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Organisation
………………………………………………………………………………
………….9
Composition
………………………………………………………………………………
…………13
Réglementation
………………………………………………………………………………
……20
Fonctionnement et
financement………………………………………………………..…
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Introduction
Conclusion
………………………………………………………………………………
…………….45
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Présentation et historique
A. Présentation
Le secteur bancaire marocain est l'un des moteurs du développement de
l'économie du pays et de sa prospérité, ce dernier est devenu dans une courte
période un secteur moderne et efficace.
B. L’historique
La structure du secteur bancaire marocain, telle qu’elle se présente
actuellement a été façonné par l’histoire. Elle est le produit d’un long
cheminement qui s’est édifié progressivement dans le pays.
1. Avant le protectorat :
C’est une phase qui est caractérisé par la naissance des premières
banques marocaines, l’arrivée des banques étrangères.
Ce n’est que vers la fin du 19ème siècle, à partir de 1880, que les
premières banques étrangères s’installent au Maroc.
2. Sous le protectorat :
C’est une phase qui s’étale de 1912 à 1956, qui consacre l’intégration de
l’économie marocaine à celle de la métropole et qui enregistre le déferlement
des banques françaises sur le Maroc.
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Signalons, enfin, que toutes les grandes banques françaises étaient
représentées au Maroc par des succursales entièrement encadrées et
contrôlées par les maisons mères. Ces banques étaient concentrées sur
Casablanca, comme d’ailleurs les banques espagnoles l’étaient sur Tanger.
3. Après l’indépendance :
Dans cette étape décisive, il convient de souligner trois traits qui ont
marqué, de manière significative, la configuration du paysage bancaire et
financier national :
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Organisation
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- CEC = Comité des établissements de crédit.
A. Bank Al-Maghreb
Par ailleurs, les nouveautés apportées par ces textes de loi reflètent
l’autonomie récemment conférée à la banque centrale et qui vise à adopter le
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système de restriction et de modernisation du secteur bancaire. Ainsi trois
organes sont retenus par la nouvelle loi bancaire.
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Défini pour la première fois par la législation, l’article 3 de la loi bancaire
2006 stipule: « constitue une opération de crédit, tout acte à titre onéreux par
lequel une personne met ou s’oblige à mettre des fonds à la disposition d’une
autre personne, à charge pour celle-ci de les rembourser, ou prend, dans
l’intérêt d’une autre personne un engagement par signature et sous forme
d’aval, un cautionnement ou toute autre garantie »
Outre les crédits classiques entre préteurs et emprunteurs, les opérations
de crédit incluent:
– les opérations de location assortie d’une option d’achat « crédit bail »
– les opérations de vente avec faculté de rachat, ou vente à rémunéré,
d’effets et de valeurs mobilières
– les opérations d’affacturage « achat de créance ou leur garantie ».
Le crédit doit être par écrit et l’établissement de crédit peut exiger les
garanties qu’il juge nécessaires.
La loi présente certaines lacunes dans le cadre des opérations de crédit,
notamment :
– la relation de remboursement limitée à deux personnes n’est pas
toujours justifiée .certaines pratiques telles que l’escompte qui est très
développé, met en relation les trois intervenants :
D’abord le tireur s’adresse aux banques pour obtenir le crédit d’escompte,
ensuite la banque s’adresse au tiré pour lui rembourser le crédit de départ.
– la distribution des crédits n’est pas un monopole des établissements de
crédit.
Les organismes à but non lucratif peuvent accorder des crédits à des
conditions préférentielles pour des buts sociaux .Aussi, les entreprises peuvent
se financer mutuellement avances aux fournisseurs, emprunt obligataire, autres
émissions de valeurs mobilières, émission de cartes par une entreprise pour
achat auprès d’elle de biens et services, avances au personnel, etc.
- Gestion des moyens de paiement
La loi bancaire 2006 a consacré la gestion des moyens de paiement
comme l’une des trois fonctions essentielles dévolues aux établissements de
crédit.
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Le traitement bancaire des moyens de paiement est un aspect essentiel
de l’activité des établissements de crédits. C’est le service le plus utilisé par les
particuliers et les entreprises.
La gestion de moyens de paiement sera examinée sous deux angles :
Les instruments de paiement nationaux et les moyens de paiement
internationaux.
a. Les instruments de paiement :
Conformément aux dispositions de l’article 6 du dahir N: 1-05-178 du 15
moharrem 1427 (2 mars 2006) portant la loi N:34-03 relative aux établissements
de crédit et organismes assimilés, « sont considérés comme moyens paiement
tous les instruments qui, quel que soit le support ou le procédé technique utilisé,
permettant à toute personne de transférer des fonds » Les instruments de
paiement comportent deux types : instruments de paiement traditionnel et
instruments de paiement électronique.
