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Introduction générale
C’est à partir des années 1960 que les premiers mouvements de défense de
l’environnement apparaissent. Les impacts des activités industrielles sur l’environnement et la
santé (marées noires, pesticides, dioxine …) sont de plus en plus montrés du doigt. En
parallèle, les citoyens prennent conscience des effets pervers de la consommation de masse
(épuisement des ressources, achats compulsifs, multiplication des déchets, stéréotypes sur la
taille mannequin, la jeunesse…) et de la mondialisation (fracture sociale, discriminations,
exploitation des travailleurs voire des enfants…). Les entreprises doivent s’ouvrir à ces
problématiques nouvelles. Entre les années 1995 et 2010, en réponse aux attentes de la société
civile, la plupart des entreprises s’engagent sur leur périmètre direct de responsabilité:
création d’une direction dédiée, sensibilisation des salariés, mise en application de normes
volontaires sur certaines usines… L’objectif principal est de réduire les risques ; le
développement durable est perçu comme une contrainte.
Après 2010, les entreprises ont commencé à utiliser d’autres pistes pour exprimer leur
engagement social, visant cette fois la communication avec les parties prenantes. Suivant la
route tracée par des marques pionnières, de nombreuses entreprises (PME ou multinationales)
appréhendent le développement durable comme une véritable opportunité et cherchent à
l’intégrer dans leur stratégie globale. Il s’agit à la fois de minimiser les impacts sociaux et
environnementaux associés à la fabrication, à l’utilisation et à la fin de vie de leurs produits et
services et d’entraîner avec elles l’ensemble de leur écosystème (clients, fournisseurs,
collaborateurs internes…), ceci à pousser les entreprises à chercher des outils d’adaptation
pour pouvoir augmenter la performance de ces messages et optimiser par conséquence le
retour de ces investissements tout en utilisant la responsabilité sociale des entreprises (RSE)
comme référence.
Le marketing joue ici un rôle crucial puisque la créativité des équipes et la puissance de
leurs outils peuvent aider à transformer l’offre, à changer les attitudes des clients et à
améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande. Ainsi, la RSE devient une source
d’inspiration et d’innovation technologique et sociale, avec une finalité inchangée : créer de la
valeur pour l’entreprise (à travers l’augmentation des ventes et l’amélioration de l’image) et
pour les parties prenantes.
L'entreprise marocaine n'est pas du reste devant la responsabilité sociale. L'intérêt qui
s'attache aujourd'hui à cette problématique relève du fait que le Maroc joue pleinement la
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Projet de fin d’études
carte de l'ouverture et de la modernité. Ce qui l'oblige à s'identifier par rapport aux dispositifs
internationaux en management. Ainsi, la RSE constitue une source de renouveau de la
compétitivité de l'entreprise marocaine de par la crédibilité et la meilleure image qu'elle
reflète auprès de la société aussi bien que des employés et des partenaires internationaux.
Si l’intérêt pour la responsabilité sociale de l’entreprise est aujourd’hui ancien, la
question de sa communication auprès du grand public a récemment connu un nouveau souffle
avec la multiplication des campagnes publicitaires mettant en avant des allégations sociétales,
notamment environnementales. Le degré d’utilisation de la communication varie d’une
entreprise à l’autre. Certaines entreprises se contentent de communiquer quelques éléments
d’information sur leur site Internet, d’autres font de leur engagement sociétal le cœur du
positionnement de leurs marques. Dans les faits, la communication emprunte différents
médias, de la publicité télévisée ou par affichage à la promotion des ventes tout en passant par
les techniques de marketing alternatif.
Si ces canaux varient en termes de puissance et d'agressivité, ils s'accompagnent aussi
de contraintes techniques qui ne permettent pas d'expliciter véritablement la démarche de
l'entreprise. Les entreprises recourent ainsi davantage aux outils du hors-média Ŕ marketing
direct (consumer magazines, newsletters, catalogues), sponsoring, mécénat ou relations
publiques, organisation d’événementsŔ qui autorisent une plus grande souplesse dans la prise
de parole et une plus grande proximité avec les consommateurs ou la cible en générale. De
plus, avec la généralisation des nouvelles technologies de l'information et de la
communication, les entreprises utilisent également de plus en plus souvent leur site internet
pour communiquer sur leur engagement sociétal. Finalement, pour favoriser une
communication sociétale plus transparente, la publication de rapports sociaux et de résultats
d'audit, l'édition de codes de bonne conduite ou la labellisation sociale se sont répandues ces
dernières années.
Nous avons ainsi pu, dans le cadre de notre stage de fin d’études « marketing et action
commerciale » de nous immiscer au sein d’une agence d’événementiel et de marketing direct
« Performance Group », notre tâche a été l’accompagnement de l’annonceur dans toutes les
phases de son projet, dès la réception de briefe jusqu’au débriefing. Parmi ces actions, nous
avions des plans qui contiennent des objectifs purement sociaux (action « Dir Iddik d’Inwi,
action « Kafilat Takwine » de Lafarge, campagne médicale de l’OCP..). Mais la mise en
œuvre de ce type d’actions a été toujours accompagnée par un côté festif programmé en
fonction de la cible. Le constat relevé de l’engouement de ces entreprises à adopter la
posture de la RSE, et surtout leur recours à la communication événementielle pour exprimer
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Projet de fin d’études
leur engagement sociétal est à l’origine du choix de notre problématique de recherche : est-ce
que la communication événementielle contribue-t-elle à l’expression de la RSE ?
Pour pouvoir traiter cette problématique, nous allons essayer de trouver des éléments de
réponses aux questions suivantes :
Pour réaliser notre étude et pouvoir répondre à ces questions, nous avons profité de
notre participation aux trois événements objets de l’étude pour orienter notre méthodologie de
recherche vers deux axes :
Le premier axe est orienté en amont de projet et consiste à analyser les motivations du
choix de la communication événementielle pour l’expression de la RSE via une
recherche exploratoire menée à double niveau : une étude documentaire qui, à travers
une revue des différents travaux théoriques et empiriques qui se sont intéressés à notre
domaine d’étude, ainsi que la réalisation d’une étude qualitative sur la base d’entretiens
semi-directifs menés auprès de différents responsables.
Le deuxième axe est orienté en aval du projet et consiste à mesurer les retombées de ces
actions sur les cibles visées par les entreprises étudiées à travers lesdites actions : Encore
une fois, l’étude documentaire s’est avérée un préalable indispensable pour un meilleur
cadrage théorique des questions précitées. L’étude qualitative a par contre portée sur une
cible plus large et plus diversifiée, elle a été, certes, menée sur la base d’entretiens semi-
directifs, mais a été complétée par une étude netnographique, qui n’est d’autre qu’une
variante des études ethnographiques mais qui s’intéresse à l’étude des commentaires
postés sur les réseaux sociaux avant, pendant et après l’événement « Dir Iddik »
La méthodologie ainsi adoptée nous a permis de confronter les propos des chercheurs
académiques avec ceux des experts de domaine, et observer du pré l’impact de l’adoption de
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Projet de fin d’études
cette stratégie sur les différentes cibles visées et de proposer une série d’actions destinées à
améliorer le rendement de ce type d’action.
Notre rapport est composé de trois chapitres. Le premier chapitre vise à délimiter le
cadre générale de projet via une présentation des entreprises de l’échantillon ainsi que la
relation entre les items de notre recherche. Le deuxième chapitre est consacré à l’amont du
projet, il vise à explorer les raisons qui sont derrières le choix de ce type de communication
pour l’expression de la RSE. Le dernier chapitre est consacré à l’aval de projet, il vise à
analyser les retombées post événement et proposer des actions correctives dans le but d’une
amélioration continue du rendement de ce type d’action.
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
Introduction du chapitre
La particularité de notre stage c’est qu’il rassemble des profils de plusieurs entreprises
différentes, qui, par le lancement des actions conjointes, assurent un rendement favorable par
la mise en coordination des compétences particulières de chaque partie. En effet, la mise en
œuvre d’un événement exige des compétences opérationnelles particulières ainsi qu’une
capacité logistique et humaine importantes. Ceci est la raison qui poussent les annonceurs à
soutraiter la partie opérationnelle de son action.
Dans ce chapitre, nous allons commencer par une présentation de domaine de stage y
compris l’entreprise d’accueil et les taches effectuées, la place de la communication
événementielle dans une stratégie RSE, et enfin, une présentation synoptique des deux items
de notre problématique.
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Projet de fin d’études
qui répondent aux problématiques ayant attrait à tous les périmètres de la marque. Ceci via
quatre pôles de compétences :
Performance agency : spécialisé dans les solutions hors média : steet marketing,
roadshows, activation de produit, le sampling, marketing alternatif et animation des
ventes.
OhyO Event spécialisé dans la production des évènements taillés sur mesure, en parfaite
cohésion avec le plan de communication de l’annonceur, en assurant au client : le conseil,
la création, la conceptualisation, la production logistique, la production technique et la
production artistique.
Performance académie : spécialisé dans la formation des animateurs commerciaux, dans
un souci d’adaptation de l’élément humain aux exigences de produit du client et dans un
objectif de renforcement de la performance commerciale du client.
Pmg Car : il s’agit d’une plateforme composée de tous les éléments de transport, de la
logistique et de coordination nécessaires à la réussite d’un événement.
En faisant appel à des experts, performance group assure un accompagnement de client
dans toutes les phases de l’action dès la conception, l’étude de benchmark, la conception des
solutions, la mise en œuvre, le contrôle et le suivi.
