a. connaitre les différentes circonstances de survenue d’un traumatisme de l’abdomen chez l’enfant et leurs fréquences respectives i. Accidents de jeux ii. Accidents de la voie publique : avec les accidents de jeux, étant responsable de 80% des traumatismes de l’abdomen iii. Accidents domestiques : plus fréquents dans l’intervalle d’âge entre 2 et 4 ans iv. Sévices et agressions sexuelles 1. Faut rechercher au moindre doute 2. Responsable d’environ 6% des traumatismes de l’abdomen b. identifier, par l’interrogatoire et l’examen physique, les mécanismes d’un traumatisme de l’abdomen chez l’enfant, en considérant les particularités de ce dernier i. Différents mécanismes lésionnels 1. Traumatisme direct a. Lors d’une collision i. Volontaire (sévices) ii. Involontaire (accident) b. Réalisant une lésion à la fois i. Pariétale 1. Érosion 2. Hématome 3. Ecchymose ii. Intra-abdominale par transfert de l’énergie cinétique à l’organe intra-abdominal, à travers la paroi iii. Exemple : contusion directe du duodéno-pancréas (coup de poing, guidon) 2. Décélération brutale a. Pouvant entraîner une rupture d’organes pleins ou creux intra-abdominaux b. Contusion, voire rupture du tube digestif surtout au niveau de ses deux points fixes i. Angle de Treitz ii. Ange iléo-caecal c. Décélération s’exerçant sur un organe plein → véritable fracture de celui-ci i. Rate ii. Foie iii. Rein 3. Hyperpression intra-abdominale brutale a. Pouvant entraîner une rupture des parois de l’abdomen comme i. Diaphragme voire périnée ii. Au niveau de leurs points faibles respectifs 1. Coupole gauche (non protégée par le foie) 2. Rectum 3. Vagin au niveau périnéal ii. Particularités de l’enfant 1. Abdomen de l’enfant devant être intégré dans le complexe appelé troncs, rassemblant thorax, abdomen et pelvis 2. Pouvant léser un organe plein intra-abdominal a. Lésion par contusion directe b. Lésion thoracique basse c. À fortiori, lésion pénétrante située en dessus de la ligne mamelonnaire 3. Organes intra-abdominaux mal protégés car a. Cage thoracique en particulier les dernières côtes ne sont pas ossifiées b. Paroi abdominale (antérieure et postérieure) vu la faible épaisseur musculaire 4. Rein a. Considéré comme un organe abdominal chez l’enfant b. Du fait de son volume et de sa mobilité proportionnellement plus importante que chez l’adulte 5. Certaines malformations congénitales non encore traitées ou diagnostiquées pouvant être des facteurs favorisants de lésion post- traumatique a. Anomalie splénique b. Malformation rénale c. Trouble de la crase sanguine c. diagnostiquer les détresses vitales par ordre de gravité dans le cadre d’un polytraumatisme, chez un enfant porteur d’un traumatisme abdominal
d. réaliser un examen clinique méthodique chez un enfant traumatisé de l’abdomen
1. Complet et systématiquement réalisé en respectant la classique hiérarchie préconisée lors de la réception du traumatisé où les priorités sont a. Examen respiratoire b. Examen cardiovasculaire c. Examen neurologique d. → faire le point rapide sur les constantes vitales et mettre en œuvre immédiatement les moyens de réanimation appropriés 2. Examen de l’abdomen aussi systématique a. Interrogatoire si possible i. Analyse des douleurs éventuelles 1. Siège 2. Type 3. Intensité 4. Facteurs de sédation 5. Leur projection (fréquemment scapulaire en cas de traumatisme à l’étage sus-mésocolique) ii. Type de traumatisme b. Inspection pouvant être riche d’enseignement i. Marques traumatiques 1. Ceinture de sécurité 2. Érosion 3. Abrasion 4. Hématome ii. Rythme respiratoire et mobilité respiratoire de l’abdomen iii. Aspect général 1. Lividité 2. Sueurs 3. Circulation collatérale c. Palpation des organes intra-abdominaux (rate, foie, loge rénale) i. Devant tenir compte aussi des limites de la cavité abdominale ii. Recherche de douleurs costales à la palpation iii. Palpation superficielle pour vérifier la qualité de la paroi musculaire (fasse contracture abdominale) d. Auscultation i. Constater s’il existe un iléus réflexe ii. Existence de bruits anormaux intestinaux dans une aire considérée à priori comme exempte de tube digestif (aire pulmonaire) e. Percussion i. Pré-vésicale ii. Pré-hépatique à la recherche de 1. Hypertympanisme (pneumopéritoine) 2. Matité (globe vésical) : épanchement liquidien par le signe du flot f. Examen des organes génitaux externes i. Sang dans le scrotum ii. Hématome des grandes lèvres iii. Signes d’une fracture du bassin iv. Toucher rectal à la recherche de lésion périnéales (abus sexuels) 3. Examen devant être répété a. En particulier après mise en place de i. Sonde gastrique ii. Ou sonde vésicale (en dehors d’une uretrorragie) b. Ces deux derniers gestes pouvant changer radicalement les conclusions tirées de l’examen de l’abdomen : Contracture et douleur dues à i. Globe vésical ii. Dilatation gastrique aiguë e. indiquer les examens complémentaires nécessaires selon les données cliniques, en cas de traumatisme abdominal chez l’enfant 1. Si clinique reste souveraine dans le choix des examens cliniques, l’expectative clinique seule n’étant plus de mise 2. Diagnostics trop tardifs ne pouvant être plus excusés du fait des facilités de l’imagerie actuelle 3. Bilan biologique a. Formule numération sanguine b. Ionogramme c. Dosage de certaines enzymes (hépatiques et pancréatiques) d. → faisant partie à la fois des i. Éléments cliniques objectifs du diagnostic ii. Éléments de surveillance 1. État hémorragique 2. Lésion pancréatique 3. Équilibre hydro-électrolytique 4. État infectieux e. Examens proprement radiologiques ne devant être réalisés qu’après s’être assurés de la stabilité des constantes vitales du patient 4. Radiographie du thorax a. De face toujours b. De profil parfois c. Permettant de i. Révéler une contusion parenchymateuse ii. Rechercher 1. Trouble de la ventilation 2. Épanchement pleural (sang et air) 3. Éventuelle lésion médiastinale (élargissement) d. Coupole diaphragmatique devant être suivie et ce bilatéralement 5. Cliché d’abdomen sans préparation a. De face, couché, de profil en décubitus avec rayon horizontal (cliché debout étant illusoire) b. Vérifiant la bonne répartition de i. Clartés gazeuses intra-abdominales, ii. Ombres portées de la région hépatique ou splénique iii. Limites des psoas c. Étudier les parois de l’abdomen i. Diaphragme ii. Ceinture pelvienne iii. Dernières côtes 6. Échographie abdominale a. Systématiquement réalisée lors du bilan initial b. Recherche de i. Épanchement liquidien ii. Lésions parenchymateuses (hépatique, pancréatique, splénique ou rénale) c. Lésions parenchymateuses étant en règle sous-estimées par cet examen d. Écho-doppler : i. En particulier pour l’étude des loges rénales ii. Car examen permettant de vérifier l’intégrité de la vascularisation même s’il ne donne pas de renseignement fonctionnel e. Avantages-inconvénients i. Détermination de l’existence d’un épanchement liquidien à la phase initiale du bilan du polytraumatisé ii. Peu contributive dans le diagnostic lésionnel iii. Excellente pour le suivi de la lésion traumatique intra-abdominale 7. Scanner abdominal a. Examen peu contributif réalisant une analyse morphologique du parenchyme et permettant une bonne description des lésions b. Injection vasculaire et opacification éventuelle du tube digestif → étude fonctionnelle de la plupart des organes intra-abdominaux c. Majorité des lésions étant ainsi diagnostiquée avec un seul examen 8. Uropgraphie intraveineuse ou uro-scanner a. Visualiser la fonction excrétoire de l’appareil urinaire supérieur devant la suspicion d’une lésion rénale 9. Ponction-lavage péritonéale a. N’ayant plus de place actuellement sauf sans l’absence des autres moyens d’imagerie b. Principe i. Introduire et faire circuler une certaine quantité de liquide à l’intérieur de la cavité péritonéale ii. Puis recueillir et en étudier l’aspect macroscopique et microscopique f. rassembler les éléments de décision au terme des données cliniques et des résultats des examens complémentaires indiqués devant un traumatisme de l’abdomen chez l’enfant 1. Tous premiers éléments du bilan initial clinique et para-clinique visant à évaluer le risque vital et assurer la survie du patient 2. Si constantes vitales ne pouvant être maintenues + lésion intra-abdominale supposée à l’origine de la détresse (choc hémorragique par rupture d’organes pleins, traumatisme pénétrant grave) → patient en règle conduit au bloc opératoire rapidement 3. Les autres cas : bilan clinique et paraclinique devra effecteur le diagnostic lésionnel le plus précis possible afin d’adapter la thérapeutique et de tenter d’établir le pronostic 4. Se rappeler que a. Tout accident pouvant entraîner une lésion intra-abdominale, même sans point d’impact b. Pas de parallélisme anatomo-clinique chez l’enfant lors des premières heures après un traumatisme c. Diagnostic lésionnel passant après avoir assuré la survie et le maintien des constantes vitales d. Rien ne remplace l’examen clinique et plus encore, l’examen clinique itératif e. Examens complémentaires étant indispensables au diagnostic lésionnel et à l’adaptation de la thérapeutique i. Radiographie simples du thorax et de l’abdomen ii. Associés à un scanner abdominal g. évaluer le pronostic chez un enfant ayant un traumatisme de l’abdomen isolé ou dans le cadre d’un polytraumatisme 1. Mortalité après traumatisme abdominal isolé inférieure à 3% 2. Si polytraumatisme a. Mortalité s’élevant considérablement b. 10 à 15% de ces enfants garderont des séquelles c. Certains resteront des un état végétatif 2. malformations broncho-pulmonaires a. citer les différentes étapes de développement de l’appareil respiratoire 1. 4 stades 2. Stade embryonnaire a. Jusqu’à la 5ème semaine b. Ébauche trachéale issue d’un diverticule de l’intestin primitif proximal c. Développement avec formation de l’arbre bronchique, au sein du mésoblaste avoisinant 3. Stade fœtal a. Après 6ème semaine b. Aspect pseudo-glandulaire et canaliculaire 4. Stade alvéolaire a. Terminal b. Différenciation de la partie distale respiratoire des bronches 5. Croissance postnatale a. Jusqu’à l’âge de 8 ans environ b. Développement des alvéoles 6. Vascularisation pulmonaire a. Modification dans le même temps b. Au début : réseau artériel et veineux systémique (splanchnique) étant prédominant c. Vascularisation pulmonaire va ensuite prendre le relais fonctionnel b. citer les principales malformations broncho-pulmonaires 1. 