ref AM/E.2645.

15
Anne MALBRAND
Septembre 2015
Complété en Octobre 2016

DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION

D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSÉE

Augmentation de la capacité de production

d’une installation existante

RÉSUMÉ NON TECHNIQUE

de l’ÉTUDE D’IMPACT
et de l’ÉTUDE DES DANGERS

Abattoir THOMAS & FILS

La Riolière

85140 - SAINT MARTIN DES NOYERS

 R-2

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 3

1. PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT ..................................................................................... 5

1.1. OBJET DE LA DEMANDE .......................................................................................................................... 5
1.2. SITE D’IMPLANTATION............................................................................................................................ 5
1.3. PRESENTATION DE L’ACTIVITE ............................................................................................................... 5
1.4. ÉNERGIE, FLUIDES ET INSTALLATIONS TECHNIQUES ............................................................................... 5
1.5. STOCKAGES D’EMBALLAGES, MATIERES PREMIERES ET PRODUITS FINIS................................................. 7
1.6. ÉVOLUTION DU CLASSEMENT DE L’INSTALLATION PAR RAPPORT A LA NOMENCLATURE DES
INSTALLATIONS CLASSEES ................................................................................................................... 7

2. ÉTUDE D’IMPACT ............................................................................................................................... 9

2.1. IMPACTS PHYSIQUES DE L’ETABLISSEMENT DANS SA ZONE D’IMPLANTATION ........................................ 9
2.2. IMPACT SUR L’EAU ET LES SOLS............................................................................................................ 10
2.2.1. Consommation d’eau ........................................................................................................................ 10
2.2.2. Gestion des eaux pluviales ............................................................................................................... 10
2.2.3. Gestion des eaux usées ..................................................................................................................... 10
2.2.4. Impact sur le sol et les eaux .............................................................................................................. 11
2.3. IMPACT SUR LA QUALITE DE L’AIR ET EFFETS SUR LE CLIMAT UTILISATION RATIONNELLE DE
L’ENERGIE .......................................................................................................................................... 11

2.4. GESTION DES DECHETS ET SOUS-PRODUITS ........................................................................................... 12

2.5. ODEURS ................................................................................................................................................ 12
2.6. BRUIT ................................................................................................................................................... 12
2.7. INCIDENCES SUR LE PATRIMOINE NATUREL .......................................................................................... 13
2.8. INCIDENCES SUR LE PATRIMOINE CULTUREL......................................................................................... 13
2.9. INCIDENCES SUR LES ACTIVITES HUMAINES .......................................................................................... 14
2.9.1. Activités économiques....................................................................................................................... 14
2.9.2. Transports ........................................................................................................................................ 14
2.10. INCIDENCES SUR L’HYGIENE, LA SANTE, LA SECURITE ET LA SALUBRITE PUBLIQUES .......................... 14
2.11. ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS .................................. 15
2.12. PRISE EN COMPTE DES CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES DANS LA CONCEPTION DU PROJET......... 15
2.12.1. Raison du choix du projet ............................................................................................................... 15
2.12.2. Conditions de remise en état du site ............................................................................................... 15

3. RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ ........................................................................................................ 17

3.1. RISQUE D’INCENDIE .............................................................................................................................. 17
3.2. RISQUE D’EXPLOSION ........................................................................................................................... 19
3.3. RISQUE DE TOXICITE ............................................................................................................................. 19
3.4. RISQUES EXTERNES A L’ETABLISSEMENT ............................................................................................. 20
3.5. BILAN ET MATRICE DE CRITICITE .......................................................................................................... 20

4. HYGIÈNE ET SÉCURITE DU PERSONNEL.................................................................................. 24

 R-3

INTRODUCTION

Les Etablissements THOMAS & FILS sont implantés sur la commune de SAINT
MARTIN DES NOYERS à environ 1 kilomètre du centre du bourg, au lieu-dit « La
Riolière ». Le site se trouve à 400 mètres de l’autoroute A 83 reliant NANTES à
NIORT (cf. plan de localisation en page suivante).
Cet établissement a débuté son activité d’abattage, de découpe et de conditionnement
de volailles en 1946. Les deux tiers des volailles abattues sont découpées sur place, le
tiers restant est vendu entier.
Les Etablissements THOMAS & FILS constituent une Installation Classée soumise
à Autorisation depuis 1987.
L’activité est aujourd’hui réglementée par un Arrêté préfectoral d’Autorisation
d’exploiter en date du 4 Juillet 2007. D’après ce texte, les activités du site étaient
classées en Autorisation au titre des rubriques n° 2210 (abattage) et n° 2221
(transformation de viande) et à Déclaration au titre de la rubrique n° 2920 (installation
de compression ou réfrigération). Compte tenu de l’évolution de la Nomenclature, le
site reste soumis à Autorisation au titre de la rubrique 2210, mais ne relève plus que
de l’Enregistrement au titre de la rubrique n° 2221 et n’est plus concerné par la
rubrique n° 2920.
En Octobre 2014, les Etablissements THOMAS & FILS ont porté à la connaissance
de Monsieur le Préfet le doublement d’activité intervenu depuis 2007 ainsi que les
perspectives d’augmentation d’activité envisagée pour les prochaines années. Les
modifications ayant été jugées notables et substantielles, le Préfet a demandé le dépôt
d’une nouvelle demande d’Autorisation d’exploiter.
Le présent dossier de demande d’Autorisation d’exploiter répond à la demande du
Préfet.
En outre, il présente le projet d’extension de l’usine (extension de 571 m² du bâtiment
principal) visant à améliorer les conditions de production de la partie découpe.
Il comporte les pièces suivantes :
 un Résumé non technique de l’Étude d’impact et de l’Étude des dangers,
 une Présentation détaillée de l’usine, des activités qui y sont conduites, des
modes de fonctionnement utilisés et du projet de développement de l’activité ;
 une Étude d’impact, mettant en évidence les effets sur l’environnement et sur
la santé des activités de l’entreprise, et proposant des mesures destinées à en
limiter les conséquences négatives ;
 une Étude des dangers qui décrit les risques potentiels engendrés par
l’exploitation de l’usine, puis propose des mesures préventives ;
 une Notice d’hygiène et de sécurité du personnel qui décrit les conditions de
travail dans l’établissement.
Avec une capacité de production de 49 tonnes/jour, l’abattoir reste soumis à
Autorisation au titre de la rubrique n° 2210, à Enregistrement au titre de la rubrique
n° 2221 (découpe des 2/3 des volailles). Il est également soumis à Déclaration au titre
de la rubrique n° 4802 pour l’emploi de gaz à effet de serre fluoré dans ses installations
frigorifiques.
 Ets THOMAS & FILS