Parmi les réalisations de Performance Group, on site : lancement d’Inwi via la
mobilisation de plus de 400 animateurs sur toute la royaume pour la vente des cartes SIM
Inwi; les caravanes OCP qui sont organisées annuellement aux niveaux du Maroc et autres
pays africains, dont Performance Group prend en charge la mise en place des dispositifs, la
logistique et la partie opérationnelle de l’action ; des actions de street marketing pour le
compte de Renault, Kia, Lafarge, Mawadis, Inwi… qui visent à promouvoir le produit et le
renforcement de la capacité commerciale de l’annonceur via la mise en place d’un dispositif
d’animation adapté aux produits et à la cible ; la conception et la production des stands pour
Zine Capital Invest, Kia, Medi1Tv…dans différentes manifestations à savoir des foires et des
salons comme le SIAM, l’OFEC…; festival Marrakech de Rire ; festival voie de femme,
festival Jazzabalanca dont Performance Group assure l’aspect technique et logistique ainsi
que la programmation artistique.
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Projet de fin d’études
L’engagement citoyen d’inwi est en phase avec ses métiers et son rôle économique.
C’est un choix que l’opérateur traduit dans toutes les actions de responsabilité sociale qu’il
conçoit et engage. Il agit en tant qu’initiateur des projets citoyens, en tant que facilitateur
auprès des jeunes et en tant que logisticien d’opérations, toujours en mettant au service de ses
actions son métier d’opérateur alternatif et global des télécommunications.
Cest en 2011 que l’opérateur Inwi lance la première grande opération de bénévolat au
Maroc : Dir iddik, dont l’objectif est de promouvoir la culture de bénévolat chez les jeunes
marocains en les mettant en relation, à travers une plateforme digitale, avec des associations
pour réaliser des travaux de rénovations et d’entretien des locaux de ces dernières.
L’opération est parrainée par Rachid El OUALI, acteur et réalisateur réputé pour son
engagement citoyen.
Après une première opération réussie à Casablanca, Dir iddik prend la route des régions.
Ainsi, les bénévoles et les associations de Marrakech, Meknès, Oujda, Tétouan, Safi et
Agadir… ont pu, grâce à internet et via le site www.diriddik.ma, vivre et partager
l’expérience de faire partie de l’univers Dir iddik. Après quatre ans d’existence, ce
mouvement s’apprête à réaliser, pour la première fois au Maroc, une grande soirée télévisée
ayant pour but de collecter des heures de bénévolat à travers toutes les régions du Royaume.
Par ailleurs, en novembre 2012, inwi en partenariat avec l’AREF de Casablanca, met en
ligne des capsules scolaires d’e-learning sur le site emadrassa.inwi.ma. Au bout d’une année
d’existence, la réussite du projet a encouragé un nouveau partenaire, la Fondation Sanady, à
rejoindre le projet. Pour la prochaine étape, emadrassa.inwi.ma envisage d’étendre son
contenu au profit des collégiens.
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Projet de fin d’études
C. Lafarge Maroc
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Projet de fin d’études
A côté des autres cimentiers membres, Lafarge Maroc se déploie activement au sein de
l’Association Professionnelle des Cimentiers marocains (APC), elle-même très dynamique sur
les questions de responsabilité sociale et environnementale. Dès 1995, les cimentiers ont
choisi de s’associer au Ministère de l’Environnement marocain pour agir de pair sur les
questions relatives à l’environnement.
Pour donner de la force et de la cohérence à l’engagement de Lafarge Maroc dans le
développement durable, une Direction Relations Publiques et Développement durable est
officiellement créée et rattachée directement à la Direction Générale, dès 2004.
§3. Les missions attribuées
Durant notre participation aux différentes actions, nos principales missions étaient
réparties entre la phase opérationnelle et la phase stratégique. Dans cette partie, nous allons
présenter les différentes tâches que nous avons réalisées en fonction de la nature ainsi que du
type du projet.
Au niveau de cette action, notre avons pu intervenir aux trois phases de sa réalisation.
Notre première intervention a été au niveau de la phase de recrutement des bénévoles, ainsi
nous étions chargé de contacter les responsables des écoles supérieures de Fes et de Rabat
pour organiser des journées de recrutement des bénévoles, la conception des plannings des
visites et de budget terrain, la suivi sur le terrain lors de l’opération de recrutement, la
formation et la supervision des équipes et le reporting. Au niveau de la deuxième phase de ce
projet (intervention dans une association) nous étions amenés à faire des repérages en amont
des chantiers puis l’organisation logistique de transport des bénévoles. Et dans la dernière
phase (le spectacle) nous étions chargés des loges des artistes.
Notre première mission dans ce projet a été le repérage de sites et la coordination avec
les autorités locales pour avoir de l’aide le jour J. en interne, nous avons assuré le suivi de la
conception et la production des dispositifs. Le jour de l’événement nous étions chargé de la
logistique de l’équipe médicale (transport, hébergement, diner de gala…), en parallèle nous
avons assuré l’organisation de l’ordre de passage des patients, de l’animation et de contrôle du
respect de dispositif.
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Projet de fin d’études
Dans cette action, nous étions chargés de la coordination entre les différents prestataires
( producteur de dispositif, imprimeurs, traiteurs, formateurs de l’OFPPT), la supervision de
l’équipe de street marketing qui a été chargé d’inviter les artisans de chaque région à
participer à la caravane, et le reporting.
Les différentes taches que nous avons réalisé, nous ont permis d’entrer en contact avec
des responsables des annonceurs, chefs des projets d’autres boites d’événementielles ainsi
qu’avec la cible, ceci nous a permis d’avoir des éléments de réponse de la part des experts
ainsi que des cibles hétérogènes, chose qui nous a permis d’affiner nos recherches.
Notre présence aux niveaux de ces actions comme étant un prestataire de service
marketing chargé de côté opérationnelle des événements de différents annonceurs ayant opté
pour l’événement pour communiquer autour de leurs stratégies RSE a été la source de notre
reflexion sur la relation entre la communication événementielle et la RSE. Ainsi, avant
d’explorer la relation entre ces deux éléments, nous allons essayer de délimiter le cadre
théorique de ces deux éléments dans la section qui suit.
1
EL HILA R., AMAAZOUL H. (2012), la responsabilité sociétale des entreprises au Maroc : entre mérites et
limites, Dossier de recherches en économie et gestion, n°1, p 237.
2
http://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/@ed_emp/@emp_ent/@multi/documents/publication/wcms_142693.
pdf
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Projet de fin d’études
que dans leur relation avec d’autres acteurs. La RSE est une initiative volontaire dont les
entreprises sont le moteur et se rapporte à des activités dont on considère qu’elles vont plus
loin que le simple respect de la loi.
Pour l’AFNOR3, la RSE se définit plus précisément encore comme la « Responsabilité
d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur
l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent. Le tableau ci-
dessus synthétise les différents niveaux et nature de la RSE :
Tableau n°1 : Niveaux et nature des responsabilités sociales de l’entreprise4
Niveau Niveau
Niveau individuel
institutionnel organisationnel
Produire des biens et Les prix des biens etProduire de façon
services, offrir des services reflètent les
écologique, utiliser
emplois, créer de la vrais coûts de
des technologies non
Responsabilités
richesse pour les production et
polluantes, réduire
Economiques
actionnaires intègrent toutes les les coûts en
externalités favorisant le
recyclage
Respecter les lois et Œuvrer pour des Tirer profits des
les réglementations. politiques publiques instructions
Ne pas faire de en défendant des réglementaires pour
Responsabilités
lobbying ou attendre intérêts "éclairés" innover dans les
Légales
des positions produits ou les
privilégiées dans les Technologies
politiques publiques
Suivre des principes Fournir des Développer
Ethiques informations l'information
fondamentaux précises et complètes d'utilisation pour des
Responsabilités (ex : honnêteté) pour accroître la usagers spécifiques
Ethiques sécurité et la promouvoir
d'utilisation au-delà comme un avantage
des conditions produit
légales
Agir comme un Investir les Choisir des
citoyen ressources de investissements
Responsabilités
modèle dans tous les l’entreprise dans des charitables qui soient
discrétionnaires
domaines : au-delà actions charitables en rentables en terme de
des réglementations rapport avec le résolution de
3
AFNOR, 2006. Développement durable et responsabilité sociétale. SD 21000 appliqué aux collectivités
territoriales. Guide pour la prise en compte des enjeux de développement durable dans la stratégie et le
management des collectivités territoriales, Ed. FNOR, Paris.
4
Tableau élaboré sur la base des typologies respectives de A.B. Caroll (1979) et de D.J. Wood (1991)
12
Projet de fin d’études
5
DECAUDIN J.-M. (1995), La communication marketing : concepts, techniques, stratégies. Paris, Economica
6
NUFER G. (2002), Wirkungen von Event-Marketing : theoretische Fundierung und empirische Analyse.
Wiesbaden, Tübingen Universität
7
GRAF C. (1998), Event-Marketing : Konzeption und Organisation in der Pop Musik. Wiesbaden, Trier
Universität
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Projet de fin d’études
entre les objectifs de ces deux notions, la RSE par ses objectifs sociales, humanitaires et
environnementaux, et le marketing par ses objectifs de rentabilité et de renforcement de la
position stratégique de l’entreprise.
Grâce à une technique d’analyse qualitative des contenus, et selon Mathieu JAHNICH,
Expert en communication des sciences et de l’environnement8, l’ensemble des thèmes
associés au concept de marketing responsable ont été identifiés et répartis en douze catégories
relatives aux forces internes ou externes de l’organisation et aux « messages ». Concrètement,
cela signifie que toute citation ou prise de position sur le sujet peut être rattachée à une ou
plusieurs de ces catégories. L’ensemble de la thématique est ainsi dessinée selon la
représentation graphique ci-après.
