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Constituants des atomes MPSI

Constituants des atomes


Toute matière, sous quelque état que ce soit, a une structure discontinue : elle est
constituée de combinaisons d’atomes. Les atomes sont eux-mêmes des systèmes organisés,
constitués d’électrons, de protons, de neutrons, les protons et les neutrons étant eux-mêmes
formés de quarks…

I. Organisation générale de l'atome


On peut distinguer, dans un atome, deux sortes de constituants :
• Le noyau, chargé positivement, et dont la masse est voisine de la masse totale de
l'atome.
• Les électrons, en mouvement autour du noyau,
o de masse ࢓ࢋ ≈ ૙, ૢ૚૚. ૚૙ି૜૙ ࢑ࢍ ;
o et de charge négative : −ࢋ ≈ −૚, ૟૙૛. ૚૙ି૚ૢ ࡯

Ces grandeurs ont été déterminées par des études de mouvements de particules électrisées
dans un champ électrique (expérience de MILLIKAN), ainsi que par des études de déviation

de faisceaux électroniques, conduisant à la mesure du rapport ௠ .

Les électrons sont à l'origine des liaisons interatomiques, et à ce titre, la connaissance de


leur comportement est fondamentale pour le chimiste.

Il y a Z protons dans un atome (Z s'appelle le numéro atomique), et la valeur de Z


définit l'élément chimique.

L'atome étant neutre, un atome de numéro atomique Z a évidemment Z électrons portant


une charge négative globale –Ze.

On connaît 90 éléments naturels et une vingtaine artificiels.

Les éléments sont caractérisés par un symbole.

Exemples : H : hydrogène, O : oxygène, Cu : cuivre...

Un corps simple est formé d'un seul élément : He, O2, O3...

Sinon on parle de corps composés : H2O, NH3, C6H6...

La matière contient un très grand nombre d'atomes. On est amené à définir une unité de
quantité de matière : la MOLE (Symbole mol).

Définition : Une mole est la quantité de matière d'un système contenant autant
d'entités élémentaires (atomes, molécules, ions, électrons...) soit
NA ≈ 6,02.1023mol-1, qu'il y a d'atomes dans 12 g de 12C.

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Par ailleurs, les expériences de RUTHERFORD (voir II.A.), relatives à la diffusion de


particules α (noyau d’hélium) par des noyaux, font apparaître pour le noyau une dimension
dix mille fois plus petite environ que pour l'atome (10-15 m par rapport à 10-10 m).

Ainsi, les électrons sont en mouvement à une distance du noyau très grande devant ses
dimensions propres.

II. Le noyau
A. Expérience de Rutherford (1911)
L'expérience réalisée par l'anglais Rutherford a été une étape importante dans l'histoire de
la physique atomique, car elle a apporté la preuve de l'existence des noyaux dans les
atomes.

Elle consiste à bombarder une mince feuille métallique (de l'or) avec des particules α
(particules d'hélium ionisées) émises par un corps radioactif.

On observe :
• la plupart des particules α traversent sans déviation la feuille.
• des particules sont déviées dans toutes les directions provoquant des scintillations
sur la surface de l'ampoule de verre recouverte de sulfure de zinc.

On en conclut que la matière est constituée essentiellement de vide; toute la masse et les
charges positives sont concentrées au voisinage du centre de l'atome : le noyau. On en a
déduit le modèle planétaire de l'atome : tous les protons sont rassemblés dans le noyau et
les électrons tournent autour du noyau comme les planètes autour du soleil.

Feuille d'or 1 µm
Particules α
Vide poussé diffusées

Impact intense
Source
Noyau
radioactive
d'or
Ampoule de verre + ZnS
Schéma de l'expérience
Trajectoires des particules α
au voisinage du noyau

Le noyau est formé de nucléons : les protons et les neutrons.

B. Les nucléons
Ce sont les particules qui constituent le noyau. On peut en distinguer deux types stables :
• Le proton : il fut découvert en 1916 par Goldstein.
o de masse ࢓࢖ ≈ ૚, ૟ૠ૜. ૚૙ି૛ૠ ࢑ࢍ ;

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o et de charge positive : ࢋ ≈ ૚, ૟૙૛. ૚૙ି૚ૢ ࡯ , opposée à celle de l’électron.


• Le neutron : il fut découvert en 1932 par Chadwick. Il ne porte pas de charge
électrique.
o de masse ࢓࢔ ≈ ૚, ૟ૠ૞. ૚૙ି૛ૠ ࢑ࢍ ;
o et de charge nulle.

