Está en la página 1de 88

Méthode complète de cornet

à 3 pistons suivie d'exercices


et de duos par A. Schneider
(3e édition)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Steinbergen, N.. Compositeur. Méthode complète de cornet à 3
pistons suivie d'exercices et de duos par A. Schneider (3e édition).
1846.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart


des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le
domaine public provenant des collections de la BnF. Leur
réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet
1978 :
- La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le
cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et
gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment
du maintien de la mention de source des contenus telle que
précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale
de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ».
- La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait
l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la
revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de
fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus
générant directement des revenus : publication vendue (à
l’exception des ouvrages académiques ou scientifiques), une
exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit
payant, un support à vocation promotionnelle etc.

CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE

2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de


l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes
publiques.

3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation


particulier. Il s'agit :

- des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur


appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés,
sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable
du titulaire des droits.
- des reproductions de documents conservés dans les
bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont
signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque
municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à
s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de
réutilisation.

4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le


producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du
code de la propriété intellectuelle.

5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica


sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans
un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la
conformité de son projet avec le droit de ce pays.

6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions


d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en
matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces
dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par
la loi du 17 juillet 1978.

7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition,


contacter
utilisation.commerciale@bnf.fr.
/
DE

N STEIN
4
E RGENT
B

~TIVIE /> D'EXERCCLES DE DUOS

A.SCHNEIDER i/ ,, /'
1

du Théâtre Royal de l' Opéra Comique

3 e Edition. Prix : 1
8 f.

a Paris Chef N 1,
-
P AT É Editeur Passage du Grand Cerf. 14
ABRÉGÉ DES PRINCIPES DE MUSIQUE.

La musique est la science qui traite du rapport et de l'accord des sons. Elle se divise en deux parties, savoir: la Mélodie, qui est l'art de combiner lès
sons d'une manière agréable à l'oreille, et l'Harmonie,qui consiste à faire entendreplusieurs sons à la fois. Pour exprimerles sons, on se sert de petits
signes ronds ou ovales qu'on appelle Notes

La musique s'écrit sur cinq lignes dont la réunion s'appelle Portée, Comme ces 1 (5°
Lignes ajoutées
au-dessus. — — - Les lignes de la portée
comptent de la plus
cinq lignes ne suffisent pas, on en ajoute des petites au-dessus et au-dessous, et c'est = 3 Se
sur toutes ces lignes et dans leurs interlignes que se placent les notes.—Exemple : 2 2. *gn,e: -r interligne, IZZ basse à la plus élevée.
Lignesajoutées —
au-dessous. —— -
~
Il y a sept notes qui se nomment: ut, ré, mi, fa, sol, la, si, mais elles ne prennentleurs noms
« que d'après le signe qui est au commencement de cha-
~ËL, la clef
de sol ~A), la clef de fa
que portée, et qu'on appelle Clef. Il y a trois sortes de clefs, savoir : la clef d'ut
des voix ou des instruments. ^ ~V-. On les emploie selon la nature

MbUKtb ET VALEURS DES SILENCES.—Chacunedes sept figures de notes a un silence qui lui répond en valeur,c'est-à-dire la même durée de temps.

Pour réunir les pauses on silences de


plusieurs mesures, on emploie ces signes:

Si après un premier point il s'en trouve un second, MANIÈRE


ce dernier augmentede moitié la valeur du premier. DE BATTRE LA MESURE.

La mesure est le partage de la durée des sons en plusieursparties égales ; ces divisions s'appellent Temps; un La mesure à 4 temps
Temps est toujours une Noire ou sa valeur. Pour bien sentir la division des temps de la mesure, on les marquepar se bat ainsi
un mouvement de la main ou du pied, ce qui s'appelle battre la mesure. On se sert de barres pour séparerles mesures.
DES DIFFÉRENTESMESURES.—Les plus usitées sont celles à 4 temps, à 2 temps, à 3 temps, ,?,§,§•
....
La mesure à 3 temps
se bat ainsi ....
vuana îa mesure est composée, c est-a-dire qu elle est marquée par deux chiffres, si le chiffre supérieur est pair,
elle se bat à deux temps; s'il est impair, elle se bat à trois temps.— EXPLICATIONESSENTIELLE.-Quand une mesure est
marquée par deux chiffres, voici une règle générale pour savoir de suite de quoi elle est composée.
La mesure à 2 temps
se bat ainsi ....
Le chiffre supérieurindique la quantité, et l'inférieur la qualité des Notes. Ainsi,quand on dit 2~ , c'est comme si l'on disait 2 quatrièmes d'une Ronde,
ce qui fait évidemment 2 Noires dans la mesure; 6~8 c'est 6 huitièmes, par conséquent 6 croches et trois dans chaque temps, puisque le chiffre supérieur est
pair. Si je mets ~, c'est trois croches, ~,
c'est 12 croches. Ainsi, dans les chiffres inférieurs, 4 signifieNoires, 8 signifie croches; si le chiffre supérieur est
impair, la mesure se bat à trois temps.
Le 3, placéau-dessus de trois notes, indique qu'elles n'ont de valeur que pour un temps; on appelle ce groupe triolet.
^ ^2^
|*

DU COULÉ, DE LA LIAISON ET DE LA SYNCOPE.—Cestrois dénominations se marquentpar un trait recourbé -—- qui lie plusieurs notes ensemble.