8
http://sircome.com/equipe/mathieu-jahnich/
9
JAHNICH M (2013), Étude exploratoire sur le marketing responsable, ADEME, Septembre 2013
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Projet de fin d’études
Le schéma ci-dessus illustre la relation et le rôle de chaque partie dans une stratégie du
marketing responsable, répartis en trois catégories :
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Projet de fin d’études
moyen de différenciation par rapport à ses concurrents. L’innovation ouvre le chemin vers
le leadership et des profits sains.
Les consommateurs et, plus généralement, les clients qui ont des pratiques variables, aux
multiples ressorts. À l’échelle individuelle, ils sont confrontés au conflit entre la
jouissance personnelle et les multiples impacts générés, dont ils ont une conscience
toujours plus aiguisée. Troublés, parfois cyniques, ils n’attendent pas la perfection mais la
transparence sur les engagements et les résultats.
La dernière catégorie concerne les éléments qui constituent le message de l’entreprise, on
trouve ainsi :
La marque, le logo et la baseline : ces éléments qui concentrent l’image, la crédibilité et la
réputation de l’entreprise ; ils donnent à vivre un imaginaire collectif au travers du
storytelling et du brand content. Le droit des marques et la liberté commerciale donnent
aux entreprises une grande marge de manœuvre.
Les actions de communication et de publicité (majoritairement sur les réussites mais
pourquoi pas sur les difficultés rencontrées) qui sont soumises à l’auto-régulation par la
profession et aux pressions de la « police du greenwashing » (ONG, collectifs, blogueurs).
Les allégations doivent être honnêtes, claires et prouvées.
Le lieu de vente qui vise à proposer une expérience, à ré-enchanter la relation marque-
client pour développer le trafic, fidéliser et convertir les clients. L’interaction du client
avec les forces de vente est directe (d’où la nécessité de les associer et de les
accompagner). Se pose la question de la liberté de créativité et d’expression dans ces
espaces : est-elle totale ?
Et enfin, le packaging. Il est d’abord conçu pour protéger le produit et faciliter le
transport, tout en ayant des impacts sociaux et environnementaux réduits. Il doit ensuite
informer le client (composition, nutrition, impact environnemental…) mais aussi le
séduire, en respectant les réglementations et sous le regard de la « police du
greenwashing».
A ce niveau, l’élément principal qui nous concerne est la communication. Ainsi, quelles
sont les raisons qui poussent les entreprises à communiquer autour de leurs stratégies RSE ?
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Projet de fin d’études
10
LAHNYENE R, GRAR A (2008) Analyse de l’importance de la communication événementielle dans
l’expression de la responsabilité sociale de l’entreprise, 5 ème congrès de la RSE Grenoble, 10 et 11 Janvier 2008,
Transversalité de la Responsabilité sociale de l’Entreprise
11
SMITH C. (1994), The New Corporate Philantropy, Harvard Business Review, May-June.
12
DUONG Q.L(2006), La responsabilité sociale de l’entreprise, pourquoi et comment ça se parle?,
Communication et organisation, 26 | 2005
13
DUONG Q.L(2004), Intégration de la responsabilité sociale dans la gestion de l’entreprise : enjeux et
perspectives, Institut de Gestion de Rennes - Université de Rennes 1, Centre de Recherche en Economie et
Management 2004.
14
WOOD T., « Corporate social performance revisited », in: Academy of Management Review, vol. 16, n° 4,
1991, p. 691.
18
Projet de fin d’études
Les entreprises diffusent les informations sociales dans le but d’améliorer leur
performance sociale, et à travers cela, la performance économique. Ainsi, l’entreprise
s’engage dans une démarche éthique dans le but d’imposer un standard dans l’esprit des
consommateurs, de faire subir des coûts d’adaptation aux entreprises concurrentes et
bénéficier donc d’un avantage d’image. L’entreprise peut également entamer des initiatives de
RSE dans le but de réaliser une différenciation des produits, qui devient aujourd’hui une
exigence cruciale et permet aux entreprises de gagner des opportunités offertes par le marché
sensible à la RSE. En adoptant une démarche de RSE, l’entreprise désire envisager la vente
des produits différenciés par la labellisation sociale, conquérir les consommateurs souhaitant
faire des achats en fonction de l’évaluation de la responsabilité sociale de l’entreprise et éviter
les risques de boycott.
Les entreprises qui communiquent leur responsabilité sociale ne visent pas seulement
leurs propres objectifs économiques ; elles prennent en compte des pressions en provenance
de la régulation, des groupes sociaux, des consommateurs, des employés et la société en
général.
Les communications sur les valeurs sociales sont considérées comme un moyen de
gestion des relations avec les parties prenantes (ROBERTS, 1992)15, un moyen d’établir et de
protéger la légitimité (PATTEN, 1991, 1992)16 et l’image de l’entreprise (ABBOTT et
MORSEN, 1979)17. Ainsi, la diffusion des informations relatives à la RSE apparaît comme
une réponse de l’entreprise aux pressions sociales en vue de légitimer son existence.
L’entreprise cherche surtout à produire une congruence avec les normes et valeurs sociétales
et à répondre à des déficits de légitimité à partir d’articles de presse hostiles (GUTHRIE et
PARKER, 1989)18. Elle tente d’exercer ses activités dans le cadre des normes et règles
acceptées par la société et de conserver une adéquation ponctuelle avec son environnement.
Les outils actuels mis à la disposition de l’entreprise en matière de communication ont
permis une adaptation des supports de communication destinés à exprimer la RSE. Selon le
profil de la cible, l’entreprise réalise ses choix en termes de configuration des plans d’actions
de manière à faciliter la transmission de son message et la réalisation de ses objectifs.
15
ROBERTS R.W. (1992), Determinants of corporate social responsibility disclosure: an application of
stakeholders theory, Accounting Organization and Society, 17, 6, 595-612.
16
PATTEN D.M. (1991), Exposure, legitimacy and social disclosure, Journal of Accounting and Public Policy,
10, 297-308.
17
ABBOTT W.F., MONSEN R.J. (1979), On the measurement of corporate social responsibility: self-reported
disclosures as a method of measuring corporate social involvement, Academy of Management Journal, 22, 3,
501-515.
18
GUTHRIE J., PARKER L.D. (1989), Corporate social reporting: a rebuttal of legitimacy theory, Accounting
and Business Research, 19, 76, 343-352.
19
Projet de fin d’études
19
CORNWELL T.B. et I. MAIGNAN (1998), An international review of sponsorship research, Journal of
advertising, vol. 27, n°1, p. 1-20
20
PERLSTEIN J., PIQUET S. (1985), La Communication dans L’événement : Sponsoring et Mécénat, Revue
Française du Marketing, 105, 31-40.
20
Projet de fin d’études
exemples de mécénat écologique sont abondants ; les initiatives de ce type se révèlent être de
bonnes opportunités pour les entreprises de communiquer, parfois au moindre coût, leur foi en
matière de responsabilité sociale. Il peut être défini comme étant, une technique de
communication par laquelle une entreprise apporte son soutien à une personne ou à une
organisation sans qu’il soit prévu de contrepartie promotionnelle.
Le mécénat contribue à montrer la capacité de l’entreprise à dépasser ses intérêts
économiques directs. Son objectif est de démontrer qu’elle est capable de s’intégrer dans la
vie sociale en tant qu’entité propre et d’acquérir ainsi une véritable citoyenneté. Pour y
parvenir, elle choisit souvent d’aider la communauté par des activités nobles et valorisantes
telles que la création artistique, la protection de l’environnement, etc.
Dans une opération de mécénat, l’entreprise espère se forger une image d’entreprise
bienfaitrice, enrichir ou améliorer son image actuelle grâce à ses actions dans tel ou tel
domaine. Le plus simple à atteindre est le renforcement de la notoriété, à travers l’implication
de la firme dans l’événement. Mais au-delà de la notoriété, la technique vise à construire une
image institutionnelle propre à la firme. Elle ne limite pas son activité à ses clients, ses
fournisseurs, ses distributeurs, ses consommateurs potentiels mais implique tous les
interlocuteurs sans exception. L’entreprise ressent aujourd’hui le besoin de « sortir » de
l’anonymat et de se faire connaître comme une personnalité indépendante des marques et des
produits qu’elle vend. La firme construit ainsi, dans le mécénat, une relation originale avec
toutes les « parties prenantes ».
Une autre particularité de la technique est la volonté d’associer l’image institutionnelle
de l’entreprise à une activité d’intérêt général (LENA, 1991)25. La firme veut surtout montrer
sa parfaite insertion dans le tissu social dans la mesure où elle intervient en dehors de son
champ d’activité commerciale (ANDERSON, 1985)26. Le mécénat s’inscrit alors dans une
démarche de valorisation sociale de l’entreprise. En raison de ses objectifs institutionnels, elle
est tenue à la stratégie du service rendu. Il faut donc que son action soit perçue comme un
atout pour la communauté qu’elle légitime la démarche d’une entreprise socialement
responsable (PIQUET, 1987)27.
Mais la création d’une image institutionnelle n’est pas suffisante. Il faut aussi bâtir une
réputation à travers une relation forte et durable avec toutes les parties prenantes. La conquête
25
LENA H. (1991), Fiscalité du mécénat, Dons-OEuvres d’art, Parrainage-Sponsoring, Fondations d’entreprise,
Paris, PUF.
26
ANDERSON A. (1985), Business sponsorship of the arts- a tax guide, Association for Business Sponsorship
of the Arts, 5.
27
PIQUET S (1987), Les stratégies de communication du mécénat de la culture et de l’humanitaire.
22
Projet de fin d’études
Conclusion du chapitre
Lorsqu’on parle de l’utilisation de la communication événementielle dans l’expression
de la RSE, on réunit deux éléments émergents qui, via la combinaison de leurs avantages
respectifs, peut assurer à l’entreprise une influence du comportement de consommateur. En
interne, la mise en œuvre de ce type d’actions nécessite une analyse approfondie de trois
principaux éléments : le choix de type d’action, la prise de décision sur l’ensemble des
éléments du plan d’action, et enfin, la mise en place d’outils de suivi et de post évaluation.