Ets THOMAS & FILS

2645-ign 100.000.dwg

Plan de Localisation
1/100 000

12 mai 2015
 R-5

1. PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT

1.1. Objet de la demande

Le présent dossier est déposé en vue d’obtenir un avis favorable relatif au projet
d’augmentation de capacité de production de l’établissement : la quantité de
carcasses abattues de volailles abattues sur le site était de 8 166 t en 2015, elle pourrait
à terme atteindre 10 000 t/an.

1.2. Site d’implantation

L’établissement est implanté sur un terrain d’une surface de 39 167 m², dont 4 475 m²
de bâtiment de production, 7 121 m² de voiries et parkings et 3 424 m² de bassin
d’épuration des eaux usées.

1.3. Présentation de l’activité

Les Ets THOMAS & FILS assurent l’abattage et la découpe de volailles (poulets,
pintades, canards).
En 2015, le tonnage de carcasses abattues a atteint 8 166 t/an, dont environ 2/3 ont
été découpées sur le site.
A terme, la capacité d’abattage sera portée à 10 000 tonnes de carcasses par an dont
2/3 seront découpées sur le site. En journée de pointe d’activité, l’activité d’abattage
pourra atteindre 49 t/j de carcasse et 35 t/j de viande seront découpées sur le site.
Les Ets THOMAS & FILS continueront à fonctionner cinq jours par semaine, du
lundi au vendredi. La production restera relativement régulière sur l’année, sans pointe
saisonnière. L’établissement continuera à employer 84 personnes.

1.4. Énergie, fluides et installations techniques

Différents moyens de production sont mis en œuvre pour assurer les activités de
l’ensemble de l’établissement :
 l’électricité est fournie par ErDF et délivrée en basse tension par l’intermédiaire
d’un transformateur à bain d’huile (ne contenant pas de PCB) ;
 l’usine est alimentée en gaz naturel depuis le réseau GrDF ;
 Blancs 1 Blancs + Cuisses 2

Cuisses

Ailes

ENTREE

PARCELLE AGRICOLE

PORTAIL

Ets THOMAS & FILS

Plan d'ensemble
1 / 500

ABER Environnement
2645 - futur.dwg

19/07/2016
 R-7

 elle utilise également du fioul domestique et du propane pour alimenter des

engins de manutention. (Des chalumeaux au propane sont également utilisés pour
la finition de la plumaison des canards) ;
 le froid est produit par un ensemble de 3 installations frigorifiques utilisant le
HFC R404A (1 180 kg) comme fluide frigorigène, la climatisation des bureaux est
assurée par 6 petits climatiseur au HFC R417A (7,2 kg) ;
 l’air comprimé est fabriqué sur place par 3 compresseurs (dont un en secours) ;
 l’eau potable est fournie par le réseau public et par 2 forages situés sur le site ;
 la production de vapeur est assurée par une chaudière au gaz naturel.

1.5. Stockages d’emballages, matières premières et produits

finis

Les Ets THOMAS & FILS disposent des espaces de stockage suivants :
o stockages non réfrigérés :
 emballages : 8 locaux de stockage totalisant 2 340 m³ pouvant contenir
jusqu’à 44 t de produits combustible ;
 déchets : un auvent abritant 2 bennes de stockage de plumes.
o stockages réfrigérés :
 produits alimentaires : 7 chambres froides susceptibles de contenir au
total 70 m³ de d’en-cours de production et de produits finis ;
 déchets : 2 chambre froides pouvant accueillir jusqu’à 20 m3 de déchets
fermentescibles.

1.6. Évolution du classement de l’installation par rapport à la

Nomenclature des Installations Classées

Arrêté d'autorisation
Rubrique d'exploiter Situation actuelle Situation future
du 04/07/2007
2210 Abattage d'animaux 20 t/j 36 t/j 49 t/j
=> Autorisation => Autorisation => Autorisation
2221 Alimentaires (préparation ou conservation 15 t/j
de produits) d'origine animale => Autorisation 24 t/j 35 t/j
(selon l'ancienne version => Enregistrement => Enregistrement
de la nomenclature)
4802-2a Gaz à effet de serre fluorés. Emploi dans Inchangé
Pris en compte dans 1 180 kg
des équipements clos en exploitation. 1 180 kg
l'ancienne rubrique 2920 => Déclaration avec
Equipements frigorifiques ou climatiques => Déclaration avec
jusqu'en 2010 contrôle
de capacité unitaire supérieure à 2 kg contrôle
 R-8

RÉSUMÉ NON TECHNIQUE

de l’ÉTUDE D’IMPACT
 R-9

2. ÉTUDE D’IMPACT

2.1. Impacts physiques de l’établissement dans sa zone

d’implantation
L’établissement est situé en zone rurale. Les bâtiments sont de hauteur limitée avec
des couleurs neutres. La présence de haies permet de limiter l’impact visuel de
l’établissement.
Côté Est (depuis le chemin reliant La Riolière et Le Champ de la Nouette)

Côté Nord (depuis la route D47)

Côté Sud (depuis la route D52)

L’extension prévue sera de hauteur limitée avec des matériaux et couleurs similaires à
ceux employés dans la partie existante du bâtiment principal.
 R-10

2.2. Impact sur l’eau et les sols

2.2.1. Consommation d’eau

Compte tenu de l’augmentation d’activité, la consommation d’eau de pointe de
l’établissement passera de 140 à 170 m3/j. Le prélèvement maximal d’eau de forage
reste fixé à 120 m3/j (et 65 m3/j en période de restriction d’usage), le complément
étant apporté par le réseau public d’eau potable.

