner
des lésions tissulaires en bouchant les vaisseaux (vascularite) et les glomérules
rénaux (néphrite) souvent plus graves que les lésions dues aux virus et à l’origine des
symptômes.
Cette maladie, causée par un Adénovirus canin de type 1 (CAV1), est caractérisée dans
certaines formes par une uvéite. Suite à l'activation du complément, il y a dépôt de complexes
immuns dans l'œil, à l'origine d'une réaction inflammatoire qui entraîne une opacification et
un bleuissement de la cornée.
Auparavant, le vaccin vivant utilisé contre
l'hépatite de Rubarth était également à l'origine
d'uvéite causée par la formation de ces complexes
immuns. Le problème a aujourd'hui été résolu par
l'utilisation de vaccins faisant appel à des
adénovirus de type 2 possédant des Ag ayant des
réactions croisées avec les Ag du virus de l'Hépatite,
le vaccin garde donc son efficacité. Il ne possède
cependant plus l'Ag responsable de la formation des
complexes immuns et n'occasionne donc plus de
symptômes désagréables chez l'animal vacciné.
si le chat met en place une réponse de type Th1 (plutôt cellulaire), il se débarrasse
rapidement et de manière efficace du virus et il y a guérison.
si le chat met en place une réponse de type Th2 (plutôt humorale), l'équilibre
réponse immunitaire / action virale s'inverse, on a une inflammation chronique
conduisant aux formes humides et sèches de la péritonite infectieuse féline, voire à
une aggravation dépendante des anticorps souvent fatale.
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L’œil bleu chez le chien dû à l’infection par l’adénovirus canin CAV1 est causé par … ?
Réponses : 1 et 4
Diagnostic direct :
Remarque : Les anticorps témoins d’infections sont souvent utiles pour le dépistage et le
diagnostic.
Attention :
1. Un dépistage se fait sur un animal sain, un diagnostic sur un animal malade (ou suspect)
pour confirmer.
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2. Pour chaque diagnostic, il faut faire attention aux potentiels faux positifs et faux
négatifs.
1) Oui
2) Non
Quand les cellules sentinelles détectent des acides nucléiques étrangers via leurs TLRs
(récepteurs Toll-like) ou RIG, elles sont activées et produisent des interférons de type 1.
Les anticorps sont actifs sur les virus en position extra-cellulaire, préviennent leur
attachement sur les cellules cibles et « neutralisent » ainsi les virus.
Les réponses à médiation cellulaire sont dominantes dans l'immunité antivirale, compte
tenu du caractère intracellulaire strict des virus ; le mécanisme principal de protection
est dû aux lymphocytes T cytotoxiques.
Les virus, compte tenu de leur caractère intracellulaire strict, déploient de nombreuses
stratégies pour échapper aux réponses innée et adaptative de l'hôte.
Certains virus sont proprement dit peu pathogènes pour l'hôte, mais une maladie plus
grave peut être engendrée par des réponses immunitaires inadéquates contre ces
mêmes virus.
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Annexe :
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
1/20
Introduction: particularités des parasites
Les infections et infestations parasitaires sont de longue durée, et diffèrent sur ce
point des infections bactériennes et virales, qui sont aiguës ou subaiguës pour la plupart,
même si certaines peuvent être persistantes.
A. L’immunité innée
Les protozoaires sont des organismes unicellulaires (à l’inverse des Helminthes qui
sont pluricellulaires).
2/20
Les mécanismes de l’immunité innée antiparasitaire sont similaires à ceux déployés contre
les bactéries ou les virus, avec la reconnaissance de motifs communs à de nombreux
pathogènes, appelés PAMPs (Pathogen-Associated Molecular Patterns), qui se fait via des
TLRs (Toll-like receptors).
Ces TLRs sont portés par des cellules qualifiées de sentinelles, le TLR qui reconnait les
protozoaires est le TLR9.
Dans l’ensemble on connait assez mal les motifs communs de reconnaissance des parasites.
B. L’immunité adaptative
Elle peut être humorale (médiée par les anticorps) ou cellulaire (via les TCL).
Les mécanismes d’action sont similaires à ceux décrits pour les bactéries et les virus.
Les anticorps n'agissent que sur les parasites extracellulaires présents dans le sang ou dans
les fluides.
Trichomonas fœtus provoquant une réponse locale à IgA, Ig1 et Ig2 chez le taureau,
ce qui induit une protection. (Si cette réponse est absente, il y a possibilité de
prolifération et transmission vénérienne.)
Babesia (= agent de la piroplasmose chez le chien), les globules rouges infectés sont
opsonisés, d’où leur phagocytose ou ADCC (cytotoxicité cellulaire dépendante des
anticorps).
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Notion de prémunition : l’animal porteur de parasites serait protégé contre une ré-
infestation (en quelque sorte résistant aux infestations futures).
Remarque : La notion de prémunition est vraie pour les helminthes, un peu moins pour les
protozoaires. Cette immunité dure tant que le parasite est présent dans l’hôte.
Les réponses cellulaires sont surtout dirigées vers les parasites intracellulaires.
L’immunité adaptative met aussi en jeu des réponses cellulaires, surtout dirigées
contre les parasites intracellulaires. Pour illustrer ce point, nous prendrons deux exemples :
Exemples : Toxoplasma gondii et Leishmania infantum.
Il s’agit d’un parasite intracellulaire obligatoire qui infecte quasiment tous les animaux
à sang chaud: il est très ubiquitaire.
Chez l’animal (sauf chez le chat ; notamment les petits ruminants), il provoque des
avortements et est à l’origine d’infections chroniques voire silencieuses.
Chez l'Homme, T. gondii est à l’origine :
d’avortements et malformations chez la femme enceinte non immunisée.
de cas sévères chez les personnes immunodéficientes (atteintes du SIDA), avec
des cas à localisation cérébrale (apparition de kystes). Ceci montre l'intérêt du
système immunitaire dans la lutte contre les parasites.
Les félidés constituent l’hôte définitif, chez qui a lieu la reproduction sexuée. Il y a
excrétion dans les fèces d’oocystes non sporulés, qui sporulent (dans le milieu extérieur) et
sont alors contaminants pour les hôtes intermédiaires (rongeurs, autres mammifères dont
l’homme).
Modes de contamination :
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Ingestion de viande de porc ou de bovin mal cuite ou mal congelée contenant des
kystes toxoplasmiques
Enfant jouant dans un bac à sable : des études ont montré qu’il y avait plusieurs
milliers de kystes/m2 …..
Remarque : Il semblerait que lorsque T. gondii se place dans le système nerveux central, il
pourrait être à l’origine de démences (ce n’est pas encore démontré). Le rongeur, une fois
infecté, semble moins se mettre à l’abri et moins éviter les chats. Cette modification du
comportement serait donc une stratégie du parasite pour faciliter son cycle, d’où cette
hypothèse.
Cycle « vrai »
Cycle de la toxoplasmose
L'immunité anti T.gondii repose sur des anticorps et sur le complément contre les
tachyzoites libres dans le sang (=forme circulante extracellulaire), et surtout grâce aux
cellules T et aux macrophages activés, actifs sur les stades intracellulaires du parasite.
Les kystes correspondent à des
formes de résistance
(l’organisme ne peut alors pas
les éliminer mais le parasite ne
se propage pas. C'est un
compromis, un peu comme les
granulomes).
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Tout se joue lors des premières phases de l’infection. Au niveau de la muqueuse
intestinale, le parasite pénètre au niveau des entérocytes, sollicite les lymphocytes intra-
épithéliaux (LIE), les cellules dendritiques et déclenche la production d’IL15.
L’IL15 active les cellules NK, ainsi que, via des cytokines et chémokines, des macrophages et
des cellules dendritiques. Il y a ensuite production d’IL12, qui active les lymphocytes TCD4.
Ceux-ci orientent une réponse Th1 en produisant des IFNγ (rôle de destruction des
parasites), cytokines effectrices qui activent les cellules dendritiques et les macrophages.
L’IL10 et le TGFβ interviennent également.
Il y a donc mise en place d’une immunité à médiation cellulaire, à l’origine de la destruction
du parasite. L'immunité humorale se met aussi en place via les LB, avec production
d’immunoglobulines.
On retrouve cet agent principalement chez le chien (réservoir), un peu moins chez le
chat et l’homme.
La leishmaniose est une zoonose parasitaire due à un protozoaire et transmise par des
insectes hématophages du genre Phlebotomus (« sandfly » en anglais).
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Le cycle débute lors du premier repas sanguin du moustique infecté. Les promastigotes
alors injectés dans la peau sont phagocytés par les macrophages, dans lesquels ils se
transforment en amastigotes, et inhibent la fusion de la vacuole de phagocytose avec les
lysosomes. Ils s’y multiplient jusqu'à faire éclater le macrophage et se retrouvent alors
librement dans le plasma. Au repas du moustique suivant, ce dernier ingère des macrophages
infectés. Les amastigotes de ces macrophages se transforment en promastigotes puis migrent
du tube digestif vers la trompe (dans les glandes salivaires).
Cycle de L. infantum
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Tous les chiens infectés ne sont pas malades. La plupart des chiens infectés sont
résistants car ils développent une forte immunité cellulaire Th1 dépendante.
Environ 60% des infections sont inapparentes et éliminées spontanément. Seul 10
à 40% des chiens développent une maladie clinique, car ils développent une
réponse Th2 humorale, avec des taux élevés d’anticorps IgG2, inefficace contre les parasites
intracellulaires. La maladie est progressive avec des charges parasitaires très fortes.
Pour résumer : réponse Th1= chien résistant, réponse Th2= chien malade !
CI=complexes immuns
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Les souris ne possédant pas d’IFN γ (IFN-γ -/-) meurent des suites de l’infection: pas
d'activation des macrophages.
Cette expérience montre bien l’importance de la polarisation vers la voie Th1 alors
que la voie Th2 (humorale) est inefficace (la maladie se stabilise, il y a une réponse Th1 pas
très efficace mais qui permet malgré tout de protéger un peu les souris).
Si on mesure les cytokines produites par ELISA à partir des PBMC (peripheral blood
mononuclear cell) chez des chiens infectés, on obtient des profils différents chez les animaux
exprimant une forme clinique par rapport à ceux ayant réussi à éliminer le parasite.
Lors de manifestation clinique, IFNγ est bas alors que IL-10 est élevée (réponse de
type Th2). Si l'infection est maîtrisée, IFNγ est élevé alors que IL-10 est basse (réponse de
type Th1).
On rappelle que l'IL10 est une cytokine inhibitrice de la réponse cellulaire.
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C. Mécanismes d’échappement :
……
Variation antigénique des Trypanosomes
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D. Effets néfastes des infestations par les protozoaires
HS4 : ou HS retardée, formation d’un granulome autour du parasite (ex: kyste toxoplasmique).
Il existe un phénomène de mimétisme avec les Ags du soi d’où la présence d’auto-anticorps
(communauté antigénique entre l’hôte et l’agent pathogène). Le système immunitaire
s’attaque alors aux auto-antigènes.
Le vaccin contre la toxoplasmose destiné aux ovins : il s’agit d’un vaccin à souche atténuée
(souche S48), qui bloque l'avortement lors de la phase clinique. On garde également
l’espoir pour un vaccin bloquant la phase intestinale.
Le vaccin dirigé contre la babesiose canine (= piroplasmose), maladie transmise par les
tiques, est à base d’antigènes solubles parasitaires produits par culture et adjuvés par la
saponine. Son efficacité est relative. La fraction de prévention est relativement faible : il
faut l’utiliser avec prudence car il y a de nombreux échecs.
Le vaccin contre la leishmaniose, ce vaccin vient d’obtenir l’AMM, pour lutter contre la
leishmaniose canine : Cani-Leish. Les antigènes utilisés sont les ESP (protéines excrétées
sécrétées) adjuvés avec le MDP (Muramyl Di Peptid). Il a été mis en évidence que ce vaccin
stimule non seulement l’immunité à médiation cellulaire (renforce la voie Th1) mais aussi
la production d’anticorps. Ce vaccin est destiné aux chiens situés dans les zones où se
trouvent les phlébotomes. Le protocole vaccinal est lourd car il y a trois injections.
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II. Immunité contre les helminthes
A. Immunité innée
Ses effecteurs ne sont pas différents de ceux de la réponse innée contre les
protozoaires. S’il y a présence d’autres parasites, on observe le phénomène d’exclusion
parasitaire, on peut alors parler d’une forme de prémunition (la présence d’autres parasites
gène l’infestation par de nouveaux parasites).
De nombreux facteurs influent sur cette réponse immunitaire, génétique comme l’âge,
le sexe et le bagage génétique, le « background », de l’hôte (lignées résistantes aux parasites,
chez les ovins, caprins et chevaux avec aussi une immunité spécifique plus importante).
B. Immunité adaptative
Les Helminthes sont entourés d’une coque protectrice appelée cuticule externe. Elle
permet une protection contre les CTL (lymphocytes T cytotoxiques) et le complément.
Les cellules présentatrices d’antigènes (ex : les cellules dendritiques) vont orienter la
réponse adaptative :
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Il existe aussi une composante Th1, qui se développe lorsque l’infestation devient
chronique, mais elle est peu efficace.
1. L’Immunité humorale
Elle consiste en une réponse de type Th2 avec des IgE, selon le mécanisme suivant :
1
5
2
3 :dégranulation
4
L’intensité de la réponse Th2 est héritable, il existe des races ovines sensibles et
d‘autres résistantes, ce qui rend possible la sélection des races ovines résistantes.
Après un 1er contact les mastocytes sont présents dans l’épithélium intestinal et les IgE
fixées à leurs membranes captent les Ags parasitaires.
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Le pontage de deux IgE entraîne alors la dégranulation des mastocytes, libérant des
molécules vasoactives (prostaglandines, leucotriènes), qui concourent à :
Les éosinophiles sont donc recrutés via les LT et IL-5, via les mastocytes ou via les
macrophages et IL-3.
Dans un premier temps il y a migration des éosinophiles, puis arrive la dégranulation
qui libère des oxydants capables de dégrader la cuticule des helminthes (peroxyde
d’hydrogène, des enzymes telles que les phospholipases...).
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2. L’immunité cellulaire
La réponse Th1 existe mais elle est souvent de faible utilité. Elle peut limiter la
diffusion du parasite mais l’hôte reste infesté.
Une forte réponse cellulaire s'instaure après destruction du parasite, ce qui peut
concourir à une bonne résistance à une nouvelle infestation, mais aussi à la formation d’un
granulome réactionnel autour du parasite détruit ou des œufs (HS4).
Il existe cependant des LT cytotoxiques, ex: contre Trychostrongylus colubriformis
(trychostrongle transmis par injection de cellules immunes).
Ex : Shistosoma mansoni, dont les œufs persistent dans l'organisme sous forme de
kystes musculaires mais ne peuvent se développer.
o Certains parasites (ex: Tænia) croissent mieux en présence d’un milieu riche en Ig.
Ig=source de nourriture!
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D. Vaccination contre les helminthes
Remarque : impact des ivermectines sur les insectes capables de dégrader les bouses de
vaches
Des produits excrétés/secrétés (ex : GST cible pour vacciner contre la douve)
Des antigènes de surface (mais problème des variants...)
Des molécules immunomodulatrices pour lutter contre les immunodépressions
provoquées par les parasites et créer ainsi une forme de tolérance
La difficulté de vaccination est aussi due aux différentes formes que le parasite
peut prendre au cours de son cycle !
1) Le macrophage
2) Le polynucléaire neutrophile
3) Le Lymphocyte B
4) Le polynucléaire éosinophile
Réponse : 4
La réaction inflammatoire (production d’IgE liée à une HS1) tend à rendre l’hôte moins
attractif pour le parasite
Réactions d’HS4 avec dermatite de contact (ex : Demodex)
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Le cas d’Hypoderma (= varron) se différencie de celui des autres arthropodes puisqu’il
peut être considéré comme un ver étant donné qu’il y a migration chez l’hôte.
Remarque : Les conséquences cliniques sont faibles, mais les pertes économiques sont
lourdes avec une diminution de la qualité de la peau, donc du cuir. En France, un plan national
d’éradication avec un traitement préventif à l’ivermectine a été mis en place. Une possibilité
de vaccination est à l’étude. La vaccination aurait pour objectif d’empêcher la migration sous-
cutanée.
Les Ag sont injectés à l’animal que l’on souhaite vacciner ce qui entraine l’apparition d’Ac.
Lorsque la tique ingère le sang de l’hôte, les Igs de ce dernier détruisent son intestin, ce qui la
tue.
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4)destruction
Ag tique
1)Ag
Inconvénients du vaccin :
Besoin d’entretenir un niveau d’anticorps élevé chez l’hôte. Il faut faire des
rappels réguliers.
Pas de rejet précoce : il y a quand même repas sanguin donc le pathogène est
transmissible à l’animal vacciné mais ensuite la transmission s’arrête.
Apparition de résistances.
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Ce qu'il faut retenir :
Les parasites, par définition, sont capables d’échapper aux réponses immunitaires de l’hôte
pour un temps au minimum nécessaire à leur reproduction.
Autre lecture possible : Immunomodulation par les helminthes parasites des ruminants :
conséquences sur le développement de vaccins et la compétence immunitaire de l'hôte
Conférence, présentée à la SNGTV, Nantes, mai 2015
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
I. Mécanismes .............................................................................. 3
A. Le contact sensibilisant ........................................................................................... 3
1. Les anticorps anaphylactiques ................................................................................................ 3
B. Le contact déclenchant ........................................................................................... 4
1. Dégranulation des mastocytes ................................................................................................ 4
2. Les autres cellules impliquées dans l’HS1 ................................................................................ 8
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Introduction
= cytotoxique
= cellulaire
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Les trois premières hypersensibilités sont à médiation humorale et mettent en jeu
des anticorps alors que l’hypersensibilité de type IV est à médiation cellulaire et nécessite
un certain laps de temps d’où son qualificatif de retardée.
On s’intéressera dans ce cours exclusivement aux hypersensibilités de type I ou
anaphylaxies.
En 1902, Charles Richet (prix Nobel en 1913) et Paul Portier tentent de vacciner des
chiens contre le venin de l’anémone de mer. Ils leur injectent une première fois une toxine
plus ou moins modifié chez les chiens, aucune réaction n’est observée. En revanche, au
deuxième contact, les chiens font un choc hypovolémique et meurent par asphyxie. Cet effet,
tout à fait opposé à celui attendu lors d’une vaccination, est qualifié d’anaphylactique, c’est-
à-dire qui va à l’encontre (ana) d’une protection (phyllein) vaccinale.
Ce phénomène immunologique est caractérisé par :
La spécificité de l’allergène à l’origine du choc : si on avait utilisé une autre toxine il
n’y aurait pas eu ce phénomène de choc
La période de latence nécessaire à la mise en place de cette immunité adaptative
(dramatique) = maladie par hyper-adaptation
L’existence d’une mémoire
Le choc anaphylactique est porté par les mastocytes et les éosinophiles avec comme
médiateurs les IgE aussi appelées réaginines. Il s’agit du processus normal contre les parasites
et c’est un phénomène héritable, on parle alors de « terrain allergique » ou « atopie ».
Les IgE sont les médiateurs des réactions d’HS immédiate
Si la réaction d’HS1 est systémique, elle est appelée anaphylaxie ou choc anaphylactique.
I. Mécanismes
A. Le contact sensibilisant
Aussi appelés réaginines car capables d’induire seuls une réaction d’hypersensibilité
lors d’injection expérimentale, il s’agit en réalité des IgE (chez le chien, les IgG de type 4 ont
également une action comparable à celle des IgE).
Elles sont constituées de 2 chaines lourdes et 2 chaines légères symétriques pour un
poids moléculaire de 190 kDa. Il y a 4 domaines constants dont les 3 derniers constituent la
partie Fc qui se fixe sur les membranes cellulaires de différentes cellules telles que des
mastocytes et des éosinophiles via les récepteurs Rfcε aussi appelés CD23 (epsilon : (Ig)E en
grec) 1 et 2. La partie variable est le paratope qui fixe l’allergène. La voie Th2 permet la
synthèse d’IL4 et d’IL13 qui induisent la production d’IgE par les LB.
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Les IgE ont une demi-vie très courte dans le sérum (deux à trois jours) mais sont
stabilisés une fois fixés aux Rfcε des mastocytes (la demi-vie est augmentée de plusieurs jours
à quelques semaines=> durée de vie très longue sur les mastocytes : plusieurs mois).
Les IgE sont 100 à 1000 fois moins concentrées dans le sérum que les autres classes
d’anticorps : de l’ordre du μg/ml dans le sérum chez l’homme (0,1-0,4 μg/ml), alors que les
IgG sont de l'ordre de 10g/L et les IgM de 3-4 g/L.
B. Le contact déclenchant
Les IgE formées lors du premier contact sensibilisant vont se fixer sur la membrane des
mastocytes dans les tissus et « attendre » l’antigène, ce qui explique leur faible concentration
sérique puisque leur localisation est surtout tissulaire. Lors du contact déclenchant, les IgE
fixées sur le mastocyte fixent l’antigène libre et il s’établit un pontage entre deux IgE
adjacentes, ce qui déclenche la dégranulation. D’autres cellules comme les éosinophiles
interviennent également.
Rappel: les mastocytes correspondent à des basophiles situés dans les tissus
Ils sont directement activables via des TLRs et via le C’ (C3a et C5a = anaphylatoxines).
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Ils produisent des cytokines : TNFα, Ilβ, IL6 (cytokines pro-inflammatoires). Ils sont
également activables via la liaison Ag-Ac déclenchant leur dégranulation.
a) Mécanisme de dégranulation
Une fois les IgE fixées (passage du sang au tissu) sur les mastocytes, ces derniers sont
dits sensibilisés. La fixation d’un antigène sur deux IgE adjacentes entraîne une cascade de
phosphorylation aboutissant à la dégranulation immédiate et à la synthèse des médiateurs.
Le calcium est très important dans le mécanisme de dégranulation puisque sa seule présence
peut la déclencher.
3 1
2
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Question : Les IgE :
1) sont appelées aussi réaginines
2) possèdent une demie-vie de 3 à 4 semaines dans le sérum
3) sont en faible quantité dans le sérum (<1mg/L chez le chien)
4) induisent seules la dégranulation des mastocytes lorsqu’elles se fixent à ces cellules
Réponses 1 et 3
Il y en a deux sortes : les préformés qui sont présent dans le cytoplasme avant la stimulation,
et les néosynthétisés.
Complément : Ils vont être responsables des trois symptômes de l'HSI : la vasodilatation des
vaisseaux sanguins, la contraction des fibres musculaires lisses (au niveau digestif et des bronches
notamment) et la sécrétion de mucus.
Médiateurs préformés
Parmi les médiateurs primaires ou préformés, l’histamine et la sérotonine sont les plus
importants. Ce sont des amines vaso-actives qui provoquent une vasodilatation suivie d’une
stase sanguine voire d’un choc anaphylactique. Elles sont responsables de quasi tous les
symptômes sauf de l'inflammation (provoqué par les leucotriènes, prostaglandines et les
cytokines pro-inflammatoires IL-I et TNF alpha).
Médiateurs néosynthétisés
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notamment les éosinophiles (IL5). On retrouve notamment l’IL1β, l’IL6 et le TNFα. On notera
également la libération de GM-CSF qui stimule l’éosinopoïèse au niveau de la moelle osseuse.
Question : Les prostaglandines et les leucotriènes font partie des médiateurs préformés:
1) Vrai
2) Faux
Réponse 2
La dégranulation des mastocytes est en réalité assez finement contrôlée par l’existence
notamment de certains mécanismes inhibiteurs.
Les catécholamines (adrénaline et noradrénaline) jouent un rôle majeur dans le contrôle de
la dégranulation :
via les récepteurs alpha, elles facilitent la dégranulation. Ceci peut expliquer que les
crises d’allergie surviennent plus facilement si l’individu est stressé.
via les récepteurs béta, elles inhibent la dégranulation, d’où l’importance des béta 2
mimétiques dans le traitement symptomatique des réactions d’hypersensibilité de
type I.
Ces récepteurs sont présents à la surface des mastocytes mais également à la surface des
muscles lisses (béta 2 sur les bronches notamment) et des vaisseaux (alpha). D’où la
possibilité de limiter les effets de l’HS1 via des agents bloquants ou des agents stimulants.
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En résumé :
Les mastocytes exercent un chimiotactisme et activent les éosinophiles. La libération
de chémokines (IL5) fait migrer les éosinophiles de la moelle osseuse vers le tissu agressé. Des
cytokines provoquent leur activation une fois qu’ils sont arrivés à destination. Par ailleurs, les
LTh2 (on rappelle qu’il s’agit d’une réponse humorale) auront participé à la prolifération des
PNE dans la moelle osseuse auparavant par le biais de cytokines.
Ce sont des cellules tissulaires possédant une demi-vie de 12 jours dans les tissus, dont
ils ne peuvent sortir et où ils ne se multiplient pas. Chez le chien, ils représentent 2% des
leucocytes circulants.
Ils sont attirés sur place par les mastocytes via l’IL5 et sont ensuite activés par les
produits de dégranulation des mastocytes (chimiokines, histamine, ECF-A, leu B4, et
cytokines : IL3, IL5, GM-CSF) et par les lymphocytes Th2 (IL3, IL5, GM-SCF).
Ils contiennent deux types de granules (phospholipase D, peroxydase, protéine
basique majeure…) qui libèrent des oxydants puissants dans le tissu pour lutter contre
l’allergène, ce qui entretient l’inflammation. Ce sont les effecteurs ultimes de la réaction
allergique.
Remarque : dans l’immunité anti-helminthes, les mécanismes impliqués sont les mêmes mais il s’agit
dans ce cas d’une réponse normale qui n’a pas de conséquences générales (lutte locale) sauf chez
certains animaux infestés, chez qui des réactions allergiques peuvent apparaître.
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b) Les polynucléaires basophiles
En plus des éosinophiles, les mastocytes attirent également les neutrophiles et les
macrophages, mais dans une proportion moindre. Il existe également des lymphocytes T
auxiliaires particuliers qui sont activés plus tardivement : ce sont les Th17 (qui produisent IL17)
à l’origine des manifestations plus tardives de la réaction d’hypersensibilité de type I (rougeur,
œdème et prurit).
A. Choc anaphylactique
L’expression clinique est variable selon l’espèce car l’organe cible est différent (car dépend
de la nature des médiateurs propres à chaque espèce) :
Chien = se traduit surtout au niveau du foie (veines sus-hépatiques) : histamine, PG et
LKT
Ruminants = tractus respiratoire : sérotonine, LKT, kinines, dopamine
Cheval = tractus respiratoire et intestin : histamine, sérotonine
Il faut retenir que dans la plupart des cas ce sont l’histamine et la sérotonine qui interviennent
lors du choc anaphylactique.
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B. Manifestations cliniques de l’HS1 : états anaphylactiques
Nous allons détailler un certain nombre d’exemples de réactions localisées qui sont à
connaître.
ATTENTION : A ne pas confondre avec les intolérances alimentaires qui ne sont pas
immunologiques.
Les aliments le plus souvent mis en cause sont : l’arachide, les œufs, les noix, le poisson
et les crustacés. Ils provoquent des réactions cutanées avec souvent un prurit qui peut se
compliquer secondairement par des surinfections bactériennes suite au grattage. On peut
aussi observer des problèmes gastro-intestinaux, mais ce sont des symptômes non réguliers.
Elles sont relativement fréquentes chez les animaux de compagnie. Les principaux
allergènes impliqués sont : les pollens, les poussières d’acariens domestiques, les tissus, les
extraits de glandes salivaires de puces (DAPP : dermatite allergique par piqure de puces).
Quelquefois elles se superposent avec l’HS4 avec le temps (DAC) : affection chronique et
complexe (évolution de HS1 à HS4).
Rem: Atopique dérive du grec « topos » qui signifie « lieu » : une dermatite atopique est une dermatite
« sans lieu » c’est-à-dire sans point de départ connu, elle est donc considérée comme d’origine
génétique. Elle est donc transmissible à la descendance.
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Phase aiguë de dermatite atopique Phase chronique de dermatite atopique
Erythème diffus métacarpien et Inflammation cellulaire associée à une
interdigité sans autre lésion associée chez alopécie, une lichenification et une
un Staffordshire Bullterrier hyperpigmentation avec surinfection à
Malassezia chez un Berger allemand
En réalité, à une première phase aiguë de type Th2, correspondant donc bien à une
hypersensibilité de type I, succède une phase chronique de type Th1, ce qui correspond plutôt
à une HS4. A ce stade, on a souvent des surinfections bactériennes ou fongiques. Les profils
des cytokines sont différents dans ces deux phases.
Profil de cytokines impliquées dans la DAC lors de la réaction aiguë (Th2 à gauche) et
chronique (Th1 à droite)
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Mécanisme de la DAC
Les cellules de Langerhans naïves capturent et internalisent les allergènes. Les allergènes sont
alors préparés et « packagés » en molécules du complexe d’histocompatibilité à la surface des
cellules de Langerhans, et présentés aux lymphocytes T helper naïfs (Th0) dans le nœud
lymphatique drainé.
Des signaux spécifiques du microenvironnement permettent aux cellules dendritiques d’activer
les cellules T helper, et de les polariser en un phénotype Th2. Les Th2 produisent alors des
cytokines telles que l’IL4 et l’IL3. Ces cytokines peuvent stimuler les lymphocytes B en
plasmocytes qui commencent à produire des IgE spécifiques des allergènes. Les Th2 activés
migrent vers la peau, grâce à des chémokines produites par différentes cellules de la peau.
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Les IgE spécifiques des allergènes passent dans la circulation et dans d’autres tissus, et se lient
à des cellules via une faible ou une forte affinité pour les récepteurs Fcepsilon situés à la surface
des cellules.
La DAPP est à différencier de la pulicose qui est une infestation par les puces sans
allergie.
Les allergènes sont dans ce cas les protéines de la salive des puces, notamment
Ctenocephalides felis que l’on retrouve chez le chat et le chien. La DAPP est très fréquente
chez le chat avec un prurit, des lésions souvent à la base de la queue, des signes cutanés
(érythème, papules, alopécie, squamosis, croûtes …).
Attention, les puces ne sont pas toujours présentes ou visibles lors de l’examen
clinique. L’examen allergologique est alors plus démonstratif que nécessaire. On peut aussi
remarquer la présence d’anneaux de parasites du type Dipylidium caninum (ténia avec la puce
comme hôte intermédiaire).La DAPP est une HS1 qui peut se compliquer avec une HS4 au
cours de la maladie avec l’intervention d’IgE, des mastocytes et des basophiles.
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3. Les allergies médicamenteuses ou aux vaccins (rare)
Aussi appelée Insect Bite Hypersensitivity (IBH) ou summer eczema ou sweet itch ou encore
summer seasonal recurrent dermatitis.
Il s’agit d’une réaction d’hypersensibilité médiée par les IgE en réaction à des piqûres
d’insectes, surtout des moucherons du genre Culicoïdes en association avec d’autres
dérèglements dans les stades chroniques de la maladie.
On observe une augmentation du taux d’Ac d’isotype IgE et IgG chez les chevaux atteints
dirigés contre les protéines salivaires de Culicoïdes.
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C. Les états anaphylactoïdes
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Témoin positif
Il est possible de mesurer le taux d’IgE sérique (par ELISA ou IMMUNODOT) produit
après exposition à un allergène. On peut ainsi tester plusieurs allergènes et déterminer celui
qui est impliqué en partant du principe que le taux d’IgE est plus élevé pour l’allergène
responsable.
ex : Allercept E-screen® de Idexx avec pour Ags un panel d’allergènes courants. Ce test se
réalise au chevet de l’animal.
IV. Traitement
On peut associer un traitement spécifique, c’est-à-dire de la cause, et un traitement
symptomatique.
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A. Traitement spécifique
1. Eviction
Lorsque c’est possible, il s’agit du traitement le plus efficace, il consiste à éviter le contact
avec l’allergène. Cela nécessite cependant d’avoir identifié l’allergène en cause.
Complément :
On peut néanmoins proposer quelques mesures au propriétaire :
- laver l’animal toutes les semaines avec un produit adapté
- aérer la maison
- aspirer régulièrement les tapis et moquettes
- lutter contre les puces
- éviter la climatisation ou la fumée qui irritent les voies respiratoires et génèrent des protéines
porteuses qui se comportent comme des haptènes pour les allergènes présents.
Ces conseils s’appliquent aussi bien aux propriétaires d’animaux allergiques qu’aux propriétaires
allergiques à leurs animaux.
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B. Traitement symptomatique
1. Corticostéroïdes : effet immédiat
Mode d’action des corticoïdes : les glucocorticoïdes inhibent (entre autres) la relâche d’acide
arachidonique en stimulant l’expression de l’annexine 1 (ou Anx-A1 = ex-lipocortine), un
inhibiteur de la phospholipase A2, ce qui empêche la synthèse des prostaglandines et des
leucotriènes.
2. Autres médicaments
a) Inhibiteurs de la dégranulation des mastocytes
Il s’agit des β2 mimétiques (ou β stimulants) puisqu’on rappelle que les
catécholamines peuvent via les récepteurs β2 inhiber la dégranulation. On retiendra
l’épinéphrine, l’isoprénaline et le salbutamol. De plus, l’action β2 sur les bronches permet de
lever le bronchospasme et de faciliter la respiration.
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On peut également utiliser des α antagonistes puisqu’on rappelle que les
catécholamines peuvent via les récepteurs α faciliter la dégranulation. En occupant ces
récepteurs sans les activer, on inhibe la dégranulation des mastocytes. On retiendra la
méthoxamine et la phényléphrine.
Conclusion : à retenir !
L’HS1 appelée aussi HS immédiate, est médiée par les IgE liées aux mastocytes.
La maladie est engendrée par une très rapide libération de molécules inflammatoires
à partir des mastocytes après « pontage » des IgE par l’Ag (appelé aussi allergène).
Les manifestations cliniques de l’HS1 dépendent surtout de la voie d’entrée de
l’allergène.
Rappel : rôle bénéfique des IgE dans la lutte contre les parasites (helminthes).
Une libération massive et brutale des molécules inflammatoires par les mastocytes
entraîne le choc anaphylactique : les animaux atteints peuvent mourir par contraction
des muscles lisses notamment ceux des bronches.
Les allergies sont plutôt fréquentes chez les animaux de compagnie.
Dans de nombreux cas (et chez le chien particulièrement), ces allergies ont des
manifestations cutanées avec prurit intense.
Les traitements de l’allergie sont possibles:
- Adrénaline pour le choc anaphylactique
- Corticostéroïdes pour les inflammations locales
- Désensibilisation pour un contrôle prolongé de l’allergie
Mais le meilleur traitement reste l’éviction de l’allergène
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L’hypothèse en cours sur l’augmentation des états allergiques (et des maladies
auto immunes) : la théorie hygiéniste
On constate dans les pays occidentaux, une nette augmentation des phénomènes
allergiques (dermatites, rhume des foins…). Pour expliquer cela, certains ont émis une théorie
hygiéniste : on serait trop propre. Une meilleure hygiène globale associée à une vie en zone
urbaine (notamment dans les pays occidentaux) serait responsable d’une diminution de la
stimulation des PRRs (TLRs notamment). D’où une déviation plus importante vers des
réponses de type Th2. L’excès d’asepsie fait que la tolérance immunitaire vis-à-vis des
molécules courantes n’existe plus.
