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COURS DE GESTION DES EAUX USEES

Deuxième graduat Assainissement et environnement ISSS/CR-2016

PLAN DU COURS

1. INTRODUCTION

2. GENERALITES SUR LES EAUX USEES

2.1. Une nécessité pour l’environnement


2.2. La filière de traitement
2.3. Evacuer les eaux du ciel, une priorité
2.4. Evacuer les eaux usées, un enjeu récent
2.5. Evacuer les résidus, un enjeu critique

3. UNE PAGE DE L’HISTOIRE DES EAUX USEES

4. TRANSPORT DES EAUX USEES

5. NATURE DES EAUX USEES

5.1. Origine et quantité


5.2. Composition

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6. TRAITEMENT DES EAUX USEES

6.1. Prétraitement
6.2. Traitement primaire
6.3. Traitement secondaire
6.4. Traitement avancé
6.5. Elimination de liquide : effluent
6.6. Traitement des boues

7. TACHES A L’USINE OU STATION D’EPURATION

8. GESTION DES EAUX USEES EN AFRIQUE, EN RDC

8.1. Gestion des eaux usées à Kinshasa


8.2. Travaux sur terrain

9. GESTION DES EAUX USEES DANS LEFUTUR

10. BIBLIGRAPHIE

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1. INTRODUCTION

La croissance de la consommation, l’industrialisation, l’urbanisation,


s’accompagnent systématiquement d’une augmentation démesurée de déchets.

Parler d’un sujet aussi vaste que celui de la gestion des eaux usées dans les pays
en voie de développement (PVD) nécessite énormément de prudence, compte tenu
de l’intervention et de l’interférence d’un nombre considérable de facteurs.

L’urbanisation accélérée des capitales des pays en voie de développement a


engendré beaucoup de problèmes sociaux. Notamment, la production de quantités
énormes de déchets liquides, dont la gestion pose problème.

En effet, le processus d’occupation de l’espace ne respecte pas généralement les


normes de l’habitat et les problèmes d’eau potable et d’assainissement s’y posent
avec acuité. De même, les ouvrages d’assainissement restent une préoccupation
secondaire pour ces populations. Dans la structure de l’habitat, il ressort que ces
ouvrages ne sont pas prioritaires.

2. PRESENTATION : GENERALITES SUR LES EAUX USEES

Définition du déchet ; sur le plan économique, le déchet est une matière ou un


objet dont la valeur économique est nulle ou négative pour son détenteur. Sur le
plan juridique, un déchet est un bien dont le propriétaire a la volonté de s’en
débarrasser. Sur le plan environnemental, le déchet, englobe tous les déchets
solides, liquides et gazeux, c’est un matériau qui ne pas à sa place.

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L’eau est une ressource non renouvelable. Elle est nécessaire à la vie, il est donc
essentiel de la préserver. Quels risques de pollution les activités humaines lui
font-elles courir ? Quelles mesures peut-on pour réduire ces pollutions ?

La question de l’élimination des eaux usées a revêtu une importance croissante au


début des années 1970, compte tenu de la préoccupation générale exprimée
partout dans le monde face au problème de plus en plus important de la pollution
de l’environnement humain, de l’atmosphère, des rivières, des lacs, des océans et
des eaux souterraines par les déchets ménagers, urbains, agricoles et
industriels.

a. Une nécessité pour l’environnement

L’eau, ressource indispensable et menacée. La consommation d’eau ne cesse


d’augmenter sous l’effet du développement économique.

Les usages sont multiples : domestiques (cuisine, lave-linge, arrosage des jardins,
etc.), agricoles (irrigation), industriels (refroidissement des centrales
nucléaires, fabrication de la pâte à papier, etc.).

L’eau consommée ne disparaît pas : elle est restituée d’une façon ou d’une autre
au cycle de l’eau. Mais elle n’a plus forcément la même qualité qu’avant d’être
consommée : certains usages polluent l’eau.

Cette pollution a deux conséquences : elle dégrade le milieu aquatique (cours


d’eau, lacs, océans) où certaines espèces disparaissent et d’autres prolifèrent ;
elle rend impropre à la consommation humaine une partie toujours plus
importante des eaux douces, à la fois des eaux de surface (cours d’eau) et des
réserves souterraines (nappes phréatiques).

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b. La filière de traitement des eaux

L’eau collectée par les égouts est conduite à une usine de traitement appelée
couramment station d’épuration. Les plus efficaces emploient des techniques
nombreuses et parfois coûteuses.

L’eau est d’abord filtrée par des grilles de plus en plus fines, qui retiennent tous
les déchets solides. Elle n’est plus dangereuse pour l’environnement, mais elle
n’est plus pour autant potable. Si elle est pompée ensuite pour la consommation
humaine, elle devra subir d’autres traitements (nouveaux filtrages, chlorage,
etc.).

