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Cours gestion des ressources hydrique

Chapitre 01 : Généralités sur la problématique de l'eau en Algérie

Chapitre 02 : Principe de gestion et exploitation des systèmes hydrauliques

Chapitre 03 : Paramètres hydrauliques des écoulements

Chapitre 04 : Contrôle de pollution

Chapitre 5 : Diagnostic des systèmes hydrauliques

Cours: Gestion des ressources hydriques. Responsable de la matière : Mr Ouadja.A


Cours gestion des ressources hydrique

Chapitre 01 : Généralités sur la problématique de l'eau en Algérie

Cours: Gestion des ressources hydriques. Responsable de la matière : Mr Ouadja.A


PARTIE 01 : La gestion de l’eau à l’échelle mondiale

1. Le manque d’eau : exagération, réalité ou mauvaise gestion ?

L’eau sous toutes ses formes est abondante sur terre (planète bleue) : elle représente 1380
Millions de Km3. L’essentiel est constitué d’eau de mer (97,2 %) et de glace (2,15 %) inutilisable
directement. L’eau douce, facilement disponible (lacs, fleuves, certaines eaux souterraines,…) ne
représente que 0,07 % de la ressource de la ressource totale, soit Un Million de kilomètre cube (1
Km3 = 1 Mds de m3). Autrement, « si on ramène la terre à la taille d’une orange, cette eau douce
aurait la dimension d’une tête d’épingle». Lothaire Zilliox.

La question est de savoir si cette quantité d’eau est suffisante pour satisfaire les besoins en
eau de l’humanité ?

10 pays se partage 60 % les réserves d’eau douce (Brésil, Russie, Chine, ..). Cette inégalité est
essentiellement liée au climat : « en Afrique quand il tombe 1000 ml, il s’en évapore 1500 ml. En
Europe pour 1000 ml, il en retourne autant dans l’atmosphère ». Lothaire Zilliox

Sur une base d’un quota par personne en eau douce, les disponibilités par pays varient de
600 000 m3 par an (Islande) à 75 m3 par personne et par an (Koweit). L’Amérique du nord se situe à
19 000 m3 par an et par personne, suivi de l’Asie (4 000 m3 ).

On dit qu’un pays est en difficulté d’eau quand le volume annuel d’eau disponible tombe au -
dessous de 1700 m3 par personne et par an. A des niveaux compris entre 1700 et 1000 m 3 par
personne et par an, on peut s’attendre à des pénuries d’eau périodiques ou limitées. Quant l’eau
disponible tombe au-dessous de 1000 m3 par personne, le pays a une pénurie chronique, qui menace
sa production alimentaire, entravant son développement économique et endommageant ses
écosystèmes.

D’une population de 35 Millions d’habitants et des réserves en eau estimées à 13 Mds de


m d’eau, l’Algérie fait partie de ces pays à pénurie chronique avec « un ratio de 527 m3 par
3

personne et par an (1995). En l’an 2025, ce ratio serait de 313 m3 par personne et par an ». SNAT-
2025

Aujourd’hui 450 Millions de personnes dans 29 pays (localisés pour la plupart en Afrique du
Nord, au Moyen Orient et en Afrique Subsaharienne), sont confrontés à une pénurie chronique
d’eau. Cette proportion peut atteindre 2,5 Milliards de personnes en 2025, du fait de la pression
démographique de la population mondiale qui compte environ 6 Milliards d’individus.

Notons, que la population mondiale a triplé en 100 ans. Durant la même période les
consommations en eau ont été multipliées par 6. Si la moitié de cette augmentation est à mettre sur
le compte de la croissance démographique, l’autre moitié résulterait de l’inflation de la
consommation par habitant, liée à l’accroissement du bien-être social, au développement industriel
et au développement agricole.

En effet, le passage d’une agriculture de subsistance à une agriculture de rente a


considérablement augmenté les demandes en eau de ce secteur, de loin le plus gros consommateur
des ressources mondiales des eaux douces (2/3). Cette dernière va connaître des augmentations
sensibles (17%) d’ici 2025 puisqu’il s’agira de nourrir 2 Milliards d’habitants supplémentaires.

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Or, les pertes que génère l’agriculture sont énormes. Selon la FAO, 60% de l’eau utilisée pour
l’arrosage des cultures sont gaspillés, faute aux techniques d’irrigation, souvent rudimentaire, qui
laissent échapper une grande quantité d’eau par évaporation.

Par ailleurs, l’accès à l’eau douce diminue par la part grandissante de la ressource polluée du fait
des rejets incontrôlés des pesticides et fertilisants, métaux lourds, …etc. L’expansion urbaine des
villes génère quant à lui une concentration spatiale d’effluents domestiques et industriels, ce qui
réduit le pouvoir tampon du milieu naturel.

