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EN POLITIQUE
dans les pays de l’Océan Indien
(Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles)
décembre
2009
Sommaire
Préface
5. Recommandations
Préface
Les gouvernements des Comores, Madagascar, Maurice et Seychelles
ont réaffirmé leur engagement à atteindre l’égalité entre les sexes et
l’autonomisation de la femme en validant en Conseil des ministres de
la COI, en avril 2009, la politique et la stratégie Genre de la Commission
de l’Océan Indien. Le Fonds des Nations Unies pour la Population,
UNFPA, ne peut que les féliciter de cet engagement courageux et
exemplaire. Avec le Système des Nations Unies, l’UNFPA accompagnera
la mobilisation des ressources pour mettre en œuvre cette politique.
Cette note conceptuelle est élaborée dans ce cadre.
La faiblesse de la participation des femmes dans les instances politiques est due à la fois au statut
de « suiveur » et de « second plan » dévolu aux femmes par la société et aux rôles multiples qu’elles
doivent assurer. En effet, l’engagement dans la sphère politique requiert des aptitudes particulières
qui demandent à la femme, d’une part, de continuer à répondre aux obligations sociales et culturelles
et, d’autre part, d’assumer correctement des responsabilités et engagements dans le monde politique.
L’UNFPA est une organisation au service du développement qui renforce les actions pour défendre
et faire progresser l’égalité et l’équité entre les sexes et l’autonomisation des femmes. Plus qu’un
droit fondamental, la Plateforme de Beijing, un document politique stipulant les domaines critiques
de préoccupation sur le Genre, reconnaît que la participation des femmes en politique constitue
également un accomplissement des principes démocratiques mais surtout un moyen pour atteindre
l’égalité entre les sexes pour un développement durable.
C’est ainsi que le bureau de l’UNFPA Madagascar, qui couvre les pays de l’Océan Indien, a appuyé
l’élaboration de cette note conceptuelle. Celle-ci donne les lignes directrices des activités spécifiques
à mettre en œuvre aux Comores, à Madagascar, à Maurice et aux Seychelles pour (i) accroître la
représentation des femmes en politique, (ii) renforcer les capacités de négociation, de mise en réseau
et de lobbying et (iii) inciter à l’élaboration d’une loi favorisant l’intégration des femmes en politique.
La finalité de cette note est d’attirer l’attention de tous les acteurs du développement sur la nécessité
d’assurer la parité dans les instances de décision politique. Cette parité devrait se refléter en termes
de postes occupés, mais aussi en termes de programmes de développement qui améliorent les
conditions de vie et le statut de chaque femme, chaque homme, chaque fille et chaque garçon. Pour
une région de l’Océan Indien où chacun compte et où chaque jeune fille et chaque femme est traitée
avec dignité et respect !
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1. Le réseau des femmes africaines ministres et
parlementaires
La première Conférence des femmes africaines ministres
et parlementaires qui s’est tenue en 1995 à Ouagadougou,
au Burkina Faso, a créé le Réseau des Femmes Africaines
Ministres et Parlementaires (REFAMP). Ce réseau tire son
inspiration de la Conférence du Caire qui, faisant en 1994
le constat de la faible représentation des femmes dans
la vie politique, économique et sociale, a mis l’accent sur
l’importance de l’égalité et l’équité entre les genres.
Or, sans une stratégie clairement énoncée et affirmée qui guide et oriente l’élaboration
et la mise en œuvre de réformes électorales, programmes politiques, projets d’échanges
ou programmes de formation accélérateurs de changement, l’Afrique aura la plus grande
difficulté à atteindre un niveau de représentation de 30% de femmes dans les instances
politiques. Alors même que, pour ne prendre qu’un seul exemple, le SADC Protocol 2008 a
fixé l’objectif de 50% pour ses Etats membres.