Les déchets séparés de l’eau ne sont pas tous des déchets ultimes. Les boues de
décantation en particulier, sont utilisées comme engrais. Il arrive également
qu’on les laisse fermenter pour produire du méthane, gaz combustible.

1.3.Evacuer les eaux du ciel, une priorité

L'assainissement (sanitationen anglais) est le concept de base pour comprendre


les enjeux actuels de la gestion des eaux usées. Omettre l'histoire des
équipements et des coutumes relatives à l'assainissement des villes, c'est
ignorer les raisons d'être de l'existant et risquer l'incompréhension.

Car l'Histoire, après l'archéologie, nous enseigne que toute cité commence par se
préoccuper du problème des évacuations par temps de pluie, il faut en effet
éviter les eaux qui débordent des cours d'eau et peuvent noyer les hommes,
inonder les bâtiments, détruire les biens et causer des épidémies.

Sur la base d'un savoir empirique de protection contre des risques sanitaires et
plus particulièrement contre les fièvres de type paludisme, les hommes ont très
tôt entrepris des travaux pour assainir les terrains marécageux considérés comme
insalubres.

Ainsi, le Cloaca Maxima (grand cloaque ou égout principal) de Rome, initié par
Tarquin l'Ancien vers -600 av. JC, fut-il édifié par des esclaves au prix de très
pénibles et coûteux travaux souterrains.

Ce canal souterrain, qui part du Forumjusqu'au Tibre, avait pour objet d'assainir
la partie basse de la ville. Pour l'anecdote (Plaute, -200 av. JC), c'était d'ailleurs

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au Forum, auprès de l'ouverture de l'égout, que se donnaient rendez-vous les


"gens mauvais" ou canalicoles.

Débouché du Cloaca Maxima dans le Tibre, Rome donc, la fonction primaire des
réseaux d'égouts est initialement d'éloigner au loin les eaux tombées du ciel.

1.4. Evacuer les eaux usées, un enjeu récent

Puis est venue, avec l'arrivée des eaux sous pression, la gestion des
eaux usées,transformant la question des déjections humaines en boues
d'épuration distantes etméconnaissables.Le pluvial est une question relativement
complexe qui va de la prévision desprécipitations par images satellites, en
passant par la rétention des eaux à la parcelle(techniques alternatives), la
dépollution des eaux de ruissellement ou de surverseunitaire par divers procédés
(physiques, chimiques, biologiques), la réduction desdébits (bassins, urbanisme)…

1.5. Evacuer les résidus, un enjeu critique

Le devenir des résidus, tout particulièrement les boues d'épuration,


est un sujet relativement récent.

Longtemps très empirique, l'assainissement est aujourd'hui science et l'on


distingue :

- l'hydrologie, qui concerne l'étude des bassins versants


(territoiregéographique plus ou moins cohérent sur le plan de l'écoulement
des eaux desurface et/ou souterraines) et la mise en relation des
paramètres pluie, relief,réseau et débit. On retrouve de nombreux points
communs entre approcheurbaine et agricole avec, par exemple, des thèmes
comme le transport solideou la modélisation de la diffusion des pollutions.

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- l'hydraulique, qui concerne principalement la modélisation des


écoulementsdans des conduits ouverts (canaux, noues, bassins…) ou
fermés (canalisation
PVC, fonte…).

- l'épuration des eaux usées, qui s'applique à la dépollution des eaux


uséesurbaines (ou industrielles) à l'aide d'une panoplie de processus
naturels mis enœuvre de façon plus ou moins industrielle, onéreuse,
efficace et robuste.

- le traitement des boues, sujet d'actualité, couvre des champs variés


commela digestion des boues, la déshydratation, le séchage, le
compostage,l'incinération, la thermolyse etc…

3. ELEMENTS DE L’HISTOIRE

Les techniques d’élimination des déchets sont très anciennes : on a


trouvé des égouts d’évacuation des eaux sanitaires dans les ruines des cités
préhistoriques de Crète et dans les cités antiques d’Assyrie. Des égouts
construits par les Romains pour l’écoulement des eaux de pluie sont toujours en
service aujourd’hui. Bien que la fonction première de ces canalisations fût le
drainage, l’habitude qu’avaient les Romains de déverser les ordures dans la rue
obligeait à rejeter d’importantes quantités de matières organiques avec les eaux
de pluie. Vers la fin du Moyen Age, les celliers privés souterrains et plus tard les
fosses de décantation se sont développés en Europe. Lorsque ces conteneurs
étaient pleins, les responsables de l’assainissement évacuaient les dépôts aux
frais du propriétaire. Les déchets étaient utilisés comme fertilisants sur les
champs avoisinant ou déversés dans les cours d’eau ou sur des terres inoccupées.