Depuis longtemps, les autorités ont répondu au manque d’eau par une augmentation de l’offre :
construction de gigantesque réservoirs, grands réseaux d’adduction, réalisation de forages
profonds…L’idée a même germé de remorquer quelques icebergs…Puis on a pensé à la manière
dont nos stocks pouvaient être étendues, grâce à l’exploitation des sources d’eau non
conventionnelles : eau de mer, eau saumâtre, eaux usées,…etc.

Il est devenu techniquement possible de rendre potable n’importe quelle eau, mais à quel prix ?
Ainsi, la logique de « toujours plus d’eau » n’est plus durable. Cette politique de grands travaux est
devenue extrêmement coûteuse et a conduit à des surexploitations. …Il est temps de revoir notre
façon de gérer la ressource.

2. La gestion de l’eau à l’échelle mondiale

Il nous est apparu important, avant de se plonger dans la gestion de l’eau comme telle, de bien
cadrer la ‘’question de l’eau’’ et son évolution dans la pensée collective de ceux qui la font avancer,
et ce au gré de certains événements internationaux récents.

En effet, en moins de 20 ans, le débat sur l’eau est passé d’un débat technique, axé d’abord sur
l’évaluation des ressources disponibles et la répartition entre les usages dominants dite ‘’gestion de
l’offre’’, à une approche dite plus «intégrée» et impliquant un large éventail de domaines, dont des
aspects sociaux et politiques (gestion de la demande, incluant celle de la nature).

Cette reconnaissance de la valeur de l’eau sous ses multiples facettes est certainement un des
événements marquants de la fin du XXe siècle en matière de développement durable.

Plusieurs événements internationaux sont venus marquer l’évolution des idées en matière de gestion
des ressources en eau :

 En 1977, la conférence de Mar del Plata lance le débat sur les enjeux de l’eau et propose
l’organisation d’une décennie de l’eau (1980-1990) ;
 En 1992, lors de la conférence de Dublin, un certain nombre de principes déterminants sont
adoptés par la communauté internationale en matière d’utilisation durable des ressources en
eau :
 L’eau est une ressource limitée et vulnérable qui est indispensable à la vie, au développement et
à l’environnement ;
 La mise en valeur et la gestion de l’eau doivent avoir un caractère participatif et associer les
utilisateurs, les planificateurs et les décideurs à tous les niveaux ;
 Les femmes jouent un rôle déterminant dans l’approvisionnement, la gestion et la préservation
de l’eau;
 L’eau est utilisée à de multiples fins et a une valeur économique, et l’on doit donc la reconnaître
comme un bien économique.

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 La même année, Le Sommet de la Terre à Rio (1992) adopte l’Agenda 21, qui traite en
détail de la question de l’eau dans son chapitre 18. Trois objectifs ont été retenus pour
intégrer des éléments de la qualité de l’eau à la gestion des ressources en eau :
 Le maintien de l’intégrité des écosystèmes par la protection des écosystèmes aquatiques contre
la dégradation des bassins ;
 La protection de la santé publique, incluant l’eau potable sans risques et le contrôle des vecteurs
de maladies ;
 Le développement des ressources humaines.
Ces principes de Dublin et de Rio sont désormais reconnus à l’échelle internationale et constituent
le fondement des débats touchant la gestion des ressources en eau. En moins de dix ans, plusieurs
organisations internationales ont été créées :

 Le Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement (WSSCC),


 le Partenariat international pour l’eau (GWP),
 Le Réseau international des organismes de bassin (RIOB),
 Le Conseil Mondial de l’Eau (CME),
 L’Office international de l’eau (OIEAU) et,
 Le Secrétariat international de l’eau (SIE), …
Toujours au cours de la même période, des conférences internationales majeures ont aussi marqué
le débat sur les enjeux associés à la gestion de l’eau tels que :

 En 1997, le premier Forum Mondial de l’eau organisé à Marrakech, constitue un événement


déterminant pour la relance du débat mondial sur toute la question de l’eau douce.
 En mars 2000, le deuxième Forum mondial de La Haye, lance une opération internationale
innovatrice, celle de la «Vision mondiale de l’eau», mobilisant plus de 10 000 personnes,
venues de tous les continents, pour partager leurs aspirations et leurs recommandations à une
utilisation plus durable des ressources en eau.

