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Les Musées de Poitiers

Dans les musées


janvier-février-mars 2011
Exposition
Un Louvre pour Poitiers ; la construction du Musée-Hôtel de Ville (1867-1875)
Musée Sainte-Croix jusqu’au 16 janvier 2011

Le musée Sainte-Croix présente pour la première fois une décoré ainsi le vestibule du musée d’Amiens et l’escalier
exposition rassemblant dessins, estampes, maquettes de celui de Marseille.
sculptées, photographies anciennes... qui mettent à
jour l’histoire de la construction de l’Hôtel de Ville, A.B.P.
également conçu pour devenir le musée d’Archéologie
et de Beaux-Arts de Poitiers, sur le modèle prestigieux

Grégory Vouhé – Anne Benéteau Péan


du plus grand musée de France, le Louvre. Un accent
particulier est porté sur la réalisation du décor peintpour
Un Louvre de Poitiers
l’escalier d’honneur, confié à Pierre Puvis de Chavannes.
La construction du Musée – Hôtel de Ville
1867-1875

Des décennies durant on attendit la reconstruction du


D
vieil échevinage. En 1867, Gaëtan Guérinot, qui venait
es décennies durant on attendit la reconstruction du vieil

Un Louvre pour Poitiers


échevinage. En 1867, Gaétan Guérinot, qui venait de bâtir la
préfecture, rédigea un projet d’Hôtel de Ville et Musée de Poitiers.
La révision des plans fut supervisée par Lefuel, l’architecte du Louvre
de Napoléon  III. Dans son dessin définitif, le pavillon central de

de bâtir la préfecture, rédigea un projet d’Hôtel de Ville et l’Hôtel de Ville rappelle d’ailleurs de près les guichets du Louvre, qui
passent pour le chef-d’œuvre de Lefuel. A l’instar du musée parisien,
le bâtiment poitevin doit aussi abriter les collections municipales de
peinture et de sculpture. Destiné à accueillir une partie des statues,

Musée de Poitiers. La révision des plans fut supervisée le vestibule est en fait une reprise assez claire du passage Richelieu
du Louvre. Et quand en 1870 le ministre des Beaux-Arts attribue les
peintures de l’escalier d’honneur, il choisit Puvis de Chavannes, qui
a décoré ainsi le vestibule du musée d’Amiens et l’escalier de celui

par Lefuel, l’architecte du Louvre de Napoléon III. Dans


de Marseille.
Musée Sainte-Croix, Poitiers

son dessin définitif, le pavillon central de l’Hôtel de Ville


rappelle d’ailleurs de près les guichets du Louvre, qui
passent pour le chef-d’œuvre de Lefuel. 25 e
ISBN 2-919251-00-1

Un Louvre pour Poitiers


A l’instar du musée parisien, le bâtiment poitevin doit
9 782919 251001

aussi abriter les collections municipales de peinture


et de sculpture. Destiné à accueillir une partie des
statues, le vestibule est en fait une reprise assez claire Commissariat : Anne Benéteau Péan, Grégory Vouhé
Catalogue : Anne Benéteau Péan, Grégory Vouhé ;
du passage Richelieu du Louvre. Et quand en 1870 préface d’Alain Claeys, Député-Maire de Poitiers ;
le ministre des Beaux-Arts attribue les peintures de 152 pages, ill. Couleur ; 25 euros.
l’escalier d’honneur, il choisit Puvis de Chavannes, qui a

Conférence

■ Mardi 4 janvier à 18h30, auditorium du musée


Sainte-Croix – entrée libre
«  Puvis de Chavannes (1824-1898) et le décor peint
de l’Hôtel de Ville de Poitiers  » par Sophie Bozier,
historienne de l’art.
Souvent associé à Gustave Moreau comme précurseur
du Symbolisme pictural, Puvis de Chavannes est avant
tout un artiste des plus singuliers, créateur d’une œuvre
au caractère intimiste, raffiné, aux lignes stylisées, aux
tons assourdis. Puvis a également su renouveler l’art du
grand décor monumental, comme en témoignent, entre
beaucoup d’autres commandes publiques, les deux
toiles marouflées dans l’escalier de l’Hôtel de Ville de
Poitiers.
Vue intérieure de l’exposition
© Grégory Vouhé

2 En couverture : Puvis de Chavannes, Etude pour la figure de Charles Martel


Carnet des musées

Acquisitions
Don du matériel archéologique de l’Essart
Le site de l’Essart se trouve au nord de Poitiers entre lié au réchauffement du climat (fin de la glaciation de
la rive gauche du Clain et l’emplacement d’un ancien «  Würm  »), avec la disparition des derniers groupes
chenal, maintenant comblé. Il a été découvert lors de chasseurs nomades. Les restes fauniques très mal
de l’exploitation d’une gravière où sont apparus des conservés permettent néanmoins d’attester la présence
vestiges du Mésolithique et du Néolithique récent. d’aurochs, de chevreuil et de cerf. Deux parures aménagées
sur des coquillages proviennent probablement de
Les fouilles programmées dirigées par Grégor Marchand gisements fossiles.
de 2003 à 2005 ont consisté en un décapage de 2000
m2 (fig.1) qui a permis de mettre au jour 53 structures L’importance du site de l’Essart ne permet pas toutefois
de combustion mésolithiques (soles de pierre d’environ d’identifier précisément les activités y ayant eu lieu. La
1m de diamètre ayant probablement fonctionné comme pratique probable de la pêche (et peut-être le fumage
grills) et des vidanges de foyer. Plus de 150 000 pièces du poisson  ?) ne sont qu’hypothétiques étant donné
lithiques ont été étudiées. La matière première est en la rareté de la faune. On ne connaît pas non plus, ni la
majorité locale, provenant surtout du bajocien et de périodicité, ni la fonction exacte du site maintes fois
l’oxfordien (20 km au plus). occupé (passage, rassemblement ?).

