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N°2 N°2
Une méthodologie de l’apprentissage des langues Une méthodologie de l’apprentissage des langues
En 1998, le Conseil de l’Europe et la Commission européenne ont décidé
d’entreprendre une action commune dans le domaine de la formation
européenne des animateurs de jeunesse et ont, à cette fin, initié un accord
de partenariat. Cet accord, mis en oeuvre par le biais de conventions
successives, a pour objet de promouvoir une citoyenneté européenne
active, et de ce fait la société civile, en stimulant la formation des
responsables et animateurs de jeunesse travaillant dans un contexte
international.
La coopération entre les deux institutions couvre une vaste palette
d’activités et de publications, ainsi que le développement d’outils pour
la poursuite du networking.
Trois grands principes gouvernent le partenariat: une offre de formation
(formation de longue durée pour les formateurs et formation à la
citoyenneté européenne), des publications (matériels et magazines de
formation sur supports papier et électronique) et outils de networking
(pool de formateurs et possibilités d’échanges). L’objectif ultime est
d’élever les normes de la formation des animateurs de jeunesse au plan
européen et de définir les critères de qualité régissant cette formation.
www.training-youth.net www.training-youth.net
T-kit
Une méthodologie
de l’apprentissage
des langues
Bienvenue dans la série des T-Kits
Certains d’entre vous se sont peut-être demandé : mais quelle est la signifi-
cation de «T-Kit »? Nous pouvons apporter deux réponses à cette question.
La première, la plus simple, se trouve dans la formulation complète, en
anglais, de cette abréviation : «Training Kit», c’est-à-dire kit de formation.
La deuxième est liée à sa sonorité, qui rappelle celle de «Ticket», le titre
de transport qui nous permet de voyager. Ainsi, sur la page de couvertu-
re, le petit personnage appelé «Spiffy» tient un ticket, grâce auquel il va
pouvoir partir à la découverte de nouvelles idées. Nous nous sommes
imaginé le T-Kit comme un outil susceptible de servir à chacun de nous
dans son travail. Plus précisément, nous souhaiterions le destiner aux
travailleurs de jeunesse et aux formateurs et leur apporter des outils
théoriques et pratiques pour travailler avec et/ou former des jeunes.
Cette publication est le fruit d’une année d’efforts collectifs déployés par des
jeunes de divers antécédents culturels, professionnels et organisationnels.
Des formateurs de jeunesse, des responsables d’ONG de jeunesse et des
auteurs professionnels ont travaillé ensemble à la réalisation de produits
de grande qualité, qui répondent aux besoins du groupe cible, tout en
tenant compte de la diversité des approches de chacun des sujets en Europe.
Ce T-Kit n’est pas une publication isolée. Il fait partie d’une série de quatre
titres publiés durant l’année 2000. D’autres suivront dans les prochaines
années. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme consacré à la formation
des jeunes, conduit en partenariat par la Commission européenne et le
Conseil de l’Europe depuis 1998. Outre les T-Kits, le partenariat entre les
deux institutions englobe d’autres domaines de coopération tels que des
stages de formation, le magazine «Coyote» et un site Internet très dynamique.
Cette pu b lication n e reflète pas forcém en t le poin t d e vu e officiel d e la Com m ission eu ropéen n e
ou d u Con seil d e l’Eu rope, d e leu rs Etats m em b res ou d es organ isation s coopéran t avec ces in stitu tion s.
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
Secrétariat:
Sab in e Van Migem (assistance administrative)
Gen eviève Wood s (bibliothécaire)
Conseil de l’Europe
DG IV
Direction de la Jeunesse et du Sport
Cen tre Eu ropéen de la Jeu n esse, Strasbou rg Cen tre Eu ropéen de la Jeu n esse, Bu dapest
30, ru e Pierre de Cou bertin Zivatar u cta 1-3
F-67000 Strasbou rg, Fran ce H-1024 Bu dapest, Hon grie
Tél.: +33-3-8841 2300 – Fax.: +33-3-8841 2777 Tél.: +36-1-212 4078 – Fax.: +36-1-212 4076
Commission Européenne
Direction Générale Education et Culture
Direction D5: Jeunesse – Politiques et programme
Ru e de la loi, 200
B-1049 Bru xelles, Belgiqu e
Tél.: +32-2-295 1100 – Fax.: +32-2-299 4158
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
Sommaire
Introduction ................................................................................................................................ 7
Sommaire
5. «Atelier d’expérimentation créative» ..................................................................... 67
5.1 In trod u ction ........................................................................................................................ 67
5.2 Matériel ............................................................................................................................... 68
5.3 Fich e d e plan ification vierge ............................................................................................ 69
5.4 4 Exploitation d e m atériel: 101 façon s d ’optim iser ce d on t vou s d isposez! ................... 71
L’organ isation d e m an ifestation s in tern ation ales Le T-Kit se com pose d e six ch apitres prin cipau x,
requ iert d es com péten ces lin gu istiqu es et u n e allan t d e la th éorie à la pratiqu e.
con scien ce in tercu ltu relle. De plu s en plu s d’orga-
n isation s d e jeu n esse d oiven t au jou rd ’h u i pou - Les au teu rs on t égalem en t sou h aité offrir à ses
voir apporter à leu rs m em bres ou au x volon taires u tilisateu rs la possib ilité d e d évelopper leu rs
eu ropéens les com pétences nécessaires pou r com - propres com péten ces d an s la m ise en œ u vre d e
m u n iqu er d an s d es con textes in tern ation au x la m éth od ologie.
(m an ifestation s in tern ation ales ou volon tariat
d an s u n pays d ’accu eil). Ce T-Kit présen te u n e A la fin d u T-Kit figu re u n ch apitre con sacré à
m éth odologie pou r l’appren tissage des lan gu es et l’au toform ation , qu i propose d es exercices et
le développem ent d’u ne aptitu de com m u nication - qu elqu es su ggestion s con cern an t leu r u tilisation
n elle d an s u n e lan gu e cib le. avec d es appren an ts.
Il n e s’agit pas véritab lem en t d ’u n e m éth od e lin - Le ch apitre 1 d éb u te par u n e in trod u ction gén é-
gu istiqu e, m ais d avan tage d ’u n e m éth od ologie rale su r l’appren tissage d es lan gu es; il d écrit
glob ale in spirée d e la m éth od ologie «Task Based l’évolu tion d es approch es d e l’appren tissage et
Learn in g» (ou appren tissage lin gu istiqu e par la d e l’en seign em en t d es lan gu es et exam in e les
réalisation d ’u n e tâch e) et d es approch es b asées
rôles d es appren an ts et d es facilitateu rs (form a-
su r l’appren tissage in tercu ltu rel. Les au teu rs (d es
teu rs).
en seign an ts en lan gu e possédan t u n e expérien ce
d e form ation d es travailleu rs eu ropéen s d e jeu -
Les ch apitres 2, 3 et 4 exposen t la th éorie d e l’ap-
n esse) on t opté pou r cette m éth od ologie parce
pren tissage lin gu istiqu e par la réalisation d ’u n e
qu ’elle favorise d es situ ation s com m u n ication -
tâch e et proposen t qu elqu es exem ples con crets
n elles au th en tiqu es, tou t en apportan t au x appre-
n an ts le vocab u laire requ is pou r m en er à b ien , de la m éth odologie appliqu ée à l’édu cation n on -
d an s la lan gu e cib le, u n e activité proch e d e leu r form elle.
réalité in dividu elle. Cette m éth odologie s’est avé-
rée parfaitem en t ad aptée au travail d e jeu n esse Le ch apitre 5 est la partie con sacrée à la form a-
et au x con textes d ’éd u cation n on form elle. Elle tion . Il propose d es exercices gu id és pou r expé-
a été ch oisie parm i de n om breu ses au tres m éth o- rim en ter la m éth od e, ain si qu e d es proposition s
d ologies d ’appren tissage/d ’en seign em en t parce d ’exploitation d u m atériel fou rn i en su ivan t la
qu ’elle peu t être ad aptée à d ifféren tes lan gu es m éth od e.
cib les, à d ifféren ts con textes d ’appren tissage et
à différen ts besoin s d’appren tissage. En ou tre, elle La version fran çaise est légèrem en t différen te de
requ iert d e l’appren an t u n e participation active, la version an glaise, n otam m en t pou r le ch apitre 3,
u n esprit d ’in itiative et u n e réelle im plication . les exem ples ch oisis pou r la version fran çaise
n ’étan t pas ad aptab les à l’an glais. Qu oi qu ’il en
Ce T-Kit a été prod u it pou r servir les b esoin s: soit, du point de vu e du contenu , les deu x version s
• d es form ateu rs/en seign an ts en lan gu e, en son t sim ilaires.
qu ête d ’u n e approch e n ovatrice d e l’ap-
pren tissage lin gu istiqu e d an s u n con texte Nou s espéron s qu e vou s apprécierez la lectu re d e
éd u catif n on form el; ce T-Kit, ain si qu e son u tilisation d an s le cad re
• d e tou s ceu x qu i apporten t leu r con cou rs d e vos action s d e form ation . Nou s atten d on s
à l’appren tissage d ’u n e lan gu e (an im ateu rs avec im patien ce vos réaction s au su jet d e vos
ou facilitateu rs). expérien ces person n elles.
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Tou s les en seign an ts et les appren an ts on t leu r Qu e faire alors? Il est cru cial d e gard er présen ts
propre ph ilosoph ie d e l’en seign em en t et d e l’ap- à l’esprit les b u ts et les ob jectifs d e tou te situ a-
pren tissage. Au ssi, ces ph ilosoph ies, généralem ent tion d ’appren tissage. Pou rqu oi les in d ivid u s
plu s im plicites qu ’explicites, n otam m en t pou r les appren n en t-ils d es lan gu es? Gén éralem en t par-
appren an ts, von t-elles leu r paraître évid en tes. lan t, la plu part d es in d ivid u s appren n en t u n e
Elles son t en fait le fru it d es expérien ces d ’éd u - d eu xièm e lan gu e pou r au m oin s l’u n d es prin ci-
cation et d ’appren tissage vécu es d epu is la petite pau x ob jectifs ci-d essou s:
en fan ce. Nou s accepton s tou s en tan t qu e norm es
ces expérien ces éd u catives qu i fon t partie in té- • Travailler
gran te d e n otre con texte sociocu ltu rel. Ce n ’est • S’am u ser
qu e lorsqu e se présen te la possibilité de décou vrir • S’in tégrer socialem en t
d’au tres approch es, qu e n ou s pou von s rem ettre • S’in stru ire, acqu érir des con n aissan ces aca-
en qu estion et évalu er n otre propre approch e. dém iqu es
Des prin cipes et des pratiqu es pédagogiqu es son t Dan s le cas d u travail eu ropéen d e jeu n esse, les
in cu lqu és au x professeu rs en h erb e qu i, à leu r b esoin s en glob eron t prob ab lem en t la plu part d e
tou r, von t les faire en trer d an s la salle d e classe. ces aspects, b ien qu e l’accen t soit m oin s su r l’ac-
Les rôles d es en seign an ts et d es appren an ts son t qu isition d e con n aissan ces acad ém iqu es.
très rarem en t étu diés et rem is en cau se. En dépit
Nou s pou von s aisém en t su pposer qu e la plu part
d es efforts visan t le d éveloppem en t, l’in d épen -
d es professeu rs d e lan gu e qu alifiés on t en tam é
d an ce et m êm e l’au ton om ie d e l’appren an t, le
leu r carrière en «am ateu rs». Se retrou van t u n jou r
sch ém a d e la salle d e classe reste cen tré su r le
à l’étran ger, on peu t im agin er qu ’ils on t eu l’oc-
professeu r. Il n e s’agit pas là d ’u n e critiqu e, m ais
casion d ’en seign er leu r lan gu e m atern elle et ils
sim plem en t d ’u n con stat con firm é par d e n om -
on t rem pli leu r m ission – avec beau cou p de plai-
b reu ses étu d es. D’ailleu rs, il n ’y a là rien d e su r-
sir! Parfois tou t sim plem en t en vacan ces, d an s
pren an t. En effet, les approch es trad ition n elles
u n b ar ou u n e d iscoth èqu e – n ’im porte où ! –, ils
on t l’avan tage d ’être rassu ran tes pou r tou s.
se son t en ten du dem an der: «Comment dit-on ceci
Néan m oin s, l’en viron n em en t d ’appren tissage le
ou cela dans ta langue ? » «Comment se dit ton nom
plu s rich e n e peu t être favorisé qu e par d es
dans telle langue ?» «Que signifie cette expres-
en seign an ts en possession d es con n aissan ces et
sion ?». On peu t d ire qu e qu elqu es exem ples d es
d es com péten ces requ ises pou r d iversifier leu rs
m eilleu rs en seign em en t et appren tissage se son t
approch es en fon ction des in dividu s, des grou pes
d érou lés d an s ces con textes n on form els.
et d es situ ation s.
Mais il existe au ssi des con textes d’appren tissage
D’au tre part, il est difficile de m esu rer l’appren tis-
n on form els à u n au tre n iveau , n otam m en t
sage d es lan gu es d ’u n poin t d e vu e qu alitatif. La
lorsqu e des travailleu rs de jeu n esse se préparen t,
lan gu e n ’est pas u n en sem ble de con n aissan ces et
seu l ou avec d es collègu es, à participer à u n e
d e faits su sceptib les d ’être m ém orisés et régu r-
réu n ion in tern ation ale ou à d es projets d e jeu -
gités pou r les b esoin s d ’exam en s et d e tests. Il
n esse exigeant la connaissance d’u ne au tre langu e.
s’agit en fait d’u n e aptitu de h u m ain e in n ée et, en
tan t qu e telle, organ iqu e. Elle croît et se dévelop- En ou tre, il y au ra tou jou rs d es situ ation s d ’ap-
pe d an s d es en viron n em en ts propices, s’affaib lit pren tissage pou r lesqu elles au cu n professeu r
si on la n églige et su b it l’in flu en ce d e facteu rs spécifiqu em en t form é n ’est dispon ible et où l’en -
ém otion n els. Il existe d ivers n iveau x d e com pé- seign em en t et l’apprentissage se dérou leront donc
ten ces m esu rab les, m ais ch aqu e perform an ce de façon beau cou p plu s spon tan ée. Nou s pen son s
lin gu istiqu e sera d ifféren te d e la précéd en te. La qu e tou te person n e d evrait être capab le d ’en sei-
com péten ce orale est la plu s im m éd iate, m ais gn er sa lan gu e m atern elle à u n appren an t réelle-
égalem en t la plu s fragile et la plu s in égale. Nou s m en t m otivé. L’objectif de ce T-Kit est précisém en t
savon s tou s qu e n ou s som m es capab les d e n ou s d’apporter à ces «n on en seign an ts» les ou tils et la
exprim er correctem ent, de faire preu ve d’éru dition con fian ce n écessaires pou r optim iser la situ ation .
et d e con cen tration au sein d ’u n grou pe d ’am is
d écon tractés en train d e refaire le m on d e. Mais A ce propos, n ou s vou d rion s d écrire l’exem ple
som m es-n ou s capab les d ’en faire au tan t d evan t d’u n n ou veau program m e trilatéral im pliqu an t la
u n pu b lic? Lors d ’u n en tretien d ’em b au ch e? Ou Su èd e, l’Italie et le Royau m e-Un i. Le program m e
dans u ne salle d’au dience? Ou encore lorsqu e n ou s s’appelle «Work Away» (travailler à l’étran ger) au
som m es fatigu és, sou ffran ts, am ou reu x ou n on ? Royau m e Un i, et «Breaking Barriers» (b riser les
Tou s ces facteu rs in flu en t su r n otre m aîtrise b arrières) en Su èd e et en Italie. Au Royau m e
d ’u n e lan gu e, m êm e m atern elle. Et ces m êm es Un i, ce projet est géré par le Prince’s Trust, u n e
facteu rs jo u en t égalem en t d an s le cas d ’u n e association caritative fon dée en 1976 par le Prin ce
d eu xièm e lan gu e. Ch arles pou r ven ir en aide au x jeu n es exclu s des
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T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
parcou rs classiqu es ou jeu n es m argin alisés d’u n e b esoin s et les in térêts d es participan ts étaien t ce
m anière ou d’u ne au tre (délinqu ance, drogu e, pro- qu i com ptait le plu s; les professeurs n e représen -
blèm es relation n els, etc.). Ce program m e s’adres- taien t pas d es m od èles d ’au torité et la peu r, qu i
se au x 18-2 4 an s «en risque d’exclusion de l’em- est l’ém otion la plu s n égative d an s u n e salle d e
ploi à long terme». Le projet a pou r m ission d e classe, était totalem en t ab sen te.
repérer les jeu n es cib lés au plan local, d an s le
bu t de leu r fou rn ir u n e expérience de travail avan t Un in gréd ien t im portan t, lorsqu e l’on fait appel
leu r d épart à l’étran ger, ain si qu ’u n e sem ain e d e à d es in form ateu rs non qualifiés, est le travail d e
form ation (gén éralem en t en stru ctu re résid en - préparation effectu é par u n en seign an t profes-
tielle). A leu r arrivée d an s le pays d ’accu eil, ils sion n el et qu alifié. Celu i-ci peu t préparer les
b én éficien t d ’u n e form ation d e d eu x sem ain es, fich es de travail, sou m ettre les lign es directrices et
pu is d e placem en ts profession n els d an s le pays faire d es su ggestion s d e tâch es fon ction n elles,
d ’accu eil, avan t d e retou rn er ch ez eu x avec d e apportan t ain si la toile d e fon d qu i va perm ettre
m eilleu res perspectives d ’em ploi. Il s’agit d ’u n e d e gu id er le processu s d ’appren tissage.
in itiative pilote in téressan te, con çu e en tan t qu e
projet d e d ém on stration . Cette pu b lication en ten d faire office d e «toile d e
fon d», d’ou til de référen ce à l’u sage des n om breu x
L’étab lissem en t d e form ation parten aire au locu teu rs n atifs ou d es facilitateu rs am en és à
Royau m e Un i, l’école d e lan gu e, «Edwards Lan- en seign er leu r propre lan gu e dan s des con textes
guage School», se ch arge d e la form ation d es n on form els. Le ch apitre 1.2 su r «Les rôles d es
jeu n es en partan ce d ’u n e part, et d ’au tre part, appren an ts et d es facilitateu rs» apporte d avan -
d es jeu n es en proven an ce d e Su èd e et d ’Italie. tage m atière à réflexion su r cette qu estion .