Parmi, les principales idées développées par cette large consultation consacrée à «la Vision», trois
énoncés retiennent l’attention :

 Le premier énoncé fait un constat : «Il existe aujourd’hui une crise de l’eau, mais cette crise
n’est pas due à son insuffisance à satisfaire nos besoins; elle résulte plutôt d’une si mauvaise
gestion de cette ressource que des milliards de personnes – et l’environnement – en souffrent
grandement » et qu’une partie de la solution de cette grave crise actuelle de l’eau réside donc
dans une « meilleure gestion de son utilisation».
 Le second énoncé vise à la fois le développement durable des ressources en eau et la gestion
intégrée «La Vision prône un monde dans lequel la population a accès à des ressources en eau
saines et suffisantes pour satisfaire ses besoins, y compris sur le plan alimentaire, mais de
manière à maintenir l’intégrité des écosystèmes d’eau douce». Le but ultime du processus de
« la Vision » vise à sensibiliser l’opinion mondiale à la crise de l’eau par l’élaboration de
nouvelles politiques et de nouveaux cadres législatifs et institutionnels, afin de servir
efficacement, rentablement et équitablement les intérêts de l’humanité et de la planète.
 Le troisième énoncé touche plus particulièrement le partage des rôles entre les divers niveaux
d’intervenants, de l’individu aux autorités publiques, en passant par celui des professionnels,
pour que le rôle et les comportements vis à vis de l’eau doivent changer afin que l’utilisation et
le développement des ressources en eau aient un caractère durable.

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La Vision mondiale de l’eau, comme son nom laisse entendre, fournit aussi des scénarios pour
l’avenir des ressources en eau à moyen terme, et tout particulièrement, les notions d’incertitude et
d’interdépendance à l’intérieur de l’écosystème, qu’il faudra constamment garder à l’esprit.

Les principaux enjeux qui peuvent s’avérer des «points tournants dans l’avenir de l’eau»,
dépendent de nombreuses tendances d’interdépendances au sein d’un système complexe, ce qui est
à l’origine de la démarche de gestion intégrée de l’eau, s’articulant sur trois (3) principes :

 La réforme des institutions chargées de gérer les ressources en eau,


 Le renforcement de la coopération dans les bassins internationaux, et
 La valorisation des fonctions des écosystèmes.

3. Les notions de base :

3.1. Le cycle de l’eau :

L’eau voyage sur la terre, sous la terre et dans l’atmosphère selon un cycle bien connu :

- Les nuages apportent des précipitations sous forme de pluie, de neige ou de grêle.

- L’eau ruisselle sur la terre. Une partie est captée par la végétation. Le restant alimente les
écoulements de surface ou va s’infiltrer dans le sous-sol pour rejoindre les nappes.

- L’eau de surface et des océans s’évapore sous l’action des rayons du soleil et se retrouve à l’état
gazeux dans l’atmosphère.

- La vapeur d’eau de l’atmosphère se condense en gouttelettes au contact des masses d’air froid, ce
qui entraîne la formation de nuages.

Figure 1 : Le cycle de l’eau

Les phénomènes invisibles :(1) : Évaporation: toute surface d’eau ; (2-3) : Absorption par les
racines des végétaux et évapotranspiration par les feuillages (4-6) : Vapeur d’eau (gaz) et transport
par les vents ; (5) : Énergie du cycle : Soleil.

Les phénomènes visibles : (A): Condensation (nuages, brouillards ;(B) : Précipitations (pluie, grêle,
neige) ;(C-D-E) : Fonte, ruissellement, infiltration ; (F) : Écoulements superficiels ou souterrains

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Il s’agit d’un cycle qui n’a ni début ni fin, la quantité d’eau demeurant sensiblement la même depuis
son apparition sur Terre. Cependant, dans l’histoire de notre planète, des changements climatiques
majeurs ont créé des déserts ou recouvert de glace des continents entiers.

L’eau et le climat sont donc intimement liés; il suffit d’une modification régionale à court terme du
cycle hydrologique de quelques jours, mois ou années pour entraîner une inondation ou une
sécheresse.

Dans l’environnement naturel, la majorité de l’eau est recyclée vers l’atmosphère (65%) par la
transpiration des arbres et un autre 25% s’infiltre dans le sol pour recharger les nappes souterraines.

Pour simplifier, chaque bassin versant est caractérisée par son régime d’écoulement. On calcule son
débit, généralement exprimé en mètres cubes par seconde (m3/s). Celui-ci est représentatif du
volume d’eau transporté par la rivière dans un temps donné. Il varie au cours des saisons.

Ce cycle de variations annuelles évoque le rythme d’une respiration naturelle. La rivière s’écoule
normalement dans son lit mineur, mais déborde quelques fois dans son lit moyen et, plus rarement,
dans son lit majeur. La limite de son lit majeur correspond à la «ligne des plus hautes eaux»
atteintes par la rivière lors de crues exceptionnelles.

Figure 2 : Les demeures d’un cours d’eau

Les demeures d’un fleuve :


1. Étiage ou basses eaux et situation normale
2. Crue: fonte des neiges et forte précipitation
3. Ligne des plus hautes eaux : situation exceptionnelle
4. Inondation (la ligne des plus hautes eaux détermine les risques pour une urbanisation).