Le gramme étant une unité mal adaptée aux ordres de grandeur, on utilise plutôt l’unité de
masse atomique (u.m.a.), égale au douzième de la masse d'un atome de 12C.
1 1 12
1 ‫ݑ‬. ݉. ܽ. = ݉൫ ଵଶ‫ ܥ‬൯ = ≈ 1,660. 10ିଶ଻ ݇݃
12 12 ܰ஺

Un proton a alors une masse de 1,0076 u.m.a. et un neutron de 1,0087 u.m.a

Remarque : la masse des nucléons est environ 2000 fois plus grande que celle des électrons.

Par ailleurs, l'atome étant neutre, il y a autant de protons que d'électrons, soit Z, et le
nombre N de neutrons est du même ordre de grandeur que celui de protons.

Z + N = A est appelé le nombre de masse du noyau.

C. Isotopes
On appelle ainsi des noyaux d'un même élément chimique ayant des nombres
différents de neutrons (donc des nombres de masse différents).

La particularité des isotopes est d'avoir le même environnement électronique, donc les
mêmes propriétés chimiques. Beaucoup d'éléments chimiques existent sous forme d'un
mélange d'isotopes à l'état naturel.

Exemples :
• Hydrogène : 1H, et 2H sous forme de traces.
• Oxygène : 16O + 0,04 % 17O + 0,2 % 18O.

Pour séparer les isotopes, on doit avoir recours à des procédés physiques, utilisant la
différence de masse des noyaux :
• distillation fractionnée de l'oxygène pour un enrichissement en 18O
• déviation différente des noyaux de même vitesse dans un champ électromagnétique
(spectrographe de masse).
• Vitesse différente de diffusion à travers une paroi (utilisée pour l'hexafluorure
d'uranium).

D. Cohésion du noyau
La cohésion du noyau est assurée par des interactions particulières, sans rapport avec les
forces électrostatiques ou gravitationnelles, et qu'il ne nous appartient pas de décrire ici.
Rappelons seulement que les énergies de cohésion ont une importance telle que la
différence entre la masse de Z protons + N neutrons et celle du noyau renfermant ces
nucléons n’est pas négligeable.

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Les réactions nucléaires mettront donc en jeu des énergies considérables. La courbe
d'ASTON, donnant en fonction du nombre de masse A l'énergie de cohésion par nucléon en
MeV ሺ1 ‫ = ܸ݁ܯ‬10଺ ܸ݁ ≈ 1,6. 10ିଵଷ ‫ܬ‬ሻ montre que deux types de réactions nucléaires peuvent
produire de l'énergie :
• La fusion de 2 noyaux légers H.
• La fission d'un noyau lourd en deux noyaux de nombre de masse moyen.

III. Les masses atomiques


Le symbole chimique représente l'élément chimique, tant d'un point de vue qualitatif que
quantitatif.

Quantitativement, l'ordre de grandeur correspondant à un atome n'étant pas adapté à notre


échelle, on convient de représenter par un symbole chimique une certaine quantité NA
d'atomes.

NA s'appelle le nombre d'AVOGADRO. Il est fixé en se donnant une grandeur relative à


NA atomes : leur masse est appelée masse atomique. On a choisi arbitrairement une masse
atomique de 12,000 g pour l'isotope 12 du carbone. Ce choix définit le nombre
d'AVOGADRO, pour lequel on trouve :

ܰ஺ ≈ 6,02252. 10ଶଷ ݉‫ି ݈݋‬ଵ

L'u.m.a., définie plus haut, est le douzième de la masse d'un atome de carbone 12.

Les masses des différents atomes étant connues ainsi que NA, on peut calculer les masses
atomiques en tenant compte des isotopes.

Exemple : la masse atomique du chlore naturel 35,453 g/mol car il existe les 2 isotopes 35Cl

et 37Cl en proportions comparables. Quelles sont-elles ?

Réponse :

Notons ‫ ݔ‬le pourcentage de l’isotope 35 et ‫ ݕ‬celui de l’isotope 37.

Comme le chlore naturel n’est composé que de ces deux isotopes et que la masse molaire du
chlore naturel est la moyenne des masses molaires de ses composants, nous pouvons écrire
deux équations regroupant ces deux inconnues :

‫ݔ‬+‫= ݕ‬1 

35‫ ݔ‬+ 37‫ = ݕ‬35,453

‫ = ݔ‬0,774 = 77,4 %
Donc ൜
‫ = ݕ‬0,226 = 22,6 %
.

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