La form ation d ispen sée avan t le d épart en glob e
d es activités visan t à favoriser u n e prise d e
con scien ce de la vie et du travail à l’étran ger, des
ateliers d e sen sib ilisation et d es m od u les d e for-
1.1 Apprentissage
m ation lin gu istiqu e. et enseignement
Pou r la form ation lin gu istiqu e, des «informateurs» des langues
d e lan gu e m atern elle, en tre 25 et 3 0 an s, on t été
ch oisis précisém en t parce qu ’ils n ’étaien t pas
professeu rs. Un en seign an t d e lan gu e qu alifié et Genèse de l’enseignement moderne des langues
expérim en té leu r a présen té leu r m ission , ain si C’est au XX e siècle qu e l’appren tissage et l’en sei-
qu e d es lign es d irectrices pou r l’an im ation d e gn em en t m od ern es d es lan gu es son t apparu s et
qu atre session s cou vran t globalem en t le «n iveau se son t d éveloppés. A cette époqu e, les d éplace-
in férieu r»* de la lan gu e. Un em ploi du tem ps avait m en ts par terre, m er et air se son t d ém ocratisés
été étab li pou r les session s, m ais celles-ci res- en Eu rope et en Am ériqu e du Nord d’abord, pu is
taien t ou vertes à la n égociation . On a pu observer à l’éch elon plan étaire. Les voyages n ’étaien t plu s
qu e ce son t les appren an ts eu x-m êm es qu i on t l’apan age des pieu x pèlerin s et des m ission n aires,
ch oisi d e con férer à ces session s u n e d im en sion des explorateu rs et des conqu érants intrépides, d es
scolaire, alors m êm e qu ’elles se dérou laien t dan s rich es et d es oisifs voyagean t avec u n e cou r de
d es pièces qu i n ’étaien t pas d es salles d e classe. serviteu rs. Les voyages à l’étran ger son t deven u s
Tou s se son t vu rem ettre u n «d ossier d e l’appre- accessibles à la m ajorité des h abitan ts du m on de
n an t» qu ’ils on t rem pli avec application , à la développé. Parallèlem en t, la décou verte de l’élec-
m an ière d e véritab les étu d ian ts. Ils on t exprim é tricité et l’avènem ent des tech nologies de com m u -
leu rs b esoin s lin gu istiqu es, qu i on t été satisfaits n ication on t perm is au x h om m es d ’en trer en
selon leu rs atten tes. La pon ctu alité et la présen ce con tact, qu el qu e soit leu r lieu de vie ou de travail.
on t été excellen tes.
Au x siècles précéd en ts, seu les les lan gu es clas-
Le stage se d érou lan t d an s u n e stru ctu re rési- siqu es, le latin et le grec, étaien t étu d iées en tan t
d en tielle, les «in form ateu rs» on t côtoyé les qu e lan gu es étran gères par la m in orité qu i avait
appren an ts en d eh ors d es session s; les éch an ges accès à u n e éd u cation form elle. Par la su ite, le
et l’appren tissage on t pu se d érou ler d an s tou tes fran çais, qu i était la lan gu e d es classes aristocra-
sortes d e situ ation s. tiqu es et d irigean tes en Ru ssie ou en An gleterre
par exem ple, a com m en cé à être en seign é. Bon n es
Mêm e si cette form ation n ’a d u ré qu e cin q ou d’en fan ts de lan gu e m atern elle et professeu rs offi-
six jou rs, elle n e s’est pas réd u ite à u n appren tis- ciaien t en tant qu e tu teu rs au dom icile des enfants.
sage d es lan gu es. Elle n ou s a sem b lé être u n
excellen t exem ple de la façon don t l’appren tissage Au cou rs d u XX e siècle, l’Eu rope a été le th éâtre
se d érou le d an s u n con texte n on form el. Les d e d eu x gu erres m on d iales. De plu s, et peu t-être
* Le «n iveau in férieu r» (su ivi du n iveau seu il, pu is du n iveau su périeu r) se situ e su r u n e éch elle des com péten ces com m u n ica-
tion n elles dan s u n e lan gu e étran gère cible (défin ie par le projet su r les lan gu es vivan tes du Con seil de l’Eu rope). Ce n iveau
correspon d au x com péten ces com m u n ication n elles de base.
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T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
en gu ise de con séqu en ces, d’au tres ph én om èn es l’appren tissage des lan gu es m odern es. Les élèves
sociologiqu es se son t prod u its. Les fem m es on t acqu éraien t u n e con n aissan ce d e la syn taxe et
accéd é à u n statu t d e citoyen plu s égal, reven d i- d e la rh étoriqu e d e la lan gu e cib le et, ju squ ’au
qu an t d roit d e vote et d roit à l’éd u cation . Le XX e siècle, ils étaien t rarem en t in vités à la m ettre
besoin d’u n e coh abitation pacifiqu e, à la place des en pratiqu e oralem en t. En m atière d ’appren tis-
con flits territoriau x b arb ares, s’est im posé. A la sage, la priorité allait à la lectu re et à l’écritu re, au
fin du siècle, la plu part des pays avaien t in stau ré détrim en t de l’écou te et de l’oral. Les détracteu rs
d es systèm es gou vern em en tau x d ém ocratiqu es. de cette m éth ode préten daien t qu e les appren an ts
fin issaien t par posséder u n e con n aissan ce au sujet
Proposer u n e éd u cation u n iverselle d e b ase est d e la lan gu e, plu tôt qu e d e con n aître la lan gu e
d even u réalité. Les con d ition s d e travail se son t elle-m êm e. En d ’au tres term es, le d éb at en tre
am éliorées, tan d is qu e les prestation s sociales
th éorie et pratiqu e était en gagé.
pou r les pau vres, les m alad es et les d éfavorisés
on t vu le jou r. Dan s la deu xièm e m oitié du siècle, La méthode directe
les voyages, à des fin s profession n elles ou récréa-
Cette m éth ode a vu le jou r vers la fin du XIXe siècle
tives, son t en trés d an s les m œ u rs. Avec u n e
et le d éb u t d u XX e siècle, in spirée d es id ées d u
espéran ce d e vie rallon gée, m êm e le troisièm e
m ou vem ent réform iste em m ené par des lingu istes
âge peu t en fin voyager.
fran çais et allem an d s au m ilieu d u XIX e siècle.
Cette approch e, égalem en t con n u e sou s le n om
Dan s le sillage de ces ch an gem en ts sociologiqu es,
de «m éth ode n atu relle», con sistait à n ’u tiliser qu e
politiqu es et écon om iqu es, les politiqu es éd u -
la lan gu e cib le, à parler len tem en t et clairem en t
catives se son t d éveloppées ju squ ’à en glob er
au x appren an ts et à orien ter l’appren tissage su r
l’en seign em en t d es lan gu es vivan tes d an s les
l’acqu isition d e qu atre com péten ces: écou ter,
program m es scolaires pu b lics. La tran sition d e
parler, lire et écrire. La lan gu e d evait être en ten -
l’en seign em en t et d e l’appren tissage en tre les
d u e avan t d ’être lu e, les règles d e gram m aire
lan gu es classiqu es, d ites m ortes (au trefois pas-
d evaien t être pratiqu ées avan t d ’être exposées
seport pou r l’en seign em en t su périeu r et les pro-
et la trad u ction était à éviter.
fession s lib érales) et les lan gu es m od ern es, ou
vivan tes, est retracée d an s le pan oram a qu i su it. Cette m éth od e est en core largem en t u tilisée à
travers le m on d e, n otam m en t par les célèb res
La méthode grammaire-traduction, dite méthode écoles «Berlitz». Les détracteu rs de cette m éth od e
traditionnelle la ju gen t trop lim itée, en n u yeu se pou r les en sei-
En Eu rope, le XVI e siècle a vu la création d es gn an ts et les élèves et valab le u n iqu em en t pou r
lycées, où l’on en seign ait au x élèves les règles de les in d ivid u s d on t le style d ’appren tissage cor-
gram m aire latin es, les d éclin aison s et les con ju - respon d à cette approch e. Elle laisse en ou tre
gaison s, la trad u ction et la réd action d e ph rases peu d e place à d es éch an ges sign ificatifs et à d es
types, su r la b ase prin cipalem en t d e textes et d e d igression s, qu i se prod u isen t pou rtan t en per-
d ialogu es b ilin gu es. Après avoir saisi les fon d e- m an en ce d an s le cad re d ’u n e in teraction lin -
m en ts d e la lan gu e, les élèves con tin u aien t avec gu istiqu e n atu relle.
l’étu d e d e la gram m aire avan cée et d e la rh éto-
riqu e. Cette gym n astiqu e m en tale était ju gée L’approche situationnelle
in d ispen sab le au développem en t de l’agilité in tel- Cette m éth od e repren d , en les d éveloppan t, d es
lectu elle requ ise pou r tou te édu cation su périeu re. élém en ts d e la m éth od e d irecte. La lan gu e s’ap-
Au ssi n ’est-il pas su rpren an t qu e, lorsqu e les pren d en situ ation , «à la gare», «au restaurant»,
lan gu es vivan tes on t été in scrites d an s les pro- et ain si de su ite. Dan s u n prem ier tem ps, la lan gu e
gram m es d es écoles eu ropéen n es, à partir d u à acqu érir est d istillée oralem en t au m oyen d e
XVIII e siècle, elles on t su ivi les m êm es m éth odes ph rases types. En su ite, le vocabu laire requ is pou r
la situ ation donnée est appris et testé. Des ou vrages
d ’appren tissage et d ’en seign em en t.
d e lan gu es très m od ern es, à l’u sage d es lycées,
contiennent encore des élém ents de cette m éth ode
L’en seign em en t lin gu istiqu e par la trad u ction inspirée d’u ne m éth odologie éprou vée dite «P.P.P.»,
gram m aticale appliqu é à l’en seign em en t d es «Présentation, Pratique, Production». L’en seign an t
lan gu es vivan tes a prédom in é ju squ ’au XX e siècle. in trod u it la n ou velle lan gu e, pu is les appren an ts
Au jou rd’h u i en core, il reste la n orm e dan s m ain ts l’essaien t dan s des con dition s con trôlées de m ise
con textes, d an s le m on d e en tier, m ais sou s d es en pratiqu e, sou s form e d e d rill; en fin , ils pas-
form es m od ifiées. Cette approch e d on n e d es sen t à la produ ction «libre» de ph rases à partir des
résu ltats relativem en t satisfaisan ts lorsqu e l’ob - m od èles in itialem en t présen tés. Cette m éth od o-
jectif est la com préh en sion d e textes classiqu es, logie ralliera la m ajorité d es en seign an ts et d es
à propos d esqu els d es d iscu ssion s se d érou len t appren an ts d es lan gu es vivan tes.
dans la langu e m aternelle. Pou rtant, d’u ne m anière
gén érale, ce qu i fon ction n ait pou r l’étu d e d ’u n e La méthode audio-orale
lan gu e m o rte – q u i n e n écessitait p as d ’in ter- Cette m éth od e a été d éveloppée à d es fin s m ili-
a ction orale – pose d es lim ites im portan tes à t a ire s a u x USA d u ra n t la d e u xiè m e Gu e rre
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Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
m on diale. Elle con sistait, pou r l’appren an t, à écou - acad ém iqu e et la réu ssite au x exam en s. La clas-
ter d es d ialogu es en registrés su r d es b an d es et à se d oit être u n e scèn e pou r la répétition d es
répon d re au x qu estion s posées. Il s’agissait d e in teraction s orales de la réalité; dan s ce con texte,
perm ettre au x espion s d ’assim iler la lan gu e par- la m éth ode com m u n icative su ggère des m atériels
lée, afin d e pou voir in filtrer les services en n em is et d es pratiqu es péd agogiqu es très créatives.
en se faisan t passer pou r des locu teu rs n atifs. Des
in form ateu rs de lan gu e n ative étaien t égalem en t Néan m oin s, cette m éth od e n e solu tion n ait pas
m is à con trib u tion à titre d ’exem ples, tan d is qu e l’en sem b le d es prob lèm es posés par l’appren tis-
d es en traîn eu rs lin gu istiqu es con seillaien t les sage d es lan gu es. L’ab sen ce d ’élém en ts form els,
in d ivid u s su r la façon d ’appren d re et d ’assim iler. stru ctu rés, progressifs pou r étayer l’approch e
La m éth od e a fon ction n é pou r les plu s d ou és en com m u n icative in disposait n om bre d’en seign an ts
lan gu es et les plu s m otivés, qu i son t effective- et d ’appren an ts. Com m e la m éth od e d irecte,
m en t d even u s d es espion s. Il sem b lerait en effet l’approch e com m u n icative n e convien t qu ’à ceu x
qu e si votre vie était en d an ger, vou s pou rriez d on t le style d ’appren tissage correspon d à cette
vou s au ssi m aîtriser très rapid em en t le ru sse, approch e.
l’an glais ou m êm e le m artien !
TPR «Total physical response»
Cette m éth od e est à l’origin e d es lab oratoires d e Cette approch e a été développée par Jam es Ash er
lan gu e, d an s lesqu els les appren an ts assis, u n en Californ ie. La m éth od e em ploie d es im péra-
casqu e su r les oreilles, écou ten t et répèten t à tifs et exige d es appren an ts qu ’ils écou ten t et
volon té – se con ten tan t sou ven t d ’atten d re qu e exécu ten t les ord res d on n és. Ash er fon d ait son
la son n erie an n on ce la fin d u cou rs! approch e su r l’ob servation d e l’appren tissage
d es lan gu es par les en fan ts, qu i réagissen t à d es
ord res exprim és par les paren ts. Les d étracteu rs
L’approche communicative on t apparen té cette m éth od e au d ressage d e
Cette approch e est n ée d e la n écessité, pou r les ch ien ! L’en seign an t d on n e u n ord re – «Debout !»,
Etats m em bres du Con seil de l’Eu rope, de trou ver «Marche jusqu’à la porte !», «Donne le livre à
u n e m éth od e d ’en seign em en t et d ’appren tissage Jean !» – et l’appren an t ob éit!
des prin cipales lan gu es eu ropéennes qu i perm ette
au x appren an ts ad u ltes d e profiter d es opportu - La méthode par le silence, ou «Silent Way»
n ités offertes dan s les n ou veau x pays eu ropéen s. Il s’agit d’u n e au tre approch e h u m an iste dévelop-
Com m e son n om le su ggère, cette approch e est pée par Gattegn o à New York dan s les an n ées 70.
cen trée su r l’appren tissage lin gu istiqu e à des fin s Com m e la m éth od e « TPR », elle se préten d n on
de com m u n ication orale. m en açan te et d én u ée d e stress, le b u t étan t d e
m ettre les d éb u tan ts à l’aise d ès le d épart. Les
appren an ts doiven t sim plem en t écou ter les locu -
In spiré d es approch es qu i l’on t précéd é, l’en sei-
teu rs n atifs en train d e con verser, et in terven ir
gn em en t com m u n icatif d es lan gu es en cou rage
seu lem en t lorsqu ’ils se sen ten t prêts et m otivés.
les com péten ces orales au d étrim en t d e l’en sei-
L’Organ isation am éricain e de Coopération (Peace
gn em en t d es stru ctu res (règles d e gram m aire) et
Corps), qu i a fou rn i d es locu teu rs n atifs volon -
d u vocab u laire. Les partisan s d e cette th éorie
taires pou r faire d e l’in stru ction lin gu istiqu e,
pen sen t qu e ces acqu isition s se fon t im plicite-
n otam m en t en Eu rope orien tale et en Asie d u
m en t et par osm ose, à la m an ière don t les en fan ts
su d -est, à partir d es an n ées 70, a largem en t u ti-
appren n en t leu r lan gu e m atern elle. La croyan ce
lisé cette approch e. Mais ces expérien ces on t été
d e Noam Ch om sky, qu i pen sait avoir d écou vert
peu d ocu m en tées.
d an s le cerveau u n systèm e d ’acqu isition d u
lan gage, ain si qu e ses th éories su r la gram m aire L’apprentissage linguistique
u n iverselle, am èn en t à pen ser qu e tou te person n e par la réalisation d’une tâche
d ésireu se d ’appren d re u n e au tre lan gu e d evrait Dans cette approch e, les tâch es form ent la colon n e
y parven ir. vertéb rale d e l’appren tissage lin gu istiqu e. Les
appren an ts d oiven t résou d re d es prob lèm es en
Dan s cette approch e large et com plexe figu re le u tilisan t la lan gu e cib le et exécu ter d es tâch es,
program m e n otion n el d e Wilkin s, em ployé pou r in d ivid u ellem en t ou en grou pe. L’en seign an t a
d évelopper le cad re eu ropéen d e l’appren tissage pou r m ission d ’apporter le lan gage requ is pou r
d es lan gu es qu i d éfin it au jou rd ’h u i six n iveau x m en er la tâch e à b ien . Les appren an ts d oiven t
partan t d u n iveau in férieu r. L’en seign em en t d es rech erch er activem en t le lan gage d on t ils on t
lan gu es, en Eu rope, a été d ispen sé au m oyen d e b esoin et m ettre en pratiqu e les com péten ces
la m éth od e com m u n icative d u ran t u n e gran d e n écessaires pou r parven ir à u n résu ltat satisfai-
partie d es an n ées 70 et 8 0. Il sem b lait qu e c’était san t. Cette approch e exige d es appren an ts qu ’ils
là le m oyen «d’apprendre u ne langu e sans larm e». soient confiants, au dacieu x et désireu x de pren d re
L’objectif de cette m éth ode est la com péten ce com - des risqu es avec la lan gu e et d’assu m er la respon -
m u n ication n elle – elle n ’en glob e pas la rigu eu r sabilité d e leu r propre appren tissage. Elle se veu t
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La cu ltu re de salle de classe requ ise dan s le con tex- tissage! Ils doiven t être con scien ts de leu r propre
te d e l’éd u cation n on form elle d oit être fon d ée style d ’appren tissage et être prêts à ad apter et à
su r u n e approch e coopérative de l’en seign em en t élargir leu rs stratégies d ’appren tissage.
et d e l’appren tissage. L’en seign an t jou e le rôle d e
facilitateur – il favorise et en cou rage l’appren - Il existe au tan t de m éth odologies d’en seign em en t
tissage. Il com pren d qu e le processu s d ’appren - qu e d ’en seign an ts et, d e la m êm e façon , au tan t
tissage n e dépen d pas seu lem en t de l’en seign e- d e styles d ’appren tissage qu e d ’appren an ts! Les
m en t d e th èm es spécifiqu es. en seign an ts et les appren an ts son t en fait eu x-
m êm es la prin cipale ressou rce d an s l’en viron n e-
Les appren an ts, d e leu r côté, d oiven t pren d re m en t d’apprentissage. A partir de m aintenant, nou s
con scien ce d u fait qu e le rôle le plu s actif est allon s parler de facilitateurs et d’apprenants; ces
précisém en t le leu r. C’est, en effet, à eu x qu ’in - term es son t ceu x qu i décriven t le plu s fidèlem en t
com b e la respon sab ilité d u processu s d ’appren - leu rs rôles d an s le con texte qu i n ou s con cern e.
• Sensibiliser aux différents styles d’appren- • Etre conscient des différents styles d’ap-
tissage. prentissage et désireux de tester de nou-
velles stratégies d’apprentissage.
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Su r la base de ces descriptifs de rôles, n ou s avon s Nou s avon s sign alé qui était con cern é par ces
d ressé u n e liste d e ce qu e les appren an ts et les con seils à l’aid e d e la lettre A pou r d ésign er les
facilitateu rs doiven t faire («Quelques conseils…») appren an ts et d e la lettre F pou r les facilitateu rs.
et n e pas faire («A éviter !») dan s des con textes n on Gén éralem en t, ces con seils son t valab les pou r
form els. les d eu x parties.