Pourtant, de nombreux Etats africains ont réitéré à maintes reprises au cours de la présente
décennie leur adhésion à la démarche d’égalité et d’équité entre les genres, notamment
à travers l’Accord de Cotonou, les Objectifs du Millénaire pour le Développement ou la
Déclaration de Paris. Ainsi, l’article 31 de l’accord de Cotonou recommande-t-il d’adopter
une approche sensible à la problématique du genre dans tous les domaines de coopération,
y compris au niveau des politiques macroéconomiques, des stratégies et des actions de
développement ; il encourage également l’adoption de mesures positives spécifiques en
faveur des femmes.
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Représentation des femmes au Parlement (juillet 2009)
Source : Union Interparlementaire au 30 juillet 2009
MOYENNE MONDIALE
Total de parlementaires 44 646
Répartition par sexe connue pour 43 718
Hommes 35 723
Femmes 7 995
Pourcentage de femmes 18.3%
MOYENNES REGIONALES
Régions classées par ordre décroissant du pourcentage de femmes dans la Chambre unique/basse
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2. La situation dans l’Océan Indien
Au plan sous-régional, la situation est contrastée en matière de parité dans la sphère
politique, comme le fait apparaître le tableau précédent.
Les Seychelles sont au premier rang de la représentation politique des femmes (avec 23,5%
de femmes au Parlement national, elles occupent la 41ème place au niveau mondial) et
constituent sur ce point une référence pour la région Océan Indien. Les femmes y participent
depuis longtemps à l’exercice du pouvoir et à l’administration du pays au même titre que les
hommes, sur la base de la Constitution du 8 juin 1993 qui reconnaît dans son préambule
la dignité intrinsèque et les droits égaux et inaliénables de tous les membres de la famille
humaine ainsi que l’égalité en dignité de tous les êtres humains.
Maurice occupe la 66ème place mondiale avec 17% de femmes au Parlement. Les femmes
détiennent 3,75% des sièges à Madagascar et 3% aux Comores (127ème place).
L’élaboration de la présente note conceptuelle a été préparée par une large revue
documentaire, par des entretiens individuels avec des femmes qui sont ou ont été en
situation de responsabilité politique. A Madagascar et aux Comores, la tenue de groupes
de travail a permis d’ouvrir le débat aux ONG et à des responsables de partis politiques.
Cette réflexion ouverte à de nombreux acteurs a permis d’analyser les facteurs qui
influencent la réussite des femmes dans la sphère politique locale et régionale, et d’identifier
les contraintes à leur accès aux postes de décision. Les personnes rencontrées se sont toutes
montrées sensibles à l’importance de la mixité dans l’émergence d’une société plus juste,
et convaincues de la légitimité du combat pour l’accès des femmes à la vie politique.
Au fil des entretiens et des travaux de groupe, un large consensus s’est dégagé sur la
nécessité de :
- renforcer l’implication des femmes dans la vie politique,
- soutenir leurs premiers pas dans l’action politique,
- faire en sorte que celles qui ont déjà pris place dans les instances politiques aient
les moyens d’exercer pleinement les pouvoirs et responsabilités qui leur reviennent,
- mettre en place des plateformes nationales dynamiques, incluant les ONG et
la société civile,
- animer un réseau sous-régional des femmes impliquées en politique,
et lui donner une forte visibilité.
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Pour atteindre cet objectif, les 3 axes d’intervention suivants seront développés :
La méthode retenue pour la mise en œuvre de ce plan est l’empowerment, dont le concept
est explicité dans l’encadré ci-dessous.
L’empowerment
L’empowerment est le processus d’acquisition d’un «pouvoir»
(power) : le pouvoir de travailler, de gagner son pain, de décider
de son destin de vie sociale en respectant les besoins et termes
de la société. L’autonomie d’une personne lui permet d’exister
dans la communauté sans constituer un fardeau pour celle-ci ;
la personne autonome est une force pour la communauté.