De la même façon, les infestations chroniques par des helminthes réduiraient les risques
d’allergies via des mécanismes immunorégulateurs des réponses « allergiques »
antiparasitaires.
Les animaux domestiques seraient aussi des promoteurs d’allergie chez l’Homme.
ANNEXES
Les allergènes
Les allergènes sont des antigènes possédant des propriétés physico-chimiques les rendant
allergéniques. Ils sont responsables du contact sensibilisant. Ils sont nombreux et de nature variée :
Remarque : les allergies alimentaires vraies (c’est-à-dire provoquées par le contact de l’antigène avec
le tube digestif) seraient en fait assez rares, il s’agirait plutôt d’allergies cutanées (avec répercussions
systémiques) avec dépôt des allergènes sur la peau lors du repas (miettes, coupures,…).
Ces antigènes sont apprêtés et présentés aux lymphocytes Th2 par les cellules présentatrices
d’antigènes (cellules dendritiques). Il y alors production d’IL4 qui induit une activation des plasmocytes
qui produisent alors des IgE.
Complément :
Histamine : Sécrétée par les mastocytes et basophiles, elle est préformée dans les granules
(jusqu'à10 % du poids des granules) et elle a trois types de récepteurs :
- H1 : responsable des effets de l’HSI
20/22
- H2 : dilate les vaisseaux, augmente leur perméabilité, inhibe la dégranulation des mastocytes
et basophiles (rétro-contrôle négatif)
- H3 : dans le système nerveux, stimule la vigilance (pas d’antihistaminique avant de conduire !)
Sérotonine
Également préformée dans les mastocytes mais aussi dans les plaquettes, elle permet la contraction
des muscles lisses et augmente la perméabilité vasculaire. Son effet est rapide.
Selon l'espèce, c'est soit la sérotonine qui est majoritaire, soit l'histamine.
- Chez le cheval, on a de l’histamine et de la sérotonine
- Chez le chien, on n’a que de l’histamine
- Chez les ruminants, on n’a que de la sérotonine mais également des kinines
Chez le chien, les médiateurs se fixent surtout sur les veines hépatiques qui se contractent fortement.
Le drainage veineux du foie n’est alors plus assuré et on observe une stase sanguine dans le parenchyme
hépatique conduisant à un engorgement de la veine porte, ce qui gêne tout le retour veineux en
provenance des intestins qui s’engorgent à leur tour. On observera alors des symptômes digestifs :
diarrhée et vomissement.
De plus, tout ce sang qui ne revient pas dans la circulation générale entraine une hypotension à l’origine
dans un premier temps d’une réaction de compensation [mécanisme supposé d’après la lecture du
cours des MFS car cela n’a pas été vraiment détaillé cette année] avec tachycardie et excitation, puis
d’une phase décompensée où le chien est abattu, présente une détresse respiratoire, des convulsions
puis meurt dans l’heure qui suit le contact déclenchant.
Dans la majorité des espèces sauf chez le chien, on a une atteinte de l’appareil respiratoire car les
bronches expriment des récepteurs aux médiateurs libérés. On observe successivement :
- une broncho-constriction
- une sécrétion de mucus
- une accumulation de cellules inflammatoires
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22/22
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Introduction
L’hypersensibilité de type II est semi-retardée (3 à 4h) et implique des IgM (et dans
une moindre mesure des IgG) à activité cytotoxique, qui sont dirigées contre les antigènes
fixés à la surface cellulaire. Le mécanisme lésionnel se fait par recrutement de neutrophiles
via le complément.
C’est elle qui intervient lors de transfusions entre animaux de groupes différents : les
antigènes hétérologues portés par les érythrocytes du donneur sont reconnus par le système
immunitaire du receveur.
Particularités de l’HS2
2/8
I. Les groupes sanguins des animaux domestiques
Les antigènes des groupes sanguins sont portés par les érythrocytes (EA). Il existe
différents groupes sanguins suivant les espèces, avec plusieurs systèmes de groupes différents
(un peu comme le rhésus chez l’homme).
Chez le chien, il existe 8 à 9 types d’Ag érythrocytaires, la plupart des individus
possèdent des antigènes de type 1 et un groupage n’est donc pas obligatoire avant une
première transfusion (mais il le sera lors d’une deuxième transfusion).
Chez le chat en revanche, il existe 3 groupes sanguins avec une forte prédominance du
groupe A. Cependant, le chat présente une particularité : il est capable de faire des Ac naturels
contre les Ag des autres groupes sanguins, l’accident de transfusion est donc possible dès la
première transfusion d’où le fait que le groupage est obligatoire avant transfusion.
A, B, AB
Les groupes sanguins sont utilisables pour les tests de filiation, même si aujourd’hui ils
sont un peu obsolètes.
3/8
II. Transfusions sanguines et accidents transfusionnels
A. L’accident transfusionnel
La lyse des globules rouges entraîne une activation de la coagulation, ce qui provoque
une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD). L’activation du complément a aussi pour
conséquence la dégranulation des mastocytes avec libération de cytokines d’où un état de
choc (bradycardie, hypotension et apnée) via les fragments C3a et C5a ou anaphylatoxines.
B. Traitement et prévention
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III. La maladie hémolytique du nouveau-né (exemple du
poulain)
La maladie hémolytique est due à la destruction des hématies de l'enfant par les anticorps
présents chez la mère.
A. Cas général
Le mécanisme est le suivant : une femelle de groupe sanguin X s’accouple avec un mâle
de groupe sanguin Y. Le fœtus porte des antigènes Y sur ses hématies. La mère peut posséder
des anticorps naturels anti Y ou être sensibilisée par passage d’hématies fœtales dans la
circulation générale au niveau placentaire lors de la gestation. Lors de l’ingestion de
colostrum, le nouveau-né ingère des anticorps dirigés contre ses propres hématies, ce qui
active son complément et provoque une hémolyse conduisant à la mort de l’animal.
Ce phénomène survient dans toutes les espèces animales (y compris chez la femme
avec des anticorps anti facteur Rh).
Quatre conditions sont donc nécessaires :
5/8
B. Cas du poulain
Chez la jument, lors de la parturition, il peut y avoir contact entre le sang de la mère
et du jeune lors d'effraction de la muqueuse utérine ou du placenta. Ainsi, on a immunisation
de la mère contre les antigènes érythrocytaire du jeune, avec une production d’anticorps anti-
EA de l’étalon. Puis lors d'une seconde mise bas avec le même étalon, on aura une réaction
immunitaire après la prise colostrale. En effet le colostrum contient les anticorps maternels
dirigés contre les antigènes du groupe sanguin du poulain.
Il en résulte une destruction des hématies (hémolyse) par les anticorps maternels.
Le poulain présente une faiblesse, une pâleur des muqueuses avec ictère, polypnée,
tachypnée, et hémoglobinurie. Soit la mort survient en 24h, soit on a une évolution
favorable.
Résumé : les
mécanismes
lésionnels de l’HS2 :
cytotoxicité
cellulaire
dépendante des Ac
ou de l’ADCC
6/8
IV. Autres cas d’hypersensibilité de type II
A. L’HS2 médicamenteuse
Certains médicaments forment des liaisons avec les globules rouges, les plaquettes ou
les granulocytes.
Exemples : antibiotiques (pénicillines, sulfamides), AINS (aspirine)
Exemple : vaccin contre la BVD aujourd’hui retiré de la commercialisation qui est responsable
de la pancytopénie néonatale bovine. C’est une maladie « mystérieuse » apparue en 2007.
Une étude épidémiologique a permis de montrer un lien avec l’utilisation d’un vaccin inactivé
contre le BVDV = le PregSure® de Pfizer. Ce vaccin est un vaccin inactivé (souche cp de type
1), produit sur des lignées cellulaires bovines rénales et adjuvé avec le QuilA (un dérivé de
saponine). Ce vaccin a été retiré du marché depuis.
On explique ce phénomène par le mécanisme suivant : les cellules bovines utilisées
pour la fabrication du virus possèdent un certain CMHI. Lors de la purification du virus, un
peu de ce CMHI est involontairement récupéré et incorporé dans le vaccin.
Si la mère possède un CMH proche de celui de la lignée utilisée pour la culture, il n’y a
pas de problème.
En revanche, si une vache possède un CMH différent de celui de la lignée cellulaire, elle
développe des anticorps contre ce CMH. Si le père possède un CMH proche de celui de
la lignée cellulaire, le veau exprimera donc ce CMH et lors de l’ingestion de colostrum,
les anticorps dirigés contre le CMH de la lignée cellulaire reconnaîtront également le
CMH que le veau a hérité de
son père. Le veau subira donc
une hémolyse à l’origine de la
maladie observée.
Physiopathogénie de la pancytopénie
néonatale bovine induite par le
vaccin BVD
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B. HS2 d’origine infectieuse
L’origine peut être très variée : des bactéries (ex : LPS des Gram -), des virus (AIE), des
parasites comme des rickettsies ou des protozoaires (ex : Babesia).
Rem : l’action de l’HS2 s’ajoute à l’action hémolytique du parasite
Il s’agit d’une réaction contre les auto-antigènes qui ne sont plus reconnus comme du soi.
Tous ces mécanismes sont identiques : les antigènes liés aux globules rouges ou aux
cellules cibles sont reconnus comme étrangers et entraînent leur lyse via des anticorps et le
complément.
Réponse : a)
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Introduction :
L’hypersensibilité de type III, appelée aussi hypersensibilité semi-retardée (quelques
heures à jours suivant le contact avec l’antigène) ou hypersensibilité à complexes immuns, est
très importante en médecine vétérinaire car elle est responsable de nombreuses
complications de maladies: tumeurs, maladies auto-immunes, infections…
L'hypersensibilité de type III est une hypersensibilité à médiation humorale. Elle met
en jeu des IgG (et dans une moindre mesure des IgM) non cytotoxiques à l’origine du dépôt
de complexes immuns (antigène soluble + IgG). La formation de complexes immuns est
normale et intervient dans toute réaction à médiation humorale, mais leur destinée est d’être
phagocytés et éliminés : c’est leur accumulation qui est anormale. Le dépôt de complexes
immuns est à l’origine d’une réaction inflammatoire et donc de dommages tissulaires.
Dans une réaction d’hypersensibilité de type III, l’excès de complexes immuns ou une
modification de leurs propriétés physico-chimiques (perte de solubilité) fait qu’ils ne peuvent
pas être éliminés et s’accumulent, notamment sur la membrane basale des cellules
endothéliales. Ces complexes peuvent alors activer le complément, ce qui entraine la
production de composants attirants les neutrophiles, qui vont se dégranuler, provoquant des
lésions.
Les manifestations cliniques de l’HS3 dépendent de la quantité, des propriétés de ces
complexes immuns (CI) et de la quantité relative d’Ac et d’Ag. Elles dépendent aussi du site
de dépôt des CI : ainsi, on pourra avoir des arthrites si ils sont déposés au niveau des
articulations, des vascularites si ils sont déposés au niveau de la paroi des vaisseaux, des
lésions du glomérule rénal, etc. Enfin, les manifestations cliniques dépendant également de
défauts d’élimination des CI (macrophages saturés, insuffisance hépatique, ..).
Il existe 2 formes d'HS3 :
Détails de l’HS3
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Mécanisme général de l’HS3
Le phénomène est réversible si l’Ag disparaît, sauf en cas de lésions trop graves !
Lors du contact déclenchant, il y formation de complexes immuns dans le tissu en trop
grand nombre pour être éliminés. Les complexes immuns activent le complément, ce qui attire
les neutrophiles (rôle chimiotactique du fragment C5a) et les macrophages. Les enzymes et
3/10
les molécules oxydantes qu’ils libèrent (ADCC) entraînent une nécrose des cellules
endothéliales. On a ainsi apparition de lésions vasculaires.
4/10
Cette réaction est observée chez les chiens lors de la vaccination ou de l'infection par
un adénovirus canin de type 1 (CAV1), responsable de l’hépatite de Rubarth.
Remarque : C’est pourquoi la vaccination contre cette maladie se fait avec l’adénovirus de type
2 (CAV2) responsable de la toux de chenil, qui offre une protection croisée contre ces deux
maladies sans induire les effets secondaires du CAV1. [cf. Virologie S7]
5/10
II. Les HS3 systémiques
A. Mécanismes
Il y a trop d'antigènes au niveau tissulaire et ceux-ci vont donc diffuser et passer dans
la circulation sanguine où ils forment des complexes immuns avec les anticorps.
Il s’agit cette fois d’une réaction par excès d’antigènes.
Dans le rein, le dépôt de CI au niveau des glomérules rénaux se traduit surtout par une
prolifération cellulaire glomérulaire, due à la libération d’IL6 notamment, à l’origine de
glomérulonéphrite membrano-proliférative (MPGN).
On retrouve des IgM, des IgG et des IgA dans cette HS3.
Suivant la population cellulaire qui prolifère, on distingue plusieurs types de glomérulo-
néphrites :
6/10
Dans les MPGN de type II, c’est surtout le complément C3 qui s’accumule dans la
matrice mésangiale et la membrane basale. Il n’y a quasiment pas de complexes immuns qui
s’accumulent.
Dans les deux autres types, on a dépôt de complexes immuns et du complément, mais
la taille des complexes varie :
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En résumé, on peut donc distinguer les glomérulonéphrites comme suit :
Les lésions peuvent être rénales, articulaires, cutanées (lupus érythémateux disséminé,
purpura hémorragique), cardiaques et vasculaires ou encore intestinales.
Remarque : si vous voulez plus d’infos sur ces différentes lésions, allez voir le cours des
NOQ. Cette année, le prof n’a développé que l’exemple du purpura hémorragique, A
CONNAITRE PAR CŒUR.
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Purpura hémorragique chez le cheval:
Il s’agit d’une réaction d’hypersensibilité qui survient 2 à 4 semaines après une
infection à Streptococcus equi (ou après une vaccination). Cette bactérie est l’agent de la
gourme ; c’est un germe opportuniste qui est sensible aux antibiotiques usuels.
On observe alors une urticaire, des œdèmes sous-cutanés au niveau des membres et un
syndrome fébrile avec hyperthermie et abattement. Les CI sont responsables d’une
vascularite et d’une MPGN, à l’origine des signes cliniques. Le purpura hémorragique
rétrocède si on réalise un traitement aux corticoïdes.
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Conclusion : ce qu’il faut retenir
lorsque les antigènes et les anticorps se lient, ils forment des complexes immuns (CI).
Ces complexes sont « normaux » lors de la réponse immunitaire ; dans certaines
circonstances (quantité de CI importante), ces CI peuvent se déposer et générer une
réaction inflammatoire néfaste, connue sous le nom d’hypersensibilité de type III.
le dépôt de CI au niveau des poumons après inhalation d’antigènes de poussières est
la cause de la pneumonie par hypersensibilité.
les CI formés dans le sang se déposent très généralement au niveau des glomérules
rénaux et induisent des glomérulonéphrites membrano-prolifératives (MPGN).
l’HS3 est très souvent associée à la pathogénie de nombreuses maladies d’origine
infectieuse (bactéries, virus & parasites) et auto-immune.
Petites questions..
Réponses : 1 et 3
Réponse : 4
10/10
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A. La brucelline .................................................................................................................... 4
B. La malléine....................................................................................................................... 4
C. La leishmanine................................................................................................................. 4
A. In vivo ............................................................................................................................ 11
B. In vitro ........................................................................................................................... 12
1. Test de prolifération cellulaire........................................................................................12
2. Test de cytotoxicité cellulaire .........................................................................................12
3. Elispot ..........................................................................................................................12
4. Dosage de l’IFNγ (le plus largement utilisé aujourd’hui) ...................................................13
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Introduction
L'hypersensibilité de type IV est la seule hypersensibilité à médiation CELLULAIRE : il
n'y a donc pas d'anticorps sécrétés. En effet, si on transfère les lymphocytes T d’un individu
allergique à un individu sain, ce dernier déclare le tableau clinique correspondant à une HS4.
Le mécanisme effecteur résulte de l’interaction entre l’Ag, les cellules présentatrices de l’Ag
et les lymphocytes T.
Elle est dite retardée (aussi appelée HSR pour Hyper Sensibilité Retardée) car elle se
manifeste plusieurs jours après le contact déclenchant. On peut observer des phénomènes de
latence et de mémoire.
L’HS4 est une forme d’inflammation qui possède un rôle physiologique puisqu’elle est
dirigée contre des agents pathogènes résistants à l’élimination par la réaction inflammatoire
conventionnelle : des bactéries/parasites à développement intracellulaire et leurs antigènes,
certains virus, des antigènes tumoraux, des produits chimiques et des médicaments (formes
retards).
Caractéristiques de l’HS4
La tuberculination
A. La réaction à la tuberculine
On teste ici la positivité à Mycobacterium bovis par injection intradermique de
tuberculine ou PPD (Dérivé Protéique Purifié) pour identifier les animaux tuberculeux. Aucune
réaction n’a lieu dans les premières heures suivant l’injection (sauf une légère hyperthermie
fugace). Une induration rouge apparaît chez l’animal infecté dans les 72-96 heures, il s’agit
donc d’une réaction tardive qui persiste pendant quelques semaines.
L’examen de la lésion révèle la présence de lymphocytes, de macrophages et de
quelques neutrophiles.
2/16
Pathogénie de l’HS4
Lors du contact sensibilisant, l’antigène est capté par les cellules de Langerhans au
niveau de l'épiderme. Ces cellules migrent jusque dans les nœuds lymphatiques locaux au
niveau de la zone paracorticale, zone d'induction des lymphocytes T. Les kératinocytes
peuvent également capter l’antigène et le présenter de manière locale aux lymphocytes T. Les
T CD4 (Th1) migrent ensuite sur le lieu de l’agression et y restent.
Lors du contact déclenchant, qui peut être directement dans la continuité du contact
sensibilisant dans le cas d’un antigène persistant, les Th1 libèrent de l’IFN et de l’IL 2 qui
aboutit à l’activation des NK et surtout des macrophages, mais également des kératinocytes,
qui peuvent à leur tour relarguer des cytokines et amplifier la réaction. Les cytokines sont à
l’origine d’une inflammation avec tous les signes cardinaux de l’inflammation au niveau du
site d’injection de l’antigène.
La principale utilisation de ce test est le diagnostic chez les bovins, il correspond ainsi
à un test d’exploration de la réponse cellulaire et constitue un pilier de la lutte contre la
tuberculose bovine.
Le test est positif lorsqu’il y a induration au point d’injection de la tuberculine.
3/16
Bien que la sensibilité et la spécificité de ce test soient discutables, il reste néanmoins
un outil diagnostique incontournable pour l’éradication de la maladie en espèce bovine (il est
en effet peu utilisé chez les autres espèces).
B. La malléine
Ce test est surtout utilisé chez le cheval pour diagnostiquer la morve, la malléine étant
un extrait de Burkholderia mallei.
C. La leishmanine
On injecte un extrait de Leishmania infantum. Ce test est peu utilisé.
Conclusion: En cas d’HS4 importante, on a une réponse Th1 avec une réaction
d’hypersensibilité exacerbée et la formation d’un granulome qui entoure les bactéries. Au
contraire, si la réponse Th1 est mal définie, on a une forme lépromateuse et une réponse de
type Th2.
4/16
Spectre immunologique lors des infections à Mycobactéries
1. Le granulome
La formation d’un granulome est une réaction caractéristique des infections par les
bactéries à parasitisme intracellulaire facultatif comme les Mycobactéries, Brucella,
Corynebacterium pseudotuberculosis, etc… C’est une réaction « similaire » au test à la
tuberculine avec persistance des bactéries non complètement éliminées par les macrophages
activés (réponse Th1) qui continuent à sensibiliser l’hôte. En conséquence, il y a accumulation
de plus en plus de macrophages et de lymphocytes T, producteurs d’IFNγ.
La formation d’un tubercule ou granulome autour des bactéries viables constitue une lésion
caractéristique des infections par les mycobactéries.
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2. Exemple 1 : la lymphadénite caséeuse
Elle est due à une infection à Corynebacterium pseudotuberculosis. Elle touche les
petits ruminants, les chevaux (lymphangite ulcéreuse), les chameaux et accessoirement
l’homme (zoonose mineure). Cette maladie est englobée dans le complexe « maladie des
abcès » où se retrouvent un ensemble d’affections pyogènes.
Les facteurs de virulence sont : une phospholipase D (=exotoxine) et une paroi avec
des acides gras mycoliques proches du « cord factor »* des mycobactéries.
*Le cord factor est la fraction lipidique la plus abondante de la paroi des mycobactéries
pathogènes: induit des granulomes, participe à l’inhibition de la fusion phagosome-lysosome.
INOCULATION SITE
C.pseudotuberculosis
Dissemination of bacteria C
From the inoculation site PRIMARY FOCUS
Towards the draining lymph node
(free bacteria or bacteria engulfed in Massive infiltration by
Phagocytes) Granulocytes, thus by
macrophages
Dissemination of bacteria LYMPH NODE
From the inoculation directly
leading to primary foci
In lungs Central necrosis and
Development of pyogranuloma
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Organisation cellulaire du pyogranulome à C pseudotuberculosis
Si le granulome est trop gros, il peut aller jusqu’à éclater et libérer les bactéries dans le sang
=> bactériémie.
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3. Réaction Th 1 dominante
4. Exemple 2 : la schistosomiase
La schistosomiase est une maladie parasitaire humaine due à des trématodes (S.
mansoni et S. japonicum). Les cercaires pénètrent la peau saine et pondent des œufs en très
grande quantité. Il y a un arrêt des œufs dans les sinusoïdes du foie. Ce sont ces œufs qui vont
déclencher une réaction d’hypersensibilité qui conduit à leur enkystement dans des
granulomes. Cette réaction granulomateuse est à l’origine des principaux signes cliniques de
la schistosomiase.
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Cytokines impliquées dans la formation d’un granulome
La dermatite de contact est une pathogénie encore mal connue, mais clairement, il y
a implication d’une composante de type HS4.
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Pathogénie de l’allergie de contact
Cette réaction d’HS4 locale est à distinguer de la dermatite atopique (qui est plutôt
une HS1). On a du prurit dans les deux cas, mais la dermatite de contact se distingue surtout
par la formation de vésicules.
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2. Sources d’allergènes de contact inducteurs d’HS4
A. In vivo
Les deux dernières techniques ne sont pas utilisées en pratique car trop complexes à réaliser
(greffe) et difficiles d’interprétation (le mitogène ne stimule pas spécifiquement les macrophages). On
détaillera donc uniquement l’intradermo-réaction.
Le principe est le suivant : on injecte en intradermique l’antigène à tester. L’intérêt de la voie
intradermique est que l’antigène ne diffuse pas et ne crée pas une sensibilisation : on pourra donc tester
l’individu plusieurs fois de suite, le sujet ne sera pas positif la deuxième fois à cause de la première
injection. Ce test ne constitue donc pas non plus un vaccin, il ne conduit pas à une immunité.
Si l’individu n’a jamais rencontré l’antigène, le contact sera sensibilisant et il y aura stimulation des
Th1, mais ceux-ci ne s’activeront pas. Il n’y aura pas de réaction visible.
Si l’individu est infecté, il s’agira dans ce cas d’un contact déclenchant qui activera les macrophages
locaux : il y aura donc formation d’un granulome qui se mesure par l’épaississement du pli cutané.
Comme il s’agit d’une hypersensibilité retardée, il faut revenir faire la lecture trois jours (72h) après
l’injection. Il faut faire une première mesure du pli cutané au moment de l’injection et une deuxième à
la lecture pour apprécier l’épaississement et en déduire le statut de l’animal.
Il existe cependant des limites à ce test : mesure correcte du degré d’épaississement, réactions
croisées,… De plus, notamment du fait de la modulation immunitaire, en fin de maladie, les animaux
développent une réponse Th2 (voire plus de réponse du tout), qui n’est donc plus explorable par ce test
11/16
: on a donc des faux négatifs sur les animaux infectés depuis longtemps. C’est le phénomène d’anergie
: disparition de la positivité au test chez des malades.
Ce test est surtout utilisé chez les ruminants, et surtout les bovins lors des visites d’achat notamment
(diagnostic tuberculose)
B. In vitro
3. Elispot
Il s’agit d’un ELISA particulier qui mesure la production d’IFN (impliqué dans la
réponse Th1). Contrairement au test précédent, il permet d’identifier les cellules qui
produisent l’IFN.
On prélève des lymphocytes circulants du patient et on les cultive en présence de l’antigène
à tester dans des puits contenant des anticorps anti-IFN. On utilise une grande plaque et on
place une cellule par puit, ce qui permettra de savoir quelle cellule a réagi.
On révèle ensuite les puits après rinçage de l’antigène et on observe des taches colorées (spot
en anglais, d’où le nom de cette technique) dans les puits où les lymphocytes ont réagi. On
peut donc identifier les cellules qui ont réagi. En comptant les spots, on peut même quantifier
la réponse cellulaire.
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Etape 1 : coating de la
plaque avec un Ac anti-
cytokine
Etape 3 : la cytokine
produite par les PBL est
« capturée » par l’Ac
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Tableau bilan : l’exploration de l’immunité à médiation cellulaire
14/16
Petites questions
Question 1 : Chassez l’intrus parmi les composants cellulaires essentiels d’un granulome :
1) Macrophages
2) Lymphocytes T
3) Cellules géantes
4) Lymphocytes B
Réponse : 4
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Expliquer le concept de vaccin antitumoral.
Citer les différentes approches vaccinales antitumorales.
Expliquer les principes, avantages et inconvénients des différentes approches
vaccinales.
Afin d’alléger le cours pour ceux qui n’ont rien à faire des petits plus du prof ou
des remarques des années précédentes nous vous avons mis tout ça en annexe à
la fin du cours
Le SI est capable de lutter efficacement contre les phénomènes tumoraux : des cellules
tumorales apparaissent chaque jour dans l’organisme, mais il ne se développe pas de cancer
pour autant. Il existe donc une immunosurveillance efficace qui permet l’élimination précoce
de la plupart des cellules tumorales dès leur apparition.
2/28
Pourquoi le système immunitaire tolère-t-il parfois ces cellules tumorales ?
Les cellules tumorales sont des cellules du soi qui ont subi des mutations et qui se sont
transformées ; or le SI est tolérant envers les cellules du soi.
Il faut donc que les mutations soient « visibles », que les cellules expriment un profil
antigénique différent des cellules normales… Il faut obtenir une rupture de tolérance.
Si les cellules tumorales sont très agressives ou si le SI s’épuise, on passe à une phase
dynamique d’équilibre entre destruction par le système immunitaire et prolifération de la
tumeur : les cellules tumorales et le système immunitaire "cohabitent".
Il y a survie de quelques cellules tumorales qui ne se développent pas encore (ce n’est pas
grave, ce qui est grave c’est quand on aura rupture de cet équilibre).
Les phases d’immunosurveillance et d’équilibre constituent une phase infra clinique au cours
de laquelle aucun symptôme n’est visible .
Durant cette période d’équilibre s’effectue une immunosélection. Seuls les clones qui
échappent à la reconnaissance immunitaire peuvent proliférer, en déviant la réponse
immunitaire : c’est l’immunodiversion. On observe alors un échappement de la tumeur qui se
développe et est décelable cliniquement.
Petit rappel de S6 : Une rupture de tolérance peut mener à une maladie auto-immune.
On différencie deux types de tolérance :
Centrale, dans le thymus
Périphérique, ex : mécanisme de tolérance envers les
spermatozoïdes qui ne possèdent pas de CMH
3/28
Qu’est-ce qu’on peut imaginer comme réponse immunitaire face à une tumeur ?
Les cellules tumorales sont des cellules qui se multiplient trop rapidement ou qui n’ont pas les
mêmes récepteurs que les autres cellules .
Le mécanisme de destruction des cellules tumorales principale est la cytotoxicité, médiée par
les cellules NK. En effet, les cellules natural killer (NK) reconnaissent le CMH sur les cellules
non tumorales, se lient avec celui-ci et s’inhibent : c’est un mode de fonctionnement de
rétrocontrôle permanent. Ceci est différent de la restriction CMH, par reconnaissance d’Ag
spécifiques propres à l’individu, qui est le mode de fonctionnement des LTCD8. Enfin, les LB
n’ont pas besoin d’avoir une présentation d’Ag par le CMH car grâce au phénomène de
mémoire ils reconnaissent directement l’Ag.
Il existe différents mécanismes qui induisent la cytotoxicité : RI innée et RI adaptative
(terme que le prof veut qu’on retienne, on oublie le terme d’acquise).
- RI adaptative : l’induction se fait par le LTC(CD8) qui reconnait CMH1 qui est stabilisé
par une β2microglobuline. Ensuite, il y a deux modes d’action possible : soit il y a FAS
(CD95/CD95L), soit libération de granules cytotoxiques (contenant des granzymes)
renfermés dans le LTC qui une fois déversés, dégradent la membrane plasmique de la
cellule.
- RI innée : Il existe différents mécanismes
o Action des cellules NK : le NK reconnait le CMH des cellules non tumorales et
s’auto-inhibe. Dans le cas d’une cellule tumorale, le CMH est absent, il n’y a
donc pas d’inhibition, on peut avoir intervention de perforine et activation de
l’apoptose (activation CD95 ligand, granzyme).
o Cytotoxicité médiée par les Ac :
Action du complément
ADCC : le NK reconnait l’Ac fixé sur la cellule tumorale par le fragment
Fc (il y a des Ag à sa surface qui lorsqu’ils se fixent à l’Ac modifient sa
structure, ce qui permet au NK de le reconnaître).
Phagocytose par macrophages et neutrophiles médiée par les Ac :
opsonisation
Il peut s’agir d’Ag de structure normale mais en quantité anormale. On doit tous être
capables de citer un Ag tumoral !!
Il existe des virus oncongènes (rétrovirus : FeLV, BeLV / Papillomavirus / Herpesvirus : virus
de Marek chez volailles), ça peut être une protéine du soi mutée / Ag de différenciation, Ag
présents dans un type de cellules qui vont être réexprimés ou surexprimés dans un type de
cellule qui n’est pas censée les exprimer : tyrosinase, Ag dans les mélonocytes / Ag de la
lignée cancer testis exprimés dans le cas de la cellule germinale.
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Pour ceux qui préfèrent les schémas !
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I. Méthode d’études
On dépose sur la peau de souris une substance chimique cancérigène forte (ici le MCA =
méthylcolanthrène).
Au bout de 6 ou 7 mois, certaines souris ont développé une tumeur cutanée et d’autres ne
montrent pas de signes de tumeur.
Conclusion 1: il existe une variabilité dans la sensibilité aux agents cancérigènes : certains
individus sont résistants à la tumorisation. Il existe plusieurs hypothèses: moindre
perméabilité cutanée, systèmes de réparation de l’ADN plus efficaces, réponse immunitaire
plus efficace. => Pourquoi n’ont-elles pas toutes des tumeurs ?
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Conclusion 2: Le SI exerce une pression sur le développement des cellules tumorales, cela
permet l’élimination des cellules tumorales qui apparaissent : c’est l’immunosurveillance ou
veille immunitaire. Les cellules tumorales sont présentes mais il n’y a développement de
tumeurs que si l’on supprime le système immunitaire.
NB : On utilise un modèle où toutes les souris sont identiques. Certains systèmes immunitaires
se révèlent plus compétents que d’autres : c’est la sensibilité individuelle.
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L’étude in vitro de l’immunité anti-tumorale
Etape 1 : On s’est intéressés à des patients atteints de tumeurs à qui on a prélevé des cellules
tumorales d’un mélanome exprimant des molécules de CMH I qui présentent à leur surface
un peptide antigénique tumoral. On a dans chaque puit un antigène potentiel différent.
Etape 2 : On prélève des lymphocytes TCD8 cytotoxiques présents sur la tumeur, donc
spécifiques de cette tumeur et on réalise des prises de sang à partir desquelles on purifie des
lymphocytes. Les puits pour lesquels on verra ces lymphocytes réagir nous indiqueront les
antigènes contre lesquels ces lymphocytes sont destinés.
Etape 3 : Parallèlement, des banques d’ADNc sont établies, à partir des ARNm extraits des
cellules tumorales du patient et utilisées pour transfecter des cibles exprimant des CMH I.
Etape 4 (Révélation) : Les cellules transfectées exprimant l’antigène tumoral sont identifiées
grâce à l’utilisation de clones T cytotoxiques qui vont les lyser de manière spécifique. On peut
ensuite identifier et séquencer les gènes codants les antigènes tumoraux reconnus par les
clones lymphocytaires T.
Remarque : Si in vitro on retrouve la capacité à détruire les cellules tumorales, in vivo ces
cellules tumorales arrivent à inhiber la réponse immunitaire.
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Remarque : Cette expérience a permis la caractérisation dans les années 1980 des AAT
du mélanome. Elle reste fastidieuse et très coûteuse, elle n’est pas pratiquée en routine, et
encore moins en médecine vétérinaire.
On a défini cinq classes d’antigènes tumoraux à partir de modèles murins. Il peut s’agir :
d’antigènes endogènes « cancer testis »
d’antigènes endogènes tissus-spécifiques
d’antigènes surexprimés
d’antigènes mutés
d’antigènes exogènes (viraux)
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1. Les AAT « cancer testis »
Petits rappels : La lignée germinale mâle diverge très tôt lors de l’embryogenèse et évolue
séparément du stroma. Les gonades constituent donc des organes séquestrés avec
notamment chez le mâle l’existence d’une barrière hémato-testiculaire entre les cellules de
Sertoli et le sang. Le thymus n’a donc jamais reçu d’antigènes testiculaires et il n’y pas eu
d’éducation thymique vis-vis de ces antigènes qui sont donc du non-soi immunitairement
parlant.
Les spermatozoïdes n’expriment donc pas de CMH (lignée sans CMH) afin de ne pas
déclencher de réactions immunitaires dans les voies génitales femelles.
Les antigènes spécifiques de cette lignée dont les antigènes MAGE sont séquestrés dans le
cytoplasme et ne sont jamais exprimés à la surface de la membrane.
Toutes les cellules de l’organisme possèdent le même génome, toutes possèdent donc les
gènes de la lignée germinale (dont le gène MAGE) mais ne les expriment pas. Si une cellule
du stroma se tumorise et active la transcription et la traduction de ces gènes de la lignée
germinale, elle les présentera via son CMH I. Ces antigènes n’ayant jamais été rencontrés, ils
déclenchent une réaction immunitaire.
De plus, cette réaction ne concernera que les cellules tumorales puisqu’elles sont les seules à
exprimer l’antigène ; les gonades n’étant pas accessibles du fait de la barrière hémato -
testiculaire.