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Les apprenants dont le style d’ap- Les apprenants dont le style d’appren-
prentissage des langues est de type tissage est de type scolaire apprennent
expérimental apprennent mieux dans mieux dans des situations où la langue
des situations où ils peuvent agir, poser leur est présentée sous forme écrite ;
des questions et obtenir des réponses ils aiment des règles pour chaque chose ;
rapidement ; ils n’aiment pas devoir ils notent tout pour attester de leur
faire la preuve de leurs connaissances apprentissage, ils effectuent réguliè-
dans des tests et des examens, ni rement des tests afin d’évaluer leurs
consigner leurs apprentissages ; ils progrès ; ils n’aiment pas devoir parler
aiment prendre des risques et la langue dans des situations improvi-
apprendre à leur rythme ; ils n’aiment sées ; ils préfèrent lire la langue et
pas apprendre de règles de grammaire, écrire les réponses aux questions sur le
lire et écrire de façon excessive ; ils texte ; ils aiment être corrigés en per-
aiment pratiquer oralement le plus pos- manence et parviennent à leur objec-
sible ; ils ne s’inquiètent pas trop de tif d’exactitude.
leurs erreurs et parviennent à leur
objectif d’aisance d’élocution.
Apparem m en t, ces deu x styles d’appren tissage se L’appren tissage des lan gu es don n era tou jou rs lieu
situ en t à d es extrém ités opposées. Le m eilleu r à d es erreu rs. En effet, le processu s d ’appren tis-
appren an t en lan gu e, ou dan s u n au tre dom ain e, sage repose par d éfin ition su r d es essais et d es
est celu i qu i se m on tre capab le d ’expérim en ter erreu rs. Si vou s essayez d ’ob ten ir qu elqu e ch ose
ces styles extrêm es pou r parven ir au com prom is et qu e le résu ltat attein t correspon d au résu ltat
qu i lu i perm ettra d ’optim iser son appren tissage. rech erch é, votre dém arch e au ra été correcte. Dan s
le cas con traire, l’erreu r sera évid en te! Si vou s
d em an d ez u n jou rn al alors qu e vou s sou h aitez
1.4 Correction u n b illet d e train , vou s ob tien d rez u n jou rn al.
Vou s pren d rez alors con scien ce d e votre erreu r
des erreurs et essaierez d e la corriger. Si vou s avez d e la
ch an ce, qu elqu ’u n vou s d on n era le m ot qu e
vou s rech erch ez («b illet d e train »). Qu oi qu ’il en
Exactitude et aisance soit, lors d e cette expérien ce, vos au rez appris
dans la langue parlée com m en t ach eter u n jou rn al!
La plu part d es situ ation s d ’appren tissage (en
d ’au tres term es, tou t con texte réu n issan t appre- Cette approch e b asée su r l’essai et l’erreu r, c’est-
n an ts et en seign an ts) in clu en t u n e con ception à-d ire faire preu ve d ’au d ace, oser pren d re d es
claire d es erreu rs et d e la correction d es erreu rs. risqu es et n e pas avoir peu r d e paraître rid icu le,
Dan s le pire d es cas, l’erreu r peu t être u n crime est u n e qu alité in dispen sable à l’appren tissage d es
et sa correction u n châtiment ! lan gu es d an s u n con texte n on form el. Le rôle d e
l’appren an t est de se com porter de la façon décri-
Les en seign an ts son t form és pou r con trôler l’ap- te précéd em m en t: tirer les en seign em en ts d es
pren tissage et m ettre en oeu vre d es procéd u res erreu rs com m ises; partager ces en seign em en ts
d e correction . Ce son t eu x qu i saven t, pas les avec les au tres; su rveiller ses erreu rs et celles
appren an ts! En con séqu en ce, lorsqu e ceu x-ci fon t
d es au tres; et pren d re plaisir à cette aven tu re.
d es erreu rs, ils d oiven t être corrigés! Le d éb at au
su jet d e la correction d es erreu rs d an s l’appren -
tissage d es lan gu es n e d ate p as d ’h ier et les En m atière d e correction , le rôle d u facilitateu r
d iverses m éth od ologies prôn ées son t tou tes con siste à n oter les erreu rs com m ises et à les cor-
étayées par d es m otifs péd agogiqu es clairem en t riger en tem ps opportu n et d e m an ière appro-
d éfin is et ju stifiés. Ceci d it, pou r les b esoin s d e priée. C’est là tou te la d ifficu lté! Si l’ob jectif d e
cette pu b lication , n ou s allon s créer n otre propre l’appren tissage est la com m u n ication , la correc-
ap p ro ch e d es erreu rs et d e leu r co rrectio n tion d es erreu rs d oit rester d iscrète et être con si-
(Pou r d’au tres procédu res très valables: voir au ssi d érée par les d eu x parties com m e u n m oyen d e
Bartram & Walton ,19 91). n égocier la sign ification .
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d es lan gu es
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Mise à part la réd action d e lettres ou d e cartes l’efficacité de la prem ière va requ érir u n n iveau d e
postales à d es am is, on peu t d ire qu e ceu x qu i précision plu s gran d . La lan gu e parlée est éph é-
écriven t pou r le plaisir son t les au teu rs, les d ra- m ère et, sau f enregistrem en t et an alyse, les erreu rs
m atu rges et les poètes, m êm e si, parfois, plaisir com m ises von t gén éralem en t passer in aperçu es.
et travail se rejoign en t!
La lan gu e écrite, «n oir su r blan c», a u n e dim en sion
Le travail et les étu d es son t les prin cipales rai- perm an en te et visib le par tou s. Vou s n e pou vez
son s pou r lesqu elles on écrit. Dan s le con texte reven ir su r ce qu e vou s avez dit, n ier l’avoir dit ou
d u travail, l’écritu re va être requ ise pou r rem plir u ser d e n ’im porte lequ el d es d ém en tis valab les
d es form u laires, postu ler à u n em ploi, com m u - d an s le cas d u d iscou rs parlé.
n iqu er au m oyen de lettres, de rapports, de n otes,
d e proposition s et, d e plu s en plu s, d u cou rrier En cas d e com m u n ication verb ale, il existe tou -
électron iqu e. Dan s le cas d es étu d es, l’écritu re jou rs la possibilité d’u ne m au vaise com préh ension
va perm ettre d e pren d re d es n otes, d e com pléter de la part du récepteu r et person n e n ’y peu t rien .
d es form u laires, ain si qu e d e réd iger d es essais
et d es d issertation s. C’est pou rqu oi, à des fin s ju ridiqu es, on vou s
La prin cipale d ifféren ce en tre la com m u n ication dem ande systém atiqu em ent de «m ettre les ch oses
écrite, d’u n e part, et verbale, d’au tre part, est qu e par écrit»!
Quelques différences
entre langue parlée et écrite
• Spontanée et improvisée (sauf dans le cas • Planifiée et susceptible d’être revue avant
de la lecture d’un discours préparé) son emploi
• Epeler et écrire sont des problèmes qui • Des problèmes d’orthographe peuvent se
ne se posent pas ! poser
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En gu ise d e corollaire à ce tab leau , on pou rrait Pou r term in er, le facilitateu r vérifiera la prem ière
ajou ter qu e l’aisan ce d ’élocu tion est im portan te éb au ch e, fera d es su ggestion s d ’am élioration et
dan s la lan gu e parlée et qu e l’exactitu de est essen - veillera à ce qu e la version défin itive soit correc-
tielle d an s la lan gu e écrite. En con séq u en ce, la te, su ccin cte et accessib le au lecteu r.
lan gu e écrite n écessite u n travail d e correction
plu s im portan t. Ceci d it, d an s les con textes n on Un e bon n e façon de procéder con siste à élaborer
form els, n ou s n e vou lon s pas d e l’approch e qu i u n e b an qu e d e form u les cou ram m en t u tilisées,
con siste à «corriger au stylo rou ge» les fau tes en gu ise d e m od èles. Cette tâch e in com b era au
d ’orth ograph e. facilitateu r, qu i d evra com pter su r ses propres
com péten ces d an s sa lan gu e m atern elle pou r
Dan s la lan gu e écrite, les com m u n ication s son t élab orer d es m od èles sim ples et appropriés. Au
gén éralem en t régies p ar d es fo rm u les typ es. m om en t vou lu , ces exem ples d e b on n es pra-
Cela sign ifie qu ’il est possib le d ’ad apter d es tiqu es seron t au tan t d e ressou rces précieu ses
m od èles à d es em plois spécifiqu es. Le rem plissa- d an s les co n textes n o n fo rm els, q u e p o u rro n t
ge d e form u laire est gén éralem en t stan d ard ; la en o u tre co m p léter les ap p ren an ts et les facili-
correspon d an ce repose su r certain es con ven - t a t e u rs q u i s’e n ga ge ro n t d a n s ce t t e m ê m e
tion s – présen tation d es ad resses, expression s d ém arch e.
types, form u les d e politesse, salu tation s, etc. –
qu ’il su ffit d ’appren d re. La réd action d e rapport Hab itu ellem en t, les m od es d ’écritu re in form els
peu t au ssi d evoir respecter u n e certain e stru c- n e posen t pas d e prob lèm es. C’est le cas n otam -
tu re, organ isée selon des ch apitres et des section s. m en t d es lettres et d es cartes postales au x am is.
Les com ptes ren d u s d e réu n ion s répon d en t éga-
lem en t à d es n orm es d e présen tation . Dan s ce cas, les règles d ’écritu re form elle n e
s’appliqu en t pas, pu isqu ’il s’agit d’écrire comme l’on
Le rôle d u facilitateu r con siste alors à présen ter parle. Le d estin ataire ou le lecteu r pard on n eron t
d es exem ples d e ces stru ctu res d e com m u n ica- à leu rs au teu rs tou tes leu rs tran sgression s… d ’où
tion stan d ard , pu is à aid er les appren an ts à les le plaisir procu ré par ce type d ’exercice!
ad apter à leu rs b esoin s spécifiqu es.
No u s vo u d rio n s ajo u ter q u elq u es co m m en -
La ph ase d e plan ification est cru ciale pou r la taires su r le cou rrier électron iqu e. Cette form e
com m u n ication écrite. A ce stad e, le facilitateu r d e co m m u n ica t io n se m b le n o u s lib é re r d e
d evra aid er les appren an ts à trou ver les m ots tou tes les con ven tion s d e la lan gu e écrite, d an s
pou r exprim er leu rs id ées; les aid er à organ iser la m esu re où elle tolère l’in exactitu d e. Dan s sa
leu rs id ées logiqu em en t; faire d es su ggestion s sagesse électron iqu e, elle n e perm et qu e d es
pou r la form u lation glob ale, par exem ple – com m u n ication s très form elles s’opèren t d an s
in trodu ction , idées prin cipales, syn th èse/con clu - u n style in form el, san s qu e cela n e soit b lessan t
sion /recom m an d ation s –; vérifier l’orth ograph e pou r person n e.
ou les en cou rager à u tiliser les d iction n aires d is-
pon ib les. Cette évolu tion est forcém en t positive car elle
d evrait en co u rager u n e écritu re p lu s lib re.
Le facilitateu r doit être à la disposition des appre- Néan m oin s, il serait d om m age d e n e pas préser-
n an ts pou r répon d re à leu rs d em an d es d u ran t la ver la rich esse d es form es écrites trad ition n elles,
ph ase de rédaction et être prêt à leu r fou rn ir u n e avec le pou voir qu ’elles possèd en t d ’in flu en cer,
assistan ce im m éd iate en cas d e b esoin . d e persu ad er et d ’in spirer le lecteu r.
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2. L’apprentissage linguistique
par la réalisation d’une tâche T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
2.1 Introduction
et clarification des termes
Ce ch apitre se propose d’in trodu ire les référen ces • Styles/stratégies d’apprentissage: fa ço n s
th éoriqu es relatives à l’appren tissage de la lan gu e d’étu dier et d’appren dre, situ ées su r le spectre
par le biais de la réalisation d’u n e tâch e, u n cadre des styles d’appren tissage, en tre «expérim en - 2
pou r cette approch e assorti des explications néces- tal» et «scolaire» (voir ch apitre 1.2 Les rôles
saires, les facteu rs à pren d re en con sid ération d es appren an ts et d es facilitateu rs).
lors d e la m ise en œ u vre d e cette m éth od ologie • Matériel: tou t ce qu i est u tilisé pou r form er
et en fin , d es exem ples con crets d e tâch es. la b ase d ’u n e activité ou d ’u n e tâch e d an s le
cad re d e l’appren tissage d ’u n e lan gu e.
Il d ém on tre qu e d es version s ad aptées d es • Tâche: prod u ction , en treprise fin ale, con çu e
approch es péd agogiqu es b asées su r les tâch es com m e l’ab ou tissem en t d ’u n processu s pla-
se prêten t parfaitem en t au con texte n on form el n ifié.
d e l’appren tissage d es lan gu es d an s le cad re d es • Thème: tou t su jet favorisan t u n appren tissage
program m es lin gu istiqu es eu ropéen s. Ce type d es lan gu es con textu alisé.
d ’approch es repose en gran d e partie su r l’im pli-
cation d es appren an ts et leu r con n aissan ce d u
m on d e. Il accord e u n e gran d e valeu r au x in for-
m ation s et au x expérien ces qu e les partici-
pan ts apporten t d an s les session s d ’appren tissa- 2.2 L’apprentissage de la
ge. Tan d is qu e les participan ts partagen t leu rs
con n aissan ces, leu rs expérien ces et leu rs poin ts
langue par la réalisation
d e vu e, ils m etten t ce qu ’ils con n aissen t d e la d’une tâche
lan gu e en pratiqu e, acqu ièren t d e n ou velles
com péten ces lin gu istiqu es et d éveloppen t tou te 2.2.1 La genèse de cette approche
u n e palette de stratégies en vu e de les am éliorer.
L’appren tissage lin gu istiqu e par la réalisation d’u n e Apprentissage et acquisition d’une langue:
tâch e perm et en ou tre au facilitateur d ’exploiter quels processus?
u n m atériel th ém atiqu e au th en tiqu e, ad apté Il n ’existe pas d e m od èle qu i fasse au torité en
au x b esoin s d es participan ts qu i en cou rage le ce qu i con cern e l’appren tissage d es lan gu es ou
d éveloppem en t d es com péten ces n écessaires à l’acqu isition d es lan gu es par les en fan ts. Des
l’exécu tion d e tâch es in spirées d e la vie réelle. rech erch es su ggèren t qu e les in d ivid u s n aissen t
avec u n systèm e leu r perm ettan t d ’organ iser le
lan gage au qu el ils son t exposés (leu r lan gu e
Clarification des termes m atern elle) et d ’élab orer d es règles servan t à la
Le jargon lin gu istiqu e est con n u pou r son am bi- produ ction de lan gage su pplém en taire applicab le
gu ïté. Certain s term es on t u n e sign ification diffé- dans différentes situ ations (Processus d’acquisition
ren te pou r des person n es différen tes. Au ssi, vou s du langage et grammaire universelle, Ch om sky,
trou verez ci-d essou s les d éfin ition s d ’u n e série 1965). D’au tres travau x on t dém on tré qu e m êm e
d e term es em ployés dan s cette pu blication : sans le stim u lu s qu e représen te l’exposition au
lan gage, les en fan ts sou rd s d éveloppen t u n lan -
• Activité: action qu i peu t être con çu e en tan t gage qu i présen te les caractéristiqu es d ’u n e
qu ’étape en d irection d e la tâch e à exécu ter; stru ctu re lin gu istiqu e form elle (Goldin -Meadow,
partie d ’u n processu s; travail en cou rs. 1 9 9 0 ). L’étu d e d es lan gu es p id gin – lan gu es
• Apprentissage coopératif: le fait d e travailler com posites form ées par d es in d ivid u s qu i n e
en sem b le et d e se sou ten ir m u tu ellem en t, possèd en t pas d e lan gu e com m u n e m ais on t
afin d ’optim iser l’appren tissage et ses résu l- b esoin d e com m u n iqu er – a d éb ou ch é su r la
tats. C’est le con traire de l’appren tissage com - m êm e con clu sion . C’est le m od e d e com m u n i-
pétitif, d an s le cad re d u qu el ch acu n essaie cation qu ’on t u tilisé les prem iers explorateu rs
d e faire m ieu x qu e les au tres. in trépid es et les com m erçan ts in tern ation au x.
• Facilitateur linguistique: person n e qu i pos- Lorsqu e ce type de lan gu es est u tilisé en tan t qu e
sèd e d es com péten ces d e locu teu r n atif d an s lan gu e m atern elle par la gén ération su ivan te, il
la lan gu e cib le et qu i peu t apporter le sou - évolu e en lan gu e créole (Bickerton , 19 8 4). Un e
tien lin gu istiqu e n écessaire pou r faciliter les n ou velle lan gu e est alors élab orée par d es in d i-
activités et la réalisation d e la tâch e. vid u s qu i on t été exposés à u n e lan gu e n e pré-
• Centré sur l’apprenant: d écrit u n e approch e sen tan t pas u n e gam m e com plète d e stru ctu res.
m éth od ologiqu e qu i place les b esoin s et les C’est ce qu e l’on appelle la pauvreté du stimulus
intérêts de l’apprenant au cœ u r du program m e (Gleason et Ratn er, 1998). Certain es th éories m et-
d ’appren tissage. ten t en parallèle le d éveloppem en t d e l’en fan t et
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T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
ses acqu isition s lin gu istiqu es. C’est là u n e d iffé- L’accen t est placé n on pas su r l’appren tissage d e
ren ce m ajeu re en tre l’acqu isition d e la lan gu e poin ts d e lan gage d an s u n vid e n on con textu a-
m atern elle et l’appren tissage d ’u n e d eu xièm e lisé, m ais su r l’u tilisation d e la lan gu e en tan t
lan gu e, gén éralem en t en trepris lorsqu e le d éve- qu ’ou til perm ettan t d e satisfaire d es b esoin s
loppem en t cogn itif d e l’en fan ce est term in é. au th en tiqu es (d e la vie réelle!). En travaillan t à
(Bates 1979, Piaget 1926). la réalisation d ’u n e tâch e, le lan gage est im m é-
2 d iatem en t em ployé d an s le con texte d e la réali-
Ce pan oram a, qu oiqu e très gén éral, d ém on tre té d e l’appren an t, con féran t ain si u n e véritab le
b ien l’ab sen ce d e th éories ab solu es en m atière au th en ticité à l’appren tissage. Dan s le cad re d e
d’appren tissage et d’acqu isition des lan gu es. Ceci cette approch e, le lan gage n écessaire n ’est pas
d it, n ’ou b lion s pas qu e n otre d ém arch e vise le présélection n é avan t d ’être d élivré au x appre-
développem en t d’idées relatives à l’appren tissage n an ts, qu i von t le m ettre en pratiqu e; les appre-
d es lan gu es, et n on à l’acqu isition d u lan gage. Il n an ts von t être am en és, avec l’aid e d es facilita-
im porte en con séqu en ce d e gard er présen t à teu rs, à s’exprim er d an s u n lan gage répon d an t
l’esprit la différence entre l’acqu isition de la lan gu e au x exigen ces d es activités et d e la tâch e.