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La carte de paiement : Conçus initialement au Maroc pour garantir le
paiement d’un chèque, la carte bancaire à vue progressivement ses
fonctions se diversifier et s’enrichir pour offrir divers services à la
clientèle. Il existe au Maroc quatre types de cartes qui assument les
fonctions suivantes : carte de garantie, carte de retrait (exemple, les
cartes de retraite banque populaire), carte visa électronique (carte de
paiement Comme la carte visa électronique), carte de paiement et carte
de crédit.
1. Le contrôle de change :
Le contrôle des changes est une action directe de l’Etat sur l’offre et la
demande des devises. L’objectif étant de mobiliser les recettes en devises du
pays afin de limiter leur utilisation à des fins économiquement prioritaires.
Le règlement des opérations Import-export constitue le volet le plus
important de l’activité bancaire international, mais la gestion des moyens de
paiement internationaux ne concerne pas uniquement ces derniers elle se
rapporte également aux opérations purement financières.
2. le marché de change :
L’instauration d’un marché des changes au Maroc en 1996 constitue un
tournant dans les activités bancaires internationales. Son impact sur le
dénouement des transactions et la gestion des moyens de paiement sont
considérables.
Les banques marocaines ne se limitent plus à jouer un rôle de “boite à
lettre” entre leurs clients et Banque AL Maghreb pour acheter ou céder les
devises sur la base d’un taux de change administré et indifférencié.
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Règlementation
La règlementation :
La nouvelle loi bancaire : loi n° 34-03 relative aux établissements de
crédits et organismes assimilés :
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leur dotation ou celle de leurs dirigeants et qui effectuent, à titre de profession
habituelle, une ou plusieurs des activités suivantes :
Article 2 : Sont considérés comme fonds reçus du public les fonds qu'une
personne recueille de tiers sous forme de dépôt ou autrement, avec le droit d'en
disposer pour son propre compte, à charge pour elle de les restituer. Sont
assimilés aux fonds reçus du public :
- les sommes laissées en compte, dans une société, par les associés en
nom, les commanditaires et les commandités, les associés, les gérants, les
administrateurs, les membres du directoire ou du conseil de surveillance et les
actionnaires, détenant 5% au moins du capital social ;
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- les fonds provenant de concours d'établissements de crédit et des
organismes assimilés visés aux paragraphes 3, 4 et 5 de l'article 107 ci-
dessous.
Article 3 : Constitue une opération de crédit tout acte, à titre onéreux, par
lequel une personne :
Les articles non cités concernent les l'octroi et le retrait des agréments et
les dispositions prudentielles et comptable.
Ø Opérations connexes
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La nouvelle loi autorise les établissements de crédit à effectuer de
nouvelles opérations connexes à leurs activités principales, à savoir :
Pour rappel, cet agrément était -sous l'égide de l'ancienne loi- délivré par
le Ministre des Finances.
La décision portant agrément ou, le cas échéant, refus dûment motivé est
notifiée par le Gouverneur de Bank Al Maghrib au postulant dans un délai
maximum de 4 mois (au lieu de 6 mois auparavant) à compter de la date de
réception de la demande et de l'ensemble des documents et renseignements
requis par Bank Al Maghrib.
Ø Retrait d'agrément
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Fonctionnement et
financement
Ø Retrait d'agrément
Fonctionnement :
Les dépôts sont des fonds laissés en compte par la clientèle des banques.
Ces fonds représentent la principale ressource des établissements bancaires
qui alimentent la partie la plus intéressante de leurs activités, on distingue trois
catégories de dépôts
Dépôts avec préavis Dépôts qui ne peuvent être retirés qu’en prévenant
la banque dans les délais fixés dans le contrat
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Financement :
1. Trésor
Trésor, administration du terme désignant, au sein du ministère des
Finances, l'ensemble des principaux services financiers de l'État, regroupés au
sein de la Direction du Trésor. Celle-ci, qui représente la puissance publique,
exerce une tutelle sur un certain nombre de secteurs de la vie économique et
d'entreprises publiques, tout en contribuant, par le biais de diverses institutions,
au financement de l'économie nationale.
Le budget est défini comme l'ensemble des comptes qui décrivent, pour
une année civile, toutes les ressources et toutes les charges de l'Etat. Ces
comptes contenus dans les lois de finance .Le budget et la loi de finance sont
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généralement considérés comme synonymes mais on l'utilise indifféremment
l'un pour l'autre.