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3. Les axes d’intervention
Pour lutter contre le faible niveau de féminisation de la vie politique, les trois axes
d’intervention mentionnés précédemment sont déclinés en propositions d’activités et en
indicateurs de résultats.
Le premier axe concerne plutôt les facteurs internes tenant aux femmes elles-mêmes ou
à leur environnement humain et sociétal. Les axes 2 et 3 concernent les facteurs externes
qui dépendent du pouvoir politique ou des structures de pouvoir, facteurs à modifier par le
recours au lobbying ou à la loi.
Résultats attendus :
- Des femmes sont formées qui acquièrent des outils, du savoir-faire et des compétences
pour appliquer et concrétiser la mise en œuvre de leur engagement à contribuer au
processus du développement ;
- L’accent est mis sur la qualité de la femme politique et la durabilité de l’action ;
- Un vivier de femmes intéressées à la politique est constitué dans chaque pays.
Activité 1.2 :
- Développer l’éducation électorale pour les hommes et les femmes de façon à ce que
le vote des femmes exprime leurs propres opinions et non celles de leur entourage ou
environnement culturel ;
- A plus long terme, faire inscrire cette approche dans les programmes d’éducation
civique, de préférence dès le plus jeune âge.
Résultats attendus :
- La population est incitée à la responsabilité citoyenne ;
- Elle est informée de ses droits civiques, de la constitution du pays ainsi que du rôle d’un
Etat, d’une démocratie ou d’un gouvernement.
Activité 1.3 :
- Concevoir et mettre en œuvre une campagne de communication et de sensibilisation ;
- Elaborer du matériel de communication pour faire passer les messages clés du
mouvement ;
- Mobiliser dans chaque région ou district en vue d’une action nationale visible et
effective ;
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- Diffuser des débats et des programmes
spécifiques sur les radios/télévisions ;
- Organiser une campagne médiatique avec
projection des rôles modèles ;
- Soutenir des projets réalisés par les femmes
au sein des communautés ;
- Organiser un grand meeting qui montre la force et
la crédibilité du mouvement pour l’implication
des femmes dans la vie politique.
Résultats attendus :
- La plateforme régionale Océan Indien démontre sa
capacité à sensibiliser la population et à faire émerger une force avec laquelle le monde
politique devra compter, cette capacité étant le principal levier pour le lobby ;
- Un nombre significatif de votes est mobilisé en faveur des femmes candidates.
Pour cette activité, il est attendu du REFAMP qu’il joue un rôle essentiel de lobby, ses
membres ayant occupé ou occupant un poste de responsabilité politique.
Résultats attendus :
- Les leaders politiques respectent leurs intentions ou engagements de présenter 30%
des femmes parmi les candidats du parti ;
- Le REFAMP/OI est valorisé par les avancées constatées dans la cause de l’égalité
entre les genres en politique.
Activité 2.2 :
- Trouver des solutions au problème du financement de la caution des femmes candidates ;
- Convaincre les partis politiques que la féminisation des candidatures représente pour
eux une réelle valeur ajoutée.
Résultats attendus :
- Des actions affirmatives sont développées, qui encouragent les femmes et les partis à
atteindre l’objectif des 30 % ;
- Des candidates sont présentées dans des circonscriptions où le parti est bien implanté.
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Activité 2.3 :
- Redynamiser les REFAMP nationaux, qui redéfiniront leurs objectifs et détermineront les
formes de plaidoyer les plus efficaces ;
- Mettre en place un dispositif de mentorat par les membres du REFAMP auprès des
nouvelles candidates ;
- Construire un réseau régional solide et efficace par la mise en place d’une plateforme
régionale ;
- Favoriser les échanges de bonnes pratiques avec des collègues d’autres pays.
Résultats attendus :
- Un accompagnement de qualité est mis en place pour les nouvelles candidates ;
- Le lobby est plus solide et efficace ;
- Un site Internet est développé et régulièrement mis à jour pour accroître la visibilité des
actions et maintenir la dynamique régionale.