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Figure 3 : Le bassin versant

Un bassin versant a des frontières naturelles, qui suivent la crête des montagnes «ligne de partage
des eaux». Les gouttes de pluies qui tombent sur un versant de la montagne vont rejoindre le cours
d’eau ou s’infiltrer dans la roche et former des réservoirs ou nappes souterraines. Il existe alors une
circulation souterraine des eaux.

3.2. La qualité de l’eau

La notion de qualité de l’eau varie en fonction de l’usage que l’on veut en faire: eau de boisson ou
de cuisson, irrigation, eau de procédé industriel, baignade, etc. Quel que soit l’emploi fait de l’eau,
il demeure essentiel que sa qualité soit préservée. Il s’agit de définir les conditions moyennes
caractéristiques de la plupart des eaux naturelles et salubres. Passé un certain seuil, l’eau sera
déclarée polluée.

« La pollution de l’eau est une modification néfaste des eaux causée par l’ajout de substances
susceptibles d’en changer la qualité, l’aspect esthétique et son utilisation à des fins humaines.
L’agent polluant peut être d’origine physique, chimique ou biologique, ayant provoqué une gêne,
une nuisance ou une contamination ». (Office international de l’eau, 2001).

De par sa qualité, une ressource en eau devra s’assurer que l’eau peut, satisfaire aussi bien les
besoins de l’homme que le maintien des fonctions naturelles de l’écosystème qui les abrite.

PARTIE 02 : Les potentialités en eau en Algerie

Etat des ressources en Algérie:


Avec une superficie de 2 381 741 km² dont près de 90% est un désert, la littérature relative à l’eau
révèle que l’Algérie figure parmi les pays les plus pauvres en matière des ressources en eau. C’est
même dire que le pays est en dessous du seuil théorique de rareté, fixé par la Banque mondiale à
1000 m3 par habitant et par an

Pour assurer une sécurité hydrique pour tous les secteurs, il faudrait disposer entre 15 à 20 milliards
de m3 par an et ce, en réservant 70 % à l’agriculture, alors que l’Algérie ne mobilise que 5 milliards
de m3 par an. Les besoins en alimentation en eau potable seront multipliés par 2,5 environ en 25 ans
et ils représentent 40% des ressources mobilisables vers l’an 2025.

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Les potentialités hydriques sont estimées à moins de 17 milliards m3 par an, dont 75% seulement
sont renouvelables. Autrement dit, 60 % des eaux de surface et 15% des eaux souterraines.

Dans le nord de l’Algérie, les ressources mobilisées totales sont destinées, à raison de 55,3% à
l’irrigation (2,1 milliards de m3), 34,2% à l’adduction d’eau potable (1,3 milliards de m3) et10,5%
à l’industrie (0,4 milliards de m3)

Selon des données du FAO et de l’ONU, l’Algerie est déjà considéré en pénurie avec seulement
500 mètres cubes d’eau par habitant et par an, contre 2.500 mètres cubes en 1960

Les potentialités en eau superficielle

Les ressources en eau dépendent évidemment du climat, à la fois dans leur répartition spatiale et
dans l’évaluation de leur bilan saisonnier ou annuel. Les eaux superficielles sont, pour leur plus
grande part, entraînées, par ruissellement et par écoulement torrentiels, vers la mer ou les
dépressions fermées ; la violence des précipitations, les fortes pentes, l’importance des terrains
imperméables, tels sont les principaux responsables de cette énorme déperdition.
Il s’y ajoute cependant une très forte évaporation, plus directement perceptible sur les nappes
d’eau stagnantes, eaux douces permanentes ou temporaires, ou les retenues artificielles des
barrages.

Les ressources en eau Algérie en milliards de m3

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1.2. L’eau en Algérie du nord

En Algérie, l’eau est une ressource de plus en plus précieuse. La concurrence que se livrent
l’agriculture, l’industrie, l’AEP, pour avoir accès à des disponibilités limitées en eau grève d’ores et
déjà des efforts de développement de nombreux pays.

La pluviométrie moyenne annuelle est évaluée entre 95 et 100 milliards de m3 dont seulement
plus de 80 milliards de m3 s’évaporent, 3 milliards de m3 s’infiltrent et 12.5 milliards de m3
s’écoulent dans les cours d’eau. Dans cette partie de l’Algérie, l’apport principal vient du
ruissèlement. Les eaux de surfaces sont stockées dans les barrages. En 2002, l’Algérie dispose de 52
grands barrages d’une capacité de 5.2 milliards de m3, donc le reste (7.3 milliards de m3) se
déverse directement dans la mer (figure 1.1).

Autrement dit la moitié même des eaux qui ruissèlent ne sont pas mobilisées.

Répartition des ressources en eau dans l’Algérie du Nord

1.4. Les eaux superficielles


L’ANRH dispose à cet effet 220 stations hydrométriques, 800 postes pluviométriques et 60 stations
complètes. Les premières stations du réseau hydrométriques algérien ont été installées en 1924 ;
puis ce réseau s’est développé progressivement pour atteindre leur niveau actuel. Le tableau 1.1
permet de donner la répartition de la pluviométrie et l’apport annuel en Algérie du nord.