2.2.2. Gestion des eaux pluviales

Les eaux pluviales ruisselant sur le site sont collectées par un réseau spécifique puis
rejoignent le fossé communal.
L’extension n’entraîne qu’une augmentation limitée (1,6 %) de la surface
imperméabilisée et donc du volume d’eau pluviale.

2.2.3. Gestion des eaux usées

Les eaux issues des sanitaires (= eaux vannes) et les eaux usées industrielles sont
collectées par un réseau spécifique puis traitées par la station d’épuration des
Ets THOMAS & FILS, qui comprend depuis les travaux de renforcement réalisés en
2015 :
- un dégrilleur à maille de 1 mm,
- un dispositif d’autosurveillance des eaux usées brutes,
- une lagune anaérobie de 800 m³ environ,
- un bassin SBR (boues activées à décantation alternée) de 800 m³, équipé de deux
turbines flottantes rapides de 7,5 kW de puissance unitaire et d’une turbine lente
de 15 kW,
- un dispositif d’injection de chlorure ferrique pour le traitement du phosphore,
- une lagune de finition de 600 m³,
- une lagune de finition de 1.800 m³,
- un dispositif d’autosurveillance des eaux épurées,
- un bassin de 1.600 m³, destiné au stockage des boues biologiques générées par le
SBR, avant leur valorisation en épandage agricole.
Une canalisation assure le transfert des eaux épurées jusqu’à la Retenue de la Riolière
aménagée sur le Ruisseau des ROCHETTES.
Malgré l’augmentation de leur activité, les Ets THOMAS & FILS s’engagent à
respecter les concentrations maximales fixées par l’Arrêté d’autorisation de 2007, avec
une augmentation limitée (+ 6%) du volume maximal rejeté :
Concentration Flux
mg/L m3/jou kg/j
Température < 30 °C
pH 5,5 à 8,5
Volume 170
DCO 125 21
DBO5 30 5,1
MES 120 20
NGL 40 6,8
Pt* 2 0,34

* en moyenne annuelle
 R-11

2.2.4. Impact sur le sol et les eaux

L’augmentation de la consommation d’eau est limitée et n’aura pas d’impact
significatif sur la ressource.
Les effluents générés par les Ets THOMAS & FILS rejoignent le Ruisseau des
ROCHETTES, affluent du PETIT LAY qui reçoit également les eaux épurées de la
station d’épuration collective.
A l’étiage, les concentrations en matières organiques et en phosphore augmentent
dans le Ruisseau des ROCHETTES. Cependant les prélèvements pour irrigation au
niveau des Retenues de la Riolière et de la Retière permettent de suspendre
l’écoulement vers le PETIT LAY.
Même après augmentation de la production, il n’y aura pas de dégradation de la qualité
de la masse d’eau du PETIT LAY (milieu récepteur des effluents générés par les
Ets THOMAS) qui conservera un état écologique moyen, quelles que soient les
hypothèses étudiées :
- en année sèche de fréquence quinquennale,
- en année moyenne,
- en année quinquennale humide, lorsque les prélèvements pour irrigations
sont réduits,
- en année quinquennale sèche dans le cas de l’abandon de l’irrigation depuis
la Retenue de la Riolière.
Les boues biologiques générées par la station d’épuration seront valorisées, après
analyse, en épandage agricole dans le cadre du Plan d’épandage établi en Janvier 2010
et mis à jour en Octobre 2016. Le respect de l’équilibre de fertilisation et des bonnes
pratiques d’épandage permet de prévenir la pollution des sols et des eaux souterraines
et superficielles. Si les évolutions réglementaires ne permettaient plus de valoriser la
totalité des boues en épandage, une partie pourrait être envoyée en compostage ou
méthanisation.

2.3. Impact sur la qualité de l’air et effets sur le climat

Utilisation rationnelle de l’énergie

Les Ets THOMAS & FILS ne disposent que d’une seule installation de combustion :
une chaudière de production de vapeur au gaz naturel de puissance limitée. Or la
combustion du gaz naturel ne génère que très peu de gaz de combustion et quasiment
aucune particule. La qualité de la combustion est contrôlée régulièrement par une
société spécialisée. En outre, la hauteur des cheminées et la vitesse d’éjection des gaz
de combustion permettent une bonne dispersion des rejets. L’impact sur la qualité de
l’air est donc très réduit.
Les fluides frigorigènes de type HFC ne présentent pas de danger pour la couche
d’ozone (contrairement aux fluides de type HCFC utilisés auparavant) mais sont des
gaz à effet de serre. Les Ets THOMAS & FILS veillent au bon entretien des
installations frigorifiques pour minimiser le risque de fuite.
Les Ets THOMAS & FILS ont mis en place des solutions économes en énergie
comme la récupération de la chaleur émise par les installations frigorifiques pour
chauffer l’eau de lavage ou l’éclairage extérieur asservi à une détection de mouvement.
 R-12

2.4. Gestion des déchets et sous-produits

Les déchets et sous-produits de l’usine sont issus :

 des volailles non transformables (volailles mortes ou saisies) ;
 des opérations d’abattage et de découpe (plumes, viscères, têtes, sang,…)
 du conditionnement : cartons d’emballage, palettes en bois et plastiques ;
 de l’épuration des eaux usées : déchets de tamisage, boues biologiques,… ;
 de l’entretien des machines : huiles de vidange, ferrailles, …
Conformément aux objectifs fixés par le Plan Départemental d’Elimination des
Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) de la Vendée, le recyclage ou la
valorisation des déchets et sous-produits de fabrication est un des principes de base
de l’organisation de la production, avec :
 la valorisation en alimentation animale des déchets d’abattage et de découpe ;
 le recyclage de tous les déchets recyclables : emballages, ferrailles ;
 la valorisation en compostage des plumes et de refus de tamisage ;
 la valorisation en épandage agricole des boues d’épuration.
Seuls les Déchets Industriels Banals en mélange non recyclables qui représentent
moins de 1 % des déchets produits, sont éliminés en Centre d’Enfouissement
Technique de classe 2.

2.5. Odeurs

Toutes les mesures sont prises pour éviter de générer des nuisances olfactives : les
déchets sont stockés dans des locaux fermés réfrigérés et enlevés régulièrement, les
eaux usées sont collectées via un réseau enterré et subissent un traitement aérobie,
l’épandage des boues est réalisé à une distance minimale de 100 m des habitations et
suivi d’un travail superficiel du sol.