Activité 2.4 :
- Mettre en place une structure pour la mobilisation des ressources financières auprès des
institutions et bailleurs de fonds internationaux, du secteur privé et autres partenaires ;
- Mobiliser des ressources intellectuelles et de l’ingénierie auprès des universitaires, des
médias et des jeunes diplômés.
Résultats attendus :
- Les moyens nécessaires sont dégagés pour la mise en œuvre effective des plans
d’action ;
- Un vivier de compétences est disponible et mobilisé en tant que de besoin.
Résultats attendus :
- Une loi électorale est proposée et adoptée par les parlements de chaque pays ;
- Une feuille de route est établie qui permet d’en suivre la mise en œuvre.
C’est pourquoi il est proposé de créer une plateforme réunissant, non seulement les femmes
ministres et parlementaires du REFAMP dont la mobilisation et le leadership sont à l’évidence
essentiels pour le succès de la plateforme, mais aussi tous les acteurs de la société civile
impliqués dans la lutte pour la féminisation de la vie politique.
Une telle plateforme aurait d’autant plus de chances d’être la structure gagnante qu’elle
pourrait s’appuyer sur un important potentiel de ressources humaines et organisationnelles.
Comores :
Le Réseau National Femmes et Développement (RNFD) s’organise dans la perspective
des prochaines élections aux assemblées des îles et de l’Union des Comores, dans le
but d’intégrer un nombre important de femmes en politique. Le Réseau National des
Avocats du Genre (RENAG) a élaboré un plan d’action pour le recensement des femmes
qui souhaitent faire de la politique. L’UFCD (Union des Femmes Comoriennes pour la
Démocratie) fait le plaidoyer pour l’équité. Une plateforme nationale a été créée en
septembre 2009 avec les acteurs suivants : REFAMP Comores, RNFD, RENAG et UFCD
pour travailler ensemble à la cause de la féminisation de la vie politique.
Madagascar :
Le mouvement de femmes “Vondrona Miralenta ho an’ny Fampandrosoana” (VMLF) a
comme objectif de contribuer à la lutte contre la pauvreté par la réduction des disparités
de genre et l’autonomisation de la femme, notamment par l’épanouissement de la
femme en politique. Un plan national d’action a été développé, dont l’axe central est le
plaidoyer, la mobilisation et le renforcement des capacités des femmes en politique. On
a noté, lors des élections de 2007, le résultat positif du soutien à la formation apporté par
l’Electoral Institut of Southern Africa (EISA), sur financement du gouvernement norvégien.
Des membres du REFAMP, notamment sa présidente, sont actifs au sein du VMLF.
Maurice :
Un réseau Women in Network (WIN - www.winmauritius.net) a été créé en 2006, regroupant
4 associations avec le soutien du PNUD : l’AMFCE (Association Mauricienne des Femmes
Chefs d’Entreprise), la Jeune Chambre de Commerce International, Soroptimist
International et Media–Watch. Les objectifs visés sont de (i) promouvoir les valeurs de
l’égalité hommes-femmes, (ii) faire émerger des femmes leaders dans toutes les
sphères de la société à travers le programme WLP, (iii) doubler le nombre de femmes
au Parlement d’ici 2010 à travers WIP et, enfin, (iv) renforcer et étendre le réseau de façon
à atteindre une masse critique pour un lobbying efficace. Le réseau WIN a comme projet de
s’étendre aussi à Rodrigues. Le REFAMP Maurice s’appuie sur la dynamique du réseau WIN.
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Seychelles :
Les femmes parlementaires se sont regroupées en 2000 pour former une association dont
l’objectif est d’encourager et accompagner les jeunes qui aspirent à faire de la politique.
Ce groupe d’action des femmes parlementaires est membre de la Seychelles Women’s
Commission sous la tutelle du LUNGOS (Liaison Unit for Non-Governmental Organisation).