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Le territoire de l'Algérie a été divisé en 5 bassins hydrographiques :

Constantinois - Seybouse- Mellègue.


Algérois- Hodna - Soumam.
Cheliff - Zahrez.
Oranie - Chott - Chergui .
Sahara.

Répartition des eaux superficielles en


Algérie

1.1.2.2. Les potentialités en eau souterraine

Les potentialités en eaux souterraines directement exploitables sont évaluées, par les services
techniques de l’ANRH, à 1,8 milliards de m3 dans la région Nord. Ces ressources sont
relativement faciles à mobiliser et sont, aujourd’hui, exploitées à plus de 90 %.
Dans le sud, les ressources en eau souterraines sont beaucoup plus importantes et sont contenues
principalement dans des aquifères, qui s’étendent, pour certains, au delà même des frontières
algériennes : il s’agit des nappes du Continental Intercalaire (CI), et du Complexe
Terminal (CT).

Les potentialités hydriques des deux aquifères CT et CI sont évaluées à 4935 Hm3/an dont le
volume exploité est estimé à 1296.5 Hm3/an.
La nappe du continental intercalaire qui est la plus étendue et la plus profondes que celle du
complexe terminal, il couvre une superficie de plus de 10 millions de km2, répartie entre les
trois pays (Algérie–Tunisie et la Libye) (Rémini, 2005).

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La forte consommation d’eau par les trois pays a été accélérée par l’évolution du nombre de forages
et de leurs régimes d’exploitation ce qui a provoqué une baisse sensible du niveau de la nappe, la
disparition de l’artésianisme dans certains endroits du Sahara.

La mobilisation des ressources en eau non conventionnelles

La mobilisation des ressources en eau non conventionnelles est constituée du :


· Dessalement de l’eau de mer,
· Déminéralisation des eaux saumâtres (souterraines et superficielles)
· Réutilisation des eaux usées épurées.
Avantages du dessalement
Le dessalement de l'eau de mer et des eaux saumâtres a connu ces dernières années une avancée
remarquable grâce au développement de différents procédés.
· Un littoral long de 1200 kilomètres;
· Disponibilité de l'eau de mer, ressource inépuisable;
· Une population et une industrie grandes consommatrices d'eau se trouvant à proximité de la mer;

Déminéralisation des eaux saumâtres

A part le dessalement de l’eau de mer au nord d’Algérie, il a été prévu la déminéralisation des eaux
saumâtres dans les hauts plateaux et le sud. Plusieurs stations de débit faible de traitement entre 100
et 200 m3/j existantes dans le sud, sont en exploitation par les collectivités locales et Sonatrach.
Réutilisation des eaux usées épurées

La mobilisation des eaux usées épurées, est très faible actuellement, le seul ouvrage existant est
celui situé à l’aval de la station d’épuration de Bordj Bou Arreridj d’une capacité de 2 500 m3/j
destiné à l’irrigation d’un périmètre de superficie près de 100ha.

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Partie 03 : La problématique de l'eau en Algérie

1. Envasement des barrages en Algérie

En Algérie, les 52 grands barrages reçoivent 32 millions de m3 de matériau solide


annuellement.

La répartition des barrages sur les cinq bassins hydrographiques indiquent clairement que les
barrages de la région de Chéllif –Zahrez sont les barrages les plus menacés par le phénomène de
l’envasement (Remini, 2003).

Puisque le taux de sédimentation annuel est de 0,75% (figure 05). Ceci est dû à la forte érosion
des bassins versants de la région, favorisé par la nature des sols et l’absence de boisement. Même
pour les petits barrages, le taux de comblement évalué en 2002 dans le bassin hydrographique
Chellif –Zahrez est de 16% de lacapacité totale, il est beaucoup plus grand par rapport à celui des
autres régions (Remini et Hallouche, 2003)

Carte de sensibilité à l’envasement des barrages.

2. Evaporation des lacs de barrages

Un milliard de m3 d’eau sur les 13 milliards de m3 stockés dans les 90 barrages du Maroc
s’évapore chaque année. Sur l’oued Ziz (Maroc), un barrage classique retient un grand volume
d’eau dont une partie (20 à 25%) est perdu par évaporation. L’évaporation des eaux du barrage
Monsour Ed-dahbi s’élève à 40millions de m3/an (Lahlou., 2000).
Le phénomène de l’évaporation des lacs des barrages en Algérie est considérable ; une perte de
volume très élevée est enregistrée annuellement dans les barrages. Les mesures de l’évaporation
refont à l’aide d’un bac Colorado installé à proximité de la retenue.
Nous avons représenté sur la figure (07), l’évolution du volume évaporé dans les retenues de
39barrages, d’une capacité de 3,8 milliards de m3 durant la période:1992-2002. Sur le même
graphe, nous avons illustré l’évolution de la consommation en A.E.P., l’irrigation et l’industrie
pour mieux montrer l’ampleur de l’évaporation.