Des niveaux du premier Mésolithique (8ème millénaire L’opération archéologique menée à l’Essart est exemplaire
avant notre ère) et du second Mésolithique (environ 2ème à plusieurs égards, d’abord par la bonne préservation des
moitié du 6ème millénaire) ont été mis en évidence. Ils ont foyers et l’abondance de l’industrie lithique. L’excellente
livré essentiellement des «  microlithes géométriques  » collaboration entre le propriétaire du terrain, l’association
(triangles, trapèzes) de différents types (fig.2). Ces «  La Brème poitevine  » et son président M. Francis
éléments en silex ont surtout servi d’armatures Bailly, l’entreprise Bellin exploitant la gravière, le Service
destinées à être emmanchées. Il faut rappeler la Régional de l’Archéologie et l’équipe de fouilles a permis
nécessité d’adaptation à un nouvel environnement de prolonger au maximum le temps de travail sur le terrain.

« Des feux dans la vallée »


Les habitats du Mésolithique
et du Néolithique récent de
L’Essart à Poitiers (Vienne).
Sous la direction de
Gregor MARCHAND.
Edition : Presses
Universitaires de Rennes,
collection « Archéologie et
Les fouilles dans la moitié sud du site (2005). Photo Gregor Marchand. Cultures », Rennes 2009,
On distingue nettement les empierrements des foyers. 248 pages.

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Carnet des musées

Les études pluridisciplinaires et les travaux post-fouilles


dirigés par Grégor Marchand ont abouti rapidement à
plusieurs articles et à une monographie (fig.3) financée
par l’Etat (Service Régional de l’Archéologie).
La période mésolithique est très mal connue en Poitou-
Charentes. L’abri de Bellefonds fouillé par Etienne Patte
de 1952 à 1970 (dont le matériel est conservé aux
Musées de Poiters) et par Roger Joussaume de 1992 à
1994 a livré plusieurs niveaux difficiles à dater. Le site de
l’Essart offre donc un intérêt scientifique de premier plan.

L’association « La Brème poitevine » fait don aux Musées


de Poitiers de l’ensemble de la collection de l’Essart dont
elle est entièrement propriétaire, considérant d’une part
la cohérence scientifique de cette destination, d’autre
part qu’elle représente le patrimoine et concerne les
fondements de la Ville de Poitiers. Nous l’en remercions
vivement.
Armatures en silex.
C.B. Dessin François Blanchet.

Conférence

■ Mardi 26 avril à 18h30, auditorium du musée « Derniers chasseurs, premiers agriculteurs en Poitou-
Sainte-Croix – entrée libre Charentes », par Grégor Marchand, chercheur au CNRS,
Université Rennes 1

Programme de recherche
Le vase de Saint-Savin et la production européenne de verres bleus à filets blancs au
Moyen Âge.
Les 25e Rencontres de l’Association Française pour prestige du Moyen Age (11e siècle ?). Les analyses
l’Archéologie du Verre (A.F.A.V., Orléans- 2010) ont été, effectuées par le Centre Ernest Babelon d’Orléans avait
pour nous, l’occasion d’évoquer « Le vase de Saint-Savin par ailleurs mis en évidence une composition, à base
et la production médiévale de verres bleus cobalt à filets sodique, caractéristique des verres antérieurs au 12e
blancs en Europe  ». Ce beau vase bleu, entré dans les siècle. Il faut rendre hommage à Ingeborg Krueger et
collections de la Ville de Poitiers par la Cession de la Erwin Baumgartner d’avoir révélé l’existence de cette
Société des Antiquaires de l’Ouest en 1947, était utilisé production inconnue, dans la grande exposition sur le
comme reliquaire dans l’abbaye de Saint-Savin-sur- verre médiéval « Phoenix aus Sand und Asche. Glas des
Gartempe, jusqu’à ce qu’on le redécouvre en remplaçant Mittelalters  » qu’ils organisèrent aux musées de Bâle
le maître-autel de l’église en 1866. Publié par et Bonn. Ce sont de modestes, mais combien précieux,
Fr. Fremersdorf, comme un verre rhénan du 4e siècle, il tessons qui nous permirent d’identifier le vase poitevin
fut longtemps considéré comme une antiquité romaine. comme une pièce d’exception.
Le vase-reliquaire de Saint-Savin, qui atteint douze
L’étude que nous lui avions consacré dans « La Revue centimètres de hauteur, a été soufflé dans un verre
du Louvre  », il y a dix ans, avait permis de rectifier bleu-cobalt translucide, puis décoré de filets et pastilles
cette datation et proposer d’y voir, à la lumière de blancs opaques rapportés à chaud. Sa composition à base
fouilles archéologiques faites en Europe, un verre de sodique explique son excellent état de conservation.