2.6. Bruit

Les Ets THOMAS & FILS sont implantés à l’écart du bourg de SAINT MARTIN
DES NOYERS, les seules habitations voisines se situent au Sud du site de production.
Les émissions sonores du site sont liées essentiellement :
- aux installations techniques de l’établissement ; les installations bruyantes se
trouvent majoritairement dans des locaux fermés (local technique déchets,
chaufferie, local transformateur..), ce qui réduit significativement le niveau
sonore perçu par le voisinage ;
- à la circulation des véhicules sur le site (voitures du personnel, poids lourds,
engins de manutention). L’essentiel de la circulation a lieu entre 6h00 et 22h00.
Les émissions sonores des Ets THOMAS & FILS ont été mesurées 19 Août 2015,
8 Septembre 2015, 19 Février 2016 et 31 Août 2016.
Le niveau sonore en limite Est du site (68,5 dB(A) de jour et 63,5 dB(A) de nuit)
dépassait les valeurs limites fixées par :
- l’Arrêté préfectoral du 4 juillet 2007 de jour et de nuit (limites respectives fixées
à 62,5 dB(A) et 57,5 dB(A)) ;
- l’Arrêté ministériel du 23 janvier 1997 en période nocturne uniquement (limite
fixée à 60 dB(A).
 R-13

En période nocturne, l’émergence au niveau de l’habitation située au Sud-Est du site

(9,0 dB(A)) dépasse également l’émergence admissible nocturne prévue par la
réglementation (3 dB(A)).
Pour réduire ses émissions sonores les Ets THOMAS & FILS prévoient de :
- rappeler les consignes de fermeture des portes des locaux bruyants ;
- déplacer le groupe frigorifique situé au Nord-Est du bâtiment principal, pour le
positionner en toiture derrière un écran.
A l’issue des travaux, les Ets THOMAS & FILS chercheront si nécessaire à identifier
des mesures correctives supplémentaires pour que l’émergence au niveau de
l’habitation à l’Est du site soit conforme à la réglementation en vigueur.
L’augmentation d’activité ne va pas entraîner d’augmentation du niveau sonore
maximal engendré par le site, par contre il y aura une légère augmentation de la
fréquence et/ou de la durée d’apparition.
Les limites fixées par l’arrêté préfectoral du 4 juillet 2007 reposent sur des mesures
réalisées en 1999 avant extension de l’usine et doublement de l’activité. Compte tenu
de la configuration du site et de la multiplicité des sources de bruit, aucune solution
techniquement et économiquement acceptable ne permettra de réduire les émissions
sonores en dessous des limites de l’arrêté préfectoral. Dans ces conditions les
Ets THOMAS & FILS demandent que les niveaux sonores acceptables en limite de
propriété soient relevés pour correspondre à ceux prévus par l’Arrêté Ministériel du
23 janvier 1997.
L’épandage des boues étant réalisé sur de très courtes période, en période diurne, hors
dimanches et jours fériés et à une distance minimale de 100 m des habitations, il
n’entraînera pas de gêne sonore supplémentaire pour le voisinage.

2.7. Incidences sur le patrimoine naturel

Les Ets THOMAS & FILS sont implantés dans une zone fortement influencée par
les activités agricoles. Le projet n’implique aucune nouvelle construction.
Aucune zone NATURA 2000 n’est présente dans un rayon de plusieurs kilomètres
autour du site, des parcelles d’épandage, ni même des parcelles irriguées ave l’eau de
la Retenue de la Riolière. Le site, les parcelles d’épandage et les parcelles irriguées ne
sont pas non plus à proximité de zones d’intérêt naturel particulier, telles que ZICO,
parc naturel, parc national, réserve naturelle ou zone humide d’importance nationale.
La ZNIEFF la plus proche se situe à plus de 2 km de l’usine.
Aucune zone humide n’a été inventoriée sur le site.
Les mesures prises pour limiter les rejets dans l’eau et dans l’atmosphère, pour limiter
les nuisances sonores, la gestion de l’épandage de boues, ainsi que l’entretien raisonné
des espaces verts, permettent de conserver la faune et la flore locale.

2.8. Incidences sur le patrimoine culturel

Les terrains exploités par les Ets THOMAS & FILS ne se trouvent dans aucun
périmètre de protection de monuments historiques. L’établissement n’a pas d’impact
(visuel, rejet atmosphérique…) sur l’un de ces monuments. Aucun vestige
archéologique n’a été découvert jusqu’ici sur le site.
 R-14

2.9. Incidences sur les activités humaines

2.9.1. Activités économiques

Les Ets THOMAS & FILS constituent un des principaux employeurs de la commune
de SAINT MARTIN DES NOYERS et génèrent 37% des postes salariés industriels
de la commune. Ils constituent un débouché local pour les élevages avicoles de la
région.

2.9.2. Transports
L’activité des Ets THOMAS & FILS génèrera à terme la circulation journalière de
29 poids lourds et de 94 véhicules légers. Les voies de circulation proches sont en
mesure d’accepter cette circulation. Les places de parking sont suffisantes sur le site
pour éviter le stationnement sur la voie publique.
Le trafic associé aux opérations d’épandage est lié à l’activité agricole de la région. La
circulation est négligeable par rapport à la circulation du secteur et n’implique pas
d’augmentation du trafic par rapport à la circulation actuelle (les boues se substituant
aux engrais habituellement apportés sur les parcelles).

