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Nationale
L’HYDROGRAPHIE ET LE
DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE DE LA
COTE D’IVOIRE
EXPOSE EN GEOGRAPHIE
2019-2020
DIRIGER PAR M..……….
INTRODUCTION
La Côte d’Ivoire est un pays situé à l’ouest de la partie sub-saharienne de l’Afrique qui
s’étend sur 322 462 Km². Ce pays a connu en l’espace d’une décennie un progrès socio-
économique fulgurant qui a fait parler de miracle Ivoirien. Ce relatif développement
économique repose certainement sur ses milieux naturels extrêmement importants selon
lesquelles l’hydrographie en fait partie. Quelles sont les différents coulées hydrographique,
leurs importance dans le développement économique de la Côte d’Ivoire ?
Le bassin versant a une superficie de 28 800 km2 à Taté, station hydrométrique située à 60
km de l’embouchure. Deux stations ont été installées sur le cours supérieur : Taï (superficie
du bassin versant 12 400 kmz), et Flampleu (2 200 km2).
Avant la zone des rapides de Taï, le Cavally reçoit en rive gauche, le Doui, le Coin, le Doué,
le Débé, et en rive droite le Dren. A Taï, il reçoit le N’Cé, et une zone de rapides commence
et s’étend jusqu’à Grabo. Le Hana et le Neka viennent grossir le Cavally en rive gauche et le
Douobé, le Gbeh et le Gi en rive droite.
Fleuve Cavally
Le premier affluent reçu est, en rive gauche, le Boa dans lequel se jette le Tiemba. Après ce
confluent, la pente est faible, sans rapides. En rive droite, se jette le Bafing dont le bassin
versant à Tabala est de 6 000 km*. Après le confluent du Bafing, le lit du Sassandra est
parsemé d’îlots et présente de nombreux méandres. Après Guessabo, le Sassandra reçoit,
en rive droite, le N’Zo, dont le bassin versant à Guiglo a environ 7 000 km2.
Des rapides coupent le lit du Sassandra : rapides Bale, Broudé, Barakué, Poutopotou, Bola.
Puis il reçoit, en rive gauche, le Lobo. Enfin, vers Soubre, avec les chutes Naoua, commence
une série de rapides qui s’étendent jusqu’au Davo, dernier affluent en rive gauche.
Fleuve Sassandra
Coulant d’abord d’ouest en est pendant près de 200 km, le Bandama, à partir de la route
de Korhogo à Ferkéssédougou, prend la direction N-S. Son lit comporte alors beaucoup de
méandres. Les affluents sont jusque-là, le Solomougou et le Bou, en rive droite, le Badénou
et le Lokopho en rive gauche. Vers Marabadiassa, le Bandama présente des chutes d’un à
deux mètres.
Fleuve Bandama
La Comoé prend sa source dans la région de Banfora (Haute-Volta). Avec un cours de 1 160
km, c’est le plus long fleuve de Côte d’ivoire. Son lit draine un bassin versant de 78 000 km2
environ. Il coule dans une direction N-S et ne comporte aucun affluent important. Pour
mémoire, on peut citer, en rive gauche, le Diore, le Ba grossi de l’Ifou, le Béki et le Manzan,
et, en rive droite, le Kossa. De la source à Sérébou, le lit de la Comoé est coupé par
quelques seuils rocheux qui donnent des rapides peu importants.
2.1 LE BOUBO
Il a 130 km de long, prend sa source vers Zarékro à la cote 230. Le bassin versant est de
l’ordre de 5 100 km2. II reçoit en rive droite deux affluents importants : la Do et le Loulo. Sa
pente, modérée en amont de Divo, augmente dans la section de son cours comprise entre
le pont de Divo et le pont de Guitry. Sur les premiers 26 km, la pente moyenne est de 3 m
par km ; c’est dans ce tronçon que sont situées les chutes de Ménokadié.
2.2 L’AGNEBY
L’agnéby prend sa source à Agoua, à l’altitude 250 m. Le bassin versant a une surface de 8
900 km2 pour 200 km de lit. L’Agnéby reçoit trois affluents importants en rive droite : le
M’pébo, le Kavi et le Séguié. Dans son cours inférieur, 1’Agnéby coule dans des marais.