m atern elle d ’u n e part, et l’appren tissage d ’u n e
d eu xièm e lan gu e plu s tard d an s la vie, d ’au tre La m éth od ologie exige qu e les appren an ts expé-
part. Com m e le m en tion n ait le ch apitre 1.1 (Les rim en ten t activem en t leu r stock de con n aissan ces
d ifféren tes approch es d e l’appren tissage et d e et m etten t à profit leu rs qu alités d e d éd u ction et
l’enseignem ent des langu es), de nom breu ses th éo - d’an alyse lin gu istiqu e in dépen dan te pou r exploi-
ries d e l’ap p ren tissage d es lan gu es o n t in flu é ter plein em en t la situ ation . (Voir ch apitre 2.4 Un
su r les approch es et les m éth od ologies d e l’en - exem ple con cret d e tâch e – la préparation d ’u n
seign em en t d es lan gu es. repas). Dan s cet exem ple, l’ob jectif d e la session
est d e faire oeu vrer les appren an ts en sem b le à la
préparation d’u n repas, à laqu elle ch acu n peu t
apporter sa con trib u tion . Par ce b iais, u n e qu an -
Les approches centrées sur l’apprenant tité d e lan gage su r le th èm e d e la n ou rritu re va
Les approch es cen trées su r l’appren an t exploiten t être activée. Com m e le m on tre cet exem ple, les
les con n aissan ces d e l’appren an t, évalu en t leu rs participan ts von t d evoir d iscu ter d es m en u s,
besoin s et leu rs in térêts et sélection n en t en con sé- ach eter les in gréd ien ts et attrib u er les fon ction s.
qu en ce le m atériel, les activités et les tâch es les Les participan ts au ron t été préparés à la tâch e à
plu s adéqu ates. A tou s les stades du processu s, la accom plir, d e sorte qu ’ils pren n en t con scien ce
n égociation en tre facilitateu rs et appren an ts est d u vocab u laire n écessaire pou r y parven ir.
vivem en t en cou ragée. L’appren tissage est en effet
con çu com m e u n e en treprise solid aire. De plu s, Dan s cette approch e, l’en vie d e com m u n iqu er
tou te approch e d oit pren d re en con sid ération le d evien t la prin cipale force m otrice. Elle va privi-
con texte de son dérou lem en t et, en corollaire, les légier la facilité d e com m u n ication au d étrim en t
réaction s possib les d es appren an ts à la m éth o- d e l’h ésitation gén érée par la pression d e d evoir
dologie. Les appren an ts von t-ils accepter le ch oix form u ler d es ph rases parfaites, com m e le prô-
d e la m éth od ologie san s au cu n e restriction ? Si n en t les approch es plu s d id actiqu es. L’exposi-
la m éth odologie n e leu r est pas fam ilière, ou s’ils tion à u n e lan gu e cib le d oit se faire d an s u n e
l’accepten t san s en th ou siasm e, les facilitateu rs situ ation n atu relle. Cela sign ifie qu e, en cas d’u ti-
d evron t n égocier avec eu x d e sorte à s’assu rer lisation d ’ou tils, ceu x-ci n e d evron t pas avoir
qu ’ils soien t m otivés et h eu reu x d ’appren d re d e été préparés spécifiqu em en t pou r la classe d e
cette façon . Les appren an ts seron t d e ce fait les lan gu e, m ais sélection n és parm i d es sou rces
au th entiqu es et adaptés. (Voir Ch apitre 4. Sélection
parten aires d e cette approch e. Au ssi est-il cru -
et u tilisation d u m atériel.)
cial qu e les facilitateu rs tien n en t com pte d e l’en -
viron n em en t d an s lequ el ils travaillen t et qu ’ils
gèren t tou te n ou velle approch e avec b eau cou p Le con texte d e l’appren tissage d e la lan gu e par
de sensibilité. (Voir ch apitre 1.2 Les rôles des appre- le réalisation d ’u n e tâch e est u n e ad aptation d u
n an ts et d es facilitateu rs.) contexte de Willis (1996). Dans ce contexte ad apté,
l’atten tion est con cen trée su r la tâch e fin ale.
Cette tâch e est con çu e en tan t qu ’en treprise qu i
correspon d au th en tiqu em en t au x b esoin s d es
2.2.2 L’apprentissage de la langue appren an ts.
par la réalisation d’une tâche
Dan s le cas des program m es du travail eu ropéen
Dan s l’appren tissage de la lan gu e par la réalisation de jeu n esse, ces tâch es con cern eron t le travail d es
d’u n e tâch e, l’appren tissage est favorisé au m oyen participan ts et reflèteron t les tâch es et les situ a-
d e l’exécu tion d ’u n e série d ’activités con çu es en tion s qu i form en t leu r qu otid ien . Vou s trou ve-
tan t qu ’étapes vers la réalisation d ’u n e tâch e. rez page su ivan te u n e explication d e con texte
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d e l’appren tissage
d es lan gu es
2.2.3 Méthodologie
DÉFINITION DE LA TÂCHE
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d e l’appren tissage
d es lan gu es
INTRODUCTION
PRÉPARATION DE LA TÂCHE DE LA TÂCHE
RÉALISATION
Les apprenants préparent leurs contributions per- DE LA TÂCHE
sonnelles :
ex.:
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d e l’appren tissage
d es lan gu es
INTRODUCTION
RÉALISATION DE LA TÂCHE DE LA TÂCHE
• en organisant un débat
• ...
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d e l’appren tissage
d es lan gu es
INTRODUCTION
SUIVI DE LA TÂCHE DE LA TÂCHE
2
Priorité à la langue
Pendant l’exécution de la tâche, le facilitateur peut prendre des
notes concernant la langue : pourrait-on ajouter du vocabulaire ?
Certaines structures ont-elles été source d’erreur ou de confusion ?
Certaines phrases auraient-elles pu être formulées différemment ?
Certains termes auraient-ils pu être employés pour améliorer l’im- PRÉPARATION
pact, rendre les choses moins abruptes, plus convaincantes ? Une
fois la tâche réalisée, les participants peuvent souhaiter se pen- DE LA TÂCHE
cher à nouveau sur le matériel, afin de parvenir à une meilleure
compréhension de la langue : étude des structures, du vocabulaire
nouveau ou compliqué, etc.
Feed-back et évaluation
Le facilitateur peut souhaiter conduire une session de feed-back
afin d’évaluer le succès de la tâche et d’envisager des possibilités
d’amélioration. Les participants voudront peut-être aborder les
RÉALISATION
questions suivantes : le travail en groupe, la représentation en
groupe, les réactions au thème, le volume de l’apport linguistique, DE LA TÂCHE
ce qu’ils ont apprécié, ce qu’ils n’ont pas apprécié, etc. L’évaluation
de la tâche débouchera sur des informations utiles aux facilita-
teurs pour la planification de futures tâches.
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d es lan gu es
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d es lan gu es
qu e les répon ses vien n en t d u facilitateu r et n e su ivants: le m atériel nécessaire pou r l’accom pagn e-
pas être fam iliarisés à l’in teraction avec d ’au tres m en t des activités et des tâch es sera-t-il librem en t
participan ts d an s le cad re d ’u n cou rs d e lan gu e. accessible? Dan s le cas con traire, qu e pou vez-
vou s faire au préalable pou r obten ir u n m atériel
Dan s to u t «co u rs» d e lan gu e, «ap p ren d re à adapté? Allez-vou s devoir adapter ou ch an ger les
appren d re» est «la» d im en sion clé. Aid er les par- tâch es plan ifiées com pte ten u du lieu ? Les partici-
2 ticipan ts à appren d re à appren d re peu t passer pan ts con tribu eron t-ils en term es de m atériels?
par d es d iscu ssion s, d es d ém on stration s d es d if- Com m en t faire avec u n m in im u m de m atériel?
féren ts styles d’appren tissage, ain si qu e des expli- Com m en t u tiliser d’au tres ressou rces, ain si qu e
cation s su r les m éth od es. Cette d im en sion est des docu m en ts lin gu istiqu es? (Voir Ch apitre 4
im portan te dan s le développem en t des stratégies Sélection et u tilisation du m atériel).
d ’appren tissage d e l’appren an t. Si le facilitateu r
veille à l’in trod u ire d ès le d éb u t d u stage, elle Il se peu t au ssi qu e vou s et les participan ts soyez
devrait faciliter la présentation de nou velles m éth o- les seu les ressou rces dispon ibles: la situ ation peu t
dologies, telles qu e l’appren tissage d e la lan gu e paraître décou ragean te, m ais c’est u n défi stim u -
par la réalisation d ’u n e tâch e. lan t lan cé à votre capacité créative! Dan s ce cas
de figu re, n ou s avon s prévu de vou s su ggérer des
Parm i les facteu rs qu e les facilitateu rs d oiven t idées! Si les ou tils d’en seign em en t tradition n el
pren d re en con sid ération : l’âge d es participan ts m an qu en t, essayez de rech erch er des ressou rces,
et leu rs d iverses atten tes, leu rs rôles d an s le tra- en vou s m ais au ssi au tou r de vou s. Basez-vou s su r
vail eu ropéen d e jeu n esse, leu rs raison s m oti- les expérien ces, les im pression s, les observation s,
van t l’appren tissage d ’u n e lan gu e, leu rs d iverses des participan ts. A partir du m om en t où vou s avez
réalités sociales, leu rs styles d ’appren tissage fait le ch oix de la tâch e, vou s pou rrez développer
h ab itu els, leu rs expérien ces d ’appren tissage d es
du m atériel à partir des don n ées dispon ibles: les
lan gu es et la n écessité d e les en cou rager à se
person n es, la géograph ie, les bâtim en ts et ain si de
m on trer con fian ts et au d acieu x (Voir Ch apitre
su ite (Voir Ch apitre 3.1 Un e tâch e «sans matériel»).
1.2 Le rôle d es appren an ts et d es facilitateu rs).
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T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
des expérien ces, des m odes de vie ou des réalités d ’expérien ces. Par exem ple, u n article su r u n
sociales et d es croyan ces d ifféren tes. De cette su jet apparem m en t au ssi b an al qu e «la prom e-
façon , les participan ts seron t in cités à se voir et n ad e d es ch ien s» peu t am en er à d es réflexion s
à voir les au tres en tan t qu ’in d ivid u s posséd an t su r les an im au x: la façon d on t les h om m es les
d es valeu rs et d es croyan ces person n elles. La traiten t, les attitu d es d es h u m ain s vis-à-vis d es
com préh en sion in tercu ltu relle peu t être très an im au x, la vivisection , les grou pes d e d éfen se
en rich issan te, lorsqu e d es lien s se tissen t à par- d es d roits d es an im au x, les an im au x et le travail, 2
tir de croyan ces et d’attitu des, au -delà des con si- etc. Récem m en t, u n article traitan t de la m ise au x
dération s géograph iqu es. Dan s le cas d’u n grou pe en ch ères – à presqu e 75 0 eu ro! – d ’u n e m èch e
m u lticu ltu rel, u n e n ation alité peu t être visib le- d e ch eveu x d e Bill Clin ton a servi d e b ase d e tra-
m en t davan tage représen tée qu e les au tres. Cette vail. Vou s pou vez im agin er la d iversité d es axes
situ ation au ra-t-elle u n im pact su r les activités d e réflexion qu i peu ven t se profiler! Mêm e d es
et la dyn am iqu e de grou pe? Certain s participan ts tickets d e caisse d e su perm arch é, ram assés su r
se sen tiron t-ils exclu s parce qu ’ils n e fon t pas le sol, peu ven t être le poin t d e d épart d ’u n e
partie d u grou pe lin gu istiqu e d om in an t? Cette tâch e au tou r d es h ab itu d es d ’ach ats, d es h ab i-
con sid ération d evra in terven ir d an s la com posi- tu des alim en taires et de con som m ation . Observer
tion d e sou s-grou pes. Les participan ts von t-ils la m an ière d on t on écrit les ad resses d an s les
d écid er eu x-m êm es d e la com position d es sou s- d ifféren ts pays peu t au ssi d on n er lieu à d es
grou pes ou le facilitateu r va-t-il s’en ch arger en com paraison s in téressan tes su r les con ception s
veillan t à in stau rer u n équ ilibre in tercu ltu rel? Le d u logem en t, d e l’u rb an isation et d es affaires
facilitateu r devra au ssi ten ir com pte des ten sion s pu b liqu es.
existan tes – ou su sceptib les d e su rgir – en tre
certain es n ation alités et être con scien t des éven -
tu elles sen sib ilités. Ce ch apitre se term in e par u n exem ple con cret
d u d érou lem en t d ’u n e tâch e: la préparation col-
Les ou tils au xqu els vou s au rez accès n e présen - lective et le partage d ’u n repas. Les seu ls m até-
teron t pas forcém en t u n e d im en sion évid em - riels son t les participan ts, les facilitateu rs et le
m en t in tercu ltu relle; n éan m oin s, il est tou jou rs lieu d an s lequ el se tien t le stage. Il s’agit d on c
possib le d e les exploiter pou r d évelopper la d ’u n e tâch e «sans matériel» (Voir au ssi Section
d im en sion in tercu ltu relle d e la tâch e. Sou ven t, 3.1 Un e tâch e «sans matériel»). Pou r ch acu n e
u n su pport très spécifiqu e à u n en viron n em en t d es étapes, d es lign es d irectrices in d iqu en t qu oi
d on n é peu t se prêter parfaitem en t à d es com pa- faire et com m en t. Si cette tâch e est réu ssie, cela
raison s et à d es réflexion s su r les d ifféren ces d evrait être u n e expérien ce très agréab le!
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T-Kit
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d e l’appren tissage
d es lan gu es
INTRODUCTION A LA TÂCHE
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
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d e l’appren tissage
d es lan gu es
RÉALISATION DE LA TÂCHE
SUIVI DE LA TÂCHE
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3. Exemples d’apprentissage
par la réalisation d’une tâche T-Kit
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d e l’appren tissage
d es lan gu es
Ce ch apitre présen te d ’au tres exem ples con crets tâch es en fon ction de leu rs situ ation s propres. La
d ’appren tissage d e la lan gu e par la réalisation m éth od ologie n ’est pas n orm ative et la plu part
d’u n e tâch e. Tou t d’abord, u n e tâch e «sans maté- d es tâch es son t ad aptab les à tou s les n iveau x, à
riel», pu is six tâch es im agin ées à partir d ’u n e d es grou pes h étérogèn es en term es d e n iveau
ph otograph ie et en fin , six tâch es b asées su r u n et à d es grou pes m on olin gu es et m u ltilin gu es.
article de jou rn al (Voir au ssi «101 façon s d’exploi- L’essen tiel est d e se focaliser su r la tâch e, su r les
ter au m ieu x ce dont vou s disposez» – Section 5.4). activités n écessaires à la réalisation d e la tâch e
Ch acu n e d e ces tâch es illu stre la flexib ilité d e et su r l’apport éven tu el d’élém en ts lin gu istiqu es.
cette m éth od ologie qu i peu t être ad aptée à d if- Un su pport b ien ch oisi va faciliter le processu s,
féren t con texte et besoin s lan gagiers. A tou tes les m ais d es tâch es «sans matériel» s’avèren t égale-
étapes d u processu s, l’accen t est systém atiqu e- m en t valab les (Voir Section 4 Sélection et u tili-
m en t placé su r l’activité, le lan gage étan t sollicité sation d u m atériel).
et d ispen sé en tem ps opportu n afin d ’optim iser
la tâch e (la réalisation fin ale). De cette façon , le Tou s les exem ples présen tés d an s ce ch apitre
lan gage em ployé répon d au th en tiqu em en t au x d evraien t fon ction n er s’ils son t appliqu és à la
b esoin s d es appren an ts en gagés d an s la réalisa- lettre. Cela étan t, n ou s espéron s de tou t cœ u r qu e
tion d e la tâch e. les facilitateu rs se les approprieron t en faisan t
appel à leu rs propres expérien ces, m ettron t au
3
Le ch oix d e la tâch e sera gu id é par le profil d es poin t d e n ou velles activités, su pprim eron t d es
participan ts. Des in d ication s d e n iveau x et d e parties m oin s au th en tiqu es com pte ten u d e leu r
taille d e grou pe son t d on n ées en ce qu i con cer- con texte spécifiqu e et ain si de su ite. Mais su rtou t,
n e certain es tâch es, m ais les facilitateu rs appren - n ou s espéron s qu e vou s allez pren d re d u plaisir
d ron t à m od ifier et à ad apter les activités et les à m ettre cette approch e en œ u vre!
INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Dites au groupe de déterminer ce qui «Quelles odeurs reconnaissez-vous ?
peut paraître étrange à un visiteur. Trouvez les mots que vous ne connais-
Comment procéder ? En faisant appel sez pas auprès du facilitateur.»
à l’intuition et au bon sens ! • Proposez-leur ensuite de se tenir
• Instructions : «Fermez les yeux et immobiles et de regarder autour
écoutez. Qu’entendez-vous ? Ouvrez d’eux : «Identifiez cinq choses qui
les yeux et comparez avec les autres. signifient que vous êtes bien chez
Vous pouvez dessiner ce que vous vous (pour le visiteur, qui signifient
avez entendu.» qu’il n’est pas chez lui).»
• Emmenez-les faire un tour en ville et Votre rôle est de fournir aux partici-
invitez-les à utiliser leur sens olfactif : pants le vocabulaire nécessaire.
33
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Les participants décident ce qu’ils vont Cette étape devrait générer du langage
mettre sur le poster. autour des thèmes abordés par le poster :
seront probablement inclus les modes de
• Ils choisissent, partagent, comparent, négo- transport, le temps et les prix, les magasins
cient, puis décident (ceci peut se faire et les services, mais aussi la conception d’une
dans la langue maternelle, si cela convient affiche, sa mise en page, la description dans
mieux). l’espace, etc.
• Ils réfléchissent ensuite à ce dont
ils ont besoin pour réaliser le poster.
3
RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Les participants réunissent le matériel néces- vous posez éventuellement des
saire à la production du/des poster(s). questions et faites des commen-
(Cette activité devrait générer du langage sur taires sur l’information présentée.
les articles de bureau et les travaux manuels.) Aidez les participants à s’expri-
• Ils réalisent le(s) poster(s), puis le présentent. mer dans la langue cible tandis
Affichez les posters. qu’ils présentent leur(s) réalisa-
• En tant que visiteur dans ce pays, vous tion(s). De petites conversations
admirez la / les affiche(s) réalisée(s) et peuvent ainsi naître.
SUIVI DE LA TÂCHE
• Vous pouvez, vous aussi, produire une et «Dans ta langue, on dit…»… Ces
affiche / un dépliant pour les visiteurs échanges peuvent favoriser la mise
de votre pays d’origine. Cette activité en évidence de similitudes et de dif-
pourrait contribuer au renforcement férences linguistiques, concernant
de la langue et à une prise de conscien- par exemple : l’accord des adjectifs,
ce interculturelle. la place des mots, l’emploi des
articles et des majuscules, etc.
• Des échanges de langue peuvent avoir
lieu entre le groupe et vous, par • Vous pouvez également examiner
exemple : «Dans ma langue, on dit…», le(s) posters(s) et son / leur utilité.
Remarque
La m êm e tâch e con d u ite avec d es participan ts d e n iveau x in term éd iaire et su périeu r présen terait
au tan t d ’in térêt. Elle gén érerait u n lan gage plu s élab oré et con d u irait à d es éch an ges plu s approfon -
d is d an s la lan gu e cib le. Elle pou rrait au ssi être très u tile d an s le cad re d e grou pes h étérogèn es en
term es d e n iveau x.
NB. La tâch e présen tée d an s la Section 2.4 (La préparation d ’u n repas) est u n au tre exem ple d e tâch e
«sans matériel».
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d e l’appren tissage
d es lan gu es
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Divisez les participants en 2 (ou Cherchez-y un maximum de mots,
plus) sous-groupes de 5 maximum photos, images, textes, symboles,
(ne tenez pas compte de l’âge !) et ... qui sont liés à la jeunesse ou à la
attribuez-leur le thème de la «jeu- vieillesse (en fonction du thème
nesse» ou de la «vieillesse». Veillez du groupe). Faites-en une affiche.