Quelques siècles plus tard, on assiste à la construction de


déversoirs d’orage, le plus souvent sous la forme de conduites ouvertes ou de
caniveaux dans les rues. Initialement, il était interdit de déposer quelque déchet
que ce fût dans ces égouts, mais, vers le XIX e siècle, on s’est rendu compte que
la santé publique pouvait être améliorée si l’on évacuait dans les déversoirs

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d’orage les ordures domestiques pour que celles-ci soient éliminées rapidement :
entre 1859 et 1875, un système de ce type a été mis au point par Joseph
Bazalgette pour détourner les eaux pluviales et les déchets en aval de la Tamise
à Londres. Le développement des systèmes municipaux d’approvisionnement en
eau et de la plomberie domestique a permis l’apparition des toilettes à chasse
d’eau et des systèmes modernes d’évacuation. En dépit des critiques émises,
selon lesquelles les systèmes d’évacuation des eaux sanitaires gaspillaient les
ressources, représentaient des risques pour la santé et étaient onéreux, de
nombreuses villes s’en sont équipées.

Au début du XXe siècle, quelques villes et industries ont commencé à


reconnaitre que le déversement direct des égouts dans les cours d’eau était
néfaste ; cela a conduit à la construction d’installations de traitement des eaux
usées. C’est à peu près à cette époque que la fosse septique a été introduite
comme moyen de traitement des eaux domestiques rejetées par les ménages,
tant dans les zones suburbaines que rurales. Dans les travaux publics de
traitement des eaux usées, on a d’abord eu recours à la technique du filtre
percolateur puis, entre les années 1920 et 1930, les procédés par boues
activées, amélioration notable, se sont développés et ont commencé à être
utilisés dans de nombreuses villes.

Depuis les années 1970, un stade plus poussé du traitement


chimique, par chloration essentiellement, s’est généralisé dans le monde
industriel.

4. TRANSPORT DES EAUX USEES

Le transport des eaux usées consiste en leur acheminement depuis


leur lieu d’origine jusqu’aux canalisations de l’installation de traitement,
classifiées généralement selon le type d’eaux usées qu’elles transportent. Si le
système achemine à la fois les eaux domestiques et celles provenant des
précipitations, on parle de système unitaire ; c’est lui qui, en général, dessert les

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zones les plus anciennes des agglomérations. Lorsque les villes se sont étendues
et qu’elles ont commencé à traiter les eaux usées, les eaux sanitaires ont été
séparées des eaux de pluie grâce à un réseau distinct de canalisations. Cet
aménagement est plus performant car il éloigne de l’installation de traitement la
masse volumineuse des matériaux entrainés par les pluies. Il rend flexible le
fonctionnement de l’installation et limite la pollution causée par le débordement
du réseau unitaire qui se produit lorsque les égouts ne sont pas assez larges pour
transporter à la fois les eaux domestiques et pluviales.

Pour lutter contre le problème des débordements, une autre


solution a été adoptée par certaines villes pour réduire les coûts engendrés : au
lieu d’aménager un réseau différent pour les eaux domestiques, de vastes
réservoirs, la plupart du temps souterrains, sont construits pour recevoir le
trop-plein du réseau unitaire, sui sera réintroduit dans le système quand celui-ci
ne sera plus surchargé.

En général, les ménages sont raccordés aux collecteurs par des


canalisations en argile, en fonte ou en polychlorure de vinyle (PVC) de 8 à 10 cm
de diamètre. Des collecteurs de diamètre supérieur peuvent être situés le long
de la ligne centrale d’une rue, à environ 1,8 m ou plus, sous terre. Les
canalisations plus petites sont en général en argile, en béton ou en amiante-
ciment et les canalisations larges principalement en béton armé avec ou sans
revêtement. Contrairement au système d’approvisionnement en eau, les eaux
usées circulent dans les canalisations par gravité plutôt que par pression. La
conduite doit être inclinée pour permettre aux eaux usées de s’écouler à la
vitesse minimum de 46 m par seconde ; en effet, à une vitesse moindre, les
matières solides ont tendance à se déposer dans la canalisation. Les collecteurs
d’eaux pluviales sont similaires à ceux des eaux sanitaires ; seul leur diamètre
est plus large. Dans certains types d’égouts, tels que les siphons renversés et les
canalisations des stations de pompage, l’écoulement se fait sous pression ; on les
appelle donc les collecteurs à pression. Les canalisations urbaines se déversent
généralement dans des égouts intercepteurs qui peuvent alors se rejoindre pour
former une ligne interurbaine, qui se déverse dans l’usine de traitement des eaux

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usées. Le diamètre des intercepteurs et des lignes interurbaines, construits le


plus souvent en brique ou en béton armé, atteint parfois jusqu’à 6 m.