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3. Fuites dans les barrages
Le problème est beaucoup plus grave qu’on imagine, il ne s’agit plus de perte de la capacité de
l’eau, mais plutôt la déstabilisation de l’ouvrage. En réalité l’eau des fuites ne se perd pas, il peut
être récupérée et réutilisée pour l’agriculture et à la limite le laisser s’infiltrer pour réalimenter la
nappe.
A titre d’exemple, un réseau de collecte des fuites d’eau installé à l’aval du barrage de Foum
ElGherza permet de récupérer en moyenne 5 millions de m3/an et de les utiliser pour l’irrigation.
Cette irrigation forcée pose des problèmes de salinité des sols, puisque l’eau coule en continue.
Mais le grand problème réside dans la circulation des eaux dans les failles de la roche dont la
section mouillée augmentera dans le temps suite au changement de températures et les variations
de la vitesse de l’écoulement (variation du plan d’eau) qui engendreront l’érosion de la roche et
avec le temps c’est le glissement au niveau des berges et l’ouvrage sera en danger.
4. Eutrophisation des retenues de barrages
Ces dernières années les rejets des eaux usées d’origine urbaine et industrielle ont augmenté dans
les oueds. Ceci constitue une menace pour la qualité des ressources en eau dans les barrages.
Plusieurs tronçons d’oueds sont déjà pollués (Tafna, Mekerra, Chellif, Soummam et Seybouse).
Si le phénomène persiste encore, des retenues de barrages comme Beni Bahdel, Bakhada,
5. Intrusion des eaux marines dans les aquifères côtiers
En Algérie, le phénomène a pris de l’ampleur ces vingt dernières années a cause de la
sécheresse qui a frappé le nord algérien, associé aux pompages excessifs et anarchiques.
Aujourd’hui, toutes les régions du littoral algérien (1200km) sont menacées par ce phénomène ;
plusieurs lieux de contaminations des nappes ont été signalés le long du littoral. La région du
centre n’a pas échappé à ce phénomène, notamment les nappes des plaines d’Oued Nador, Oued
Mazafran et la région de Bordj El Bahri

Partie 04 : Stratégie Pour Augmenter Le Stockage De L’eau

Pour éviter de répercuter fatalement le déficit en eau d’ici l’an 2025, il faut mobiliser le
maximum des ressources superficielles et souterraines, cherchant de nouvelles ressources, lutter
contre les pertes et améliorer la qualité des eaux disponibles. C’est la qualité de l’eau qui est
devenue un problème crucial, carde puis une trentaine d’années, cette qualité est menacée par
les activités humaines.

1. 1Entretien des barrages actuels et lutte contre l’envasement

 Pour prolonger la durée de vie des grands barrages, l’entretien de ces ouvrages est devenu
aujourd’hui une nécessité pour les services d’hydraulique.

 Nous pouvons déterminer les principaux moyens techniques de lutte contre l’envasement
utilisés actuellement dans les différents bassins versants et barrages algériens.

A. Aménagement des bassins versants


Dans le cadre de la protection des bassins versants, un programme spécial a été lancé par les
services des forets.

B. Réalisation des barrages de décantations


La meilleure façon d’éviter l’envasement, c’est d’empêcher la vase d’arriver jusqu’au
barrage, cela peut se faire par la création de retenues pour la décantation des apports solides,
ce qui revient à construire un autre barrage en amont.

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3. Surélévation des barrages
L’un des moyens de lutte utilisés en Algérie est la surélévation de la digue.Cette
méthode consiste, lorsque le taux de comblement est avancé, à augmenter la hauteur de la
digue d’une taille variable, permettant la constitution d’une réserve complémentaire pour
compenser la perte du volume occupé par la vase. Cette technique a été réalisée sur 04
barrages: Bakhada, K’sob, Zardézas et Boughezoul.

4. La technique de chasse
La technique de chasse consiste à évacuer une quantité des sédiments par l’ouverture des
vannes de vidange de fand a l’arrivé des crues.

5. -Soutirage des courants de densité


La majorité des retenues en Algérie présentent les conditions favorables à l’apparition des
courants de densité (forte concentration en sédiments fins et la forme de la retenue de type
canal). En effet, la forte concentration en sédiments dans les cours d’eau surtout en période
de crues et la forme géométrique de la cuvette (de type canal) donnent naissance aux courant
de densité à l’entrée d’une retenue et peuvent se propager jusqu’au pied du barrage.
L’ouverture des vannes de fond au moment opportun peut évacuer une forte quantité en
sédiment.