à ce que le nombre de participants La liste du tableau peut vous servir
par sous-groupe soit équilibré. d’inspiration, mais ne doit pas vous
limiter dans vos recherches».
• Donnez les instructions suivantes :
«Vous avez à votre disposition des • Encouragez les participants à dis-
magazines et des journaux. cuter entre eux de leur(s) choix.
RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Les participants organisent l’expo- près des affiches pour expliquer
sition des affiches. comment et pourquoi ils ont fait
• Au bout d’un moment, interver- leurs choix.
tissez les rôles pour que chacun • Laissez les discussions informelles
ait la possibilité de visiter l’expo- (en langue cible) avoir lieu.
sition. Votre rôle d’animateur est de servir
• Une moitié visite l’exposition, de référent linguistique, de stimuler,
tandis que l’autre moitié reste corriger et de participer à la visite.
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SUIVI DE LA TÂCHE
Remarque
Cette tâch e peu t être adaptée à des n iveau x plu s faibles, pou r lesqu els l’apport lin gu istiqu e con cern era
d avan tage d u vocab u laire et d es con stru ction s sim ples. 3
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INTRODUCTION A LA TACHE
• Demandez aux participants de décri- • Demandez-leur ensuite d’imaginer
re la personne sur la photo et de la au moins deux autres personnages,
placer dans un contexte réel : nom, d’un âge différent et suffisamment
âge, situation sociale, (ancienne) pro- différenciés et de les placer, eux aussi,
fession, famille, activités quoti- dans un contexte réel (ex. la person-
diennes, etc. ne âgée aurait 70 ans, les deux autres
3
20 et 40 ans).
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Les participants imaginent un tableau • En groupe élargi ou en sous-groupes,
de «mode de vie» des personnages ils complètent le tableau pour chacun
choisis avec des catégories à complé- des personnages.
ter : ex. horaire, régime alimentaire,
activités, hobbies, vêtements, meubles, • Ils décident quelle scène de la vie quo-
musique préférée, amis, etc. tidienne de cette personne ils vont
• Si le groupe est très nombreux, vous présenter et sous quelle forme.
pouvez faire des sous-groupes qui
prennent en charge un des person- • Ils se préparent à présenter, à décrire,
nages. à jouer la situation de cette personne.
RÉALISATION DE LA TÂCHE
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SUIVI DE LA TÂCHE
• Les participants peuvent compa- • Une discussion sur les préjugés
rer les différents personnages liés aux différents âges (et dans
en accentuant les différences et différents pays) peut également
les ressemblances. suivre les présentations.
• Dans un groupe multiculturel, • Points linguistiques intéressants :
vous pouvez susciter des com- l’emploi des temps, les affirma-
paraisons si les échanges inter- tions, les négations, le compa-
culturels n’ont pas eu lieu de ratif, etc.
manière naturelle.
Remarques
Les d éb u tan ts peu ven t com pléter le tab leau avec d es d essin s, d es ph otos, d es collages (trou vés d an s
d es catalogu es, d es pu b licités, etc.) qu ’ils présen ten t par d e petites ph rases sim ples. L’apport lin gu is-
tiqu e sera plu s im portan t pen d an t la ph ase d e préparation . Ex.: elle aim e, elle n ’aim e pas; elle est ju ive
/ ch rétien n e / m u su lm an e, etc.
L’exercice peu t être au ssi être organ isé com m e si les participan ts étaien t en train d e préparer u n rap-
port pou r u n e com m ission d es services sociau x: la person n e âgée d oit être relogée d an s u n foyer pou r
person n es âgées. La com m u n au té dan s laqu elle elle va devoir vivre est différen te de celle qu ’elle qu itte.
Dan s leu r présen tation du dossier, les participan ts von t devoir sen sibiliser les services sociau x à ce qu i
va ch an ger pou r la person n e âgée et leu r d on n er d es con seils afin qu ’ils pu issen t l’aid er à s’ad apter.
Ch acu n d es grou pes va d écrire la situ ation d e cette person n e au x services sociau x (m od e d e vie,
con viction s religieu ses, régim e alim en taire, etc.).
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Demandez aux participants de • En fonction des solutions proposées
décrire la photo (homme ? femme ? a priori (affichez la liste des alter-
âge ? etc.) en imaginant éventuel- natives !), les participants réalisent
lement son contexte de vie. A un un canevas de recherches : aspects
certain moment, ajoutez l’informa- financiers et familiaux, répercussions
tion suivante : «Cette personne n’est sur la vie quotidienne de la person-
plus en mesure de vivre en autono- ne, conditions d’admission dans
mie : pourquoi ? Quelles seraient les un foyer, implication des services
3 solutions ? Réfléchissez aussi à des sociaux, du médecin traitant, faisa-
possibilités de logement pour cette bilité, etc.
personne.»
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Répartissez les participants en sous- • Expliquez aux participants qu’ils
groupes (1 personne par sous-grou- vont prendre part à une réunion,
pe, si le groupe n’est pas suffisam- dans le but de décider de la
ment nombreux) : chacun choisit meilleure option de logement pour
un des aspects susmentionnés et la personne âgée.
se renseigne, fait un travail de Vous fournissez éventuellement les
recherche. Ce travail se fait en auto- éléments de langage nécessaires à une
nomie. argumentation convaincante (points
• Les différents sous-groupes se linguistiques intéressants : formules
réunissent et font part des informa- utiles dans un débat – approuver/
tions obtenues et des différentes désapprouver, persuader, critiquer,
possibilités qui se présentent. justifier, …).
RÉALISATION DE LA TÂCHE
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SUIVI DE LA TÂCHE
• Si le débat a eu lieu en sous- pays : quelles sont les possibili-
groupes, à la fin chaque prési- tés/les pratiques courantes pour
dent de sous-groupe présentera les personnes âgées dans ce cas
la solution choisie. de figure ?
• Si le groupe est interculturel, • Vous évaluez avec le groupe le
faites des comparaisons selon les langage et l’argumentation uti-
lisés et leur efficacité.
Remarques
Vou s pou vez égalem en t organ iser u n débat/jeu de rôle en distribu an t des cartes de rôle (voir ci-après).
Vou s d istrib u ez les cartes d e façon à ce qu e les m em b res d ’u n m êm e sou s-grou pe (ou 1 person n e s’il
s’agit d ’u n petit grou pe) se voien t attrib u er le m êm e rôle (ex. m éd ecin , assistan t social, paren t, etc.).
Dan s la ph ase d e préparation , ch aqu e sou s-grou pe (ou ch aqu e person n e) prépare les argu m en ts, les 3
étaye, pren d d es n otes, etc. Dan s la ph ase d e réalisation , ils se réu n issen t (en gran d grou pe ou en
sou s-grou pes se com posan t d es d ifféren ts person n ages-rôles) et d iscu ten t en sem b le, présen ten t leu r
argu m en tation , pou r fin alem en t pren d re u n e d écision . L’in trod u ction à la tâch e et le su ivi peu ven t
être m ain ten u .
A A B B C C
Vous allez présider une
réunion de personnes dans
le but de décider de la Vous êtes le médecin de
meilleure option de logement Vous êtes un parent la personne âgée. Vous
pour une personne âgée. Il de la personne âgée : pensez qu’il faudrait la
faudra décider de la façon vous pensez qu’elle placer dans un foyer
de présider la réunion et devrait venir vivre pour personnes âgées,
prendre une décision. sous votre toit. payé en partie par les
Quels critères pourraient services sociaux et en
influer sur la décision ? partie par la famille.
Par exemple, le financement,
A l’état de santé, etc.
A C C
B B
D D E E F F
D D E E F F
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Montrez la photo aux participants et quel est son caractère ? Quelle sorte de
demandez-leur de décrire la person- vie mène-t-elle ? etc.
ne : homme ? femme ? âge ? A leur avis,
3
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Demandez aux participants : «Si vous personnes âgées. Si le stage ne se
deviez interroger cette personne, déroule pas dans le pays de la langue
quelles questions lui poseriez-vous ? cible, les entretiens peuvent être
Imaginez un plan d’interview.» conduits dans la langue locale mais
les présentations se feront dans la
• En autonomie (seul ou à deux), les langue cible.
participants interviewent quelques
Remarques
• Les in terviews peu ven t être m en ées par d es (petits) grou pes con stitu és d e person n es d e n iveau x
d ifféren ts.
• On peu t im agin er qu e les person n es âgées in terviewées soien t présen tes à u n e soirée organ isée par
les participan ts et in tervien n en t elles au ssi.
• Si au cu n e person n e âgée n ’est d ispon ib le pou r les en tretien s, qu elqu es participan ts peu ven t jou er
ce rôle: in ven ter d es évén em en ts, im agin er la vie qu ’elles on t vécu e, etc.
• Cette activité peu t être très am u san te, qu e les en tretien s soien t con d u its ou pas avec d es «vraies»
person n es âgées, n otam m en t si le grou pe est créatif: il peu t alors im agin er leu rs aven tu res, etc.
• Les en tretien s peu ven t être en registrés su r vid éo.
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Remettez la photo aux participants. Veillez à l’équilibre (nombre de per-
sonnes, niveaux, etc.)
• Dites-leur que cette personne a dis-
paru et qu’ils vont devoir en faire
• Les participants peuvent travailler
une description détaillée. Comme ils
par deux ou en sous-groupes et
ne voient que la tête de la person-
prendre des notes.
ne âgée, pour certaines catégories
du tableau établi ci-dessus, ils vont
devoir faire preuve d’imagination
• Demandez-leur ensuite quelles sont
les différentes possibilités de diffu-
… et se mettre d’accord !
sion d’un avis de recherche : ex.
• Formez autant de sous-groupes que affiches, radio, télévision, …. et les
de moyens de diffusion imaginés. caractéristiques de chacune.
RÉALISATION DE LA TÂCHE
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SUIVI DE LA TÂCHE
• Maintenant que les participants l’histoire de la vie de la personne.
possèdent le vocabulaire néces- Cet exercice est très intéressant,
saire, ils peuvent participer à de notamment si les participants
petits jeux : décrire, par exemple, communiquent des informations
leur homme / femme idéal(e), un(e) sur des personnes qui leur sont
ami(e), une personne célèbre / très chères.
mystère, etc. • Les différents avis de recherche
• Cette tâche peut aussi être adap- peuvent être comparés quant à
tée à la description plus littéraire leur efficacité.
d’une personne connue. Dans ce • Les participants peuvent raconter
cas, la description physique peut des faits divers qui se sont dérou-
se poursuivre par la narration de lés dans leurs propres pays, etc.
Remarques
Certain s jeu x proposés pou r le su ivi d e la tâch e peu ven t égalem en t avoir lieu lors d e l’in trod u ction
à la tâch e. Selon le n iveau , il fau t évid em m en t tou jou rs veiller au d egré d ’approfon d issem en t d u
vocab u laire.
Avec d es grou pes d e n iveau élém en taire, vou s pou vez égalem en t travailler avec u n form u laire d e
police (voir fich e ci-join te). Dan s la réalisation d e la tâch e, les participan ts travaillen t par d eu x: l’u n
d ’eu x est le policier qu i in terroge la person n e et rem plit la d éclaration d e d isparition (form u laire);
l’au tre participan t d étien t la ph oto et fait u n e d escription d étaillée d e la person n e. Les participan ts
ch an gen t d e rô le et éven tu ellem en t d e p arten aires, et reco m m en cen t l’en tretien . En su ivi d e la
tâch e, les form u laires d e police peu ven t être exposés et com parés; d es apports lin gu istiqu es son t
possib les si n écessaire.
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FORMULAIRE DE POLICE
.................................................................................................... 3
....................................................................................................
....................................................................................................
....................................................................................................
....................................................................................................
....................................................................................................
Commentaires: ...............................................................................
....................................................................................................
....................................................................................................
....................................................................................................
....................................................................................................
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Répartissez les participants en groupes rôles, mise en scène, …). Chacun des
de 4 minimum. membres du groupe doit avoir un
rôle à jouer. Le sketch peut illustrer
une histoire, un événement ou une
• Demandez-leur de créer une petite
série d’événements.
pièce de théâtre sur le thème d’une
journée de cette personne (titre, • Les participants préparent et répè-
scénario, dialogues, distribution des tent leurs sketches.
RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Chaque sous-groupe joue la pièce salle est donc importante, ainsi que
de théâtre qu’il a créée devant le le respect mutuel pour les réalisations
groupe élargi. des «artistes». Il faut que les partici-
Il est important de donner une pants aient vraiment la satisfaction
dimension de vrai spectacle à ces d’avoir réalisé quelque chose de créa-
présentations : l’aménagement de la tif en français !
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d e l’appren tissage
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SUIVI DE LA TÂCHE
• Les participants commentent la traitons les personnes âgées dans
représentation (en tant qu’acteur nos sociétés. Existe-t-il des formules
et/ou spectateur). de politesse dans votre langue
• Ils peuvent aussi analyser chacune (comme «vous» en français et «lei»
des situations décrites, en notant les en italien) pour parler aux personnes
différences et les similitudes dans âgées ?
leurs sociétés respectives. Quelles • Accent sur la langue : les participants
activités similaires / différentes les ont-ils remarqué une différence
personnes âgées auraient-elles dans dans le langage utilisé en fonction
chacun de ces pays ? des situations et des personnages ?
• Cette question pourrait conduire • Les participants pourraient aussi
à une discussion sur la façon dont écrire des critiques pour un jour-
nous nous adressons à/dont nous nal, la télévision, la radio, etc.
Remarques
Si vou s travaillez avec d es d éb u tan ts com plets, d ites-leu r qu e la présen tation se fera en lan gu e cib le,
m a is q u ’ils p e u ve n t la p ré p a re r e n la n gu e m a t e rn e lle . Il e st é vid e n t q u e vo t re rô le d e ré fé re n t
lin gu istiqu e et d e gu id e sera plu s im portan t.
Si vou s travaillez avec u n grou pe d e n iveau x m ixtes, faites atten tion à b ien répartir les participan ts
et d em an d ez-leu r d e s’en traid er (en lan gu e cib le!).
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d es lan gu es
Les articles su ivan ts traiten t tou s d ’u n m êm e fait d ivers m ais on t été extraits d e jou rn au x d ifféren ts. Ils
on t servi d e m atériel d e d épart à d ifféren tes tâch es u tilisan t seu lem en t u n article ou les trois, perm ettan t
ain si u n e étu d e com parative d e la m an ière d e traiter u n th èm e d an s la Presse.
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Matériel: su ffisam m en t d e copies d es trois articles; grilles d ’in form ation ci-join tes pou r
tou s les participan ts (selon les n iveau x, ces grilles son t d ifféren tes)
Matériel divers: éven tu ellem en t: d iction n aires explicatifs, feu illes avec con sign es.
Groupe: Min im u m 9
Niveau: tou s
L’activité est décrite pou r u n n iveau in term édiaire (fau x débu tan ts et avan cés: voir grilles
d ’in form ation s et rem arqu es)
INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Divisez les participants en 3 sous-groupes • Prévenez les participants qu’ils auront
A-B-C. un temps déterminé pour lire l’article
• Donnez un article différent et une grille et compléter ensemble la grille d’in-
d’information II à chaque sous-groupe formation II qu’ils reçoivent.
(1 copie par personne).
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Chaque participant lit l’article indi- informations de la grille, à raconter
viduellement en fonction des ques- le fait divers de manière compré-
tions posées dans la grille d’informa- hensible, communicative et authen-
tion. tique.
RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Reformez de nouveaux sous-groupes, • Ils retournent dans leurs groupes
composés chaque fois d’au moins 1 de départ (ou en grand groupe, en
membre des sous-groupes A-B-C. fonction du nombre des participants)
• Dans ces nouveaux sous-groupes, les pour discuter et prendre conscience
participants se racontent les articles de la manière dont l’information est
(à l’aide de leurs grilles d’informa- traitée par la presse (fiabilité, objec-
tion) et en discutent en comparant tivité, etc.). Dans les groupes inter-
les informations. culturels, ils peuvent à ce stade
• Ils prennent note des éventuelles également comparer la diffusion de
similitudes et différences. l’information dans les différents pays.
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SUIVI DE LA TÂCHE
• Tous les participants reçoivent en • Si la même tâche a été exécutée par
fin de session une copie des trois des groupes de niveaux différents,
articles en vue d’une éventuelle vous pouvez à la fin regrouper
relecture et/ou d’un approfondis- tous les niveaux et faire présenter
sement linguistique (synonymes, un rapport des idées principales
expressions de la subjectivité et de discutées dans chacun des groupes
l’objectivité, adjectifs spécifiques,
etc.).
Remarques
Cette activité n e con vien t pas à u n n iveau d éb u tan t com plet, m ais pou rrait être u tilisée à u n n iveau
d e fau x d éb u tan ts à con d ition d e leu r d on n er, par u n vocab u laire restrein t (in trod u ction à la tâch e),
3 le m oyen d e com pren d re les in form ation s essen tielles. La con sign e serait alors d e leu r d ire qu ’il n e
s’agit pas d e com pren d re tou s les d étails d e l’article, m ais d e repérer seu lem en t les in form ation s qu i
leu r perm etten t d e com pléter u n e grille d ’in form ation s très sim ple (voir exem ple grille I). Ce systèm e
peu t d ’ailleu rs être facilem en t u tilisé au ssi avec d e petites in form ation s b rèves / d es faits d ivers, etc.
En su ite, les participan ts pou rraien t faire d es jeu x d e rôle sim ples m ettan t en scèn e, par exem ple: vic-
tim e – d irecteu r d e cirqu e / victim e – policier / policier – d irecteu r d e cirqu e, etc.
Pou r u n n iveau avan cé, la grille d ’in form ation s pou rrait être fort d étaillée (voir grille III et ajou ter,
par exem ple, d es qu estion s plu s lin gu istiqu es)
En fon ction d u n om b re d e participan ts, les sou s-grou pes m en tion n és sou s réalisation d e la tâch e
peu ven t varier d e 3 (= 1 m em b re d e A, 1 m em b re d e B, 1 m em b re d e C) à 4 ou plu s d e person n es
(ex. AA-B-C ou AA-BB-C, etc.). Si le n om b re d e person n es est in férieu r à 9, on peu t travailler avec
d eu x articles seu lem en t ou trou ver u n au tre systèm e d ’éch an ge d ’in form ation s.
50
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Donnez la photo de l’éléphant aux • Au cours d’une discussion générale
participants et demandez-leur quelles (éventuellement en sous-groupes), ils
connotations cet animal a pour cha- essaient de prendre conscience de ce
cun (caractéristiques, impressions, qui est personnel, culturel, général
sentiments, etc.). Quelqu’un prend dans ces perceptions. Lors de cette
note au tableau. discussion, il sera probablement fait
• Demandez-leur ensuite d’essayer de allusion à certaines expressions idio-
regrouper les caractéristiques en matiques (ex. «un éléphant dans un 3
grandes tendances. magasin de porcelaine»).
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Les participants se regroupent en l’éléphant. Ils s’assurent qu’ils sont
sous-groupes linguistiques / cultu- bien d’accord sur la signification de
rels et trouvent dans leur propre ces expressions et se préparent à les
langue un maximum d’expressions expliquer et à les illustrer dans la
idiomatiques faisant allusion à langue cible.
RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Chaque sous-groupe présente ses • Ensuite, des comparaisons et des dis-
expressions en langue cible (traduc- cussions peuvent avoir lieu en groupe
tions et explications) et les illustre élargi.