La première étape consiste à décider sur le type d’actions en fonction des motivations de
l’entreprise, ses objectifs ainsi que les avantages délivrés par ce type d’action. La deuxième
étape consiste à adapter le plan d’action à la stratégie et aux ressources de l’entreprise, ainsi
que la prise de décision sur la manière d’opérationnalisation de ce plan. La dernière étape
consiste à penser à l’aval de jour J et mettre en place des outils de mesure d’efficacité et de
rentabilité de l’action, ceci dans un objectif d’amélioration continue de la performance.
Tout en se référant à notre vécu lors de stage, ainsi qu’aux bases théoriques présentées
dans ce chapitre, nous allons essayer dans les chapitres qui suivent, de mener des études sur
nos actions échantillon afin de vérifier du pré la pertinence et les motivations du choix de ce
canal de communication pour l’expression de la RSE, ainsi que ces impacts sur la cible.
23
Projet de fin d’études
24
Projet de fin d’études
Introduction du chapitre
L’émergence des discours et des pratiques de responsabilité sociale des entreprises a
généré un nouvel espace stratégique pour les organisations. Ce dernier engendre plusieurs
questionnements d’ordre critique portant, notamment, sur les dimensions des stratégies RSE.
La mise en œuvre de ces stratégies a demandé une nouvelle adaptation de politique de mix
marketing afin de pouvoir réaliser les objectifs y assignés dans les meilleurs conditions.
Au niveau de la politique de communication, les décisions à prendre au niveau des plans
médias jouent un rôle très important. Parmi les outils de communication dédiés et adaptés à ce
type d’objectifs on trouve la communication événementielle.
Dans ce chapitre nous allons essayer d’étudier théoriquement et empiriquement les
motivations du choix de la communication événementielle pour l’expression de la RSE, tout
en prenant comme échantillon les actions auxquelles nous avons eu l’occasion de participer
lors de notre stage.
25
Projet de fin d’études
28
CORNWELL T.B. et I. MAIGNAN (1998), An international review of sponsorship research, Journal of
advertising, vol. 27, n°1, p. 1-20
29
STANALAND, A-J-S.,LWIN,M-O., MURPHY ,M-E., 2011.Consumer perceptions of the antecedents and
consequences of corporate social responsibility .J.Bus. Ethics 102,47Ŕ55.
30
BELLEVILLE P. (1982), Pour la culture dans l’entreprise, rapport au ministre de la culture, La documentation
française.
26
Projet de fin d’études
31
CROZIER M. et FRIEDBERG E. (1981), L’acteur et le système : les contraintes de l’action collective,
éditions du seuil.
32
ELLEN, P.S, WEBB, D., MOHR, L.M (2006).Building corporate associations consumer attributions for
corporate socially responsible programs. J. Acad. Mark. Sci.34 (2), 147Ŕ157.
33
WALLISER B. (2006), Le parrainage, sponsoring et mécénat, éditions Dunod.
34
WEIL P. (1990), Communication oblige ! Communication institutionnelle et de management, Les éditions
d’organisation.
27
Projet de fin d’études
des discours transmis via les autres supports de communication. En considérant l’événement
comme une forme de publicité, les objectifs doivent être statués en termes de ventes ou de
niveaux de communication à atteindre. Ils doivent répondre aux normes associées aux
objectifs traditionnels, c’est-à-dire être quantifiés, motivants, réalistes, précis, placés sous
forme hiérarchique lorsqu’il y en a plusieurs, et leur atteinte doit contribuer à l’atteinte des
objectifs généraux de communication (Meenaghan, 1983)35.
Selon (Walliser, 2006)36 , l’intégration de la communication événementielle dans la
stratégie de communication, la stratégie de marketing et la stratégie générale de l’entreprise,
permet d’introduire de nouveaux produits, communiqués sur les modifications apportées à un
produit, se démarquer de la concurrence et s’adresser à des nouveaux segments du marché.
Ceci via une communication de proximité plus adaptée, plus fluide et plus ciblée. Ceci est
plus réalisable via des actions de parrainage. Ainsi, le choix de domaine de parrainage semble
avoir un intérêt stratégique, car les cibles à atteindre et les valeurs à communiquer à travers
les différents domaines sont bien spécifiques. Lors du choix entre sport, culture, causes
sociales, environnement et parrainage audiovisuel le parrain doit trouver un équilibre entre
visibilité, image et investissement.
Sanchez (2000)37 considère que la philanthropie est mise en place pour contribuer à un
gain monétaire direct, comme les autres fonctions de l’entreprise. La philanthropie est alors
dirigée par le propre intérêt de l’entreprise, et c’est ce qui la rend stratégique. L’auteur cite
l’exemple d’une firme qui contribuerait au soutien d’un projet visant à améliorer les
conditions de vie d’une communauté. L’intérêt pour l’entreprise est alors bien visible : quand
le niveau de vie augmente, la demande (consommation) augmente. Par conséquence
l’utilisation de la communication événementielle dans l’expression de la RSE peut être
considérée comme un investissement, d’où le souci de la mesure de son retour.
§3.Les motivations relatives aux objectifs internes de l’entreprise
Selon Walliser (2006)38 et Seghers (2007)39 , la mise en place de ce type d’actions peut
avoir un impact sur le climat interne des employés. Ceci permettra de fédérer le personnel
autour de valeurs communes, voire l’impliquer au travers du bénévolat ou du mécénat,
soutenir des projets du personnel et montrer ainsi l’engagement de l’entreprise auprès de ses
35
MEENAGHAN J. (1983), Commercial Sponsorship, European Journal of marketing, vol. 17, n°7, p. 5-73.
36
WALLISER B. (2006), Le parrainage, sponsoring et mécénat, éditions Dunod.
37
SANCHEZ C. (2000), Motives for corporate philanthropy in El Salvador : altruism and political legitimacy,
Journal of Business Ethics, vol. 27, n°4, p. 363-375.
38
WALLISER B. (2006), Le parrainage, sponsoring et mécénat, éditions Dunod.
39
SEGHERS V. (2007), Ce qui motive les entreprises mécènes, philanthropie, investissement, responsabilité
sociale ?, éditions Autrement.
28
Projet de fin d’études
40
RIGAUD J. (1990), Libre culture, éditions Gallimard.
29
Projet de fin d’études
30
Projet de fin d’études
Le traitement des résultats a été effectué manuellement via une transposition manuscrite
des données des entretiens puis l’observation des termes répétés lors des différents entretiens.
Les thèmes généraux évoqués lors des entretiens avec les différents responsables
Le type d’actions de la communication événementielle de la RSE déjà lancées
L’importance de ce type de communication dans la stratégie de communication
Les composantes des plans d’actions
Le rôle des prestataires
L’apport de ce type d’actions à la performance commerciale
Les raisons du choix de ce type d’actions
31
Projet de fin d’études
Notre mission comme étant un prestataire de service est d’apporter une réponse adaptée
au briefe de l’annonceur. Pour cela nous possédons à un repérage des sites là où on peut
installer notre dispositif, la création des supports de communication et la conception du
dispositif, la recherche des prestataires et la négociation des différentes éléments de l’action,
la production des différents éléments de l’événement, l’opérationnalisation de notre
propositions et sa mise en œuvre. Tout ceci fait l’objet d’abord d’une réponse à un appel
d’offre puis la production de l’événement.
B. Dir iddik
Dir iddik vise à sensibiliser les jeunes à donner un peu de leur temps pour participer à
l’amélioration de l’environnement socio-économique du Maroc. Dans un Maroc de plus en
plus connecté, inwi souhaite donner davantage d’opportunités aux bénévoles et aux
associations de se retrouver dans des actions autour des valeurs de partage et solidarité. Dir
iddik est soutenue par inwi et portée par Rachid EL OUALI (ambassadeur de bonne volonté
du PNUD). La personnalité du parrain et le respect dont il jouit auprès des artistes, ont incité
un bon nombre de ces derniers à prendre part aux opérations. C’est ainsi que des chanteurs
comme Douzy, Hatim Ammor, Muslim, le Groupe HKayn, Ribab Fusion, Mazagan ont
rejoint les opérations Dir iddik en régions.
Inwi est le logisticien de l’opération. Son rôle consiste à gérer les plateformes web de
recrutement et à rapprocher les associations qui souhaitent bénéficier des opérations
d’entretien et de rénovations de leurs locaux des bénévoles qui désirent offrir un peu de leur
temps pour y contribuer. L’opération se distingue par son caractère purement humain. Aucune
somme d’argent n’est versée par les intervenants. Dir iddik bénéficie du soutien médiatique
de 2M TV et de Hitradio. L’action est composée de trois phases :
Action street qui vise à recruter les personnes qui souhaite faire du bénévolat au
niveau de leur ville ;
Intervention dans des associations pour la réalisation des travaux de retapage ;
Organisation d’un concert à l’honneur des bénévoles pour les remerciés pour
leur participation.
Pour assurer la production de ces trois phases, notre intervention commence dès le
recrutement et la formation d’une équipe de street marketing, la mise en place d’un planning
de l’opération street, la conception et la production des supports, la négociation et la
production artistique, le repérage des associations et la restauration d’un rétro planning des
taches, la production de l’événement, la coordination entre les intervenants et la remontée des
information post événement et le suivi des réalisation sur le terrain.
32
Projet de fin d’études
41
Extrait de l’entretien avec le responsable de sponsoring d’Inwi
33
Projet de fin d’études
qu’il permet de réaliser plusieurs objectifs au même temps avec un retour facilement
mesurable, et un objectif d’influence facilement réalisable, en plus il permet une bonne
opérationnalisation des éléments de la charte RSE..