4 grandes malformations broncho-pulmonaires étant prédominantes 2. Emphysème pulmonaire congénital a. Définition i. Particularité du nouveau-né ii. Consistant en une augmentation progressive d’un territoire pulmonaire, par emphysème obstructif iii. C’est l’emphysème lobaire géant b. Physiopathologie i. Obstacle bronchique le plus souvent secondaire à l’absence de structure cartilagineuse → responsable d’effet de soupape ii. Air insufflé ne pouvant être exsufflé → piégeage d’air iii. Lobe adjacent 1. Entrave à son expansion 2. Comprimé et refoulé avec atélectasie iv. Diaphragme abaissé, espaces intercostaux élargis et circulation veineuse de retour perturbée c. Anatomie pathologie i. Macroscopie 1. Siège le plus souvent au niveau du lobe supérieur gauche 2. Aspect du lobe très caractéristique a. Augmenté de volume b. Rose luisant c. Avec une sensation de crépitation d. À la coupe : aspect alvéolaire en caoutchouc mousse ii. Microscopie 1. Alvéoles distendues de façon homogène et diffuse d. Étiopathogénie i. 2 théories se discutent ii. Pour certains : emphysème lobaire géant étant une maladie primitive de constitution du parenchyme pulmonaire iii. Pour d’autres : plutôt secondaire à un obstacle bronchique intrinsèque par anomalie cartilagineuse ou extrinsèque par compression (malformation cardiaque ou vasculaire ou masse médiastinale) 3. Malformation adénomatoïde du poumon (maladie de Graieg) a. Définition i. Malformation congénitale kystique ii. Formée de tissu pulmonaire immature et désorganisé d’aspect glandulliforme b. Anomalie pathologique i. Topographie variable ii. Lobe inférieur étant le plus touché, mais pouvant atteindre la totalité d’un poumon iii. Lobe malformé 1. Très augmenté de volume 2. Sa paroi étant dépourvue de structure cartilagineuse → piégeage d’air dans les cavités kystiques à l’expiration iv. Classification de Stocker 1. I : macrokystique avec un diamètre des kystes > 2 cm 2. II : microkyste avec un diamètre des kystes < 1 cm 3. III : lésion solide de mauvais pronostic 4. Kyste bronchogénique a. Définition i. Malformation kystique, au contact de l’arbre trachéo-bronchique, pourvue d’une paroi de type bronchique ii. Dû au développement d’un bourgeon bronchique surnuméraire à partir de la trachée (kyste médiastinal) ou à partir d’une bronche (kyste pulmonaire) b. Anatomie pathologique i. Topographie 1. Médiastinale : 2/3 des cas 2. Intra-parenchymateuse : 1/3 des cas ii. Différentes localisations → diversité des tableaux cliniques révélateurs 5. Séquestrations pulmonaires a. Définition i. Territoire pulmonaire isolé du territoire normal, non ventilé, présentant une vascularisation artérielle systémique, issu de l’aorte en général ii. Aucun rôle fonctionnel iii. Pouvant être source de complication 1. Shunt artério-veineux 2. Infection 3. Hémorragie 4. Dégénérescence b. Anatomie pathologique i. Permet la certitude diagnostique ii. 2 types 1. Séquestration extra-lobaire a. Donnant l’aspect de poumon surnuméraire situé à la base du thorax en général b. Malformations associées étant fréquentes 2. Séquestration intra-lobaire a. La plus fréquente b. Territoire anormal siégeant au sein d’un lobe (souvent lobe inférieur gauche) c. Lésion est dite aérée, source de complications infectieuses 3. Certaines séquestrations étant dites atypiques avec une localisation parfois abdominale c. reconnaître les présentations cliniques et radiologiques de chaque malformation broncho-pulmonaire 1. Emphysème pulmonaire congénital a. Étude clinique i. Tableaux révélateurs 1. Détresse respiratoire a. Parfois dramatique b. Ou plus tardive entre les 1er et 4ème mois de vie 2. Triade associant a. Toux b. Dyspnée c. Wheezing ii. Examen physique très caractéristique 1. Inspection : bombement de l’hémi-thorax soulevé par la lésion 2. Auscultation : silence avec refoulement des bruits du cœur du côté opposé b. Bilan radiologique i. Radiographie de thorax de face et profil 1. Clé du diagnostic 2. Signes a. Hyperclarté occupant la presque totalité du champ pulmonaire, unique, siège d’une trainée broncho- vasculaire b. Opacité triangulaire située au niveau de l’angle costo-phrénique, correspondant au lobe adjacent ratatiné c. Refoulement des organes du médiastin d. Fait important i. Couples diaphragmatiques étant en place ii. Pneumatisation intestinale étant normale ii. Rarement dans un but diagnostique, TDM : image de densité aérique qui ne se rehaussant pas après injection intraveineuse du produit iii. Bronchoscopie ou scintigraphie pulmonaire dans un but étiologique 2. Malformation adénomatoïde du poumon (maladie de Graieg) a. Circonstances de découverte i. Diagnostic anténatal actuellement assez fréquent 1. Lésions kystiques touchant le poumon fœtal 2. Pouvant entraîner le refoulement des organes voisins 3. Possibilité d’une involution spontanée in utero ou postnatale ii. Découverte fortuite postnatale → abstention thérapeutique iii. Évolution conduisant à une augmentation de taille des kystes, de différents volumes avec compression des organes de voisinage puis à une surinfection des kystes b. Examens paracliniques i. Radiographie de thorax 1. Opacité dans les formes solides 2. Image bulleuse avec des clartés multiples, entourées de cloisons fines 3. Coupole diaphragmatique intacte avec une répartition normale des clartés digestives ii. Si doute diagnostique 1. Scanner a. Affirmer la nature kystique b. Préciser l’épaisseur des parois c. Éliminer un emphysème lobaire géant 2. Angio-IRM : Éliminer un hémangiome capillaire pouvant donner des images très proches 3. Kyste bronchogénique a. Diagnostic positif i. Révélation in utéro par l’échographie obstétricale → diagnostic précoce et amélioration du pronostic ii. Découverte fortuite par une radiographie de thorax systématique → apanage de kystes latents, souvent latéro-trachéaux iii. Signes de compression trachéale (toux + dyspnée + wheezing) par un kyste médian iv. Signes de compression bronchique (détresse respiratoire) par emphysème obstructif v. Complications à type de rupture, surinfection, rejet du contenu mucoïde, hémoptysie vi. Radiographie de thorax et TDM 1. Souvent opacité homogène finement cerclée de calcification 2. De topographie médiastinale 3. Avec déviation de l’axe aéro-digestif 4. Si surinfection du contenu kystique → aspect radiologique d’une clarté b. Diagnostic différentiel i. Celui d’une tumeur du médiastin moyen ou postérieur 1. Duplication de l’œsophage 2. Neuroblastome 3. Kyste hydatique 4. Séquestrations pulmonaires a. Circonstances de découverte i. Diagnostic parfois précoce, anténatal par échographie ii. Ailleurs 1. Découverte fortuite sur une radiographie de thorax : formes extra-lobaires 2. Signes respiratoires non spécifiques a. Toux b. Dyspnée c. Broncho-pneumopathies d. Douleurs thoraciques 3. Complications graves a. Suppuration b. Hémoptysie parfois de grande abondance c. Insuffisance cardiaque congestive en rapport avec une hypertension artérielle pulmonaire secondaire à des shunts artério-veineux multiples et larges b. Explorations i. Échographie doppler : aide le diagnostic en visualisant un vaisseau aberrant ii. Angio-TDM et angio-IRM étant les examens de choix 1. Image hétérogène, triangulaire au contact du tube digestif ou de l’aorte a. Existence d’un vaisseau aberrant i. Incidence diagnostique et thérapeutique ii. Permettant d’éviter des accidents vasculaires per-opératoires par rétraction sous-diaphragmatique et hémorragie incontrôlable 2. Recherche de malformations associées a. Fréquentes b. Association à une malformation adénomatoïde étant fréquente (forme hybride) d. indiquer leur traitement 1. Emphysème pulmonaire congénital a. Définition i. Particularité du nouveau-né ii. Consistant en un augmentation progressive d’une territoire pulmonaire, par emphysème obstructif iii. C’est l’emphysème lobaire géant b. Physiopathologie i. Obstacle bronchique le plus souvent secondaire à l’absence de structure cartilagineuse → responsable d’effet de soupape ii. Air insufflé ne pouvant être exsufflé → piégeage d’air iii. Lobe adjacent 1. Entrave à son expansion 2. Comprimé et refoulé avec atélectasie iv. Diaphragme abaissé, espaces intercostaux élargis et circulation veineuse de retour perturbée c. Anatomie pathologie i. Macroscopie 1. Siège le plus souvent au niveau du lobe supérieur gauche 2. Aspect du lobe très caractéristique a. Augmenté de volume b. Rose luisant c. Avec une sensation de crépitation d. À la coupe : aspect alvéolaire en caoutchouc mousse ii. Microscopie 1. Alvéoles distendues de façon homogène et diffuse d. Étiopathogénie i. 2 théories se discutent ii. Pour certains : emphysème lobaire géant étant une maladie primitive de constitution du parenchyme pulmonaire iii. Pour d’autres : plutôt secondaire à un obstacle bronchique intrinsèque par anomalie cartilagineuse ou extrinsèque par compression (malformation cardiaque ou vasculaire ou masse médiastinale) e. Étude clinique i. Tableaux pouvant être révélateurs 1. Détresse respiratoire a. Parfois dramatique b. Ou plus tardive entre les 1er et 4ème mois de vie 2. Triade associant a. Toux b. Dyspnée c. Wheezing ii. Examen physique très caractéristique 1. Inspection : bombement de l’hémi-thorax soulevé par la lésion 2. Auscultation : silence avec refoulement des bruits du cœur du côté opposé f. Bilan radiologique i. Radiographie de thorax de face et profil 1. Clé du diagnostic 2. Signes a. Hyperclarté occupant la presque totalité du champ pulmonaire, unique, siège d’une trainée broncho-vasculaire b. Opacité triangulaire située au niveau de l’angle costo-phrénique, correspondant au lobe adjacent ratatiné c. Refoulement des organes du médiastin d. Fait important i. Couples diaphragmatiques étant en place ii. Pneumatisation intestinale étant normale ii. Rarement dans un but diagnostique, TDM iii. Bronchoscopie ou scintigraphie pulmonaire dans un but étiologique iv. Aspect tomodensitométrique étant celui d’une image de densité aérique qui ne se rehaussant pas après injection intraveineuse