DU DÉTACHÉ. — Le détaché se marque par des points


ou des petites barres que l'on met au-dessus des notes.

DES PETITES NOTESou NOTES D'AGREMENT. — Les petites notes se distinguent des autres en ce qu'elles sont d'un caractère beaucoup plus petit; elles
s'emploient seules ou par groupe, et n'ont pas de valeur dans la mesure. Les petites notes n'appartiennentpas à l'harmonie, mais seulement à la mélodie;
on ne les nomme pas en solfiant, mais on les fail sentir en nommantla note à laquelle elles sont liées, et sur laquelle elles prennent leur valeur. Exemples :

Il y a une autre manière de s'en servir; on les place au commencement des


morceaux de musique pour en désignerle ton ; alors toutes les notes qui portent
le même nom que le degré où sont posés ces signesen prennent le caractère. Ex:
Dans ce cas, le bécarre qui se trouve devant une note n'agit que sur celte note ou celles qui pourraient suivre du même nom et dans la même mesure.
Il y a autant de dièses et de bémols que de notes (sept); ils se posent, comme elles, sur les lignes et interlignes de la portée, et ont leurs positions
d'apres le genre de la clef. Les dièses se posent (en commençant par le fa) par quinte en montant ou par quarte en descendant. Les bémols se posent (en
commençant par le si) par quarte en montant ou par quinte en descendant.

Il Y a aussi le double-dièse (), qui hausse la note d'un ton, et le double-bémol (), qui la baisse d'un ton.

Pour abréger l'étude des tableauxprécédents, et savoir dans quel ton est un morceau, on remarquera que, lorsqu'il n'y a rien à la clef, il est en ut ma-
jeur ou en la mineur. Avec les dièses, le ton majeur est un degré au-dessusdu dernier dièse posé, et le ton mineur un degré au-dessous;avec les bémols,
le ton majeurest quatre degrés plus bas que le dernier bémol posé, et le mineur deux degrés plus haut.
On peut aussi s'assurer du ton dans lequel est un morceau, en regardant la dernière note qui le termine; elle est toujours la principale du ton.

Procédésde Tantenstein et Cordcl,90, rue de la Harpe.


MÉTHODE DE CORNET
_
A 3 PISTONS.

ARTICLE Ier. 1

DES SONS E\ GENERAL.

T
ous les sonsétant produits par le souffle, les vibrat ions de l'air intérieur se communiquent a l'air

extérieur, qui les propage et les transmet jusqu'à l'oreille . La poitrine est le premier et le princi-
pal agela du son.Les livres et la langue concourent à le modifier, et à le perfectionner.
ARTICLE 2me.

DE LA DIFFERENCE DES SONS.


lia différence du grave à l'aigu dépend du rapprochement des lêvres, ce rapprochement dépend du
dégré de pression que l'embouchure exerce sur elles. Pour monter aux notes élevées, il suffit d'aug-

menter la pression. Il suffit de la diminuer pour redescendre aux ilotes graves.


ARTICLE 3.me

DES COU PS DE LANGU ES.


Pour attaquer fortement les sons, il faut à l'instant où la langue se retire, prononcer tu as, sans chan-
:

ter, mais seulement en soufflant. Pour les attaquer il faut


faiblement, prononcer: du,du.On doit s'appli-
quer a prendre chaque note sans efforts et sans grimaces, en observant de ne pas enfier ïes joues.

ARTICLE 4.me

MANIÈRE DE PLACER L'EMBOUCHURE .


La lêvre supérieure est la seule qui concoure véritablement l'execution C'est
a .
sur elle que s'ex-
er ~e d' un cote toute l'action du souffle,de l'autre toute la pression de l'embouchure
L' embouchure doit être placée exactement au milieu de la bouche, deux tiers sur la lêvr e supé r i-

eure et 1 'autre tiers surla lèvre inférieur .Elle ne doit jamais varier.Une embouchure trop petite
donne un son faible et d'une qualité médiocre, il faut choisir le grain unpeu large .
ARTICLE5.me
Depuis quelques années on hésitait adopter le CORNET A TROIS PISTONS, mais les imper-
à
fections de celui a deux, ont définitivement décidé la question, et
aujourd'hui on ne joue et ne fabri-
que plus que celui a trois,qui est bien supérieur et préférable, puisque l'on peut avec cet instrument par-
courir une étendue de plus de deux octaves chromatiquement, ce qui donne la facilité d'exécuter tou-
te espèce de musique sans lacunes.

ARTICLE 6.
DES CORPS DE RECHANGES.
On a considérablement augmenté,depuis quelques années, lenombre de corps de rechanges; on se
contentait alors des tons de SI,LA ,LA ,SOL, FA, MI ;mais aujourd'hui, on y a ajouté UT aigu.SI ,
SOL MI et RÉ.Cette complication n'est encore nécessaire que pour les grands opéras, maison netar-
dera pas a s'en servir dans tous les orchestres.