5. NATURE DES EAUX USEES

L’origine, la composition et la quantité des déchets sont fonction


des modes de vie. Le produit obtenu lorsque les déchets pénètrent dans l’eau est
appelé eaux d’égouts ou eaux usées.

4.1. Origine et quantité

Les eaux usées proviennent essentiellement des activités


domestiques et industrielles ainsi que des eaux souterraines et des
précipitations ; ces catégories d’eaux usées sont communément appelées
respectivement eaux domestiques, déchets industriels, infiltrations et eaux
pluviales.

Les eaux domestiques proviennent des activités humaines de tous


les jours : bains, excréments, préparation des aliments et loisirs. Elles
correspondent à un volume de 150 litres par personne et par jour en moyenne en
Europe de l’Ouest pour atteindre jusqu’à 950 litres dans certaines régions des
Etats-Unis. Les quantités et caractéristiques des eaux usées industrielles sont
très variées, dépendent du type de l’industrie, de la gestion de sa consommation
d’eau et du niveau de traitement subi par les eaux usées avant leur rejet. Une
aciérie, par exemple, peut rejeter de 6.000 à 150.000 litres par tonne d’acier
produit. Si l’on procède à un recyclage, les quantités d’eau nécessaires seront
moindres.

Des infiltrations se produisent lorsque les conduites d’évacuation


sont placées au-dessous du niveau hydrostatique, ou lorsque les eaux de pluies
s’infiltrant jusqu’au fond du tuyau. Ces phénomènes ne sont pas souhaitables
parce qu’ils exercent une charge supplémentaire sur le système de canalisations
et l’usine de traitement. Le volume d’eaux usées d’origine pluviale à évacuer

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dépend de l’importance des précipitations ainsi que de l’écoulement ou débit du


bassin de drainage.

Une ville type rejette un volume d’eaux usées équivalent à environ


60 à 80 % de l’ensemble de ses besoins journaliers en eau, le reste étant utilisé
pour le lavage des voitures et l’arrosage des jardins, ainsi que pour des procédés
de fabrication, tels que la mise en conserves et en bouteilles d’aliments.

Le débit des eaux usées

Les activités de l’homme consomment de l’eau de façon diverse et


variée comme l’illustre le tableau ci-après :

Type d’usage Consommation

Consommation domestique (moyenne 100 – 200 litres/jour/habitant


PVD 10 à 25 litres/jour/habitant

Consommation agricole
Gros bétail 10 à 25 litres/jour/tête
Petit bétail 50 litres/jour/tête

Consommation industrielle

Papier 80 1.000 m3/tonne


Savon 1 à 35 m3/tonne
Sucre 3 à 400 m3/tonne

4.2. Composition

La composition des eaux usées s’analyse par le biais de diverses


mesures physiques, chimiques et biologiques. Les analyses les plus fréquentes
comportent des mesures de déchets solides, de la demande biochimique en
oxygène mesurée après 5 jours (DBO5), de la demande chimique en oxygène
(DCO) et du pH. Les déchets solides comprennent les solides dissous et en
suspension. Les solides en suspension sont ceux qui ne passent pas (voir

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filtration). Les solides en suspension sont ensuite divisés en solides décantables


et non décantables en fonction du nombre de milligrammes de solide qui se
déposera en l’espace d’une heure pour un litre d’eaux usées. Toutes ces classes
de solides peuvent être divisés en solides volatils ou en solides fixes, les
premiers étant généralement constitués de matériaux organiques et les seconds
de matériaux inorganiques ou minéraux.

La concentration de matière organique s’obtient par les analyses de


DBO5 et de DCO. La DBO5 représente la quantité d’oxygène nécessaire aux
microorganismes pendant cinq jours pour décomposer la matière organique des
eaux usées à une température de 20°C. De même, la DCO est la quantité
d’oxygène nécessaire pour oxyder la matière organique en utilisant du
bichromate dans une solution acide et pour la transformer en dioxyde de
carbone et en eau. La valeur de la DCO est toujours plus élevée que celle de la
DBO5, car de nombreux substances organiques peuvent être oxydées
chimiquement mais ne peuvent s’oxyder biologiquement. D’ordinaires, la DBO5
est utilisée pour tester la force des eaux usées municipales traitées et non
traitées et celle des eaux industrielles biodégradables, ou qui renferment des
composants qui freinent l’activité des microorganismes. L’analyse du pG permet
de mesurer l’acidité d’un échantillon d’eaux usées (voir acides et bases). Les
valeurs types concernant les solides et la DBO5 pour les eaux usées domestiques
sont fournies dans le tableau ci-dessous. Dans des eaux usées domestiques
types, la matière organique est constituée approximativement de 50% de
glucides, 40% de protéines et 10% de graisse ; le pH peut s’échelonner de 6,5 à
8,0.