du produit g. Traitement i. Chirurgical ii. Urgent à cause du risque imprévisible de décompensation iii. Induction anesthésique 1. Devant être douce 2. Éviter toute hyperventilation et drogues responsables d’une dépression respiratoire iv. Reposant sur la lobectomie par thoracotomie h. Résultats et pronostic i. Traitement chirurgical amenant la guérison ii. Pronostic dépendant de la précocité du diagnostic et du traitement 2. Malformation adénomatoïde du poumon (maladie de Graieg) a. Définition i. Malformation congénitale kystique ii. Formée de tissu pulmonaire immature et désorganisé d’aspect glandulliforme b. Anomalie pathologique i. Topographie variable ii. Lobe inférieur étant le plus touché, mais pouvant atteindre la totalité d’un poumon iii. Lobe malformé 1. Très augmenté de volume 2. Sa paroi étant dépourvue de structure cartilagineuse → piégeage d’air dans les cavités kystiques à l’expiration iv. Classification de Stocker 1. I : macrokystique avec un diamètre des kystes > 2 cm 2. II : microkyste avec un diamètre des kystes < 1 cm 3. III : lésion solide de mauvais pronostic c. Circonstances de découverte i. Diagnostic anténatal actuellement assez fréquent 1. Lésions kystiques touchant le poumon fœtal 2. Pouvant entraîner le refoulement des organes voisins 3. Possibilité d’une involution spontanée in utero ou postnatale pouvant se voir ii. Découverte fortuite postnatale → abstention thérapeutique iii. Évolution conduisant à une augmentation de taille des kystes, de différents volumes avec compression des organes de voisinage puis à une surinfection des kystes d. Examens paracliniques i. Radiographie de thorax 1. Opacité dans les formes solides 2. Image bulleuse avec des clartés multiples, entourées de cloisons fines 3. Coupole diaphragmatique intacte avec une répartition normale des clartés digestives ii. Si doute diagnostique 1. Scanner a. Affirmer la nature kystique b. Préciser l’épaisseur des parois c. Éliminer un emphysème lobaire géant 2. Angio-IRM : Éliminer un hémangiome capillaire pouvant donner des images très proches e. Traitement i. Chirurgical ii. Exérèse nécessaire car tissu compressif et non fonctionnel 3. Kyste bronchogénique a. Définition i. Malformation kystique, au contact de l’arbre trachéo- bronchique, pourvue d’une paroi de type bronchique ii. Dû au développement d’un bourgeon bronchique surnuméraire à partir de la trachée (kyste médiastinal) ou à partir d’une bronche (kyste pulmonaire) b. Anatomie pathologique i. Topographie 1. Médiastinale : 2/3 des cas 2. Intra-parenchymateuse : 1/3 des cas ii. Différentes localisations → diversité des tableaux cliniques révélateurs c. Diagnostic positif i. Révélation in utéro par l’échographie obstétricale → diagnostic précoce et amélioration du pronostic ii. Découverte fortuite par une radiographie de thorax systématique → apanage de kystes latents, souvent latéro-trachéaux iii. Signes de compression trachéale (toux + dyspnée + wheezing) par un kyste médian iv. Signes de compression bronchique (détresse respiratoire) par emphysème obstructif v. Complications à type de rupture, surinfection, rejet du contenu mucoide, hémoptysie vi. Radiographie de thorax et TDM 1. Souvent opacité homogène finement cerclée de calcification 2. De topographie médiastinale 3. Avec déviation de l’axe aéro-digestif 4. Si surinfection du contenu kystique → aspect radiologique d’une clarté d. Diagnostic différentiel i. Celui d’une tumeur du médiastin moyen ou postérieur 1. Duplication de l’œsophage 2. Neuroblastome 3. Kyste hydatique e. Traitement i. Chirurgical par thoracoscopie dès que le diagnostic est posé → prévenir la survenue de complication ii. Exérèse chirurgicale plus ou moins complète avec suture d’une éventuelle communication avec l’arbre trachéo- bronchique iii. Exérèse subtotale → risque de dégénérescence → surveillance à long terme 4. Séquestrations pulmonaires a. Définition i. Territoire pulmonaire isolé du territoire normal, non ventilé, présentant une vascularisation artérielle systémique, issu de l’aorte en général ii. Aucun rôle fonctionnel iii. Pouvant être source de complication 1. Shunt artério-veineux 2. Infection 3. Hémorragie 4. Dégénérescence b. Anatomie pathologique i. Permet la certitude diagnostique ii. 2 types 1. Séquestration extra-lobaire a. Donnant l’aspect de poumon surnuméraire situé à la base du thorax en général b. Malformations associées étant fréquentes 2. Séquestration intra-lobaire a. La plus fréquente b. Territoire anormal siégeant au sein d’un lobe (souvent lobe inférieur gauche) c. Lésion est dite aérée, source de complications infectieuses 3. Certaines séquestrations étant dites atypiques avec une localisation parfois abdominale c. Circonstances de découverte i. Diagnostic parfois précoce, anténatal par échographie ii. Ailleurs 1. Découverte fortuite sur une radiographie de thorax : formes extra-lobaires 2. Signes respiratoires non spécifiques a. Toux b. Dyspnée c. Broncho-pneumopathies d. Douleurs thoraciques 3. Complications graves a. Suppuration b. Hémoptysie parfois de grande abondance c. Insuffisance cardiaque congestive en rapport avec une hypertension artérielle pulmonaire secondaire à des shunts artério-veineux multiples et larges d. Explorations i. Échographie doppler : aide le diagnostic en visualisant un vaisseau aberrant ii. Angio-TDM et angio-IRM étant les examens de choix 1. Image hétérogène, triangulaire au contact du tube digestif ou de l’aorte a. Existence d’un vaisseau aberrant i. Incidence diagnostique et thérapeutique ii. Permettant d’éviter des accidents vasculaires per-opératoires par rétraction sous-diaphragmatique et hémorragie incontrôlable 2. Recherche de malformations associées a. Fréquentes b. Association à une malformation adénomatoïde étant fréquente (forme hybride) e. Traitement i. Chirurgical ii. Étant en fonction du type de séquestration 1. Intra-lobaire : lobectomie 2. Extra-lobaire : résection du territoire séquestré et ligature du vaisseau aberrant iii. En dehors d’une complication 1. Embolisation 2. Surveillance à long terme rapprochée (dégénérescence) f. Résultats et pronostic i. Bons au prix d’un diagnostic et d’un traitement précoce ii. Tout retard au diagnostic 1. Morbidité postopératoire 2. Taux de mortalité non négligeable e. évaluer le pronostic 1. Emphysème pulmonaire congénital a. Définition i. Particularité du nouveau-né ii. Consistant en un augmentation progressive d’une territoire pulmonaire, par emphysème obstructif iii. C’est l’emphysème lobaire géant b. Physiopathologie i. Obstacle bronchique le plus souvent secondaire à l’absence de structure cartilagineuse → responsable d’effet de soupape ii. Air insufflé ne pouvant être exsufflé → piégeage d’air iii. Lobe adjacent 1. Entrave à son expansion 2. Comprimé et refoulé avec atélectasie iv. Diaphragme abaissé, espaces intercostaux élargis et circulation veineuse de retour perturbée c. Anatomie pathologie i. Macroscopie 1. Siège le plus souvent au niveau du lobe supérieur gauche 2. Aspect du lobe très caractéristique a. Augmenté de volume b. Rose luisant c. Avec une sensation de crépitation d. À la coupe : aspect alvéolaire en caoutchouc mousse ii. Microscopie 1. Alvéoles distendues de façon homogène et diffuse d. Étiopathogénie i. 2 théories se discutent ii. Pour certains : emphysème lobaire géant étant une maladie primitive de constitution du parenchyme pulmonaire iii. Pour d’autres : plutôt secondaire à un obstacle bronchique intrinsèque par anomalie cartilagineuse ou extrinsèque par compression (malformation cardiaque ou vasculaire ou masse médiastinale) e. Étude clinique i. Tableaux pouvant être révélateurs 1. Détresse respiratoire a. Parfois dramatique b. Ou plus tardive entre les 1er et 4ème mois de vie 2. Triade associant a. Toux b. Dyspnée c. Wheezing ii. Examen physique très caractéristique 1. Inspection : bombement de l’hémi-thorax soulevé par la lésion 2. Auscultation : silence avec refoulement des bruits du cœur du côté opposé f. Bilan radiologique i. Radiographie de thorax de face et profil 1. Clé du diagnostic 2. Signes a. Hyperclarté occupant la presque totalité du champ pulmonaire, unique, siège d’une trainée broncho-vasculaire b. Opacité triangulaire située au niveau de l’angle costo-phrénique, correspondant au lobe adjacent ratatiné c. Refoulement des organes du médiastin d. Fait important i. Couples diaphragmatiques étant en place ii. Pneumatisation intestinale étant normale ii. Rarement dans un but diagnostique, TDM iii. Bronchoscopie ou scintigraphie pulmonaire dans un but étiologique iv. Aspect tomodensitométrique étant celui d’une image de densité aérique qui ne se rehaussant pas après injection intraveineuse du produit g. Traitement i. Chirurgical ii. Urgent à cause du risque imprévisible de décompensation iii. Induction anesthésique 1. Devant être douce 2. Éviter toute hyperventilation et drogues responsables d’une dépression respiratoire iv. Reposant sur la lobectomie par thoracotomie h. Résultats et pronostic i. Traitement chirurgical amenant la guérison ii. Pronostic dépendant de la précocité du diagnostic et du traitement 2. Malformation adénomatoïde du poumon (maladie de Graieg) a. Définition i. Malformation congénitale kystique ii. Formée de tissu pulmonaire immature et désorganisé d’aspect glandulliforme b. Anomalie pathologique i. Topographie variable ii. Lobe inférieur étant le plus touché, mais pouvant atteindre la totalité d’un poumon iii. Lobe malformé 1. Très augmenté de volume 2. Sa paroi étant dépourvue de structure cartilagineuse → piégeage d’air dans les cavités kystiques à l’expiration iv. Classification de Stocker 1. I : macrokystique avec un diamètre des kystes > 2 cm 2. II : microkyste avec un diamètre des kystes < 1 cm 3. III : lésion solide de mauvais pronostic c. Circonstances de découverte i. Diagnostic anténatal actuellement assez fréquent 1. Lésions kystiques touchant le poumon fœtal 2. Pouvant entraîner le refoulement des organes voisins 3. Possibilité d’une involution spontanée in utero ou postnatale pouvant se voir ii. Découverte fortuite postnatale → abstention thérapeutique iii. Évolution conduisant à une augmentation de taille des kystes, de différents volumes avec compression