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Carnet des musées

Le décor original joue habilement sur le contraste des mentionnés  : l’important port de Dorestad (D), Kordel
couleurs. (D), Flaschberg (A). Le prêt exceptionnel du vase de
Saint-Savin aux grandes expositions européennes
Les éléments de comparaison, tous fragmentaires, se telles que « La France romane » au Louvre, « Canossa.
multiplient aujourd’hui grâce à l’apport de l’archéologie. Bouleversement du monde  » à Paderborn, «  Les
En 2001, un seul tesson était repéré en France, découvert Saliens. Une puissance en évolution » à Spire, se justifie
hors contexte, aux abords de la cathédrale d’Orléans. pleinement et contribue à la connaissance de cette
L’utilisation de ces verres bleus est, depuis, attestée sur production désormais bien identifiée.
trois sites remarquables récemment fouillés en France,
et bien datés. Il s’agit de la collégiale Saint-Amé à Douai L’aire de diffusion de ces verres bleus luxueux, dont
où 200 tessons appartenant à deux le vase de Saint-Savin serait l’unique
vases ont été recueillis dans une témoin complet, prouve que bien
crypte (fouille E. Louis/Direction que réservés à l’élite du pouvoir,
de l’Archéologie Préventive), ils furent largement répandus
de l’abbaye Notre-Dame de à travers l’Europe. Conscients
Nevers (fouille B. Saint-Jean qu’ils constituent un jalon
Vitus/Inrap; Cl. Munier), de la précieux pour l’histoire des
motte castrale de Boves près arts du feu dans l’Occident
d’Amiens (fouille Ph. Racinet/ médiéval, nous sollicitons, avec
Université de Picardie; S. Bernard Gratuze (Directeur
Mouny; B. Velde). Tous ces du Centre Ernest-Babelon,
contextes sont datés du 11e C.N.R.S.) et Bruce Velde (E.N.S.),
siècle. archéologues et conservateurs,
Les découvertes récentes au sein d’un programme d’études
effectuées ailleurs en Europe et d’analyses (par spectrométrie
permettent, aujourd’hui de de masse à source plasma). Ce
cartographier une quinzaine de sites programme de recherche devrait
témoignant de l’ample diffusion de ces permettre de connaître et comparer la
verres bleus réservés, de toute évidence, composition des verres répertoriés en
à l’élite, et vraisemblablement fabriqués Europe pour tenter, entre autres, de répondre
dans un atelier d’Europe occidentale ou nord-occidentale. à la question de leur origine, et de l’approvisionnement
A la grande plate-forme commerciale nordique de en cobalt. Quand, combien de temps, et où est apparue
Haîtabu (D) détruite en 1066, au château de Baldenstein cette production ? A qui était-elle destinée ? Les ateliers
(D) édifié au 11e siècle et abandonné au milieu du 12e étaient-ils spécialisés dans ces verres bleus? Quels
siècle, à l’église de la forteresse d’Assling (A) occupée circuits commerciaux empruntaient-ils ? Quelle était
aux 11 et 12e siècles, au château d’Altenberg (CH) du leur place dans l’économie médiévale ? Telles sont les
11e siècle, il faut désormais ajouter une série de sites questions que soulève cette production médiévale de
ayant livré quelques tessons de cette vaisselle raffinée. prestige dont la Ville de Poitiers peut s’enorgueillir de
Il s’agit là encore de lieux de pouvoir  : la chapelle du conserver l’unique spécimen intact connu à ce jour, dans
château de Horst (11e-12e siècle) à Gelsenkirchen les musées d’Europe.
(D) , la forteresse de Sulzbach (D) 12e siècle, le palais
ottonien de Rosstal (D), la cité portuaire de Kaupang, D.S-H.
près d’Oslo (N), ainsi que quelques sites sommairement

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Carnet des musées

Restauration de l’hypogée des Dunes de poitiers

L’hypogée – classé Monument Historique en 1886 porté par le Centre d’Etudes Médiévales d’Auxerre.
– fermé par mesure conservatoire depuis 1998, fait L’hypogée poitevin est évoqué avec force dans
aujourd’hui l’objet d’un programme de restauration l’imposante et belle synthèse sur «  L’Art du Moyen
élaboré en étroite collaboration avec les services de Age en France  » que viennent de publier les éditions
la Ville et ceux de la Direction Régionale des Affaires Citadelles Mazenot. L’hypogée, riche de ses sculptures et
Culturelles, dans la perspective de valoriser et restituer inscriptions, est en effet l’un des très rares monuments
au public ce patrimoine emblématique de renommée du Haut Moyen Age conservé en élévation en France. Le
internationale. Rappelons qu’il fait partie de la cession monument y côtoie, photographié en pleine page grâce
du patrimoine de la Société des Antiquaires de l’Ouest au talent de Christian Vignaud, le baptistère et le visage
effectuée en 1947 en faveur de la Ville de Poitiers. en stuc de Vouneuil-sous-Biard, preuve que l’intérêt
du patrimoine poitevin dépasse très largement nos
La campagne de restauration (progressive afin de ne pas
frontières. Les cinq cents visiteurs venus en quelques
perturber le fragile équilibre du lieu) consistera en 2011,
heures découvrir ou re-découvrir le site, à l’occasion des
sous la responsabilité de François Jeanneau (architecte
Journées Européennes du Patrimoine 2010, ne s’y sont
en chef des Monuments Historiques) à remplacer la
pas trompé.
dalle de béton (posée en 1908 autour des vestiges)
par un caillebotis métallique, à déposer et restaurer D.S.H.
les chambranles de porte gravés d’inscriptions du VIIIe
siècle par l’abbé Mellebaude, à installer un sas à l’entrée
de l’hypogée. Cette phase de travaux sera précédée
d’un bilan sanitaire du site, confié au Laboratoire de
Recherches des Monuments Historiques de Champ-
sur-Marne et au Centre d’Etudes et de Restauration
des peintures murales de Soissons. Le jardin (également
«  classé  ») conçu «  à la romaine  » par l’architecte en
chef Jules Formigé, après un séjour à l’Ecole Française
de Rome, fait partie intégrante de la restauration du site.
Parallèlement à ces interventions, l’hypogée des Dunes
est aussi l’objet d’importants programmes de recherches
scientifiques. Il est en effet, avec l’abbaye de Saint-
Savin, l’un des axes choisis par Benoît Merckx, élève
ingénieur ESIP, dans le cadre d’une thèse. Ces travaux,
qui permettront d’élaborer une instrumentation thermo-
hygrométrique du site, sont encadrés par Patrick
Dudoignon (Professeur du Laboratoire HydrASA) et Jean-
Didier Mertz (Laboratoire de Recherche des Monuments
Historiques). Site majeur devenu, en Europe, un symbole
de la naissance des arts chrétiens d’Occident, l’hypogée
est également au centre d’un programme d’études et
d’un projet de publication dirigé par Bénédicte Palazzo-
Bertholon et Cécile Tréffort (C.E.S.C.M. – Université de
Poitiers). Ce monument, est par ailleurs, inscrit dans
le programme de recherche international «  Corpus
européen des monuments religieux antérieurs à l’an Mil »

