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Février 2006
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FD X 50-252
Février 2006
ICS : 03.100.01
Management du risque
Lignes directrices pour l'estimation
des risques
Fascicule de documentation
© AFNOR 2006 — Tous droits réservés
Analyse Le présent document fournit des lignes directrices pour réaliser une estimation des
risques. Il s’applique à tous les domaines de risque et à tous les types de danger. Il
présente une démarche intellectuelle commune qui, dans certains domaines, est
utilisée de façon implicite, tandis que dans d’autres elle est explicite ou même fait
l’objet d’une réglementation. Cette démarche pourra être déclinée en fonction des
particularités de chaque domaine.
Le présent document est destiné aux décideurs en matière de risque, aux
commanditaires des estimations de risque, aux chargés d’étude, ainsi qu’aux parties
intéressées aux décisions qui sont prises en tenant compte du risque estimé.
Modifications
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
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M BARD ENSP — ECOLE NAT SANTE PUBLIQUE
MME BARON CAP AFNOR — CONSULTANTS
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MME BLADIER AFSSA
M CERF ENVA — ECOLE NAT VETERINAIRE ALFORT
M CHETRIT TOTAL SA
M CLAIR CNPP ENTREPRISE
M COINTET RATP
M COPPET AID — ANALYSE INFORMATIQUE DE DONNEES
MME COTIN GAZ DE FRANCE
M CROCHET SRCI CONSULTANTS
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M DELEUZE EDF R&D
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M DESSERRE SOCOTEC
M DUPAS GAZ DE FRANCE
M GAULAY ITGA
M GIRARD LRQA FRANCE SAS
M GOARANT AGMS
M GUEZO CERTU
MME GUIDON LE BRUN TLAZOL
M GUILLAUME SINEQUA CONSEIL
M GUILLEMIN MANOIR INDUSTRIES
M JALINAUD CEA DAM ILE DE FRANCE
M LACQUEMANT CEA — CENTRE DE CADARACHE
M LAFLECHE INERIS
M LAGARONNE CHARLES LAGARONNE
M LAURENT GAZ DE FRANCE — DION RECHERCHE
M LEFEBVRE VILLE DE LILLE
M LEROUX ECOLE CENTRALE PARIS
M LOUISOT JEAN-PAUL LOUISOT
M MARCHAND CCMSA
M MASURE BRGM
M MOLINES CLUSIR NORD PAS-DE-CALAIS PICARDIE
M MOTET INSA
MLLE MULLER DION PREVENTION POLLUTIONS RISQUES
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—3— FD X 50-252
Ont également activement participé à l’élaboration de ce fascicule de documentation les experts du groupe de
travail restreint «Évaluation des risques» :
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Sommaire
Page
Introduction ........................................................................................................................................................ 5
Annexe A Estimation des risques sanitaires dans les études d'impact des ICPE ................................. 13
Annexe B Estimation des risques d'accidents technologiques d'une installation industrielle ........... 15
Annexe C Estimation des risques de dommages aux biens par l'incendie lors de l'élaboration
d'une police d'assurance pour un important site industriel ................................................... 17
Annexe D Estimation des risques dans le domaine des risques professionnels .................................. 19
Annexe E Estimation des risques appliquée aux accidents du travail sur machine ............................. 22
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Introduction
Ce fascicule de documentation repose sur le principe que, quel que soit le domaine de risque, une même démar-
che peut s’appliquer.
Le management du risque implique de prendre des décisions en matière de risque dans un contexte d’incertitude.
Face à un risque, il prend en considération l’estimation du risque, l’évaluation du risque, le traitement du risque et
la communication relative au risque (voir figure 1). L’estimation du risque vise à apporter des éléments factuels
pour une décision dont le risque est une des composantes. L’évaluation du risque a pour objet de comparer le
risque estimé à des critères de décision ou d’aide à la décision. L’estimation du risque par une méthodologie
scientifiquement éprouvée et fiable est donc un enjeu important pour le décideur.
Le présent fascicule s’applique lorsqu’un décideur demande :
— une estimation du risque ;
— un avis dans le cadre d’une expertise : l’estimation du risque est alors intégrée dans la méthode
d’expertise. Les exigences relatives à la conduite et à la réalisation de l’expertise sont détaillées dans la norme
NF X 50-110 «Prescriptions générales de compétence pour une expertise».