Il n’est pas aisé de caractériser la composition des déchets


industriels par une gamme de valeurs types car leur constitution dépend du type
de procédés de traitement utilisé. La concentration d’un déchet industriel est
généralement obtenue après avoir déterminé le nombre de personnes – ou
équivalent-habitant (éq.-hab.) – qui serait nécessaire pour produire une quantité
équivalente de déchets. L’éq.-hab. s’exprime en général en termes de DBO5.

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La composition des infiltrations dépend de la nature des eaux


souterraines qui s’infiltrent dans les canalisations. Les eaux de pluie renferment
une proportion significative de bactéries, d’oligo-éléments, d’huile et de produits
chimiques organiques.

5. TRAITEMENT DES EAUX USEES

Les eaux usées, qu’elles soient d’origine domestique ou industrielle,


sont collectées par un réseau d’assainissement complexe pour être traitées dans
une station d’épuration avant d’être rejetées dans un milieu naturel.

Aujourd’hui, les Usines de Traitement des Eaux Usées (UTEU) sont


devenues des usines de dépollution, compactes, couvertes, désodorisées,
automatisées. Elles mettent en œuvre des traitements de plus en plus
performants, capables d’éliminer à la fois la pollution carbonée, l’azote et le

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phosphore. Ces usines sont dimensionnées pour traiter une certaine charge de
pollution et assurer un rejet conforme.

De l’entrée de l’usine jusqu’au rejet dans le milieu naturel, les


différentes étapes du traitement des eaux usées et les principales tâches
effectuées sont schématiquement les suivantes :

- Prétraitement
- Traitement primaire
- Traitement (biologique) secondaire
- Traitement (complémentaire) tertiaire ou avancé
- Traitement des boues

Nécessité de traiter les eaux usées, c’est-à-dire les rejeter dans


l’environnement telles qu’elles y ont été puisées.

5.1. Prétraitement

5.1.1. Dégrillage

A l’arrivée, l’eau usée en provenance des égouts passe entre les


barreaux métalliques d’une grille (ou d’un tamis) qui retiennent les déchets
volumineux (papiers, feuilles, matières plastiques, objets divers…) et l’effluent
est relevé jusqu’au niveau de l’usine à l’aide de vis d’Archimède ou de pompes.

Différents types de grilles sont distinguées, les grilles manuelles


(barreaux en général inclinés) pour des petits débits, les grilles automatiques
(barreaux courbes pour des petits débits ou droits pour des débits plus
conséquents) pour lesquelles le système de raclage (souvent discontinu) est un
râteau qui peut être situé à l'aval ou à l'amont. A signaler un type de grille
récent et bien apprécié, l'AQUAGARD, qui est en fait un mécanisme automatique
constitué de peignes courbes raclant sans discontinuer les espaces
interbarreaux. Et enfin, sont parfois utilisés des tamis (maille de 0.25 à 0.03
mm) qui peuvent être ou non rotatifs, et qui sont toujours à l'aval d'un véritable
dégrillage pour éviter leur colmatage.

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5.1.2. Dessablage

Les sables et graviers susceptibles d’endommager les installations


en aval (ensemble de conduites, des bassins, usure des pompes et autres organes
métalliques se déposent au fond de bassins conçus à cet effet. Ils sont
récupérés de différentes façons : raclage vers une fosse de collecte, pompe
suceuse…

L'objectif essentiel du dessablage est de retenir les particules


sédimentables afin de protéger les installations de l'aval, les dépôts de sables
réduisant en outre la débitance des conduites. En théorie, le dessablage vise à
piéger les matériaux denses (d>2) et de taille grenue (diamètre D>0.2 à 0.25 mm,
voire à 0.5 mm), c'est à dire essentiellement des particules minérales type
graviers et sables. Cependant, il est inévitable qu'une petite proportion de
matière organique soit retenue au niveau de ces matériaux, ce qui engendre des
problèmes de fermentation en anoxie au fond du bassin, aussi des procédés de
lavage de sable sont-ils souvent mis en œuvre.

Au niveau pratique, la capture des particules est obtenue en


réduisant leur vitesse, ce qui permet de distinguer les dessableurs
rectangulaires (section mouillée large) des dessableurs tangentiels (mise en
œuvre d'une force centripète).