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Carnet des musées

Mouvement des œuvres

Les musées de Poitiers constituent le premier ensemble ■ Odilon Redon


muséal de la Région Poitou-Charentes pour leur richesse L’homme rouge, huile sur toile (1905).
patrimoniale. Les collections Beaux-Arts –   peinture, Exposition « Odilon Redon » aux Galeries nationales du
sculpture, dessin, arts décoratifs – celles d’archéologie Grand Palais à Paris (75), du 22 mars au 20 juin 2011.
ou d’histoire régionale sont régulièrement sollicitées  
pour des prêts à de nombreuses expositions en France ■ Vase de Saint-Savin (XIe siècle)
et à l’étranger. Exposition « Les Saliens, une puissance en évolution »
  au Musée Historique de Spire, du  10 avril  au 27 juin
■ Edgard Maxence 2011.
Sérénité (1er quart XXe) - huile sur bois  
Vue du château de La Tourière à Bouguenais ■ Guillaume Berthelot
(1er quart XXe) – huile sur toile. Louis XIII , marbre (1635)
Exposition « Maxence » au musée de la Chartreuse à Exposition «  Les collections du cardinal de Richelieu
Douai (59), du 16 octobre 2010 au 17 janvier 2011.  au château de Richelieu  » au musée des Beaux-Arts
  d’Orléans, du 12 mars au 13 juin 2011.
■ Tête gauloise (IIe ou Ier s. av. J.-C.)  
Poitiers, rue de la Marne - Fouille Inrap 2002 ■ Sarah Lipska
Exposition « Les Gaulois font la fête », musée de 20 dessins, 3 sculptures, 1 peinture huile
Roanne (42), du 10 décembre 2010 au 10 mai 2011. sur toile, 13 costumes
  Exposition « Sarah Lipska - la muse de Xavier Dunikowski »
■ André Brouillet au Musée National de Varsovie, du 25 mars au 20 mai
Intimité, huile sur toile, (1893). 2011.
Exposition «Sous la lampe. Peintures de 1830 à 1930»  
au musée Saint-Maur, villa Médicis à Saint-Maur-des- ■ France Raphael
Fossés (94), du 9 octobre 2010 au 16 janvier 2011. Femme et enfant, bois (1920)
  Jacqueline Zay
■ Marie-Renée Geneviève Brossard de Beaulieu Pomone, pierre (1937)
La poésie pleurant la mort de Voltaire, huile Sarah Lipska
sur toile (1785). Tête africaine, bois, terre crue,
Exposition « Créer au féminin : femmes artistes du siècle perles de verre (1923)
de Madame Vigée Le Brun  » au Mitsubishi Ichikogan Exposition «Du mythe à la réalité : sculpteur et femme»
Museum à Tokyo, du 1er mars au 8 mai 2011. au Musée des Années Trente de
  Boulogne-Billancourt (92), de avril
à septembre 2011.

Marie-Renée Geneviève
Brossard de Beaulieu, Sarah Lipska,
La poésie pleurant la mort Tête africaine
de Voltaire (1795) (1923)

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Les rendez-vous des musées
Festival Filmer le travail ■ Visite commentée de deux œuvres d’André
Brouillet (1857-1914) sur le monde du travail
Exposition • Dimanche 6 février, à 15h : Ouvriers et paysans, par
■ Étienne Davodeau : Dessiner le travail Sophie Bozier, guide-conférencière.
Exposition présentée à l’Espace Mendès-France et au La fin du XIXème siècle connaît un véritable engouement
musée Sainte-Croix du 21 janvier au 6 février (entrée pour les scènes champêtres, représentations générale­
par l’accueil de l’Espace Mendès-France) ment assez édulcorées de la vie dans les campagnes.
(vernissage le jeudi 20 janvier à partir de 18h) André Brouillet, peintre poitevin, en donne une image
tout à fait significative avec son charmant tableau
intitulé L’Amour aux champs (1888). En pendant de ses
évocations rurales, il a su également proposer un très
grand tableau ayant retenu l’attention lors du Salon
de 1883, Le Chantier, qui semble hausser un simple
épisode de travail urbain jusqu’à la noblesse de la
peinture d’Histoire.

Extrait-anticyclone © Étienne Davodeau

La démarche d’Etienne Davodeau en bande-dessinée


rappelle fortement le cinéma documentaire. Les récits
de l’auteur sont empreints de réalisme comme peuvent
l’être certains films sur la question du travail. Comme
thème d’inspiration récurrent dans le travail d’Etienne
Davodeau nous avons choisi de consacrer une exposition
à son œuvre,  particulièrement ce qui concerne le monde
du travail et ses transformations. Nous vous proposons
une plongée dans les univers qu’il a abordés de sa plume André Brouillet, Un chantier (1883)
et de ses crayons : Dans les monde ouvrier et catholique
des Mauges (les mauvaises gens), dans le monde rural RÉGION POITOU-CHARENTES

en transformation (Rural)… 2e Festivalail


L’exposition sera conçue comme un cheminement dans Filmer le trav
du 28 janv
février 201
ier au 6a, débats, conférences
1
publiques, expos
itions, animations

l’œuvre d’Étienne Davodeau, mêlant volontairement les ses images : ciném


le travail et ERS POITI

différents albums, noir et blanc et couleurs, approche


réaliste de type reportage ou documentaire et approche
humoristique et caricaturale sous forme de fable. Elle
abordera ainsi les différents aspects des transformations
du travail contemporain  : gestes, rapports sociaux,
représentations individuelles et collectives.
Une occasion de faire découvrir ses œuvres, et d’aborder À l’initiative de : Organisé avec : Avec le soutien de :

la thématique du travail et ses transformations avec


une autre approche, celle de la BD. Retrouvez le programme du festival sur :
François Perlier http://2011.filmerletravail.org
Coordinateur du festival « Filmer le travail » www.filmerletravail.org