La transparence du processus doit être assurée, notamment quand l’estimation du risque constitue une obligation
réglementaire. Il est recommandé de respecter la même règle de transparence vis-à-vis du décideur et des parties
intéressées même lorsqu’elle ne figure pas dans la réglementation.
L’objectif de l’estimation du risque est de livrer un résultat accompagné de son incertitude et de son domaine de
validité toutes les fois que cela a un sens et que cela est possible. Dans ce cadre, le présent fascicule recom-
mande de définir la liste des facteurs d’incertitude qui peuvent influencer le résultat, d’en mesurer les impacts sur
le résultat, et de proposer des moyens de maîtrise à mettre en place pour limiter les incertitudes sur le résultat.
Le management du risque est par nature un processus continu. À l’issue de l’évaluation du risque, des actions de
suppression, de réduction ou de transfert du risque peuvent être décidées. Les conséquences de ces actions doi-
vent être prises en compte pour estimer le cas échéant le risque résiduel. Les actions de traitement d’un risque
peuvent nécessiter une nouvelle estimation si des nouveaux risques sont introduits.
Le vocabulaire employé dans différents domaines diffère notablement (par exemple : risques chimiques pour
l’environnement, risques professionnels, risques naturels, risques technologiques, risques sanitaires, risques
sociaux, risques programmatiques, risques informatiques, etc.). C’est pourquoi les auteurs du présent fascicule
ont choisi de ne définir que les quatre concepts suivants, qui leur ont semblés nécessaires et suffisants : danger,
estimation du risque, risque estimé, évaluation du risque.
1 Domaine d'application
Ces lignes directrices s’appliquent à tous les domaines de risque et à tous les types de danger. Elles présentent
une démarche intellectuelle commune qui, dans certains domaines, est utilisée de façon implicite, tandis que dans
d’autres elle est explicite ou même fait l’objet d’une réglementation. Cette démarche pourra être déclinée en fonc-
tion des particularités de chaque domaine d’application.
Ces lignes directrices sont destinées aux décideurs en matière de risque, aux commanditaires des estimations de
risque, aux chargés d’étude, ainsi qu’aux parties intéressées aux décisions qui sont prises en tenant compte du
risque estimé. Elles se limitent à l’estimation du risque.
Elles ne détaillent pas une étape réalisée en amont qui conduit un commanditaire à lancer une estimation de risque.
Elles n’abordent pas le processus indépendant qui conduit à établir un ou des critère(s) de décision auxquels le
risque estimé est comparé lors du processus de décision.
Enfin elles n’entrent pas dans le détail des étapes réalisées en aval :
— «évaluer» (comparer le risque estimé au regard des critères de décision ou d’aide à la décision) ;
— «décider» (accepter le risque, ou ne pas l’accepter et choisir parmi les actions possibles) ;
— «agir» (traitement du risque), étape pour laquelle il existe de nombreux axes d'actions, qui peuvent différer en
fonction du domaine d’activité et/ou du contexte réglementaire.
Ce document ne traite pas de la communication sur les risques.
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2 Références normatives
Le présent document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces réfé-
rences normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après.
Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne
s'appliquent à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non
datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
NF EN ISO 14001, Systèmes de management environnemental — Exigences et lignes directrices pour son
utilisation.
Guide ISO/CEI 51, Aspects liés à la sécurité — Principes directeurs pour les inclure dans les normes.
Guide ISO/CEI 73, Management du risque — Vocabulaire — Principes directeurs pour l’utilisation dans les
normes.
FD X 50-117, Management de projet — Gestion du risque — Management des risques d’un projet.
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3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
danger (hazard, Gefahr)
substance, objet, situation ou phénomène pouvant être à l’origine d’un dommage 1)
EXEMPLES Substance : produit toxique, gaz radioactif.
Objet : virus, machine tournante en fonctionnement.
Phénomène : inondation, foudre.
Situation : conduite en état d'ivresse.
3.2
estimation du risque (risk estimation, Abschätzung des Risikos)
processus conduisant à l’expression qualitative et/ou quantitative du risque
NOTE L’estimation est une activité de nature scientifique et technique.
Exemples d’expression qualitative des composantes du risque :
— pour le dommage : catastrophique, majeur, très grave, significatif ou mineur ;
— pour la fréquence : rare, fréquent.