Le budget peut être considéré comme l'acte par lequel sont prévue et
autorisées les charges et les ressources de l'Etat pendant une année civile*.
Mais la création de monnaie par le trésor n'est pas analysée d'une façon
très détaillée, a cause de plusieurs raisons :
-Statut ambigu et particulier du trésor qui selon les cas, peut être
considéré soit comme agent financier ou non financier.
-La monnaie créée par le trésor ne constitue pas une part importante dans
la masse monétaire.
Ceci dit, le trésor gère les actifs monétaires puisqu'il est à la tente d'un
circuit de monnaie de trésor. Ainsi, le trésor crée directement la monnaie
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scripturale à chaque fois que l'Etat paie ses dettes envers des agents non
financiers détenteurs des comptes à vue auprès des CCP ou du trésor.
Les comptes spéciaux du Trésor (CST) au nombre de 131 ont pour objet
de retracer les recettes affectées, conformément aux dispositions de la loi
organique relative à la loi de finances, au financement des dépenses afférentes
à des opérations déterminées et l'emploi donné à ces recettes. Ces dépenses
dont le montant prévisionnel s'élève au titre de l'année 2004 à 23.950 MDH soit
14,2 % du budget de l'Etat, concernent la réalisation des programmes d'actions
intéressant les domaines social, agricole, de l'infrastructure, du développement
local et de la promotion économique et financière. Elles sont programmées au
niveau des comptes en question en raison :
D. budget annexes
De façon générale, les crédits des budgets annexes regroupent les crédits
et les recettes des services de l'Etat à caractère industriel et commercial. Le
budget annexe constitue un vrai budget autonome avec une section
d'exploitation et d'investissement. Un seul budget annexe figure encore en loi de
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finance 2006, celui de la Radio et Télévision Marocaine qui est transformé en
société anonyme.
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Hassan II a pour objet d'apporter son concours financier à tout projet contribuant
à la promotion de l'investissement et à la création de l'emploi. Son objectif
principal de renforcer et de moderniser les grandes infrastructures nationales, lui
permet de jouer le rôle de levier de l'investissement et de contribuer à la
promotion sociale et économique du pays.
Les interventions du Fonds dans ces domaines font qu'il est un outil
multidimensionnel; c'est un outil de mise à niveau du tissu infrastructurel, de
promotion sociale et de promotion de l'investissement productif ; il a acquis une
légitimité bien établie en ayant transformé les recettes publiques en
investissements structurants et à effets durables.
1-Au crédit :
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5. les dons et legs.
2-Au débit :
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La Fondation CDG a pour mission de contribuer aux efforts des
partenaires nationaux et locaux impliqués dans l'appui social. Elle intervient
dans le domaine du mécénat et aide à concrétiser des projets à caractère
philanthropique, éducatif, scientifique, social ou culturel.
3. Le secteur privé
Les entreprises et les autorités marocaines devront bien entendu travailler
pour le développement. Mais pour tirer profit du potentiel de développement
économique du pays, la difficulté est maintenant de faire participer l'ensemble
des acteurs de secteur privé et de réussir à les intégrer dans ce processus de
modernisation. Le rapport souligne d'ailleurs qu'«il s'agit d'un sujet transversal
qui recoupe beaucoup de thèmes d'interventions qui, le plus souvent, relèvent
de champs d'action partages entre le secteur public et le secteur privé. Le
développement économique ne pourra se réaliser sans la mise en oeuvre d'une
coopération entre l'Etat, les entreprises et les organismes spécialisés dans le
développement économique ou la formation.
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de maximisation du profit en fonction de ses recettes et de ses coûts, et
présuppose l'existence d'un centre de décision unique. Les modèles
néoclassiques ont permis une prise en compte de la multiplicité des fonctions de
production, c'est-à-dire des relations entre facteurs de production et biens
produits tout en respectant l'hypothèse de l'unicité du centre de décision.
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Ou une société à responsabilité limitée (SARL : société d'une nature
juridique mixte qui emprunte ses caractères tant aux sociétés de personnes
qu'aux sociétés de capitaux..).L'entreprise ne se limite donc pas au droit
commercial, c'est-à-dire au droit des commerçants, mais fait
-financement interne.
-financement externe.
A- Financement interne.
B- Financement externe.
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1-La banque moderne
Ces réformes ont permis au système bancaire marocain une plus large
ouverture vers l'extérieur, plusieurs banques commerciales marocaines ayant
ouvert des succursales à l'étranger.