8
Les rendez-vous des musées

Conférences ■ Les Musicales du mardi


musée Sainte-Croix - entrée libre
■ Mardi 4 janvier à 18h30, auditorium du musée
Les «  Musicales du mardi  » au musée Sainte Croix
Sainte-Croix – entrée libre
sont des mini-concerts de trente minutes, animés
«  Puvis de Chavannes (1824-1898) et le décor peint
par les élèves des classes de musique de chambre du
de l’Hôtel de Ville de Poitiers  » par Sophie Bozier,
conservatoire à travers des œuvres dont le répertoire
historienne de l’art et guide-conférencière.
peut s’étendre du XVIIe siècle à nos jours.
■ Mardi 15 février à 18h30, auditorium du musée
• Mardi 8 février à 12h30 (dans le cadre des Journées
Sainte-Croix – entrée libre
de la Musique de Chambre)
«  Dans les moindres détails  : un regard rapproché
• Mardi 12 avril à 12h30
des tableaux de la collection de peinture
• Mardi 28 juin à 18h
ancienne du musée Sainte-Croix  » par Daniel
Clauzier, historien de l’art et guide-conférencier.
Il serait juste de déclarer que tout tableau se prend lui-
même pour premier sujet : un peintre réalise une toile,
puis affirme « ceci a été peint ». On perçoit d’abord un
ensemble, un sujet, une composition, puis le regard
patient s’attarde sur l’image pour y voir ce qui n’est pas
immédiatement perceptible. Or, outre le simple plaisir
visuel, les détails peints ont aussi une fonction. Pour
quelle raison le peintre du « Festin de Balthazar » a t-il
miniaturisé l’élément principal de son récit? Pourquoi
Van Delen a t-il signé son élégant tableau par deux
fois  ? Que signifie ce rectangle rouge qui occupe le
premier plan du « Portrait d’un membre du Conseil des
Dix » peint par le fils de Tintoret ? Les drapés présents
dans l’œuvre « Aurore et Tithon » revêtent-ils une autre
fonction que celle de cacher en partie la nudité des
personnages ?

■ Jeudi 10 mars à 18h30 (en partenariat avec


l’INRAP), auditorium du musée Sainte-Croix –
entrée libre Cycle de conférences
«  Les fouilles archéologiques de L’Houmeau, un (en partenariat avec l’Ecole des Beaux-Arts de Poitiers)
millénaire d’occupation à Monsidun » par Thierry Cornec,
archéologue à l’Inrap, responsable des opérations ■ Auditorium du musée Sainte-Croix, les jeudis à
archéologiques. 19h15 – entrée libre
Au nord de l’agglomération de La  Rochelle, près «Art, architecture, design» par Rozenn Carnevet
d’un millénaire d’occupations, entre le IIe et le (programme complet sur www.musees-poitiers.org)
Xe  siècle, a pu être étudié avant l’aménagement • Jeudi 13 janvier : Mouvements radicaux ; au carrefour
de lotissements, par France Terre et Nexity. de l’art, l’architecture et du design
La fouille, menée en 2008 sur 5  ha pendant 8 mois, • Jeudi 24 février : Du point de vue à l’ambiance
a mis en évidence un chai antique, des inhumations • Jeudi 17 mars : Expérimenter et parcourir l’espace
antiques et médiévales ainsi qu’un habitat du haut urbain : du privé au public et vice versa
Moyen Âge. L’organisation de l’ensemble, l’évolution • Jeudi  21 avril (à la Maison de l’architecture) : Art,
de ce territoire entre un domaine viticole et artisanal architecture et paysage
antique et l’habitat médiéval, accompagné de plusieurs • Jeudi 12 mai (à la Maison de l’architecture) :
îlots de tombes, dont une sépulture multiple unique, fait Sculpture et architecture
tout l’intérêt de cette fouille.

9
Les rendez-vous des musées

■ Films documentaires, auditorium du musée ■ Week-end Pass Télérama :


Sainte-Croix – entrée libre
• samedi 19 et dimanche 20 mars
• Mardi 11 janvier à 12h30 : Photographie Le magazine Télérama réserve à ces lecteurs le temps
«  Martin Parr – Thomas Struth  – Nobuyosshi Araki – d’un week-end, un rendez-vous privilégié dans les
Hiroshi Sugimoto » de William Klein. (4 X 14’). musées, les centres d’art et les FRAC. Les musées de
Cette série consacre un film documentaire à un Poitiers s’associent à cette opération en présentant les
photographe contemporain, commentant chronolo­ collections du musée Sainte-Croix par les conservateurs
giquement un travail de plusieurs années qui a du patrimoine et guides-conférenciers.
forcément évolué, tandis que défilent à l’écran tirages 14h : Antiquité, la vie quotidienne à Lemonum, par
photographiques, polaroïds ou planches contacts. Françoise d’Argenson, guide-conférencière
• Mardi 15 février à 12h30 : Architecture 15h : Episodes de la mythologie gréco-romaine dans
- « L’Auditorium Building de Chicago » de Stan Neumann la peinture du XIXe siècle, par Sophie Bozier, guide-
(2002-27’). conférencière
Stan Neumann nous décrit l’histoire de l’Auditorium 16h : concert.
Building de Chicago construit sur une zone étroite le Quintette en mi b M K. 452 de Mozart et quintette en
long d’une rive du Michigan. mi b M op. 16. de Beethoven
Hautbois : Sophie BRIERE
- « La Casa Milá » de Frédéric Compain (2003 – 26’).
Clarinette : Jéromine CHAURIN
Visitée de nos jours par les touristes de Barcelone comme Basson : Thomas DUBOS
un des chefs-d’œuvre de Gaudi, la Casa Milá  connut Cor : David KUMER
pourtant une triste période où, d’abord boudée par ses Piano : Pierre-Yves JALICON
commanditaires qui la trouvaient «  horrible  », elle ne
suscita plus qu’indifférence, avant d’être réinvestie par • Dimanche : visites commentées de collections et
Dali. concert