5.1.3. Dégraissage – déshuilage

L’injection de fines bulles d’air dans un bassin permet de


faire remonter les huiles et les graisses en surface où elles sont raclées
selon le principe de l’écumage.L'objectif du déshuilage est de retenir les
graisses et les huiles (particules de densité plus faible que l'eau) afin de
protéger le milieu naturel. En effet, ces éléments peuvent former en zone
calme une couche fine (souvent irisée) en surface qui réduit les échanges
gazeux eau-atmosphère. Cette opération de séparation est également
essentielle pour protéger les installations sensibles situées à l'aval (dans

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les stations d'épuration, les corps gras peuvent former des émulsions
perturbant notamment les écoulements).

Les déshuileurs sont en général dimensionnés pour des


vitesses ascensionnelles voisines de 15 m/h, et il en existe de différents
types : des déshuileurs indépendants installés après un dessableur ou des
ouvrages combinés dessableur-deshuileur. Le premier type est souvent
utilisé pour des bassins de retenue pluviale, le bassin est alors simplement
équipé de cloisons siphoïdes. Le second type est plus compact, il est en
général utilisé dans les stations d'épuration et met en œuvre une
insufflation d'air par fines bulles pour obtenir la flottation des graisses.

5.2. Traitement primaire

La décantation « primaire » s’effectue dans des bassins, le plus


souvent de forme cyclonique, mais il existe bien d’autres types de décanteurs.
Elle permet d’éliminer 70% environ des matières minérales et organiques en
suspension qui se déposent au fond du bassin où elles constituent les boues dites
« primaires », celles-ci sont récupérées par raclage au fond du bassin et
envoyées dans des épaississeurs pour y être traitées.

Les performances de la décomposition peuvent être améliorées par


l’adjonction de produits chimiques (sulfate d’alumine, chlore ferrique, agent de
coagulation). Cette technique qu’on appelle « floculation » permet de capter 90%
des matières en suspension.

5.3. Traitement secondaire (biologique)

Les prétraitements physiques permettent d’éliminer les fractions


solides grossières des eaux usées, sans action sur la partie non décantable.

Les traitements physicochimiques permettent, en plus, d’éliminer


une partie de la fraction soluble. Mais seuls les traitements biologiques
permettent, de façon acceptable sur le plan technico-économique, d’éliminer de
façon très poussée la fraction soluble et organique de la pollution.

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En effet, les bactéries (agent biologique le plus fréquemment


employé), en raison de leur taille très réduite (et de leur capacité d’échange
membranaire), de leur forte densité, de leur capacité d’adaptation (forte
capacité de dissémination en général) et de leur fort taux de développement,
sont les plus capables d’épurer efficacement les eaux usées.

Néanmoins, pour assurer un fonctionnement efficace de l’étage


biologique avec ses équipements (agitateurs, pompes, aérateurs…), il est le plus
souvent impératif de placer des équipements de prétraitement en amont qui
assurent ainsi une fonction de protection.

Après décantation, l’effluent est introduit dans des bassins équipés


de dispositifs d’aération (turbines, insufflation d’air…) où des microorganismes
naturellement présents dans l’effluent, dégradent les matières organiques
dissoutes. L’air insufflé leur fournit l’oxygène nécessaire pour respirer et ils se
développent en se nourrissant de la pollution organique.

Les techniques de traitement biologique les plus couramment


employées sont :

- Les boues activées


- Les lits bactériens
- Les biofiltres
- Les procédés membranaires

5.4. Traitement avancé ou complémentaire

Pour obtenir une épuration plus avancée, notamment lorsque la


sensibilité du milieu récepteur l’exige (zone de baignade, vie piscicole, prise d’eau
potable en aval de la station…), il peut être nécessaire d’effectuer des
traitements complémentaires du type :

- Filtration sur lit de sable


- Désinfection

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- Elimination de l’azote
- Elimination du phosphore

Ces usines génèrent des « déchets » : refus, produits retenus lors


du déshuilage, du dessablage, du dégrillage et des boues qui doivent subir des
traitements spécifiques.

La gestion des boues représente souvent une préoccupation pour les


exploitants des usines de traitement et pour les collectivités locales.
L’élimination des boues connait d’importantes évolutions, en particulier au niveau
des filières et des débouchés finaux : utilisation agricole, compostage,
incinération, récupération d’énergie, envoi au centre d’enfouissement technique,
CET.