des organes de voisinage puis à une surinfection des kystes d. Examens paracliniques i. Radiographie de thorax 1. Opacité dans les formes solides 2. Image bulleuse avec des clartés multiples, entourées de cloisons fines 3. Coupole diaphragmatique intacte avec une répartition normale des clartés digestives ii. Si doute diagnostique 1. Scanner a. Affirmer la nature kystique b. Préciser l’épaisseur des parois c. Éliminer un emphysème lobaire géant 2. Angio-IRM : Éliminer un hémangiome capillaire pouvant donner des images très proches e. Traitement i. Chirurgical ii. Exérèse nécessaire car tissu compressif et non fonctionnel 3. Kyste bronchogénique a. Définition i. Malformation kystique, au contact de l’arbre trachéo- bronchique, pourvue d’une paroi de type bronchique ii. Dû au développement d’un bourgeon bronchique surnuméraire à partir de la trachée (kyste médiastinal) ou à partir d’une bronche (kyste pulmonaire) b. Anatomie pathologique i. Topographie 1. Médiastinale : 2/3 des cas 2. Intra-parenchymateuse : 1/3 des cas ii. Différentes localisations → diversité des tableaux cliniques révélateurs c. Diagnostic positif i. Révélation in utéro par l’échographie obstétricale → diagnostic précoce et amélioration du pronostic ii. Découverte fortuite par une radiographie de thorax systématique → apanage de kystes latents, souvent latéro- trachéaux iii. Signes de compression trachéale (toux + dyspnée + wheezing) par un kyste médian iv. Signes de compression bronchique (détresse respiratoire) par emphysème obstructif v. Complications à type de rupture, surinfection, rejet du contenu mucoide, hémoptysie vi. Radiographie de thorax et TDM 1. Souvent opacité homogène finement cerclée de calcification 2. De topographie médiastinale 3. Avec déviation de l’axe aéro-digestif 4. Si surinfection du contenu kystique → aspect radiologique d’une clarté d. Diagnostic différentiel i. Celui d’une tumeur du médiastin moyen ou postérieur 1. Duplication de l’œsophage 2. Neuroblastome 3. Kyste hydatique e. Traitement i. Chirurgical par thoracoscopie dès que le diagnostic est posé → prévenir la survenue de complication ii. Exérèse chirurgicale plus ou moins complète avec suture d’une éventuelle communication avec l’arbre trachéo- bronchique iii. Exérèse subtotale → risque de dégénérescence → surveillance à long terme 4. Séquestrations pulmonaires a. Définition i. Territoire pulmonaire isolé du territoire normal, non ventilé, présentant une vascularisation artérielle systémique, issu de l’aorte en général ii. Aucun rôle fonctionnel iii. Pouvant être source de complication 1. Shunt artério-veineux 2. Infection 3. Hémorragie 4. Dégénérescence b. Anatomie pathologique i. Permet la certitude diagnostique ii. 2 types 1. Séquestration extra-lobaire a. Donnant l’aspect de poumon surnuméraire situé à la base du thorax en général b. Malformations associées étant fréquentes 2. Séquestration intra-lobaire a. La plus fréquente b. Territoire anormal siégeant au sein d’un lobe (souvent lobe inférieur gauche) c. Lésion est dite aérée, source de complications infectieuses 3. Certaines séquestrations étant dites atypiques avec une localisation parfois abdominale c. Circonstances de découverte i. Diagnostic parfois précoce, anténatal par échographie ii. Ailleurs 1. Découverte fortuite sur une radiographie de thorax : formes extra-lobaires 2. Signes respiratoires non spécifiques a. Toux b. Dyspnée c. Broncho-pneumopathies d. Douleurs thoraciques 3. Complications graves a. Suppuration b. Hémoptysie parfois de grande abondance c. Insuffisance cardiaque congestive en rapport avec une hypertension artérielle pulmonaire secondaire à des shunts artério-veineux multiples et larges d. Explorations i. Échographie doppler : aide le diagnostic en visualisant un vaisseau aberrant ii. Angio-TDM et angio-IRM étant les examens de choix 1. Image hétérogène, triangulaire au contact du tube digestif ou de l’aorte a. Existence d’un vaisseau aberrant i. Incidence diagnostique et thérapeutique ii. Permettant d’éviter des accidents vasculaires per-opératoires par rétraction sous-diaphragmatique et hémorragie incontrôlable 2. Recherche de malformations associées a. Fréquentes b. Association à une malformation adénomatoïde étant fréquente (forme hybride) e. Traitement i. Chirurgical ii. Étant en fonction du type de séquestration 1. Intra-lobaire : lobectomie 2. Extra-lobaire : résection du territoire séquestré et ligature du vaisseau aberrant iii. En dehors d’une complication 1. Embolisation 2. Surveillance à long terme rapprochée (dégénérescence) f. Résultats et pronostic i. Bons au prix d’un diagnostic et d’un traitement précoce ii. Tout retard au diagnostic 1. Morbidité postopératoire 2. Taux de mortalité non négligeable 3. pathologies de l’œsophage a. préciser les conséquences physiopathologiques de l’atrésie de l’œsophage i. In utéro 1. Retard de croissance intra-utérin dans 30 à 60% 2. Hydramnios 3. Petit estomac ii. En post-natal 1. Accumulation de la salive au niveau du cul-de-sac supérieur et fausses routes 2. Reflux du liquide gastrique au niveau de la trachée à travers la fistule 3. Vol ventilatoire et passage important à travers d’air à travers la fistule vers l’estomac entravant la mécanique ventilatoire par compression diaphragmatique 4. Tous ces éléments entraînant une détresse respiratoire b. reconnaître les circonstances de découverte et les éléments de prise en charge initiale i. Diagnostic anténatal 1. Très difficile par simple observation directe à l’échographie 2. À évoquer le diagnostic devant a. Hydraminos responsable de naissance prématurée ! b. Absence de visualisation de l’œsophage c. Image de petit estomac d. Découverte d’une polymalformation ii. Diagnostic à la naissance 1. Passage systématique d’une sonde gastro-œsophagienne ni trop fine, ni trop molle, sans attendre l’apparition d’une détresse respiratoire ou d’une hypersialorrhée 2. Sonde butant à 10-12 cm de l’arcade alvéolaire (future arcade dentaire) 3. Radiographie thoraco-abdominale de face, sonde en place a. Visualiser le fond de cul-de-sac supérieur b. En affirmer presque à coup sûr le caractère borgne c. Visualiser la présence d’une aération digestive, signe de l’existence d’une fistule d. Parfois, évoquer une anomalie du tractus digestif sous jacent ou de l’axe vertébral e. Vérifier la présence de l’aorte 4. Radio de thorax de profil a. Éliminer un diagnostic différentiel : perforation de l’œsophage iii. Opacification du cul-de-sac supérieur 1. Proscrite formellement car entraînant une inondation broncho- alvéolaire iv. Diagnostic retenu 1. → transfert du patient vers un service de chirurgie néonatale dans un transport médicalisé 2. Conditions a. En position demi-assise pour prévenir le reflux de liquide gastrique dans la trachée b. Avec une sonde naso-œsophagienne d’aspiration en place, si possible à double courant c. Perfusé et réchauffé, dans une couveuse humidifiée v. Arrivé au service de chirurgie 1. Examen clinique complet 2. Rechercher de : a. Souffle cardiaque b. Pli palmaire médian en faveur de trisomie 21 c. Malformation ano-rectale associée (malformation digestive la plus fréquemment associée) 3. Systématiquement : pratique d’échographies cardiaque, rénale et médullaire c. préciser les différentes formes anatomiques de l’atrésie de l’œsophage et le principe de leur traitement i. Formes anatomiques 1. Présence ou non de fistule oeso-trachéale 2. Classification de Ladd et Gross : 5 types (annexes) 3. Type 3 : a. Le plus fréquent (85% des atrésies) b. Cul-de-sac supérieur borgne c. Cul-de-sac inférieur ouvert dans les voies aériennes (face postérieure de la trachée) ii. principe du traitement de l’atrésie de l’œsophage 1. Rapide mise en condition a. Prélèvements bactériologiques naso-pharyngés b. Antibiothérapie intraveineuse c. Éventuelle correction de la gazométrie d. Troubles hydroélectriques 2. Opération dans 24h suivant la naissance a. Thoracotomie droite b. Fermeture de la ou les fistules c. Rétablissement de la continuité œsophagienne par suture des deux culs-de-sac œsophagiens 3. Si grand écart entre les 2 culs-de-sac (en particulier type 1) a. → anastomose bout à bout est interdite b. Intervention à repousser de quelques semaines sous couvert de la gastrostomie avec ou sans oesophagostomie c. Anastomose différée étant réalisée et à défaut, une véritable reconstruction œsophagienne (transplant colique ou gastrique) 4. Si atrésie isolée a. Même chez le prématuré b. Pronostic excellent dans 90% des cas c. Complications dans quelques mois, voire quelques années : i. Trachéomalacie ii. Dyskinésie œsophagienne iii. Reflux gastro-œsophagien 5. Malformations associées a. Parfois complexes b. Mortalité : > 10% c. Pronostic dépendant essentiellement de ces malformations d. Complications i. Fistules ii. Sténoses iii. Problèmes respiratoires d. reconnaître les autres pathologies congénitales de l’œsophage i. fistules oeso-trachéales ii. sténoses congénitales de l’œsophage iii. duplication œsophagienne iv. méga-œsophage idiopathique v. sténose peptique de l’œsophage vi. sténose caustique de l’œsophage e. établir le diagnostic d’une sténose de l’œsophage sur les données cliniques et radiologiques i. Suspicion devant une symptomatologie associant 1. Dysphagie, en particulier au moment de la diversification alimentaire 2. Régurgitations voire blocage d’un corps étranger (alimentaire ou non) ii. Confirmation : TOGD 1. Image de sténose régulière 2. Suspendue en 1/3 moyen ou inférieur de l’œsophage 3. Avec une dilatation sus jacente iii. Endoscopie 1. Préciser le siège exact 2. Préciser la longueur, le calibre et la consistance souple ou cartilagineuse f. préciser les éléments d’orientation en faveur de chaque étiologie i. fistules oeso-trachéales 1. Essentiellement fistule en H ou en N où le trouble embryologique est équivalent à celui de l’atrésie de l’œsophage 2. Seule communication oblique entre l’œsophage et la trachée, exceptionnellement multiple 3. Symptomatologie a. Discrète dans les premiers jours de vie b. Augmentant avec l’âge c. Réalisant la triade i. Toux, cyanose et troubles de la déglutition ii. Ballonnement abdominal ou aération digestive anormalement intense (passage d’air par la fistule) iii. Pneumopathies