Les tumeurs exprimant ces antigènes sont les plus intéressantes pour l’individu puisque :
Elles induisent une réponse immunitaire
Cette réponse est ciblée et n’a pas de conséquences pour les autres tissus (pas de
maladie auto-immune)
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2. Les AAT tissus-spécifiques / différenciation
Le principe est le même que pour les AAT cancer testis sauf que l’antigène exprimé ne provient
pas d’un organe séquestré. La cellule qui se tumorise exprime un gène qui n’est normalement
pas exprimé dans le tissu dont elle provient : antigène normal (protéine, enzyme souvent) au
mauvais endroit perturbant le microenvironnement (ex : antigène mélanocytaire Melan A
exprimé ailleurs que dans la peau).
Exemples : HER-2/neu est impliqué dans le cancer du sein, hTERT est un antigène catalytique
de la télomérase.
L’antigène est normal, au bon endroit mais en trop grande quantité. Le CMH est également
surexprimé, ce qui va conduire à une surprésentation de l’antigène par la cellule.
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En théorie, puisque l’éducation thymique a été faite vis-à-vis de cet antigène, il ne devrait pas
y avoir de clones réactifs contre cet antigène, mais la grande quantité d’antigène va
déclencher une réponse immunitaire.
Seules les cellules tumorales vont surexprimer le CMH. Les autres cellules de l’organisme en
expriment trop peu, avec une liaison TCR-CMH de trop faible affinité et de trop faible
intensité et ne deviennent donc pas la cible SI. Il n’y aura donc pas de maladie auto-immune !
On peut penser aussi au phénomène d’anergie, qui fait que les lymphocytes auto-réactifs ont
besoin d’un stimulus beaucoup plus intense pour être activés.
L’affinité d’un lymphocyte T est l’intensité de liaison entre un LT et le CMH. Puisque le LT doit
pouvoir se détacher du CMH, la liaison est beaucoup moins forte. Pour rester stable il existe
un autre moyen : multiplier les liaisons ; c’est l’augmentation de l’avidité.
La cellule tumorale a subi une mutation dans un antigène normal, ce qui conduit à l’expression
d’un antigène du non-soi et à une réponse immunitaire. Si la protéine mutée est suffisamment
différente de l’originale, il n’y pas de maladie auto-immune.
Toutefois, ces mutations sont aléatoires et les antigènes sont donc propres à chaque
population tumorale issue de la cellule mutée. Les stratégies d’immunothérapies mises en
place sont donc spécifiques du seul patient chez lequel on a mis en évidence la mutation. La
stratégie thérapeutique devrait donc être individuelle…. Cette méthode même si elle est
facile à utiliser, coûte beaucoup trop cher car chaque tumeur est différente, c’est individu-
dépendant, elle n’est donc utilisée qu’en recherche expérimentale.
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5. Les AAT dérivés de virus oncogènes
Les virus oncogènes induisent une transformation cellulaire. Les antigènes qui en résultent
sont fortement immunogènes (non-soi) et spécifiques des cellules infectées : en théorie il
n’y a pas de maladie auto-immune.
Tableau résumé :
Pour être efficace contre les cellules tumorales la réponse doit être cytotoxique: la réponse
cellulaire est donc la plus adaptée, mais une réponse humorale peut également avoir un effet
cytotoxique (ADCC).
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Cytotoxicité médiée par les Cytotoxicité médiée par des
cellules anticorps(ADCC)
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1. La réponse CTL : induction
Les antigènes tumoraux sont captés par les CPA (cellules dendritiques) qui peuvent les
présenter par deux voies différentes :
via le CMH II, ce qui active les LT CD4 qui deviennent des Th1 (sous l’action des
cytokines IFN, IL2, IL12) qui à leur tour stimulent une réaction immunitaire à
médiation cellulaire (LT CD8 qui reconnaissent le CMH I des cellules). Il n’y a pas de
passage par le cytoplasme : la voie est donc « exogène ».
via le CMH I (« cross présentation ») ce qui active directement les LT CD8. Après
phagocytose, l’antigène pénètre dans le cytoplasme des CPA puis est exposé à leur
surface. C’est un mode de présentation « intermédiaire » entre la voie exogène et la
voie endogène, qui permet la présentation d’antigène exogène par la voie endogène.
2. Les effecteurs
a) Les NK : récepteurs
Leur action lytique est conditionnée par la présence de signaux activateurs et
inhibiteurs.
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Les NK reconnaissent le CMH I des cellules et sa présence inhibe leur activité
cytotoxique. A l’inverse, l’absence du CMH I est un signal activateur qui peut suffir à activer
les NK. La présence de signaux de co-stimulation (surexpression de signaux activateurs par les
cellules tumorales) facilite l’activation.
Les NK peuvent également être activés directement par les LT CD4 (Th1 ou Th2) ou par les
anticorps (ADCC). Ils sont systématiquement activés quelle que soit la voie empruntée.
Cependant, les cellules NK ne reconnaissent que le CMH et pas l’antigène : si le CMH est
présent sur la cellule tumorale, on n’a aucune destruction cellulaire (CD16 : récepteur au
fragment FC des AC ; Ly49 reconnaît la présence de CMH1).
2) Voies d’activation des cellules NK chez la souris 1) Variabilité des récepteurs NK selon les espèces
Les récepteurs portés par les NK varient selon les espèces (IMPORTANT).
b) Les lymphocytes T4
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Conclusion: La réponse immunitaire anti-tumorale déclenche une cytotoxicité cellulaire :
LT CD8 qui ont pour cible les cellules avec CMH I + peptide tumoral
LT CD4 qui amplifient la réponse immunitaire en reconnaissant CMH II
+ peptide tumoral et se différencient en LT Th1
Cellules NK qui tuent lors d’absence de CMH I
La réponse à médiation cellulaire est la plus efficace.
C. Echappement à la réponse
L’échappement a lieu si la tumeur est trop agressive et/ou si le système immunitaire perd en
efficacité. Cette perte d’efficacité a généralement plusieurs causes :
Terrain génétique favorable
Stress
Excès…
Pollution
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On peut expliquer cet échappement par l’effet de sélection du système immunitaire
qui tue les cellules tumorales sensibles (en bleu sur le schéma) mais sélectionne les plus
agressives et dures à tuer : c’est l’immuno-sélection (immuno-editing en anglais).
En plus, les cellules tumorales secrètent des substances (ex : cytokines
immunosuppressives) qui empêchent le système immunitaire d’être efficace.
1 3
De plus, il existe des LT régulateurs qui inhibent les LTCD4, les LTCD8 et empêchent de détruire
la tumeur s’ils sont trop nombreux (ils activent l’angiogenèse). Certaines tumeurs ont la
capacité de stimuler ces Treg (il en existe plusieurs types dont certains sont inductibles).
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Pour info, en cas de déficit en LT régulateurs, on se retrouve dans le cas d’hypersensibilité de
type I (HS1).
Schémas du dessous : DC : cellules dendritiques. Deux populations : LTreg produit par le
thymus et LTreg induits qui ont des rôles particuliers : à connaître !!!!
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III. Stratégies d’immunothérapie
1. Utilisation de cytokines
Elles sont peu utilisées directement, on a surtout une utilisation ex vivo. Cela ne marche pas
trop car elles doivent aller sur le lieu de la tumeur, il faut des signaux spécifiques et on n’est
pas toujours capables de les connaître.
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Utilisation de cytokines ex vivo
Cette méthode consiste à extraire des cellules lymphoïdes de l’individu et à les mettre en
contact de la tumeur in vitro. On les active via des cytokines (IL2) et on les réinjecte au patient.
Remarque : ce traitement n’est pas très cher, ni lourd mais il ne fonctionne pas
toujours (problème pour aller sur le lieu de la tumeur).
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2. Vaccination anti-tumorale
Ciblage des cellules capables d’induire une réponse CTL efficace: les cellules
dendritiques
Nécessité d’obtenir une présentation restreinte au CMH I : utilisation de vecteurs =
capacité d’obtenir une cross présentation, le vecteur est capable de faire passer un A g
initialement exogène dans la cellule en position endogène => voie endogène
Utilisation d’un protocole aboutissant à la maturation des CPA : utilisation d’adjuvants
(molécules qui aident le côté immunogène du vaccin et capables d’orienter la réponse
immunitaire vers la voie th1). Ex : saponines
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b) Vaccination par injection de cellules dendritiques
2) L’utilisation de protéines oriente la réponse plutôt vers une production d’anticorps par
absence de présentation croisée
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d) Vaccination par injection d’ADNc
Retenez bien les avantages et inconvénients de chaque méthode, connaissez bien les étapes
de conception d’un vaccin !
Conclusion
Le problème est que ce vaccin contient de l’ADN de tyrosinase humaine, ce qui peut poser
problème lors des rappels vaccinaux (sensibilisation et rejet) : c’est un vaccin
hétérospécifique.
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On n’a pas de preuve que ce vaccin stimule la réponse à médiation cellulaire, or il doit le faire
sinon ce ne serait pas efficace.
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Il y a trois stratégies historiques qui existent pour lutter contre les tumeurs (chirurgie,
radiothérapie, chimiothérapie) mais elles ne fonctionnent pas toutes. La stratégie actuelle est
l’immunothérapie (vaccin) couplée pour chaque tumeur aux 3 autres stratégies.
ATTENTION On parle de manière générale mais tout est à nuancer pour chaque tumeur. En
effet il n’existe pas une seule réponse immunitaire mais 1 réponse adaptée à 1 tumeur.
Annexe 1
Variabilité antigénique des cellules tumorales :
Dans le 1er cas, les cellules tumorales sont considérées comme du soi (H-2 est le système du
CMH de souris, B l’haplotype de la souris). La tumeur est faiblement immunogène, ce qui
permet son développement.
Dans le 2ème cas, les cellules tumorales ont le même CMH que le soi (H-2K), mais elles
possèdent des AAT (antigènes associés aux tumeurs) fortement immunogènes, ce qui induit
une réponse lymphocytaire et aboutit au rejet de la tumeur. On a donc bien l’illustration de la
variabilité individuelle de l’immunogénicité des tumeurs.
Dans le 3ème cas, si on injecte des anticorps anti-lymphocytes T et B, la tumeur se développe:
on a prouvé que les lymphocytes induits étaient spécifiques de la tumeur et efficaces.
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Remarque : Dans tous les cas, on injecte des cellules tumorales ayant le même CMH que
l’organisme receveur, on mime en fait le développement d’une tumeur dans le soi.
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
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Objectifs du cours :
Objectifs d’apprentissage :
Être capable d’expliquer la notion de tolérance centrale et tolérance périphérique
Connaître les situations qui aboutissent à une rupture de tolérance et donner un
exemple
Être capable d’expliquer les mécanismes d’installation (=pathogénie) d’une auto-
immunité pathologique (en particulier le rôle des autoanticorps et des lymphocytes T
autoréactifs)
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On sait que les clones lymphocytaires sont le fruit de réarrangements aléatoires de
l’ADN des précurseurs lymphocytaires : on devrait donc théoriquement avoir des clones
réactifs contre les antigènes du soi. Or il n’en est rien dans les conditions physiologiques : il
existe donc une tolérance du système immunitaire vis-à-vis du soi.
Quelques exemples pour vous aider à différencier étiologie et pathogénie (tirés du cours
des NOQ)
Ex 1 : HS3
Il y a formation de complexes immuns entre un Ac et un Ag soluble avec accumulation
dans le rein notamment. Les plaquettes et le complément sont activés provoquant une réaction
d’inflammation. Cette maladie à dépôt d’immuns complexes s’appelle le lupus érythémateux
disséminé avec comme symptômes des arthrites et des polyarthrites. La pathogénie est une
HS3.
Ex 2 : HS2
La pathogénie d’HS2 correspond à l’action d’anticorps cytotoxiques dans l’activation
du complément et de l’ADCC. Elle est responsable entre autre de l’anémie hémolytique auto-
immune. L’étiologie est la reconnaissance de l’auto-Ag de l’hématie.
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I. Tolérance et auto-immunité
La tolérance du système immunitaire repose sur deux mécanismes :
Élimination des clones qui réagissent contre le soi lors des réarrangements génétiques
(on agit à la source). C’est la tolérance centrale.
Inhibition des clones réactifs qui auraient échappé à cette première sélection (on agit
après coup). C’est la tolérance périphérique.
95% des LT produits sont tués. 5% reconnaissent le soi, ne le détruisent pas et détruisent le
non soi.
Il s’agit de sélectionner les clones qui ne réagissent pas contre le soi en éliminant tous
ceux qui réagissent lors de la présentation d’un antigène du soi. C’est le phé nomène
d’éducation. Il a lieu dans la moelle osseuse pour les lymphocytes B et dans le thymus pour les
lymphocytes T, c’est-à-dire dans les organes lymphoïdes primaires.
On détaillera principalement l’éducation des lymphocytes T, mais le principe est exactement le
même pour les lymphocytes B.
On rappelle que les lymphocytes T sont formés dans la moelle osseuse sous forme de
précurseurs appelés thymocytes (attention, les thymocytes sont des lymphocytes T immatures
et non pas des cellules constitutives du thymus). Ces précurseurs colonisent ensuite le thymus
où ils subissent l’éducation thymique.
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Leur maturation se réalise de manière centripète, de la capsule à la médulla. On a
d’abord des thymocytes immatures sans récepteur T membranaire (TCR) puis on a fabrication
du TCR et double sélection : les cellules T subissent deux étapes de sélection au cours
desquelles plus de 95% des lymphocytes sont éliminés (coût énergétique de l’immunité…).
1. Sélection positive
La première étape est nommée sélection positive car elle consiste à ne garder que les
clones qui reconnaissent le CMH : dans cette étape, on ne garde que les clones qui réagissent.
Cette sélection positive a lieu dans le cortex thymique.
Elle concerne les lymphocytes doubles positifs CD4+/CD8+. Elle agit sur un répertoire de TCR
capables de reconnaître de façon spécifique les molécules du complexe majeur
d'histocompatibilité (CMH).
2. Sélection négative
Une fois qu’on a gardé les lymphocytes dont le TCR est fonctionnel, on va éliminer parmi
ceux-là, ceux qui réagiront contre les antigènes du soi. On garde donc les cellules qui ne
réagissent pas : la sélection est dite négative.
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Education thymique par double sélection
A l’issue de ces deux étapes (qui conduit à l’élimination de 95% des clones initiaux), on
obtient des lymphocytes matures simples positifs CD4+ ou CD8+.
Parmi les 5% qui passent, la sélection négative n’est pas infaillible et il y toujours une infime
proportion de lymphocytes auto-réactifs qui sont générés. Ceci est dû à la faible intensité de
la liaison entre l’antigène et le TCR qui fait qu’au moment de la sélection, la liaison ne durera
pas assez longtemps pour activer le clone qui est donc conservé.
Ces clones sont ensuite distribués dans l’organisme, notamment au niveau des organes
lymphoïdes secondaires.
Il y donc systématiquement dans l’organisme des clones auto-réactifs, or seuls très peu
d’individus déclarent des maladies auto-immunes. Il existe donc un mécanisme de contrôle de
ces clones auto-réactifs au niveau des organes lymphoïdes secondaires : c’est la tolérance
périphérique.
B. Tolérance périphérique
1. Anergie
Le seuil d’activation de ces lymphocytes est surélevé, il faut un stimulus plus important
pour les activer. Ces lymphocytes sont dits anergiques, c’est-à-dire qu’il y a absence du
processus d’activation complète, donc absence de réaction.
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2. Ignorance
Certains antigènes sont présents dans des organes séquestrés tels que le cerveau, la
chambre antérieure de l’œil, la thyroïde, le pancréas, le testicule. Ces auto-antigènes ne sont
pas ou peu accessibles par le système lymphoïde (barrière hémato-encéphalique, hémato-
testiculaire,…). Les LT auto-réactifs n’entrent donc jamais en contact avec cellules-cibles.
3. Délétion
4. Suppression
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C. Rupture de tolérance
Il existe quatre causes (=étiologies) de rupture de la tolérance qui font que les clones
auto-réactifs ne sont plus inhibés et attaquent les cellules du soi.
Pour le soi ignoré et le soi exclu, il s’agit d’antigènes du soi physique mais que le
système immunitaire n’a jamais vu : ils ne font donc pas partie du soi immunologique.
Lorsqu’ils sont exprimés ou rendus accessibles au système immunitaire (rupture des barrières
hémato-tissulaires), il y apparition de maladie auto-immune.
Soi ignoré : C’est un antigène qui n’a pas été présenté aux cellules de l'immunité lors des
sélections thymiques pendant la vie fœtale, car il était intracellulaire à ce moment-là.
Soi exclu : C’est un antigène présent dans les organes séquestrés. La rupture des barrières
hémato-tissulaires entraîne la mise en contact des cellules de l'immunité avec cet antigène du
non-soi immunologique.
Soi modifié : Il s’agit à la base d’un antigène normal du soi qui subit des modifications ou des
mutations, par liaison covalente avec des médicaments par exemple. On parle d’antigène
modifié.
Exemple : haptène fixé à une protéine du soi
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Etiologie : pourquoi y a-t-il mise en place d’une auto-immunité ?
Les cases jaunes reflètent l’étiologie.Le reste du schéma constitue les mécanismes et
correspond à la physio pathogénie.
Mimique antigénique
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2. Infections et/ou tumeurs intercurrentes : effet « bystander »
Effet bystander
3. Antigènes séquestrés
Lors de la rupture de séquestre, l’antigène séquestré est libéré, déclenchant ainsi une
réponse auto-immune. Ceci concerne les protéines de l’œil, la myéline, les antigènes de
développement et du cerveau.
Les maladies auto-immunes sont complexes et souvent, il faut une certaine sensibilité
de l’individu pour déclencher la maladie. Certains facteurs augmentent la probabilité de
survenue d’une maladie auto-immune mais :
- on ne développe pas forcément la maladie dans le cas de la présence de facteurs
prédisposants.
- on peut développer la maladie même en l’absence de ces facteurs.
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Il existe des facteurs génétiques et donc héréditaires. Ils peuvent concerner :
le sexe : les femelles seraient plus susceptibles de développer des maladies auto-
immunes, l’explication serait hormonale.
certains allèles du CMH qui entraînent un risque accru de développer une maladie
(très étudié chez l’homme).
la race : dans le cas du lupus érythémateux disséminé (LED) du chien, les races sont
touchées de façon différente.
Il existe aussi des facteurs extrinsèques tels que l’environnement (tabac, alcool,
manque de sommeil, stress) ou la présence d’infections (à Streptococcus A12 qui cause des
angines).
Les races du tableau suivant sont seulement prédisposées : tous les individus de
l’espèce ne sont pas obligatoirement malades et ces maladies affectent aussi d’autres
espèces.
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L’auto immunité entre réponse immunitaire physiologique et réponse non physiologique
II. Pathogénie
A. Antigènes
Certains anticorps du soi physique ne sont plus considérés comme faisant partie du soi
immunologique, mais comme antigènes ce qui déclenche l’apparition d’une maladie auto-
immune.
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B. Auto-anticorps
Mise en évidence du rôle des anticorps dans la pathogénie des maladies autoimmunes
1. Action cytotoxique
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Anémie hémolytique auto-immune
Remarque : Ce mécanisme est mis en jeu dans les réactions d’hypersensibilité de type II. Une
réaction d’hypersensibilité peut donc être un mécanisme d’installation d’une maladie auto-
immune.
2. Perturbation fonctionnelle
Il s’agit d’une HSIIb : les auto-anticorps anti-récepteurs qui peuvent être antagonistes
ou agonistes du ligand ou bien détruire le récepteur.
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Perturbation du fonctionnement des récepteurs par les auto-anticorps
Il s’agit d’une HS3. Il y a défaut d’élimination des immuns complexes. L’Ag qui
intervient est un Ag soluble.
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Pour rappel, il y a deux types d’HS3 : l’HS3 localisée (=maladie d’Arthus) et l’HS3 systémique
(maladie sérique).
C. Lymphocytes T auto-réactifs
D. Lymphocytes T régulateurs
Il existe une petite population de LTreg qui inhibe la réponse des effecteurs.
Un déficit fonctionnel des LTreg peut aboutir à une maladie auto-immune par :
déficit réel en lymphocytes LTreg
LTreg non fonctionnels
effecteurs réfractaires aux LTreg
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Un défaut de LTreg empêche la régulation de lymphocytes auto-réactifs et favorise
donc l’apparition de maladies auto-immunes.
A. Diagnostic
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Le diagnostic se fait tout d'abord dans un contexte clinique : historique de l’animal,
apparition de complexes d'immuns (et donc lésions articulaires, vasculaires, etc. …).
On peut ensuite faire une recherche d’auto-anticorps par différents examens
complémentaires : Test de Coombs (HS II), immunofluorescence, Waaler Ross (mise en
évidence de facteurs rhumatoïde par précipitation d’Ac)... Ces tests ont des spécificités et
sensibilités variables, et ne sont pas pathognomoniques des maladies auto-immunes.
Exemple NOQ : Dans le cas du lupus érythémateux disséminé, les symptômes sont extrêmement
polymorphes. Les antigènes impliqués sont des antigènes nucléaires (ADN). Ce sont donc des anticorps
anti-ADN qui sont responsables de la maladie. Cependant, on peut également retrouver des anticorps
anti-ADN chez les individus âgés de manière physiologique, du fait d’une sénescence des cellules avec
libération plus fréquente d’ADN due au vieillissement. Les anticorps anti-ADN ne sont pas spécifiques
du lupus.
B. Thérapeutique
1. Symptomatique
Il s’agit principalement de lutter contre l’inflammation : on utilisera pour cela des anti-
inflammatoires stéroïdiens (pas d’AINS).
2. Etiologique
3. Palliative
Il s’agit de suppléer les organes détruits (pancréas endocrine, thyroïde) ou les fonctions
perdues par l’injection des hormones manquantes (insuline,…).
Conclusion
On a proposé dans ce cours une étude physiopathologique des maladies auto-
immunes en les classant suivant leur mécanisme d’apparition. Cependant, la classification
utilisée par les cliniciens est une classification médicale : on distingue les maladies
n’atteignant qu’un organe précis (spécifiques d’organe) des maladies systémiques (non
spécifiques d’organe).
Selon le mécanisme d’apparition de la maladie, la thérapeutique ne sera pas la même.
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Classification médicale des maladies auto-immunes
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Ce qu’il faut savoir :
Les maladies auto-immunes sont des maladies dans lesquelles le soi physique est
considéré comme du non-soi immunologique et est attaqué.
Les lymphocytes sont normalement éduqués pour ne pas réagir contre les antigènes
du soi. Ceux qui échappent à cette sélection sont normalement inactivés. Il s’agit du
phénomène de tolérance.
Il existe généralement des facteurs génétiques prédisposants.
Le mimétisme antigénique est une cause fréquente de maladie auto-immune (arthrite
rhumatoïde et Streptocoque).
Un défaut de Treg peut également entraîner l’apparition de maladie auto-immune.
Les maladies auto-immunes à médiation humorale reposent sur des mécanismes
d’hypersensibilité de type II ou III.
Les maladies à médiation cellulaire sont à manifestation cytotoxique et inflammatoire.
Le diagnostic est difficile.
Le traitement peut être spécifique (immunosuppresseurs), symptomatique (anti-
inflammatoires) ou palliatif (hormones type insuline).
Il existe de très nombreuses maladies auto-immunes réparties suivant leur spécificité
d’organe.
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
Pour qu’il y ait réponse immunitaire, il faut qu’il y ait reconnaissance d’un Ag. Il existe
différents types de greffes selon le type d’Ag concerné, qui conditionne la réponse
immunitaire par la suite :
- Les Ag sont des auto-antigènes, c’est le cas notamment des Ag du soi. Ceci concerne
les greffes pour lequel le donneur est le receveur (ex : greffe de peau) que l’on appelle
autogreffe mais aussi les cas de greffes entre individus de même espèces et de même
groupe ou entre clones et entre vrais jumeaux, que l’on appelle isogreffe.
- Les Ag sont issus d’une espèce différente. On parle de xénogreffe : greffe d’une espèce
différente sur une autre espèce. Ex : greffe d’un organe de porc chez l’homme.
- Les Ag sont des allo-antigènes. Dans ce cas on parle d’allogreffe : entre individu
différents d’une même espèce qui n’appartiennent pas au même groupe. C’est le cas
par exemple d’un greffe entre individus de groupes sanguins différents.
Pour rappel : Il existe 4 groupes sanguins chez l’homme (A, B, AB et O) réalisés en fonction des
types d’allo-antigènes : A, B, AB. Les individus de groupes A, B et AB produisent des
alloantigènes A et/ou B tandis que les individus O se caractérisent par l’absence d’Allo Ag.
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ATTENTION à l’échelle quand on utilise les termes d’isogreffe ou allogreffe !
En effet l’isogreffe correspond à la greffe entre 2 individus de même espèce et de
même groupe contrairement à l’allogreffe, même espèce mais groupe différent. Cependant
tout cela dépend de l’échelle à laquelle on se place. A l’échelle de l’organisme entier,
l’isogreffe ne correspond qu’aux greffes entre vrais jumeaux ou clones. Cependant si on
s’intéresse à une échelle plus réduite comme le groupe sanguin alors, d’après la définition,
une transfusion sanguine entre 2 individus de même groupe sanguin est une isogreffe.
Exemple :
- transfusion d’un individu de groupe A à un individu de groupe A : isogreffe
- transfusion d’un individu de groupe A à un individu de groupe B : allogreffe
Une greffe a pour but de remplacer un organe dysfonctionnel ou une partie manquante de
cet organe.
Prenons l’exemple de la transplantation de rein chez le chien (qui se fait couramment aux EU
mais pas en Europe), le rein transplanté provenant d’un autre chien.
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Quel est le problème en cas de greffe ?
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l’alloreconnaissance indirecte se poursuit (les cellules présentatrices d’Ag du receveur sont
renouvelées par l’organisme). Il y a donc une notion de cinétique.
ATTENTION ces deux phénomènes font partie des rejets aigues. Il existe différentes
cinétiques : rejet sur-aigue, aigue (précoce/tardif) et chronique. Les acteurs des rejets sur-
aigue et chronique sont les Ac alors que les acteurs du rejet aigue sont les cellules.
LT CPA LT CPA
Ag D Ag R
R R
Rappel : La RIMC (RI à médiation cellulaire) met en moyenne 1 semaine pour se mettre
en place dans un organisme, alors que la RIMH met 3 semaines.
L’alloreconnaisance directe peut aboutir à un rejet aigu précoce (7 jours) de la greffe.
L’alloreconnaissance indirecte peut aboutir à un rejet chronique de la greffe.
Le mélange de ces deux alloreconnaissances peut aboutir à un rejet aigu tardif (1 mois).
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I. Les différentes greffes ............................................................... 7
A. Greffe syngénique ...................................................................................................................7
B. Greffe allogénique...................................................................................................................7
C. Greffe xénogénique.................................................................................................................8
D. Les différents rejets de greffe ..................................................................................................9
1. Rejet suraigu .......................................................................................................................9
2. Rejet aigu précoce ...............................................................................................................9
3. Rejet aigu tardif ...................................................................................................................9
4. Rejet chronique ...................................................................................................................9
Objectifs du cours :
Etre capable d’expliquer la classification des rejets de greffe et les mécanismes immunitaires
mis en jeu ainsi que les différents types de rejet.
Objectifs d’apprentissage :
- Définir : autogreffe, allogreffe, xénogreffe, espèces concordantes, espèces discordantes,
HVG, GVH
- Connaître et expliquer la classification des rejets de greffe
- Savoir expliquer les mécanismes immunitaires mis en jeu dans les différents rejets de greffes
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- Expliquer les mécanismes d’alloreconnaissance directe et indirecte
- Connaître le principe de la GVHD
- Expliquer les principales limites de la xénogreffe
Introduction
Une greffe au sens large consiste en l'introduction dans l'organisme de cellules étrangères.
Elle implique donc un donneur et un receveur. Il convient de bien distinguer deux notions :
la greffe au sens strict qui correspond à un simple transfert de tissus d’un donneur à
un receveur. On peut citer les transfusions sanguines, les greffes de moelle osseuse,
les greffes de peau,…
la transplantation qui concerne principalement les organes et nécessite de rétablir la
continuité nerveuse et vasculaire entre le greffon et l’hôte
La transplantation d’organes en médecine vétérinaire est peu pratiquée en France en dehors du cadre
expérimental ; elle est en revanche bien plus fréquente outre-Atlantique.
Le rejet est d’autant plus rapide que donneur et receveur sont « éloignés »
phylogénétiquement.
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I. Les différentes greffes
A. Greffe syngénique
Greffe syngénique
Dans le cas d’une greffe de rein : on observe une revascularisation au bout du 3° jour, pas
d'infiltration glomérulaire et une prise définitive le 8°jour. La cicatrisation est normale
comme sur une chirurgie classique.
B. Greffe allogénique
Un caractère allogénique est un caractère codé par un petit nombre d’allèles à l’origine
d’une faible variabilité individuelle. On retrouvera donc des populations entières possédant le
même génotype pour le caractère étudié (ex : allotypes des groupes sanguins (A, B, O, AB)).
Il s’agit donc d’une variabilité à l’échelle de la population, alors que le CMH par exemple
présente une variabilité à l’échelle de l’individu (chacun élabore un CMH unique avec de
nombreux allèles).
Dans une allogreffe, on a nécessairement des CMH différents mais on essaye de faire en sorte
que donneur et receveur soient du même allotype.
Greffe allogénique
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Si on réalise une allogreffe entre individus d’allotypes différents, on observe un
phénomène de rejet :
Primogreffe allogénique : la première fois que le chien B reçoit des tissus du chien A,
on observe un rejet obligatoire au bout de 10 à 14j avec :
3°jour : revascularisation et infiltration de cellules mononuclées
5°jour : circulation ralentie, thrombose et œdème.
7°jour: rejet avec nécrose du greffon et mort de celui-ci à 10-15j.
2ème greffe allogénique : la deuxième fois que le chien B reçoit un tissu du chien A, la
réponse immunitaire est beaucoup plus rapide, le rejet s'effectue en 2 à 3 jours car la
mémoire immunitaire s'est mise en place.
De plus, si le chien B reçoit un tissu du chien C (autre allotype), il n'y aura pas
forcément situation de primogreffe : il peut y avoir une communauté moléculaire
entre C et A, provoquant un rejet en 2/3 jours.
C. Greffe xénogénique
Greffe xénogénique
Ce rejet est basé sur le système du complément : dans les conditions normales, des
fractions du complément s’activent spontanément mais sont inhibées par des molécules
présentes à la surface des cellules. Or ce système de régulation du complément peut être
différent d’une espèce à l’autre : dans ce cas, le complément n’est plus inhibé et entraîne une
lyse des cellules du greffon. La notion de discordance/ concordance entre les espèces est due
à la régulation du complément. En effet les fragments protéiques du complément sont
identiques d’une espèce à l’autre, ce qui diffère est le système de régulation qui inhibe l’action
du complément.
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On définit des espèces comme concordantes (Homme et primate, hamster et rat)
lorsque le système de régulation du complément est similaire entre ces espèces.
De même des espèces seront dites discordantes (Homme et porc, cobaye et rat) si leur
système de régulation est différent. Ainsi, le greffon ne sera pas en mesure d’inhiber
le complément de l’hôte et le receveur détruira son greffon.
Ces greffes ont surtout été étudiées chez l’Homme et le porc (correspondance de taille
des organes) pour pallier le déficit en donneurs humains. Comme il s’agit d’espèces
discordantes, on assiste à un rejet suraigu. On a alors créé des lignées de porcs transgéniques
qui expriment le même système de régulation du complément, mais il y a alors risque de
transmission d’infections (rétrovirus endogène dont le génome est intégré dans celui des
cellules porcines et qui peut se réactiver chez le receveur, bactéries…).
1. Rejet suraigu
4. Rejet chronique
Il est plus long à se mettre en place (plusieurs mois à plusieurs années). La réaction
est humorale.
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Alloreconnaissance Alloreconnaissance indirecte
directe
Dans tous les cas, c’est le CMH du donneur (greffon) qui est reconnu, mais la présentation
antigénique peut être réalisée soit par les cellules dendritiques du receveur (situation
classique : reconnaissance indirecte), soit par les cellules dendritiques du donneur
(reconnaissance directe) présentes sur le greffon.
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Modalités de reconnaissance du greffon par l’hôte
= double reconnaissance
A. Alloreconnaissance indirecte
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Alloreconnaissance indirecte
La reconnaissance est dite indirecte car le CMH du donneur est présenté par les
cellules présentatrices du receveur via le CMH2 du receveur.
Les lymphocytes T (du receveur) qui sont activés dans ce cas sont principalement des
lymphocytes Th2 : on a donc une réponse humorale avec synthèse d’anticorps par les
lymphocytes B sur au moins 21 jours. On a alors un rejet de type chronique (mois voire
années) avec production de facteurs de croissance prolifératifs et fibrinogènes, entraînant
une thrombose du greffon et une perte progressive de fonctionnalité de ce dernier.
B. Alloreconnaissance directe
La reconnaissance directe est non physiologique car les cellules présentatrices ne sont
pas celles du receveur mais celles du donneur qui ont été apportées avec le greffon. Cette
voie d’activation est minoritaire puisque seulement 1 à 5 % des lymphocytes T activés le sont
par cette voie.
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Alloreconnaissance directe
La reconnaissance est dite directe car les peptides du CMH du donneur sont ancrés
dans la membrane des cellules dendritiques du donneur. Il n’y donc pas d’étape
d’internalisation et apprêtement de l’antigène. Ce CMH est reconnu en tant que CMH du
receveur par mimique antigénique (et en tant qu’antigène par ses sous-unités différentes de
celles de l’hôte). Il présente un antigène interne qui a déjà été apprêté.
Cette reconnaissance est donc plus rapide et aboutit à un rejet aigu précoce par activation
des lymphocytes Th1 avec une réponse cellulaire à l’origine de réactions d'hypersensibilité
retardée (HS IV).
C. Conséquences physiopathologiques
L’alloreconnaissance directe anti-CMH, de nature Th1, joue un rôle essentiel dans les
épisodes de rejet aigu.
L’alloreconnaissance indirecte, orientée vers la voie Th2, la production d’IgG anti-CMH
et de facteurs de croissance, prolifératifs et fibrinogènes, intervient surtout dans le rejet
chronique et la perte de fonction tardive du greffon.
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Conséquences physiopathologiques
Lors de la GVHD (Greffe Versus Host Disease) ce n'est plus l'hôte qui monte une réponse
immunitaire contre le greffon mais les cellules immunitaires du greffon qui attaquent l'hôte.
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Mécanisme de la GVHD
Les symptômes sont surtout cutanés, mais on a également des atteintes hépatiques et
rénales.
Ce genre de situation arrive aussi lorsque le receveur est immunodéprimé suite à une greffe
d’un organe comportant des cellules immunitaires.
III. Conséquences
A. Cas de la gestation
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L’absence de ces mécanismes induit des fausses-couches et des avortements.