• Mardi 8 mars à 12h30 : Archéologie 14h : Beaux-Arts : présentation des collections


anciennes du XVe au XVIIe siècle, par Anne Benéteau-
- «  Grande peinture de la Villa des Mystères – Pompéï Péan conservatrice en chef
(70 av. J.-C.). Cérémonies secrètes  » d’Alain Joubert
(Collection Palettes production, Arte, 2002 – 30’). 15h : L’art gravé au Paléolithique, par Catherine Buret,
conservatrice
Les fouilles archéologiques de 1909 mirent à jour une
vaste fresque peinte dans une villa suburbaine. Peuplée 16h : concert.
de vingt-neuf personnages grandeur nature sur fond Quintette en mi b M K. 452 de Mozart et quintette en
rouge vif, cette décoration aussi célèbre que sibylline a mi b M op. 16. de Beethoven (reprise)
suscité de nombreuses interprétations.
- « Le guerrier gaulois » (1989 – 13’) de Jorge Amat. Tarif 
La découverte à Gourmay-sur-Aronde (Oise) d’un
sanctuaire constitué de fosses remplies d’armes brisées • tarif d’entrée du musée
et tordues questionne notre vision des armées et de • gratuité aux lecteurs de Télérama sur présentation du
la religion gauloises. A Alise-Sainte-Reine, site de la Pass (valable pour quatre personnes) à découper
bataille d’Alésia, l’affrontement de Vercingétorix et de dans le magazine du mercredi précédent.
César est reconstitué.

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Les rendez-vous des musées

Visites commentées des collections du musée Sainte-Croix


: Visite traduite simultanément en langue des signes (L.S.F.)

■ Dimanche 9 janvier, à 15h : ■ Dimanche 6 mars, à 15h :


Antiquité, trésors archéologiques ; la découverte d’une Naissance du sentiment dans la peinture du Néo-
tombe, par Stéphanie Coussay, guide-conférencière classicisme au Romantisme par Daniel Clauzier guide-
conférencier
■ Dimanche 16 janvier, à 15h :
Visite de l’exposition « Un Louvre pour Poitiers ; la ■ Dimanche 13 mars à 15h :
construction du musée-hôtel de Ville (1867-1875) », Les légendes du Poitou, par Nathanaëlle Gervais,
par Daniel Clauzier, guide-conférencier guide-conférencière
■ Dimanche 23 janvier, à 15h :
Le nu dans les Beaux-Arts au XIXe siècle, par
Sophie Bozier, guide-conférencière
■ Dimanche 6 février, à 15h :
Ouvrier et paysan,
par Sophie Bozier, guide-conférencière
Dans le cadre du festival « Filmer le travail »
■ Dimanche 13 février, à 15h :
Les grandes périodes de la Préhistoire, par Monique
Béraud, guide-conférencière
■ Dimanche 20 février, à 15h :
Les collections médiévales par Monique Béraud, guide-
conférencière

Oenochoé et patère à libations. Antran (Vienne), début du 1er s. ap. J.-C. Jean Broc, la mort de Hyacinthe (v. 1850)

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Croq'musée
Les p’tits ateliers pour les 4-6 ans
de 9h30 à 11h
Les enfants doivent être accompagnés d’un adulte.
■ 22 février / 1er mars
Vive le vent d’hiver ! Observe les quatre saisons parmi
les œuvres peintes.
Atelier : composition d’un paysage givré.
■ 24 février
Ciel mes bijoux ! Retrouve les différentes parures et
autres bijoux portés par les personnages du musée.
Atelier : confection de bijoux en divers matériaux.
■ 3 mars Nouveau !
Maman, les p’tits bateaux ! Découvre les barques, voiliers,
trois-mâts et autres bateaux parmi les œuvres peintes.
Atelier : réalisation d’un bateau par assemblage,
découpage et collage.

Ateliers-jeux
de 14h à 16h30

Pour les 6-8 ans Pour les 9-12 ans


■ 22 février ■ 25 février
Ciel mes bijoux ! Retrouve les différentes parures et Quel manque de pot ! Découvre les collections de
autres bijoux portés par les personnages du musée. céramiques préhistoriques.
Atelier : confection de bijoux en divers matériaux. Atelier : réalisation d’un vase sur pied en argile crue.
■ 24 février / 1er mars Nouveau ! ■ 4 mars Nouveau !
Hocus pocus ! Histoires de magiciens, de fées et de La boîte à malices ! Découvre des boîtes et coffrets
sortilèges au musée. parmi les collections du musée, et devine leur
Atelier : deviens à ton tour un magicien en créant une utilisation ou leur contenu. Atelier : réalisation d’une
baguette magique. boîte à partir de métal à repousser, encre. Chaque
enfant devra se munir d’une petite boîte cartonnée
■ 3 mars (dimensions min : celles d’une boîte d’allumettes
Chapeau l’artiste ! De nombreux personnages du musée
ménagère, dimensions max : 12X12X20 cm).
portent des chapeaux de toutes sortes... Pars à leur
recherche ! Atelier : confection d’un chapeau.