à répétition 4. Diagnostic : a. Suspicion par la visualisation de la fistule après opacification de l’œsophage b. Confirmation par trachéoscopie, avec cathétérisme de la fistule 5. Traitement : Chirurgical a. Le plus souvent par voie cervicale b. Plus rarement, par voie thoracique c. Consistant à supprimer la communication oeso-aérienne ii. sténoses congénitales de l’œsophage 1. Essentiellement fistule en H ou en N où le trouble embryologique est équivalent à celui de l’atrésie de l’œsophage 2. Seule communication oblique entre l’œsophage et la trachée, exceptionnellement multiple 3. Symptomatologie a. Discrète dans les premiers jours de vie b. Augmentant avec l’âge c. Réalisant la triade i. Toux, cyanose et troubles de la déglutition ii. Ballonnement abdominal ou aération digestive anormalement intense (passage d’air par la fistule) iii. Pneumopathies à répétition 4. Diagnostic : a. Suspicion par la visualisation de la fistule après opacification de l’œsophage b. Confirmation par trachéoscopie, avec cathétérisme de la fistule 5. Traitement : Chirurgical a. Le plus souvent par voie cervicale b. Plus rarement, par voie thoracique c. Consistant à supprimer la communication oeso-aérienne iii. duplication œsophagienne 1. Trouble précoce de l’embryogenèse (notochordodysraphie) → dédoublement de l’œsophage 2. Forme a. Kystique b. Tubulaire i. Muqueuse digestive ii. Entourée de deux couches musculaires iii. Pouvant communiquer ou non avec l’œsophage 3. Diagnostic a. Suspicion : signes digestifs i. Dysphagie ii. Plus souvent, signes respiratoires b. Approcher le diagnostic i. TOGD ii. TDM thoracique c. Confirmation : i. Anatomopathologique ii. Après résection du segment dupliqué, source de compression par chirurgie classique ou cœlioscopique iv. méga-œsophage idiopathique 1. Neuropathie digestive rare chez l’enfant 2. Trouble de l’innervation non adrénergique non cholinergique 3. Deux formes a. Forme isolée b. Forme familiale : syndrome de 3A associant i. Méga-œsophage (Achalasie de l’œsophage) ii. Insuffisance surrénalienne (Addisson) iii. Alacrymie iv. Cause : anomalie génétique au niveau du chromosome 12 4. Clinique : Dysphagie souvent après l’âge de 5 ans 5. Diagnostic a. Suspicion par le TOGD i. Image de sténose du bas œsophage ii. Filiforme iii. Donnant une image typique en queue de radis iv. Au dessus : stase avec dilatation œsophagienne b. Endoscopie i. Confirmation de l’origine fonctionnelle ii. Éliminer une 1. Sténose congénitale 2. Sténose peptique 3. Sténose caustique c. Manométrie i. Mesurer la pression du sphincter inférieur de l’œsophage au moment de la déglutition ii. Confirmation du diagnostic si pression du sphincter > 15 mmHg 6. Traitement : a. Essentiellement chirurgical si échec des dilatations b. Cardiomyotomie de Heller associée à un geste anti-reflux v. sténose peptique de l’œsophage 1. Sténose la plus fréquente dans notre pays 2. Complication évolutive du reflux gastro-œsophagien 3. Cicatrisation scléreuse d’une œsophagite peptique (origine de la sténose) dépendant d’un équilibre entre agressivité du reflux et sensibilité de la muqueuse œsophagienne 4. Symptomatologie a. Dépend de l’âge b. Dominées par la dysphagie et les signes respiratoires 5. Examen clinique : retard de croissance 6. TOGD a. Sténose régulière unique b. De 1 à 4 cm de long du 1/3 inférieur de l’œsophage c. Angle de His souvent ouvert 7. Endoscopie digestive a. Diagnostique et thérapeutique b. Muqueuse inflammatoire avec sténose organique facilement dilatable c. Biopsie systématique : recherche de signes de métaplasie 8. Si doute → pH-métrie 9. Traitement a. Inhibiteurs de la pompe à protons : traitement de l’œsophagite b. Dilatation, au mieux pneumatique, de l’œsophage c. Traitement chirurgical du reflux par une valve complète ou partielle vi. sténose caustique de l’œsophage 1. Cause fréquente chez l’enfant 2. Ingestion du caustique a. Le plus souvent accidentelle b. Parfois volontaire chez les adolescents (tentative de suicide) c. Tentatives d’infanticides chez le nouveau-né et le nourrisson 3. Si caustique administré par biberon → pas de brûlure du carrefour pharyngo-laryngé donc pas de lésion accessible à l’examen direct 4. Agents responsables a. Bases i. Soude pure en pastille 1. Agent le plus fréquemment rencontré 2. Parfois, simplement des détergents pour lave- vaisselle 3. Caractère alcalin occasionnant des brûlures plus graves et plus évolutives que les brûlures par agent acide b. Acides forts i. Décapants ii. Déboucheurs c. Eau de Javel sous forme diluée ou concentrée i. Ingérée accidentellement par l’enfant ii. Très peu susceptible d’aboutir à une brûlure chez l’enfant 5. Conséquences anatomopathologiques a. Nécrose +/- étendue en surface et en profondeur du revêtement de l’œsophage b. Lésions plus marquées au niveau des rétrécissements physiologiques de l’œsophage c. Évolution i. Apparition d’une néovascularisation ii. Prolifération fibroblastique et dépôt de fibres collagène iii. Cicatrisation fibreuse définitive étant responsable de sténose parfois complète de la lumière œsophagienne d. Risque d’évolution vers la sténose, à éviter par une prise en charge précoce, avec hospitalisation, endoscopie précoce et éventuellement corticothérapie avec antibiothérapie 6. Diagnostic positif a. Si ingestion déjà connue → Diagnostic facilement fait lors des contrôles cliniques, endoscopiques et radiologiques b. Sténose inaugurale et origine caustique étant suspecté devant une dysphagie progressive et amaigrissement avec parfois brûlures buccales c. TOGD et fibroscopie i. Sténose souvent étendue ii. Irrégulière iii. Filiforme iv. Sinueuse v. Excentrée vi. Avec dilatation de l’œsophage sus-sténotique d. Trachéo-bronchoscopie concomitante i. Nécessaire pour tout ingestion de quelque importance ii. Ou lorsque existe une symptomatologie respiratoire 7. Traitement a. Essentiellement les dilatations mécaniques ou pneumatiques sous anesthésie générale b. Début de ces dilatations se faisant à partir de la 5ème semaine suivant l’accident et la de préférence après une gastrostomie d’alimentation préalable c. Rythme en fonction de la tolérance clinique d. Résultat dépendant de l’étendue de la sténose et de la date de leur début e. Si premières dilatations sans effet → mise en place d’une prothèse (en Teflon®) i. Changée à intervalles réguliers par un autre de diamètre supérieur jusqu’à un diamètre d’environ 10 mm laissé en place un an ii. Caractère contraignant iii. Bons résultats avec morbidité faible f. Si échec prolongé des dilatations ou impossibilité de celles-ci (brûlures vues tardivement à la phase de sténose complète en général après le 6ème mois) → chirurgie i. Sténose courte : résection + anastomose suivie généralement de dilatations complémentaires ii. Sténose longue, voire totale : œsophagesctomie et remplacement de l’œsophage par une plastie gastrique ou colique, placée dans lit de l’œsophage → car risque d’abcédation ou dégénérescence maligne à l’âge adulte 8. Résultats a. Bons à long terme si poursuite longtemps de celles-ci b. Risque non négligeable de perforations c. Chirurgie relativement lourde mais résultants bons à long terme nécessitant un suivi régulier g. définir la stratégie d’exploration et le principe du traitement devant chaque étiologie d’une sténose de l’œsophage i. fistules oeso-trachéales 1. Essentiellement fistule en H ou en N où le trouble embryologique est équivalent à celui de l’atrésie de l’œsophage 2. Seule communication oblique entre l’œsophage et la trachée, exceptionnellement multiple 3. Symptomatologie a. Discrète dans les premiers jours de vie b. Augmentant avec l’âge c. Réalisant la triade i. Toux, cyanose et troubles de la déglutition ii. Ballonnement abdominal ou aération digestive anormalement intense (passage d’air par la fistule) iii. Pneumopathies à répétition 4. Diagnostic : a. Suspicion par la visualisation de la fistule après opacification de l’œsophage b. Confirmation par trachéoscopie, avec cathétérisme de la fistule 5. Traitement : Chirurgical a. Le plus souvent par voie cervicale b. Plus rarement, par voie thoracique c. Consistant à supprimer la communication oeso-aérienne ii. sténoses congénitales de l’œsophage 1. Essentiellement fistule en H ou en N où le trouble embryologique est équivalent à celui de l’atrésie de l’œsophage 2. Seule communication oblique entre l’œsophage et la trachée, exceptionnellement multiple 3. Symptomatologie a. Discrète dans les premiers jours de vie b. Augmentant avec l’âge c. Réalisant la triade i. Toux, cyanose et troubles de la déglutition ii. Ballonnement abdominal ou aération digestive anormalement intense (passage d’air par la fistule) iii. Pneumopathies à répétition 4. Diagnostic : a. Suspicion par la visualisation de la fistule après opacification de l’œsophage b. Confirmation par trachéoscopie, avec cathétérisme de la fistule 5. Traitement : Chirurgical a. Le plus souvent par voie cervicale b. Plus rarement, par voie thoracique c. Consistant à supprimer la communication oeso-aérienne iii. duplication œsophagienne 1. Trouble précoce de l’embryogenèse (notochordodysraphie) → dédoublement de l’œsophage 2. Forme a. Kystique b. Tubulaire i. Muqueuse digestive ii. Entourée de deux couches musculaires iii. Pouvant communiquer ou non avec l’œsophage 3. Diagnostic a. Suspicion : signes digestifs i. Dysphagie ii. Plus souvent, signes respiratoires b. Approcher le diagnostic i. TOGD ii. TDM thoracique c. Confirmation : i. Anatomopathologique ii. Après résection du segment dupliqué, source de compression par chirurgie classique ou cœlioscopique iv. méga-œsophage idiopathique 1. Neuropathie digestive rare chez l’enfant 2. Trouble de l’innervation non adrénergique non cholinergique 3. Deux formes a. Forme isolée b. Forme familiale : syndrome de 3A associant i. Méga-œsophage (Achalasie de l’œsophage) ii. Insuffisance surrénalienne (Addisson) iii. Alacrymie iv. Cause : anomalie génétique au niveau du chromosome 12 4. Clinique : Dysphagie souvent après l’âge de 5 ans 5. Diagnostic a. Suspicion par le TOGD i. Image de sténose du bas œsophage ii. Filiforme iii. Donnant une image typique en queue de radis iv. Au dessus : stase avec dilatation œsophagienne b. Endoscopie