5.5. Elimination du liquide : effluent

L’élimination du liquide est une phase ultime qui fait suite au traitement du flux
et qui peut être réalisée de diverses manières. La méthode la plus fréquemment
employée est le déversement direct dans un cours d’eau ou dans un lac récepteur.
Dans les régions du monde qui doivent faire face à des pénuries d’eau de plus en
plus graves, que ce soit pour l’usage domestique ou industriel, les autorités se
tournent vers la réutilisation des eaux usées ayant subi un traitement approprié
afin de préserver les eaux souterraines mais aussi pour l’irrigation des cultures
non comestibles, les procédés industriels, les loisirs et d’autres usages.

5.6. Traitement des boues

Le traitement d’un mètre cube d’eaux usées produit de 350 à 400


grammes de boues. Ces boues généralement très liquides, contiennent une forte
proportion de matières organiques. Elles sont donc très fermentescibles et
susceptibles de causer des nuisances.

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Le traitement a pour but de conditionner les boues en fonction des


filières d’élimination :

◦Réduction de leur volume par épaississement, déshydratation, séchage


thermique ou incinération.

◦Diminution de leur pouvoir de fermentation par stabilisation


biologique, chimique ou thermique (rajout de chaux par exemple).

L’élimination des boues connait d’importantes évolutions, en particulier


au niveau des filières et des débouchés finaux : utilisation agricole, compostage,
incinération, récupération d’énergie, envoi au centre d’enfouissement technique.

6. TACHES EFFECTUEES A L’USINE, STATION D’EPURATION

Le personnel qui travaille dans les usines d’épuration accomplit des taches
du type :

- Surveillance (ronde), circulation sur des passerelles autour des


bassins,
- Pilotage des installations à partir de la salle de contrôle
(supervision),
- Nettoyage, lavage au jet, brossage,
- Evacuation de déchets, enlèvement des boues,
- Prélèvements des échantillons,
- Contrôle d’appareillages électriques,
- Conduite d’appareils mécaniques ou électromécaniques,
- Intervention dans des espaces confinés,
- Manutention de charges,
- Manœuvre de vannes,
- Conduite d’engins ou de véhicules,
- Graissage, changement des pièces, montage et démontage de
pompes, de moteurs,
- Modification, réparation d’installations électriques,

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- Travaux de maçonnerie, de peinture,


- Entretien de la voirie, des espaces verts,

Les taches de maintenance ou entretien important sont assurées par des


entreprises extérieures.

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7. GESTION DES EAUX USEES EN AFRIQUE, EN RDC

Les villes africaines sont aujourd’hui soumises à de nombreux défis


au rang desquels figurent en bonne place l’assainissement.

En effet, elles sont compromises à une urbanisation très souvent


anarchique qui déborde les capacités de gestion et de maitrise des autorités
urbaines chargées d’associer le bien-être auquel aspire le flot d’habitants
arrivant pour la plupart des zones rurales. Des quantités considérables de
déchets solides et liquides sont ainsi produites chaque jour, et leur élimination
insuffisante a un effet désastreux sur l’esthétique de la ville, l’état sanitaire et
la santé des populations et sur la préservation des sols et des ressources
aquatiques. Malgré des sommes considérables investies chaque année par les
pouvoirs publics pour résoudre ce problème, les besoins en assainissement
demeurent globalement non satisfaits.

Si quelques efforts sont observés au niveau de la collecte et du


traitement des ordures ménagères, il n’en est pas de même de l’assainissement
des eaux usées. Il est injustement considéré moins prioritaire que la distribution
d’eau potable, à laquelle il devait pourtant être étroitement associé. Le réseau
d’égouts est la première forme organisée d’assainissement urbain, apparue en
Afrique en même temps que les villes de l’époque coloniale. Il correspond à
l’urbanisme importé des pays colonisateurs et ne répondra pas, comme seule
approche de l’assainissement, aux formes d’urbanisme accélérée et non maitrisée
que l’Afrique va connaitre à partir des indépendances. L’assainissement reste le
parent pauvre des services urbains.

Au fil des décennies, le divorce va se creuser entre, d’un coté, les


responsables politiques et techniques qui voient dans le réseau d’égouts la forme
ultime de la modernité et, de l’autre, les populations qui développent dans
l’urgence, l’isolement et la débrouillardise d’autres formes d’assainissement plus
adaptées à leurs capacités techniques et financières.

Avec la croissance rapide des villes congolaises, les formes


autonomes d’assainissement vont devenir la réponse à la portée des populations.
Or ces formes soulèvent des questions d’ordre technique, financier,

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environnemental, organisationnel et institutionnel d’une nature complètement


différente des approches entourant la mise en place d’un réseau d’égouts.