2.3 LA Mé
La Mé, avec un bassin versant de 4 300 km2 et une longueur de 140 km a une faible pente.
Son affluent principal est le Mafou. La Mé se jette dans la lagune Potou.
2.4 LA BIA
La Bia prend sa source au Ghana, au nord de Chemraso. Sur les 290 km de son cours,
seulement 120 km sont en Côte d’ivoire.
La Bia reçoit un seul affluent important au Ghana, le Sui, en rive gauche. Deux autres
affluents notables, le Tamin en rive droite, et la Tioma en rive gauche, se jettent dans la
retenue du barrage d’Ayamé 1.
3.1 LE BAOULE
Le Baoulé coule, pendant 330 km, de sa source à la frontière de la Côte d’ivoire et du Mali.
Il prend sa source vers Lengo, à la cote 600. Il reçoit, en rive gauche son principal affluent,
le Douni, au nord d’Odienné.
3.2 LA BAGOE
Longue de 230 km en Côte d’ivoire, elle prend sa source vers Kokoum. Son principal
affluent est, en rive droite, le Niangboué. A Kouto la Bagoé draine un bassin de 4 740 km2.
4. AFFLUENTS DE LA VOLTA NOIRE
Le Koulda, le Gbanlou, le Gougoulo et le Kohodio sont
quelques affluents de la Volta Noire dont une partie du cours principal constituent la fronti
ère Nord‐Est entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
5. LES LAGUNES
Aux cours d’eau classiques s’ajoutent les lagunes qui sont une particularité du réseau hydr
ographique de la Côte d’Ivoire qui dispose un littoral d’environ 555 km de long. La superfici
e totale des lagunes est approximativement de 1200 km2. Ainsi, d’Ouest en Est, il faut distin
guer :
la lagune de Grand‐Lahou :
Elle a une superficie de 190 km2 et s’étend sur une longueur de
50 km. Elle comprend en outre une suite de quatre lagunes de petite taille ;
la lagune Ebrié, avec une étendue de 566 km2 de superficie pour une largeur et une
longueur moyennes de 7 km et 150 km sur une profondeur moyenne de 4 m. Elle es
t aussi divisée en plusieurs sections par les lagunes Aghien et Potou, le canal d’Assini
, la ville d’Abidjan et le canal de Vridi ;
la lagune Aby, d’une superficie de 427 km2, s’étend sur 56 km de largeur d’Est en Ou
est et 24 km de long du Nord au Sud. C’est un complexe de trois lagunes (tendo, Aby
et Ehy).
Trois principaux canaux relient ces différentes lagunes, à savoir :
le canal d’Azagny, long de 17 km et reliant les lagunes de Grand‐lahou et Ebrié ;
le canal de Groguida, qui connecte deux branches de la lagune de Grand‐lahou avec
une longueur de 1 km ;
le canal d’Assinie qui relie la lagune Ebrié à la lagune Aby avec une longueur de 48 k
m.
Selon l’UNESCO (2003), environ 10% des eaux de surface proviennent des pays voisins.
6. EAUX SOUTERAINE
En Côte d’Ivoire, les aquifères ou réservoirs d’eaux souterraines se rencontrent resp
ectivement dans les formations de grande dépressions.
Les ressources en eau souterraine sont principalement utilisées pour l’approvisionnement
en eau potable (AEP) des populations rurales.
1. LA PECHE
La pêche en Côte d’Ivoire constitue un secteur d'activité sensible de l'économie
nationale ivoirienne. Elle représente 3,1 % du PIB agricole et 0,74 % du PIB total (2001) mais
aussi un solde commercial excédentaire de 30 milliards de franc CFA résultant de la filière
d’exportation de produit à forte valeur ajoutée et notamment, des conserves.
D'une manière générale, la Côte d’Ivoire développe, une pêche maritime articulée
principalement sur le port de pêche d’Abidjan avec 156 570 tonnes de poisson débarqué
et/ou transbordé des chalutiers, des sardiniers et des thoniers. Le port de San-Pedro avec
ses 1 771 tonnes de capture vient en appoint. Il se pratique également dans le pays, le long
des 550 km de côte, une pêche maritime artisanale utilisant un grand nombre de
débarcadères desservant les principaux marchés locaux. La Côte d’Ivoire connait enfin une
pêche lagunaire pratiquée principalement sur la lagune Ebrié (566 km2), la lagune d'Aby
(425 km2) et la lagune de Grand-Lahou (210 km2).