Pour la plupart des chefs des projets événementielles, le souci majeur dans une action de
la communication événementielle de la RSE est l’augmentation de la visibilité du dispositif
utilisé ainsi que le nombre d’audience et assurer par conséquence la cohésion entre l’action et
les valeurs de l’entreprise et ses produits. Ce sont des éléments qui ont un impact plus
commercial que social. Parce que le social dans ce cas n’est qu’un élément d’inspiration à
partir duquel on innove de nouveaux supports marketing. Donc, selon les prestataires de
services, la communication événementielle de la RSE n’est qu’une nouvelle forme de
communication destinée à renforcer la stratégie marketing de l’entreprise par une
communication plus ciblée, plus fluide, et plus proche. Qui permet de réaliser des objectifs
sociaux ainsi qu’autres objectifs à vocation commerciales.
34
Projet de fin d’études
Pour Zine Capital Invest, et selon son responsable actions sociales « notre cible est
particulièrement des agriculteurs, qui n’ont pas, dans la plupart des cas, un niveau d’études
leur permet d’avoir accès à des rapport sociaux ou bien comprendre la signification d’un
label, donc pour pouvoir influencer ces profils, on doit traduire nos valeurs et nos intentions à
plusieurs discours taillés en sur mesure et communiqués via plusieurs supports, ceci est un
investissement, qui nous permet certes de contribuer à l’intérêt de la société et
l’environnement, mais également avoir un retour en terme de performance sociétale et
économique »42, donc l’interet de ce choix se manifeste au beaucoup plus au niveau
marketing, puisqu’il permet d’entrer d’abord en contact avec le client puis profiter de cette
relation pour mener autre actions marketing.
Notre étude et notre expérience durant toute la période de stage, nous ont montré que
l’utilisation des différents types de la communication événementielle dans l’expression de la
RSE serve, en plus de son objectif direct qui est l’aspect social, à compléter autres actions à
vocation commerciale, en effet, l’importance donnée à des éléments comme la visibilité, la
proximité, la récompense et la festivité dans la conception de l’événement peuvent servir
directement autres objectifs commerciaux. Ceci est justifié par les sommes investies, les
procédures choisies, ainsi que la médiatisation. Ceci ne limite pas le rôle des différentes
recherches réalisées dans ce sens comme référence dans la phase de préparation et de
42
Extrait de l’entretien avec le Responsable des actions sociales de Zine Capital Invest
35
Projet de fin d’études
benchmarking qui aident un prestataire de service à concevoir une réponse adaptée aux
objectifs discrets des annonceurs et par conséquence contribuer à l’expression de la
responsabilité sociale du client.
Ainsi, après avoir confronté entre les réponses théoriques et les réponses empiriques à
notre question sur les raisons du choix de la communication événementielle pour l’expression
de la RSE, nous avons constaté une forte homogénéité entre les propos des professionnels et
du domaine et les chercheurs académiques. Ceci via une transcription manuelle de contenu
des différents entretiens et le traitement manuel des items répétés dans les seize entretiens. La
figure suivante récapitule le pourcentage de répétition de huit items, lors des différents
entretiens, à propos des motivations du choix de la communication événementielle pour
l’expression de la RSE :
Figure n°2 : les motivations du choix de la communication événementielle pour l’expression de la RSE
36
Projet de fin d’études
est faite au niveau du plan d’action, ce dernier contient toute une série d’actions
complémentaires dont chacune participe à la réalisation d’un objectif ou contribue à des
retombées.
Conclusion du chapitre
Nous constatons à ce niveau, une forte homogénéité entre les propos des auteurs ayant
effectuées ses recherches dans autres contexte, et entre les propos des responsables et des
experts de domaine au niveau de notre contexte. Mais, le traitement de ce sujet au niveau de
la recherche académique a négligé la partie post action, une étape qui servira à deux actions,
la première est la mesure des retombées de l’action ainsi que la performance des choix
réalisés au niveau du plan d’action, et la deuxième est une action corrective qui consiste à
prendre en considération les lacunes des éditions précédentes dans la préparation d’un
nouveau plan d’action servira à exprimer la RSE via la communication événementielle. Le
traitement de ces deux points fera l’objet de dernier chapitre de notre rapport.
37
Projet de fin d’études
38
Projet de fin d’études
Introduction du chapitre
La mesure des retombées et de la performance de la communication de la RSE porte sur
l’évaluation de la stratégie. Il s’agit d’évaluer la qualité de gestion mais également l’impact
général positif ou négatif sur les objectifs d’entreprise. Il convient de préciser que dans ce
travail, l’accent est mis sur la mesure d’efficacité des actions RSE communiquées via un
événement par rapport aux objectifs RSE et la mesure des performances de ce type d’actions
sur la performance économique de l’entreprise.
Les entreprises ont besoin de prouver leur utilité. Comme vu plus précédemment, la
RSE doit être considérée comme un investissement et non un coût. Cela suppose donc un
retour sur investissement pour les entreprises. Il s’agit ici d’un lien entre performance
sociétale et financière. Ainsi, la mesure ou l’évaluation post événement permet de voir si la
stratégie est effective et le cas échéant, d’y apporter les actions correctives nécessaires et ce
dans une optique d’amélioration continue.
39
Projet de fin d’études
44
PERLSTEIN J., PIQUET S. (1985), La Communication dans L’événement : Sponsoring et Mécénat, Revue
Française du Marketing, 105, 31-40.
45
ROOS P (1995) L’évaluation de la performance de la communication media
46
Ce point sera développé au niveau de la 4éme point de cette première sous-section
41
Projet de fin d’études
47
BELKAOUI A., KARPIR P. (1989), Determinants of the corporate decision to disclose social information,
Accounting, Auditing and Accountability Journal, 2, 1, 36-51.
48
MENON A (1988), The Journal of Marketing,
42
Projet de fin d’études
avons, à côté du parrainage et du mécénat, les relations-presse et les relations publiques qui
peuvent être très variées : la participation ou organisation de congrès; la distribution
d’invitations à des visites d’entreprises, destinées à faire apprécier l’installation d’un nouveau
matériel de production écologique ou de bonnes conditions de travail des employés. Tous ces
éléments ont un impact direct sur la cible et ceci engendra certes des retombées sur le
comportement d’achat du client.
Comme outil pour faire connaitre le produit, la campagne, ou faire agir le client, les
supports publicitaires utilisés pour médiatiser l’événement ont un rôle très important dans le
processus d’influence de la cible. Ainsi, l’évaluation de la performance de la communication
publicitaire est importante dans la mesure où cette médiatisation est considérée comme le
premier contact de la cible avec l’événement et ensuite avec l’entreprise. Ainsi, l’évaluation
de la communication publicitaire porte sur trois principales dimensions : la qualité du
message, la modification de l’attitude et du comportement de la cible visée. Pour chacune de
ces dimensions il existe des outils d’évaluation spécifiques qui peuvent être mobilisés tout au
long de l’événement49.
Le jugement de la création publicitaire : En gardant à l'esprit que le plus important est
la cible et l'objectif de la campagne, on peut juger de l'efficacité de la pub en vérifiant:
Le lien message/projet de message,
Le lien message/stratégie de communication,
Le coût de réalisation de la maquette,
La force et la nature de l'accroche (est-elle gratuite, signifiante,.),
Le critère d'attribution (au produit, à la marque,…),
Le critère de perception (vitesse de communication des données importantes,
cheminement de la perception),
Le critère de compréhension (signifiant/signifié),
Le critère de clarté de communication : pas d'ambiguïté possible,
La force de conviction (originalité par rapport à la concurrence, homogénéité de
l'annonce),
La crédibilité de la publicité et sa justification.
Les prés tests ou copy tests : Ils sont organisés avant la diffusion de l'annonce pour
l'évaluer. On trouve des prés tests :
De concept : valide un positionnement, un concept, la promesse,
49
ALAOUI ISMAILI A (2006), la sélection des moyens de communication, ESTF 2006
43
Projet de fin d’études
Split run test : On place deux messages différents dans une même édition. On mesure
l'impact en termes de mémorisation, la crédibilité, la compréhension, et le
comportement que génère l'annonce.
Méthode des entretiens familiaux : On présente, chez les gens, dans un mini
programme de 15mn, une page de publicité. On mesure l'impact en termes de
mémorisation, la crédibilité.
Tachytoscope : Projection de diapositives à vitesse variable ou à distance variable
(échantillon de 40 à 60 personnes). On mesure la compréhension, la perception des
éléments, l'association marque/logo/emballage, l’identification…
Méthode SCHWERIN : Publicités diffusées au cinéma dans un court programme. On
analyse la crédibilité, la compréhension, les attitudes et opinions, le comportement que
génère l'annonce.
Folder test : On place 10 annonces dans une pochette. (Échantillon de 100
personnes). Chaque personne feuillette à son rythme. On mesure la durée d'arrêt sur
les publicités, les marques retenues, …
Le lien de causalité entre l’évolution d’un comportement d’achat et la mise en contact
avec l’événement n’est pas facile à démontrer, tant les facteurs influant sur le comportement
des consommateurs sont nombreux et étroitement imbriqués. Tout au plus peut-on observer
une corrélation entre la diffusion d’un message publicitaire et un comportement d’achat, se
traduisant par une augmentation des ventes ou de la fréquence de visites durant la période
50
VALSECCHI Y (2013) Cours Marketing 4e édition Février 2013, Edition Las Cresentinas
44
Projet de fin d’études
Le marketing joue un rôle crucial puisque la créativité des équipes lors de la conception
de l’événement et la puissance de leurs outils peut aider à transformer l’offre, à changer les
attitudes des clients et à améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande. Ainsi, le
développement durable devient une source d’inspiration et d’innovation, avec une finalité
inchangée : créer de la valeur pour l’entreprise (à travers l’augmentation des ventes et
l’amélioration de l’image) et pour les parties prenantes. Si elles sont véritables, profondes et
planifiées dans la durée, ces initiatives peuvent tirer les entreprises vers le haut via les
différentes alternatives à lesquelles l’entreprise peut faire appel pour transmettre son message
de la RSE.