i. Confirmation de l’origine fonctionnelle ii. Éliminer une 1. Sténose congénitale 2. Sténose peptique 3. Sténose caustique c. Manométrie i. Mesurer la pression du sphincter inférieur de l’œsophage au moment de la déglutition ii. Confirmation du diagnostic si pression du sphincter > 15 mmHg 6. Traitement : a. Essentiellement chirurgical si échec des dilatations b. Cardiomyotomie de Heller associée à un geste anti-reflux v. sténose peptique de l’œsophage 1. Sténose la plus fréquente dans notre pays 2. Complication évolutive du reflux gastro-œsophagien 3. Cicatrisation scléreuse d’une œsophagite peptique (origine de la sténose) dépendant d’un équilibre entre agressivité du reflux et sensibilité de la muqueuse œsophagienne 4. Symptomatologie a. Dépend de l’âge b. Dominées par la dysphagie et les signes respiratoires 5. Examen clinique : retard de croissance 6. TOGD a. Sténose régulière unique b. De 1 à 4 cm de long du 1/3 inférieur de l’œsophage c. Angle de His souvent ouvert 7. Endoscopie digestive a. Diagnostique et thérapeutique b. Muqueuse inflammatoire avec sténose organique facilement dilatable c. Biopsie systématique : recherche de signes de métaplasie 8. Si doute → pH-métrie 9. Traitement a. Inhibiteurs de la pompe à protons : traitement de l’œsophagite b. Dilatation, au mieux pneumatique, de l’œsophage c. Traitement chirurgical du reflux par une valve complète ou partielle vi. sténose caustique de l’œsophage 9. Cause fréquente chez l’enfant 10. Ingestion du caustique a. Le plus souvent accidentelle b. Parfois volontaire chez les adolescents (tentative de suicide) c. Tentatives d’infanticides chez le nouveau-né et le nourrisson 11. Si caustique administré par biberon → pas de brûlure du carrefour pharyngo-laryngé donc pas de lésion accessible à l’examen direct 12. Agents responsables a. Bases i. Soude pure en pastille 1. Agent le plus fréquemment rencontré 2. Parfois, simplement des détergents pour lave- vaisselle 3. Caractère alcalin occasionnant des brûlures plus graves et plus évolutives que les brûlures par agent acide b. Acides forts i. Décapants ii. Déboucheurs c. Eau de Javel sous forme diluée ou concentrée i. Ingérée accidentellement par l’enfant ii. Très peu susceptible d’aboutir à une brûlure chez l’enfant 13. Conséquences anatomopathologiques a. Nécrose +/- étendue en surface et en profondeur du revêtement de l’œsophage b. Lésions plus marquées au niveau des rétrécissements physiologiques de l’œsophage c. Évolution i. Apparition d’une néovascularisation ii. Prolifération fibroblastique et dépôt de fibres collagène iii. Cicatrisation fibreuse définitive étant responsable de sténose parfois complète de la lumière œsophagienne d. Risque d’évolution vers la sténose, à éviter par une prise en charge précoce, avec hospitalisation, endoscopie précoce et éventuellement corticothérapie avec antibiothérapie 14. Diagnostic positif a. Si ingestion déjà connue → Diagnostic facilement fait lors des contrôles cliniques, endoscopiques et radiologiques b. Sténose inaugurale et origine caustique étant suspecté devant une dysphagie progressive et amaigrissement avec parfois brûlures buccales c. TOGD et fibroscopie i. Sténose souvent étendue ii. Irrégulière iii. Filiforme iv. Sinueuse v. Excentrée vi. Avec dilatation de l’œsophage sus-sténotique d. Trachéo-bronchoscopie concomitante i. Nécessaire pour tout ingestion de quelque importance ii. Ou lorsque existe une symptomatologie respiratoire 15. Traitement a. Essentiellement les dilatations mécaniques ou pneumatiques sous anesthésie générale b. Début de ces dilatations se faisant à partir de la 5ème semaine suivant l’accident et la de préférence après une gastrostomie d’alimentation préalable c. Rythme en fonction de la tolérance clinique d. Résultat dépendant de l’étendue de la sténose et de la date de leur début e. Si premières dilatations sans effet → mise en place d’une prothèse (en Teflon®) i. Changée à intervalles réguliers par un autre de diamètre supérieur jusqu’à un diamètre d’environ 10 mm laissé en place un an ii. Caractère contraignant iii. Bons résultats avec morbidité faible f. Si échec prolongé des dilatations ou impossibilité de celles-ci (brûlures vues tardivement à la phase de sténose complète en général après le 6ème mois) → chirurgie i. Sténose courte : résection + anastomose suivie généralement de dilatations complémentaires ii. Sténose longue, voire totale : œsophagesctomie et remplacement de l’œsophage par une plastie gastrique ou colique, placée dans lit de l’œsophage → car risque d’abcédation ou dégénérescence maligne à l’âge adulte 16. Résultats a. Bons à long terme si poursuite longtemps de celles-ci b. Risque non négligeable de perforations c. Chirurgie relativement lourde mais résultants bons à long terme nécessitant un suivi régulier 4. pathologies du canal péritonéo-vaginal a. connaître les causes anatomiques de la pathologie du canal péritonéo-vaginal et, en particulier de la hernie inguinale i. Testicule 1. Formé dans la région lombaire 2. Migration et traversée du canal inguinal 3. Arrivé au niveau de la bourse entre le 7ème mois de grossesse et la naissance 4. Migration en suivant le canal péritonéo-vaginal (CPV) → oblitération du ligament : ligament de Cloquet ii. Chez la fille : structure analogue : canal de Nuck iii. Pathologies liées aux reliquats du canal péritonéo-vaginal 1. Hernie inguinale a. Partie proximale du canal péritonéo-vaginal largement perméable b. → extériorisation d’une anse intestinale ou d’une frange épiploïque 2. Hernie inguino-scrotale a. Ensemble du canal étant largement perméable b. Contenu herniaire pouvant descendre dans la bourse jusqu’au contact du testicule 3. Hydrocèle a. Collection liquidienne dans la vaginale b. Englobant le testicule c. Par défaut de fermeture de la partie distale du canal péritonéo-vaginal d. Communicante si i. Persistance d’une fine communication avec la cavité péritonéale ii. Cas le plus fréquent chez l’enfant 4. Kyste du cordon a. Défaut de fermeture de la partie moyenne du canal b. Communicant ou non b. être capable, sur les données de l’anamnèse et de l’examen clinique, de poser le diagnostic de hernie inguinale i. Garçon 1. Tuméfaction intermittente 2. Réductible 3. Extériorisée lors des cris ou des efforts 4. Impulsive 5. Avec une transillumination négative 6. S’étendant de l’orifice inguinal à la racine de la bourse, devant le pubis 7. Forme inguino-scrotale a. Fréquente chez le prématuré b. Anses intestinales pouvant descendre jusqu’à la bourse c. Hernie réductible, avec gargouillement caractéristique 8. Vérifier toujours le côté controlatéral (interrogatoire des parents et examen clinique) 9. Examiner les testicules à la recherche d’une insuffisance de la migration testiculaire parfois associée c. être en mesure de poser le diagnostic de hernie de l’ovaire chez la petite fille i. Avant l’âge de 3 mois 1. Fréquemment l’ovaire qui s’extériorise dans la hernie inguinale 2. Tuméfaction a. Ovoïde b. Ferme c. De 10 à 15 mm de grand axe d. Siégeant à la racine de la grande lèvre, devant le pubis ou devant l’orifice externe du canal inguinal e. Mobile f. Indolore 3. Ne pas tenter de réduire ces hernies en raison du risque important de léser l’ovaire ii. Chez la fille plus grande 1. Contenu herniaire généralement intestinal 2. Sémiologie rejoignant celle du garçon d. connaître les principes du traitent 5. cryptorchidie, ectopie testiculaire a. reconnaître une cryptorchidie, une ectopie testiculaire, un testicule oscillant i. Cryptorchidie : 1. Testicule situé en permanence hors du scrotum 2. En un point quelconque de son trajet normal de migration ii. Ectopie testiculaire 1. Migration du testicule en dehors du trajet normal du testicule a. Pré-aponévrotique b. Périnéal c. Fémoral iii. Testicule oscillant 1. Testicule situé en dehors du scrotum 2. Mais facilement abaissable dans la bourse 3. Y restant après cette manœuvre b. décrire les mécanismes intervenants dans la migration testiculaire i. Rôle du gubernaculum testis 1. Apparaissant important 2. Prédéfinissant le cheminant du testicule et sa longueur initiale invariable lors de la croissance de l’embryon 3. Attirant passivement le testicule vers la zone d’insertion ii. Facteurs hormonaux 1. D’origine fœtale et maternelle 2. Androgènes 3. Insulin-like 3 4. Hormone antimüllérienne 5. Œstrogènes c. préciser les conséquences des anomalies de migration testiculaire i. Conséquences les plus importantes 1. Risque de dégénérescence 2. Infertilité ii. Infertilité 1. Anomalie de migration testiculaire étant la première cause d’azoospermie sécrétoire 2. Examens histologiques : anomalies sur a. Spermatogonie b. Tubes séminifères c. Cellules de Leydig 3. Lésions étant susceptibles d’apparaître en fonction de la durée de la malformation et de la position du testicule 4. Rôle de la dysplasie et de l’hypothermie ayant été évoqué 5. Anomalies associées des voies génitales (épididyme, canal déférent) → intérêt d’une correction précoce serait de limiter les lésions histologiques iii. Dégénérescence 1. Risque : 3 à 10 fois plus grand que dans la population générale 2. Tumeur apparaissant le plus souvent vers 25 à 35 ans 3. → intérêt d’un traitement précoce et d’un suivi à long terme iv. Risque de torsion testiculaire surtout à la puberté v. Risque de traumatisme testiculaire plus grave (contre le pubis) vi. Risque d’impact psychologique (bourse vide) d. reconnaître les éléments cliniques d’une cryptorchidie, d’une ectopie testiculaire et d’un testicule oscillant 1. Interrogatoire a. Rechercher la notion d’antécédents familiaux de pathologie aiguë périnatale scrotale b. Consultation du carnet de santé étant utile pour connaître la situation des testicules lors de l’examen néonatal 2. Examen clinique a. Essentiel b. Établir le diagnostic dans la majorité des cas c. Conduit chez un enfant mis en confiance, dans de bonnes conditions d’examen avec les mains bien réchauffées d. Sera toujours complété par un examen général à la recherche de malformations associées e. Inspection : rechercher i. Hypoplasie scrotale ii. Voussure inguinale évocatrice d’une hernie iii. Défaut de pigmentation f. Palpation i. Par un praticien ii. Sur un enfant successivement 1. En