1. Immunosuppression locale
Le fœtus sécrète des protéines qui inhibent la réponse maternelle au niveau du placenta :
Alpha-foeto protéine
Il 10 et TGF béta qui inhibent la réponse Th1 cytotoxique
Blocage de l’activité lytique du complément via CD55 et une protéine inhibitrice
L’activité NK est également bloquée
Le fœtus possède également des cellules dendritiques tolérogènes qui stimulent les
lymphocytes T régulateurs de la mère.
Le fœtus essaye de ne pas se faire repérer pour stimuler le moins possible l’immunité
maternelle :
pas d’expression du CMH sur l’embryon en phase de pré-implantation.
diminution de l’expression du CMH I et II à la surface des cellules du placenta au
contact avec les tissus maternels et expression de CMH II fœtaux particuliers.
Insensibilité à l’IFNγ : pas d’augmentation de l’expression du CMH sur les cellules
trophoblastiques.
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Structure impliquées dans la tolérance immunitaire lors de la gestation
B. Thérapeutique
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Traitement par les glucocorticoïdes
Ici, il s’agit d’un traitement non ciblé sur les cellules immunitaires, il est donc efficace
mais avec beaucoup plus d’effets secondaires.
On peut citer le méthotrexate (antagoniste de l’acide folique), le cyclophosphamide (agent
alkylant) et l’azathioprine (inhibiteur de la synthèse d’ADN).
4. Le traitement anti-lymphocytaire
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C. Problématique des xénogreffes
Rem : Greffe de rein beaucoup plus fréquente en Angleterre et aux Etats Unis. A l’école, on
travaille sur les porcs, à visée de greffer des mains sur les nouveaux nés
Les greffes sont très peu réalisées en cliniques mais beaucoup plus importantes en clinique.
Conclusion
Les antigènes étrangers du greffon (donc du donneur) qui peuvent être reconnus et
déclencher un rejet sont au nombre de quatre :
• les antigènes du CMH (Centre Majeur d’Histocompatibilité) de classe 1 présents sur
l’ensemble des cellules lorsque le greffon appartient à un individu différent du receveur (pas
en cas de greffe syngénique).
• les antigènes du CMH de classe 2 présents uniquement sur les cellules présentatrices (CPA).
Leur diffusion est davantage restreinte à un certain nombre de cellules.
Cependant, comme les CPA sont nombreuses et largement disséminées, ces Ag sont
également présents en nombre important dans tout l'organisme.
• les antigènes des groupes sanguins (abordés lors du cours sur l’HS2).
• Les antigènes endogènes présentés par le CMH1 (du donneur) à la surface du greffon.
On observe que le rejet allogénique direct (médié par les cellules du donneur et donc le
plus rapide) inhibe le rejet indirect (médié par les cellules du receveur).
De même, lors de réaction du greffon contre l’hôte, on a inhibition des réactions de l’hôte contre le
greffon. L'inconvénient de cette maladie est que si on lutte contre la GVHD, on favorise le rejet aigu de
la greffe par une réponse immunitaire de l'hôte contre le greffon ; à l’inverse, plus la GVHD est présente,
plus l’hôte tolère le greffon. C’est une situation paradoxale.
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Mécanismes de régulation des réactions de rejet
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
B. Déficits secondaires.................................................................................. 8
1. Importance de la placentation......................................................................................... 8
2. Déficits colostraux .......................................................................................................... 9
3. Déficits non colostraux ..................................................................................................10
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Objectifs du cours :
Objectifs d’apprentissage :
Définition : Un déficit immunitaire se définit comme l’absence totale ou partielle d’une des
fonctions du système immunitaire, d’origine génétique, congénitale ou acquise.
Il s’agit généralement de déficits partiels qui ne touche qu’un nombre limité de sous-
populations de cellules immunitaires, car la majorité des déficits totaux sont létaux (déficit
en cellules macrophagiques) et ne sont pas observés en pratique.
Il y a deux manières de classer les déficits immunitaires mais celle que l’on retiendra
est une classification étiologique (en fonction du mode d’action du déficit):
Cette classification a son intérêt en clinique car la thérapeutique sera différente selon
la cause du déficit.
La deuxième façon de classer les déficits est une classification immunologique qui
repose sur la caractérisation des populations déficientes (lymphocytes T, B, NK, ...) mais qui
est moins pertinente médicalement parlant.
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I. Aspects cliniques
Les signes d'appel sont nombreux et peu spécifiques : tout sujet présentant des
infections multiples chroniques et/ou récidivantes avec rechute systématique après arrêt du
traitement doit être suspecté d’immunodéficience.
L’individu immunodéprimé n’a en effet pas réussi à éliminer les germes, chose qu’un
individu immunocompétent peut faire avec l’aide du traitement qui ralentit la propagation du
pathogène pour laisser le temps à l’individu de l’éliminer par lui-même. Les signes cliniques
consécutifs à l’infection sont de la fièvre, de l’anorexie …
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B. Symptômes majeurs
II. Etiologie
A. Déficits primitifs
Ces déficits (qui sont le plus souvent congénitaux) sont rares en médecine vétérinaire pour
plusieurs raisons :
- d’une part, les déficits génétiques qui affectent directement les lignées immunitaires
sont souvent responsables de mortinatalité ; on ne rencontre donc pas ces individus
en clinique.
- d’autre part, il est rare de poser un diagnostic de déficit immunitaire chez ces individus
(soit ils sont déjà morts soit ils sont très chétifs et malades, ce sont des non -valeurs
économiques et le propriétaire ou l’éleveur ne voudra pas engager des frais
supplémentaires pour ces animaux).
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Les seuls étudiés sont les déficits autosomiques récessifs. Ces déficits apparaissent
lorsque les anticorps maternels disparaissent. La mort intervient chez des jeunes d’environ
un mois, et il est rare que l’on en cherche la cause.
Ces déficits primaires peuvent concerner une ou plusieurs des lignées immunitaires à
des stades différents de leur maturation. Il est donc important de connaître la formation des
différentes lignées cellulaires impliquées dans la réponse immunitaire innée (lignées
myéloïdes) ou acquise (lignées lymphocytaires). Cf cours d’hématologie
Il faut retenir que plus le déficit est précoce dans la lignée et plus il sera grave.
Selon la précocité du déficit dans une lignée cellulaire, on pourra avoir un déficit de
réponse immunitaire innée ou acquise, ou des deux à la fois. Plus on est près de la cellule
souche, plus le déficit concernera un grand nombre de lignées.
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Schéma simplifié des déficits primitifs et des maladies associées
Encadré: nom des cellules ou de l’organe touchés ; non encadré: nom de la maladie.
DICS : Déficit immunitaire combiné sévère (ou SCID pour les Anglais).
Remarque : le petit a, b, c et d qui suivent sont à lire mais pas à connaître entièrement
par cœur. En effet, nous rencontrerons rarement des déficits primaires.
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Troubles de la lignée T
Troubles de la lignée B
Ces troubles sont mis en évidence lorsqu’il n’y a plus d’immunité chez la mère avec une
apparition de symptômes chez les chiots vers 3 mois.
POUR INFO : Maladies à atteinte lymphocytaire les plus fréquentes selon les
espèces (essayez d’en retenir un par espèce)
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Certaines maladies causent une perte de la lobulation du noyau des neutrophiles : le
noyau est alors trop gros et la diapédèse est difficile (maladie de Pelger Huet chez le
fox- terrier).
B. Déficits secondaires
1. Importance de la placentation
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les primates, le lapin et les rongeurs sont à placentation hémo-choriale. C’est la
placentation la plus perméable : il existe donc un transfert placentaire
d’immunoglobulines dans ces espèces et la prise de colostrum est sans influence sur
le jeune.
les carnivores sont à placentation endothélio-choriale. Le passage transplacentaire
existe mais est plus limité.
les ruminants ont une placentation syndesmo-choriale (= conjonctivo-choriale). Le
passage transplacentaire est quasi inexistant.
le cheval et le porc ont une placentation épithélio-choriale n’autorisant aucun
passage d’immunoglobulines. La prise de colostrum est donc indispensable !
2. Déficits colostraux
Chez le poulain, on considère que le taux sérique en IgG maternels doit être supérieur
à 8g/L pour que l’animal soit sain. Entre 4 et 8g/L, le risque d’infection est accru et en dessous
de 4g/L, une infection sévère est assurée. On considère que 20 à 25% des poulains naissent
avec un déficit partiel ou total, causé essentiellement par un colostrum de mauvaise qualité.
Remarque : en plus lors de son 1er poulinage, la jument est souvent une mauvaise mère du
fait du manque d’instinct maternel.
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Plusieurs étiologies sont possibles :
Ce sont toutes les étiologies autres que celles liées à la prise de colostrum. On retiendra
donc essentiellement la distinction colostrale/non colostrale pour les déficits acquis.
Origine infectieuse
Ils sont causés par des virus, des bactéries ou des parasites. Ils sont responsables d’une
immunodépression qui peut être ponctuelle ou définitive.
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La pathogénie peut être propre de l’infection ou secondaire de l’infection. Par
exemple, dans le cas de la FIV, ce sont les LT4 qui sont touchés et l’individu meurt souvent
d’une infection secondaire.
Les infections bactériennes ne sont pas directement responsables du déficit
immunitaire, contrairement aux virus se multipliant directement dans certaines cellules
immunitaires (VIH et Tcd4). Elles peuvent par exemple être responsables d’aplasie médullaire
secondaire à médiation immune par proximité antigénique (le ‘ ?’ du tableau n’indique donc
pas qu’on ne sait pas si ça existe).
Les corticoïdes chez les chiens et les chats sont peu immunodépresseurs avec une
action anti-inflammatoire très forte, contrairement à l’homme chez lequel ils sont très
immunodépresseurs.
A. Diagnostic
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Electrophorèse des protéines sériques : mise en évidence d’un déficit en
gammaglobulines. A retenir !
Techniques de mise en évidence d’un déficit colostral (colostrum de mauvaise
qualité) : dosage au colostromètre, test de turbidité au sulfate de zinc, Mancini
(peu cher), agglutination sur billes de latex, électrophorèse ou ELISA.
Analyse plus spécifique, chère et d’intérêt limité : dosage des classes d’anticorps,
dosage d’interleukine, dosage du complément, étude de la prolifération
lymphocytaire, etc. On ne fait ces analyses que sur des chiens ou des chevaux de
race.
B. Thérapeutique
Elle est surtout symptomatique. On utilise pour cela des antibiotiques à large spectre
de manière préventive et régulière pour éviter que des infections ne se développent
et on prend des mesures hygiéniques.
Une thérapeutique palliative peut être mise en place face aux déficits secondaires
colostraux par administration de colostrum congelé par exemple.
Il existe une thérapeutique correctrice mais elle reste rare. Elle consiste en une greffe
de moelle osseuse ou de foie fœtal (pour le cheval et le chien), de cellules souches
(mais risque de rejet de greffe), ou en l’administration d’immunostimulants
(lévamisol).
Conclusion
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Généralité sur les immunités
Lisez bien le raisonnement, certaines définitions ne sont pas redonnées par la suite.
Raisonnement/Echange
La vaccination est un sujet primordial pour tous ceux qui feront de la pratique clinique.
Elle représentera une bonne part de notre quotidien et c’est ce qui nous fera vivre : ne coute
quasiment rien mais mobilise une bonne part de nos compétences intellectuelles.
Pour commencer, rappel d’une définition très importante :
Immunité : ensemble des mécanismes biologiques qui visent au maintien de l’intégrité de
l’organisme, ce qui implique la reconnaissance du soi et le rejet du non soi.
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Cette immunité peut être curative et/ou protectrice (ex : la vaccination). Même lorsque l’on
parle de la vaccination, n’oubliez pas qu’il y a une immunité humorale et cellulaire…. Les
étudiants oublient toujours la deuxième !
Naturelle/artificielle :
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Entre la réponse primaire et secondaire a lieu un changement d’affinité. En effet, on
passe d’une molécule pentamérique (= les IgM) qui présente 10 paratopes (de faible affinité)
mais qui ne peut fixer que 5 Ag en raison de l’encombrement stérique, à une molécule (=IgG)
à 2 paratopes (forte affinité) qui peut fixer 2 Ag identiques. Les IgM présentent des liaisons
moins intenses mais plus nombreuses à l’inverse des IgG. On a donc, en passant des IgM aux
IgG, un passage de faible à forte affinité : il s’agit de la maturation d’affinité. Cette maturation
a lieu dans le nœud lymphatique.
Cependant, entre ces molécules, il n’y a pas forcément de changement d’avidité (l’IgG
fixe 2 molécules avec une forte affinité tandis que l’IgM fixe 5 molécules avec une faible
affinité, il y a donc une sorte d’équilibre).
Rappel : avidité : force qui résulte du nombre de liaisons et de leur intensité. On peut
donc bien avoir la même avidité entre IgM et IgG.
ATTENTION : ne pas confondre la maturation d’affinité avec la commutation
isotypique. Au cours de la commutation isotypique, on change d’isotype : on passe de l’IgM à
l’IgG grâce à l’échange de parties constantes. Contrairement à la maturation d’affinité qui
correspond au passage d’une faible affinité à une forte affinité.
Ce schéma est à traduire en termes biologiques. Il ne concerne que les cas où l’antigène
est thymo-dépendant : Ag qui stimule les LB et LT.
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La différence entre ces 2 types d’Ag réside dans la présence d’un épitope pour LT : il
s’agit d’un bout de protéine (9 aa pour TH1, une vingtaine d’aa pour Th2). Les Ag thymo-
dépendants sont protéiques tandis que les Ag thymo-indépendants peuvent être protéiques
mais sont surtout des sucres qui sont sur la paroi des bactéries, c’est pourquoi on monte une
réponse primaire à répétition contre certaines bactéries. Dans le cas d’Ag thymo-
indépendant : on a que des réponses primaires, ce qui explique pourquoi on peut faire
certaines angines à répétition.
Dans le cas de la RI primaire, on observe un temps de latence long qui est du à la
reconnaissance de l’Ag, l’activation, la prolifération et la différenciation = 4 premières phases
de la RI, qui ont lieu dans les OL secondaires. Il y a synthèse d’IgM, qui s’arrête ensuite parce
qu’il n’y a plus d’Ag et qu’il y a régulation de la RI. Il y a un phénomène de commutation
isotypique : c’est la même cellule qui produit des IgM puis des IgG.
Lors de la réintroduction de l’Ag, on observe une production d’Ac rapide et forte (Ac différents
de la RI primaire) puis persistance avec décroissance lente contrairement à la réponse
primaire où il y a non persistance avec décroissance rapide. Dans ce cas, les cellules mémoires
sont circulantes ou dans les NL.
On peut aussi avoir le cas de la persistance antigénique, dans ce cas on aura présence
d’IgM et d’IgG.
A partir de là nous vous avons remis certains points traités par les NOQ.
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Quelles sont les caractéristiques de la réponse vaccinale ?
On cherche une réponse spécifique mais surtout une immunité protectrice de longue
durée. Pour avoir cette réponse (mémoire) il faut un antigène protéique !
Ne confondez pas immunité protectrice (qui permet une protection contre un agent
pathogène) et efficace (qui déclenche une réponse immunitaire mais pas forcément contre le
bon agent).
On retrouve peu de vaccins antibactériens sur le marché (vaccins contre la Leptospirose,
Bordetella et la tuberculose) car les bactéries sont entourées d’une paroi lipidique et non
protéique.
Quelle est l’histoire d’un vaccin ?
Nous allons prendre l’exemple du vaccin de la grippe (association de neuraminidases et
hémagglutinines présentées à la surface d’un Parainfluenza virus).
Les antigènes sont injectés et sont captés par des CPA qui circulent et qui vont ensuite
migrer jusqu’aux nœuds lymphatiques. /!\ Ne dites pas ganglions !!
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Introduction
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Les différents types d’immunité acquise
I. Immunités actives
A. Réponse primaire
- sa lenteur,
- un temps de latence élevé,
- une faible production d’anticorps,
- une sécrétion principalement composée d’IgM,
- une faible affinité, 1: Cinétique de la réponse immunitaire
primaire
- une décroissance rapide.
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B. Réponse secondaire
Quand ? Elle se produit uniquement lors du deuxième contact avec un antigène thymo-
dépendant.
N.B. : avec un antigène persistant, il est possible d’obtenir une réponse secondaire fusionnée
avec la réponse primaire dès le premier contact, puisque l’antigène continue de stimuler le
système immunitaire et assure la maturation de la réponse. C’est le cas avec les vaccins
vivants.
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Réponse primo-secondaire fusionnée
soit naturellement :
- Immunités actives naturelles
- Immunités anti infectieuses
- Immunité de greffe
- Immunité anti-tumorale
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soit artificiellement :
- Immunités actives artificielles
- Vaccination
soit naturellement :
- Immunité passive naturelle
- Immunité maternelle
soit artificiellement :
- Immunité passive artificielle
- Sérothérapie
Pour le sérum antitétanique, la dose varie en fonction des symptômes et des espèces:
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Pour les espèces (ex: le chien) qui reçoivent un sérum hétérologue (fourni par un
individu d'une espèce différente de celle à laquelle appartient un individu auquel on l'injecte),
il peut y avoir une immunisation contre les anticorps provoquant un choc anaphylactique à la
deuxième injection.
Il n’y a pas de transfert passif de l’immunité in utero (sauf partiellement chez les
carnivores : 5 à 10% des immunoglobulines G maternelles sont transmises in utero).
Le colostrum est donc primordial dans les toutes premières heures de vie pour le
transfert des immunoglobulines et des cellules T principalement. En effet, les propriétés de
l’intestin du nouveau-né permettent le passage des immunoglobulines à travers la muqueuse
entérique puis dans la circulation générale.
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Primate Chien/Chat Ruminant Cheval
Epithélio-chorial ou
Hémo-chorial Endothélio-chorial Epithélio-chorial
conjonctivo-chorial
Conclusion :
Le prof n’a pas fait de conclusion pour ce chapitre, donc nous vous proposons de vous reporter
à la discussion si jamais vous ne l’avez pas déjà lue.
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
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2
Introduction :
Par ailleurs, on ne peut pas parler de LA protection au sens général, chaque vaccin a
un mode de fonctionnement différent qui est lié à la pathogénie des agents contre lesquels
on vaccine. Dans ce cours, on va parler de la vaccination en générale mais il est illusoire de
penser que vacciner contre une parvovirose chez le chien est pareil que de vacciner contre
une Salmonelle chez les Bovins, contre le Papillomavirus chez la femme, contre un coronavirus
chez le chat, etc.
Pour chaque vaccination la réponse est différente, plus ou moins efficace et plus ou moins à
risque. La protection permet donc l’une ou l’autre des propriétés suivantes :
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2
Empêcher la pénétration/l’infection
Certaines maladies ont tenu une place remarquable dans l’histoire de la vaccination.
C’est le cas par exemple de la variole (occasionnée par un poxvirus = le cow-pox ou virus de
la vaccine), appelée aussi ‘’petite vérole” (la grande vérole est la syphilis). La variolisation a
été introduite vers 1700 par Lady Montaigu (en Turquie), qui prenait des excoriations de
personnes atteintes de la variole et les inoculait à des personnes saines (scarification avec les
croûtes des malades…= variolisation) pour déclencher une réaction de faible amplitude et
ainsi protéger ces personnes. Il persistait néanmoins un fort risque d’inoculer directement la
maladie avec cette méthode.
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2
par les trayeurs atteints du ‘’cow-pox” ou ‘’vaccine” des trayeurs (vaccine vient de vaca =
vache en latin) : c’est de la vaccination hétérologue.
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C. L’immunité vaccinale
Exemples : - Vaccin à réponse muqueuse protectrice au sens strict : vaccin contre la toux de
chenil.
- Au sens large : le vaccin contre la rage, contre les rotavirus chez les bovins,
contre le typhus du chat.
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2
Protection contre l’excrétion
Immunité de prémunition
Exemple : Vaccin du BCG (contre la tuberculose, on injecte des mycobactéries non pathogènes
qui entretiennent une réponse immunitaire basale), anciennement de scourvax (contre les
rotavirus per os à la naissance des veaux).
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2
II. Vaccination individuelle versus vaccination collective ?
On se place dans le cas d’une population naïve, c’est-à-dire n’ayant jamais été exposée
à l’agent pathogène et n’ayant jamais été vaccinée. Chaque malade est figuré en rouge. La
propagation est propre à chaque agent pathogène : bactéries, virus…
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2
Au final nous avons une partie de la population protégée directement par le vaccin
comme attendu et en plus une autre partie qui aura été préservée par une non-exposition à
la maladie. Ce sont les individus vaccinés autour de cette population qui auront endigué la
propagation de l’agent pathogène : c’est ce phénomène de protection supplémentaire qui
s’appelle « immunité de troupeau » (ou « herd immunity). Les individus protégés ainsi sont
ici figurés en violet.
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III. Est-ce sans risque ?
« On dit doucement, dans l’Europe chrétienne, que les Anglais sont des fous et des enragés :
des fous, parce qu’ils donnent la petite vérole à leurs enfants, pour les empêcher de l’avoir,
des enragés, parce qu’ils communiquent de gaieté de cœur à ces enfants une maladie
certaine et affreuse, dans la vue d’un mal incertain. »
« Les Anglais, de leur côté, disent : « Les autres Européens sont des lâches et des dénaturés :
Ils sont lâches, en ce qu’ils craignent de faire un peu de mal à leurs enfants ; dénaturés, en ce
qu’ils les exposent à mourir un jour de la petite vérole. » (…) »
Le microbe est vraiment magané, mais juste assez fort pour que le vaccin soit efficace.
On peut avoir des problèmes de réversion de la virulence mais c’est quasiment improbable.
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2. Vaccin inactivé (« mort »)
3. Vaccin en sous-unités
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Remarque : Chez le lapin, le vaccin contre la myxomatose est un vaccin dit hétérologue avec
le virus du fibrome de Shope. C’est un vaccin biotechnologique car le virus de la myxomatose
exprime une GP du virus de la maladie hemorragique. On obtient donc un vaccin avec une
protection contre ces deux maladies.
Pour apprendre ce tableau, il faut faire preuve de logique. Si le vaccin est à germes
vivants, une seule injection suffit normalement pour que l’individu/l’animal soit protégé à la
différence des vaccins à germes inactivés. Par ailleurs, les vaccins à germes inactivés sont
moins fragiles, moins sensibles au froid, à la dessiccation, etc… que les vaccins à germes
vivants.
Un vaccin DIVA permet de différencier les animaux infectés des animaux vaccinés.
Exemples : IBR, Aujezsky (Herpesvirus délété de la glycoprotéine E).
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Pour certaines maladies où la distinction n’est pas faisable, il faudra privilégier une prophylaxie
sanitaire et non médicale (ex : Brucellose).
Le principe de ce vaccin qui permet de lutter contre le mélanome oral canin est à
connaître par cœur. Il faut savoir expliquer comment il fonctionne (3 caractéristiques : à
ADN, hétérologue et thérapeutique).
Attention : Il ne s’agit pas d’un vaccin prophylactique mais d’un vaccin thérapeutique.
La différence est qu’un vaccin thérapeutique est utilisé sur un animal malade alors qu’un
vaccin prophylactique est utilisé sur un animal sain.
Par ailleurs, il s’agit d’un vaccin ADN hétérologue : il contient de l'ADN plasmidique
hautement purifié capable d'exprimer la protéine tyrosinase humaine dans les cellules
transfectées du chien. En effet, la tyrosinase est une enzyme qui intervient dans la synthèse
du pigment mélanine par les mélanocytes présents dans la peau, les cheveux. La protéine est
exprimée dans la plupart des mélanomes chez les humaines et les chiens et est reconnue
comme une protéine tenant lieu de marqueur de ce type de cellule cancéreuse. La vaccination
avec de la tyrosinase humaine semble rompre la tolérance à l’égard de la tyrosinase canine
autologue et une réaction immunitaire contre la tyrosinase canine endogène exprimée par les
cellules du mélanome est mise en place.
Ce vaccin permet une amélioration du délai de survie des chiens atteints de mélanome
oral de grade II ou III, avec un contrôle local de la maladie (les nœuds lymphatiques doivent
rester négatifs sinon il faudra faire une irradiation ou une exérèse).
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C. Les risques réels associés à la vaccination
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2
Les toxicités dites « admissibles » : réactions transitoires qui peuvent être attendues suite
à l’injection du vaccin (fièvre, malaise, inflammation, douleur…) et qui n’auront pas de
conséquence durable pour l’animal.
Attention aux rumeurs et aux suspicions : certains effets secondaires sont fondés (ils
ont été démontrés) mais un certain nombre d’autres effets ont été supposés, il s’agit de fait
spéculatifs.
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Vous vous rappelez peut être qu’il y a eu une grosse polémique sur le vaccin contre
l’hépatite B et contre le Papillomavirus ? Le journal Le Monde a publié un article en 2014 en
expliquant qu’il n’y a pas de lien entre ces vaccins et la sclérose en plaque (article mis en
annexe).
La notion d’effet indésirable recouvre deux grands aspects : l’échec vaccinal et les
autres effets indésirables. Les effets indésirables sont toutefois relativement rares en regard
du nombre de doses vaccinales administrées.
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D. Le rôle de l’adjuvant
les immunostimulants : ils sont capables de stimuler de manière accrue les TLRs des
cellules présentatrices, ce qui permet une présentation plus rapide et par un plus
grand nombre de cellules
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E. Les échecs vaccinaux
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Il existe une variabilité individuelle dans l’élaboration d’une réponse protectrice face
à une stimulation antigénique : le laboratoire garantit que son vaccin est efficace s ur la
majorité de la population, mais il existe toujours une population de mauvais répondeurs qui
développeront une réponse trop faible pour être protectrice.
Il existe un phénomène d’interférence naturelle lorsque l’on vaccine trop tôt un jeune
animal.
En effet, le jeune est protégé à la naissance par immunisation passive le temps que son
propre système immunitaire soit pleinement fonctionnel. Cette immunisation peut se faire in
utero (carnivores et primates) ou lors de la prise colostrale (herbivores). Elle aboutit à la
présence d’anticorps maternels dans le sang du jeune ; ces anticorps persistent environ trois
mois (mais cela dépend de l’agent pathogène : jusqu’à 6 mois pour les anticorps dirigés contre
le FIV).
Tant que la concentration sérique en anticorps est au-delà d’une certaine valeur,
l’individu est protégé : c’est le seuil de protection. Comme les immunoglobulines maternelles
ont une durée de vie limitée, on observe une décroissance progressive du taux plasmatique
d’anticorps maternels jusqu’à passage sous le seuil de protection entre deux et trois mois
(dépend de l’individu et de l’agent pathogène). L’individu n’est alors plus protégé.
Le problème est que ces anticorps, s’ils sont trop peu nombreux pour protéger efficacement
le jeune, peuvent encore interférer avec les antigènes vaccinaux et en neutraliser une partie.
On risque donc de ne pas avoir une efficacité maximale du vaccin.
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Il faut donc attendre que la concentration en anticorps maternels descende en dessous
d’un deuxième seuil qui est la concentration maximale d’anticorps compatible avec la
vaccination.
Il existe donc deux périodes particulières dans la vie du jeune à considérer lors de la
vaccination :
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2
F. La perception du vaccin dans la population
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2
La vaccination (seule ou combinée à d’autres techniques) a permis d’éradiquer un
certain nombre de maladies vétérinaires (peste bovine à l’échelle de la planète, rage vulpine
en France) et surtout humaines (variole, polyomyélite en bonne voie, …).
Annexe
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
2
EXEMPLES
D’ADJUVANTS
3
2.1
LES
SELS
D’ALUMINIUM
3
2.2
LES
LIPOSOMES
3
2.3
LES
EMULSIONS
3
2.4
SAPONINE
ET
ISCOMS
4
2.5
LES
NOUVEAUX
ADJUVANTS
5
2.6
LA
CONTROVERSE
5
3
LES
IMMUNOSUPPRESSEURS
5
3.1
NON
SELECTIFS
5
3.2
SELECTIFS
5
4 LES IMMUNOSTIMULANTS 5
1/6
Les
différentes
catégories
d’adjuvants
Adjuvants
classiques
(sels
d’aluminium,
émulsion,
liposomes,
microsphères)
+
Immunomodulateurs
(QS21
(saponine),
agonistes
des
PRR
(TLR,
NOD,
…))
=
Adjuvants
combinés
(à
permettent
une
orientation
Th1
et/ou
Th2
selon
l’effet
recherché)
2/6
2 Exemples
d’adjuvants
3/6
4/6
2.6 La
controverse
Elle
se
propage
notamment
au
travers
de
sites
extrêmement
bien
faits,
prenant
une
forme
scientifique
sans
en
avoir
le
fond.
Le
vétérinaire
doit
donc,
autant
que
possible,
expliquer
et
vulgariser
la
science
de
la
vaccination
vaccination.
3 Les immunosuppresseurs
3.2 Sélectifs
-‐ cyclosporinne
et
tacrolimus
-‐ rapamycine
-‐ leflunomide
-‐ …
4 Les
immunostimulants
-‐ Composés
d’origine
bactérienne
:
extraits
de
mycobactéries,
MDP,
nucléotides
CpG
(pour
cytosine-‐phosphate-‐guanine
;
action
sur
TLR9)
-‐ Hydrocarbonates
:
zymosan,
…
-‐ Lévamisole
-‐ Vitamines
-‐ Cytokines
(IFNs,
IL2,
IL12,
GM-‐CSF,
…)
5/6
Exemple
:
le
bG-‐CSF
par
Elanco
Le
laboratoire
Elanco
vient
d’obtenir
l’autorisation
de
mise
sur
le
marchée
(AMM)
du
médicament
préventif
Imrestor,
la
première
cytokine
immunomodulatrice
qui
réduit
le
risque
de
mammites
cliniques
de
26%
chez
les
vaches
laitières
et
les
génisses
pendant
les
30
jours
suivant
le
vêlage.
Son
rôle
est
d’accroitre
le
nombre
de
neutrophiles
à
traitement
adjuvant
permettant
de
stimuler
le
SI
et
ainsi
de
limiter
le
risque
de
mammites.