Ollivier51 a apporté ainsi quelques indicateurs de contrôle de la performance Marketing,
qui peuvent être adaptés selon les propres caractéristiques de l’entreprise tels que : la valeur
perçue par le client, l’image et la notoriété, les contacts crées, la satisfaction, la fidélisation,
vente/CA, la marge contributive et la valeur économique crée.
51
OLLIVIER A. (2001), « Comment contrôler le Marketing », L’art du Management 2.0, Ed. Village Mondial,
P.291
45
Projet de fin d’études
l’intervention. En vue des objectifs assignés à ce type d’actions, autre que l’objectif social,
l’entreprise se trouve obliger d’investir plus dans cet aspect afin de projeter une meilleure
image auprès de la cible. Donc, plus l’entreprise souhaite projeter une bonne image plus elle
injecte des sommes importantes via ces interventions sociales pour montrer sa sympathie et sa
générosité.
Egalement, la diffusion des informations relatives à la RSE apparaît comme une réponse
de l’entreprise aux pressions sociales en vue de légitimer son existence. L’entreprise cherche
surtout à produire une congruence avec les normes et valeurs sociétales et à répondre à des
déficits de légitimité à partir d’articles de presse hostiles. Elle tente d’exercer ses activités
dans le cadre des normes et règles acceptées par les sociétés et de conserver une adéquation
ponctuelle avec son environnement.
52
LEMOINE F.G(1993), Etudes commerciales et publicitaire, tome 2 : les études publicitaires, Edition
techniplus
46
Projet de fin d’études
B. Le calcul de l’exposition53
Cela consiste à récupérer la marque sur tous les supports de communication (presse,
radio, télévision, internet), de façon arithmétique. Il s’agit d’un comptage : nombre de fois
que la marque est citée dans les magazines et la presse, temps d’apparition sur les différentes
chaînes de télévision, nombre de fois qu’elle est prononcée à la radio ou mentionnée sur
internet. Dans un deuxième temps, ces temps d’exposition ou ces surfaces sont estimés en
équivalent publicitaire c’est à dire ce que cette exposition aurait coûté en annonce publicitaire.
Le sponsor peut ainsi mesurer la rentabilité de son investissement : si l’équivalent publicitaire
dépasse sa mise, il est supposé gagnant.
53
IDEM (LEMOINE F.G(1993), Etudes commerciales et publicitaire, tome 2 : les études publicitaires, Edition
techniplus)
47
Projet de fin d’études
D. La notoriété
Ils sont au nombre de trois :
La notoriété assistée qui indique un pourcentage de personnes ayant cité l’entreprise
organisatrice de l’événement à partir d’une liste si possible exhaustive.
La notoriété spontanée ou le pourcentage de personnes ayant cité l’entreprise
organisatrice de l’événement en l’absence de liste. Les résultats peuvent être
pondérés en fonction du classement.
Le top of Mind qui indique le pourcentage de personnes ayant cité spontanément
l’entreprise organisatrice de l’événement en tant que premier Sponsor.
E. La mémorisation
Nous pouvons noter cinq variables influençant directement la mémorisation de l’entreprise
organisatrice de l’événement :
Un indicateur temporel : avec une mesure avant, pendant et après l’événement.
Un indicateur environnement : l’entreprise doit prendre position par rapport à ses
concurrents, puisque bien souvent un seul sponsor par domaine d’activités est retenu.
D’autre part, le nombre de sponsors pouvant être retenu par le public étant limité à
quelques unités, il sera judicieux d’appartenir au groupe des sponsors principaux de
l’événement, voire si possible d’être le sponsor unique. Contre-exemple :
l’ambushmarketing ou pseudo-parrainage est une technique de marketing utilisée par
certaines entreprises pour faire croire au public qu’ils sont sponsors d’un événement
sans réellement l’être. Le consommateur ne distingue plus alors l’annonceur officiel.
Un indicateur du type d’événement : l’enjeu de l’événement peut être purement sportif
ou glisser vers une dimension plus grande comme une Coupe du Monde où le
sentiment patriotique est dominant ; le succès de communication est directement lié
aux budgets engagés. La coupe du Monde étant le premier événement sportif au
monde en termes d’audience, les sponsors paient très cher le droit de figurer parmi les
partenaires officiels et sont, de ce fait, très attentifs aux retombées de mémorisation et
de notoriété.
Un indicateur du type d’audience : un public « jeune » sera plus orienté vers une
mémorisation immédiate / rapide, quand un public « plus âgé » aura une réaction
basée plutôt sur l’habitude avec un impact moyen / long terme.
Un indicateur média de l’événement : La télévision est le média le plus efficace en
terme de mémorisation des messages.
48
Projet de fin d’études
49
Projet de fin d’études
A cette fin, nous avons extrait notre échantillon d’étude des participants aux différentes
actions. A cause de l’hétérogénéité des profils des participants aux différentes actions, notre
échantillon a été composé de trois types de profils (des étudiants, des artisans et des patients)
selon lesquels nous avons opté pour trois méthodes de recueil de données.
La première méthode a été l’entretien semi directif avec les 30 participants à la caravane
de formation Lafarge et 30 participants à la caravane médicale de l’OCP au jour J de
l’événement, ceci nous a permis de recueillir des discours spontanés, non préparés. Lors de la
prise de contact avec les interviewés, le sujet précis de l’étude n’a pas été donné, afin d’éviter
toute préparation. La variété des interlocuteurs et la recherche d’informations personnelles ont
imposé l’emploi d’entretiens individuels semi directifs. Cette technique de recueil de données
présente l’avantage d’être relativement facile à organiser. Passée la barrière de la prise de
rendez-vous et du manque de disponibilité. Le face à face a permis également de créer un
climat favorable à la livraison de renseignements personnels et précis, et ce d’autant plus que
les interviewés choisis ici étaient disposés à consacrer autant de temps que nécessaire à la
réalisation de l’étude. Nous avons utilisé pour cela des prises de notes après chaque entretien.
La deuxième méthode est l’analyse manuelle de contenu des entretiens ainsi que des
enregistrements des caméramans le jour J de l’événement. Pour ces deux méthodes, nous les
avons déployés en J et J+4 de la caravane médicale et de la caravane de formation.
l’événement à Fès et à Rabat, ainsi que pendant notre mission de supervision de l’équipe
street marketing lors la phase de recrutement de bénévoles.
Les thèmes généraux évoqués lors des entretiens avec les différents participants aux
actions de Lafarge et OCP
Pour la caravane médicale de l’OCP, la plupart des participants stipulent que l’identité
de l’OCP est fortement reliée à la région, et que ces actions n’est qu’une contrepartie de
monopole d’extraction qu’a l’OCP sur cette région. Autres participants pensent que l’OCP est
obligée d’investir une partie de ses bénéfices dans le bien être de la région source de sa
51
Projet de fin d’études
Pour l’action Dir Iddik, nous avons constaté que plus de 70% des participants ont
comme motivation la participation au spectacle contre 30% ont comme motivation se porter
volontaire dans des travaux de bénévolat. Les autres remarques concernent surtout des
recommandations de villes pour des futures éditons, des stars pour les prochains spectacles.
Nous avons également des internautes qui profitent de l’occasion pour présenter leurs avis
concernant le service, ce type de personnes affirment que ce type d’actions n’est qu’une
action de communication qui vise l’aspect commercial de l’activité ceci est affirmer par
certains internautes par le fait que ces types d’actions n’est organisées par Inwi qu’au niveau
de grands villes (Marrakech, Casablanca, Rabat, Fès…).
52
Projet de fin d’études
54
BUCHANAN, D., & BADHAM, R. (1999). Politics and Organizational Change: The Lived Experience.
Human Relations, 52(5), 609-629.
55
GRIMA, F. (2006). L’évolution professionnelle des champions de l’innovation organisationnelle (Vol. 11).
Montréal, Canada : Centre d’études en administration internationales, École des hautes études commerciales.
53
Projet de fin d’études
D’un côté comme de l’autre, un indice pointant vers une possibilité de stratagème n’est
pas une preuve de présence de stratagème. Il peut simplement s’agir d’une mauvaise
communication de la RSE. Une grande entreprise canadienne, par exemple, s’est fait
apostrophée par une partie prenante défenderesse de l’environnement dans le passé parce
qu’elle donnait «l’impression» de ne pas tenir compte des enjeux environnementaux dans sa
politique d’approvisionnement. Le problème relevait du fait que l’entreprise ne communiquait
simplement pas les efforts réels qu’elle faisait pourtant en matière de respect de
l’environnement56.
C. Impliquer toutes les parties dans l’opérationnalisation des stratégies
La nuance entre responsabilisation et imputabilité est importante parce qu’elle permet
d’évaluer à quel degré l’organisation s’implique face à ses responsabilités sociales (se
responsabiliser vs être responsable). Elle peut reconnaître sa responsabilité pour ses pratiques
de gestion et donc se contraindre à en rendre compte (être responsable). Toutefois, pour toutes
sortes de raisons, elle peut aussi être en cours de se responsabiliser socialement (se
responsabiliser). On peut notamment penser à une organisation qui doit s’ajuster à un enjeu
social nouveau par exemple; ou encore à une organisation retardataire par rapport à son
secteur d’activité qui doit s’ajuster pour demeurer concurrentielle. Ces différentes nuances
contribuent aussi à déterminer dans quelle mesure l’organisation tente de mobiliser ses
partenaires et parties prenantes (imputation vs responsabilisation).