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Les établissements de crédit sont ainsi habilités à recevoir, du public,
des fonds notamment sous forme de dépôts ou par émission de titres de
créance.
Les bons de caisse, qui ne peuvent être libellés qu'en dirhams, ne doivent
pas avoir une durée inférieure à 3 mois et leur rémunération est librement
négociée. L'ouverture et le fonctionnement des comptes en devises et en
dirhams convertibles obéissent aux prescriptions de la réglementation des
changes en vigueur.
Les certificats de dépôt peuvent être émis sans aucune limitation et pour
une période variante entre 10 jours et 7 ans.
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Le rachat de titres de créances négociables par l'établissement émetteur
ne peut intervenir que dans la limite de 20 % de leur encours.
Aux termes du dahir portant loi du 6 juillet 1993, constitue une opération
de crédit " tout acte par lequel une personne met ou s'oblige à mettre, à titre
onéreux, des fonds à la disposition d'une autre personne, à charge pour celle-ci
de les rembourser, ou prend, dans l'intérêt de cette dernière, un engagement
par signature tel qu'un aval, un cautionnement ou toute autre garantie".
Les conditions débitrices sont régies par l'arrêté du Ministre des Finances
et des Investissements Extérieurs n°143-96 du 10 ramadan 1416 (31 janvier
1996) réglementant les intérêts applicables aux opérations de crédit et la
circulaire de Bank Al-Maghrib n° 8/G/96 du 15 février 1996.
Les taux d'intérêt débiteurs, qui peuvent être fixes ou variables, ont été
libérés par l'arrêté susvisé.
C- Opérations en devises
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Cette fonction a pour mission d'assurer la gestion de l'ensemble des
comptes de dépôts de la clientèle ainsi que les événements pouvant les affecter,
ce qui regroupe :
· Les ouvertures de comptes, les modifications d'état civil et les clôtures .
Dans le cas contraire, certains points de la réglementation risquent de ne pas
être respectés et, de plus, l'ensemble des bases de données de l'établissement
utilisées par exemple, par le marketing, ne présenterait pas le degré de fiabilité
requis.
· L'ouverture et la gestion de comptes à régime de fonctionnement
spéciaux : comptes d'avocats, comptes séquestre, indivision ;
· La vérification des règles édictées par les pouvoirs publics et déclaration
à l'administration fiscale de l'ensemble des ouvertures de comptes.
2-2 La gestion de l'épargne
L'ensemble des produits d'épargne directement gérés par les banques, à
savoir livret, épargne logement, compte à terme, bons de caisse etc....) est
soumis à des règles de fonctionnement plus ou moins strictes fixées par les
pouvoirs publics.
Leur mode de rémunération et les avantages qui peuvent leur être liés
nécessitent une procédure de gestion et de suivi. Cette fonction est notamment
chargée de :
· Procéder aux ouvertures, fermetures et modifications des produits ;
· Procéder aux actualisations et aux calculs d'intérêts ;gérer les
événements exceptionnels de type clôture anticiper rupture de contrat,
succession, transfert ;
· Déterminer les droits acquis sur certains produits, notamment l'épargne
logement ;
· Veiller au respect des règles en vigueur sur l'ensemble de ces produits :
solde minimum et maximum, durée, rémunération, fiscalité.
2-3 La gestion des titres
Cette fonction gère l'ensemble des titres détenus par la clientèle dans
l'établissement ; ce qui comprend :
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· Les actions et les obligations, les titres cotés comme les actions
SONATEL sont d'ailleurs obligatoirement détenus chez un intermédiaire
financier ;
· Les bons du trésor etc.
La gestion de ces supports consiste notamment à :
· Procéder à l'ensemble des souscriptions de titres demandées par la
clientèle ;
· Gérer l'ensemble des stocks de titres de la clientèle en les positionnant
sur des comptes titres, ouverts pour chaque client ;
· Assurer le paiement des dividendes, des coupons ou des intérêts versés
par l'émetteur.
Cette activité peut être rentable pour la banque qui prélève des
commissions de négociation et perçoit des commissions lors de la réalisation
d'événements.
2-4 La gestion des encaissements
Les circuits d'encaissement sont réellement le centre neveux de
l'ensemble du système bancaire. C'est en effet grâce à eux que les instruments
de paiement vont s'échanger et que les mouvements financiers peuvent circuler.
Ils sont complexes car ils mettent en jeu plusieurs établissements nationaux et
étrangers ainsi que de très nombreux supports (papiers ou informatisés). Parmi
ceux-ci, citons notamment les chèques, les effets, les virements, les avis de
prélèvement, les opérations carte...