6. Surélévation des barrages


Malgré le coût onéreux de l’opération de dragage qui revient environ à celui de la réalisation
d’un nouveau barrage, la technique de dragage devient indispensable pour les barrages dont
la stabilité est en danger ou bien dans le cas où les sites pour la réalisation de nouveaux
ouvrages deviennent rares.

7. La réalisation de nouveaux barrages en Algérie


Pour récupérer une partie des milliards de m3 d’eau qui se déversent dans lamer, la
prospection des meilleurs sites et la réalisation de nouveaux barrages en Algérie s’avèrent
indispensable.
Depuis une vingtaine d’années l’Algérie a entrepris de développer un programme ambitieux
de construction de grands barrages.

8. Réalisation des petits barrages et retenues collinaires


Le manque de sites favorables à la réalisation de grands barrages, nous incite à réaliser des
retenues collinaires. Ce sont des petits barrages de faible profondeur construits avec des
digues en terres qui permettent une gestion locale de ce mode de stockage. L’Algérie
dispose actuellement de plus de 61 petits barrages répartis sur les 04 bassins
hydrographiques de l’Algérie du nord.

9. Utilisation de la Recharge artificielle des nappes


La réalimentation artificielle des nappes peut être une solution alternative aux milliards de
m3 qui se déversent encore dans la mer et qui ne peuvent pas être mobilisées à travers la
réalisation des barrages.
Elle peut aussi résorber le phénomène de rabattement des niveaux de nappes dû au déficit de
la mobilisation de la ressource superficielle.

10. Recyclage et réutilisation des eaux usées


Actuellement, l’eau usée traitée provenant des stations d’épuration existantes, lorsque celles-

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ci sont opérationnelles, est rejetée dans les oueds, mais dans les régions où les besoins en
eau ne sont pas satisfaits.

11. Dessalement de l’eau de mer

Suite à la sécheresse de ces dernières années qui a provoqué un manque d’eau potable
dans la majorité de communes, un programme d’urgence a été élaboré par le gouvernement pour
palier au déficit des ressources en eau. Il s’agit de réaliser 21 stations de dessalement d’une
production de 57500 m3/j .

12. La lutte contre les fuites des différents réseaux


La lutte contre les fuites des différents réseaux s’effectue par une distribution des quantités
d’eau de la manière la plus juste et la plus équitable possible, la lutte à toute épreuve contre
le gaspillage et les pertes d’eau par une meilleure gestion et exploitation du réseau et la
réhabilitation des réseaux, dont les qualités techniques ne répondent pas aux normes exigées
actuellement, en sachant que l’Algérie dispose d’un réseau de 40000 km (A.E.P ) avec un
taux de fuite d’environ 40%, ce qui représente un volume de perte considérable.

13. Lutte contre l’intrusion des eaux marines dans les aquifères côtiers :
On assiste ces vingt dernières années à une évolution spectaculaire des secteurs vulnérables
à l’intrusion le long du littoral suite à la sécheresse, au pompage anarchique de la nappe et à
l’extraction abusive du sable marin.

Schéma de synthèse de la stratégie de développement

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CHAPITRE II: PRINCIPE DE GESTION ET EXPLOITATION DES
SYSTÈMES HYDRAULIQUES.
Outils de gestion et exploitation des ouvrages hydrauliques.
Objectifs des outils de gestion des ouvrages hydrauliques.
Organisations des structures de gestion.

II-1- Outils de gestion et exploitation des ouvrages hydrauliques:


II-1-1-Les objectifs essentiels des outils de gestion :
Les principaux objectifs sont de mettre en place :
- Un service d’évaluation et de suivi des ressources en eau pour comprendre les disponibilités et les
besoins ;
- Des plans de la gestion des ressources en eau en associant les options de développement, l’emploi
des ressources et l’interaction humaine ;

- Un mécanisme de gestion de la demande qui permet une réglementation et une allocation de l’eau
afin qu’elle soit utilisée plus efficacement en fixant des limites à la
distribution et à l’usage de l’eau ;

- Des instruments de changement social pour favoriser une société civile tournée vers l’eau et des
mécanismes de résolution des conflits afin de gérer les litiges en
garantissant le partage de l’eau ;

- Des instruments économiques afin d’utiliser la valeur et les prix de l’eau pour l’efficacité et
l’équité et des mécanismes de gestion des informations afin d’améliorer
les connaissances pour une meilleure gestion de l’eau.
Le législateur révèle les organismes qu'il juge nécessaires pour activer la stratégie de gestion des
eaux :
-Les schémas directeurs d’aménagement des ressources hydriques.
-Le plan national de l’eau.
-Les autorités : comme le conseil consultatif national qui apporte dans ses départements les conseils
locaux et les institutions publiques.

-L’information sur l'eau.


II-1-2-La protection législative des ressources en eau:
Ceci est clairement démontré par la qualité des structures mises en place, ainsi que la qualité des
programmes et des projets :

-Les laboratoires d’analyse des eaux.