éventuellement.
SUIVI DE LA TÂCHE
• Les participants lisent le(s) texte(s) et aussi de découvrir des expressions
relèvent le vocabulaire se rappor- liées à l’éléphant en français / dans la
tant à l’éléphant. Ils vérifient s’il langue cible. Ils peuvent pour cela
correspond aux connotations et aux s’aider de dictionnaires, aller inter-
caractéristiques exprimées lors de viewer des gens dans la rue, etc.
l’introduction à la tâche. Ils essaient
Remarque
Cette activité peu t évid em m en t être élargie à d ’au tres an im au x (… m ais lim itez le n om b re!), à partir
d e l’in trod u ction à la tâch e.
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Les débutants reçoivent le titre et la • Les intermédiaires et les avancés lisent
photo de l’article et imaginent avec l’article et disent ce qu’ils ont compris
vous ce qui s’est passé. Ensuite, vous et ce qu’ils en pensent.
pouvez leur raconter l’histoire le plus
3 simplement possible. Aidez-vous du
non-verbal (gestes, mimiques, dessins, • Les participants imaginent ce qui se
photos, etc.) trouvait dans le sac de la personne.
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Répartissez les participants en sous- des sacs et notent le nom des objets,
groupes (au moins trois groupes de les dessinent ou font des collages
trois personnes). (débutants !). En tant que facilita-
teur, vous jouez le rôle de diction-
• Distribuez un «set de sacs» (une copie
naire.
de chaque catégorie) à chaque sous-
groupe. Les instructions sont les • Ensuite, vous direz que chacun dans le
suivantes : «Il faut remplir les sacs, sous-groupe devient «propriétaire»
c’est-à-dire faire une liste, la plus d’un seul des sacs. Chaque membre du
complète possible, des objets qui sous-groupe s’exerce alors à présenter
pourraient s’y trouver.» Les partici- le contenu de son sac et à expliquer
pants discutent ensemble du contenu éventuellement le choix des objets.
RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Les «propriétaires» d’un même sac se supplémentaire :«Les sacs sont trop
regroupent, comparent leurs conte- petits pour contenir tous ces
nus respectifs et établissent une liste objets. Décidez donc ensemble quels
commune de tous les objets appa- seront les dix objets que vous gar-
raissant au moins une fois. derez dans votre sac. Développez
également votre argumentation :
• Lorsque chacune des listes est éta- pourquoi garder cet objet-là et éli-
blie, vous leur donnez une instruction miner un autre ?»
52
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SUIVI DE LA TÂCHE
• Un rapporteur peut présenter le pratiques courantes, les habitudes,
contenu du sac de son sous-groupe les modes dans leurs pays respectifs ?
au groupe élargi en justifiant les • Points linguistiques intéressants :
choix qui ont été faits. Les autres usage de formules comme «il y a /
participants peuvent poser des ques- c’est / ce sont», les possessifs (niveau
tions et approuver ou critiquer les débutant) ; les formules utilisées dans
choix. les discussions : accord, désaccord,
• Si le groupe est interculturel, les par- argumentation, négociation, approu-
ticipants peuvent faire des compa- ver, désapprouver, … (niveaux plus
raisons selon les pays : quelles sont les avancés).
3
Remarques
Pou r la réalisation d e cette tâch e l’accen t se trou ve su rtou t su r la n égociation en tre les participan ts.
C’est pou rqu oi la présen tation d u con ten u d es sacs est u n su ivi d e la tâch e.
Un e varian te pou r u n petit grou pe d e 3 à 8 person n es pou rrait être celle-ci: vou s collez plu sieu rs
«sacs» (papier) au m u r (1 papier-sac par person n e); ch aqu e participan t se place d evan t u n sac et a u n e
m in u te pou r n oter d es ob jets qu i pou rraien t s’y trou ver; en su ite, tou t le m on d e tou rn e, se place
d evan t u n au tre sac et com plète la liste; on con tin u e la tou rn an te ju squ ’à ce qu e ch acu n soit passé
d evan t ch aqu e sac. On n e peu t pas trou ver d eu x fois le m êm e ob jet d an s u n sac. L’activité se term in e
par u n e d iscu ssion gén érale d u con ten u d es sacs, d es rem arqu es, d es critiqu es éven tu elles, d es com -
paraison s (in tercu ltu relles), etc.
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d es lan gu es
INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Distribuez l’article aux participants, • Au bout de cette minute et après
face cachée. votre signal d’arrêt, demandez aux
• Quand tout le monde a le texte, participants de vous rendre la feuille.
vous donnez l’instruction suivante : • Demandez aux participants de vous
«A mon signal, vous retournerez dire, en vrac, les mots ou les idées
votre feuille et vous aurez exacte- qu’ils ont retenues. Notez au tableau
ment une minute pour lire l’article. tout ce qu’ils vous disent, sans faire
Quand je dirai stop, vous remet- de sélection. S’il y a un désaccord
3 trez la feuille face cachée.» dans le groupe sur un mot ou une
idée, mettez-les simplement entre
parenthèses.
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Sur la base de tous les mots / idées • Quand tout le monde dans le groupe
écrits au tableau, les participants, en est d’accord sur l’histoire éventuel-
sous-groupes, essaient de reconsti- le, demandez-leur de s’exercer à la
tuer / créer une histoire commune. raconter à nouveau en insistant sur
Il faut qu’ils se mettent d’accord sur la chronologie : quel est le début de
une hypothèse d’histoire. Votre rôle l’histoire, quels sont les événements
de facilitateur est de guider, de sti- qui se produisent, dans quel ordre,
muler et d’aider les participants à quelle est la fin de l’histoire ? etc.
formuler leurs phrases, leurs hypo- Insistez sur une bonne utilisation des
thèses. A aucun moment, vous ne temps du passé.
devez les influencer ou avancer vos
propres idées ou la «vérité».
RÉALISATION DE LA TÂCHE
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SUIVI DE LA TÂCHE
• Les participants relisent l’article mise au point commune (ex.
individuellement, en silence. deviner la signification de nou-
Insistez sur le fait qu’ils ne doi- veaux mots d’après le contexte,
vent pas s’attarder sur les mots trouver des synonymes, etc.)
incompris, mais essayer de com- • Vous pouvez demander aux par-
prendre le message globalement ticipants de présenter l’histoire
afin de chercher les ressem- sous la forme d’un reportage radio
blances et les différences entre ou vidéo (prévoir l’équipement
les histoires construites par les technique adéquat), d’un rapport
groupes et l’article. La curiosité de police, d’une lettre à un ami,
des participants est stimulée et ils etc.
sont motivés à lire le texte pour • Points linguistiques intéressants :
vérifier l’exactitude de leur propre l’emploi des temps passés, les mots
histoire. Stimulez-les ensuite à spécifiques permettant d’exprimer
vous (ou à se) raconter la «vraie» la chronologie (d’abord, ensuite,
histoire chronologiquement. Les enfin, …), travail sur le vocabulaire
mots difficiles, non compris dans (mots de liaison, catégories de 3
l’article, peuvent faire l’objet d’une mots, …), texte à trous, etc.
Remarques
Avec u n grou pe d e 2 à 8 person n es, la réalisation d e la tâch e peu t correspon d re au prem ier poin t
m en tion n é dan s le Suivi de la tâche. Vou s in sisterez alors su r les différen ces en tre leu r propre h istoire
et celle racon tée d an s l’article.
Voici u n e au tre tech n iqu e d ’éch an ge in téressan te. Elle crée u n e situ ation d e com m u n ication plu s
proch e en core d ’u n e con versation n atu relle au sein d ’u n petit grou pe d e person n es. Elle se fait en
d eu x étapes (trois sou s-grou pes au m oin s).
Lors d e la prem ière étape, d eu x m em b res d e ch aqu e grou pe (d eu x «am b assad eu rs») qu itten t leu r
grou pe de départ et rejoign en t le grou pe voisin ; ch aqu e grou pe est don c con stitu é de deu x «h ôtes» et
de deu x «am bassadeu rs». Dans ch aqu e grou pe, les h ôtes et les am bassadeu rs se racontent leu r h istoire.
En su ite, lors de la deu xièm e étape, les am bassadeu rs retou rn en t dan s leu r grou pe de départ; les h ôtes
racon ten t ce qu e les am b assad eu rs d on t ils on t reçu la visite leu r on t d it et les am b assad eu rs, à leu r
tou r, racon ten t ce qu e les h ôtes d u grou pe à qu i ils on t ren d u visite leu r on t d it. A la fin , ch aqu e
grou pe a don c pris con n aissan ce de ce qu i s’est dit dan s les trois grou pes. Ils peu ven t, s’ils le désiren t,
con tin u er les éch an ges d e m an ière in form elle.
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Distribuez les copies du (des) titre(s) • Chacun, individuellement et en silen-
et de la (les) photo(s) des articles. Les ce, imagine une ébauche d’histoire.
participants racontent seulement ce Vous pouvez éventuellement leur
qu’ils voient et ce qu’ils compren- donner la grille d’information I
nent. Ils emploient des phrases (voir tâche 1)
3 simples et vous les aidez pour le
vocabulaire.
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
RÉALISATION DE LA TÂCHE
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SUIVI DE LA TÂCHE
• Commentaires et appréciations de nement relaté dans l’article et/ou leur
chacun. donner l’article le plus facile pour
• Si le groupe le désire, vous pouvez qu’ils fassent un travail en autonomie
raconter de manière simplifiée l’évé- (lecture, recherche de vocabulaire, …).
Remarques
Mêm e à u n n iveau débu tan t, il fau t in sister su r l’u tilisation de la lan gu e cible pen dan t l’activité en tière.
Les participan ts peu ven t s’aid er d ’au tres m oyen s d e com m u n ication lors d e l’élab oration et d e la
présen tation d e leu r projet (lan gage n on -verb al, m im es, d essin s, on om atopées, …). L’im portan t est d e
parven ir à com m u n iqu er u n m essage, m êm e avec d es in correction s lin gu istiqu es. 3
A u n n iveau plu s avan cé, la réalisation d e la tâch e pou rrait con sister à m ettre en scèn e les d ifféren ts
person n ages apparaissan t d an s les articles lu s au paravan t: le d irecteu r d u cirqu e et la victim e, l’agen t
d e police et … pou rqu oi pas, l’éléph an t?!
Il existe d e n om b reu x jeu x pou r d iviser u n grou pe en sou s-grou pes. En voici u n exem ple: prévoir d es
d essin s d ’an im au x (4 exem plaires d e ch aqu e) et les d on n er au x participan ts. San s m on trer l’im age, ils
d oiven t retrou ver les m em b res d e leu r grou pe en im itan t le cri d e l’an im al.1
1
On peu t trou ver des idées sim ilaires dan s différen ts livres, voir «Mille et u n e idées pou r se parler» (réf. Collectif Alph a, Bru xelles)
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INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Les participants lisent les articles et – Je voudrais soutenir un organisme
font un résumé du fait divers. de défense des animaux : à qui
m’adresser ?
• Proposez-leur un certain nombre de
sujets de recherches possible (plus – ….
ou moins liés aux articles) :
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
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RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Chaque sous-groupe réalise son avis groupe. Des discussions, des questions,
informatif et le présente au reste du etc. peuvent déjà avoir lieu à ce stade.
SUIVI DE LA TÂCHE
Remarques
Si le cou rs a lieu d an s u n en d roit où la lan gu e cib le n ’est pas la lan gu e m atern elle d e la popu lation ,
les in terviews peu ven t se faire d an s la lan gu e locale m ais les étapes d e préparation et d e réalisation
d oiven t se faire en lan gu e cib le.
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4. Sélection et utilisation du matériel
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Ce chapitre propose quelques idées sur la façon de sélectionner le matériel qui va servir de support à
l’apprentissage des langues. Tous les outils suggérés se prêtent à un large éventail d’activités et de tâches.
Qu e faire lorsqu e vou s ven ez de trou ver u n m até- Approch er ain si u n e qu estion «par le petit b ou t
riel in téressan t? Com m e pou r tou t exercice créa- de la lorgn ette» – plu tôt qu e sou s u n gran d an gle 4
tif, vou s d evez com m en cer par réfléch ir, pu is – perm et au x appren an ts d e faire plu s facile-
form u ler d es id ées su r la façon d e l’u tiliser. Vou s m en t le lien en tre eu x et le th èm e ou le m atériel.
n ’arriverez pas à plan ifier le cou rs parfait d u pre- Au lieu d e d ire «Bon , parlon s d e la place réser-
m ier cou p. Ceci d it, person n e n ’atten d d e vou s vée au x person n es d u troisièm e âge d an s la
qu e vou s fassiez d es m iracles. Lorsqu e vou s u ti- société», le facilitateu r peu t se servir d ’u n jeu d e
lisez votre propre m atériel, vou s pou vez faire le rôle ou d ’u n e sim u lation qu i perm ettra au x par-
ch oix en tre différen tes approch es et les exploiter ticipan ts d’exprim er plu s aisém en t leu rs opin ion s
pou r vos propres ob jectifs d an s votre con texte qu ’u n e d iscu ssion ab straite (Voir Ch apitre 3.2
propre. Néan m oin s, il est im portan t d ’avoir clai- Exploitation d ’u n e ph otograph ie).
rem en t défini les raisons de votre ch oix et les idées
élab orées au tou r d u m atériel ch oisi, ain si qu e Qu elle qu e soit la m éth od e ch oisie, il im porte d e
les person n es qu i von t l’u tiliser. Par exem ple: qu el réfléch ir sérieu sem en t à l’ob jectif d e son u tilisa-
vocab u laire y associer ou solliciter? S’il s’agissait tion : qu e von t faire les appren an ts d u ran t la ses-
d ’u n e situ ation réelle, qu ’est-ce qu e je d irais ou sion d ’appren tissage? Le m atériel va-t-il servir
ferais? Qu el lan gage fau d rait-il con n aître pou r d’exem ple ou de m odèle? Le bu t visé est-il d ’élar-
cela? Qu el au tre u sage – ou tre celu i d e l’appren - gir le vocab u laire d es appren an ts ou d e m ettre
tissage d e lan gu es – pou rrait-on en faire d an s le l’accen t su r d es poin ts lin gu istiqu es spécifiqu es?
con texte d e la form ation au travail d e jeu n esse? Dan s le cas d ’u n e ph oto, le b u t rech erch é est-il
Qu elles in form ation s cet ou til apporte-t-il au su jet d e provoqu er u n e réaction ? La ph oto n ’est-elle
d es n orm es et d es attitu d es cu ltu relles? Mêm e si qu ’u n trem plin pou r u n jeu de rôle? Ne vise-t-elle
ce m atériel présen te u n réel in térêt, qu e von t en qu ’à éveiller l’in térêt d es participan ts? Les m até-
faire les appren an ts? Qu elles tâch es von t d écou - riels peu ven t être em ployés à l’u n ou l’au tre ou
ler d e son u tilisation ? à tou s ces objectifs. Sach ez en ou tre qu ’ils d éb ou -
ch eron t peu t-être su r d es résu ltats qu e vou s
Les tâch es doiven t refléter fidèlem en t les besoin s n ’aviez pas prévu s. De tou te façon , ces résu ltats
d es appren an ts: qu e von t-ils faire qu i va repro- d evron t être pris en com pte d an s le feed -b ack et
d u ire u n rôle qu ’ils occu pen t d an s leu r vie ou d an s la ph ase d ’évalu ation d u cycle d e la tâch e.
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leu r opin ion et leu r ju gem en t au su jet d es com - s’agit d e prod u its d e lu xe ou d e con som m ation
portem en ts d es person n ages, leu rs expérien ces cou ran te. En grou pe, on peu t im agin er d es jeu x
sim ilaires éven tu elles, etc. Les film s policiers peu - avec d es articles ou d evin er leu r prix. Les cata-
vent créer u ne excitation et engager les apprenants logu es d ’articles peu ven t servir à ch oisir u n
d an s la rech erch e d u cou pab le. Néan m oin s, il cad eau pou r u n e person n e im agin aire, pou r u n
con vien t d e ch oisir soign eu sem en t les extraits: paren t, u n collègu e, u n am an t/u n e m aîtresse,
ils n e d oiven t pas exiger d es appren an ts u n e u n am i, etc. en ju stifian t les raison s d u ch oix
con cen tration excessive et l’in trigu e d oit être effectu é. On peu t m asqu er u n e ph oto partielle-
facile à com pren d re. Les extraits d e film peu - m en t et ten ter d e d evin er ce qu i figu re su r la
ven t au ssi être vision n és san s le son ; les partici- partie cach ée. On peu t au ssi im agin er le m od e
pan ts peu ven t être in vités à écrire les d ialogu es d e vie d ’u n e person n e im agin aire à partir d ’u n e
d es scèn es, à d evin er ce qu i va se prod u ire et à ph oto (Voir Section 3.2 L’exploitation d ’u n e ph o-
im agin er leu r version person n elle d e l’h istoire. tograph ie).
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les tem ps présen t et passé, su rtou t avec d es tarifs, etc. Ils peu ven t plan ifier u n e visite et télé-
d éb u tan ts. Faites appel au x talen ts créatifs d e ph on er pou r se procu rer les in form ation s su scep-
vos appren an ts: la réalisation d ’u n e b an d e d essi- tibles de les in téresser, con cern an t les rédu ction s
n ée (ou d e caricatu res) à propos ou n on d e leu r d e grou pes ou pou r étu d ian ts, etc. Ce gen re d e
stage con stitu e n on seu lem en t u n e façon d ’ap- tâch e peu t être sim u lé ou réel.
pren d re, m ais au ssi u n m om en t d e d éten te.
4.2.6 Jeux
4.2.4 Objets Les jeu x son t des su pports parfaits pou r l’appren -
tissage par la réalisation d ’u n e tâch e. Parm i les
Un e série d’objets peu t être placée dan s u n pan ier tâch es, on peu t en visager d ’in ven ter u n jeu avec
ou au cen tre d’u n e table, dan s le bu t de favoriser d es règles, pu is d e l’expliqu er et d e le pratiqu er !
d iverses activités fru ctu eu ses. Les participan ts Il peu t s’agir d’u n jeu de cartes, d’u n jeu de socié-
ch oisissen t u n article et don n en t des in form ation s té ou en core d ’u n jeu d e plein air. La création
con cern an t sa proven an ce, sa con stitu tion , sa d ’u n jeu peu t im pliqu er u n processu s d e coopé-
valeu r, son u tilisation , les raison s pou r lesqu elles ration : u n prem ier grou pe com m en ce à le réali-
il leu r est précieu x, ce qu ’ils ressen tiraien t s’ils le ser, u n au tre grou pe pren d la su ite et ain si d e
perd aien t, etc. Ils peu ven t au ssi d évelopper u n e su ite ju squ ’à ce qu ’u n jeu com plet n aisse d ’u n
argu m entation pou r présenter la «m eilleu re in ven - con sen su s (cet exercice pou rrait im pliqu er d es
tion d u XX e siècle» et expliqu er com m en t elle a n égociation s ten d u es!). Les m od es d ’em ploi d e
été con çu e. Cet ob jet vou s est-il fam ilier? Existe- jeu x réels en lan gu e cib le peu ven t être réécrits
t-il dan s votre pays? Son n om vou s est-il fam ilier? plu s sim plem en t et les participan ts peu ven t jou er
Pou rriez-vou s vivre san s? Est-ce qu e vou s appré- en su ite. Un e au tre tâch e peu t con sister à assis-
ciez son u tilisation ? Pen sez-vou s qu ’il soit u tile? ter à u n e m an ifestation sportive locale pu is à en
In u tile? Qu e tran sportez-vou s avec vou s? De qu oi réd iger u n com pte ren d u ou en core à con d u ire
n e pou rriez-vou s pas vou s passer? Et tellem en t u n e en qu ête su r les attitu des par rapport au sport
d ’au tres ch oses! et au jeu et su r leu rs rôles d an s les d iverses
sociétés. Les jeu x offren t u n én orm e poten tiel de
tâch es am u san tes!