décubitus dorsal 2. En position dite de la grenouille 3. Puis assis en position de tailleur 4. → analyse fine de la région inguino-scrotale iii. Commencer toujours par le haut du canal inguinal 1. Une main pratique la traite du canal inguinal 2. L’autre récupère le testis au niveau du scrotum iv. Préciser le siège, la taille et le volume du testicule comparé au testicule controlatéral v. 5 situations 1. Testicule oscillant a. Testicule n’étant pas dans le scrotum au début de l’examen b. Palpé le plus souvent en position inguinale c. Facilement descendu vers le scrotum d. Y restant si le muscle crémaster ne subit aucune stimulation (froid, peur, frottement de la face interne de la cuisse) e. Ne s’agissant pas d’une ectopie testiculaire : i. Gonade étant normale ii. Place scrotale serait définitivement acquise lors de la puberté iii. Poids de testicule l’emporte sur le tonus du muscle crémaster iv. Testicule oscillant n’existe pas en période néonatale 2. Testicule inguinal a. Testicule retrouvé dans la région inguinale b. Traction → testicule atteignant le scrotum et remontant dès l’arrêt de celui-ci (« testicule rétractile ») c. Recherche d’une hernie inguinale systématique 3. Testicule ectopique a. Gonade retrouvée dans la région mais n’étant pas sur le trajet normal de la descente testiculaire b. Examiner la bourse controlatérale, la région crurale et la région périnéale 4. Testicule non palpable a. Examen très attentif de toute la région inguinale ne permettant pas de conclure à la présence d’une gonade b. Soit testicule caché en intra-abdominal c. Soit anorchidie d. → intérêt des examens complémentaires 5. Cryptorchidie bilatérale a. En présence de cette anomalie → rechercher d’autres malformations associées i. Faciès ii. Taille iii. Trouble de l’odorat iv. → pour la détermination de syndrome où la cryptorchidie n’étant que l’un des éléments 1. Syndrome de Prune Belly 2. Syndrome d’Opitz 3. Syndrome de Klinefelter 4. Hypopituitarisme v. Présence d’une malformation de la verge (hypospadias) associée → évoquer une ambiguïté sexuelle e. préciser les indications thérapeutiques des anomalies de migration testiculaire i. But 1. Traitement des anomalies de migration testiculaire étant chirurgical 2. Possibilités de migration spontanée étant épuisées à 6 mois + risque de lésions des tubules et des spermatogonies → traitement chirurgical à 6 mois ii. Moyens thérapeutiques 1. Médicaux : injections d’hormones gonatropes chorioniques dans les testicules rétractiles étant actuellement à proscrire 2. Chirurgicaux a. But : allongement du cordon spermatique → abaissement du testicule en intra-scrotal b. Examen sous anesthésie générale étant un temps primordial surtout en cas de testicules non palpables c. Abord inguinal → libération du testicule de ses adhérences + dissection du cordon spermatique afin d’avoir une longueur suffisante pour pouvoir abaisser le testicule dans une néologe sous cutanée dans la bourse homolatérale d. Exploration chirurgicale permettant d’apprécier i. Localisation du testicule ii. Insertion du gubernaculum testis iii. Taille et volume du testicule (normal, hypotrophique ou atrophique) iv. Différentiation épididymo-testiculaire e. Toute lésion de l’artère spermatique → atrophie testiculaire et du déférent vers une infertilité 3. Traitement endoscopique a. Indication : testicules non palpables b. Mettre en évidence l’absence (atrophie) ou la présence du testicule c. Si gonade présente → libérer le pédicule spermatique d. Abaissement du testicule dans la bourse par voie cœlioscopique n’étant pas possible si testicule mobilisable jusqu’à l’orifice inguinal controlatéral → technique de Fowler-Stephens : section du pédicule spermatique + abaissement du testicule secondaire (6 mois) iii. Indications thérapeutiques 1. Testicule oscillant : a. Aucun traitement mais suivi annuel b. Évolution spontanée favorable à la puberté 2. Testicule cryptorchide ou ectopique palpable : traitement chirurgical par voie inguinal dès l’âge de 6 mois 3. Testicule cryptorchide non palpable : examen sous anesthésie générale a. Si gonade non palpable → exploration cœlioscopique b. Abaissement du testicule sous cœlioscopie ou section du pédicule spermatique (technique de Fowler) avec abaissement secondaire pouvant être réalisés si testicule présent iv. Résultats 1. Définition du succès d’un traitement : présence d’un testicule non atrophique en intra-scrotal 2. Taux de succès a. Dépendant de la position initiale du testicule b. Plus de 90% : testicule situé en préopératoire au niveau de l’orifice superficiel du canal inguinal c. 70 à 80% : testicule intra-abdominal d. Succès en terme de fertilité et de dégénérescence maligne → difficile à détermine e. Pour les éviter au maximum → traitement chirurgical à un âge précoce dans tous les cas avant un an 6. pathologies de la verge chez l’enfant a. reconnaître un hypospadias et le classer selon la classification en vigueur 1. Définition et généralités a. Anomalie congénitale de l’urètre antérieur et de la verge chez le garçon b. Caractérisée par une anomalie d’abouchement du méat urétral à un niveau variable sur la face antérieure de la verge c. Provoqué par un arrêt du développement de l’urètre masculin pendant la période embryologique de la différenciation sexuelle 2. Considérations anatomiques a. Association de 3 anomalies b. Ouverture ectopique du méat urétral au niveau de la face ventrale de la verge entre sa base et l’apex c. Distribution anormale de la peau pénienne i. Hypoplasique au niveau de la face ventrale de la verge ii. Abondante au niveau de sa face dorsale iii. Prépuce n’étant présent que sur la face dorsale de la verge (réalisant « aspect en sapeur de pompier » d. Coudure ventrale de la verge visible à l’état flaccide mais surtout en érection e. Le plus souvent, isolé parfois associés à d’autres anomalies de la sphère génitale i. Cryptorchidie : 9% des cas vu les aspects endocriniens similaires existant entre la descente testiculaire et l’embryologie de l’hypospadias ii. Pénis enlisé dans le scrotum iii. Transposition péno-scrotale 3. Formes anatomiques et classifications a. 8 variétés en fonction de l’emplacement précis du méat urétral à la naissance b. Hypospadias balanique i. Orifice à la partie inférieure du gland ii. Forme la plus bénigne et la plus fréquente c. Hypospadias balano-préputial i. Méat siégeant au niveau du sillon balano-préputial ii. Avec absence de prépuce sur la face ventrale de la verge d. Hypospadias pénien antérieur, moyen ou postérieur i. Avec méat de siège pénien ii. Qu’il soit au niveau du 1/3 antérieur, moyen ou postérieur e. Hypospadias scrotal i. Siégeant à la jonction de la verge et du scrotum ii. Ou sur le scrotum lui-même f. Hypospadias périnéal i. Exceptionnel ii. Méat de siège périnéal iii. Forme la plus grave g. Classification de Sheldon-Duckett i. Formes antérieures (ou distales) : 70% ii. Formes moyennes : 10% iii. Formes postérieures (ou proximales) : 20% h. Emplacement théorique du méat i. Au bout du gland ii. Toujours marqué par une fossette méatique plus ou moins profonde iii. Donnant l’impression de l’existence de deux méats iv. Seul méat proximal hypospadias étant fonctionnel v. Méat distal étant une fossette borgne vi. Rarement, deux méats perméables et fonctionnels « duplication urétrale » 4. Facteurs étiopathogéniques a. Facteurs héréditaires i. Rôle bien admis ii. Père présentant un hypospadias : risque pour l’un de ses fils : 8% iii. Un des frères porteur d’hypospadias : risque 12% iv. Risque pour la génération suivante si deux membres d’une même famille étant porteurs d’hypospadias : 26% b. Facteurs génétiques i. Mutation du gène responsable de l’activité enzymatique de la 5α-réductase → perturbation de la production de dihydrotestostérone ii. Altérations de certains gènes comme HOXA13 → changer l’expression du récepteur aux androgènes → apparition d’hypospadias c. Facteurs endocriniens i. Déficit des hormones androgènes ou de leur récepteur → hypospadias ii. Production excessive d’hormone antimüllérienne → interférence sur la biosynthèse de la testostérone → hypospadias d. Facteurs environnementaux i. Xénoestrogènes et anti-androgènes → toucher le développement normal de l’uretère, physiologie de la descente des testicules et de la spermatogenèse chez l’homme 5. Épidémiologie a. Fréquence i. Malformation congénitale commune ii. Entre 1/300 et 1/250 (0,3% et 0,4%) des naissances mâles b. Incidence i. Taux augmenté entre 1970 et 1990 ii. Expliqué par les facteurs environnementaux/pollution, utilisation des pesticides 6. Bilan d’hypospadias a. Formes distales i. Les plus fréquentes et les plus bénignes ii. Malformation isolée iii. Inutile de faire systématiquement un bilan radioloique iv. Si testicules en place → caryotype inutile b. Formes proximales i. Les plus graves ii. Si présence d’ectopie testiculaire associée → penser à une possible ambiguïté sexuelle → bilan radiologique et caryotype 7. Traitement a. Chirurgical b. But du traitement i. Obtenir un méat distal, d’aspect proche que possible de la normale ii. En fente iii. Sur une verge rectiligne et de longueur suffisante iv. Avec des mictions s’effectuant sans gêne et sans fuite d’urine par une fistule c. Âge de l’intervention i. Variable selon les équipes ii. Âge idéal : 12 et 18 mois d. Techniques chirurgicales i. Toujours risque de complications bénignes dans la majorité des cas 1. Fistule 2. Lâchage distal ii. Techniques les plus courrant utilisées 1. Balanoplastie (ou MAGPI) dans les formes balaniques 2. Technique de Matthieu ou technique de Duplay utilisant un lambeau de la peau pénienne a. Soit de part et d’autre de la gouttière urétrale b. Soit sous méatique qui est fermé sur la gouttière pour construire un néo-urètre c. Techniques utiles dans les formes péniennes antérieures ou moyennes 3. Technique de Duckett ou Onlay a. Utilisant un lambeau préputial vascularisé qui est situé sur lui-même au tour d’une sonde ou sur la plaque urétrale b. Surtout formes moyennes et postérieures 4. Urétroplastie avec utilisation de greffes de muqueuse (vésicale ou buccale) e. Intervention pouvant se faire en ambulatoire ou nécessitant des hospitalisations plus ou moins longues en fonction