-Déterminer les modalités de tarification de l'eau utilisée dans l'agriculture.
-Définir les règles de tarification des services publics pour la fourniture de l'eau potable et
d’assainissement.

-Les règles d'exploitation de l'eau minérale naturelle et des eaux de source et sa protection.
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II-2-Structures de gestion et d’exploitation:

II-2-1-Stratégie de l’Algérie pour la gestion des eaux:

Du côté structurel, L'Algérie a travaillé sur l'attribution du ministère des ressources en eaux et une
administration centrale dans ce ministère.

II-2-1-1-L’Algérienne des Eaux (ADE):

Elle a une mission essentielle :


-Mettre à la disposition du consommateur de l’eau potable.
Cette mission est entendue dans un sens extrêmement large. Aussi des interventions de
l’établissement sont particulièrement larges :

-L’Algérienne des Eaux est aussi bien chargée de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre
pour son propre compte et/ou par délégation pour le compte de

l’état ou des collectivités locales, la gestion de la concession du service public de l’eau accordée à
des personnes morales publiques ou privés.

Sa mission consiste, principalement, dans la production, le transfert, le traitement, le stockage,


l’adduction, la distribution et l’approvisionnement en eau potable et industrielle ainsi que le
renouvellement des infrastructures s’y rapportant.
II-2-1-2-L’office national d’assainissement (ONA):
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique national de l’assainissement, l’Office National de
l’Assainissement est chargé sur le territoire national, de l’exploitation, de la maintenance, du
renouvellement, de l’extension et de la construction des ouvrages et des infrastructures
d’assainissement. Ainsi, il assure :
-La protection et la sauvegarde des ressources et l’environnement hydrique.
-La lutte contre toutes les sources de pollution hydrique.
-La préservation de la santé publique.
L’ONA assure également pour le compte de l’Etat, la maîtrise d’ouvrages et d’œuvres délégués
concernant les projets d’études, de réalisation de réhabilitation, de diagnostics des stations
d’épuration, des réseaux d’assainissement et de collecte de l’eau pluviale ainsi que des stations de
relevage .
L’Office est également chargé de :
-Proposer au ministère de tutelle les mesures d’encouragement de l’état ou les
incitations à caractère technique ou financier dans le domaine de l’assainissement.
-Entreprendre toutes actions de sensibilisation, d’éducation, de formation ou d’étude
et de recherche dans le domaine de la lutte contre la pollution hydrique.
-Prendre en charge, éventuellement, les installations d’évacuation des eaux pluviales
dans ses zones d’intervention pour le compte des collectivités locales.
-Réaliser des projets nouveaux financés par l’état ou les collectivités locales.
-L’office étudie et propose à l’autorité de tutelle la politique de tarification et de
redevances dans le domaine de l’assainissement et veille à son application.
En fin, l’office est chargé des missions opérationnelles suivantes :
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-Etablir le cadastre des infrastructures de l’assainissement et en assurer sa mise à jour.
-Elaborer les schémas directeurs de développement des infrastructures
d’assainissement relevant de son domaine d’activité.
-Elaborer et mettre en œuvre la politique de promotion des sous-produits de l’assainissement.

II-2-1-3-L’agence nationale des ressources hydriques (ANRH) :


L'agence nationale des ressources hydrauliques est un établissement public à caractère administratif,
à vocation scientifique et technique.
L'ANRH a pour missions :
-La prospection et l'évaluation des ressources en eau et en sol du pays.
-La collecte, le traitement et la mise à jour des informations relatives aux ressources
en eau et en sol.
-Le suivi de la ressource au plan quantitatif et qualitatif.
-La préservation, la protection et la sauvegarde de la ressource contre toute forme
de dégradation.

I-2-1-4-L’Agence de bassin hydrographique :


Elle a pour missions :
-De gérer le système d’information à l’échelle des bassins hydrographiques à travers
l’établissement et l’actualisation des bases de données et des outils d’information
géographique ;
-De contribuer à l’élaboration, à l’évaluation et à l’actualisation des plans à moyen et
long terme de développement sectoriel à l’échelle des bassins hydrographiques ;
-De collecter les redevances instituées par la législation et la réglementation en
vigueur.
II-2-1-5-L’office national de l’irrigation et du drainage (ONID):
Il a pour missions principales :
-La maitrise d’ouvrages délégués pour le compte de l’état.
-La gestion, l’exploitation et la maintenance des grands périmètres d’irrigation.
-Travaux et ingénierie pour son compte.

II-2-1-6-L’agence nationale des barrages et transfert (ANBT):


Produire de l'eau et sa mise à la disposition des institutions et des organismes
municipaux en charge de la distribution et de l'exploitation et la maintenance dans le
cadre de la mobilisation des ressources en eau de surface.

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