2.10. Incidences sur l’hygiène, la santé, la sécurité et la

salubrité publiques

Au regard des activités des Ets THOMAS & FILS, l’impact sur la santé des
populations environnantes est limité. En effet :
– Les produits fabriqués n’induisent aucun risque particulier tant par les matières
premières que par les procédés mis en œuvre ; et à aucun stade de la fabrication,
il n’est fait appel à des procédés dangereux ou substances toxiques ;
– Les rejets atmosphériques se limitent aux gaz de combustion de la chaudière au
gaz naturel ; mais la combustion du gaz naturel génère des gaz contenant de très
faibles teneurs en oxydes de soufre, composés organiques volatils, monoxyde de
carbone, cendres, poussières et oxydes d’azote ;
– En matière de gestion des effluents et des déchets :
o Les rejets aqueux concernent principalement les eaux de nettoyage des
locaux, matériels et ateliers de production. Le traitement biologique poussé
réalisé par la station d’épuration collective garantit une faible charge physico-
chimique et bactériologique des eaux épurées rejetées dans le Ruisseau des
ROCHETTES et des boues valorisées en épandage agricole ;
o La gestion soignée des déchets, et notamment leur stockage dans des locaux
réfrigérés et leur enlèvement régulier par des prestataires agréés, permettent
d’éviter tout risque sanitaire pour le voisinage ;
o La distance minimale de 100 mètres vis-à-vis des habitations et le travail
superficiel du sol réalisé aussitôt permet de limiter le risque sanitaire lié aux
opérations d’épandage ;
– L’activité des Ets THOMAS & FILS a un impact significatif sur l’ambiance
sonore au niveau de l’habitation la plus proche, mais le niveau inférieur au seuil
de gêne sérieuse défini par l’OMS. Le bruit est continu, sans tonalité marqué ce
qui limite sa nocivité.
 R-15

2.11. Analyse des effets cumulés du projet avec d’autres

projets connus

Les nouveaux lotissements prévus sur la commune de SAINT MARTIN DES

NOYERS se situent à plus de 600 m du bâtiment de production des Ets THOMAS
& FILS, distance suffisante pour que l’abattoir n’ait pas d’impact significatif sur ces
nouvelles habitations.
La station d’épuration collective a une capacité suffisante pour faire face à
l’augmentation de la pollution à traiter générée par ces nouvelles habitations. Il n’y
aura donc pas dégradation de la qualité des eaux du Ruisseau des ROCHETTES. La
qualité hydromorphologique de ce dernier sera même améliorée par les travaux de
restauration entretien prévus.
Les aménagements routiers dans le bourg de SAINT MARTIN DES NOYERS
faciliteront la circulation générée par l’activité des Ets THOMAS & FILS.
Les autres projets ne présentant pas d’impact cumulé avec celui des Ets THOMAS &
FILS.
Les parcelles d’épandage ne reçoivent pas d’autres effluents organiques.

2.12. Prise en compte des contraintes environnementales

dans la conception du projet

2.12.1. Raison du choix du projet

La demande d’augmentation de la capacité de production autorisée vise à optimiser
l’utilisation de l’outil existant plutôt que de construire une nouvelle usine sur un autre
site, ce qui aurait un impact beaucoup plus important sur l’environnement.
L’extension de la zone découpe vise à améliorer les conditions de production.

2.12.2. Conditions de remise en état du site

En cas de cessation d’activité, l’établissement prendra toutes les mesures nécessaires
à la remise en état du site (nettoyage des bâtiments, évacuation des produits
périssables, déchets, consommables et produits de nettoyage ou de maintenance,
vidange des fluides frigorigènes, évacuation des boues de la station d’épuration…).
Les bâtiments pourront être réutilisés par une entreprise agroalimentaire ou une plate-
forme logistique pour des services alimentaires.
 R-16

RÉSUMÉ NON TECHNIQUE

de l’ÉTUDE DES DANGERS

 R-17

3. RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ

L’analyse de l’accidentologie et de l’environnement du site a permis d’identifier un

certain nombre de risques pour les Ets THOMAS & FILS, risques liés aux
installations techniques ou aux stockages présents sur le site ou à des sources de
risques d’origine externe à l’établissement.
Le plan de la page suivante localise les principales zones à risques (incendie, explosion,
toxicité) de l’établissement.
Les chapitres qui suivent décrivent les principales mesures prises ou prévues par les
Ets THOMAS & FILS pour limiter les risques.

3.1. Risque d’incendie

Les risques d’incendie sont essentiellement liés au fonctionnement des installations

techniques alimentées en électricité ou en gaz naturel, et aux stockages d’emballages
situés dans des zones spécifiques.
Les caractéristiques architecturales des bâtiments (avec notamment de nombreux
murs en parpaings ou en briques) et les contrôles réguliers des installations techniques,
les alarmes déclenchées en cas de défaut au niveau de certains équipements, la
formation du personnel en matière de lutte contre l’incendie et d’évacuation des
locaux sont autant de paramètres prévenant le déclenchement et l’extension de
sinistres.
Les bâtiments des Ets THOMAS & FILS sont de plus dotés :
– de nombreuses issues de secours ;
– de moyens d’extinction : extincteurs et jets de lavage à l’intérieur des ateliers de
fabrication ;
– de détecteurs de fumée ;
– de boîtiers de déclenchement d’alarme répartis sur l’ensemble du bâtiment ;
– d’une voirie adaptée aux poids lourds et qui permet l’accès des véhicules de
secours à toutes les façades du bâtiment principal.
Un poteau incendie délivrant un débit de 50 m3/h est situé au Sud du site de
production. Les différentes cuves présentes sur le site constituent une réserve d’eau
de 156 m3, auxquels s’ajoutent les 4 000 m3 d’eau présents dans la station d’épuration
de l’industriel.
Le déclenchement d’un incendie au sein des Ets THOMAS & FILS peut avoir trois
conséquences :
 un flux thermique susceptible d’occasionner des dommages sur les structures
ou personnes proches.
Vu l’ensemble des mesures de prévention et de protection en vigueur dans
l’établissement, la probabilité d’occurrence d’un incendie est faible même s’il est
envisageable sur le site.
Les flux thermiques susceptibles de générer des effets dominos sont confinés
dans une zone proche des installations sans sortir des limites du site.
ENTREE

Ets THOMAS & FILS

Localisation des risques
PARCELLE AGRICOLE
1 / 400
PORTAIL
ABER Environnement
2645 - futur.dwg

18/07/2016
 R-19

 l’émission de fumées, vapeurs et gaz éventuellement toxiques et/ou

corrosifs.
La combustion des matériaux présents sur le site (notamment des panneaux
sandwichs à âme en polyuréthane, des matières plastiques) peut engendrer le
dégagement d’une fumée dense et toxique contenant notamment du monoxyde
de carbone, de l’acide cyanhydrique, de l’hydrogène sulfuré... De même
l’éclatement éventuel des toitures en fibrociment est susceptible de dégager des
poussières contenant de l’amiante. Les secours devront donc être équipés de
matériels de protection pour ne pas risquer d’intoxication.
 la pollution du milieu par les eaux d’extinction éventuellement souillées.
Une partie des eaux d’extinction rejoindra la station d’épuration industrielle où le
fonctionnement des aérateurs pourra être renforcé et où les eaux pourront être
stockées.

