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D’autres paramètres peuvent être suivis aussi tels que la teneur des éléments fer et
cuivre ainsi que le CO2 dissous.
L’ensemble des principales caractéristiques des eaux de chaudière, qui sont
fonction essentiellement de la pression de marche et du type de chaudière, sont
regroupées dans le tableau suivant (nous nous sommes limités à des pressions
varient de 30 à 75 bars étant donné que les chaudière du GCT opèrent à 40 ou à 60
bars):
- La corrosion
La corrosion est une anomalie qui menace la durée de vie des matériaux
essentiellement les matériaux en fer par des pertes de masse qui augmentent
linéairement avec le temps et la fréquence d’utilisation. Les facteurs qui déclenchent
la corrosion sont nombreux, et ils dépendent entièrement de la qualité de l’eau de
chaudière (milieu désaéré) où se favorisent plusieurs types de corrosion, si cette eau
n’est pas convenablement traitée. Par mis les processus de corrosion les plus
fréquents on cite :
Corrosion par l’hydrogène :
Lorsque le pH de l’eau de chaudière est faible, le milieu est riche en ions H +
et étant donné que le milieu est désaéré, la formation des molécules de H 2 dissous
est favorisée ; d’où la formation d’électrodes gazeuses qui captent des électrons qui
ne peuvent provenir que du métal qui constitue la chaudière. Le phénomène de la
corrosion est donc électrochimique.
- L’entartrage
Les ions Mg2+ et Ca2+ peuvent être apportés par l’eau d’appoint ou par le
retour des condensâts, en cas d’entrée accidentelle d’eau de refroidissement par les
micro-fuites aux condenseurs de vapeur. Les deux cations peuvent réagir avec le
CO2 agressif de l’eau et provoquent par la suite le phénomène d’agressivité
carbonique qui est dû à la présence de l’hydrogénocarbonate de calcium et de
magnésium [Ca(HCO3)2, Mg(HCO3)2] et provoque à la fin l’entartrage.
L’alcalinité :
Elle est constituée par des bases libres comme KOH et NaOH, elle joue un rôle
important dans la formation de dépôts sur les turbines. Ces bases ont des
températures de fusion assez basses : 318°C pour NaOH et 361°C pour KOH ce qui
en fait des liants pour la fixation des dépôts.
La silice :
Elle est essentiellement amenée par l’eau d’appoint, elle peut former des
incrustations très dangereuses sur les surfaces d’échange de la chaudière. Coté
vapeur elle doit être maintenue en dessous de 0,02 mg/l (par conditionnement de
l’eau d’alimentation et des purges de déconcentration de l’eau de chaudière)
- Le primage
- Description de la chaudière
C’est une chaudière a tubes d’eau fonctionnant au gaz naturel. Conçue pour
un fonctionnement continu, elle comporte principalement un ballon supérieur de
diamètre 1,1 m, à moitié remplie d’eau, l’autre moitié de vapeur. Et un ballon
inférieur de diamètre 0,8 m complètement rempli d’eau. Ces deux ballons
communiquent à travers un faisceau vaporisateur constitué par des tubes en acier
soumis à la convection de la chaleur produite par la flamme. Elle comporte aussi un
système régulateur de température constitué par deux surchauffeurs (faisceau
tubulaire) et un désurchauffeur (serpentin immergé dans le ballon inférieur).
- Fonctionnement de la chaudière
pertes
vapeur
Chaudière
chaudière Eau
condensée
Eau de retour
Purge
Figure 1 : les entrés et les sorties de la chaudière
Ballon supérieur supérieur
Economiseur Chambre de feu
Tubes
Ballon inférieur
Cette méthode peut être utilisée pour la détermination des teneurs en chlorures
dans les eaux. Ce dosage est effectué selon la méthode de « MOHR » par le nitrate
d’argent, en présence de chromate de potassium (comme indicateur colore) en
milieu neutre.
Le chromate d’argent, dont la formation marque la fin du titrage, étant soluble en
milieu acide, et le nitrate d’agent précipite en milieu alcalin, il est indispensable
d’opérer en milieu neutre.
Cette méthode peut être utilisée pour la détermination des teneurs en silices.
Les ions siliciques produisent en présence d’acide molybdique et un pH voisin de
1,7 un complexe jaune d’acide silico-molybdique. Ce complexe se réduit par l’acide
1amino, 2naphtol, 4sulfonique : NH2C10(OH)SO3H.
La solution colorée ainsi obtenue est bleue et son intensité est proportionnelle à
la quantité des ions siliciques.
Cette méthode est utilisée pour déterminer la teneur en ion PO 43-. En milieu
acide ces ions forment avec le molybdate d’ammonium et le méta vanadate
d’ammonium, un complexe phosphomolybo-vanadique coloré en jaune.
L’intensité de la coloration est proportionnelle à la concentration en PO 43-. Les
mesures d’absorption sont effectuées par le spectrophotomètre à une longueur
d’onde λ = 436 nm (domaine du visible) dans une cuve de 1cm.
La réaction est gênée par les corps réducteurs et oxydants, les sels
manganiques donnent la même coloration que le chlore.
U 1 L L
R= R= × = ρ×
I ; on définit alors K S S
avec :
L : distance entre électrodes en mètre.
S : section du tube en m2.
K : la conductivité de l’eau en Siemens/m (ou mhO/m)
R : la résistivité (Ω/m)
-Contre la corrosion
Elimination du H2 dissous :
Le chlore dans l’eau de chaudière se trouve généralement sous forme d’un sel
(NaCl) qui est tout simplement éliminé par la sortie de purge.
- Contre l’entartrage
Pour éviter le dépôt de silice il faut que la vapeur contienne moins de 0.02
mg/l de SiO2 , pour cela on doit limiter la teneur en silice dans l’eau de chaudière en
fonction de la pression de marche (40 Bar) et du pH. Pour éviter les incrustations
provoquées par la silice, il faut la maintenir ionisée en alcalinisant suffisamment
l’eau par injection de Na3PO4 tout en gardant le rapport suivant supérieur à 5.
Na 3 PO 4
SiO2 >5