Premièrement, une organisation peut rendre certains partenaires et fournisseurs
imputables de leurs pratiques en matière de RSE (imputation de responsabilité). C’est le cas
notamment d’Apple qui a récemment communiqué sur les mesures prises en matière de
respect des droits des travailleurs travaillant dans des entreprises chinoises (Foxconn)
fournissant des composantes à l’entreprise. Il faut, par contre, demeurer vigilant sur les
motivations qui poussent une organisation à imputer des responsabilités aux autres. Il est
possible qu’elle ne le fasse pas par souci éthique, mais pour se décharger d’une part de sa
RSE.
Deuxièmement, toutes les organisations n’ont pas le pouvoir de rendre leurs partenaires
ou autres parties prenantes imputables de leurs actions, mais peuvent tenter de les
responsabiliser (responsabilisation) face à ses politiques de RSE. D’abord à cause de la nature
de ces parties prenantes; on pense notamment à la clientèle que l’organisation peut sensibiliser
56
MARC D.ET FRANÇOIS L (2014)., Entre discours, actions et éthique : pour une proposition de méthode
d’analyse de la légitimité des stratégies de communication de RSE, Revue internationale Communication sociale
et publique
54
Projet de fin d’études
et informer, mais qu’elle peut difficilement rendre imputable. Ensuite à cause du poids
marginal qu’elles exercent sur ces parties prenantes; cela est surtout vrai dans le cas d’une
petite ou moyenne entreprise (PME), par exemple. Mais c’est parfois aussi la réalité
d’organisations qui peuvent être perçues comme de grands joueurs dans leur secteur
d’activité, mais qui demeurent des clients marginaux pour leurs fournisseurs qui ont des
activités dans plusieurs secteurs plus importants.
57
MINTZBERG, H. (1994). The rise and fall of strategic planning. Harvard Business Review, 72(1), 107-114.
58
ROBICHAUD, D., & BENOIT-BARNE, C. (2010). L’épreuve de la conversation : comment se négocie la
mise en œuvre des normes dans l’écriture d’un texte organisationnel. Etudes de communication, (34), 41-60.
55
Projet de fin d’études
59
MEENAGHAN J. (1983), Commercial Sponsorship, European Journal of marketing, vol. 17, n°7, p. 5-73.
60
CORNWELL T.B. et I. MAIGNAN (1998), An international review of sponsorship research, Journal of
advertising, vol. 27, n°1, p. 1-20.
56
Projet de fin d’études
La couverture de l’audience ciblée (comme le choix du polo, sport pratiqué par des
personnes « de la haute société », comme activité sponsorisée par Rolex pour son marché
français.
Les opportunités de relations publiques.
La préférence des décideurs qui reflétant les loisirs des dirigeants ou de leur femme.
La couverture géographique de l’audience ciblée, la définition de cette couverture
géographique permettra de déterminer si l’entreprise doit s’investir dans plusieurs
sponsorings sur chaque marché géographique, ou plutôt ne réaliser qu’un seul sponsoring
couvrant tout la zone géographique ciblée.
57
Projet de fin d’études
fonction des objectifs de communication du parrain, selon les critères suivants (Walliser,
2006)61 :
La cohérence entre les cibles du parrain et celles de l’entité parrainée.
La cohérence entre l’image de l’entité parrainée et l’image recherchée du parrain.
Le rapport coûts/bénéfices attendus.
Les types de droits (contreparties) offerts par l’entité parrainée.
La couverture géographique (régionale, nationale, internationale).
La fréquence des contacts (visibilité de l’entité parrainée dans les médias tout au long
de l’année).
La qualité du contact.
La possibilité d’intégrer le parrainage dans la stratégie de communication/marketing.
La crédibilité et l’attrait lorsque le parrainé est une star.
Le produit fabriqué par l’entreprise peut être un critère supplémentaire du choix de
l’événement (Marcenac et al., 2002)62.
La question de l’influence de la passion du dirigeant dans le choix du mécénat, se pose
également dans le domaine du parrainage. Pour Benveniste et Piquet (1988)63, il ne faut pas
confondre « danseuse » et « passion », la « danseuse » étant perverse alors que la « passion »
peut être source d’inspiration féconde.
L’implantation géographique d’une entreprise a une grosse influence sur ses choix en
matière de parrainage. La PME est probablement davantage sensible à cet aspect des choses
dans la mesure où elle est souvent plus intimement ancrée dans la région où elle exerce. Ceci
peut être un facteur favorable ou défavorable au parrainage local, en fonction de la volonté
d’intégration de l’entreprise.
61
WALLISER B. (2006), Le parrainage, sponsoring et mécénat, éditions Dunod.
62
MARCENAC L., MILON A., SAINT-MICHEL S.-H. (2002), Stratégies publicitaires, de l’étude marketing au
choix des médias, 5ème édition, éditions Bréal.
63
BENVENISTE F. et PIQUET S. (1988), Pratique du parrainage, éditions Vuibert Entreprise.
58
Projet de fin d’études
Le premier critère du choix de mécénat à une relation avec les comportements des
entreprises, lesquels peuvent se regrouper en trois catégories d’attitudes :
Un comportement centré sur la justification, attitude qui vise en général à
repositionner l’activité de l’entreprise en fonction d’objectifs ou de l’image de
l’entreprise.
Un comportement de gestionnaire responsable, pour lequel il ne peut y avoir d’actions
coupées des objectifs de l’entreprise. Les interventions s’intègrent à une politique
marketing ou à une politique commerciale.
Un comportement centré sur la revendication statutaire, en général individuelle,
personnalisée. L’utilisation de la notion de mécénat est fréquente dans ce contexte.
L’affirmation d’un pouvoir, pouvoir de décision ou pouvoir financier, pouvoir naturel,
non partagé ou acquis, constitue le fondement implicite de ce comportement. La
décision d’un homme extrêmement valorisée prime sur le consensus et sur la
collectivité.
Le deuxième critère est lié à la personnalité et les préférences du dirigeant telles que la
préférence pour le domaine culturel/artistique Vs domaine sportif ou humanitaire, par
exemple liée à l’influence de ses parents ou de proches artistes, une passion artistique
personnelle, par exemple liée à une pratique dans son enfance, le goût du risque, qui l’a
poussé à devenir chef d’entreprise et qui peut par exemple l’inciter à investir son entreprise
dans une action de mécénat envers des jeunes artistes, la générosité pure et le sens du partage
ou une tendance à l’individualisme, l’influence de l’entourage proche du dirigeant et l’attitude
du dirigeant face à son environnement (implication, rejet ou immobilisme).
Le troisième critère est lié à l’environnement de l’entreprise, tels que la prédominance
dans la région d’implantation de l’entreprise d’un élément/événement culturel, l’importance et
influence des parties prenantes, par exemple les collectivités locales, les clients ou les salariés
de l’entreprise ayant un engagement envers des éléments/événements culturels, un fort
développement des acteurs culturels dans la région et donc importance des besoins en
mécénat ou bien l’influence des entreprises concurrentes et de leur communication.
En bref, la clarté des discours et l’implication de l’ensemble des parties prenantes sont
des facteurs qui aide l’entreprise à améliorer le rendement de ses investissement et par
conséquence lutter contre les incompréhensions qui peuvent impactés négativement l’image
de l’entreprise.
59
Projet de fin d’études
60
Projet de fin d’études
61
Projet de fin d’études
62
Projet de fin d’études
Les indicateurs de
Type de retombée Auteurs
mesure proposés
Donner une Les tests normés
autre dimension DEMONT et Les tests par double
à l’entreprise ou Al., 2000 mesure
à la marque Les trackings
Les la mémorisation
retombées le score de
sur l’image PERLSTEIN reconnaissance
Améliorer son
et PIQUET, La notoriété
top of mind
1985 Indicateurs d’image
L’audience directe et
indirecte
La performance Dummy magazine
économique BELELKAOUI Méthode CLUCAS
Les
L’augmentation et KARPIR, Split run test
retombées
des ventes 1989 Méthode des
sur les
objectifs entretiens familiaux
63
Projet de fin d’études
§3.Analyse de vécu
La particularité de notre thème de recherche c’est qu’il rassemble entre deux éléments
fondamentaux qui peuvent avoir un impact positif sur les objectifs stratégiques de l’entreprise.
La RSE comme une tendance est un alignement stratégique dont la prise en compte dans les
stratégies des entreprises est une obligation du fait de nombreux avantages qu’ils peuvent
apporter et la communication événementielle comme une forme de marketing alternatif dont
l’effet sur la cible est important.
La réunion de ces deux éléments est encouragée par les managers du fait de leurs places
dans le politique de communication de l’entreprise. Ainsi, en aval, la prise en compte de ces
éléments dans la planification stratégique est justifiée par le fait que cette combinaison permet
de développer, renforcer ou modifier l’image de l’entreprise, de donner une image distincte,
64
Projet de fin d’études
Nous donnons ici l’exemple d’Inwi via l’action « Dir Iddik », l’objectif projeté et
médiatisé stipule la volonté de créer l’esprit de bénévolat chez les jeunes, et coopérer pour
mettre en place des interventions ayant comme but l’amélioration de la situation sociale des
associations... A ce niveau nous posons la question sur les autres éléments qui accompagnent
cette intervention ( surtout au niveau du plan d’actions) tel que l’organisation des concerts, le
budget important alloué à la médiatisation de l’événement, la capacité logistique dédiée …
nous donnons dans le même cadre l’exemple des caravanes de sensibilisation de l’OCP, et
nous posons la question pour quoi ils ne sont organisées qu’au niveau des villes là ou
l’entreprise exerce une activité d’extraction des mines ? pourquoi les actions sociales de
Lafarge ne sont destinées qu’à des utilisateurs potentiels ou des prescripteurs des leurs
produits (les artisans, les drogueries….) ?