7.1. Gestion des eaux usées à Kinshasa (RDC)

Si le constat est général, la situation est particulièrement grave


dans les zones (communes : Lingwala ,kinshasa, Barumbu, Masina, Kasa-vubu,
Kalamu, Ngaba,…) à forte densité de population, entrainant une plus grande
production des eaux usées. Ces effluents non traités constituent pourtant un
milieu de choix pour le développement, la prolifération et la transmission des
microbes pathogène et des vecteurs de maladies.

En plus, ces eaux mal drainées peuvent contaminer les nappes


phréatiques et les milieux aquatiques par des substances dangereuses pour les
êtres vivants.

Le traitement de rejets liquides est par conséquent une nécessité


impérieuse.

La plupart des communes de Kinshasa ont adopté des systèmes


conventionnels d’évacuation des eaux usées. Mais nul n’ignore qu’aujourd’hui ces
structures mises en place à l’aide de gros investissements publics souffrent de
plusieurs insuffisances liées aux contextes technologique, économique, social et
culturel.

Très peu de ces communes (3) disposent en effet d’un réseau


d’égout ou des caniveaux opérationnel. En outre, la mise en place de cette
technologie sophistiquée requiert des coûts financiers considérables et une
main-d’œuvre qualifiée et demeure moins la préoccupation immédiate de
l’Autorité.

Toutefois, des solutions simples, innovatrices et décentralisations telles que les


lagunages et plus spécifiquement le lagunage à macrophytes pourraient
permettre de pallier certaines insuffisances, si une attention plus soutenue lui
était prêtée. Alo

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7.2. Travaux pratiques

Question 1

« D’ici 15 ans, la station d’épuration sera une usine à recycler


l’ensemble des ressources que comportent les eaux usées ».

Développez cette affirmation d’Emmanuel TROUVE en se basant sur


le cours.

Question 2

Faites un inventaire des textes légaux et réglementaires régissant


la gestion des eaux usées en république démocratique du Congo.

8. GESTION DES EAUX USEES DANS LE FUTUR

Le traitement des eaux usées urbaines et industrielles est à l’aube


d’une profonde mutation. Il doit répondre à des exigencesde plus en plus fortes
en matière de préventiondes risques sanitaires et environnementaux, notamment
en ce qui concerne les polluants émergents et les gaz à effet de serre.

Alors que 40 % de la population mondiale ne dispose d’aucun moyen


d’assainissement, il est par ailleurs nécessaire de mettre au point des systèmes
et des procédés accessibles au plus grand nombre.

Enfin, la gestion des eaux usées doit contribuer à réduire la


pression sur les ressources naturelles : récupérer et produirede l’énergie,
recycler les eaux urbaines et industrielles en eau propre, transformer en
ressources les constituants valorisables qu’elles contiennent.

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Ainsi les chercheurs doivent travailler dans ce sens :

 Améliorer les performances des procédés et des systèmes existants, par


exemple pour économiser l’énergie ou diminuer les coûts d’investissement.

 Développer des systèmesinnovants pour rendre les stations d’épuration


autonomes en énergie, pour réutiliser les eaux usées traitées.

 Chercher à mieux maîtriser les rejets à l’atmosphère, mettre au point des


outils pour identifier à la source les polluants émergents ou encore
caractériser les flux polluants.

La multiplicité des effluents industriels exige de développer des procédés de


traitement sur mesure remplissant les critères de performance et de fiabilité
qui permettent de répondre aux exigences réglementaires de rejet et de
sécurité. Leur recyclage est aussi à développer pour limiter la quantité de
déchets ultimes et économiser les ressources naturelles.

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BIBLIOGRAPHIE

1. Henri AUSSEL, Colette Le BADE, Point des connaissances


ED5026, travail et sécurité, INRS, Nov. 2004, Paris, France.
2. ANAH, Réseau d’assainissement, WWW.anah.fr
3. AQUADEV, assainissement urbain en Afrique : actes du
séminaire international de Gorée, Dakar, Décembre 2000.
4. Nolwenn COVAISIER, les substances médicamenteuses rejetées
dans les eaux usées urbaines, Fév. 2000, Nancy, France.
5. DI MAJO, mise en place d’une filière de collecte sélective des
effluents à risque des laboratoires du CHU de Nancy.
Techniques hospitalières, Mars 1999.
6. Loïc MONJOUR, Noel BIENVENU ; l’utilisation d’une eau
potable associée ou non à des mesures de protection de
l’environnement, action pilote n° 6, Ouagadougou, Burkina Faso.
7. Stéphanie REGNAULT – THARP ; Helen MACHIN;
assainissement et hygiène dans les pays en voie de
développement : étude de cas à Madagascar, 2009.
8. Ta Thu THUY, programme, «  gestion durable des déchets et de
l’assainissement urbain », une approche possible de
l’assainissement urbain, PS – EAU/PDM.

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