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
Michel$Pépin$
12$et$15$Mars$2018$
Preneuses#:#Langouët#&#Fano#
Q1)#Chassez#l’intrus#:##
a)$$Macrophages$$$ c)$LB$
b)$$PN$neutrophiles$$ d)$Cellules$NK$
$
Réponse#:#c.##
Il#s’agit#du#seul#effecteur#de#l’immunité#acquise.#Les#cellules#NK#sont#un#peu#piégeuses#car#elles#font#parties#de#
la#lignée#lymphoïde#et#myéloïde#(si#l’on#différencie#NK#et#NKT).##
$
Q2)#Chassez#l’intrus#:##
a)$$Thymus$$ c)$Moelle$osseuse$$$
b)$$Nœuds$lymphatiques$$ d)$Bourse$de$Fabricius$$$
Réponse#:#b.#
#Il#s’agit#du#seul#organe#lymphoïde#secondaire.#Remarque#:#La#bourse#de#Fabricius#est#un#organe#primaire#
retrouvé#chez#les#oiseaux.##
$
Q3)#L’orientation#de#la#réponse#immune#vers#une#RIMC#se#fait#via#:##
a)$$Les$LB$$ b)$$Les$LTh2$$
c)$Les$LT$cytotoxiques$$$ d)$Les$LTh1$$$
Réponse#:#d.##
Les#3#cytokines#de#la#voie#Th1#:#IL25IL125IFNg##
$
Q4)#Quelle#est#la#cytokine#qui#n’intervient#pas#dans#l’orientation#de#la#voie#Th1#?##
a)$$IL10$$$ c)IL2$$
b)$$IL12$ d)$IFNg$$$
Réponse#:#a##
$
Q5)#Quel#est#le#rôle#qui#n’est#pas#attribué#préférentiellement#à#l’IL2#?##
a)$$Agit$surtout$de$façon$autocrine$pour$stimuler$la$prolifération$des$LT$effecteurs.$$$
b)$$Agit$sur$la$commutation$isotypique.$$$
c)$$Favorise$la$croissance$et$la$survie$des$LT$régulateurs.$$$
d)$$Stimule$également$la$prolifération$et$la$différenciation$des$cellules$NK$et$des$LB.$$$
Réponse#:#b.##
Remarque#:#La#chronologie#de#temps#et#l’unité#de#lieu#sont#importantes#pour#le#fonctionnement#des#cytokines#:#
en#effet#selon#l’endroit#et#le#moment,#l’action#des#cytokines#sera#différente.#Elles#ont#une#action#dite#
pléïotrope.#Ex#:#l’IL6#peut#participer#au#développement#de#tumeur#ou#tuer#certaines#cellules#tumorales.##
$
Q6)#Citez#parmi#ces#antigènes#celui#qui#est#thymo"indépendant#:##
a)$$Capside$virale$$$ c)$Peptidoglycane$bactérien$$
b)$$Capsule$bactérienne$$ d)$LPS$bactérien$$$
Réponse#:#d.##
1/15$
14
Un#antigène#qui#ne#stimule#pas#la#lignée#T#est#un#antigène#qui#n’est#pas#présenté#par#une#CPA#et#qui#n’est#pas#
protéique#!#Il#n’y#a#pas#de#mémoire#sans#Ag#thymo5dépendant.#Retenez#bien#qu’un#lymphocyte#B#reconnait#
directement#l’antigène#tandis#que#le#LT#ne#peut#pas,#il#doit#passer#via#une#CPA#et#grâce#au#CMH#avoir#une#
double#reconnaissance.##
#
Q7)#Chassez#l’intrus#:##
a)$$Macrophages$$$ c)$LB$
b)$$LT$$ d)$Cellules$dendritiques$$$
Réponse#:#b.##
Les#autres#sont#toutes#des#CPA.##
$
Q8)#Les#immunoglobulines#qui#se#lient#à#une#pièce#sécrétoire#sont#:##
a)$IgA$$ b)$IgE$$
c)$IgM$$ d)IgG$$
Réponse#:#a##
$
Q9)#Le#dosage#de#l’IFNg#par#ELISA#est#un#test#d’exploration#de#:##
a)$$L’immunité$à$médiation$humorale$$ c)$$L’HS3$$
b)$L’HS4$$$ d)$L’immunité$à$médiation$cellulaire$$$
Réponses#:#b#et#d#
$
Q10)#Trouvez#l’affirmation#fausse#:##
a)$ $Les$ immunités$ innée$ et$ adaptative$ travaillent$ de$ concert$ pour$ mettre$ en$ place$ une$ réponse$ contre$ les$
pathogènes.$$$
b)$ $L’immunité$ innée$ est$ déployée$ uniquement$ au$ court$ de$ la$ réponse$ primaire$ et$ la$ réponse$ adaptative$
commence$au$cours$de$la$réponse$secondaire.$$$
c)$$Les$réponses$innée$et$adaptative$sont$toutes$les$deux$capables$de$répondre$efficacement$au$cours$d’une$
réponse$secondaire.$$$
d)$$L’immunité$adaptative$implique$la$liaison$au$pathogène$pour$des$réponses$spécifiques$de$l’antigène.$$$
Réponse#:#b#et#c##
$
Q11)#Parmi#les#cellules#suivantes,#laquelle#n’est#pas#qualifiée#de#sentinelle#?##
a)$$Macrophages$$$ c)$Mastocytes$
b)$$Cellules$dendritiques$$ d)$PN$neutrophiles$$$
Réponse#:#d##
Les#PNN#sont#dans#le#sang,#toutes#les#autres#sont#dans#les#tissus.#
$$
Q12)#Les#TLRs#(Toll#like#receptors)#sont#:##
a)$$Des$récepteurs$présents$chez$les$cellules$sentinelles$$$
b)$$Des$motifs$bactériens$et$viraux$reconnus$par$les$cellules$sentinelles$$$
c)$$Des$signaux$d’alertes$(ou$alarmines)$par$les$cellules$détruites$$$
d)$$Des$récepteurs$spécifiques$des$antigènes$bactériens$et$viraux$$$
Réponse#:#a.#La#réponse#d#est#fausse#car#ce#sont#des#récepteurs#non#spécifiques.##
$
2/15$
14
$
Q13)#Lequel,#parmi#ces#4#chercheurs,#n’a#pas#reçu#le#prix#Nobel#de#Médecine#?##
a)$$Jules$Hoffmann$FR$$ b)$$Bruce$Beutler$USA$$
c)$Claude$Portier$FR$$$ d)$Ralph$Steinman$CANADA$$$
Réponse#:#c##
Pour#la#petite#histoire#:#Steinman#est#le#seul#homme#à#avoir#reçu#le#prix#nobel#en#post5mortem#car#le#jury#
n’avait#pas#été#mis#au#courant#de#sa#mort#entre#sa#nomination#et#le#jour#de#l’élection.#Les#trois#hommes#
travaillaient#sur#l’immunité#innée#et#sur#les#TLRs.##
$
Q14)#Les#PN#neutrophiles#sont#des#cellules#capables#de#phagocytose#à#répétition?##
a)$Vrai$$ b)$Faux$$
Réponse#:#b#;#ils#ne#peuvent#phagocyter#qu’une#seule#fois#(puis#meurent#et#cela#forme#du#pus)##
$
Q15)#Les#PN#neutrophiles#agissent#contre#les#agents#pathogènes#en#:##
a)$$Produisant$des$radicaux$oxygénés$ou$des$ROS$$$
b)$$Produisant$des$IFN$de$type$2$(=$IFNg)$$$
c)$$Libérant$des$enzymes$via$des$granules$$$
d)$$Emprisonnant$et$tuant$les$microbes$hors$de$la$cellule$$$
Réponses#:#a,#c,#d#Remarque#:#La#réponse#d#est#une#méthode#autre#que#la#phagocytose.#Le#PNN#lance#des#filets#
de#chromatines,#emprisonne#la#bactérie,#et#meurt...##
$
Q16)#Chassez#l’intrus#parmi#les#pyrogènes#(inducteurs#de#fièvre)#suivants#:##
a)$$IL12$$ c)$TNF$$$
b)$$IL6$$ d)$IL1$$$
Réponse#:#a#(IL12#est#une#cytokine#pro5inflammatoire).##
$
Q17)#Quel#rôle/propriétés#n’est#pas#attribuable#aux#cellules#dendritiques#?##
a)$$Apprêtement$et$présentation$des$complexes$CMH/peptides$$$
b)$$Interaction$avec$des$LT,$LB,$NK$et$NKT$$$
c)$$Emprisonnement$dans$des$filets$et$destruction$des$microbes$$$
d)$$Existence$de$sous$populations$aux$fonctions$et$récepteurs$de$dangers$différents$$$
Réponse:#c##
La#réponse#c#est#une#des#fonctions#du#PNN.##
$
Q18)# Quelle# est# la# conséquence# positive# principale# d’une# réponse# inflammatoire# en# réaction# à# un# agent#
pathogène#?##
a)$$Initiation$de$la$réponse$immunitaire$adaptative$ c)$$Fibrose$$$
$$ d)$$Granulome$$$
b)$$Inflammation$chronique$$$
Réponse#:#a#
On#n’oublie#pas#le#double#rôle#du#granulome#:#protège#l’agent#pathogène#qui#persiste#mais#en#même#temps#
empêche#sa#prolifération.#
$
Q19)#Les#E.Coli#pathogènes#ne#peuvent#pas#être#classés#parmi#:##
a)$$Les$bactéries$exoctoxinogènes$$$
b)$$Les$bactéries$endoctoxinogènes$$$
c)$$Les$bactéries$capables$de$parasitisme$intracellulaire$obligatoire$$$
d)$$Les$bactéries$invasives$$$
Réponse#:#c##
$
3/15$
14
Q20)# Chassez# l’intrus# parmi# les# mécanismes# suivants# attribués# préférentiellement# à# la# défense#
antibactérienne#:##
a)$$Phagocytose$$$ c)$ADCC$$
b)$$Neutralisation$des$enzymes$ d)$Production$d’IFN$de$type$1$$$
Réponse#:#d##
Q21)#Listeria-monocytogenes#est#le#prototype#de#la#:##
a)$$Bactérie$extracellulaire$$$
b)$$Bactérie$capable$de$parasitisme$intracellulaire$facultatif$$$
c)$$Bactérie$capable$de$parasitisme$intracellulaire$obligatoire$$$
d)$$Bactérie$sans$paroi$$$
Réponse#:#b##
$
Q22)#Une#manifestation#immuno"pathologique#constatée#dans#l’uvéite#récidivante#(des#équidés),#avec#une#
implication#possible#des#leptospires,#serait#surtout#une#manifestation#de#:##
a)$$L’HS1$$$ c)$L’HS3$$
b)$$L’HS2$$ d)$L’HS4$$$
Réponse#:#c##
$
Q23)#La#capsule,#présente#chez#certaines#bactéries,#a#pour#rôle#essentiel#de#:##
a)$$Inhiber$la$fusion$phagosomeclysosome$$$ c)$$Orienter$la$réponse$immune$$$
b)$$Faciliter$la$pénétration$de$la$bactérie$dans$la$ d)$$Limiter$la$phagocytose$
cellule$hôte$$$
$$
Réponse#:#d##
$
Q24)#Dans#la#paratuberculose#du#mouton,#la#forme#tuberculoïde#est#caractérisée#par#rapport#à#la#forme#dite#
lépromateuse#(TH2)#par#:##
a)$$Une$production$plus$élevée$d’IFNg$$$ c)$$Des$taux$d’anticorps$spécifiques$plus$
b)$$Une$production$plus$faible$d’IL2$$$ importants$$$
d)$$Une$HS3$
$$
Réponse#:#a##
Forme#tuberculoïde#:#production#d’IFNg##
Forme#lépromateuse#:#Ac#et#IL2##
$
$
$
Q25)#Quelle#est#la#cytokine#qui#«#arme#»#les#macrophages#pour#lutter#contre#les#infections#:##
a)$$IL2$$$ c)$TNF$$
b)$$IL6$$ d)$IFNγ$
$$ $
Réponse#:#d#surtout#(et#un#peu#d’IL2#mais#ce#n’est#pas#important)##
$
Q26)#Le#vaccin#contre#le#tétanos#est#une#préparation#d’exotoxine#traitée#par#les#paraformaldéhydes#appelée#
:##
a)$$Cytotoxine$$ b)$$Toxoïde$$ c)$Anaphylatoxine$$$ d)$Anatoxine$$$
Réponses$:$b$et$d$$
4/15$
14
#
Le$terme$anaphylatoxine$(du$grec$«$ana$»$:$contre$et$«$phyla$»$:$la$protection)$désigne$littéralement$une$
substance$soluble$contre$la$protection.$Il$s’agit$du$complément.$Les$amaphylatoxines$interviennent$dans$l’HS2$
et$l’HS3.$Elles$sont$responsables$du$choc$anaphylactoïde.$Le$terme$toxine$désigne$«$une$substance$qui$tue$».$$
$
Q27)#Les#PAMPs#viraux#sont#plutôt#présents#au#niveau#de#:##
a)$$L’enveloppe$virale$$$ c)$ $L’acide$ nucléique$ viral$ (ARN,$ ADN$
b)$$La$capside$virale$$$ simple$brin$ou$double$brin)$$$
d)$$La$polymérase$$$
Réponse#:#c.##
PAMPs#signifie#:#Pathogen#Associated#Molecular#Pattern.#Ils#se#fixent#sur#les#TLRs#qui#reconnaissent#l’acide#
nucléique.#Les#TLR#sont#dans#le#cytoplasme#ou#sur#les#endosomes.##
$
Q28)#Citez#un#effecteur#ou#un#médiateur#non#impliqué#dans#l’immunité#innée#anti#virale#:##
a)$$IFN1$$ c)$IFN3$$$
b)$$IFN$2$$ d)$Cellules$NK$$$
Réponse#:#b##
L’IFN#2#correspond#à#l’IFNγ,#qui#est#une#cytokine#effectrice#de#l’immunité#adaptative.##
$
Q29)#L’IFNβ#est#surtout#produit#par#:##
a)$$Les$fibroblastes$$$ c)$$Les$cellules$infectées$par$un$virus$$$
b)$$Les$cellules$du$trophoblaste$$$ d)$$Les$cellules$NK$$$
Réponses#:#a#et#c##
$
Q30)#Eliminer#la#réponse#incorrecte#:##
a)$$Les$cellules$NK$reconnaissent$les$cellules$infectées$par$des$virus$via$l’association$CMH1/Ag$$$
b)$$Les$cellules$NK$reconnaissent$des$changements$de$surface$des$cellules$infectées$par$le$virus$$$
c)$$Les$cellules$NK$sont$des$productrices$d’IFNγ$$$
d)$$L’activité$cytotoxique$des$cellules$NK$est$stimulée$par$les$IFN$de$type$1$$$
Réponse#:#a##
La#réponse#a#est#fausse,#il#faudrait#mettre#LT8#à#la#place#de#cellules#NK#pour#que#ce#soit#juste.##
#
$
Q31)#Les#supports#de#l’immunité#protectrice#contre#le#virus#de#la#rage#sont#:##
a)$$Les$Ac$neutralisants$$$ c)$$Les$Ac$dirigés$contre$les$glycoprotéines$
b)$$Les$LT$cytotoxiques$$$ d’enveloppe$du$virus$$$
d)$$Les$cellules$NK$$$
Réponses#:#a#et#c##
$
Q32)#Quel#est#le#mécanisme#le#plus#fréquent#d’échappement#des#virus#à#la#réponse#immunitaire#adaptative#
?##
a)$$La$variation$antigénique$$$ c)$$Des$Ac$facilitants$$$
b)$ $L’absence$ ou$ une$ faible$ production$ d’Ac$ d)$$Le$blocage$de$la$réponse$cellulaire$$$
neutralisants$$$
Réponse#:#a##
La#réponse#c)#correspond#à#des#Ac#qui#se#fixent#sur#les#virus#et#facilitent#leur#pénétration#(c’est#l’inverse#des#Ac#
neutralisants).##
$
5/15$
14
Q33)#L’œil#bleu#ou#blue#eye#ou#uvéite#du#chien#qui#survient#à#la#suite#d’une#infection#par#le#CAV1#est#dû#:##
a)$$A$une$HS2$$$
b)$$A$une$HS3$$$
c)$$Au$fait$que$l’œil$est$un$espace$immunologique$protégé$laissant$libre$cours$au$virus$$$
d)$$A$l’action$néfaste$de$complexes$immuns$$$
Réponses#:#b#et#d##
L’action#néfaste#de#complexes#immuns#correspond#en#fait#à#leur#dépôt.#$
$
Q34)#Les#virus#enveloppés#ne#peuvent#pas#être#lysés#par#le#complément#parce#que#leur#enveloppe#externe#
est#résistante#à#la#formation#de#pores#par#le#CAM#(Complexe#d’Attaque#Membranaire),#vrai#ou#faux#?##
a)$$Vrai$$$ b)$$Faux$$$
Réponse#:#b##
$
Q35)#L’immunité#protectrice#contre#les#protozoaires#est#préférentiellement#«#portée#»#par#:##
a)$$Les$Ac$neutralisants$$$ c)$$Une$réponse$de$type$Th1$$$
b)$$Une$réponse$de$type$Th2$$$ d)$$La$production$d’IgE$$$
Réponse#:#c##
$
Q36)#Dans#le#cas#de#l’immunité#anti"parasitaire,#le#terme#de#prémunition#signifie#:##
a)$$L’existence$d’une$immunité$préalable$$$
b)$$Un$état$de$résistance$lié$à$la$persistance$du$ou$des$parasites$$$
c)$$Un$état$réfractaire$et$inné$à$l’infestation/infection$par$des$parasites$$$
d)$$Un$état$d’HS$aux$parasites$$$
Réponse#:#b##
La#réponse#c)#est#possible#(mais#pas#à#propos#de#la#prémunition),#sur#le#point#génétique#le#CMH#fait#que#
certaines#personnes#présentent#des#Ag#plus#efficacement#que#d’autres.#Exemple#de#prémunition#:#le#vaccin#BCG#
contre#la#tuberculose#:#l’injection#de#M.#bovis#active#une#immunité#spécifique#basale#contre#les#mycobactéries.##
$
Q37)#La#phagocytose#est#le#principal#mécanisme#de#défense#innée#contre#les#Helminthes,#vrai#ou#faux#?##
a)$$Vrai$$$ b)$$Faux$$$
Réponse#:#b##
Les#Helminthes#sont#trop#gros#pour#être#phagocytés.##
$
Q38)#La#cellule#clé#de#la#défense#contre#les#Helminthes#est#selon#vous#:##
a)$$Le$macrophage$$$ c)$$LeLB$$$
b)$$Le$polynucléaire$neutrophile$$$ d)$$Le$PN$éosinophile$$$
Réponse#:#d##
Les#PN#éosinophiles#sont#les#seules#cellules#qui#ont#les#enzymes#capables#de#détruire#leur#cuticule.##
$
Q39)# Un# vaccin# contre# la# tique# Boophilus# microplus# (nom# Tick# guard)# :# le# ou# les# principe(s)# de# l’action#
protectrice#de#ce#vaccin#repose(nt)#sur#:##
a)$$Le$développement$d’une$immunité$cellulaire$dirigée$contre$les$cellules$des$glandes$salivaires$de$la$
tique$$$
b)$$La$production$d’Ac$antictique$chez$les$bovins$vaccinés$$$
c)$$La$destruction$par$des$Ac$prélevés$au$cours$du$repas$sanguin$contre$des$Ag$du$tube$$digestif$de$la$
tique$$$
6/15$
14
d)$$Le$développement$d’une$HS$chez$le$bovin$vacciné$conduisant$à$l’élimination$rapide$$(=expulsion$
de$la$tique)$$$
Réponses#:#b#et#c##
Ce#vaccin#n’est#pas#commercialisé#en#France,#car#il#ne#fonctionne#que#contre#cette#espèce#précise#de#tique#qui#
n’est#pas#présente#chez#nous.#La#tique#n’a#pas#le#temps#de#transmettre#le#pathogène#(elle#meurt#pendant#le#
repas#sanguin#ou#juste#après).#Après#fixation#de#l’Ac#sur#l’Ag,#il#y#a#activation#du#complément#et#destruction#
cellulaire.##
Remarque#:#le#vaccin#contre#la#boreliose#chez#le#chien#fonctionne#de#la#même#façon.##
#
Q40)# La# plupart# des# infections# fongiques# ne# conduisent# pas# à# une# maladie# sévère# et# sont# contrôlées# par#
l’immunité#innée,#vrai#ou#faux#?##
a)$$Vrai$$$ b)$$Faux$$$
Réponse#:#a##
La#plupart#de#ces#infections#sont#secondaires.#Il#existe#tout#de#même#des#exceptions#:#par#exemple,#
l’Aspergillose#qui#est#une#maladie#grave.##
$
Q41)#Les#LAK#(Lymphocyt#Activated#Killer)pour#lutter#contre#la#progression#tumorale#sont#obtenus#par#:##
a)$$Injection$répétée$d’IL2$homologue$chez$le$patient$$$
b)$ $Un$ tri$ de$ ces$ lymphocytes$ spécialisés$ (par$ cytométrie$ de$ flux)$ qui$ sont$ ensuite$ réc$ $injectés$ au$
patient$$$
c)$$Un$traitement$ex$vivo$des$lymphocytes$du$patient$en$présence$d’IL2$suivi$d’une$$réinjection$de$ces$
lymphocytes$activés$$$
d)$$Un$traitement$ex$vivo$des$lymphocytes$du$patient$en$présence$d’IFNγ$suivi$d’une$réc$$injection$de$
ces$lymphocytes$activés$$$
Réponse#:#c##
L’IL2#peut#intervenir#sur#les#LAK.#Elle#intervient#dans#la#médiation#cellulaire#:#c’est#un#facteur#de#croissance#des#
lymphocytes.#L’IFNγ#intervient#dans#la#fin#de#la#médiation#cellulaire#en#activant#les#macrophages#avec#un#rôle#
cytotoxique#et#cytostatique.#Les#LAK#ne#sont#pas#sensibles#à#l’IFNγ.##
Les#patients#atteints#de#cancers#ne#sont#pas#déficitaires#en#IL2.#L’injection#in#vivo#de#trop#d’IL2#peut#induire#des#
dégâts.#L’IL2#a#un#mode#de#fonctionnement#paracrine#avec#une#production#au#niveau#local#(temps#de#demi5vie#
très#court).#L’injection#en#IV#d’IL2#ne#va#donc#pas#toucher#toutes#les#cellules.#L’injection#en#IV#d’IL2#induit#la#
mort#des#patients#dans#les#heures#qui#suivent#l’injection.#Il#y#a#en#effet#activation#de#l’ensemble#des#
lymphocytes#induisant#une#tempête#cytokinique#(avec#en#particulier#des#cytokines#pro5inflammatoires).##
$
Q42)#Quels#sont#parmi#les#quatre#Ag#cités,#les#Ag#possiblement#associés#à#des#tumeurs#(AAT)#?##
a)$$Protéine$du$soi$mutée$$$ c)$$Protéine$du$soi$normale$$$
b)$$Produit$d’un$oncogène$$$ d)$$Virus$oncogène$$$
Réponses#:#a,b#et#d#La#réponse#(c)#serait#vraie#si#les#protéines#du#soi#étaient#surexprimées.##
$
Q43)#Quelle#est#la#cellule#classiquement#associées#à#l’immuno"#surveillance#tumorale#?##
a)$$Les$macrophages$activés$$$ c)$$Les$cellules$dendritiques$$$
b)$$Les$LT$cytotoxiques$$$ d)$$Les$cellules$NK$
$$
Réponses#:#d##
7/15$
14
$
Q44)#Le#vaccin#Oncept#melanoma#développé#contre#le#mélanome#malin#du#chien#(commercialisé#aux#USA#et#
en#cours#d’essai#en#France)#:##
a)$$Est$un$vaccin$ADN$$$
b)$$Vise$à$induire$une$immunité$contre$la$tyrosinase$du$chien$$$
c)$$Est$basé$sur$l’utilisation$d’une$tyrosinase$humaine$$$
d)$ $Est$ basé$ sur$ l’activation$ des$ lymphocytes$ dirigés$ contre$ la$ tyrosinase$ par$ l’IL2$ $présente$ dans$ le$
vaccin$$$
Réponses#:#a,b#et#c##
C’est#un#vaccin#hétérologue#(vaccination#d’une#espèce#pour#une#autre#espèce).#La#tyrosinase#humaine#doit#être#
suffisamment#proche#de#la#tyrosinase#canine,#mais#en#même#temps#suffisamment#éloignée#pour#induire#une#
réponse#immunitaire.#Il#y#a#deux#grands#types#de#vaccins#:##
!#Thérapeutique#qui#mène#à#la#guérison#du#patient#(exemple#:#désensibilisation#aux#allergies,#vaccin#anti5
cancéreux)##
!#Prophylactique#qui#sert#à#éviter#le#développement#de#la#maladie#Dans#le#cas#du#vaccin#contre#la#rage#:#on#
n’est#pas#malade#!#Car#pour#la#rage#malade#=#mort.##
$
Q45)#Parmi#les#mécanismes#suivants,#quels#sont#ceux#qui#sont#associés#à#l’échappement#des#tumeurs#aux#
réponses#immunitaires#?##
a)$$Surexpression$de$l’Ag$tumoral$$$
b)$$Déficit$de$production$de$l’Ag$tumoral$$$
c)$$Mutation$des$gènes$du$CMH$$$
d)$$Production$de$cytokines$immunocsuppressives$$$
Réponses#:#b,#c#et#d##
$
Q46)#Une#xénogreffe#est#:##
a)$$Une$greffe$entre$individus$de$la$même$espèce$mais$différents$génétiquement$$$
b)$$Une$greffe$entre$deux$individus$identiques$génétiquement$$$
c)$$Une$greffe$entre$individus$d’espèces$différentes$et$donc$très$différents$$génétiquement$$$
d)$$Une$greffe$réalisée$où$le$donneur$et$le$receveur$correspondent$au$même$individu$$$
Réponse#:#c##
a=allogreffe,#b=#isogreffe,#d=#autogreffe##
$
Q47)#Une#réaction#un#greffon#contre#l’hôte#ou#GVH#(Graft#Versus#Host)#peut#survenir#:##
a)$$Si$le$donneur$de$la$greffe$est$immunodéprimé$$$
b)$$Si$le$receveur$de$la$greffe$est$immunodéprimé$$$
c)$$Lorsque$la$greffe$concerne$un$organe$lymphoïde$(ex$:$la$moelle$osseuse)$$$
d)$$Lorsque$le$donneur$et$le$receveur$sont$histocincompatibles$$$
Réponses#:#b,#c#et#d##
$
Q48)#Le#mécanisme#de#tolérance#centrale#pour#les#LT#a#lieu#dans#:##
a)$$La$moelle$osseuse$$$ c)$$Le$cortex$des$nœuds$lymphatiques$$$
b)$$Le$foie$$$ d)$$Le$thymus$$$
Réponse#:#d##
Tolérance#centrale#:#reconnaître#et#ne#pas#réagir#au#soi,#cela#s’apprend#dans#le#lieu#de#production#des#LT.##
8/15$
14
$
Q49)#Les#IgE#:##
a)$$Sont$aussi$appelés$réaginines$$$
b)$$Ont$une$demi$cvie$de$3$à$4$semaines$$$
c)$$Sont$présents$en$faible$quantité$dans$le$sérum$chez$le$chien$(<1mg/mL)$$$
d)$$Induisent$seuls$la$dégranulation$des$mastocytes$$$
Réponse#:#a#et#c##
$
Q50)#Les#prostaglandines#et#leucotriènes#sont#des#médiateurs#préformés##
a)$$Vrai$$$ b)$$faux$$$
Réponse#:#b##
$
Q51)#L’histamine#n’est#pas#le#principal#médiateur#chez#les#bovins#
a)$Vrai$$ $ b)$Faux$$
Réponse#:#a,#c’est#la#serotonine##
$
Q51)#La#DAPP#est#:##
a)$$Une$dermatose$prurigineuse$$$ c)$$Due$à$une$HS$contre$Dipylididium#caninum###
b)$$Une$pulicose$$$ d)$$Due$à$la$salive$de$Ctenocephalides#felis$$$
Réponse#:#a#et#d##
$
Q52)#Les#principaux#médiateurs#de#l’HS2#sont#:##
a)$IgM$$ b)$IgE$$ c)$LT$$ d)$IgG$$
Réponse#:#a#(les#IgG#sont#minoritairement#impliqués),#ce#sont#les#Ac#qui#fixent#le#plus#efficacement#le#
complément.#IgE#!#HS1#;#IgM#!#HS2#;#IgG#!#HS3#
$
Q53)#Quelle#est#la#cellule#principale#de#l’HS3#?##
a)$$Macrophage$$$ c)$$LB$$$
b)$$Cellule$dendritique$$$ d)$$PNN$$$
Réponse#:#d##
(activés#par#les#CI#;#le#contenu#de#leurs#granules#causeront#alors#des#lésions#cellulaires)#
#
Q54)#Quelle#est#l’hyper"sensibilité#lié#à#la#réaction#d’Arthus#?##
a)$1$ b)$2$$ c)$3$$ d)$4$$
Réponse#:#c##
$
Q55)#L’uvéite#ou#l’œil#bleu#du#chien#est#dû#à#:##
a)$$Un$adénovirus$CAV$1$$$ c)$$Le$virus$de$l’hépatite$de$Rubarth$$$
b)$$Un$adénovirus$CAV$2$$$ d)$$Le$virus$de$la$maladie$de$Carré$$$
Réponse#:#a#et#c##
$
Q56)#Le#phénomène#de#Koch#est#une#HS4#?##
a)$Vrai$$ b)$Faux$$
Réponse#:#a##
$
Q57)#Quelles#sont#les#tests#alternatif#à#l’intradermoréaction#à#la#tuberculine#?##
a)$$Test$IFNg$$$ d)$ $Test$ de$ transformation$ lymphoblastique$ en$
b)$$Test$à$la$brucelline$$$ présence$d’IFNg$$$
c)$$Test$ELISA$pour$le$dosage$des$Ac$anti$IFNg$$$
$
Réponse#:#a#
9/15$
14
On#mélange#sang#+#tuberculline.#Si#l’individus#est#sensibilisé,#il#aura#des#LT#activé#et#actif#qui#réagissent#
en#présence#de#la#tuberculline#et#produise#des#IFNg.#On#dose#les#IFNg#18h#après.$$
#
Q58)#Quelle#est#la#réponse#inexacte#?##
a)$$HS4$est$dite$retardée$$$
b)$$HS4$est$transférée$par$injection$de$lymphocytes$d’un$donneur$sensible$à$un$receveur$$naïf$$$
c)$$HS4$est$transférée$par$injection$d’Ac$d’un$donneur$sensible$à$un$receveur$naïf$$$
d)$$HS4$engendre$la$formation$d’un$granulome$$$
Réponse#:#c##
Q59)#Le#déficit#en#C3#chez#le#chien#est#un#déficit#secondaire#observé#après#infection#virale#ou#bactérienne#?##
a)$$Vrai$$$ b)$$Faux
Réponse#:#b#(primaire)##
Q60)#Le#principe#de#la#première#vaccination#de#Sir#Edward#Jenner#contre#la#variole#humaine#est#:##
a)$$La$variolisation$des$personnes$à$vacciner$$$ c)$$Un$vaccin$hétérologue$$$
b)$$Un$vaccin$à$germe$inactivés$$$ d)$$Utilisation$de$cowcpox$de$la$vache$$$
Réponse#:#c#et#d##
$
Q61)#l’ordre#de#grandeur#de#IgG#dans#le#colostrum#de#la#vache#est,#en#g/L#:##
a)$5$ b)$25$$ c)$50$$ d)$100$$
Réponse#:#c##
$
Q62)#La#capacité#adjuvante#des#sels#d’aluminium#repose#sur##
a)$$Effet$de$dépôt$$$ c)$$Effet$immunostimulant$$$
b)$$Effet$de$carrier$$$ d)$$Tous$$$
Réponse#:#d##
#
Q63)# La# vaccination# intradermique# ou# transcutanée# est# avantageuse# par# rapport# à# sous"cutanée# ou#
intramusculaire#car##
a)$$Ag$persiste$plus$longtemps$$$ c)$$Pas$d’adjuvant$nécessaire$$$
b)$$Les$cellules$dendritiques$sont$plus$nombreuses$ d)$$LB$et$LT$mémoire$y$siègent$préférentiellement$
$$
$$
Réponse#:#b##
Q64)#L’ordre#de#grandeur#des#accidents#post"vaccin#chez#le#chien#et#le#chat#est#:##
a)$$5/10$000$$$ b)$$50/10$000$$$ c)$$100/10$000$$$ d)$$200/10$000$$$
Réponse#:#b##
$
Q65)#Quel#est#l’intrus#?##
a)$$Maladie$d’Addison$$$ c)$$Thyroïdie$d’Hashimoto$$$
b)$$Maladie$de$carré$$$ d)$$Maladie$de$Basedow$$$
Réponse#:#b#n’est#pas#une#maladie#auto5immune###
$
Q66)#Le#mécanisme#pathologique#des#maladies#auto"immunes#implique#quasi"exclusivement#des#auto"Ac##
a)$$Vrai$$$ b)$$Faux$$$
Réponse#:#b#(Lymphocytes#auto5réactifs)#
Q67)#La#myasthénie#ou#myasthénia#gravis#est##
a)$$Une$maladie$autocimmune$des$muscles$$$
10/15$
14
b)$$Un$lymphocyte$autocréactif$contre$les$récepteurs$à$l’acétyl$choline$$$
c)$$Un$Ac$autocréactif$contre$les$récepteurs$à$l’acétyl$choline$$$
d)$$Un$antagoniste$à$acétyl$choline$$$
Réponses#:#a,#c##
Q68)#L’histiocytome#est#une#tumeur#impliquant#:##
a)$LB$$ c)$Macrophage$$
b)$LT$$ d)$Fibroblaste$$
Réponse#:#c##
Q69)#la#protéine#de#Bence"Jones#est##
a)$$Une$protéine$excrétée$dans$l’urine$$$ c)$$Observée$lors$de$gammapathies$$$
b)$$Une$chaine$légère$d’Ig$$$ d)$$Un$facteur$rhumatoïde$$$
Réponses#:#a,#b#et#c#/#RQ-:-CECI-N’A-PAS-ETE-ABORDÉ-EN-COURS#
$
Q70)#Chassez#l’intrus#parmi#les#dégranulation#des#mastocytes#:##
a)$$FcεRI$$$ b)$$Ca2+$$$ c)$$Le$complément$$$ d)$$Allergène$$$
Réponse#:#c##
$
Q71)# Le# mécanisme# d’action# de# la# vaccination# anti"allergène# (ou# désensibilisation# repose# sur# le(s)#
principe(s)#suivant(s)#:##
a)$$Identification$de$l’allergène$et$soustraction$de$l’animal$à$cet$allergène$$$
b)$$Identification$de$l’allergène$et$injection$très$progressive$de$faibles$quantités$$$
c)$$La$réorientation$de$la$réponse$immunitaire$vers$une$voie$Th1$$$
d)$$Un$changement$du$«$pattern$»$des$cytokines$induites$avec$forte$production$d’ILc4$$$
Réponse#:#b#et#c##
$
Q72)#Quelle(s)#est#(sont)#les#réactions#d’HS#qui#peuvent#être#associée(s)#à#la#pénicilline#?##
a)$$HS1$$$ b)$$HS1$et$2$$$ c)$$HS1,$2$et$3$$$ d)$$HS1$,2$,3$et4$$$
Réponse#:#d##
$
Q73)#L’HS#2#est#surtout#due#à#un#mécanisme#de#cytotoxicité#dépendante#des#Ac?##
a)$$Vrai$$$ b)$$Faux$$$
Réponse#:#a##
$
Q74)#La#maladie#hémolytique#du#poulain#nouveau"né#:##
a)$$Est$due$à$une$HS2$$$
b)$$Est$due$aux$Ac$maternels$présents$dans$le$colostrum$$$
c)$$Est$due$à$la$sensibilisation$de$la$mère$par$les$Ags$érythrocytaires$présents$chez$le$$fœtus$$$
d)$$Survient$généralement$dès$la$première$gestation$$$
Réponse#:#a,#b#et#c##
$
Q75)#Les#signes#cliniques#et#lésionnels#présents#dans#l’anémie#infectieuse#des#équidés#peuvent#s’expliquer#
par#des#phénomènes#d’HS#2#et#3#?##
a)$$Vrai$$$ b)$$Faux$$$
Réponse#:#a#
11/15$
14
$
Q76)#Identifier#le#ou#les#cas#possibles#d’HS#2#:##
a)$$Mère$Rhc,$père$Rh+,$enfant$Rhc$$$ b)$$Mère$Rh+,$père$Rh+,$enfant$Rh+$$$
c)$$Mère$Rhc,$père$Rh+,$enfant$Rh+$$$ d)$$Mère$Rh+,$père$Rhc,$enfant$Rhc$$$
Réponse#:#c##
Q77)#La#tuberculine#est#:##
a)$$Un$vaccin$utilisé$contre$la$tuberculose$à$M.$bovis$chez$les$bovins$$$
b)$$Un$extrait$protéique$de$M.$bovis$$$
c)$$Un$réactif$permettant$de$rechercher$un$état$d’HS$chez$un$bovin$infecté$ou$non$par$$M.$bovis$$$
d)$$Un$réactif$induisant$une$induration$chaude$et$douloureuse$au$site$d’injection$dans$les$$10h$suivant$
l’intradermoréaction$$$
Réponse#:#b#et#c##
$
Q78)#Le#principe#du#test#à#l’IFN"γ#est#le#suivant#:##
a)$$L’IFN$gamma$sanguin$est$dosé$par$ELISA$$$
b)$$L’IFN$gamma$sanguin$est$dosé$72h$après$l’intradermoréaction$du$bovin$à$dépister$$$
c)$$L’IFN$gamma$est$dosé$18h$après$stimulation$in$vitro$des$lymphocytes$du$sang$par$la$$tuberculine$$$
d)$$L’IFN$gamma$est$dosé$par$un$ELISA$«$sandwich$»$$$
Réponse#:#c#et#d##
$
Q79)#Chassez#l’intrus#parmi#les#composants#cellulaires#essentiels#d’un#granulome#:##
a)$ $Les$ macrophages$ b)$ $Les$ lymphocytes$ c)$ $Les$ cellules$ d)$ $Les$ lymphocytes$
$$ T$$$ géantes$$$ B$$$
Réponse#:#d##
$
Q80)#Les#Ags#du#CMH#1##ont#pour#rôle#principal#le#rejet#des#greffes#:##
a)$Vrai$$ b)$Faux$$
Réponse#:#b##
Q81)#La#sélection#négative#des#lymphocytes#T#:##
a)$$Consiste$à$éliminer$les$thymocytes$CD3c,$CD4c,$CD8c$$$
b)$$Concerne$les$thymocytes$CD3+,$CD4+,$CD8+$$$
c)$$Se$produit$au$contact$des$cellules$épithéliales$du$cortex$du$thymus$$$
d)$$Se$produit$au$contact$des$cellules$dendritiques$du$thymus$$$
Réponse#:#b#et#d##
Q82)#Les#chiens#de#la#race#samoyèdes#sont#sensibles#au#diabète#insulinodépendant#?##
a)$$Vrai$$$ b)$$Faux$$$
Réponse#:#a##
$
Q83)#À#propos#de#la#figure#suivante,#identifier#les#réponses#exactes#:##
a)$$Les$Ac$de$souris$normales$ne$reconnaissent$pas$les$protéines$de$membrane$des$plaquettes$$$
b)$ $Les$ Ac$ de$ souris$ immunisées$ avec$ le$ virus$ JEV$ se$ fixent$ sur$ des$ protéines$ membranaires$ des$
plaquettes$$$
c)$ $Les$ Ac$ des$ souris$ immunisées$ avec$ le$ virus$ DV$ se$ fixent$ sur$ des$ protéines$ membranaires$ des$
plaquettes$$$
d)$ $Il$ y$ a$ mimétisme$ moléculaire$ avec$ la$ protéine$ NS1$ du$ virus$ de$ la$ dengue$ et$ la$ protéine$ DPI$ des$
membranes$plaquettaires$$$
12/15$
14
$
Réponse#:#a,#c#et#d#
$
$
Q84)#Chassez#l’intrus#:##
a)$$Le$virus$leucogène$félin$ou$FeLV$$$ c)$$Le$virus$de$la$leucose$bovine$$$
b)$$Le$virus$de$l’hépatite$de$Rubarth$chez$le$chien$$$ d)$$Le$virus$de$la$maladie$de$Marek$$$
Réponse#:#b##
$
Q85)#Chassez#l’intrus#:##
a)$$Le$FIV$$$ c)$ $Le$ virus$ de$ la$ bursite$ infectieuse$ des$ oiseaux$
b)$$Le$BVDV$$$ (birnavirus)$$d)$$Le$virus$de$la$grippe$équine$$$
Réponse#:#d##
$
Q86)#La#célèbre#expérience#dite#«#de#Pouilly#le#fort#»#réalisée#par#Pasteur#et#ses#collaborateurs#en#1881#a#
trait#à#un#essai#de#vaccination#contre#:##
a)$$Le$choléra$des$poules$$$ c)$$La$rage$$$
b)$$Le$charbon$des$ruminants$$$ d)$$Le$rouget$du$porc$$$
Réponse#:#b##
Q87)#Le#composant#principal#du#colostrum#de#la#vache#est#:##
a)$$Les$IgA$$$ b)$$Les$IgG$$$ c)$$Les$IgM$$$ d)$$LesIgG2$$$
Réponse#:#b##
$
Q88)#Parmi#les#caractéristiques#suivantes,#quelle(s)#est#(sont)#celle(s)#qui#ne#s’applique(nt)#pas#aux#vaccins#à#
germes#vivants#?##
a)$$Nombre$de$doses$réduit$$$ c)$$Peu$coûteux$à$produire$$$
b)$$Adjuvants$non$indispensables$$$ d)$$Pas$de$risque$de$réversion$$$
Réponse#:#d##
$
Q89)#D’après#le#tableau#suivant,#quelles#affirmations#sont#exactes#?##
a)$ $Les$ souris$ immunisées$ avec$ le$ vaccin$ dit$ commercial$ sont$ mieux$ protégées$ qu’avec$ le$ vaccin$
expérimental$RV6$$$
b)$$Le$vaccin$expérimental$RV6$est$un$vaccin$vivant$$$
c)$$Les$souris$OF1$immunisées$avec$le$vaccin$expérimental$RV6$sont$totalement$$protégées$après$une$
épreuve$virulente$non$létale$$$
d)$$Le$vaccin$dit$commercial$est$plus$protecteur$que$le$vaccin$expérimental$Rv6$$$
13/15$
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
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Inducteurs Allergènes Antigènes Complexes immuns Bactéries intracellulaires
Constitutifs cellulaires
Antigènes érythrocytaires Antigènes (=haptènes) capables de se
Antigènes du CMH fixer à des protéines de la peau
Antigènes cryptiques
Membrnaires exogènes
(antibiotiques, AINS, vaccins)
er
Mécanismes 1 contact: Présentation des allergènes Après une phase de latence, les antigènes Dépôts de complexes immuns insolubles L'Ag, après un 1er contact initiateur, active
mis en jeu aux LTh2 : production d’IgE (commutation (exogènes ou auto-Ags) sont reconnus par (qui ne peuvent pas être éliminés) sur les lymphocytes Th1 sensibilisés via les
isotypique induite par IL5 et IL4) des Ac (IgM surtout) conduisant à l’endothélium vasculaire dans les lieux de cellules dendritiques (et l'IL12)
l'activation du complément qui peut perturbation du flux sanguin :
e
2 contact: l'Ag se lie aux IgE fixées par leur être : rein prolifération de ces lymphocytes T et
fragment Fc sur les mastocytes totale lyse des cellules porteuses cœur (par projection, plus rare) production de cytokines Th1 (dont l'IFN-γ),
dégranulation des mastocytes avec des de ces Ags (dans le cas des hématies, capillaires qui par cascade va attirer puis activer les
médiateurs actifs on a une hémolyse) par le Complexe membranes synoviales des macrophages et autres cellules (NK) qui
Préformés (histamine et d’attaque du complément articulations) vont à leur tour produire des composés
sérotonine chez les bovins) en une lyse intra vasculaire est rapide inflammatoires et induire la lyse des
qqes sec, et se traduit par l’apparition d’un Les neutrophiles attirés par cellules cibles (par les lymphocytes
Néosynthétisés ictère flamboyant. chimiotactisme libèrent le contenu de cytotoxiques et les cellules NK).