Exemple d’expression qualitative du risque : deux nombres choisis sur une échelle de 1 à 5 sont utilisés pour qualifier respec-
tivement la gravité et la probabilité de survenance, et la combinaison de ces deux nombres qualifie le risque.
Exemples d’expressions quantitatives du risque : 10-2 décès/an, probabilité comprise entre 1 et 7 % que le coût de l’accident
soit 30 000 €.
3.3
risque estimé (risk estimate, Schätzung des Risikos)
résultat de l’estimation du risque, exprimé par la combinaison de la probabilité (et/ou de la fréquence) et de la
gravité d’un dommage
3.4
évaluation du risque (risk evaluation, Bewertung des Risikos)
processus de comparaison du risque estimé à un ou des critère(s) de décision ou d’aide à la décision
NOTE L’élaboration d’un critère de décision ou d’aide à la décision intègre des considérations sociales, économiques
et/ou politiques.
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4 Estimation du risque
Les phases de l’estimation du risque sont illustrées sur la figure 2 (ci-après).
4.1 Généralités
Au cours du processus d’estimation du risque, les recommandations suivantes s‘appliquent :
a) s’assurer que les différentes questions posées et induites par la commande d’estimation du risque ont bien été
comprises et considérées ;
b) s’assurer de la validité et de la représentativité des données et des résultats ;
c) assurer la traçabilité des actions ayant conduit aux résultats. Des enregistrements appropriés doivent être réa-
lisés pour les données d'entrée, la nature des moyens d’investigation utilisés, l’évaluation des moyens de
mesure, l’incertitude des résultats ;
d) veiller à ce que la communication avec les parties intéressées soit définie et maîtrisée.
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2) Le décideur peut être une autorité gouvernementale (nationale ou internationale), le dirigeant d’une entre-
prise ou d’un organisme associatif ou, plus généralement, toute personne susceptible de prendre une déci-
sion sur la base de l’évaluation d’un risque. L’estimation et l’évaluation du risque peuvent être faites dans le
cadre d’un processus réglementaire : dans ce cas, le décideur est souvent le représentant de l’État
(«l’autorité compétente»).
3) Le chargé d’étude peut être un individu ou un organisme ; il peut faire appel à des experts ou former un groupe
de travail représentatif, à son libre choix ou par obligation réglementaire.
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Il existe des outils méthodologiques pour établir les scénarios et estimer l’émission et l’exposition.
EXEMPLES Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité (AMDEC), étude des dangers et opérabilité
(HAZOP), analyse par simulation/anticipation (What If), arbres de défaillance, arbres des causes de défaillances, arbres
d’évènements.
L’estimation de l’émission et de l’exposition fait appel à des modèles plus ou moins complexes suivant les situations.
EXEMPLES Modèle de dispersion pour calculer la concentration d'un gaz toxique suite à un rejet accidentel, modèle de pro-
pagation d'une onde de pression dans un environnement encombré, modèle de transfert d'un polluant le long de la chaîne
alimentaire, modèle hydrodynamique d'écoulement des eaux dans une rivière en fonction du niveau de pluie en amont.
Quelle que soit la méthode choisie, les hypothèses utilisées pour le calcul sont empreintes d’incertitudes qu’il
convient de rendre explicites et de communiquer au décideur et aux parties intéressées.
Il est notamment nécessaire de prendre en compte l’influence sur les incertitudes des caractéristiques métrologi-
ques des méthodes de mesure mises en œuvre.
EXEMPLE Sensibilité et spécificité des analyses chimiques.
L’estimation de l’émission et celle de l’exposition font appel à des compétences différentes, et donc souvent à des
experts différents.
4) Des qualificatifs tels que : tolérable, admissible, acceptable, approprié sont utilisés dans des réglementations.
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6 Évaluation du risque
Après l’estimation du risque vient l’étape d’évaluation du risque qui consiste à comparer le risque estimé au(x)
critère(s) de décision ou d’aide à la décision du décideur. Le risque estimé sert donc de base à la prise de décision
mais n’en est pas nécessairement le seul élément.
Afin de prendre sa décision, le décideur, peut être amené à comparer différents risques ou différents scénarios,
et à s’appuyer sur des systèmes d’aide à la décision.
L’évaluation peut aussi amener le décideur à comparer le risque estimé à un niveau de risque en deçà duquel
aucune action de réduction du risque n’est nécessaire.