du type d’hypospadias f. Suites chirurgicales extrêmement variables selon l’importance de l’hypospadias et la technique utilisée b. penser à l’éventualité d’une ambiguïté sexuelle devant un hypospadias associé à d’autres anomalies (ectopie testiculaire) 1. Définition et généralités g. Anomalie congénitale de l’urètre antérieur et de la verge chez le garçon h. Caractérisée par une anomalie d’abouchement du méat urétral à un niveau variable sur la face antérieure de la verge i. Provoqué par un arrêt du développement de l’urètre masculin pendant la période embryologique de la différenciation sexuelle 2. Considérations anatomiques j. Association de 3 anomalies k. Ouverture ectopique du méat urétral au niveau de la face ventrale de la verge entre sa base et l’apex l. Distribution anormale de la peau périenne i. Hypoplasique au niveau de la face ventrale de la verge ii. Abondante au niveau de sa face dorsale iii. Prépuce n’étant présent que sur la face dorsale de la verge (réalisant « aspect en sapeur de pompier » iv. Coudure ventrale de la verge visible à l’état flaccide mais surtout en érection, pouvant intéresser tout la verge, parfois se limitant à une bascule ventrale du gland m. Le plus souvent, isolé parfois associés à d’autres anomalies de la sphère génitale i. Cryptorchidie : 9% des cas vu les aspects endocriniens similaires existant entre la descente testiculaire et l’embryologie de l’hypospadias ii. Pénis enlisé dans le scrotum iii. Transposition péno-scrotale 3. Formes anatomiques et classifications n. 8 variétés en fonction de l’emplacement précis du méat urétral à la naissance o. Hypospadias balanique i. Orifice à la partie inférieure du gland ii. Forme la plus bénigne et la plus fréquente p. Hypospadias balano-préputial i. Méat siégeant au niveau du sillon balano-préputial ii. Avec absence de prépuce sur la face ventrale de la verge q. Hypospadias pénien antérieur, moyen ou postérieur i. Avec méat de siège pénien ii. Qu’il soit au niveau du 1/3 antérieur, moyen ou postérieur r. Hypospadias scrotal i. Siégeant à la jonction de la verge et du scrotum ii. Ou sur le scrotum lui-même s. Hypospadias périnéal i. Exceptionnel ii. Méat de siège périnéal iii. Forme la plus grave t. Classification de Sheldon-Duckett i. Formes antérieures (ou distales) : 70% ii. Formes moyennes : 10% iii. Formes postérieures (ou proximales) : 20% u. Emplacement théorique du méat i. Au bout du gland ii. Toujours marqué par une fossette méatique plus ou moins profonde iii. Donnant l’impression de l’existence de deux méats iv. Seul méat proximal hypospadias étant fonctionnel v. Méat distal étant une fossette borgne vi. Rarement, deux méats perméables et fonctionnels « duplication urétrale » 4. Facteurs étiopathogéniques v. Facteurs héréditaires i. Rôle bien admis ii. Père présentant un hypospadias : risque pour l’un de ses fils : 8% iii. Un des frères porteur d’hypospadias : risque 12% iv. Risque pour la génération suivante si deux membres d’une même famille étant porteurs d’hypospadias : 26% w. Facteurs génétiques i. Mutation du gène responsable de l’activité enzymatique de la 5α- réductase → perturbation de la production de dihydrotestostérone ii. Altérations de certains gènes comme HOXA13 → changer l’expression du récepteur aux androgènes → apparition d’hypospadias x. Facteurs endocriniens i. Déficit des hormones androgènes ou de leur récepteur → hypospadias ii. Production excessive d’hormone antimüllérienne → interférence sur la biosynthèse de la testostérone → hypospadias y. Facteurs environnementaux i. Xénoestrogènes et anti-androgènes → toucher le développement normal de l’uretère, physiologie de la descente des testicules et de la spermatogenèse chez l’homme 5. Épidémiologie z. Fréquence i. Malformation congénitale commune ii. Entre 1/300 et 1/250 (0,3% et 0,4%) des naissances mâles aa. Incidence i. Taux augmenté entre 1970 et 1990 ii. Expliqué par les facteurs environnementaux/pollution, utilisation des pesticides 6. Bilan d’hypospadias bb. Formes distales i. Les plus fréquentes et les plus bénignes ii. Malformation isolée iii. Inutile de faire systématiquement un bilan radioloique iv. Si testicules en place → caryotype inutile cc. Formes proximales i. Les plus graves ii. Si présence d’ectopie testiculaire associée → penser à une possible ambiguïté sexuelle → bilan radiologique et caryotype 7. Traitement dd. Chirurgical ee. But du traitement i. Obtenir un méat distal, d’aspect proche que possible de la normale ii. En fente iii. Sur une verge rectiligne et de longueur suffisante iv. Avec des mictions s’effectuant sans gêne et sans fuite d’urine par une fistule ff. Âge de l’intervention i. Variable selon les équipes ii. Âge idéla : 12 et 18 mois gg. Techniques chirurgicales i. Toujours risque de complications bénignes dans la majorité des cas 1. Fistule 2. Lâchage distal ii. Techniques les plus courrant utilisées 1. Balanoplastie (ou MAGPI) dans les formes balaniques 2. Technique de Matthieu ou technique de Duplay utilisant un lambeau de la peau pénienne a. Soit de part et d’autre de la gouttière urétrale b. Soit sous méatique qui est fermé sur la gouttière pour construire un néo-urètre c. Techniques utiles dans les formes péniennes antérieures ou moyennes 3. Technique de Duckett ou Onlay a. Utilisant un lambeau préputial vascularisé qui est situé sur lui-même au tour d’une sonde ou sur la plaque urétrale b. Surtout formes moyennes et postérieures 4. Urétroplastie avec utilisation de greffes de muqueuse (vésicale ou buccale) hh. Intervention pouvant se faire en ambulatoire ou nécessitant des hospitalisations plus ou moins longues en fonction du type d’hypospadias ii. Suites chirurgicales extrêmement variables selon l’importance de l’hypospadias et la technique utilisée c. savoir les indications du bilan endocrinien devant un hypospadias d. reconnaître une coudure de verge, évaluer son importance et les moyens de sa correction e. diagnostiquer à l’inspection un épispadias et préciser son type f. faire le diagnostic d’un phimosis, d’un paraphimosis, d’une balanite 7. uropathies malformatives a. décrire les différents moyens de diagnostic anténatal d’une uropathie obstructive b. reconnaître les principales uropathies malformatives chez l’enfant c. reconnaître les circonstances de découverte d’un RVU d. planifier les explorations qui permettent de poser le diagnostic et d’apprécier le retentissement du RVU e. distinguer un RVU primitif d’un RVU secondaire f. reconnaître les modalités thérapeutiques d’un RVU g. planifier les explorations pour le diagnostic et le bilan de retentissement du SJPU h. établir les modalités thérapeutiques du SJPU i. reconnaître les principales caractéristiques d’autres uropathies obstructives fréquentes (valves de l’urètre postérieur, méga-uretère primitif obstructif) 8. sténose du pylore a. évoquer sur les données cliniques le diagnostic de sténose hypertrophique du pylore (SHP) b. apprécier le retentissement métabolique et nutritionnel d’une SHP c. affirmer les données de l’imagerie le diagnostic de SHP d. définir le principe du traitement d’une SHP 9. occlusions néonatales a. savoir la définition d’une occlusion néonatale b. reconnaître un syndrome occlusif chez le nouveau-né c. savoir qu’il s’agit d’une urgence chirurgicale d. savoir apprécier le retentissement du syndrome occlusif e. orienter le diagnostic étiologique en fonction des données de l’examen clinique f. interpréter une radiographie de l’abdomen sans préparation dans l’ONN g. connaître les causes des ONN h. savoir faire la différence entre une occlusion mécanique et une occlusion fonctionnelle i. orienter les indications thérapeutiques j. connaître les principes du traitement en fonction de l’étiologie 10. urgences chirurgicales néonatales a. citer devant une détresse respiratoire néonatales les signes cliniques en faveur d’uen hernie congénitale de la coupole diaphragmatique (HCCD) b. énumérer les signes radiologiques d’ne HCCD c. organiser le transfert d’un nouveau-né présentant une HCCD d. évaluer le pronostic d’une HCCD e. indiquer les principes du traitement d’une HCCD f. différencier sur le plan anatomique une malformation anorectale (MAR) haute d’une MAR basse g. citer les signes cliniques en faveur de la variété haute ou basse d’une MAR h. indiquer les principes du traitement d’une MAR i. différencier sur le plan fonctionnel et pronostique une MAR haute d’une MAR basse j. différencier sur les données cliniques une omphalocèle d’un laparaschisis k. préciser les principes thérapeutiques d’une malformation de la paroi abdominale 11. maladies de Hirschsprung a. décrire les lésions anatomopathologiques et leurs conséquences physiopathologiques b. reconnaître les circonstances de découverte de la maladie de Hirschprung et les différents signes cliniques c. planifier les explorations complémentaires pour poser le diagnostic positif d. reconnaître les modalités évolutives de la maladie de Hirschsprung e. connaître le principe du traitement de la maladie de Hirschsprung 12. invagination intestinales aiguë a. savoir que l’invagination intestinale aiguë nécessite un diagnostic et un traitement en urgence b. connaître l’étiologie de l’invagination c. connaître les variétés d’invagination d. expliquer les conséquences de la striction mésentérique e. connaître les signes fonctionnels f. savoir évoquer le diagnostic devant un seul symptôme : douleurs abdominales paroxystiques g. connaître l’évolution et les risques encourus par un diagnostic tardif h. savoir penser à suspecter l’IIA devant une gastro-entérite « anormale » i. interpréter les examens radiologiques j. préciser les indications et contre-indications du lavement k. connaître les critères radiologiques et cliniques de désinvagination l. préciser les indications du traitement chirurgical 13. masses abdomino-pelviennes a. reconnaître la démarche diagnostique devant une masse abdominale découverte chez l’enfant b. citer les étiologies des masses abdomino-pelviennes de l’enfant c. reconnaître les caractéristiques des plus fréquentes masses abdominales de l’enfant d. indiquer le traitement des principales tumeurs malignes pédiatriques e. évaluer le pronostic des principales tumeurs malignes pédiatriques