(prostaglandines) en qqes leurs granules dans les tissus où les CI se Cette réaction d'HS peut conduire à la
minutes à qqes heures incomplète, les macrophages sont déposés, à l'origine de lésions formation de granulomes autour de l'Ag
(+neutrophiles, éosinophiles et NK) peuvent tissulaires. lorsque ce dernier persiste
On parle de choc anaphylactique vrai intervenir en phagocytant les
(implique IgE et mastocytes). cellules porteuses des Acs (ou Dans les formes systémiques, les
facteurs du C' =opsonines) à l'origine plaquettes jouent un rôle primordial dans
Passée cette 1ère phase, d'autres cellules d'une lyse extravasculaire (ADCC) les lésions vasculaire à l'origine du
sont recrutées sur le site inflammatoire, qui a lieu dans le foie ou la rate et chimiotactisme et de l'inflammation.
PMNs et éosinophiles à l'origine de n’entraîne pas d’ictère.
dommages tissulaires s'ajoutant aux Différentes modalités cliniques selon le
réactions inflammatoires des premiers Les fragments C5a et C3a entraînent une lieu du dépôt des CI: vascularites,
instants (= phase tardive de la réaction) vasodilatation et un œdème : c’est un choc glomérulonéphrites, uvéites, dermatites,
anaphylactoïde polyarthrites, ...
(indiscernable cliniquement du choc
anaphylactique mais ne reposant pas sur
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l’activation des mastocytes par les IgE)
Diagnostic Injection intradermique d’antigènes Test de Coombs : mise en évidence Injection intradermique d’haptènes
(Chien, Homme : cf dermato) différent d’auto-anticorps dans le sang (indirect) (tuberculinisation) (Bovins)
de bovins ! ou fixés aux hématies (direct) Dosage de l’IFNγ
Dosage d’IgE pour identifier l’allergène ELISPOT
Rôle Cytotoxicité : lutte anti-helminthes, Lutte contre les bactéries intra-cellulaires
physiologique lutte anti-tumorale (Mycobactéries,…) et les protozoaires et
certains helminthes (larves de
Dyctyocaulus, Schistosome,
Paramphistome,…)
Exemple de Dermatite atopique Maladie hémolytique du poulain Lésions rénales : glomérulonéphrites Tuberculose (tuberculine)
pathologies DAPP nouveau-né Lésions articulaires : Maladie des abcès
associées chez Complexe granuleux éosinophilie du Conséquence de maladies infectieuses Arthrite rhumatoïde Schistosomiase
l’animal chat (ex : piroplasmose) Lésions cutanées : Lupus Brucellose (brucelline) Leishmaniose
Dermatite estivale chronique du Maladie transfusionnelle Érythémateux Disséminé, purpura (leishmanine) Morve (malléine)
cheval Pancytopénie Neonatale Bovine hémorragique, rouget Dermatites de contact (nombreux Ags)
Lésions vasculaires : Maladie sérique,
PIFhumide
Lésions oculaires : Uvéite
Exemple de Rhume des foins Hypersensibilités médicamenteuses Poumon du fermier Dermatite de contact (ciment,…)
pathologies Asthme Glomérulonéphrite post- Tuberculose
associées chez Sinusite allergique Allergies streptococcique
l’homme alimentaires HS médicamenteuse
Traitement Spécifique : Stopper la transfusion dès l’apparition Anti-inflammatoires Anti-inflammatoires
éventuel Eviction de l’allergène des premiers signes Corticoïdes (corticoïdes pour les dermatites de
Hyposensibilisation contact)
Systématique : Test-cross (Coombs) avant la
Anti-inflammatoires transfusion : vérifier la compatibilité Immunosuppresseurs
β2-mimétiques
α-antagonistes Retrait du médicament inducteur Antagonistes du TNF
Anti histaminiques associé
Adrénaline
Anti-prurit
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Quelques questions posées par les propriétaires (réponses à vulgariser !) :
A quoi sert la vaccination ?
Elle permet la mise en place d’une réponse immunitaire protectrice chez l’individu, elle limite l’expression des signes cliniques et
l’excrétion de l’agent pathogène. Elle protège l’individu et la population (immunité de troupeau).
Comment ça marche ?
On expose l’individu à un agent pathogène inoffensif pour qu’il développe une réponse immunitaire sans déclencher une maladie. Il y a
mise en place d’une mémoire mais il est important de l’entretenir grâce aux rappels vaccinaux.
Pourquoi faire vacciner contre une maladie presque disparue ?
- Risques d’émergence (vecteurs, mouvement d’animaux)
- Agents pathogènes peuvent être présents chez des réservoirs (faune sauvage).
- Agents pathogènes présents chez des individus sans signes cliniques
Remarque : certaines maladies ont disparu (comme la peste bovine et la variole), on a donc arrêté la vaccination.
Pourquoi vacciner un adulte ?
- Entretenir une mémoire immunitaire
- Protéger les individus sensibles, immunité de troupeau
Doit-on vacciner un animal qui ne sort pas ?
La vaccination est fonction de l’épidémiologie de la maladie. Dans le cas de maladies très contagieuses, le propriétaire peut être un
vecteur, il faut donc vacciner. (ex : la panleucopénie féline est très résistant dans le milieu extérieur et peut être transportée sur nos
chaussures).
N’administre-t-on pas trop de vaccin aux jeunes ?
Les associations de valence sont étudiées et leurs efficacités sont prouvées.
Un vaccin est-il efficace à 100% ?
NON. Il y a des risques de « non répondeurs », de réversion du vaccin, de mauvais protocole. Les souches peuvent être différentes entre
le vaccin et l’infectante (nombreux sérogroupes).
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Changer de producteurs peut être intéressant pour élargir la protection
Quels sont les risques liés à la vaccination ?
Il y en a peu (50/10 000). Il peut y avoir des réactions locales et encore plus rarement des réactions générales.
Les conservateurs et adjuvants sont-ils à risque ?
Ils ont été étudiés (AMM) donc les risques sont faibles. Les conservateurs empêchent le développement de bactéries dans le vaccin et
les adjuvants augmentent la réponse immunitaire.
La vaccination peut-elle déclencher la maladie ?
Généralement non. Il peut y avoir une petite maladie vaccinale et une excrétion des souches vaccinales (ex : toux du chenil).
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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
-Vaccination individuelle
-Vaccination collective : il faut limiter la circulation des agents pathogènes. Plus l’on vaccine au
sein d’un groupe, plus les individus non vaccinés de ce groupe seront protégés. Aujourd'hui la
vaccination est controversée, mélange à la fois de peur et de fantasme.
Exemple : un relâchement de la vaccination contre la Rougeole est observé ces dernières années,
on a eu en 2009, 600 cas de rougeole au lieu d’une centaine d’habitude ! Il n’y a plus assez de
personnes vaccinées pour protéger les non vaccinées.
Quand 90% d’une population est vaccinée, ce sont 100% qui sont protégés. Le minimum pour
garantir une protection et éviter une épizootie est de 75% de la population vaccinée.
Il est important de bien faire comprendre aux proprios que l’on va trouver un intérêt dans la
vaccination pour leur animal et pour les autres qui sont autour. La santé de la population est aussi
à prendre en compte lorsqu l’on vaccine. On rencontre tout de même de plus en plus des
mouvements anti-vaccins…
Vaccin : toute préparation destinée à stimuler activement l’immunité d’un individu de façon à le
protéger contre un agent pathogène ou une maladie. Attention, on protège souvent contre la
maladie et non contre l’infection !
La vaccination permet d’induire une réaction immunitaire permettant lors d’un contact ultérieur
avec le même agent pathogène une réponse rapide et efficace : on parle de protection.
Deux caractéristiques du système immunitaire sont importantes à retenir : la spécificité et la
mémoire du système. (Les cellules mémoires répondent spécifiquement à un antigène donné)
Sans oublier la pensée spirituelle de notre cher Stéphagnoli : « Le vaccin c’est bien, mais pas un
outil miracle. » (Philosophe notre petit Gnognolili)
Facteurs Infection
de risque
Sujets
Sujets exposés Sujets Sujets
sains infectés
aux malades
risques
Incidence
Prévalence
V2 et V3 (cas plus fréquents) : On protège contre l’apparition (V2) des symptômes (à 100% ou
juste les symptômes les plus graves) et on diminue leur sévérité (V3) pour qu’ils soient plus
supportables. Mais les animaux infectés seront toujours susceptibles de faire circuler l’agent
infectieux mais l’excrétion sera diminuée. On diminue la prévalence de la maladie.
CHATS
Rage
Panleucopénie féline VACCINS INDISPENSABLES
Coryza
Leucose féline
Chlamydiose féline -
(les vaccins PIF et FeLV dispo à l’étranger)
Remarque : vaccins sous-unité + vaccins vectorisés = vaccins recombinés, soient tout ce qui est
produit en génie génétique.
Question de Mlle X (je sais plu qui…) : Le vaccin contre l’Herpervirose féline est pratiqué alors que
c’est aussi un virus persistant chez l’hôte, comme le FeLV…mais pourquoi donc ? Et bien parce que
ce gentil petit Herpes ne s’intègre pas au génome de la cellule pardis ! Alors c’est tout de suite
moins emmerdant.
Il existe de nombreux vaccins polyvalents (nombreuses valences) qui sont plus à la mode puisque
le client ne vient qu’une fois par an. Il n’existe pas forcément de vaccin monovalent pour chaque
maladie : par exemple, on ne peut pas vacciner contre l’Herpesvirose féline seule.
Il faut donc bien réfléchir à ce que l’on fait lorsque l’on vaccine et surtout à un protocole prenant
en compte l’état de santé de l’animal, sa physiologie….
o Protocoles classiques
Schémas issus des recommandations actuelles des fabriquants…
CHIEN
-Carré
-Hépatite de Rubarth
-Para-influenza (Toux de chenil)
-Parvovirose
-Leptospirose et rage (Age minimum de la vaccination anti-rabique = 3 mois.)
Avant 3 mois :
1) primo vers 7-8 semaines (1 injection)
2) rappel 1 mois après (dans l’éventualité de persistance d’AOM qui auraient neutralisé la
primo)
3) rappel 1 an après puis rappel tous les 2 ans (en théorie, tous les ans si l’on veut respecter
les AMM)
Après 3 mois :
1) primo (en 1 injection car il s’agit de vaccins vivants atténués, pas besoin de rappels mais
souvent les vétos font 2 injections par habitude vu que la primo avant 3 mois se fait en 2…
mais c’est uniquement à cause des anticorps d’origine maternelle ! Ré-FLé-CHI-SSEZ bis)
2) rappel 1 an après puis rappel tous les 2 ans (en théorie, tous les ans si l’on veut respecter
les AMM)
Parvovirose: on peut commencer à vacciner à 6 semaines, mais il faut faire un rappel 1 mois
après. Si on ne fait pas la première injection à 6 semaines mais plus tard, il n’y a pas besoin de
rappel car c’est un vaccin atténué.
Leptospirose : rappel au moins une fois par an, 2 fois si le chien est soumis à une forte pression
d’infection (contexte épidémiologique).
CHAT
Avant 3 mois : primo et rappel 1 mois plus tard pour la Panleucopenie et la Leucose.
Après 3 mois : une seule injection pour la Panleucopenie mais 2 pour la Leucose
Rappel tous les ans pour la Leucose et 2 ans pour la Panleucopénie.
Vaccin contre la Toux de Chenil : Voie mucosale = administration intra-nasale, surtout fait sur les
jeunes animaux vivant en collectivité. L’efficacité est variable, on peut s’interroger sur l’utilité d’un
tel vaccin. On peut aussi vacciner par voie parentérale.
Vaccin contre l’Herpesvirose Canine : On vaccine la mère pendant la gestation afin d’immuniser
les chiots grâce aux AOM qu’ils vont recevoir dans le colostrum. C’est une protection clinique.
Vaccin contre la Babésiose : Pyrodog ND (efficacité limitée) Novibac Pyro ND (risques d’effets
secondaires ?). Peu efficace en raison de la grande diversité de Babésia.
Exemple de vaccination contre les rétroviroses : Vaccins contre la Leucose féline FeLV
C’est la seule rétrovirose contre laquelle on vaccine en médecine vétérinaire.
Vaccinologie-Vaccination des carnivores domestiques – page 5 /7
Rappel : Le provirus est integré dans les cellules, il n’y a donc pas d’élimination du virus mais
persistance sous forme provirale = PROVIRUS.
Il existe des chats virémiques permanents, donc cliniquement malades (« pas de chance »), et des
chats non ou faiblement virémiques qui sont porteurs à vie (faible charge virale, le plus souvent
non détectable). L’immunité est responsable d’une protection mixte : les Ac neutralisants et les
lymphocytes.
Remarque : la virémie est caractérisée par des Ag circulant dans le sang.
o Courbes du PPT diapo 22 : représentent la quantité de provirus (ADN proviral) et d’ARN viral
en fonction du temps. (fondées sur des codes couleur donc inutiles a intégrer dans la ronéo en
noir et blanc…)
La courbe rouge représente les chats infectés persistants (ceux qui vont tomber malade). On
observe une quantité de provirus et d’ARN viral importante.
La courbe verte représente des chats sans antigènes circulants mais avec une quantité faible de
provirus et d’ARN viral, l’infection est sous contrôle.
La courbe jaune : virémie transitoire. Au début, on observe une forte quantité de virus et d’ARN
viral, puis une diminution rapide de ceux-ci. Le virus est contrôlé mais non éradiqué par la
réponse immunitaire.
Il existe des chats qui sont réfractaires à l’infection : on n’observe alors ni Antigène, ni ARN viral,
ni provirus (= abortive infection)
CONCLUSION
Pour les vaccins accessoires (non obligatoires) il n’y a pas ou très peu d’études.
La durée de protection des vaccins antiviraux est supérieure aux vaccins antibactériens.
La durée de protection d’un vaccin vivant est supérieure à celle d’un vaccin inerte.
La durée de protection d’un vaccin contre une maladie systémique est supérieure à celle d’une
maladie mucosale (type Coryza).
2020
Répertoire
Commentaires
pharmacothérapeutiques
Catalogue
Médicaments vétérinaires
Mode de délivrance
Symboles LMR
Codes AMCRA
VETCOMPENDIUM
RÉPERTOIRE COMMENTÉ DES MÉDICAMENTS
À USAGE VÉTÉRINAIRE
2020
CENTRE BELGE
D’INFORMATION PHARMACOTHÉRAPEUTIQUE
www.vetcompendium.be
III
16. VACCINS
Particularités
Des directives spécifiques sont en vigueur concernant la vaccination des che-
vaux de sport participant aux concours de la http://inside.fei.org/fei/regulations/
veterinary - FEI . La non-observation de ces directives peut entraîner l’exclusion
du droit de participation aux concours.
EQUILIS PREQUENZA Intervet Int virus influenza (Eq) inj Eq prod de lait, Eq non prod d’aliments π
EQUILIS PREQUENZA TE Intervet Int virus influenza (Eq), Clostridium tetani (Eq) inj Eq prod de lait, Eq
non prod d’aliments π
EQUIP FT Zoetis virus influenza (Eq), Clostridium tetani (Eq) inj Eq prod de lait, Eq non prod
d’aliments π
PROTEQFLU Boehringer Ingelheim virus influenza (Eq) inj Eq prod de lait, Eq non prod d’aliments π
PROTEQFLU-TE Boehringer Ingelheim virus influenza (Eq), Clostridium tetani (Eq) inj Eq prod de lait,
Eq non prod d’aliments π
16.1.2. Tétanos
Cette affection est caractérisée par des spasmes toniques des muscles striés
suite à la formation d’une exotoxine, la tétanospasmine, par la bactérie Clostri-
dium tetani. Dans un milieu anaérobie, ce germe peut engendrer une infection
de la plaie ou de l’ombilic. Il n’est cependant pas invasif et la multiplication se
réduit à la plaie. C’est à ce niveau que se forme la tétanospasmine qui atteint le
système nerveux central par les fibres nerveuses, les vaisseaux lymphatiques et
sanguins. La toxine agit sur la corne ventrale de la moelle épinière et au niveau
du tronc cérébral. Elle bloque, au niveau des extrémités nerveuses présynap-
tiques, l’excrétion de neurotransmetteurs tels que la glycine ou l’acide gamma-
amino butyrique, levant ainsi le contrôle exercé par les neurones inhibiteurs et
provoquant les spasmes musculaires caractéristiques.
Vaccin
Vaccin monovalent contre le tétanos - Vaccins combinés avec l’anatoxine téta-
nique et le virus de la grippe équine.
Protection
Les vaccins à base de l’exotoxine inactivée de C. tetani sont en mesure d’induire
une très bonne protection contre cette affection. Plusieurs schémas de vacci-
nation sont proposés. Un animal vacciné pour la première fois doit recevoir deux
injections à 4-6 semaines d’intervalle. Chez les poulains issus d’une jument vac-
cinée, l’immunité maternelle peut interférer avec la vaccination jusqu’à l’âge d’en-
viron 4 - 5 mois. Une troisième vaccination a lieu de préférence six mois voire un
an après la deuxième. Il est conseillé par la suite de répéter la vaccination an-
nuellement ou tous les trois ans. La revaccination est également à conseiller chez
les animaux ayant des plaies suspectes. Lorsqu’une jument gestante reçoit une
vaccination de rappel 1 à 3 mois avant la mise bas (avec un vaccin dont la no-
tice assure l’innocuité lors de la gestation), son poulain est protégé par l’immu-
nité colostrale durant 1 à 4 mois. Pour ce qui est des poulains nouveau-nés is-
sus d’une jument non vaccinée, il est recommandé de leur administrer des anti-
corps contre l’exotoxine de C. tetani. Voir 18.2. Sérum antitétanique.
EQUILIS PREQUENZA TE Intervet Int virus influenza (Eq), Clostridium tetani (Eq) inj Eq prod de lait, Eq
non prod d’aliments π
EQUIP FT Zoetis virus influenza (Eq), Clostridium tetani (Eq) inj Eq prod de lait, Eq non prod
d’aliments π
PROTEQFLU-TE Boehringer Ingelheim virus influenza (Eq), Clostridium tetani (Eq) inj Eq prod de lait,
Eq non prod d’aliments π
EQUIP WNV Zoetis Virus du Nil occidental inj Eq prod de lait, Eq non prod d’aliments π
PROTEQ WEST NILE Boehringer Ingelheim Virus du Nil occidental inj Eq prod de lait, Eq non prod
d’aliments π
Particularités
La qualité de la protection conférée par un vaccin dépend de la maîtrise du pro-
tocole de reproduction expérimentale de la maladie. Elle est aisée pour le virus
IBR et, dans ce cas, les vaccins peuvent être testés expérimentalement envers
l’infection et la maladie telles qu’elles se présentent naturellement. En revan-
che, les modèles expérimentaux d’infections par les virus RSB, PI-3 imitent beau-
coup moins les situations naturelles. Dans tous les cas, les études réalisées doi-
vent être conformes aux monographies de la Pharmacopée Européenne, lors-
qu’elles existent.
BOVALTO RESPI 3 Boehringer Ingelheim virus respiratoire syncytial (Bo) RSB, virus parainfluenza (Bo),
Mannheimia haemolytica inj Bo prod de lait π
BOVALTO RESPI 4 Boehringer Ingelheim virus respiratoire syncytial (Bo) RSB, virus parainfluenza (Bo),
virus BVD, Mannheimia haemolytica inj Bo prod de lait π
BOVALTO RESPI INTRANASAL Boehringer Ingelheim virus respiratoire syncytial (Bo) RSB, virus
parainfluenza (Bo) inas Bo prod de lait π
BOVILIS BOVIPAST RSP Intervet Int via MSD AH virus respiratoire syncytial (Bo) RSB, virus
parainfluenza (Bo), Mannheimia haemolytica inj Bo prod de lait π
BOVILIS INTRANASAL RSP LIVE Intervet Int via MSD AH virus respiratoire syncytial (Bo) RSB, virus
parainfluenza (Bo) inas Bo prod de lait π
HIPRABOVIS SOMNI/LKT Hipra Mannheimia haemolytica, Histophilus somni inj Bo prod de lait π
NASYM Hipra virus respiratoire syncytial (Bo) RSB inj, inas Bo π
PASTOBOV Boehringer Ingelheim Mannheimia haemolytica inj Bo prod de lait π
RISPOVAL 3 BRSV PI3 BVD Zoetis virus respiratoire syncytial (Bo) RSB, virus parainfluenza (Bo), virus
BVD inj Bo prod de lait π
RISPOVAL RS + PI3 intranasal Zoetis virus respiratoire syncytial (Bo) RSB, virus parainfluenza (Bo)
inas Bo prod de lait π
Vaccin
Les animaux des espèces sensibles peuvent être vaccinés avec des vaccins FCO
autorisés.
Protection
Le vaccin doit être spécifique du sérotype. Celui qui a émergé en Belgique et
dans une grande partie de l’Europe du Nord est le sérotype 8. La vaccination de
80 % des animaux devrait assurer une immunité suffisante dans la population
pour obtenir le contrôle des infections et réduire considérablement les signes
cliniques et la mortalité.
Particularités
Le Fonds sanitaire n’a pas prévu d’acheter un nouveau stock pour continuer à
mettre des vaccins gratuitement à la disposition des vétérinaires. Il reste cepen-
dant vivement recommandé de vacciner contre la fièvre catarrhale.
Voir aussi : http://www.afsca.be/newsletter-da-vt/newsletter254_fr.asp - Newslet-
ter de l’AFSCA.
La fièvre catarrhale ovine est une maladie à déclaration obligatoire.
BLUEVAC BTV8 susp inj bovins, ovins CZV virus Bluetongue inj Bo prod de lait, Ov prod de lait π
BOVILIS BLUE-8 Intervet Int via MSD AH virus Bluetongue inj Bo prod de lait, Ov prod de lait π
SYVAZUL BTV Laboratorios Syva virus Bluetongue inj Bo prod de lait, Ov prod de lait π
16.2.7. Piétin
Le piétin est une maladie infectieuse engendrée par deux germes anaérobies
Fusobacterium necrophorum et Dichelobacter nodosus. L’infection, qui apparaît
surtout lors d’un climat relativement chaud et humide, entraîne une érosion de
l’hypoderme au niveau de l’onglon et de l’espace interdigité. Un séjour prolon-
gé dans la bergerie sur un sol humide peut également être à l’origine de cette
infection.
Vaccin
Vaccin inactivé avec Dichelobacter nodosus (Bacteroides nodosus).
Protection
Après la primovaccination (deux injections), la vaccination sera répétée tous les
six mois ou une fois par an en fonction du risque d’infection et des conditions
climatiques. Selon la gravité des signes cliniques, la vaccination peut parfois fa-
voriser la guérison de l’animal atteint.
VACCINS 179
Particularités
Après la primovaccination (deux injections), la vaccination sera répétée tous les
six mois ou une fois par an en fonction du risque d’infection et des conditions
climatiques. Selon la gravité des signes cliniques, la vaccination peut parfois fa-
voriser la guérison de l’animal atteint.
FOOTVAX Intervet Int via MSD AH Dichelobacter nodosus inj Ov prod de lait π
Particularités
L’utilisation de ce vaccin en Belgique se fait dans le cadre du programme de
surveillance de l’AFSCA concernant la fièvre Q dans les exploitations laitières
ovines et caprines. (Voir http://www.afsca.be/santeanimale/fievreq/ - AFSCA)
COXEVAC Ceva Coxiella burnetii inj Bo prod de lait, Capr prod de lait π
Protection
Le vaccin est administré aux truies afin de les protéger elles-mêmes et en vue
de susciter une immunité maternelle chez leur progéniture. Le vaccin est éga-
lement recommandé pour les porcelets au début de la période d’engraissement
afin de réduire les pertes dues aux troubles respiratoires.
RESPIPORC FLU 3 susp inj porcs IDT Biologika virus influenza (Su) inj Su π
RESPIPORC FLUpan H1N1 IDT Biologika virus influenza (Su) inj Su π
administre également le vaccin contre le rouget du porc afin d’induire par le co-
lostrum une immunité maternelle chez le porcelet. Tous les vaccins contre la par-
vovirose porcine sont inactivés et destinés à vacciner la mère et entraver la trans-
mission transplacentaire lors d’un contact ultérieur avec le virus sauvage.
Protection
Les vaccins sont administrés dès la puberté de façon à garantir une protection
lors de la gestation. On notera que de très bas titres en anticorps dans le sang
peuvent prévenir la transmission transplacentaire du virus de la truie vers le fœ-
tus. Il est recommandé de revacciner les animaux étant donné que l’on ne connaît
pas la durée exacte de l’immunité après la vaccination.
ERYSENG PARVO susp inj porcs Hipra parvovirus (Su), Erysipelothrix rhusiopathiae inj Su π
PARVORUVAX Ceva parvovirus (Su), Erysipelothrix rhusiopathiae inj Su π
PORCILIS ERY+PARVO+LEPTO Intervet Int via MSD AH Erysipelothrix rhusiopathiae, parvovirus (Su),
Leptospira spp (Su) inj Su π
PORCILIS ERY-PARVO Intervet Int via MSD AH parvovirus (Su), Erysipelothrix rhusiopathiae inj Su π
PORCILIS PARVO Intervet Int via MSD AH parvovirus (Su) inj Su π
REPROCYC PARVOFLEX Boehringer Ingelheim parvovirus (Su) inj Su π
SUVAXYN PARVO/E-AMPHIGEN Zoetis parvovirus (Su), Erysipelothrix rhusiopathiae inj Su π
plus et moins virulentes et même les souches non sérotypables peuvent être vi-
rulentes. Il reste donc à déterminer si la variation dans la virulence est dépen-
dante de la souche ou du sérotype.
Le traitement ou la prévention à base d’antibiotiques n’est pas toujours efficace
et doit avoir lieu en tout cas à un stade avancé. On peut éviter que la maladie ne
se déclare en réduisant le stress et en ne rassemblant que les animaux présen-
tant une immunité protectrice, obtenue naturellement ou par le biais de vacci-
nations.
Vaccin
Un vaccin monovalent commercialisé en Belgique contient une souche inacti-
vée de sérotype 5.
Protection
Ce vaccin stimule le développement d’une immunité active contre le sérotype 5
de Haemophilus parasuis. Les animaux doivent être vaccinés à deux reprises.
PORCILIS GLÄSSER Intervet Int via MSD AH Haemophilus parasuis inj Su π
16.4.1. Myxomatose
La myxomatose est une maladie provoquée par le virus myxomateux apparte-
nant à la famille des Poxviridae et atteignant les lapins européens. Elle touche
les animaux à tout âge. On distingue deux formes cliniques :
- la forme classique est principalement observée chez les lapins domestiques et
les lapins sauvages qui constituent le réservoir du virus. Le virus se transmet
ici principalement par des morsures d’insectes, mais la promiscuité entre les
lapins peut également constituer un facteur de contagion. La maladie a une
courte période d’incubation et est caractérisée par une mortalité élevée. Elle
est diagnostiquée à partir des signes cliniques typiques.
- Au cours de ces dernières décennies, une myxomatose à symptômes respira-
toires est apparue dans l’élevage industriel. Cette forme respiratoire est pré-
sente en élevage toute l’année. Elle est provoquée par des souches virales
moins pathogènes. Elle peut être subclinique et n’est pas toujours facile à dia-
gnostiquer.
Vaccin
La souche vaccinale est un virus de la myxomatose qui exprime le gène codant
la protéine de capside du RHDV1. Ainsi les lapins sont immunisés à la fois contre
le virus de la myxomatose et contre le RHDV. Voir aussi 16.4.2. Maladie hémor-
ragique virale.
Protection
Le vaccin est utilisé pour l’immunisation active des lapins, dès l’âge de 5 semai-
nes, afin de réduire la mortalité et les signes cliniques dus à la myxomatose et
de prévenir la mortalité due à la RHD1. Le vaccin combiné immunise contre le
virus classique RHD1 et seule une protection partielle envers le variant RHDV-2
est attendue.
Les animaux vaccinés sont protégés à partir de 3 semaines après la vaccina-
tion. La protection dure 1 an. Une augmentation transitoire de la température de
l’ordre de 1 à 2°C peut survenir. Dans les deux premières semaines après la vac-
cination, un œdème non douloureux de petite taille peut être observé au niveau
du site d’injection. Cet œdème disparaît complètement à la fin de la troisième
semaine.
Après une infection avec le virus sauvage de la myxomatose, certains animaux
vaccinés peuvent développer quelques vésicules de très petite taille, particuliè-
rement aux endroits dépourvus de poils, formant rapidement des croûtes. Les
croûtes disparaissent généralement dans les 2 semaines après l’observation des
petites vésicules. Ces croûtes sont observées uniquement chez les animaux avec
une immunité active et n’ont pas d’influence sur l’état de santé général, l’appétit
ou le comportement du lapin.
Particularités
Il se peut que les lapins ayant été précédemment vaccinés avec un autre vaccin
contre la myxomatose ou ayant contracté une myxomatose naturelle sur le ter-
rain ne développent pas de réponse immunitaire appropriée contre la RHD après
la vaccination. La vaccination n’est pas recommandée dans les 14 premiers jours
de la gestation. Aucun essai n’ayant été réalisé sur l’effet de la vaccination chez
les lapins mâles reproducteurs, la vaccination de ces lapins n’est pas recom-
mandée.
NOBIVAC MYXO-RHD Intervet Int virus de la myxomatose, virus maladie hémorragique lapin RHDV inj
lapin non prod d’aliments, lapin prod d’aliments π
192 VACCINS POUR LAPINS
- Pour la vaccination des dindes contre la maladie de Newcastle, voir 16.7.1. Ma-
ladie de Newcastle (dinde).
- Pour la vaccination des pigeons contre la maladie de Newcastle, voir 16.6.1.
Maladie de Newcastle - Paramyxovirose (pigeon).
- Pour la vaccination des pintades, faisans, perdreaux et cailles, aucun vaccin
n’est disponible en Belgique ; le médecin vétérinaire peut envisager d’appli-
quer le système de la cascade.
Vaccin
Vaccins vivants monovalents − Vaccins inactivés monovalents ou combinés.