Selon notre analyse, les publications des entreprises, les propos des interviewés et
l’architecture des plans de ces actions, nous pouvons dire que le caractère social et humaines
de l’approche de la RSE été à la base de l’innovation d’un ensemble de techniques marketing
ou bien d’un redéploiement de ces principes pour mettre en place des actions de proximité qui
sont capables de réaliser plusieurs objectifs au même temps et par une seule et même action,
un objectif de communication des valeurs de l’entreprise via des outils plus accessibles à la
majorité de la cible, un objectif de prospection en intégrant les clients potentiels dans
l’univers de la marque tout en déployant une communication capable de modifier le
comportement de ce client potentiel, ainsi qu’un objectif de fidélisation , en permettant à la
cible l’accès aux éléments de récompenses ( concert gratuit avec des stars, tombola sur place,
invitations aux team building, distribution des dons…).
En aval, l’aspect festif de cette combinaison peut également déployer à des fins
purement marketing. En effet, les consommateurs visualisent entre 2 000 et 3 000 messages
publicitaires par jour64. Cette intrusion dans leur quotidien a entrainé au fur et à mesure une
saturation médiatique. Les annonceurs doivent donc faire face à une diversification de leurs
comportements en terme d’actions marketing. Ces faits les ont obligés à devenir plus
innovants, plus réfléchis dans leur démarche, plus percutants dans leurs messages. Cette
64
AÏDAN A(2012), le rôle du street marketing pour les équipementiers sportifs
65
Projet de fin d’études
remise en question s’est traduite par l’émergence d’une nouvelle combinaison qui réunit
l’aspect sociale qui est à la tendance de ces dernières années et la particularité de cette forme
de communication. Ainsi, en tenant compte de profil de la cible, de capacité financière de
l’entreprise et ses objectifs, plusieurs choix sont mis à la disposition de l’entreprise en terme
de programmation de l’événement, de sa forme, de timing, des intervenants… et qui
permettent une adaptation de plan d’actions selon les trois critères déjà cités.
En bref, les résultats de nos deux études nous ont confirmé que la communication
événementielle ne contribue pas à l’expression de la RSE. Il s’agit juste d’utiliser les principes
de la RSE comme des sources d’inspiration pour innover des moyens marketing sur mesure,
adaptés aux différents profils et capable à attirer l’attention de la cible vers la marque tout en
projetant un petit plus dans un projet social qu’a une adéquation avec nos objectifs de
visibilité et de notoriété.
La cible concernée en premier lieu. Il faut cependant s’assurer que l’on va pouvoir la
contacter. Dans le cas d’une stratégie indirecte recherchant un effet sur les
prescripteurs (par exemple les vendeurs) l’évaluation se fera sur ces deux cibles et sur
la cible de communication.
Historiques des actions réalisées auprès de cette cible ;
Le chiffre d’affaires réalisé avec la cible avant pendant et après l’action ;
Le débriefing des prestataires
Le débriefing de l’annonceur
Les rapports de mission et les remontées de terrain ;
66
Projet de fin d’études
zones des échantillons65. Notre proposition est constituée d’un ensemble d’actions à les
quelles l’annonceur peut faire appel en fonction du profil et de l’accessibilité de la cible. Le
tableau ci-après présente les différentes actions à prévoir en fonction de type d’activité :
Actions à prévoir
Analyse de taux de réalisation de l'objectif
Justification des éléments du budget
Analyse des avis du l'annonceur
Actions communes à Analyse des avis des prestataires
tous types de Analyse des avis des hôtesses d'accueil
domaine d'activité Détermination de pourcentage des participants-clients
Détermination de pourcentage des participants-clients potentiels
Médiatisation avant et après l’événement sur les réseaux sociaux,
ceci fera l’objet d’analyse par les outils cités ci-dessus.
Lancement d'une action de mailing de remerciements et la mesure
de son retour
Lancement d'une action commerciale de portabilité auprès des
clients potentiels ayant participé à l'action et la mesure de son
retour
Lancement d'une étude de satisfaction via le phoning auprès des
Action adéquate à
participants-clients et la mesure de son retour
une activité
Lancement des études des motivations de participation des clients
d'opérateur de
et des clients potentiels via les réseaux sociaux et l'analyse des
télécom (INWI)
retours
Analyse de fréquence d'achat des clients participants avant et après
l'action (ceci est réalisable via les S.I de l'opérateur)
Réalisation des entretiens semi directifs par les animateurs des
points de vente de la zone de l'action avec les clients de cette
même zone
65
Puisque la même action est menée sur différentes régions, nous pouvons obtenir ainsi des résultats/région d’où
la comparaison peut aider à donner un jugement sur la validité du modèle.
67
Projet de fin d’études
68
Projet de fin d’études
Conclusion du chapitre
Sur le terrain, la réalisation des objectifs assignés à un événement destiné à exprimer la
RSE semble facile, ceci à cause de l’architecture de plan d’action de l’événement. En effet, en
plus de jour J, le plan d’action contient, dans la plupart des cas, des actions de communication
pré événement, via les autres supports de communication média, ainsi que des actions post
événement. Cette panoplie des outils de communication utilisés permet de renforcer l’impact
de jour J et par conséquence réaliser des objectifs qualitatifs et quantitatifs quel que soit sa
nature.
69
Projet de fin d’études
Conclusion générale
Peu sont les conclusions théoriques qui attestent que la communication événementielle
est le moyen le plus important dans l’expression de la RSE parce que cette combinaison a
permis de changer la nature des objectifs réalisable via l’adoption d’une stratégie RSE.
L’objectif de cette étude consistait à explorer cette relation d’une manière scientifique et
empirique. L’analyse fait savoir que la RSE constitue une tendance de la gestion et du
marketing des entreprises du 21ème siècle. Les entreprises tentent donc de s’adapter à ces
nouvelles exigences du marché en essayant d’en tirer le meilleur parti.
Les études montrent donc qu’il s’agit d’une stratégie de communication événementielle
intégrée visant à la fois à se constituer un avantage concurrentiel et à profiter d’une
opportunité pour valoriser l’image de l’entreprise. Les finalités citoyennes sont de mise et
l’entreprise cherche à transférer dans ce cadre les valeurs de l’événement à l’image de
l’entreprise ou choisissent une opération en fonction de valeurs communes de l’opération avec
celles de l’entreprise, à placer ses produits à travers ces opérations, à prouver que ces derniers
sont les meilleurs dans le but de susciter des ventes, mais également à réaliser des retombées
corporate sur l’image et la réputation de l’entreprise.
Donc, les motivations du choix de la communication événementielle pour l’expression
de la RSE sont principalement des objectifs de visibilité, de notoriété et de rentabilité qui
utilisent l’élément sociale comme source d’inspiration pour conceptualiser des plans d’actions
capables de servir des intérêts purement commerciaux au moyen et à long terme. Notre
présence sur le terrain avant, pendant et après un événement de ce type, ainsi que notre
interaction avec les annonceurs de l’événement, ses organisateurs, dont nous faisons partie,
ainsi que ses cibles, nous a permis de mener à bien notre recherche et affiner notre analyse
autant qu’un fournisseurs de service, un participants, un client et un chercheur et pour enfin
pouvoir confirmer ces propos.
Nous avons ainsi remarqué, via notre étude, une forte homogénéité entre les motivations
du choix de la communication événementielle pour l’expression de la RSE et ses retombées.
Ceci confirme que ce choix est pertinent, et que les entreprises et leurs partenaires
(prestataires) ont réussi à convertir les principes sociaux et humanitaires assignés à une
stratégie RSE, à un ensemble des actions marketing adaptées et plus accessibles destinées à
servir des objectifs commerciaux de l’entreprise et qui ont pu montrer sa puissance.
70
Projet de fin d’études
A ce titre, nous avons rejoint cette approche, et les actions que nous avons proposées via
notre outil de post évaluation visent directement l’amélioration des réalisations commerciales
via des actions de suivi des interactions des participants à l’événement avec la marque.
Au-delà des travaux de recherche et des études réalisées, et au sein de cette agence
d’événementiel et du marketing direct nous avons pu, tout le long du stage, acquérir de
nombreuses connaissances dans le domaine de la communication, du marketing direct et de la
communication événementiel et ce en réalisant différentes missions, à travers les quelles, nous
avons ainsi pu découvrir les différents aspects d’intervention de prestataire de service de
marketing pour le compte d’un annonceur, les outils utilisés, l’organisation mise en place
ainsi que les stratégies et les moyens mises en œuvre pour arriver au résultat escompté.
71
Projet de fin d’études
Bibliographie
Ouvrages
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72
Projet de fin d’études
73
Projet de fin d’études
Articles
75
Projet de fin d’études
Webographie
www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/@ed_emp/@emp_ent/@multi/documents/publica
tion/wcms_142693.pdf
www.inwi.ma
www.lafarge.ma
www.ocp.ma
www.ocpfoundation.org/
www.sircome.com/equipe/mathieu-jahnich/
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Glossaire
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modernes. Parmi celles-ci, nous retrouvons : Le buzz marketing, le viral marketing, le street
marketing, le guerilla marketing et l’ambush marketing.
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Annexes
Annexe n°1 : Photos de la caravane médicale de l’OCP-FKIH Bensaleh-
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Introduction du chapitre.............................................................................................................. 6
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Introduction du chapitre............................................................................................................ 25
Introduction du chapitre............................................................................................................ 39
§3. Analyse des retombées des actions des entreprises étudiées ................................. 50
Bibliographie ............................................................................................................................ 72
Webographie ............................................................................................................................ 76
Glossaire ................................................................................................................................... 77
Annexes .................................................................................................................................... 79
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