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Annexe A
5) Vous trouverez également sur le comité électronique de la Commission de Normalisation «Évaluation des
risques» des exemples supplémentaires d’estimation des risques (http://comelec.afnor.fr/afnor/cnrisque).
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— 15 — FD X 50-252
Annexe B
Estimation des risques d'accidents technologiques
d'une installation industrielle 6)
6) Vous trouverez également sur le comité électronique de la Commission de Normalisation «Évaluation des
risques» des exemples supplémentaires d’estimation des risques (http://comelec.afnor.fr/afnor/cnrisque).
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— 17 — FD X 50-252
Annexe C
Estimation des risques de dommages aux biens par l'incendie lors de l'élaboration
d'une police d'assurance pour un important site industriel 7)
Contexte
Parmi les risques technologiques présentés à l’annexe B, un site industriel présente des risques incendie qui
auront des conséquences susceptibles d’impacter les biens industriels, notamment les bâtiments, les équipe-
ments et les matières transformées. Cette notion de biens industriels exclue les personnes et les impacts sur
l’environnement ou sur l’image.
Dans ce cadre, un industriel souhaite transférer financièrement en tout ou partie à son assureur son risque de
dommages aux biens par l’incendie.
L’assureur réalise alors une estimation du risque pour calculer la prime d’assurance.
La démarche exposée n’entre pas dans le champ des obligations réglementaires.
7) Vous trouverez également sur le comité électronique de la Commission de Normalisation «Évaluation des
risques» des exemples supplémentaires d’estimation des risques (http://comelec.afnor.fr/afnor/cnrisque).
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Elles sont basées sur des règles reconnues telles que les règles de la National Fire Protection Association (NFPA)
ou les règles APSAD française (publiées par le Centre National de Prévention et de Protection) et sont complétées
par chaque assureur selon sa propre expertise issue de l’analyse des sinistres passés.
Grâce à ces règles, l’ingénieur préventionniste estime l’étendue d’un incendie potentiel en fonction des caracté-
ristiques du site (type de construction des bâtiments, type d’occupation des locaux, type de protection incendie
installée, organisation des secours internes et externes).
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Annexe D
Tableau C.1 — Exemple de qualification de la gravité : les pondérations sont purement indicatives
Niveaux
de gravité
taux d'incapacité > 10 % (AT MP), arrêt de travail > 30 j., restrictions définitives, reconversion professionnelle 20
taux d'incapacité permanente < 10 % (AT MP), arrêt de travail de 8 à 30 j., restrictions temporaires 15
arrêt de travail < 8 j.(AT MP), effets réversibles après soins (guérison) 10
AT déclaré à la sécurité sociale sans arrêt de travail, AT déclaré au registre d'accidents bénins 5
8) Vous trouverez également sur le comité électronique de la Commission de Normalisation «Évaluation des
risques» des exemples supplémentaires d’estimation des risques (http://comelec.afnor.fr/afnor/cnrisque).
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Fréquence d’exposition au danger : cette détermination cherche à quantifier la fréquence d’exposition d’un élé-
ment vulnérable donné à un danger donné sachant que les mesures à prendre relèvent essentiellement d’action
de prévention.
Cette recherche se fait à partir d’éléments les plus factuels possibles. Elle est traduite par l’exemple ci-dessous :
ANNÉE < 15 jours 15 j < t < 2 mois 2 mois < t < 5 mois > 5 mois
Pondération 1 2 3 4
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Annexe E
9) Vous trouverez également sur le comité électronique de la Commission de Normalisation «Évaluation des
risques» des exemples supplémentaires d’estimation des risques (http://comelec.afnor.fr/afnor/cnrisque).
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Le dommage peut se traduire par la fracture ou le sectionnement d'un doigt ou d'un membre. Dans les cas les
plus graves, le décès de la victime est possible par écrasement d'une partie vitale du corps entre les pièces mobi-
les de la presse ou par hémorragie non maîtrisée, notamment :
— écrasement entre les tabliers de la presse ou entre un tablier et la pièce à plier ;
— coupure de la main ou aux avant-bras par les pièces métalliques ;
— douleurs lombaires dues au port répété de charges lourdes ;
— fracture ou contusions suite à une chute liée à l'encombrement autour du poste de travail ;
— choc, fracture ou décès suite au heurt par un engin de manutention (chariot automoteur, pont roulant,
potence,…), gravité variable en fonction de la vitesse et de l'environnement de travail.