SECTION 3 LA FONCTION COMMERCIALE
Les missions
Le système bancaire repose essentiellement sur le réseau d'agences et
les missions de la fonction commerciale consiste à les piloter et à les dynamiser.
La fonction commerciale doit, généralement, à partir des orientations ?
commerciales de l'établissement :
- Fixer en accord avec les chefs d'agences et les chargés de clientèle, les
objectifs commerciaux et les moyens pouvant se révéler nécessaires à leurs
attentes.
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- Suivre périodiquement la réalisation de ces objectifs et procéder aux
actions de redressement en cas de nécessité.
- Assister les agences et les chargés de clientèles dans tous leurs besoins
commerciaux (support publicitaire, sponsorisation ...)
- Remplir un rôle d'interface entre le réseau et les fonctions stratégiques
de l'établissement, notamment le marketing. Cette fonction de relais est
indispensable pour mettre les commerciaux en cohérence avec les orientations
de l'établissement et pour transmettre au service marketing le ressenti du
réseau sur l'évolution des besoins et attentes de la clientèle. Cette dernière
mission permet de situer la place du marketing dans l'établissement, car
l'organisation commerciale peut être inégale ou différente selon les
établissements.
Section 4 LA FONCTION FINANCIERE
La fonction financière est une composante de la politique générale définie
par l'entreprise et elle est basée sur la trilogie rentabilité, pérennité, croissance.
La poursuite de ces objectifs s'apprécie à travers les outils classiques ou
nouveaux dont disposent les services financiers et comptables. Son champ
d'investigation est constitué par le bilan et les comptes de résultats de
l'établissement.
4-1 Les fondements de la fonction financière
4-1-1 La rentabilité
Les banques sont des établissements dont la rentabilité est principalement
fondée sur le différentiel de taux entre les emplois et les ressources. Il importe
donc de préserver la rentabilité menacée par l'augmentation rapide des coûts.
Le secteur se modernise et fait face à des investissements de plus en plus
lourds : extension et informatisation des réseaux, locaux de prestige,
compétences nouvelles à recruter et à garder, position à conserver etc....) Sous
la pression des contraintes externes ou des changements et modification
internes, les équilibres fondamentaux d'une entreprise sont affectés de manière
plus ou moins grave et il s'agit en général d'opérer un choix prioritaire
correspondant à la situation du marché. La pratique dominante en cette
conjoncture difficile est la recherche de la rentabilité. les objectifs sont envisagés
en distinguant les effets immédiats attendus et les effets différés :
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Conclusion
4-1-2 La croissance
la croissance occupe une place importante dans la politique générale de
l'entreprise. Dans ses modalités, elle s'appuie sur deux paramètres :
· La progression du chiffre d'affaires ou des marges,
· L'augmentation des parts de marché
La croissance est également un ensemble d'enjeux qualitatifs comme le
degré d'intégration de l'activité (ici c'est la capacité de l'entreprise à générer de
la valeur ajoutée), ou l'étendue des gammes commercialisées.
4-1-3 La pérennité
La recherche de pérennité passe plus que toute autre option éventuelle
par u équilibre rigoureux entre les paramètres de la politique générale. La
principale condition de la pérennité est la solvabilité. Elle s'analyse par
l'importance des fonds propres comparés au total des actifs. La couverture des
risques est également une condition nécessaire. Les ratios ci-dessous
permettent de cerner la pérennité : Capitaux propres (comptables)/ Total de
l'actif.
Capitaux propres réévalués/actifs à risque.
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Les mécanismes concurrentiels ainsi instaurés joueront en faveur d’une
baisse des taux d’intérêts et d’une réduction de la marge d’intermédiation
bancaire.
Pour que celle –ci ne se traduise pas par une baisse des profits bancaires,
les établissements de crédit seront appelés, surtout, à moderniser leur gestion
et à diversifier leurs activités.
Globalement la loi bancaire est caractérisée par une certaine volonté de
changement, de modernisation et d’adaptation aux nouvelles conditions
nationales et internationales. Cependant les rédacteurs de la loi ressemblent
opter pour un texte centralisateur partant de l’idée que la politique monétaire est
un élément de la politique économique dont est responsable le gouvernement.
Cette conception s’oppose à celle qui considère qu’un équilibre des
pouvoirs entre le ministre des finances et le gouverneur de Bank AL-Maghrib est
souhaitable, étant donné que la gestion monétaire doit être protégée des
turbulences de la politique.
Agissant dans ces conditions la banque est appelée à bien gérer ses
potentialités et diversifier ses produits afin de faire face à ses contraintes
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