3.2. Risque d’explosion

Le risque d’explosion concerne l’utilisation de gaz naturel et les installations

fonctionnant sous pression.
Une explosion pourrait provoquer des effets directs (atteinte aux structures et aux
personnes par la déflagration et la projection de matériaux) et des effets indirects
(déclenchement d’un incendie).
Mais toutes les mesures de prévention du risque prévues par les normes et règlements
en vigueur sont mises en place dans l’usine (vannes d’arrêt d’urgence, contrôles
annuels de sécurité, ventilation des zones à risque).
Les locaux ou zones concentrant l’essentiel des équipements à risque (chaudière,
postes de recharge des batteries, compresseurs frigorifiques, compresseurs d’air dans
une moindre mesure) sont isolés et utilisés uniquement pour leur destination
spécifique.
La chaudière au gaz naturel est équipée de toutes les sécurités réglementaires pour
éviter une accumulation de gaz en chaufferie et fait l’objet d’un contrôle minutieux
pour vérifier son bon fonctionnement.
La ventilation des locaux où sont implantés les postes de charge de batteries et des
chaufferies évite les risques de formation d’atmosphère explosive.
Même si les conséquences d’une explosion peuvent être critiques, toutes les mesures
de prévention prises par les Ets THOMAS & FILS rendent improbable l’occurrence
d’une explosion sur site. Le risque est donc limité.

3.3. Risque de toxicité

Le risque de toxicité est lié à l’utilisation des produits d’entretien et de nettoyage.

Ils sont tous agréés par le Ministère de l’Agriculture pour un usage en Industries agro-
alimentaires et utilisés en faibles quantités pour chacun d’entre eux. Par ailleurs, ces
produits sont stockés en petites quantités sur rétention de façon à prévenir tout risque
de déversement accidentel dans le réseau (eaux usées ou eaux pluviales) en cas de
fuite. En cas de déversement accidentel, la dispersion peut être limitée par l’utilisation
d’un absorbant.
 R-20

3.4. Risques externes à l’établissement

Le risque routier (collision d’un véhicule suite à un accident) et le risque de chute

d’avions sont faibles vu l’éloignement du bâtiment principal des Ets THOMAS &
FILS par rapport aux routes voisines et à l’aéroport le plus proche.
Il n’y a aucun risque lié à un établissement industriel voisin, compte tenu de la distance
entre les Ets THOMAS & FILS et les autres sites industriels de la commune.
Le risque d’intrusion dans le site des Ets THOMAS & FILS est réduit par la clôture
du site et par la vidéosurveillance.
Quant aux risques naturels, le site n’est pas situé en zone inondable, ni en zone à
risque sismique significatif. Même si les orages sont relativement rares sur la
commune, la protection contre la foudre est assurée par la mise à la terre de l’ensemble
des équipements électriques et la présence d’un paratonnerre.

3.5. Bilan et matrice de criticité

Le positionnement des accidents majeurs potentiels de l’établissement a été déterminé

selon une grille harmonisée associant les deux critères de probabilité et de gravité,
grille appelée « matrice de criticité » :
Classes de gravité 4 3 2 1

Classes d’occurrence Catastrophique Critique Significative Mineure

4
4x4=16 4x3=12 4x2=8 4x1=4
Probable
3
3x4=12 3x3=9 3x2=6 3x1=3
Rare
2
2x4=8 2x3=6 2x2=4 2x1=2
Improbable
1
1x4=4 1x3=3 1x2=2 1x1=1
Extrêmement improbable

Cette matrice comporte trois zones :

 La Zone verte (risque négligeable) correspond aux phénomènes dangereux
avec une fréquence d’occurrence et/ou des conséquences suffisamment faibles
pour ne pas être considérés comme représentatifs du risque d’un
établissement.
 La Zone jaune (risque moyen) correspond aux phénomènes dangereux dont la
probabilité est tolérable et qui représente le niveau de risque moyen d’un
établissement.
 La Zone rouge (risque important) correspond aux phénomènes dangereux
dont la probabilité d’occurrence n’est pas satisfaisante en l’état : des barrières
complémentaires de sécurité doivent être rajoutées.
Comme le résument les tableaux des pages suivantes, grâce aux moyens de
prévention et protection en place et projetés, il n’y aura pas de risque
significatif pour le voisinage.