ARTICLE 7.me
MANIÈRE DE TENIR LE CORNET A PISTONS.
La main gauche sert a tenir l'instrument et la droite à faire mouvoir les pistons,ainsi qu'il suit:.
L' Index fait jouer le premier piston, le
Médius le deuxième piston et l'Annulaire le troisième
piston. (voyez la figure)

DE L'EMBOUCHURE.
Plusieurs instrumentistes jouent fort bien avec de petites embouchures, d'autres tout aussi bien a-
vec des grandes.La conformité des lêvres et la force de l'émission de l'air dans 1 'instrument,sont les
Il n'y a donc que le temps et l'étude qui puissent décider; mais alors pour com-
seuls guides a ce sujet.
mencer, il faut prendre une embouchure de moyenne largeur.
1.reLEÇON.
4
...

Pour s' exercer à produire des sons ouverts.


_ - _

*
Il faut étudier cesexercices très lentement pour tirer de beaux sous et ne commencer ceux qui sui.
vent qu'après être Lien sur des premières leçons.
VALSE ALLEMANDE.
MELODIES AVEC LE 1.erPISTON.
ROMANCE.
GALOP. (A. SCHNEIDER)
MELODIES AVEC LE 1.erET 2.ePISTONS.
OBERON.
VALSE . ( A.SCHNEIDER )
11
ETENDUE GENERALE ET CHROMATIQUE
DU CORNET A TROIS PISTONS. ,

Avec les Tons graves on


peutmonter plus haut,
mais ces notes sont
tout-a-fait inutiles.

Onobtient le du
mêmerésultat 3.e PISTON avec le 1.er et le
, ensemble,maisles notes sont unpeu plus hautes.
DOIGTE DU CORNET A TROIS PISTONS.

ÉCHELLE DIATONIQUE.

ÉCHELLE CHROMATIQUE.
PREMIÈRES LEÇONS
Avec le ton de LA 4
.
LEÇONS ET GAMMES
DANS TOUS LES INTERVALLES.

GAMME PAR TIERCE.

GAMME PAR QUARTE.


GAMME PAR Q UI \TK •
16 GA M >1E PAR SIXTE.

GAMME PAR SEPTIEME.


GAMME PA K OCTAVES. 17
ETUDES.
Lento.
«20
GAMMES MAJEURES.

M AJEURS.
MIN ELUS. 21

M 1 NEU RS.
DU TRILLE
COMMUNÉMENT APPELÉ CADENCE.

Trille est un des plus beaux ornement et agrément de l'exécution sur plusieurs instru-
ments, mais il est peu supportable sur le Cornet à trois pistons; néanmoins j 'indiquerai les notes
qui peuvent se triller parle moyen des pistons.
On marque le TRILLE par ces deux lettres tr écrites sur la note que l'on doit triller et

on plaee habituel lement


'a côte d'elle, deux petites notes qui indiquent la terminaison du trille.
• 1

EXEMPLE.

1;
Le TRILLE doit être étudié de la manière suivante.
LECO\ pour apprendre le Gruppettoet les petites notes d 'agrément.
l'A ppogiature,

Moderato
.
d'écrire.

EFFET.
le Trille 8a 8a.
LEÇON sur le Gruupetto,l'Appoggiature,les petites notes,le point d'orgue,
32 LEÇONS MÉLODIQUES ET PROGRESSIVES. P i SC II ILTZ.
N. 7.
Lise la « har mante
(Molinos Laf tte )

N? 8.
Echo de la Limagne
(Molinos Lafitte)
10.
N?
Le Municipal.
N? 11.
La p aresseuse
(1 out)
.
N? 27.
Plus d'espoir.
( Duchange)
N? 31.
La mère mou nte .
(Tav ernienr )
SOUVENIRS D 'ITALIE - ..

1.reSUITE DE DUOS. A.SCHNEIDER -


LA SOMNANBULA. 1

..
CAVATINE DU PIRATE VARIÉ. BELLINI.
THEME DE LA GÉNÉRENTOLA VARIE. ROSSINI. 1
44 CHOEUR DES CHASSEURS
D \ NS EU RI A \ TE . WEBER.
MELODIE ITALIENNE. BELLINI.
I PI RITANI.
DUETTO. MARIAGE DE FIGARO. MOZART.
[texte_manquant]
2
SOUVENIRS D'ITALIE
2.e SUITE DE DUOS. A. SCHNEIDER.
1 PIRITANI. BELLIN.
TYROLIENNEAIR VARIE.
CHOEU K DL CROTIATO.
1 PURITANI.
VALSE. - DONIZETTI.
I
PURITANI.
1 PURITANI.
TROIS DUOS POUR CORNET ET TROMBONE.
N° 1.

.
Coi net à Pistons
en LA

Trombone ou
Ophicleide Lasse.
N°.3.
?
A~ maestoso.

También podría gustarte