Les anniversaires au musée


pour les 5 à 10 ans Renseignements et inscriptions au service éducatif :
(groupe d’âge homogène)
05 49 41 07 53 ou
Les samedis, à 14h00 ou à 15h30.
service-educatif-musees@mairie-poitiers.fr
Un adulte responsable accompagne le groupe.

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Les Amis des musées
Voir des expositions à Paris, c’est bien là l’une des rarement prêtées, sont exposées sur deux étages au
vocations de notre association. A ce propos, nous musée Maillol. Une exposition érudite, éclectique  qui se
souhaitons préciser quelques points qui nous semblent visite à la manière d’un cabinet de curiosités. Raconter
essentiels. Pour la date et le nombre, nous sommes les mille et une fortunes de la dynastie (qui donna deux
tributaires des disponibilités offertes par les musées, ce papes et deux reines de France ) tout en retraçant prés
qui limite souvent les places que nous pouvons proposer. de quatre siècles d’histoire de l’art, tel est le défi proposé
D’autre part, à l’opposé, lorsque nous prévoyons des par l’exposition du musée Maillol.
expositions de peintres, sculpteurs contemporains ou
moins connus, peu de personnes s’inscrivent  ; nous
■ Sortie en région : avril 2011
• Angoulême  : le musée des Beaux-arts, le Musée du
avons des difficultés pour former un groupe ( à peine
papier, l’architecture civile de la ville…
une vingtaine de personnes pour Arman et Jean-Léon
Gérôme). C’est pourtant l’occasion d’approfondir nos
connaissances et d’avoir un autre regard sur l’art de
notre temps. A méditer !!!!

Alain Tranoy
Président de la Société des Amis des Musées de Poitiers

voyages
■ Sortie à Paris(TGV) : mardi 25 janvier
• « Jean-Michel Basquiat » au Musée d’Art Moderne de
la Ville de Paris.
Peintre afro-américain majeur des années 1980, Jean-
Michel Basquiat connaît une carrière explosive, consume
sa vie et meurt prématurément à l’âge de 27 ans. Il se
fait connaître par ses graffitis, à la fois humoristiques et
énigmatiques sur les murs de Soho. Ami et collaborateur
d’Andy Warhol, il devient rapidement l’un des artistes Conférence
les plus en vue. Il peint l’histoire du peuple noir, le jazz ■ Mardi 8 février à 18h
et les jazzmen qu’il vénère, les réalités urbaines et le auditorium du musée Sainte-Croix
corps humain. 90 peintures, essentiellement de grands «  Les fresques de Louis Mazetier (1888/1952) dans 
formats, 50 dessins, et quelques objets sculptures dont l’église de Saint Fraigne», par M. Yves-Jean RIOU,
son fameux frigo avec ses premiers graffitis, retracent conservateur honoraire du patrimoine
dans une scénographie très aérée le parcours artistique
de cet artiste. C’est la plus grande rétrospective Tarif : 4 € plein tarif
consacrée au peintre et dessinateur de l’underground Gratuité pour les adhérents SAMP, les étudiants
new-yorkais des années 80. et demandeurs d’emploi.
• « Trésors des Médicis » au Musée Maillol
Gratuité pour les étudiants et demandeurs d’emploi.
Exposition riche et passionnante qui célèbre un
mécénat éblouissant du XVème au XVIIIème siècle
et dévoile avec brio les relations entre l’art et le Assemblée Générale de la SAMP 
pouvoir.Près de 150 œuvres de nature très diverse – ■ Mardi 15 mars à 17h30
peintures, sculptures, objets d’art, manuscrits, meubles, auditorium du musée Sainte-Croix
bijoux, céramiques, curiosités exotiques, instruments
scientifiques et musicaux – dont certaines sont

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Les amis des musées

L’atelier « Natures mortes »

A l’initiative de Michel Caillon et avec l’aide de Mme


Françoise d’Argenson, assistante qualifiée du patrimoine
des musées de Poitiers, un groupe de huit personnes,
amies des musées de Poitiers, se réunissent chaque
semaine afin d’étudier les natures mortes conservées
au musée Sainte croix.
Le but de ce travail est d’analyser une œuvre pour
aboutir à des fiches qui proposent des grilles de lecture :
étude de la composition, lecture de l’œuvre avec
un calque, de la lumière, étude de la symbolique (ou
polysémie). En même temps sont étudiés la biographie
du peintre, le contexte de la réalisation de la peinture, la
technique utilisée.
Nous pouvons prendre comme exemple cette nature
morte aux poissons et aux légumes, peinte par le
napolitain Recco (1615-1660). On peut y voir une belle
batavia, des oignons, l’épeautre, pouvant symboliser
l’eucharistie, les poissons, sans doute des harengs,
font penser peut-être à un menu de carême. Le fond,
sans décor, est très noir ce qui donne au tableau une
certaine austérité. La façon de traiter la lumière évoque
Le Caravage. Toutes ces remarques ne sont bien sûr
qu’une étape dans l’analyse du tableau. Giovanni Battis Recco, Nature morte aux poissons et légumes (XVIIè siècle)

Cotisation annuelle : Renseignements :


28 € individuels SAMP, 3 bis, rue Jean-Jaurès
45 € couples 86000 Poitiers
5 € étudiants Tél : 05 49 41 34 93 (répondeur / enregistreur)

Permanence : Pour toute information complémentaire :


le jeudi matin www.musees-poitiers.org,
(sauf pendant les vacances scolaires) rubrique Les Amis des musées

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L'œuvre en question
Coffre de mariage
Coffre de mariage, noyer,
Fin XVIe - début XVIIe siècle
L : 158 ; H : 118,6 ; P : 76
Don de Mr de La Brosse à la SAO en 1878
Provient des collections de la famille Dubois de
Saint-Mandé en Saintonge