II a été créé en 1971 par suite de barrage du fleuve Bandama au kilomètre 296 avant l'embouchure. Il
est long de 180 km et couvre une superficie de 900 km2.
Créé en 1981 par suite de barrage du fleuve Sassandra., à l'aval immédiat de la confluence Sassandra et
du N'Zo et comprend de ce fait deux branches maîtresses.
Aucun déboisement n'ayant précédé la mise en eau, le lac se présente comme un grand plan d'eau
sombre d'où émergent des troncs d'arbres restés débout II se présente aussi sous forme d'un barrage
voûte s'appuyant d'un côté sur la montagne et de l'autre sur une digue de surélévation en terre
compactée. L'ensemble atteint une longueur de 610m (300m de digue et 310m de barrage)
les barrages à vocation agricole créés pour l'irrigation des périmètres agricoles;
les barrages à usage domestique créés par la SODECI pour améliorer l'utilisation
humaine de l'eau à proximité des agglomérations;
les barrages à usage pastoral créés par l'ex-SODEPRA pour l'abreuvement du bétail.
Les variations de niveau des lacs ivoiriens sont affectées principalement par le débit
des rivières originelles. Pendant des périodes de l’année, comme la saison des pluies,
l’écoulement du réseau hydrographique surabonde tandis que dans d’autres périodes, ils
sont asséchés par la saison sèche
4. LE TOURISME BALNEAIRE
La Côte d'Ivoire compte 520 km de côtes bordant l'Océan Atlantique : plages de
sable fin, cocotiers, criques, falaises, lagunes permettant la baignade, surf, pêche sportive,
sports nautiques, voile. Les villes de Grand-Bassam, Assinie ou Sassandra sont les
principales destinations touristiques balnéaires. En outre, les villes telles que San Pedro
avec la somptueuse plage de Monogaga et Grand-Béréby qui doit sa popularité à la
sublime baie nommée "La baie des sirènes".
5. LE TRANSPORT LAGUNAIRE
Le transport lagunaire à Abidjan est un mode de transport utilisant la lagune Ébrié
pour transporter hommes et marchandises à travers l'agglomération d'Abidjan sur la
lagune. Ce transport est effectué par la Société des transports abidjanais (SOTRA), La
Société de Transport Lagunaire (STL) et Compagnie Ivoirienne de Transport Lagunaire
(CITRANS).
À côté des compagnies officielles de transport, un marché du transport lagunaire privé
s'est fortement développé avec l'apparition de pinasses privées transportant chacune
entre 100 et 130 personnes sur des trajets plus variés. La sécurité de ce mode de transport
est parfois mise en cause, notamment à cause du surpeuplement des bateaux ou des
dangers de la lagune.
Ce type de pollution concerne essentiellement les eaux superficielles. Les eaux résiduaires
urbaines sont un mélange d’eaux ménagères, d’eaux résiduaires d’origine industrielle
(acceptées par la collectivité), et d’eaux pluviales (quand le système est unitaire).
En situation autonome (fosses toutes eaux), les filtres à sable (tertre d'épandage) se
colmatent très souvent au bout de plusieurs années d'utilisation, preuve que le sol n'a pas
vocation d'épurer les eaux usées domestiques.
CONCLUSION
En Côte D’ivoire, le réseau l’hydrographie est une ressource naturelle importante et
même capital. Grace à l’eau toutes activité et tout être humain à au moins le minimum de
chance de voir le jour. C’est en ce sens que l’Etat de Côte d’Ivoire bénéficie de ce atout
grâce au tourisme, la pêche, le transport maritime et bien d’autres. L’eau est donc un
facteur de développement économique, cependant après son usage dans les domiciles,
entreprise, les champs, il est impérativement nécessaire de la traitée, l’épuré si possible ou
de la stocké dans des lieux reculé afin qu’elle n’affecte point la nappe phréatique, les cours
d’eau et la santé de la population ivoirienne.
SOMMAIR
E
INTRODUCTION
CONCLUSION