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Les facilitateu rs peu ven t en registrer des cassettes d an s le pays d ’accu eil. Ils peu ven t visiter les in s-
d e sons et d e bruits. L’exercice peu t alors con sis- titu tion s locales d e leu r ch oix, telles qu e les ser-
ter à id en tifier les son s et à d evin er leu r prove- vices d e police, la m airie, les lieu x d e cu lte, etc.
n an ce. Des effets son ores peu ven t être fou rn is
par les appren an ts pou r accom pagn er tou te tâch e
sou s form e d e sketch ou d ’h istoire. Les partici- 4.2.9 Technologies de l’information
pan ts peu ven t réaliser leu rs propres cassettes d e
In tern et et C D-ROM con stitu en t u n e m in e d ’in -
son s étran ges ou agréab les/d éplaisan ts, afin d e
form ation s au th en tiqu es et con tem porain es pou r
les partager avec le grou pe. Dans le contexte d ’u n e
les appren an ts. In tern et, en particu lier, est id éal
tâch e visan t à favoriser u n e prise d e con scien ce
pou r les stages qu i n e se d érou len t pas d an s le
in tercu ltu relle, c’est u n m oyen d e réfléch ir au x
pays d e la lan gu e cib le, d an s la m esu re où il per-
sen tim en ts in d ivid u els et d e com parer la vie d es
m et d ’accéd er à d u m atériel au th en tiqu e. C’est
in dividu s dan s les différen ts pays. La sim ple com -
en ou tre u n ou til qu e les participan ts peu ven t
paraison d e cris d ’an im au x au sein d ’u n grou pe
u tiliser après le stage afin d e pou rsu ivre leu r
m u lticu ltu rel est u n e in trod u ction am u san te à
appren tissage.
d es activités in tercu ltu relles.
In tern et visan t u n e au dien ce plan étaire, il sou lève
au ssi d es qu estion s in téressan tes su r la m on d ia-
4.2.8 Lieu d’apprentissage
lisation et la con fu sion d es id en tités cu ltu relles.
Le lieu où se d érou le le stage fou rn it qu an tité d e Les participan ts peu ven t l’u tiliser pou r s’in téres-
m atériels à exploiter pou r in itier d es tâch es. Si ser à d ifféren ts grou pes d ’in térêt d an s le m on d e.
l’en viron n em en t est étran ger au x appren an ts, les Les appren an ts peu ven t être en cou ragés à effec-
ob servation s in tercu ltu relles peu ven t se faire à tu er d es tâch es en faisan t appel à d es in form a-
partir d e com paraison s en tre le lieu d u stage et tion s issu es d’In tern et. Ils peu ven t s’en servir pou r
les con textes d ’origin e d es participan ts (Voir élab orer leu rs propres in form ation s et les parta-
Ch apitre 3.1 Un e tâch e «sans matériel»). ger avec les au tres. Ils peu ven t pren d re part à
des discu ssion s en lign e par le biais de foru m s de
Les person n es locales peu ven t être m ises à con tri- d iscu ssion . Ils peu ven t u tiliser le cou rrier élec-
b u tion pou r d es apports lin gu istiqu es au th en - tron iqu e pou r correspondre et élargir leu rs com pé-
tiqu es: elles peu ven t être in terviewées ou sim - tences com m u n ication n elles. Lorsqu e l’occasion
plem en t ob servées! Elles peu ven t sou h aiter se présen te d e créer u n site web , les participan ts
s’adresser au grou pe et apporter des in form ation s apprécien t d e pou voir m ain ten ir les con tacts
su r la localité, la région , etc. Les participan ts n o u és au sein d u gro u p e, d e p o u rsu ivre les 4
peu ven t aller ren d re visite à leu rs h om ologu es éch an ges d ’id ées et les projets in itiés.
65
5. «Atelier d’expérimentation créative»
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5.1 Introduction
Le con cept d ’atelier est à la fois très m od ern e et Fonds Eu ropéen pou r la Jeu nesse (FEJ). Il s’agit d ’u n
très ancien, m êm e s’il a évolu é au cou rs des siècles. m atériel au th en tiqu e, qu i d evrait vou s in spirer
Qu e lu i vau t ce su ccès? d es tâch es parfaitem en t au th en tiqu es.
Qu an d on en tre d an s u n atelier, on n e d écou vre
pas seu lem en t u n espace, m ais au ssi des ou tils et Lorsqu e vou s au rez développé l’en sem ble du pro-
d es com pagn on s d e travail. L’accom pagn em en t cessu s, à partir d ’activités d éb ou ch an t su r la réa-
n on directif d’u n «artisan » expérim en té perm et d e lisation d ’u n e tâch e, vou s pou rrez vou s ren d re à
se fam iliariser avec les ou tils, les tech n iqu es et l’An n exe 3, con sacrée au feed -b ack. Vou s y lirez
les m atériau x d e b ase. Ici, on appren d en faisan t; la façon d on t n ou s avon s approch é le m atériel,
les erreu rs n e son t pas san ction n ées: elles con tri- les tâch es qu e n ou s avon s ch oisies, ain si qu e les
b u en t à l’appren tissage! L’en viron n em en t et l’en - d ifféren tes activités m en an t à la tâch e.
tou rage stim u len t la créativité. Parfois seu l, par-
fois avec d ’au tres, on s’approprie les tech n iqu es Le d eu xièm e su pport est u n article d e presse
et on u tilise les ou tils et les m atériau x pou r créer d ’in térêt gén éral, avec ph otos, qu e n ou s avon s
d e n ou velles ch oses, faire d e n ou velles d écou - trou vé in téressan t et qu i se prête à qu an tité d ’u ti-
vertes … et d even ir soi-m êm e u n «artisan » expé- lisation s. Dan s le ch apitre su r le feed -b ack, n ou s
rim en té, u n créateu r! vou s proposon s «101 façon s d’optim iser le m até-
riel don t vou s disposez!». Nou s espéron s qu e vou s
L’esprit de l’atelier a in spiré ce ch apitre. Nou s vou s pou rrez exploiter ces su ggestion s et les appliqu er
avon s apporté les ou tils et les m atériau x, n ou s au type d e m atériel (texte, ph oto, ob jet, etc.) qu e
vou s avons présenté qu elqu es exem ples au m oyen vou s au rez ch oisi d ’u tiliser.
d’in stru ction s étape par étape. Main ten an t, à vou s
d ’être d es «experts créatifs»! Qu e vou s ayez u tilisé l’u n ou l’au tre d e ces d eu x
su pports, vou s con staterez peu t-être qu e vou s
Nou s vou s proposon s u n «atelier d e création su r avez fait qu elqu e ch ose soit d e sim ilaire, soit d e
l’enseignem ent / l’apprentissage des langu es». Nou s com plètem en t d ifféren t. Ne vou s in qu iétez pas!
vou s fou rn isson s du m atériel au th en tiqu e et vou s Qu oi qu e vou s ayez fait, si cela vou s sem b le
su ggéron s qu elqu es tâch es qu e vou s pou vez adapté à vos besoin s, cela con vien dra. Il n ’y a pas
d évelopper à partir d e ce m atériel. Nou s vou s d e b on ou d e m au vais ch oix – c’est vou s l’ex-
inviton s à su ivre le sch ém a stan dard illu stré d an s pert, à présen t! Nos approch es en ten d en t servir
cette pu b lication . Vou s trou verez u n e fich e d e d e référen ces à l’évalu ation d e votre travail. Si
plan ification vierge pou r vou s y aid er. Pen sez à vou s sou h aitez u n feed-back plu s person n el, vou s
vos appren an ts et plan ifiez votre tâch e su r cette pou vez n ou s con tacter au x ad resses électro-
b ase. n iqu es in d iqu ées en d ern ière page. Nou s seron s
h eu reu x d e d iscu ter avec vou s!
Le prem ier su pport qu e n ou s avon s sélection n é
est u n form u laire d e d em an d e d e su bven tion au Et m ain ten an t, assez parlé! Au b ou lot!
67
TABLE DE MATIERES
page
I. LE FON DS EUROP EEN POUR
T-Kit LA JEUN ESSE:
SES BUTS ET FONCT ION S .............
Un e m éth od ologie .................................................................
..................3
d e l’appren tissage II. OPERATION S SUSCEPTIBLES
DE BEN EFICIER D’UN SOUTI
EN FINAN C IER
DU FEJ ....................................................
d es lan gu es .................................................................
..................3
A. Ren con tres in tern ation ales d
e jeu n es ....................................................
.......................4
B. Activit és d e jeu n esse au tre qu
e les ren con tres ..........................
...............................4
C. Ad m in istratio n d es organ isation
s et réseau x in tern ation au x
n on gou vern em en tau x d e jeu
n esse ....................................................
..........................4
D. Projets pilotes .......................................
.................................................................
.................5
III. PRESENTATIO N DES DEMA
N DES ....................................................
5.2 Matériel
............................6
A.
Dem an d e d e su bven tion pou
r u n e ren con tre in tern ation ale
d e jeu n es ou d ’an im ateu rs (catégo
rie A) ....................................................
.................6
B. Dem an d e d e su bven tion
pou r u n e activité au tre qu ’u n
e ren con tre
(catégo rie B) .......................................
.................................................................
..................10
C. Dem an d es d e su bven tion
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50 1999 d e jeu n esse (catégo rie C) .............
1949
..................................................................
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D. Dem d es d e su bven tion pou r d es projets
pilotes (catégo rie 5D) 0 ....................11
1949
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u ée s d rn em en fin an cier au to lé ra pa r o n tr sa n ts t d 'E o n se g e
an s d es ta u x d x ac tiv n ce et le C on se de c o rt is n an du C a
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d e l' es p d u se o n a in si
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ca ra ct ain e d en ta n t n on go is at io n ro t co u lt go a rt ic u rr b-
b . ac tiv èr e eu e la je u n in té u ve rn s en p m en et m péd a la p co n c e s su
ité s ay ro pé en u n es se rê t po em u n ir é g a le n e ff ip e s n à s (à a u tr
an t po da n s le : u r la po en ta le s – ré u t o ir u ri n c c a ti o o n d o n ,
u r bu t s do m lit iq u e Elle
pe d 'a v ux p éd u du F a n is
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c. ac tiv d e fa vo ain es éd et tib le nt a o ir l' e ce
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ité s vi , en pa
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d om ai sa n t à
en r pa r le ro ite et l' Eu u re l; n an
cé e s pa ts , d tr e d lie u .
n es éd co u ra ge r d év elop une m rc u lt n t fi n de ip a n n co n ix d u
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at eu rs cièr es a c tiv d u FEJ so s q u e st ie r à s); a tio n
To u te d e je u de st in Le s re r d e a n c u e te rn
re n co n n es : sé ée s à l'o n c iè n su e n fi
n g o g iq u x in
rg an is fi n a ta tio so u ti p é d a o u ré se a
5
tr e fa is m in aire
an t l’o s, co llo at io n de m en so n u e ls s
a. so it bjet d' qu es , re n co n d o cu o rt e (m a n n is a tio n
pa r u n u n e in at elie rs tr es in J app sé e s a
se u l ou e or ga te rv en
tio n fin , ca m ps te rn at
io n ales le FE é c ia li e s o rg
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b lic a a g a z tio n ; e lle s C D -r it e s
se au in FEJ do
s pu u m v is u 'u n
pa r u n pl u si te rn ationa it êt – de ns o rm a u d io on d ss e . s v is
ca s, la e or ga eu rs or ga l
re pr op os u lle ti d 'in fo tio n s a d u c ti une à de x
re n co n
n is at io n is at n on ée et s b e s p ro la je c ie r ve a u
ré se au tr e d oi
n ou ré
se au na
io n s ou
ré se au
go u ve
rn em en
or ga n is
ée : – de m p agn p ro du c
e t o u la t tr a it à e n fi n a n d e s n ou
a
x d e pa t êt re tional/l x in te rn ta l d e
– de
sc tio n
s,
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rn
n ts ; je t a
yan so u ti b lir
c. so it ys d iff or ga n ocal n at io n au je u n es p o si c o lla so n d 'é ta
pa r u n
e au tr
ér en ts is ée en
lia is on on go u x ou n se ag is
sa n t d e s ex d 'u n site u to r u n su p o rt e r u n e sse
ou av ec ve rn em a p
je u n es e st ru ct av ec au at io n au – tio n e s, e su nt a d e je n isa
-
se pr és u re n on u n e or ga n m oin s en ta ld x; c ré a b a d g re c h e rc h le m e ré se a u x . o rg a
de je u en ta n t go u ve is at io n trois au e je u n es se . – la c h e s, ne t é ga s et
tio n d es n es
n es se . u n in té rn em en ou ré se D an s ce s a ffi n d 'u J peu tio n o p é ra s p a r s d e je u
D an s ce rê t po ta le im au in te tr es or
ga n is at – de sa tio le FE n isa u r co a lisé e
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u vo ir ca s, la
re n co n
u r la po
lit iq u e pliq u ée rn at io
n al; io n s ou la ré a li p ro je ts, x o rg a a ts e t le
sé s e t ré n c o n tr
e u en a ri o re
b én éfi tr e do it et l'a ct d an s d – rie d le a p a rt e p ro
p le s
– êt re cier d 'u êt re or io n du C es d om té g o em p t ê tr pou r .
ax ée su n e co n ga n is ée ain es e ca r ex le u rs iv e n vu e s o n a le
r le s p tr on se il d e l'E d e tr s c e tt t pa rg ir B do s p ré in te rn a ti ta l d
u
p ar tic ib u tio pa r et av ail d
Da n e tt a n fi n d 'é la d a lité û t to
u lie r; ri o ri té n fin an im pliq u ro pe e e rm pe a g o rie n u co
s d e tr
av ai l d
cièr e d
u FEJ,
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iè re de p ro la c a té le s m o im e n sio 5% d
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d 'é tu E u e n
u Con la re n co quatre ts e n je ts d e se lo u ne d c é
se il d e n tr e d pays. ta c p ro e ss a vo ir e x
l'Eu ro oit: co n , le s je u n s) e t peu t
p e et
d e so n c a u se tu re s d e e ssu B ne
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se ct eu u t é ta x o u st ru . et c a té g
r je u n En to a ., b de c
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s, ré se a u
ra p h es e s p ro je ts
tio n p a ra
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68
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
Tâche
Matériel:
Matériel divers:
Groupe:
Niveau:
INTRODUCTION A LA TÂCHE
. .
. .
. .
. .
. .
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
. .
. .
5
. .
. .
. .
69
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
RÉALISATION DE LA TÂCHE
. .
. .
. .
. .
. .
SUIVI DE LA TÂCHE
. .
. .
. .
. .
. .
Remarques
70
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
Le m atériel don t vou s disposez peu t – et devrait! im aginées. La liste est loin d’être exh au stive! Si ces
– être exploité au m axim u m de son potentiel. Vou s su ggestion s son t à l’origin e liées à l’article ci-
trou verez ci-dessou s qu elqu es-u nes des m éth od es dessou s, la plu part d’en tre elles son t applicables à
qu e n ou s avon s em ployées, vu es em ployer, don t d’au tres su pports, tels qu e des ph otos, des vid éos,
n ou s avon s en ten d u parler ou qu e n ou s avon s etc. Faites preu ve d’im agin ation et am u sez-vou s!
71
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
72
Annexe 1 : Formulaire d’évaluation
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
Une méthodologie
de l’apprentissage des langues
Nou s espéron s qu e cette prem ière version du T-Kit «Un e m éth odologie de l’appren tissage des lan gu es»
vou s a paru u tile. Pu isqu ’il s’agit de la prem ière pu blication de ce type réalisée dan s le cadre du Parten ariat,
n ou s serion s h eu reu x de pren dre con n aissan ce de vos su ggestion s et im pression s, afin d’en ten ir com pte
dan s les proch ain es édition s. Vos répon ses serviron t égalem en t à l’an alyse de l’im pact de cette pu blica-
tion . Merci de bien vou loir com pléter ce qu estion n aire. Vos com m en taires recevron t tou te n otre atten tion .
Vou s êtes…
(vou s pou vez coch er plu s d ’u n e case)
■ en seign an t
● avec d es grou pes m u lticu ltu rels ● avec d es grou pes m on ocu ltu rels
● dan s des program m es in tern ation au x de jeu n esse ● d an s u n e école d e lan gu es
1 - Dans quelle mesure ce T-Kit vous-a-t-il aidé à trouver des références théoriques et des appli-
cations pratiques en matière de méthodologies d’apprentissage des langues?
De 0% ................................................................................................................................................................................................................. à 100%
Si ou i…
Dans qu el cadre (grou pes m u lticu ltu rel, m onocu ltu rel, école, etc.)? .........................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
Qu elles id ées vou s on t sem b lé les m oin s u tiles? Pou rqu oi? .....................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
73
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
.......................................................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................................................
Dans qu el cadre (grou pes m u lticu ltu rel, m on ocu ltu rel, école, etc.)? .........................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................................................
Où avez-vou s ob ten u cet exem plaire d u T-Kit «Une méthodologie de l’apprentissage des langues»? ........
.......................................................................................................................................................................................................................................................
Qu elles recom m an d ation s ou su ggestion s feriez-vou s pou r les proch ain es éd ition s? ........................................
.......................................................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................................................
Nom : ........................................................................................................................................................................................................................................
Qu alification : ....................................................................................................................................................................................................................
Organ isation /étab lissem en t (le cas éch éan t): .........................................................................................................................................
Ad resse: .................................................................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................................................................
Veu illez renvoyer ce qu estion n aire par cou rrier électron iqu e de www.train in g-you th .n et ou par la poste à:
74
Annexe 2 : Bibliographie
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
75
Meth od ology
in lan gu age learn in g
T-Kit
Heath er Miletto an d Ph ilip Cu rran (19 96) Joh n Waterm an an d Joh n O’Regan (19 9 9)
Learning to learn, (Lan gu age cou rse tool Task based learning in language learning,
b ox, n o. 1). Strasb ou rg: Cou n cil of Eu rope, (Lan gu age cou rse tool b ox, n o. 11). Stras-
You th Directorate. C EJ/ Lan gu e(96)3 b ou rg: Cou ncil of Eu rope, You th Directorate.
DJ/ Lan gu e(9 9)2
Joh n O’Regan an d Rose Clark (19 96)
Texts as a cultural resource in language lear- Esth er Hookway (19 9 9)
ning, (Lan gu age cou rse tool box, n o. 2). Stras-
b ou rg: Cou n cil of Eu rope, You th Directorate. Language course preparation and program-
C EJ/ Lan gu e(96)4 me design, (Lan gu age cou rse tool box, n o. 12).