Les vaccins à virus vivants contenant des souches lentogènes sont administrés
durant la période d’élevage. L’utilisation des vaccins inactivés est exclusive-
ment réservée aux immunisations de rappel des poules pondeuses et reproduc-
trices, afin de les protéger durant la période de ponte.
Les vaccins vivants conviennent aussi bien pour la vaccination des poulets de
chair que pour celle des poules pondeuses et reproductrices. Chez les poules
pondeuses et reproductrices, cette première vaccination est suivie, après au
moins 4 semaines, par une vaccination avec un vaccin inactivé. Cette vaccina-
tion de rappel doit se faire au moins 4 semaines avant le début de la ponte. Ces
animaux peuvent être revaccinés avec un vaccin inactivé après le début de la
mue.
Les volailles d’agrément peuvent être vaccinées au printemps ou en automne
avec un vaccin inactivé, la durée de protection étant de l’ordre d’une année, ou
lorsque les animaux n’ont pas encore été vaccinés avec un vaccin vivant aupa-
ravant.
Protection
La durée d’immunité des vaccins à virus vivant, telle que mentionnée dans les
notices, est généralement de 4 à 6 semaines. Ceci suffit généralement pour les
poussins de chair. Les poules pondeuses et reproductrices doivent être revac-
cinées avec un vaccin inactivé avant leur transfert vers les unités de ponte ou de
reproduction. Le but de ces vaccinations est double : a) protéger les volailles
durant toute la période de ponte, et b) protéger de façon passive les poussins
provenant de volailles vaccinées durant les premières semaines de leur vie.
Particularités
La ND est une maladie à déclaration obligatoire assortie d’une politique d’abat-
tage pour raison sanitaire. Si la ND est constatée dans une exploitation avicole,
la réalisation de la vaccination préventive obligatoire est l’une des conditions pour
le remboursement des animaux mis à mort.
En 2018, pour la première fois depuis 1998, des cas de ND ont été détectés chez
des poules d’ornement détenues par des détenteurs amateurs. Depuis juillet
2018, quelques foyers de maladie de Newcastle ont été détectés dans des ex-
ploitations avicoles professionnelles. Dans tous ces cas, une nouvelle souche
virale de ND a été identifiée. Il s’agit d’une souche déjà présente en Asie du Sud-
Est et qui s’est rapidement propagée au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en
Europe de l’Est. Cette souche a également été identifiée récemment au Grand-
Duché du Luxembourg. Voir aussi http://www.favv.be/professionnels/productio-
nanimale/santeanimale/newcastle/ - AFSCA.
AVINEW NEO Boehringer Ingelheim virus de la maladie de Newcastle po, oculonasale, ophtalmique
poule π
AVISHIELD ND Genera virus de la maladie de Newcastle oculonasale, po poule, dinde π
GALLIMUNE ND + IB + EDS + ART Boehringer Ingelheim virus de la maladie de Newcastle, virus de
la bronchite infectieuse (Av), virus du Egg Drop Syndrome, virus de la rhinotrachéite (Av) inj poule π
HIPRAVIAR-NDV CLON Hipra virus de la maladie de Newcastle oculonasale, ophtalmique, inas, po
poule π
INNOVAX-ND-IBD Intervet Int virus de la maladie de Newcastle, virus de la maladie de Marek, virus de la
bursite infectieuse (virus de la maladie de Gumboro) inj, in ovo poule π
NOBILIS IB MULTI + ND Intervet Int via MSD AH virus de la maladie de Newcastle, virus de la bronchite
infectieuse (Av) inj poule π
NOBILIS ND C2 Intervet Int via MSD AH virus de la maladie de Newcastle oculonasale, ophtalmique,
inas poule π
NOBILIS ND CLONE 30 Intervet Int via MSD AH virus de la maladie de Newcastle oculonasale, inas, po
poule π
VACCINS 195
NOBILIS NEWCAVAC Intervet Int via MSD AH virus de la maladie de Newcastle inj poule π
NOBILIS RT+ IBmulti + ND + EDS Intervet Int via MSD AH virus de la maladie de Newcastle, virus de
la bronchite infectieuse (Av), virus du Egg Drop Syndrome, virus de la rhinotrachéite (Av) inj poule π
POULVAC NDW Zoetis virus de la maladie de Newcastle spray poule π
VECTORMUNE ND Ceva virus de la maladie de Newcastle, virus de la maladie de Marek inj, in ovo
poule π
NOBILIS IB 4-91 Intervet Int virus de la bronchite infectieuse (Av) oculonasale, ophtalmique, inas, po
poule π
NOBILIS IB MA 5 Intervet Int via MSD AH virus de la bronchite infectieuse (Av) oculonasale,
ophtalmique, inas, po poule π
NOBILIS IB MULTI + ND Intervet Int via MSD AH virus de la maladie de Newcastle, virus de la bronchite
infectieuse (Av) inj poule π
NOBILIS IB PRIMO QX Intervet Int virus de la bronchite infectieuse (Av) oculonasale poule π
NOBILIS RT+ IBmulti + ND + EDS Intervet Int via MSD AH virus de la maladie de Newcastle, virus de
la bronchite infectieuse (Av), virus du Egg Drop Syndrome, virus de la rhinotrachéite (Av) inj poule π
POULVAC IB PRIMER Zoetis virus de la bronchite infectieuse (Av) oculonasale poule π
POULVAC IB QX Zoetis virus de la bronchite infectieuse (Av) oculonasale poule π
POULVAC IBMM + ARK Zoetis virus de la bronchite infectieuse (Av) oculonasale poule π
trachéite de la dinde. D’autres espèces, dont les faisans, les pintades, les ca-
nards et les oiseaux sauvages, seraient également sensibles à l’infection sans
que la maladie n’ait été identifiée chez ces espèces.
Le virus, dont il existe 4 sous-types différents, A, B, C, D, appartient à la famille
des paramyxovirus, du genre métapneumovirus. Il se réplique dans le système
respiratoire et reproducteur, induisant des problèmes respiratoires aigus, une
chute de ponte et des malformations de la coquille des œufs.
L’infection a lieu suite à un contact direct avec des congénères ou du matériel
infectés. Chez les poules, l’évolution de la maladie est plus variable que chez
les dindes. Outre la chute de ponte et l’altération de la qualité de la coquille d’œuf,
les infections à pneumovirus aviaire peuvent jouer un rôle dans le syndrome in-
fectieux de la grosse tête, une affection multifactorielle des voies respiratoires
supérieures qui provoque également, outre des symptômes respiratoires, un
œdème de la tête et éventuellement un torticolis et de l’opisthotonos. Etant don-
né que les oiseaux infectés excrètent le virus pendant quelques jours seule-
ment, on admet qu’il n’y a pas d’infections latentes ou de porteurs latents du
virus.
Vaccination des dindes contre la rhinotrachéite aviaire, voir 16.7.2. Rhinotrachéi-
te (dinde).
Vaccin
Vaccin vivant monovalent − vaccins inactivés de la rhinotrachéite combiné avec
d’autres virus inactivés (ND, EDS et IB).
Un vaccin à virus vivant atténué est recommandé pour la primovaccination des
futures poules pondeuses et reproductrices afin de prévenir les symptômes res-
piratoires, la chute de ponte et la diminution de qualité de la coquille d’œuf, pro-
voqués par le virus de la rhinotrachéite aviaire (sous-types A et B). La durée de
l’immunité après le schéma de vaccination complet s’étale sur une période de
ponte.
La vaccination se fait en fonction de la situation épidémiologique.
Particularités
Les poules vaccinées peuvent excréter la souche vaccinale jusqu’à 20 jours après
la vaccination, qui peut ensuite se propager parmi les animaux non vaccinés,
engendrant éventuellement des symptômes cliniques. Tous les animaux sensi-
bles doivent donc être vaccinés simultanément, et il convient de prendre les me-
sures de biosécurité nécessaires pour éviter la propagation vers d’autres ani-
maux. Il est conseillé de ne pas vacciner en présence d’autres espèces sensi-
bles telles que les pintades, les faisans ou les canards musqués.
GALLIMUNE ND + IB + EDS + ART Boehringer Ingelheim virus de la maladie de Newcastle, virus de
la bronchite infectieuse (Av), virus du Egg Drop Syndrome, virus de la rhinotrachéite (Av) inj poule π
NOBILIS RHINO CV Intervet Int via MSD AH virus de la rhinotrachéite (Av) oculonasale poule π
NOBILIS RT+ IBmulti + ND + EDS Intervet Int via MSD AH virus de la maladie de Newcastle, virus de
la bronchite infectieuse (Av), virus du Egg Drop Syndrome, virus de la rhinotrachéite (Av) inj poule π
16.5.10. Coccidiose
Ces vaccins sont utilisés en fonction de la situation épidémiologique.
Vaccin
Vaccins anticoccidiens atténués.
Lors de leur utilisation, ni l’aliment ni l’eau de boisson ne pourront contenir de
substances à effet coccidiostatique. Le recyclage des oocystes vaccinaux est
indispensable afin d’assurer le maintien et le renforcement de l’immunité indui-
te. Par ailleurs, l’index thérapeutique de ces vaccins est relativement faible. En
cas de surdosage accidentel (10 fois la dose et plus), on pourra administrer dans
l’aliment ou l’eau de boisson un coccidiostatique pour éviter l’apparition de coc-
cidiose clinique. La vaccination contre la maladie de Gumboro, la maladie de
Newcastle et la bronchite infectieuse peut être réalisée simultanément.
VACCINS 199
Particularités
Pour éviter l’exposition des nouveaux animaux à une infection sévère (d’origine
naturelle), les locaux d’élevage seront vidés, nettoyés et désinfectés entre cha-
que lot de poussins.
EVALON Hipra Coccidia spp. (Av) po poule π
HIPRACOX Hipra Coccidia spp. (Av) po, oculonasale poule π
HUVEGUARD MMAT Huvepharma Coccidia spp. (Av) po poule π
HUVEGUARD NB Huvepharma Coccidia spp. (Av) po, ophtalmique poule π
PARACOX Intervet Int via MSD AH Coccidia spp. (Av) po, cut poule π
PARACOX-5 Intervet Int via MSD AH Coccidia spp. (Av) po, oculonasale poule π
Après guérison, les pigeons infectés restent porteurs latents et peuvent à nou-
veau excréter le virus, ce qui est le cas de la majorité de la population de pi-
geons.
La surpopulation dans les pigeonniers, un manque d’hygiène, des infections
concurrentes et le transport facilitent la propagation et la gravité de la maladie.
Voir aussi :
- 16.6.1. Maladie de Newcastle − Paramyxovirose (pigeon)
- 16.6.3. Vaccin contre l’adénovirus de la volaille pour les pigeons
Vaccin
Un vaccin combiné inactivé (herpèsvirus du pigeon, paramyxovirus du pigeon
et adénovirus de la volaille) à administrer dès l’âge de 4 semaines est disponi-
ble.
Protection
Le vaccin est indiqué pour l’immunisation active des pigeons à partir de l’âge de
4 semaines :
- pour la réduction de la gravité des signes cliniques, lésions importantes et l’éli-
mination des virus causés par le herpèsvirus des pigeons,
- pour la réduction de la mortalité et de la fréquence et gravité des signes clini-
ques causés par le paramyxovirus de type 1 (PMV1) et
- pour la réduction de la gravité des signes cliniques et des lésions importantes
causés par l’adénovirus (AdV) de types 7/E, 2/D, 3/D et 4/C appartenant au sous-
groupe I.
Particularités
Le choix du moment de vaccination/revaccination devrait se baser sur l’évalua-
tion du rapport bénéfices/risques établie par le vétérinaire responsable, compte
tenu de la prévalence des maladies concrètes dans l’élevage et des périodes
présentant le plus de risques associés à la transmission de maladies (c’est-à-
dire début de la saison de vol, saison d’exposition et/ou saison de reproduc-
tion).
PHARMAVAC PHA Pharmagal Bio paramyxovirus du pigeon, adénovirus (volaille), herpèsvirus du
pigeon (CoHV-1) inj pigeon non prod d’aliments, pigeon prod d’aliments π
fectieuse canine est présente dans tous les vaccins multivalents destinés à la
primovaccination du chiot. L’épidémiologie de cette infection reste encore in-
connue dans notre pays ; en outre la maladie est rarement rencontrée en Euro-
pe.
Vaccin
Vaccins multivalents.
La valence vaccinale est composée de l’adénovirus canin 2 (CAV-2) vivant atté-
nué, car les deux adénovirus canins possèdent des parentés antigéniques étroi-
tes. La valence CAV-2 protège à la fois contre l’hépatite infectieuse canine pro-
voquée par le CAV-1 et la laryngotrachéite infectieuse canine causée par le CAV-
2, un des agents de la toux de chenil. Elle présente également une très bonne
innocuité et cette propriété a motivé le remplacement du CAV-1 par le CAV-2 com-
me valence vaccinale. En effet des réactions secondaires avaient été rencon-
trées chez des chiens après vaccination avec une valence CAV-1 : de l’œdème
cornéen avait été observé et imputé à ce virus.
Protection
L’hépatite infectieuse fait partie, à l’instar du parvovirus et du virus de la maladie
de Carré, des vaccins dits « essentiels », que tout chien est tenu de recevoir.
- Indépendamment des vaccinations antérieures, il est recommandé de complé-
ter les deux injections de primovaccination à 8 et 12 semaines, par l’injection
d’une dernière dose du vaccin à l’âge de 16 semaines, âge auquel l’immunité
maternelle est suffisamment faible chez la plupart des chiots.
Une vaccination de rappel à l’âge de 12 mois est essentielle. Elle peut être déjà
recommandée entre 6 et 12 mois.
- Chez les animaux adultes, une seule injection suffit à conférer une protection.
- Après la vaccination de base incluant le premier rappel annuel, des revaccina-
tions à intervalle régulier, jusqu’à 3 ans pour certains vaccins, sont recomman-
dées pour assurer la protection.
CANIGEN CHP Virbac adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de la maladie
de Carré du chien inj Ca π
CANIGEN DHPPi Virbac virus de la maladie de Carré du chien, adénovirus - hépatite infectieuse (Ca),
parvovirus (Ca) CPV, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
CANIGEN DHPPi/L Virbac virus de la maladie de Carré du chien, adénovirus - hépatite infectieuse (Ca),
parvovirus (Ca) CPV, virus parainfluenza (Ca) CPIV, Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
EURICAN DAP Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien inj Ca π
EURICAN DAP-Lmulti Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV,
virus de la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
EURICAN DAPPi Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
EURICAN DAPPi-Lmulti Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca)
CPV, virus de la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj
Ca π
NOBIVAC DHP Intervet Int via MSD AH adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien inj Ca π
NOBIVAC DHPPI Intervet Int via MSD AH adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV,
virus de la maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VANGUARD DA2PI-CPV Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de la
maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VANGUARD DA2PI-CPV-LEPTO Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV,
virus de la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHP Zoetis parvovirus (Ca) CPV, virus de la maladie de Carré du chien, adénovirus -
hépatite infectieuse (Ca) inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de la
maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi/L4 Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de
la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi/L4R Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV, Leptospira spp. (Ca), virus de la rage
inj Ca π
La parvovirose canine est produite par le parvovirus canin de type 2 (CPV) dont
il existe trois sous-types : a, b et c. Les souches virales présentes dans les vac-
cins protègent contre ces trois sous-types. Le virus est responsable d’une gas-
tro-entérite hémorragique mortelle chez le chiot. Il est donc indispensable de pro-
téger le chiot des conséquences de cette infection.
Vaccin
Les vaccins contiennent une souche de parvovirus atténué.
La résistance élevée de cet agent pathogène permet de le conserver dans le sol-
vant utilisé pour reconstituer la partie lyophilisée d’un vaccin multivalent.
Protection
Le parvovirus canin fait partie, à l’instar du virus de la maladie de Carré et du
CAV-2, des vaccins dits « essentiels », que tout chien est tenu de recevoir.
Les chiots possèdent presque tous une immunité maternelle envers le parvo-
virus. Celle-ci joue un rôle paradoxal qui est à l’origine du concept du « trou im-
munitaire », défini comme étant la période au cours de laquelle le chiot n’est plus
protégé contre l’infection par l’immunité maternelle, alors que celle-ci interfère
encore avec la vaccination. Certains vaccins classiques ne peuvent pas tout à
fait contourner ce phénomène et doivent donc être ré-administrés à l’âge de 16
semaines, outre la vaccination à l’âge de 12 semaines.
Des virus vaccinaux à titres élevés sont présents dans la plupart des vaccins qui
surmontent ainsi plus facilement l’immunité maternelle, même dès l’âge de six
semaines chez certains chiots. Avec ces vaccins à titres élevés, la vaccination
protège plus de 90 % des chiots dès l’âge de 12 semaines. Certains chiots, moins
de 10 %, nés de mères fortement immunisées, peuvent donc ne pas être vala-
blement immunisés à 12 semaines.
- Indépendamment des vaccinations antérieures, il est donc recommandé de
compléter les deux injections de primovaccination à 8 et 12 semaines, par l’in-
jection d’une dernière dose du vaccin à l’âge de 16 semaines.
Une vaccination de rappel à l’âge de 12 mois est essentielle. Elle peut être déjà
recommandée entre 6 et 12 mois.
- Après la vaccination de base incluant le premier rappel annuel, des revaccina-
tions à intervalle régulier, jusqu’à 3 ans pour certains vaccins, sont recomman-
dées pour assurer la protection.
CANIGEN CHP Virbac adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de la maladie
de Carré du chien inj Ca π
CANIGEN DHPPi Virbac virus de la maladie de Carré du chien, adénovirus - hépatite infectieuse (Ca),
parvovirus (Ca) CPV, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
CANIGEN DHPPi/L Virbac virus de la maladie de Carré du chien, adénovirus - hépatite infectieuse (Ca),
parvovirus (Ca) CPV, virus parainfluenza (Ca) CPIV, Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
CANIGEN PUPPY 2b Virbac parvovirus (Ca) CPV inj Ca π
EURICAN DAP Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien inj Ca π
EURICAN DAP-Lmulti Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV,
virus de la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
EURICAN DAPPi Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
EURICAN DAPPi-Lmulti Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca)
CPV, virus de la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj
Ca π
EURICAN PUPPY Boehringer Ingelheim parvovirus (Ca) CPV inj Ca π
NOBIVAC DHP Intervet Int via MSD AH adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien inj Ca π
NOBIVAC DHPPI Intervet Int via MSD AH adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV,
virus de la maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
NOBIVAC PARVO-C Intervet Int via MSD AH parvovirus (Ca) CPV inj Ca π
NOBIVAC PUPPY DP Intervet Int via MSD AH parvovirus (Ca) CPV, virus de la maladie de Carré du chien
inj Ca π
VANGUARD CPV Zoetis parvovirus (Ca) CPV inj Ca π
VANGUARD CPV-LEPTO Zoetis parvovirus (Ca) CPV, Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
VANGUARD DA2PI-CPV Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de la
maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VANGUARD DA2PI-CPV-LEPTO Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV,
virus de la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VACCINS 207
VERSICAN PLUS DHP Zoetis parvovirus (Ca) CPV, virus de la maladie de Carré du chien, adénovirus -
hépatite infectieuse (Ca) inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de la
maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi/L4 Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de
la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi/L4R Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV, Leptospira spp. (Ca), virus de la rage
inj Ca π
VERSICAN PLUS DP Zoetis parvovirus (Ca) CPV, virus de la maladie de Carré du chien inj Ca π
VERSICAN PLUS P Zoetis parvovirus (Ca) CPV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de la
maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi/L4 Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de
la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi/L4R Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV, Leptospira spp. (Ca), virus de la rage
inj Ca π
VERSICAN PLUS DP Zoetis parvovirus (Ca) CPV, virus de la maladie de Carré du chien inj Ca π
EURICAN DAPPi-Lmulti Boehringer Ingelheim adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca)
CPV, virus de la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj
Ca π
EURICAN Lmulti Boehringer Ingelheim Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
NOBIVAC L4 Intervet Int Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
VANGUARD CPV-LEPTO Zoetis parvovirus (Ca) CPV, Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
VANGUARD DA2PI-CPV-LEPTO Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV,
virus de la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VANGUARD LEPTO Zoetis Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi/L4 Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus de
la maladie de Carré du chien, Leptospira spp. (Ca), virus parainfluenza (Ca) CPIV inj Ca π
VERSICAN PLUS DHPPi/L4R Zoetis adénovirus - hépatite infectieuse (Ca), parvovirus (Ca) CPV, virus
de la maladie de Carré du chien, virus parainfluenza (Ca) CPIV, Leptospira spp. (Ca), virus de la rage
inj Ca π
VERSICAN PLUS L4 Zoetis Leptospira spp. (Ca) inj Ca π
16.10.8. Borréliose
La borréliose ou « maladie de Lyme » est une maladie vectorielle causée par Bor-
relia burgdorferi sensu lato. En Europe, les espèces B. burgdorferi sensu stricto,
B. garinii et B. afzelii sont pathogènes. Les tiques du genre Ixodes, en Europe
principalement l’espèce Ixodes ricinus, sont les vecteurs responsables de la trans-
mission. Des tiques contaminées sont dispersées dans toute la Belgique. En
moyenne, 10 à 20 % des tiques sont porteuses de Borrelia burgdorferi mais ce
pourcentage peut varier en fonction des zones géographiques. Cette maladie
est surtout observée chez l’homme et chez le chien mais peut également sur-
venir chez d’autres animaux. Chez le chien, les symptômes suivants sont obser-
vés : épisode de fièvre parfois récidivant, léthargie et anorexie, qui peuvent par-
fois être associés à une boiterie et, dans certains cas, à une néphrite. Toutefois,
chez la plupart des chiens entrés en contact avec cette bactérie, l’infection évo-
lue de manière imperceptible. Cependant, les jeunes chiens, ainsi que les chiens
dont l’immunité est faible, sont plus sensibles. Certaines races seraient plus sen-
sibles, telles que le Berner Sennen, et peut-être aussi les retrievers.
Vaccin
Vaccin inactivé multivalent contre B. burgdorferi sensu stricto, B. garinii et B. af-
zelii.
Durant un repas de sang de la tique, les anticorps induits par le vaccin et pré-
sents dans le sang sont ingérés par la tique. Dans l’intestin de la tique, ces anti-
corps se lient aux protéines OspA exprimées par les bactéries Borrelia, ce qui
devrait réduire leur migration vers les glandes salivaires de la tique et la trans-
mission à l’hôte. La réduction par le vaccin de la transmission de Borrelia de la
tique au chien a seulement été étudiée dans des conditions de laboratoire, à la
suite d’une épreuve réalisée avec des tiques sauvages provenant d’une région
touchée par la bactérie Borrelia. Contrairement aux chiens non vaccinés, aucu-
ne Borrelia n’a pu être isolée de la peau des chiens vaccinés. L’efficacité du vac-
cin contre une infection conduisant au développement clinique de la maladie n’a
pas été étudiée.
Protection
Les chiens peuvent être vaccinés dès l’âge de 12 semaines. La primovaccina-
tion consiste en 2 injections à 3 semaines d’intervalle. Cette vaccination doit être
réalisée au moins 1 mois avant l’exposition éventuelle à des tiques contami-
nées. Une revaccination annuelle est recommandée avant le début de la saison
des tiques. On notera que les tiques peuvent être actives tout au long de l’an-
née, si les températures hivernales le permettent, la période d’activité maximale
des tiques se situant entre juin et septembre.
Particularités
Il n’est pas recommandé d’utiliser le vaccin en cas de borréliose clinique sus-
pectée ou confirmée. Aucune information n’est disponible sur l’utilisation de ce
vaccin chez des animaux séropositifs ou chez des animaux ayant des anticorps
d’origine maternelle.
MERILYM 3 Boehringer Ingelheim Borrelia spp. (Ca) inj Ca π
212 VACCINS POUR CHATS
16.10.9. Leishmaniose
La leishmaniose est une zoonose provoquée par Leishmania infantum, un para-
site protozoaire transmis par des phlébotomes. Ce parasite est endémique dans
le bassin méditerranéen, en Asie et en Amérique centrale et Amérique du Sud.
Sans vecteur dans nos régions, la leishmaniose reste pour l’instant une maladie
importée. Le réservoir principal de L. infantum est le chien. L’évolution de l’in-
fection est très variable. Certains chiens développent la maladie tandis que
d’autres restent des porteurs sains ou guérissent spontanément. L’émergence
de la maladie dépend de l’immunité individuelle de l’animal. Le tableau clinique
varie selon les organes atteints. L’évolution de la maladie est lente. Il s’agit d’une
maladie chronique à manifestation cutanée et/ou viscérale. Chez l’homme, L.
infantum provoque la leishmaniose viscérale, touchant plus particulièrement les
enfants.
Vaccin
Ce vaccin contient des protéines excrétées sécrétées de Leishmania infantum.
Ces protéines interviennent dans le cycle de vie du parasite et induisent une im-
munité cellulaire chez les chiens vaccinés. Les protéines se présentent sous for-
me de lyophilisat à reconstituer dans une solution isotonique de chlorure de so-
dium. La primovaccination consiste en trois injections sous-cutanées à adminis-
trer avec 3 semaines d’intervalle entre chaque dose. Une dose de vaccin est en-
suite administrée annuellement à titre de rappel.
Protection
Ce vaccin est administré pour l’immunisation active des chiens négatifs envers
Leishmania à partir de l’âge de 6 mois, afin de réduire le risque de développer
une infection active et une maladie clinique après contact avec Leishmania in-
fantum. Les données d’efficacité ont montré qu’un chien vacciné a 3,6 fois moins
de risques de développer une infection active et 3,8 fois moins de risques de
développer une maladie clinique qu’un chien non vacciné, chez des chiens sou-
mis à une exposition naturelle multiple dans des zones à forte pression parasi-
taire. L’utilisation du vaccin n’est pas recommandée pendant la gestation et la
lactation. L’effet protecteur du vaccin n’a pas été étudié chez des chiens déjà
infectés. On n’a pas observé d’effet indésirable spécifique lors de l’injection du
vaccin chez des chiens déjà infectés par Leishmania infantum. Chez les chiens
développant une leishmaniose clinique malgré la vaccination, la poursuite des
injections de vaccin ne s’est pas révélée avantageuse. Avant de vacciner, il est
recommandé de faire un test de dépistage sérologique rapide afin de détecter
une infection à Leishmania. Ceci n’a de sens que chez les chiens qui ont vécu
dans des régions endémiques.
Particularités
La vaccination ne doit pas empêcher de prendre d’autres mesures pour réduire
l’exposition aux phlébotomes, notamment l’utilisation d’antiparasitaires appro-
priés et éviter le contact en gardant les chiens enfermés entre le coucher et le
lever du soleil, période durant laquelle les phlébotomes sont actifs.
CANILEISH Virbac Leishmania infantum inj Ca π
et d’autre part pour induire une immunité de groupe (« herd immunity ») rédui-
sant le risque d’épidémies.
16.11.2. Panleucopénie
Voir 16.11.1. Les vaccins essentiels pour le chat.
La panleucopénie féline est engendrée par le parvovirus félin et se caractérise
par de la fièvre, de la léthargie, de l’anorexie, des vomissements, de la diarrhée
et de la déshydratation. Une leucopénie prononcée est observée du point de
vue hématologique. La mortalité se rencontre surtout chez les chatons. Le virus
est transmis de manière oro-fécale mais également transplacentaire. L’infection
précoce d’embryons et de fœtus entraîne la mortalité suivie d’une résorption ou
d’un avortement. Lorsque l’infection des fœtus a lieu alors que la gestation est
déjà plus avancée, elle engendre une hypoplasie cérébelleuse. Le virus étant
très résistant, il reste infectieux durant des mois. Il se transmet facilement par le
biais de matériel ou de personnel contaminés.
Vaccin
Vaccins multivalents à parvovirus félins atténués ou inactivés combinés à d’autres
valences virales et bactériennes.
Le parvovirus félin est généralement combiné à d’autres valences virales et bac-
tériennes (virus de la rhinotrachéite virale, calicivirus félin, Chlamydia (Chlamy-
dophila) felis et virus de la leucose féline) afin de réduire le nombre d’injections.
Protection
L’immunité colostrale assure une protection durant les premières semaines de
la vie du chat, cette période étant celle où sa sensibilité est la plus grande. Des
revaccinations sont donc conseillées chez les chattes reproductrices. L’immu-
nité maternelle interférant avec l’édification de l’immunité active, la primovacci-
nation se fera de préférence après disparition des anticorps d’origine maternel-
le. Indépendamment des vaccinations antérieures, il est recommandé de com-
pléter les deux injections de primovaccination à 8 et 12 semaines, par l’injection
d’une dernière dose du vaccin à l’âge de 16 semaines, âge auquel l’immunité
maternelle est suffisamment faible chez la plupart des chatons. Une vaccination
de rappel à l’âge de 12 mois est essentielle. Elle peut être déjà recommandée
entre 6 et 12 mois après la primovaccination. L’intervalle entre les rappels ulté-
rieurs dépend de la notice et peut être de trois ans pour certains vaccins.
Particularités
Vu la résistance du parvovirus, un nettoyage et une désinfection insuffisants des
locaux et du matériel contaminés peuvent contribuer à augmenter sérieusement
le risque d’infection. Ceci pourrait avoir comme conséquence le franchissement
de la barrière de l’immunité maternelle par le virus sauvage avant même la pre-
mière vaccination. Les résultats de la vaccination seule pourraient alors se révé-
ler décevants. C’est pour cette raison qu’il est conseillé d’assurer la séparation
des chats sensibles et des excréteurs potentiels, et le nettoyage et la désinfec-
tion de l’environnement.
Le parvovirus félin fait partie, à l’instar du calicivirus félin et de l’herpèsvirus félin,
des vaccins dits ″essentiels″, que tout chat est tenu de recevoir. Après la vacci-
nation de base incluant le premier rappel annuel, des revaccinations à intervalle
régulier, jusqu’à 3 ans pour certains vaccins, sont recommandées pour assurer
la protection.
FELIGEN CRP Virbac parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite (Fe)-
FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV inj Fe π
FEVAXYN PENTOFEL Zoetis parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite
(Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, Chlamydia felis, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
FEVAXYN QUATRIFEL Zoetis parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite
(Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, Chlamydia felis inj Fe π
LEUCOFELIGEN FeLV/RCP Virbac parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la
rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
NOBIVAC TRICAT TRIO Intervet Int via MSD AH parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus
de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV inj Fe π
214 VACCINS POUR CHATS
PUREVAX RCP Boehringer Ingelheim parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la
rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV inj Fe π
PUREVAX RCP FeLV Boehringer Ingelheim parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la
rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
PUREVAX RCPCh Boehringer Ingelheim virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV,
parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, Chlamydia felis inj Fe π
PUREVAX RCPCh FeLV Boehringer Ingelheim virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) -
FCV, parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, Chlamydia felis, virus de la leucémie (Fe) inj
Fe π
nation contre le coryza félin est effectuée après disparition de l’immunité mater-
nelle car celle-ci peut interférer avec l’édification d’une immunité active. C’est
particulièrement le cas pour le calicivirus félin. Indépendamment des vaccina-
tions antérieures, il est recommandé de compléter les deux injections de primo-
vaccination à 8 et 12 semaines, par l’injection d’une dernière dose du vaccin à
l’âge de 16 semaines, âge auquel l’immunité maternelle est suffisamment faible
chez la plupart des chatons. Les rappels de vaccination sont effectués chaque
année ou tous les 3 ans en fonction du risque d’infection (voir « Particularités »).
Les vaccins ne sont pas efficaces pour protéger contre la forme virulente systé-
mique de l’infection à calicivirus félin qui est observée chez des chats réguliè-
rement vaccinés.
Particularités
Lorsque le risque d’infection est élevé, des infections à virus sauvage peuvent
apparaître avant la vaccination, ce qui oblige alors de prendre des mesures sup-
plémentaires telles que le nettoyage, la désinfection des lieux et la séparation
des chats qui n’ont pas encore été vaccinés des excréteurs de virus potentiels
(infections aiguës, latentes ou chroniques). Cette dernière mesure peut être pri-
se en isolant la mère et ses chatons dans un lieu bien désinfecté et de séparer la
mère, qui peut être un excréteur potentiel du virus, des chatons avant la dispa-
rition de la protection assurée par l’immunité maternelle (à l’âge de 5 semai-
nes).
Le calicivirus félin et l’herpèsvirus félin font partie, à l’instar du parvovirus félin,
des vaccins dits ″essentiels″, que tout chat est tenu de recevoir. Après la vacci-
nation de base incluant le premier rappel annuel, des revaccinations régulières
sont recommandées pour assurer la protection. Chez les chats solitaires vivant
à l’intérieur, une revaccination tous les 3 ans peut conférer une protection. Les
chats vivant en groupe qui sortent à l’extérieur, participent à des concours ou
vont dans des chatteries, présentent un risque d’infection plus élevé et doivent
être revaccinés annuellement. Le moment de la vaccination peut être choisi de
façon à ce que la visite de la chatterie corresponde à la période où l’immunité
est la plus robuste, à savoir dans les 3 mois après la vaccination.
FELIGEN CRP Virbac parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite (Fe)-
FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV inj Fe π
FEVAXYN PENTOFEL Zoetis parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite
(Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, Chlamydia felis, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
FEVAXYN QUATRIFEL Zoetis parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite
(Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, Chlamydia felis inj Fe π
LEUCOFELIGEN FeLV/RCP Virbac parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la
rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
NOBIVAC DUCAT Intervet Int via MSD AH virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV inj
Fe π
NOBIVAC TRICAT TRIO Intervet Int via MSD AH parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus
de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV inj Fe π
PUREVAX RC Boehringer Ingelheim virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV inj
Fe π
PUREVAX RCP Boehringer Ingelheim parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la
rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV inj Fe π
PUREVAX RCP FeLV Boehringer Ingelheim parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la
rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
PUREVAX RCPCh Boehringer Ingelheim virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV,
parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, Chlamydia felis inj Fe π
PUREVAX RCPCh FeLV Boehringer Ingelheim virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) -
FCV, parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, Chlamydia felis, virus de la leucémie (Fe) inj
Fe π
16.11.4. Chlamydiose
La maladie engendrée par Chlamydia (Chlamydophila) felis apparaît surtout chez
les chats vivant en groupe, comme, par exemple, dans les magasins d’animaux,
les refuges et les élevages. Les animaux sont généralement infectés par C. felis
en bas âge. Une telle affection engendre au départ un écoulement oculaire sé-
reux, un blépharospasme, du chemosis et une hyperémie conjonctivale. La
216 VACCINS POUR CHATS
conjonctivite peut être unilatérale au début, puis affecter l’œil adelphe, en géné-
ral 1 à 3 semaines plus tard. Dans un stade plus avancé de la maladie, des in-
fections bactériennes secondaires apparaissent et l’écoulement devient muco-
purulent. Une rhinite accompagnée d’écoulement nasal et d’éternuements peut
également faire partie des signes cliniques observés. La conjonctivite disparaît
spontanément, sans traitement, après 3 à 4 semaines. Elle peut cependant per-
sister dans certains cas pendant 8 semaines voire plus. La plupart des chats se
rétablissent en fin de compte, mais la maladie peut récidiver. La bactérie est tou-
jours susceptible d’être isolée un an et demi après l’infection.