Ce coffre, au rare couvercle en dos d’âne, à des corniches. Enfin, des cariatides placées aux angles
l’ornementation très spectaculaire, affecte des et au centre du coffre parmi lesquelles on reconnaît
dimensions et une forme peu communes. Le couvercle Adam et Eve et en pendant Hercule et un satyre en
ouvrant à demi vers l’arrière et la présence de deux rythment les compartiments et en confortent l’aspect
tiroirs sous la ceinture basse indique qu’il était destiné monumental. Les sujets représentés, évoquant le jardin
à être placé sur les degrés d’une estrade au pied d’un du Paradis et le jardin des Hespérides, alliant références
lit. Sa formule architecturale est mise en valeur par la bibliques et mythologiques dans un syncrétisme
profusion décorative qui souligne avec verve chaque fréquent au XVIe siècle, la luxuriance végétale, peuvent
élément de la structure. Deux séries distinctes de être vus comme des allégories de la fécondité et sont en
panneaux sculptés de feuillages, masques et animaux et lien direct avec l’usage de ce meuble offert à l’occasion
de cartouches dans la tradition de la Renaissance tardive d’un mariage et prévu pour conserver sa vie durant le
sont régulièrement distribuées sur la face antérieure du trousseau d’une jeune femme issue probablement de la
couvercle et sur les trois côtés visibles de la caisse. Des noblesse ou de la riche bourgeoisie.
frises variées (oves et dards, rinceaux divers) en fort
relief séparent ces panneaux et renforcent l’effet visuel Fr. d’A.

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Renseignements pratiques
Horaires des musées de Poitiers La carte d’abonnement
■ Horaires du 1er octobre au 31 mai Tarif normal  : 10 € - Tarif réduit  : 3 €, étudiants,
mercredi au vendredi : 10h-12h / 13h15-17h apprentis, personnes handicapées, demandeurs d’emploi
samedi et dimanche : 14h-18h non indemnisés, bénéficiaires du Revenu de Solidarité
Journée continue : le mardi au musée Sainte-Croix Active, guide-conférenciers, enseignants, journalistes,
de 10h-17h membres de la SAO, SAMP, ICOM, adultes inscrits aux
■ Horaires du 1er juin au 30 septembre Ateliers de Pratiques Artistiques de l’Ecole des Beaux-
mardi au vendredi : 10h-12h / 13h15-18h Arts de Poitiers, bénéficiaires de la carte Bourse spectacle,
samedi et dimanche : 10h-12h / 14h-18h de la carte Culture.
Nocturnes : le mardi au musée Sainte-Croix Valable un an à compter de sa date de délivrance.
jusqu’à 20h jusqu’au 31 août Elle permet l’accès gratuit au musée Sainte-Croix,
Fermeture le lundi et les jours fériés, sauf le 11/11, l’abonnement aux programmes culturels des musées,
le jeudi de l’Ascension, le 14/07 et le 15/08 : ouvertures l’invitation aux vernissages d’expositions, la gratuité pour
de 10h-12h et 14h–18h) 3 visites commentées au choix, le tarif réduit pour les
autres visites commentées.
L’Hypogée des Dunes
Tarif des visites commentées
Cet oratoire mérovingien aménagé, aux confins d’une
(en sus du tarif d’entrée sauf mardi et 1er dimanche du mois)
nécropole romaine, par l’abbé Mellebaude reste l’un des
Tarif normal  : 3 €, individuels  - Tarif réduit  : 2  €,
monuments les plus éloquents du Haut Moyen  Âge par
abonnés aux musées de Poitiers, membres de la SAO,
les inscriptions et les sculptures, uniques en Europe, qu’il
SAMP, ICOM, guide-conférenciers, adhérents à la Maison
renferme. Fermé au public par mesure conservatoire, il fera
des Artistes, journalistes, personnes handicapées,
prochainement l’objet d’une campagne de restauration
demandeurs d’emploi non indemnisés, bénéficiaires du
dans la perspective d’une réouverture au public.
Revenu de Solidarité Active, bénéficiaires de la carte
Bourse spectacle, de la carte Culture, étudiants, apprentis.
Musée Rupert-de-Chièvres
Gratuité : Jeunes de moins de 18 ans.
Fermé pour travaux de rénovation.

Tarifs d’entrée aux musées Tarifs des animations éducatives


Ateliers-jeux , P’tits ateliers : 3 € pour les enfants de
Tarif normal : 4 € individuels, 2 € le dimanche
Poitiers / 5 € hors Poitiers
Tarif réduit : 3 €, groupes d’adultes 
Anniversaires : 5 € pour les enfants de Poitiers / 7 €
(à partir de 5 personnes)
hors Poitiers
Gratuité : Jeunes jusqu’à 17 ans révolus, étudiants,
apprentis, personnes handicapées, demandeurs d’emploi Actualités des musées de Poitiers
non indemnisés, bénéficiaires du Revenu de Solidarité Directeur de la publication : Alain Claeys, Député-Maire de Poitiers
Active, guide-conférenciers, enseignants, journalistes, Rédaction : Anne Benéteau-Péan, Catherine Buret, Françoise d’Argenson,
Dominique Simon-Hiernard (équipe scientifique), Stéphanie Coussay et
membres de la SAO, SAMP, ICOM, adhérents à la Maison des Cécile Le Bourdonnec (service culturel et éducatif)
artistes, groupes scolaires, centres de loisirs, bénéficiaires Crédits photographiques : musées de Poitiers, Ch. Vignaud,
sauf mention contraire
de la carte Bourse spectacle, de la carte Culture.
Réalisation : IRO – La Rochelle -Tirage : 10 000 exemplaires
Journées de gratuité : le mardi et le 1er dimanche de Dépôt légal : ISSN 1295- 3563
chaque mois

Musée Sainte-Croix
3 bis rue Jean-Jaurès
86000 Poitiers
www.musees-poitiers.org
musees@mairie-poitiers.fr

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