Strasb ou rg: Cou n cil of Eu rope, You th Direc-
Nick An d on an d Rose Clark (19 96) torate. DJ/ Lan gu e(9 9)3
Using the community as a resource in langua-
ge learning, (Lan gu age cou rse tool box, n o. 3). San d rin e Degu en t (19 9 9)
Strasbou rg: Cou n cil of Eu rope, You th Directo- L’apprentissage des langues en petits groupes,
rate. C EJ/ Lan gu e(96)5 (Stages d e lan gu e b oîte à ou tils , n o. 13).
Strasb ou rg: Con seil d e l’Eu rope, Direction
Geneviève Koech lin, Paolo Stratta, Marie Tikova d e la jeu n esse. DJ/ Lan gu e(9 9)4
(19 96)
The use of Drama in language courses, (Lan -
Ph ilip Cu rran et al. (19 97)
gu age cou rse tool b ox, n o. 4). Strasb ou rg:
Cou n cil of Eu rope, You th Directorate. Learning a language differently: 30 years of
C EJ/ Lan gu e(96)6En g EYC experience. Strasbou rg: Cou ncil of Eu rope,
You th Directorate.
Mich ael Berm an (19 96)
Guided visualisations for English language Ph ilip Cu rran et al. (19 97)
teaching, (Lan gu age cou rse tool box, n o. 5). Apprendre une langue différemment : 30
Strasb ou rg: Cou n cil of Eu rope, You th Direc- années d’expérience du CEJ. Strasb ou rg:
torate. C EJ/ Lan gu e(96)7 Conseil de l’Eu rope, Direction de la jeu nesse.
Gü n ter Wald eck, Ph ilip Cu rran , Dara Hogan
(19 96) C EJ/ TC IC LL (19 9 8)
Using songs in language learning, (Lan gu age Stage de formation sur l’apprentissage inter-
cou rse tool box, n o. 6). Strasbou rg: Cou n cil of culturel des langues 1998. Strasbou rg: Con seil
* Eu rope, You th Directorate. C EJ/ Lan gu e(96)8 d e l’Eu rope
76
77
*
RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Les participants élaborent, produisent et
illustrent le formulaire.
Dans la mesure où il s’agit d’une tâche écrite,
le facilitateur doit conseiller les participants
et faire des suggestions, afin que le formu-
laire produit soit le plus proche possible du
document de référence.
SUIVI DE LA TÂCHE
• Chaque participant examine les différents projet oralement (en tentant de le vendre, si
formulaires produits et les commente. possible, au moyen de brochures, de posters,
de spots radiophoniques, de sites Internet,
• Le forum : un représentant de chaque etc.). Les participants choisissent le projet qui
sous-groupe fait la promotion de son les séduit le plus, demandent un formulaire
(ils peuvent aussi obtenir des informations
complémentaires sur les critères de sélec-
tion auprès des «porteurs du projet») et le
complètent. Cette phase peut être conduite
avec des participants de niveau plus faible
jouant le rôle de «candidats».
Remarque
Poin ts lin gu istiqu es im portan ts: lorsqu e le grou pe avan cé est en train de préparer la tâch e, le facilitateu r
peu t m ettre l’accen t su r la correction gram m aticale d u texte; les qu estion s d oiven t être form u lées d e
m an ière précise; la respon sabilité de ch acu n doit être spécifiée. Activités de com m u n ication : persu asion ,
m arketin g, prom otion , etc.
(voir page 82)
Feedback sur l’atelier d’expérimentation créative
d es lan gu es
d e l’appren tissage
Un e m éth od ologie
T-Kit
Annexe 3
78
*
Tâche 3 : Produire un formulaire de candidature
à une rencontre de jeunesse
Matériel: exem plaires / copies d e «Com m en t étab lir u n e d em an d e d e su bven tion
ad ressée au FEJ», section s I et II, et d u form u laire d e d em an d e
Matériel divers: fou rn itu res d e b u reau
Taille du groupe: in d ifféren te
Niveau: in term éd iaire +
INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Distribuez aux participants le formu- plus particulièrement dans le domai-
laire de demande de subvention au ne du travail de jeunesse ? Logique-
FEJ et demandez-leur d’expliquer ment, quelqu’un devrait mention-
son contenu et de préciser les infor- ner les formulaires de candidature
mations requises pour pouvoir le à un projet. Orientez la discussion sur
compléter. ce type de formulaire et expliquez
aux participants qu’ils vont précisé-
• Réflexion : quels autres types de for- ment devoir produire un tel formu-
mulaires existe-t-il – en général – et laire.
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Demandez aux participants de se programme (globalement) ? Contri-
répartir en groupes de 4 ou 5. bution aux dépenses ? etc.
Chaque groupe doit alors imaginer • Ils doivent ensuite définir les cri-
une organisation fictive : Nom ? tères de participation à ce projet
Membres ? Objectifs ? Activités ? etc. (dans la ligne des objectifs de l’or-
Ils doivent décider ensemble des ganisation).
responsabilités de chacun des
membres : Président ? Secrétaire ? • Sur la base de ces critères, ils réflé-
Trésorier ? … chissent aux questions à poser pour
obtenir les informations néces-
• Une fois l’organisation clairement saires à la sélection des partici-
identifiée, les participants doivent pants.
concevoir un projet concret (ren-
contre, stage de formation, visite, • Ils décident enfin de la présenta-
etc.) que l’organisation va mener : tion du formulaire et de sa diffu-
Quoi ? Quand ? Où ? Pour qui ? sion (support papier, Internet ?
Pourquoi ? En quoi consiste le Autre ?).
d es lan gu es
d e l’appren tissage
Un e m éth od ologie
T-Kit
79
*
RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Les participants peuvent rester en prises lors de la phase de prépara-
sous-groupes et compléter une ver- tion de la tâche (Voir commen-
sion agrandie du formulaire de taires ci-dessous).
demande ou travailler individuel- • Les participants remplissent un for-
lement en se basant sur les notes mulaire de demande.
SUIVI DE LA TÂCHE
• Les sous-groupes échangent leurs A ce stade, le facilitateur peut mettre
formulaires. en relief les difficultés linguistiques
communes et les exemples positifs. Il
• Les participants lisent quelques-uns peut par exemple en prendre note
des formulaires des autres groupes pour les afficher.
et les commentent.
Les participants peuvent être invités
• Les groupes peuvent se réunir pour à suggérer des changements, si néces-
échanger des idées judicieuses. saire.
Remarques
• L’étab lissem en t d es form u laires d e d em an d e pou rrait être su ivi par la présen tation d ’u n e offre d e
su bven tion . Lorsqu e les participan ts on t rem pli leu rs form u laires et les on t éch an gés, ch aqu e grou pe
peu t procéd er à u n e présen tation d e son projet – éven tu ellem en t avec l’aid e d ’u n rétroprojecteu r.
Les au tres grou pes écou ten t, pu is l’en sem b le d es participan ts vote pou r le m eilleu r projet.
• Les présen tation s peu ven t au ssi être en registrées su r vid éo.
d es lan gu es
d e l’appren tissage
Un e m éth od ologie
T-Kit
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Tâche 2 : Rédiger une demande de subvention
pour une rencontre internationale de jeunesse
Matériel: exem plaires / copies d e «Com m en t étab lir u n e d em an d e d e su bven tion
ad ressée au FEJ», section s I et II, et d u form u laire d e d em an d e
Matériel divers: fou rn itu res d e b u reau
Taille du groupe: in d ifféren te
Niveau: in term éd iaire +
INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Répartissez les participants en petits demande de subvention, partagent leurs
groupes de trois à quatre et distribuez expériences et échangent des conseils.
à chacun des groupes une grande feuille • La facilitateur peut noter des informa-
de papier et trois gros feutres de couleur. tions utiles sur une feuille et l’afficher à
• Chaque sous-groupe doit réfléchir aux côté de celles des participants.
buts et aux fonctions du FEJ et noter sur
sa feuille les phrases et les mots clés • Les participants lisent la section I, afin
identifiés. de vérifier si les buts qu’ils ont réperto-
• Chaque sous-groupe présente ensuite le riés correspondent à ceux présentés
résultat de sa réflexion aux autres parti- dans le document.
cipants. En tant que facilitateur, vous suggérez et
• En groupe élargi, les participants confron- apportez le vocabulaire nécessaire à l’éta-
tent leurs connaissances des méthodes de blissement d’une demande de subvention.
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Expliquez aux participants qu’ils vont devoir rencontre, Eléments du programme, Lieu de
établir une demande de subvention en se la rencontre
basant sur les buts précités et en utilisant Prévoyez beaucoup de temps pour cette
le formulaire distribué. étape, car les informations requises sont très
nombreuses.
• Les participants peuvent former des sous-
groupes, soit en fonction des similitudes de
• Lorsque les participants estiment avoir suf-
fisamment d’informations, demandez-leur
leurs organisations, soit au hasard. Si leurs
de lire la section II A : Opérations suscep-
organisations n’ont aucun point commun,
tibles de bénéficier d’un soutien financier du
ils devront imaginer des organisations et
FEJ – Rencontres internationales de jeunes.
des projets de rencontre. Ces derniers peu-
vent être inspirés de leur travail et adaptés. • Tout en lisant cette section, les participants
doivent s’assurer que leur activité répond
• Avant de distribuer le formulaire, deman- aux critères exposés.
dez donc aux participants de se répartir en A ce stade, le rôle du facilitateur sera vital et
sous-groupes et d’organiser leurs demandes consistera d’une part à aider les participants à
afin qu’elles englobent les informations satisfaire aux exigences du FEJ et, d’autre part,
suivantes : à s’assurer qu’ils sont familiarisés avec le jargon
Choisir le profil de l’organisation, Identifier les nécessaire à l’établissement de la demande.
partenaires, Quels sont les objectifs visés ?, • Si leur demande ne remplit pas l’un ou
Quel domaine du travail de jeunesse le projet l’autre des critères – si, par exemple, ils n’ont
concerne-t-il ?, Comment financer la rencontre pas identifié de partenaires de travail inter-
dans son intégralité ?, Définir le profil des par- nationaux –, il s’agira de les encourager à
ticipants, Langue(s) de travail, Dates de la modifier leur projet.
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RÉALISATION DE LA TÂCHE
• Les sous-groupes exploitent la liste • Sous forme de jeu de rôle, ils présen-
finale des idées principales pour tent les deux sections aux groupes
reformuler les deux premières sec- cibles (niveau élémentaire), en répon-
tions de «Comment établir une dant à toutes les questions qui leur
demande de subvention adressée
sont posées.
au FEJ», sans oublier que leur texte
devra pouvoir être compris par des • Les sous-groupes peuvent s’entre-
apprenants de niveau plus faible. tenir pour éclaircir certains points.
Le vocabulaire et la syntaxe doivent
être simples, concrets et faciles à • En outre, ils peuvent rédiger le nou-
comprendre. veau texte.
SUIVI DE LA TÂCHE
• Si le temps manque, le texte écrit groupe (ou sous-groupe) de niveau
peut être remis aux apprenants de plus faible à remplir un formulaire
niveau plus faible en leur précisant de demande de subvention pour un
que les membres du groupe avancé projet européen.
se tiennent à leur disposition pour
des explications. Cette option suppose que les groupes
• Autre option : chaque membre du de niveau inférieur auront construit
groupe avancé aide un membre du un projet lors d’une session précédente.
Remarque
Varian te d e réalisation d e la tâch e: ch aqu e sou s-grou pe d e n iveau avan cé expliqu e les d eu x prem ières
section s d e «Com m en t étab lir u n e d em an d e d e su bven tion ad ressée au FEJ» à u n grou pe d e n iveau
plu s faib le. Ch aqu e m em b re d oit s’exprim er et être prêt à répon d re à tou te d em an d e d e clarification .
Poin ts lin gu istiqu es im portan ts: d ifféren ces en tre les n iveau x d e lan gu e (vocab u laire, com plexité d e
la syn taxe). Activités d e com m u n ication : d iscu ssion s, n égociation , accord /d ésaccord , étab lissem en t
d ’u n e liste, etc.
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Tâche 1 : Simplifier le document pour des apprenants
de niveau inférieur
Matériel: exem plaires / copies d e «Com m en t étab lir u n e d em an d e d e su bven tion
ad ressée au FEJ», section s I et II, et d u form u laire d e d em an d e
Matériel divers: fou rn itu res d e b u reau , d iction n aires explicatifs et d e syn on ym es
Taille du groupe: in d ifféren te
Niveau: avan cé
INTRODUCTION A LA TÂCHE
• Demandez aux participants de former comparent les buts mentionnés dans
des petits groupes et de procéder à ce document à ceux identifiés lors de
la présentation de leurs activités res- leur première réflexion.
pectives dans le travail de jeunesse.
• Regroupez l’ensemble des partici-
• Ensuite, demandez-leur d’identifier les pants ; pour chacun des groupes, un
éléments de leurs activités qui intè- porte-parole présente une synthèse
grent une dimension européenne ou des principaux aspects de la discussion.
internationale.
En tant que facilitateur de langue, votre
• Les participants lisent la section I rôle consiste à aider les apprenants à s’ex-
de «Comment établir une demande primer et à comprendre le vocabulaire
de subvention adressée au FEJ» et clé du texte.
PRÉPARATION DE LA TÂCHE
• Demandez aux participants de tra- les idées principales de la section II.
vailler individuellement et de lire Ils doivent se référer au texte pour
la section II de «Comment établir résoudre tout désaccord.
une demande de subvention adres- • Les sous-groupes comparent leurs
sée au FEJ» en prenant des notes listes respectives et les harmonisent
(mots clés, idées-forces, etc.) qui si nécessaire
serviront à la rédaction d’une syn-
thèse. Le rôle du facilitateur consiste à facili-
ter la compréhension des apprenants
• En sous-groupes, les apprenants (et non à prendre part à la discussion
comparent leurs notes et organisent relative aux idées-forces).
d es lan gu es
d e l’appren tissage
Un e m éth od ologie
T-Kit
T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
Carla Van der Straeten (rédaction, révision et la Edwards Language School et d u Cen tre for
relecture de la version française) est u n e en sei- In tercu ltu ral Learn in g, à Lon d res.
gn an te expérim en tée (fran çais et n éerlan dais) à la h eath er.m iletto@b tin tern et.com
Chambre des Représentants du Parlem en t Fédéral
d e Belgiqu e et à l’école su périeu re VLEKHO
(Cen tru m voor Voortgezette Opleid in gen ), … ont également contribué à la réalisation de
Bru xelles. Elle est égalem ent u ne des responsables ce T-Kit:
d es form ation s péd agogiqu es et lin gu istiqu es
au Centre d’Animation en Langues, à Bru xelles. John O’Regan est m aître d e con féren ce au
carla.van .d er.straeten @skyn et.b e International Centre for English Language Studies
à l’u niversité de Oxford Brookes, au Royau m e-Un i.
Sandrine Deguent (rédaction, révision et relec- Il est spécialisé d an s l’an glais pratiqu e et l’an a-
ture de la version française) en seign e le fran çais lyse d u d iscou rs critiqu e. Depu is plu sieu rs
en tan t qu e lan gu e étran gère. Elle est au ssi for- an n ées, il travaille en tan t qu e form ateu r et
m atrice free-lan ce dan s le secteu r de l’édu cation con su ltan t dan s les dom ain es de l’appren tissage
n on form elle et spécialiste en su ggestopéd ie et in tercu ltu rel et d e l’éd u cation in tern ation ale.
en appren tissage in tercu ltu rel d es lan gu es.
san d rin e.d egu en t@world on lin e.b e John Waterman est au jou rd’h u i rédacteu r en ch ef
délégu é d’ou tils d’en seign em en t de l’an glais pou r
Philip Curran (rédaction, révision et relecture u n e m aison d ’éd ition . Ses in térêts con cern en t
de la version anglaise) est d irecteu r et co-fon - l’em ploi d es tech n ologies n ou velles pou r la pro-
d ateu r de la Edwards Language School à Lon dres. m otion d e l’appren tissage et d e l’en seign em en t,
En seign an t expérim en té, il est au ssi com posi- l’appren tissage in tercu ltu rel et la lectu re. Il a
teu r free-lan ce. ph ilipcu rran @b tin tern et.com longtem ps été enseignant, form ateu r d’enseign an ts
et con su ltan t d an s les d om ain es d e l’en seign e-
Sian Williams Lund (rédaction) est titu laire m en t d es lan gu es et d e l’appren tissage in tercu l-
d’u ne m aîtrise ès-lettres en lingu istiqu e appliqu ée tu rel par les lan gu es.
et d irectrice ad join te d e la Edwards Language
School à Lon d res. Elle possèd e plu sieu rs an n ées Esther Hookway gère sa propre en treprise dan s
d’expérien ce de l’en seign em en t au Royau m e-Un i, le secteu r de la com m u n ication , «ReadyWriters»,
au Dan em ark et en Ch in e. Ses in térêts profes- qu i fait de l’édition , de la rédaction , de la con cep-
sion n els en globen t l’appren tissage in tercu ltu rel, tion et d e la m ise en page. Elle est au ssi la coor-
l’acqu isition lin gu istiqu e et la psych olin gu istiqu e, d in atrice d e Lin gu a Fran ca, projet d e form ation
l’au ton om ie d e l’appren an t et la con ception d e lin gu istiqu e et au lead ersh ip in itié en 19 91 en
m atériels. Eu rope cen trale et orien tale par la section eu ro-
péen n e d e la Féd ération u n iverselle d es asso-
Heather Miletto (rédaction) est u n e en seign an te ciation s ch rétien n es d ’étu d ian ts en Eu rope. Elle
et u n e form atrice expérim en tée. Elle exerce éga- travaille à présen t en tan t qu ’ad m in istratrice d u
lem en t en tan t qu e con féren cière et au teu r Institute for Orthodox Christian Studies, n ou vel-
free-lan ce. Elle fait partie d es co-fon d ateu rs d e lem en t étab li à Cam b rid ge.
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T-Kit
Un e m éth od ologie
d e l’appren tissage
d es lan gu es
T-Kit 1:
Le management des organisations
T-Kit 2:
Une méthodologie
de l’apprentissage des langues
T-Kit 3:
La gestion de projets
T-Kit 4:
L’apprentissage interculturel
T-kit 5:
Comment organiser
un stage de formation
T-Kit 6:
Le service volontaire
T-Kit 7:
L’éducation à la citoyenneté
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N°2
N°2 N°2
Une méthodologie de l’apprentissage des langues Une méthodologie de l’apprentissage des langues
En 1998, le Conseil de l’Europe et la Commission européenne ont décidé
d’entreprendre une action commune dans le domaine de la formation
européenne des animateurs de jeunesse et ont, à cette fin, initié un accord
de partenariat. Cet accord, mis en oeuvre par le biais de conventions
successives, a pour objet de promouvoir une citoyenneté européenne
active, et de ce fait la société civile, en stimulant la formation des
responsables et animateurs de jeunesse travaillant dans un contexte
international.
La coopération entre les deux institutions couvre une vaste palette
d’activités et de publications, ainsi que le développement d’outils pour
la poursuite du networking.
Trois grands principes gouvernent le partenariat: une offre de formation
(formation de longue durée pour les formateurs et formation à la
citoyenneté européenne), des publications (matériels et magazines de
formation sur supports papier et électronique) et outils de networking
(pool de formateurs et possibilités d’échanges). L’objectif ultime est
d’élever les normes de la formation des animateurs de jeunesse au plan
européen et de définir les critères de qualité régissant cette formation.
www.training-youth.net www.training-youth.net