Probabilité
Produits, équipements
Causes
ou activités à risques
Incendie d'une armoire électrique
par :
Installations
- Court-circuit
électriques
- Surchauffe
- Malveillance
Emballages
(cartons, plastiques, bois) - Défaillance électrique
- Point chaud (mégot, soudure…)
- Malveillance
Produits finis emballés
Fuite enflammée de gaz suite à :
Gaz naturel (chaudière vapeur)
- un acte de malveillance
- une rupture d'une canalisation de
Bouteilles de Propane
gaz,
(chalumeau, appareil de
- un point chaud, défaut électrique,
manutention)
fuite de brides
Fuite enflammée de liquide suite à :
- un acte de malveillance
Fioul domestique
- une fuite de la cuve de stockage
- un point chaud, défaut électrique
TABLEAU ANALYSE PRELIMINAIRE DES PRINCIPAUX RISQUES INCENDIE
Probabilité d'occurrence Conséquences et Gravité
Criticité
Gravité
Mesures de prévention en place Conséquences envisageables Mesures de protection en place
- Accès aux locaux électriques interdit à toute personne non habilitée ou autorisée - Rayonnement thermique cantonné
- Mise à la terre des équipements électriques dans les limites de propriété de l'établissement
- Présence d'extincteurs à poudre à proximité de chaque armoire et
- Dispositif de coupure générale de l'installation électrique
3 2 transformateur 6
- Consignes de sécurité - Dégâts matériels à l'intérieur du site
- Locaux électriques spécifiques
- Entretien et surveillance régulière par des membres du service Maintenance formés aux risques
- Contrôles périodiques réglementaires des installations électriques et thermographie infrarouge annuelle pour prévenir les risques - Pollution de l'air
- Interdiction de fumer dans l'ensemble des locaux - Présence d'extincteurs
- Interdiction d'introduire un équipement ou matériel susceptible de provoquer des flammes ou des étincelles (permis de feu obligatoire) - Boîtiers de déclenchement de l'alerte, Alarme sonore d'évacuation
- Stockage à plus de 60 cm des néons ou tout autre source de chaleur - Rayonnement thermique cantonné à l'intérieur du site du personnel, Plan d'évacuation
- Stockage des palettes en bois à l'exterieur, à plus de 10 m des bâtiments - Présence à proximité de 6 cuves de stockage d'eau totalisant 156
2 - Local acrton isolé du reste du bâtiment principal par des panneaux coupe-feu 2h (EI120) - Pollution de l'air 2 4
m3, d'un poteau incendie de débit 50 m3/h, de la station d'épuration
- Détecteurs de fumée
- Protection contre la foudre - Pollution de l'eau représentant une réserve d'eau de 4 000 m3
- Site entièrement clôturé - Confinement d'une partie des eaux d'extinction souillées dans la
- Présence humaine quotidienne (personnel ou gérant habitant la maison voisine) station d'épuration
- Accès interdit à la chaufferie à toute personne non habilitée ou autorisée
- Vannes de coupure du gaz, soupapes de sécurité - Présence d'extincteurs à poudre polyvalente et à CO2 en chaufferie
- Ventilation de la chaufferie assurée par des vantelles - Rayonnement thermique - Présence de vannes de coupure de gaz à l'extérieur de la chaufferie
- Interdiction de fumer, d'introduire un équipement ou matériel susceptible de provoquer des flammes ou des étincelles - Chaudière vapeur installées dans un local spécifique muni de murs
2 - Entretien et surveillance régulière des installations de combustion : - Dégâts matériels localisés 2 en parpaings 4
- par le service Maintenance formés à la conduite de chaufferie vapeur au gaz naturel - Consignes de sécurité affichées en entrée de chaufferie
- par une société spécialisée - Pollution de l'air - Intervention d'un prestataire spécialisé en cas de défaillance sur
- Stockage des bouteilles propane en extérieur, dans des casiers spécifiques, éloignés des principales zones de stockage de matières l'installation de combustion
combustibles
- Interdiction de fumer, d'introduire un équipement ou matériel susceptible de provoquer des flammes ou des étincelles - Rayonnement thermique
- Entretien et surveillance régulière de l'engin de manutention au fioul domestique
- Présence d'extincteurs dans le local produits lessiviels
2 - Stockage en cuve double-peau - Dégâts matériels localisés 2 4
- Consignes de sécurité affichées en entrée du local
- Stockage dans un local annexe, éloignés des principales zones de stockage de matières combustibles
- Absorbant présent dans le local voisin (maintenance) - Pollution de l'air
2645 - Analyses des risques / Risques Incendie

Probabilité
Produits, équipements
Causes
ou activités à risques
Chaudière au gaz naturel
- Montée en pression
Bouteilles de propane
- Surchauffe
- Dysfonctionnement
Bouteilles de gaz de
conditionnement (N2-CO2)
Compresseurs frigorifiques
- Explosion par surpression
Compresseurs d'air
- Surchauffe
- Court-circuit et décharge brutale
des accumulateurs
Poste de charge
- Explosion suite à un
de batteries
dégagement d'hydrogène
- Présence de sources de chaleur
à proximité
TABLEAU ANALYSE PRELIMINAIRE DES PRINCIPAUX RISQUES EXPLOSION
Probabilité d'occurrence Conséquences et Gravité
Criticité
Gravité
Mesures de prévention en place Conséquences envisageables Mesures de protection en place
- Accès aux installations interdit à toute personne non habilitée ou autorisée
- Interdiction de fumer, d'introduire un équipement ou matériel susceptible de provoquer des flammes ou des étincelles (permis de feu
obligatoire)
- Dispositifs de sécurité réglementaires (contrôle de flamme..) avec notamment
- dispositif de coupure générale de l'installation électrique (automatique ou manuel) - Présence d'extincteurs à poudre polyvalente et à CO2 en chaufferie
- dispositif de coupure de l'alimentation en gaz (automatique ou manuel) - Présence de vannes de coupure de gaz à l'extérieur de la chaufferie
- dispositif de détection automatique de gaz entraînant une coupure de l'arrivée de gaz et de l'alimentation électrique - Effets de surpression - Chaudière vapeur installée dans un local spécifique muni de murs
2 - vannes de coupure du gaz, soupapes de sécurité - Risque d'explosion de gaz, avec rayons de dangers 4 coupe feu, avec un toit soufflable 8
- Dispositifs de ventilation naturelle adaptés en chaufferie variables en fonction de la quantité de gaz impliquée - Consignes de sécurité affichées en entrée de chaufferie
- Entretien et surveillance régulière des installations de combustion : - Intervention d'un prestataires spécialisé en cas de défaillance sur
- par des membres du service Maintenance formés à la conduite d'installations de combustion au gaz naturel l'installation de combustion
- par une société spécialisée
- Livret d'entretien, Consignes d'exploitation, Consignes de sécurité
- Stockage des bouteilles propane et de gaz de conditionnement en extérieur, dans des casiers spécifiques, éloignés de tout stockage
de matières combustibles
- Arrêt automatique asservi aux pressostats haute et basse pression, vannes de barrages en amont et aval de chaque équipement, - Présence d'extincteurs
soupapes de sécurité ou vannes fusibles - Localisation des compresseurs d'air dans un local spécifique avec des
- Entretien et surveillance régulière : murs en parpaings
2 - Effets de surpression limité 2 4
- par des membres du service Maintenance - Localisation des compresseurs frigorifiques en extérieur
- par des sociétés spécialisées - Consignes de sécurité affichés à proximité de tous les groupes de
- Contrôles périodiques réglementaires par des organismes agréés compression
- Interdiction de fumer, d'introduire un équipement ou matériel susceptible de provoquer des flammes ou des étincelles (permis de feu
obligatoire)
- Risque d'explosion de gaz, avec rayons de dangers - Présence d'extincteurs à poudre polyvalente et au CO2 à proximité des
- Implantation des postes de charges dans des zones non confinées
1 variables en fonction de la quantité de gaz impliquée 3 postes de charge 3
- Mise à la terre des équipements
- Postes de charge implantés dans des zones largement ventilées
- Dispositif de coupure générale de l'installation électrique
- Contrôles périodiques réglementaires par des organismes agréés
2645 - Analyses des risques / Risques Explosion