Une commission organise des ateliers de lobbying pour les femmes politiques. LE REFAMP
Seychelles a par ailleurs organisé une réunion commune avec le groupe des femmes
parlementaires, qui a débouché sur la décision de travailler en bonne synergie.
Île de la Réunion :
La Réunion n’est pas directement concernée par la présente proposition. Mais, la France
étant membre de la COI, les femmes politiques réunionnaises pourraient utilement par-
ticiper à la réflexion régionale et contribuer à la vie du réseau avec leurs moyens propres
et selon des modalités à déterminer.
Comores
Elections législatives : décembre 2009
Madagascar
Elections présidentielles et législatives prévues en 2010
Maurice
Elections législatives : juillet 2010
Seychelles
Elections présidentielles : 2011
Elections législatives : 2012
La plateforme régionale pourra compter sur une mobilisation significative, celle-ci étant
appelée à s’accroître grâce à la dynamique régionale. De ce point de vue, le calendrier
électoral ci-dessus montre l’urgence des actions à mener pour atteindre l’objectif n° 3 des
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) : “promouvoir l’égalité des sexes”.
La plateforme régionale pourra également compter sur une forte mobilisation internationale
et régionale. Les liens Internet ci-après permettent d’accéder aux sites de quelques-unes des
ONG ou organisations internationales qui sont déjà partenaires des pays de l’Océan Indien
ou sont susceptibles d’apporter leur soutien :
- www.genderlinks.org.za
(l’organisation Gender Links dispose d’une antenne à Madagascar, à Maurice et aux Seychelles)
- www.iknowpolitics.org
- www.ipu.org
- www.genreenaction.net
- www.unifem.org
- www.eisa.org.za
- www.unfpa.org
- www.undp.org
- www.coi-ioc.org
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5. Recommandations
La constitution d’une plateforme régionale réunissant tous les acteurs impliqués dans la
féminisation de la vie politique permettra de poursuivre l’objectif d’accroissement de la place
des femmes dans le développement de leur pays et l’amélioration des conditions et de la
qualité de vie de ses habitants. Appelée à jouer avant tout un rôle de plaidoyer, la plateforme
pourrait vite devenir incontournable dans les espaces nationaux comme dans l’espace
régional Océan Indien.
Dans la mesure où il sera nécessaire de disposer d’un secrétariat commun pour assurer la
mise en œuvre des plans d’action, on pourrait envisager sa création dans le cadre de l’axe
“Femmes en Politique” de la stratégie Genre de la Commission Océan Indien (COI), le
schéma général devenant le suivant :
MAURICE REUNION
COI
SECRETARIAT COMMUN
COMORES MADAGASCAR
SEYCHELLES
Un secrétariat commun - pour assurer la mise en œuvre des plans d’action 13 A com
MAURICE REUNION
COI
SECRETARIAT COMMUN
Une telle approche s’inscrit dans la volonté d’identifier puis d’utiliser les bonnes clés au bon
COMORES MADAGASCAR
moment pour concrétiser l’égalité entre hommes et femmes. Ce qui requiert l’engagement de
femmes inspirées non par l’opportunisme, mais bien par le désir de mener le combat pour
l’équité au bénéfice de l’ensemble de SEYCHELLES
la société. Cette condition est essentielle pour assurer la
raison d’être et la pérennité de la démarche.
Le réseau régional s’appuiera dans chaque pays sur un réseau national regroupant
Un des
l’ensemble secrétariat
forces commun - pour
concernées parassurer la mise en œuvreles
cette problématique, des plans d’action
plateformes nationales A co
fonctionnant selon le schéma ci-après :
Secteur
Privé Lois
Médias Electorales
Etat S
Société
Civile
Plateforme nationale
Institutions Insti
Partis
Politiques
Formateurs
REFAMP
Jeunes Institutions
Réligieuses
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Notes
15
Notes