Vaccin
Vaccins multivalents inactivés ou atténués contenant C. felis et différentes va-
lences virales.
Protection
Pour la primovaccination des animaux âgés de 8 − 9 semaines ou plus, on admi-
nistrera deux doses, à 3 ou 4 semaines d’intervalle. On tiendra compte de l’in-
terférence des anticorps d’origine maternelle jusqu’à l’âge d’environ 9 semai-
nes. La revaccination doit avoir lieu annuellement. La protection n’est pas totale
après la vaccination, mais les signes cliniques sont toutefois nettement moins
marqués et de plus courte durée chez les animaux vaccinés, et la bactérie est
excrétée pendant moins longtemps.
Particularités
La vaccination contre C. felis est surtout conseillée dans le cas où l’animal entre
fréquemment en contact avec d’autres chats, et au sein des élevages de chats
où l’affection est endémique.
FEVAXYN PENTOFEL Zoetis parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite
(Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, Chlamydia felis, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
FEVAXYN QUATRIFEL Zoetis parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite
(Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, Chlamydia felis inj Fe π
PUREVAX RCPCh Boehringer Ingelheim virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV,
parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, Chlamydia felis inj Fe π
PUREVAX RCPCh FeLV Boehringer Ingelheim virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) -
FCV, parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, Chlamydia felis, virus de la leucémie (Fe) inj
Fe π
Protection
Il est nécessaire de déterminer l’état virologique du chat avant la vaccination. Il
est en effet déconseillé de vacciner des chats virémiques car ils peuvent déve-
lopper la maladie malgré la vaccination. Ceci pourrait porter à croire, à tort, que
le vaccin est inefficace. La vaccination des chats contre la leucose féline a pour
but de limiter au maximum la multiplication du virus en cas de contact avec un
virus sauvage, afin d’éviter la persistance et l’excrétion du virus ainsi que les si-
gnes cliniques. La primovaccination est réalisée en deux injections à 8 et 12 se-
maines d’âge. Le premier rappel annuel est indispensable. La fréquence des rap-
pels ultérieurs se feront selon la notice du vaccin et en considérant aussi le ris-
que épidémiologique que court le chat. En cas de risque faible (chat d’intérieur)
les rappels de vaccination peuvent être réalisés tous les 2 à 3 ans.
Particularités
La vaccination est à conseiller dans les régions où le nombre de chats virémi-
ques est important et dans le cas où le chat pourrait entrer en contact avec des
chats errants. Les éleveurs de chats ont tout intérêt à s’assurer de l’absence d’in-
fection par le virus de la leucose féline. Pour y parvenir, il faut analyser le sang
des chats présents afin d’y déceler la présence ou non d’antigènes viraux, puis
exclure les chats virémiques persistants. De cette manière, le virus de la leucose
féline a été éradiqué des élevages félins.
FEVAXYN PENTOFEL Zoetis parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la rhinotrachéite
(Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, Chlamydia felis, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
LEUCOFELIGEN FeLV/RCP Virbac parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la
rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
LEUCOGEN Virbac virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
PUREVAX FeLV Boehringer Ingelheim virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
PUREVAX RCP FeLV Boehringer Ingelheim parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, virus de la
rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV, virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
PUREVAX RCPCh FeLV Boehringer Ingelheim virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) -
FCV, parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV, Chlamydia felis, virus de la leucémie (Fe) inj
Fe π
VERSIFEL FeLV Zoetis virus de la leucémie (Fe) inj Fe π
teur potentiel); (b) puis par la vaccination des chatons séronégatifs et, (c) par la
réduction du risque d’infection au moyen de mesures sanitaires.
PRIMUCELL FIP Zoetis virus péritonite infectieuse (Fe) FIPV inas Fe π
virus de la rage
EQUILIS PREQUENZA
Intervet Int x
EQUILIS PREQUENZA TE
Intervet Int x x
EQUIP EHV 1,4
Zoetis x
EQUIP FT
Zoetis x x
220
virus de la rage
EQUIP WNV
Zoetis x
NOBIVAC RABIES
Intervet Int via MSD AH x
PROTEQ WEST NILE
Boehringer Ingelheim x
PROTEQFLU
Boehringer Ingelheim x
PROTEQFLU-TE
Boehringer Ingelheim x x
RABISIN
Boehringer Ingelheim x
VERSIGUARD RABIES
Zoetis x
Trichophyton verrucosum
Mannheimia haemolytica
virus parainfluenza (Bo)
Staphylococcus aureus
Streptococcus uberis
Clostridium spp. (Ru)
Histophilus somni
virus Bluetongue
coronavirus (Bo)
Coxiella burnetii
virus de la rage
rotavirus (Bo)
E. coli (Bo)
virus BVD
Trichophyton verrucosum
Mannheimia haemolytica
virus parainfluenza (Bo)
Staphylococcus aureus
Streptococcus uberis
Clostridium spp. (Ru)
Histophilus somni
virus Bluetongue
coronavirus (Bo)
Coxiella burnetii
virus de la rage
rotavirus (Bo)
E. coli (Bo)
virus BVD
BOVILIS RINGVAC
Intervet Int via MSD AH x
BRAVOXIN 10
Intervet Int via MSD AH x
COVEXIN 10
Zoetis x
COXEVAC
Ceva x
HIPRABOVIS IBR MARKER LIVE
Hipra x
HIPRABOVIS SOMNI/LKT
Hipra x x
LACTOVAC
Zoetis x x x
MILOXAN
Boehringer Ingelheim x
NASYM
Hipra x
NOBIVAC RABIES
Intervet Int via MSD AH x
PASTOBOV
Boehringer Ingelheim x
RABISIN
Boehringer Ingelheim x
RISPOVAL 3 BRSV PI3 BVD
Zoetis x x x
RISPOVAL IBR-MARKER
INACTIVATUM
Zoetis x
RISPOVAL IBR-MARKER VIVUM
Zoetis x
RISPOVAL RS + PI3 intranasal
Zoetis x x
ROTAVEC CORONA
Intervet Int via MSD AH x x x
SCOURGUARD 3
Zoetis x x x
STARTVAC
Hipra x x
SYVAZUL BTV
Laboratorios Syva x
TRICHOBEN
Kernfarm x
UBAC
Hipra x
VERSIGUARD RABIES
Zoetis x
222
Staphylococcus aureus
Dichelobacter nodosus
Clostridium spp. (Ru)
virus de la rage
BLUEVAC BTV8 susp inj bovins, ovins
CZV x
BOVILIS BLUE-8
Intervet Int via MSD AH x
BRAVOXIN 10
Intervet Int via MSD AH x
COVEXIN 10
Zoetis x
FOOTVAX
Intervet Int via MSD AH x
INMEVA
Hipra x x
MILOXAN
Boehringer Ingelheim x
NOBIVAC RABIES
Intervet Int via MSD AH x
RABISIN
Boehringer Ingelheim x
SYVAZUL BTV
Laboratorios Syva x
VERSIGUARD RABIES
Zoetis x
VIMCO
Hipra x
virus de la rage
COXEVAC
Ceva x
VERSIGUARD RABIES
Zoetis x
VIMCO
Hipra x
VACCINS 223
Actinobacillus pleuropneumoniae
Haemophilus parasuis
Clostridium spp. (Su)
virus de la rage
parvovirus (Su)
circovirus (Su)
Rotavirus (Su)
virus SDRP
E. coli (Su)
CIRCOVAC
Ceva x
CLOSTRIPORC A
IDT Biologika x
COGLAPIX
Ceva x
COLIPROTEC F4/F18
Prevtec Microbia x
ECOPORC SHIGA
IDT Biologika x
ENTERICOLIX
CZV x x
ENTERISOL ILEITIS
Boehringer Ingelheim x
ERYSENG PARVO susp
inj porcs
Hipra x x
ERYSENG susp inj porcs
Hipra x
FIXR ROTA COLI
Kernfarm x x
FIXR APP 2, 9, 11
Kernfarm x
FIXR M HYO ONE
Kernfarm x
FIXR SALMONELLA
Bioveta x
HYOGEN J5
Ceva x
IMPROVAC
Zoetis x
INGELVAC CIRCOFLEX
Boehringer Ingelheim x
INGELVAC MYCOFLEX
Boehringer Ingelheim x
INGELVAC PRRS MLV
Boehringer Ingelheim x
INGELVAC PRRSFLEX
EU
Boehringer Ingelheim x
M+Pac
Intervet Int via MSD AH x
MYPRAVAC SUIS
Hipra x
NEOCOLIPOR
Boehringer Ingelheim x
PARVORUVAX
Ceva x x
PORCILIS APP
Intervet Int via MSD AH x
224
Actinobacillus pleuropneumoniae
Haemophilus parasuis
Clostridium spp. (Su)
virus de la rage
parvovirus (Su)
circovirus (Su)
Rotavirus (Su)
virus SDRP
E. coli (Su)
PORCILIS AR-T DF susp
inj
Intervet Int x x
PORCILIS COLICLOS
Intervet Int x x
PORCILIS ERY
Intervet Int via MSD AH x
PORCILIS
ERY+PARVO+LEPTO
Intervet Int via MSD AH x x x
PORCILIS ERY-PARVO
Intervet Int via MSD AH x x
PORCILIS GLÄSSER
Intervet Int via MSD AH x
PORCILIS M. HYO
Intervet Int via MSD AH x
PORCILIS M. HYO ID
ONCE
Intervet Int via MSD AH x
PORCILIS PARVO
Intervet Int via MSD AH x
PORCILIS PCV
Intervet Int x
PORCILIS PCV ID
Intervet Int x
PORCILIS PCV M HYO
Intervet Int x x
PORCILIS PORCOLI DF
Intervet Int x
PORCILIS PRRS
Intervet Int via MSD AH x
PROGRESSIS
Ceva x
REPROCYC PARVOFLEX
Boehringer Ingelheim x
REPROCYC PRRS EU &
IMPRANFLEX
Boehringer Ingelheim x
RESPIPORC FLU 3 susp
inj porcs
IDT Biologika x
RESPIPORC FLUpan
H1N1
IDT Biologika x
RHINIFFA T
Boehringer Ingelheim x x
RHINISENG
Hipra x x
RUVAX VET
Boehringer Ingelheim x
VACCINS 225
Actinobacillus pleuropneumoniae
Haemophilus parasuis
Clostridium spp. (Su)
virus de la rage
parvovirus (Su)
circovirus (Su)
Rotavirus (Su)
virus SDRP
SALMOPORC lyophilisat E. coli (Su)
IDT Biologika x
SALMOPORC lyophilisat
et solvant
IDT Biologika x
STELLAMUNE
MYCOPLASMA
Elanco x
STELLAMUNE ONE
Elanco x
SUISENG
Hipra x x
SUVAXYN CIRCO
Zoetis x
SUVAXYN CIRCO + MH
RTU
Zoetis x x
SUVAXYN M.HYO
Zoetis x
SUVAXYN MH-ONE
Zoetis x
SUVAXYN
PARVO/E-AMPHIGEN
Zoetis x x
SUVAXYN PRRS MLV
Zoetis x
UNISTRAIN PRRS
Hipra x
VEPURED
Hipra x
VERSIGUARD RABIES
Zoetis x
virus de la myxomatose
virus maladie
Ornithobacterium rhinotracheale
virus de la rhinotrachéite (Av)
virus du Egg Drop Syndrome
réovirus (Av)
E. coli (Av)
AVINEW NEO
Boehringer Ingelheim x
AVIPRO GUMBORO VAC
Elanco x
AVIPRO PRECISE
Elanco x
AVIPRO SALMONELLA DUO
Elanco x
AVIPRO SALMONELLA VAC E
Elanco x
AVIPRO SALMONELLA VAC T
Elanco x
AVIPRO THYMOVAC
Elanco x
AVISHIELD IB H120
Genera x
AVISHIELD IBD INT
Genera x
AVISHIELD ND
Genera x
CEVAC IBIRD
Ceva x
CEVAC MASS L
Ceva x
EVALON
Hipra x
GALLIMUNE ND + IB + EDS + ART
Boehringer Ingelheim x x x x
GALLIVAC IB88 NEO
Boehringer Ingelheim x
HATCHPAK IB H120 Neo
Boehringer Ingelheim x
HIPRACOX
Hipra x
HIPRAGUMBORO CW
Hipra x
HIPRAGUMBORO-GM97
Hipra x
HIPRAVIAR-NDV CLON
Hipra x
VACCINS 227
Ornithobacterium rhinotracheale
virus de la rhinotrachéite (Av)
virus du Egg Drop Syndrome
réovirus (Av)
E. coli (Av)
HUVEGUARD MMAT
Huvepharma x
HUVEGUARD NB
Huvepharma x
INNOVAX-ILT
Intervet Int x x
INNOVAX-ND-IBD
Intervet Int x x x
MS-H vaccin
Pharmsure x
NOBILIS CAV P4
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS E. COLI
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS GUMBORO D 78
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS IB 4-91
Intervet Int x
NOBILIS IB MA 5
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS IB MULTI + ND
Intervet Int via MSD AH x x
NOBILIS IB PRIMO QX
Intervet Int x
NOBILIS ILT
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS ND C2
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS ND CLONE 30
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS NEWCAVAC
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS OR INAC
Intervet Int x
NOBILIS REO INAC
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS RHINO CV Intervet Int via MSD
AH x
NOBILIS RISMAVAC
Intervet Int via MSD AH x
228
Ornithobacterium rhinotracheale
virus de la rhinotrachéite (Av)
virus du Egg Drop Syndrome
réovirus (Av)
E. coli (Av)
NOBILIS RISMAVAC + CA 126
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS RT+ IBmulti + ND + EDS
Intervet Int via MSD AH x x x x
NOBILIS SALENVAC
Intervet Int via MSD AH x
NOBILIS SALMONELLA ET
MSD AH x
PARACOX
Intervet Int via MSD AH x
PARACOX-5
Intervet Int via MSD AH x
POULVAC BURSA PLUS
Zoetis x
POULVAC BURSINE 2
Zoetis x
POULVAC E. COLI
Zoetis x
POULVAC IB PRIMER
Zoetis x
POULVAC IB QX
Zoetis x
POULVAC IBMM + ARK
Zoetis x
POULVAC MG
Zoetis x
POULVAC NDW
Zoetis x
VAXXITEK HVT + IBD
Boehringer Ingelheim x x
VECTORMUNE ND
Ceva x x
VACCINS 229
adénovirus (volaille)
du pigeon (CoHV-1)
paramyxovirus
herpèsvirus
du pigeon
COLOMBOVAC PMV
Zoetis x
COLUMBA
Pharmagal Bio x
NOBILIS PARAMYXO P201
Intervet Int via MSD AH x
PHARMAVAC PHA
Pharmagal Bio x x x
virus de la maladie
rhinotrachéite (Av)
de Newcastle
E. coli (Av)
virus de la
AVIPRO SALMONELLA DUO
Elanco x
AVISHIELD ND
Genera x
POULVAC E. COLI
Zoetis x
POULVAC TRT
Zoetis x
POULVAC P Canary
Zoetis x
230
Leishmania infantum
parvovirus (Ca) CPV
bronchiseptica (Ca)
virus parainfluenza
virus de la maladie
de Carré du chien
virus de la rage
adénovirus -
Bordetella
(Ca) CPIV
CANIGEN CHP
Virbac x x x
CANIGEN DHPPi
Virbac x x x x
CANIGEN DHPPi/L
Virbac x x x x x
CANIGEN L
Virbac x
CANIGEN Pi/L
Virbac x x
CANIGEN PUPPY 2b
Virbac x
CANILEISH
Virbac x
EURICAN DAP
Boehringer Ingelheim x x x
EURICAN DAP-Lmulti
Boehringer Ingelheim x x x x
EURICAN DAPPi
Boehringer Ingelheim x x x x
EURICAN DAPPi-Lmulti
Boehringer Ingelheim x x x x x
EURICAN HERPES 205
Boehringer Ingelheim x
EURICAN Lmulti
Boehringer Ingelheim x
EURICAN PNEUMO
Boehringer Ingelheim x x
EURICAN PUPPY
Boehringer Ingelheim x
MERILYM 3
Boehringer Ingelheim x
NOBIVAC BbPi
Intervet Int via MSD AH x x
NOBIVAC DHP
Intervet Int via MSD AH x x x
NOBIVAC DHPPI
Intervet Int via MSD AH x x x x
NOBIVAC L4
Intervet Int x
NOBIVAC PARVO-C
Intervet Int via MSD AH x
NOBIVAC Pi
Intervet Int via MSD AH x
NOBIVAC PUPPY DP
Intervet Int via MSD AH x x
NOBIVAC RABIES
Intervet Int via MSD AH x
RABISIN
Boehringer Ingelheim x
VANGUARD CPV
Zoetis x
VACCINS 231
Leishmania infantum
parvovirus (Ca) CPV
bronchiseptica (Ca)
virus parainfluenza
virus de la maladie
de Carré du chien
virus de la rage
adénovirus -
Bordetella
(Ca) CPIV
VANGUARD CPV-LEPTO
Zoetis x x
VANGUARD DA2PI-CPV
Zoetis x x x x
VANGUARD DA2PI-CPV-
LEPTO
Zoetis x x x x x
VANGUARD LEPTO
Zoetis x
VERSICAN PLUS Bb IN
Zoetis x
VERSICAN PLUS Bb Oral
Zoetis x
VERSICAN PLUS DHP
Zoetis x x x
VERSICAN PLUS DHPPi
Zoetis x x x x
VERSICAN PLUS DHPPi/L4
Zoetis x x x x x
VERSICAN PLUS DHPPi/L4R
Zoetis x x x x x x
VERSICAN PLUS DP
Zoetis x x
VERSICAN PLUS L4
Zoetis x
VERSICAN PLUS P
Zoetis x
VERSICAN PLUS Pi
Zoetis x
VERSIGUARD RABIES
Zoetis x
virus de la rhinotrachéite
virus péritonite
(Fe)- FHV-1
FELIGEN CRP
Virbac x x x
FEVAXYN PENTOFEL
Zoetis x x x x x
FEVAXYN QUATRIFEL
Zoetis x x x x
LEUCOFELIGEN FeLV/RCP
Virbac x x x x
LEUCOGEN
Virbac x
232 IMMUNOCASTRATION
virus de la rhinotrachéite
virus péritonite
(Fe)- FHV-1
NOBIVAC DUCAT
Intervet Int via MSD AH x x
NOBIVAC RABIES
Intervet Int via MSD AH x
NOBIVAC TRICAT TRIO
Intervet Int via MSD AH x x x
PRIMUCELL FIP
Zoetis x
PUREVAX FeLV
Boehringer Ingelheim x
PUREVAX RABIES
Boehringer Ingelheim x
PUREVAX RC
Boehringer Ingelheim x x
PUREVAX RCP
Boehringer Ingelheim x x x
PUREVAX RCP FeLV
Boehringer Ingelheim x x x x
PUREVAX RCPCh
Boehringer Ingelheim x x x x
PUREVAX RCPCh FeLV
Boehringer Ingelheim x x x x x
RABISIN
Boehringer Ingelheim x
VERSIFEL FeLV
Zoetis x
VERSIGUARD RABIES
Zoetis x
RABISIN
Boehringer Ingelheim x
VERSIGUARD RABIES
Zoetis x
16.13. Immunocastration
Indications
Ce vaccin est proposé pour la castration immunologique, pour la réduction de
l’odeur de verrat induite par l’androsténone et le scatole chez les porcs mâles
entiers après la puberté. L’administration peut se faire à partir de l’âge de 8 se-
maines. L’immunité (induction d’anticorps anti-GnRF) se met généralement en
place 1 semaine après la seconde vaccination.
Vaccin
Le vaccin contient comme principe actif un analogue hormonalement inactif du
facteur de libération de la gonadotrophine (GnRF) conjugué à la toxine diphté-
rique, également utilisée dans des vaccins à usage humain. Une première vac-
cination amorce la réponse immunitaire sans conséquences physiologiques.
VACCINS 233
Après la deuxième dose, des anticorps neutralisant le GnRF endogène sont pro-
duits, d’où une diminution de la sécrétion de la LH et de la FSH, entraînant une
diminution temporaire de la production de stéroïdes dans les testicules. Le vac-
cin diminue ainsi la production de testostérone et d’autres stéroïdes tels que l’an-
drosténone, qui est principalement à l’origine de l’odeur de verrat. Une autre com-
posante importante de l’odeur de verrat est le scatole qui est inhibé indirecte-
ment.
Particularités
Des gonflements au niveau du site d’injection sont observés surtout chez les jeu-
nes animaux. Les réactions locales disparaissent progressivement, mais peu-
vent persister longtemps (42 j) chez certains animaux. Une légère augmentation
de la température corporelle (0,5 °C) peut être observée durant les premières 24
heures suivant la vaccination. Chez un nombre limité d’animaux, des réactions
de type anaphylactoïde apparaissent immédiatement après l’injection. Dans de
rares cas, l’issue est fatale, mais en général, l’animal se rétablit spontanément.
Les réactions ne surviennent plus lors des injections suivantes.
Une injection chez l’homme peut provoquer une diminution temporaire des hor-
mones sexuelles et des fonctions reproductrices aussi bien chez les hommes
que chez les femmes, ainsi que des effets indésirables sur la grossesse. Ce ris-
que augmente après une seconde (ou plus) injection. Le produit doit donc être
administré avec la plus grande prudence, au moyen d’un injecteur de sécurité
spécialement prévu à cet effet. Le produit ne doit pas être manipulé ni adminis-
tré par des femmes enceintes ou susceptibles de l’être. En cas de contact avec
les yeux ou la peau ou en cas d’(auto-)injection, rincer immédiatement et abon-
damment à l’eau. En cas d’(auto-)injection, consulter un médecin. On conseille
aux personnes ayant été victimes d’une (auto-)injection de ne plus manipuler ce
produit ou des produits similaires dans le futur.
IMPROVAC Zoetis GnRF (analogue) inj Su π
235
17. IMMUNOMODULATEURS
17.1. Interféron
Indications
Un seul interféron possède actuellement une autorisation de mise sur le marché
en médecine vétérinaire : l’interféron oméga recombinant d’origine féline qui est
indiqué pour réduire la mortalité et les signes cliniques de la parvovirose (forme
entérique) chez les chiens de plus de 1 mois. Les chats infectés par le virus de
la leucose féline (FeLV) et/ou le virus de l’immunodéficience féline (FIV), à un
stade clinique non terminal, peuvent être traités à partir de l’âge de 9 semaines.
Une réduction des signes cliniques pendant la phase symptomatique ainsi qu’une
réduction de la mortalité ont également été observées.
Pharmacodynamie
Les interférons appartiennent au groupe des cytokines et ont des propriétés an-
tivirales et immunomodulatrices.
Pharmacocinétique
L’interféron oméga félin (rFeIFN) diffuse principalement vers les reins et le foie.
Le rFeIFN est très rapidement métabolisé dans les reins et excrété par les uri-
nes. De fortes concentrations se retrouvent dans les reins, le foie, la glande thy-
roïde et la rate. Le rFeIFN ne traverse pas la barrière hémato-méningée. De fai-
bles concentrations ont été relevées dans les tissus musculaires et adipeux. L’ac-
tivité pharmacologique du rFeIFN dure plus longtemps que sa détection dans le
plasma.
Contre-indications
Voir ″Reproduction et lactation″.
Effets indésirables
De l’hyperthermie, des vomissements, de la leucopénie, de la thrombocytopé-
nie et de l’anémie peuvent être constatés durant le traitement. Aucune donnée
n’est connue concernant les effets indésirables apparaissant chez le chien et le
chat après un usage prolongé (chez l’homme, des maladies auto-immunes ap-
paraissent suite à un usage prolongé).
Précautions particulières
La vaccination de l’animal doit être reportée jusqu’à la guérison complète de l’ani-
mal.
Reproduction et lactation
L’innocuité de l’utilisation de ce produit chez les chiens et chats en gestation ou
en lactation n’a pas été démontrée.
VIRBAGEN OMEGA 10 ME Virbac X interféron inj Ca, Fe π
17.2. Pegbovigrastim
Indications
Réduction du risque de mammite clinique chez les vaches laitières et les génis-
ses périparturientes pendant les 30 jours qui suivent le vêlage.
Pharmacodynamie
Le pegbovigrastim est une forme modifiée de la cytokine naturelle immuno-ré-
gulatrice - facteur de stimulation des colonies de granulocytes bovins (bG-CSF)
- qui est produite par les leucocytes mononucléés, les cellules endothéliales et
les fibroblastes afin de réguler la production et la fonction des granulocytes neu-
trophiles. Il augmente le nombre de neutrophiles circulants et augmente la ca-
pacité bactéricide de ces neutrophiles.
Aucune information n’est disponible concernant une possible réaction immuni-
taire contre le produit ou la molécule endogène (bG-CSF) après une utilisation
répétée du produit chez les vaches.
236 IMMUNOMODULATEURS DANS LE TRAITEMENT DE LA DERMATITE ATOPIQUE
Pharmacocinétique
Aucune information n’est disponible sur la pharmacocinétique du pegbovigras-
tim chez les bovins.
Effets indésirables
Peu fréquents : gonflement des muqueuses (vulve et paupières), réactions cu-
tanées, fréquence respiratoire et salivation accrues.
Rares : l’animal peut s’effondrer.
Ces signes apparaissent généralement entre 30 min et 2 h après la première dose
et disparaissent dans les 2 h. Un traitement symptomatique peut être nécessai-
re.
L’administration sous-cutanée peut induire localement un gonflement transitoi-
re au niveau du site d’injection ainsi que des réactions inflammatoires qui se ré-
solvent dans les 14 jours après le traitement.
Interactions
Eviter l’administration concomitante d’autres substances altérant la fonction im-
munitaire, tels que des corticostéroïdes ou des AINS. Aucune information n’est
disponible concernant l’administration concomitante de ce produit avec des vac-
cins.
Précautions particulières
En cas d’auto-injection accidentelle, des maux de tête et des douleurs osseu-
ses et musculaires peuvent survenir, ainsi que d’autres effets, notamment, des
nausées, des irritations cutanées et des réactions d’hypersensibilité (difficultés
respiratoires, hypotension, urticaire et angio-oedème). Porter des gants lors de
l’administration du produit.
Reproduction et lactation
Peut être utilisé au cours de la gestation et de la lactation.
IMRESTOR 15 mg sol inj bovins Elanco pegbovigrastim inj Bo prod de lait π
17.3.2. Oclacitinib
Indications
Chez le chien :
- traitement du prurit associé aux dermatites allergiques.
- traitement symptomatique de la dermatite atopique.
Pharmacodynamie
L’oclacitinib est un inhibiteur sélectif des Janus kinases (JAK) contrôlant la syn-
thèse de plusieurs cytokines, telles que les cytokines pro-inflammatoires dont
celles jouant un rôle dans la réponse allergique et le prurit. L’oclacitinib peut aus-
si influencer d’autres cytokines, par exemple celles impliquées dans le système
immunitaire ou dans l’hématopoïèse, une caractéristique rendant compte des
effets indésirables associés à cette thérapie.
Pharmacocinétique
Après administration orale, l’absorption est rapide (tmax < 1h) indépendam-
ment de l’état prandial du chien. La biodisponibilité est de 89 %. Le volume de
distribution est de 0,942 l/kg, la liaison aux protéines est < 70 %. L’oclacitinib est
principalement excrété sous la forme de ses métabolites. L’inhibition du cyto-
chrome P450 est minimale. Aucune bioaccumulation n’a été observée.
Contre-indications
Ne pas utiliser en présence de signes d’immunosuppression, comme l’hyper-
corticisme, ou d’affections malignes évolutives.
Effets indésirables
L’oclacitinib influence le système immunitaire et peut ainsi augmenter la sensi-
bilité des animaux aux infections et aggraver les conditions néoplasiques.
De la diarrhée, des vomissements, de l’anorexie, une léthargie, de la polydipsie
et de nouvelles masses cutanées ou sous-cutanées peuvent être observés.
Interactions
Aucune interaction n’a été observée lors de l’administration concomitante avec
des antiparasitaires, des antibiotiques ou des anti-inflammatoires.
Précautions particulières
Le développement d’infections et de tumeurs doit être régulièrement surveillé
en cours de traitement. Les causes sous-jacentes du prurit doivent être recher-
chées et éventuellement traitées. Il convient également de traiter les complica-
tions, telles que les infections bactériennes, fongiques ou les infestations para-
sitaires. Une réponse immunitaire adéquate à la vaccination des animaux traités
par l’oclacitinib ne peut pas être garantie.
Reproduction et lactation
L’utilisation n’est pas recommandée pendant la gestation, la lactation ni chez
les chiens destinés à la reproduction.
APOQUEL 16 mg compr pelliculés chiens Zoetis X oclacitinib po Ca π
APOQUEL 3,6 mg compr pelliculés chiens Zoetis X oclacitinib po Ca π
APOQUEL 5,4 mg compr pelliculés chiens Zoetis X oclacitinib po Ca π
17.3.3. Lokivetmab
Indications
Traitement symptomatique de la dermatite atopique chez les chiens (réduction
du prurit et réduction de la sévérité de la maladie).
Pharmacodynamie
Le lokivetmab est un anticorps monoclonal ciblant spécifiquement l’interleuki-
ne-31 canine (IL-31), une protéine clé dans le déclenchement de la dermatite ato-
pique chez le chien. En se liant à cette interleukine, le lokivetmab inhibe le mes-
sage cellulaire médié par l’IL-31, provoquant ainsi un soulagement du prurit et
une action anti-inflammatoire.
Contre-indications
Ne pas administrer aux animaux pesant moins de 3 kg.
IMMUNOMODULATEURS 239
Effets indésirables
Rares : réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie, œdème facial, urticaire) qui né-
cessitent un traitement adéquat.
Interactions
Aucune interaction n’a été observée avec des antiparasitaires, des antibioti-
ques, des anti-inflammatoires ou des vaccins. Si un vaccin doit être administré
concomitamment au lokivetmab, il est conseillé de les administrer sur des sites
différents.
Précautions particulières
Une minorité de chiens ne montre pas de réponse clinique après le traitement.
En l’absence de réponse après l’administration d’une seconde dose, ou si la ré-
ponse reste limitée, le recours à un traitement alternatif doit être envisagé.
L’auto-injection accidentelle peut donner lieu à une réponse immunitaire contre
le lokivetmab. Des auto-injections répétées pourraient augmenter le risque de
réactions d’hypersensibilité.
Reproduction et lactation
L’utilisation n’est pas recommandée pendant la gestation, la lactation, ni chez
les animaux reproducteurs.
CYTOPOINT Zoetis lokivetmab inj Ca π
241
19. ANTITUMORAUX
des effets indésirables. L’efficacité de masitinib peut être diminuée chez les chiens
précédemment traités par chimiothérapie et/ou radiothérapie. Il n’y a pas de don-
nées concernant une éventuelle résistance croisée avec d’autres produits cy-
tostatiques.
Etant donné que le tocéranib augmente le risque d’ulcération ou de perforation
gastro-intestinale, l’utilisation concomitante d’anti-inflammatoires non stéroï-
diens doit se faire avec prudence.
Précautions particulières
Les comprimés doivent être administrés entiers, sans être coupés, cassés ou
broyés.
Un contact cutané répété avec le masitinib peut provoquer des troubles de la
fertilité féminine et nuire au développement fœtal, provoquer une sensibilisation
cutanée, ou une irritation oculaire sévère et de graves lésions de l’œil. Éviter tout
contact cutané avec les selles, l’urine et le vomi des chiens traités. En cas de
contact cutané ou avec les yeux, rincer abondamment à l’eau. Les enfants ne
doivent pas avoir de contact rapproché avec les chiens traités, leurs selles ou
leur vomi.
Reproduction et lactation
Ne pas utiliser chez les chiennes gravides ou allaitantes. Ne pas utiliser chez les
chiens destinés à la reproduction.
MASIVET 50 mg, 150 mg compr pelliculés chiens AB Science X masitinib po Ca π
PALLADIA 10 mg, 15 mg, 50 mg compr pelliculés chiens Zoetis X tocéranib po Ca π
Vaccin contre l'adénovirus de la volaille pour les pigeons
adénovirus (volaille)
Herpèsvirose du pigeon
herpèsvirus du pigeon (CoHV-1)
Leptospirose (Su)
Leptospira spp (Su)
Variole aviaire (canaris et pinsons)
virus de la variole (canari)
Lokivetmab
lokivetmab
Coccidiose UPDATED
Eimeria spp. (Av)
Maladie de Glässer
Haemophilus parasuis
Oclacitinib
oclacitinib
Ciclosporine
ciclosporine
Vaccins antirabiques
virus de la rage
Leishmaniose
Leishmania infantum
Leptospirose canine
Leptospira spp. (Ca)
Hépatite infectieuse
adénovirus - hépatite infectieuse (Ca)
Rhinotrachéite (poule)
virus de la rhinotrachéite (Av)
Maladie de Gumboro
virus de la bursite infectieuse (virus de la maladie de Gumboro)
Myxomatose
virus de la myxomatose
Pneumonie enzootique
Mycoplasma hyopneumoniae
Pleuropneumonie contagieuse
Actinobacillus pleuropneumoniae
Grippe équine
virus influenza (Eq)
Salmonellose (dinde)
Salmonella spp. (Av)
Rhinite atrophique
Bordetella bronchiseptica (Su), Pasteurella multocida (Su)
Grippe porcine
virus influenza (Su)
Rhinotrachéite (dinde)
virus de la rhinotrachéite (Av)
Salmonellose (poule)
Salmonella spp. (Av)
Circovirus porcin
circovirus (Su)
Chlamydiose
Chlamydia felis
Laryngotrachéite infectieuse
virus de la laryngotrachéite infectieuse (Av)
Maladie de Marek
virus de la maladie de Marek
Rouget du porc
Erysipelothrix rhusiopathiae
Piétin
Dichelobacter nodosus
Rhinopneumonie (Eq)
herpèsvirus (Eq) EHV
Tétanos
Clostridium tetani (Eq)
Immunocastration
GnRF (analogue)
Leucose féline
virus de la leucémie (Fe)
Coryza félin
virus de la rhinotrachéite (Fe)- FHV-1, calicivirus (Fe) - FCV
Panleucopénie
parvovirus - virus de la panleucopénie (Fe) - FPV
Borréliose
Borrelia spp. (Ca)
Herpèsvirose canine
herpèsvirus (Ca)
Maladie de Carré
virus de la maladie de Carré du chien
Salmonellose (canard)
Salmonella spp. (Av)
Bronchite infectieuse
virus de la bronchite infectieuse (Av)
Sérum antitétanique
anticorps tétanos
Interféron
interféron
CBIP asbl
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