Probabilité
Produits, équipements
Causes
ou activités à risques
Fuite de produit par:
- Erreur humaine (déversement ou
Produits d'entretien
mélange)
et de maintenance
- Usure ou rupture d'un contenant
- Malveillance
Fuite de produit par:
- Erreur humaine
Fioul domestique - Usure ou rupture de la cuve ou du
dispositif de distribution
- Malveillance
Fuite de produit par:
- Erreur humaine
Stockage de chlorure
- Usure ou rupture du contenant ou
ferrique
du dispositif d'injection
- Malveillance
Fuite de produit par:
- Erreur humaine
Eaux usées
- Usure ou rupture d'un contenant
- Malveillance
Epandage des boues Contamination des boues par un ou
d'épuration plusieurs composés polluants
TABLEAU ANALYSE PRELIMINAIRE DES PRINCIPAUX RISQUES DE TOXICITE
Probabilité d'occurrence Conséquences et Gravité
Criticité
Gravité
Mesures de prévention en place Conséquences envisageables Mesures de protection en place
- Séparation des produits acides et basiques
- Stockage de l'ensemble des produits sur rétention
- Présence d'extincteurs
- Interdiction de fumer, d'introduire un équipement ou matériel susceptible de provoquer des flammes ou des étincelles
- Douche et rince l'œil à proximité
3 (permis de feu obligatoire) - Effet de toxicité 2 6
- Stockage des produits sur rétention
- Personnel formé à l'utilisation de tels produits
- Présence de produits absorbants à proximité
- Consignes d'utilisation écrites
- Classeur avec les fiches de données sécurité tenu à jour
- Stockage en cuve double-peau de volume limité (2,5 m3)
- Pompe de distribution associée (moins de risque de renversement que par une distribution manuelle)
- Interdiction de fumer, d'introduire un équipement ou matériel susceptible de provoquer des flammes ou des étincelles - Présence d'extincteurs
3 (permis de feu obligatoire) - Effet de toxicité 2 - Douche et rince l'œil à proximité 6
- Personnel formé à l'utilisation de tels produits - Présence de produits absorbants à proximité
- Consignes d'utilisation écrites
- Classeur avec les fiches de données sécurité tenu à jour
- Stockage sur rétention
- Interdiction de fumer, d'introduire un équipement ou matériel susceptible de provoquer des flammes ou des étincelles
- Douche et rince l'œil à proximité
(permis de feu obligatoire)
- Stockage sur rétention
3 - Personnel formé à l'utilisation de tels produits - Effet de toxicité 1 3
- Station d'épuration (effet de dilution dans les
- Classeur avec les fiches de données sécurité tenu à jour
bassins)
- Dosage automatique du produit
- Suivi de la consommation de chlorure ferrique
- Ouvrages d'épuration des eaux usées étanches
- Surveillance régulière des ouvrages d'épuration par un responsable attitré
- Relevés réguliers de la consommation d'eau du site et du volume d'eaux usées produits (autocontrôles)
- Autocontrôles réguliers pour surveiller la charge polluante résiduelle contenue dans les eaux épurées rejetées dans le
- Pollution du Ruisseau des Rochettes
3 milieu 2 6
au niveau de la retenue de la Riolière
- Enregistrement des temps de fonctionnement des aérateurs
- Aération asservi à la mesure du potentiel redox (et asservi au temps en secours)
- Aucun rejet d'eaux usées non épurées n'a lieu dans le réseau pluvial ou dans le milieu naturel
- Raccordement des zones sales extérieures au réseau eaux usées
- Pollution du sol des parcelles agricoles
- Epuration poussée et minéralisation des boues limitant le risque de développement microorganismes pathogènes. et des eaux souterraines - Analyses de sol des parcelles où l'épandage est
1 2 2
- Dosage des métaux lourds dans les boues avant envoir en épandage - Pollution des cultures et des être réalisé
vivants au fil de la chaîne alimentaire
2645 - Analyses des risques / Risques Toxicité
 R-24

4. HYGIÈNE ET SÉCURITE DU PERSONNEL

Les ateliers de travail sont conçus pour assurer des conditions de travail
réglementaires au personnel de l’usine.

Le personnel est formé à l’utilisation des machines à risques, ainsi qu’au respect de
règles d’hygiène strictes. Il est informé, notamment par des panonceaux, des zones à
risques (local transformateurs, chaufferie, …) et des équipements de sécurité
obligatoires pour pénétrer dans certains secteurs (protection auditive, …).

Du personnel technique est présent en permanence pendant les horaires de travail. Il

est habilité à la surveillance et réparation de l’ensemble des installations électriques et
mécaniques de l’usine, et est capable d’intervenir dans les plus brefs délais pour pallier
aux effets des incidents potentiels.

De nombreux robinets d’eau, présents dans l’ensemble de l’usine, et du matériel de

premiers secours sont disponibles sur le site.

Il existe aussi dans le personnel de l’usine des équipes de personnes spécialement

formées pour intervenir en cas d’incident et pour faciliter les opérations de lutte et de
secours.

Le respect de la réglementation applicable aux équipements et produits présentant un

risque pour le personnel, l’entretien et le nettoyage des locaux et matériels, la
circulation des poids lourds et des véhicules du personnel en sens unique, ainsi que
l’ensemble des mesures de protection et prévention en place, garantissent aux salariés
des conditions de travail sécurisées et sanitairement satisfaisantes.

L’établissement dispose en outre d’un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des

Conditions de Travail (CHSCT) qui est compétent pour juger et décider des
aménagements ou prescriptions à mettre en œuvre dans le but d’améliorer les
conditions d’hygiène et de sécurité au sein de l’établissement.

* * * * *