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• Définition
La masse volumique d’un produit liquide ou gazeux est la masse (en g ou kg) de l’unité de volume
(le litre ou le m3 ) de ce produit. Elle est noté ρ (Rhô).
ρ en kg/m3 ρ en g/l
masse m
Masse volumique ρ = m en kg ou m en g
volume V
V en m 3 V en l
En raison de la dilatation avec la température, le volume d’une masse donnée de produit liquide ou
solide varie avec la température. Il faut donc toujours préciser la température correspondant à la valeur
d’une masse volumique.
• Définition
La densité d’un corps solide ou liquide est le rapport de la masse volumique du corps à la masse
volumique de l’eau.
Les masses volumiques variant avec la température, celle-ci doit être indiquée aussi bien pour le
corps envisagé que pour l’eau.
t
Si celle du corps est prise à la température de t (°C) on définit alors la d 4 densité du produit à t°C
par rapport à l’eau à 4°C.
t
La densité d 4 d’un solide ou d’un liquide est mesurée par un chiffre 1000 fois plus petit que celui qui
indique sa masse volumique à t°C en kg/m3 car la masse volumique de l’eau à 4°C a une valeur très
voisine de 1000 kg/m3.
À l’exception de quelques produits, notamment l’eau liquide entre 0 et 4°C, la densité des liquides et
des solides diminue quand la température augmente, il en résulte deux conséquences principales :
Dans la pratique on mesure une densité à la température de l’échantillon puis une correction est faite
pour la ramener à 15°C. Cette correction qui dépend de l’écart entre la température de mesure et
15°C est mise en oeuvre grâce à des tables, des règles pratiques ou des abaques (planches H 2 , H 3 ).
Elle est définie par rapport à l’air. La densité d’un gaz par rapport à l’air est le rapport de la masse
volumique du gaz à la masse volumique de l’air.
Comme la masse volumique d’un gaz dépend de la température et de la pression, les deux masses
volumiques doivent être prises à même température (t) et à même pression (P).
Les propriétés des gaz sont telles que quelles que soient les conditions de température et de pression
envisagées, la densité d’un gaz par rapport à l’air conserve à peu près la même valeur. Elle peut
notamment être exprimée dans les conditions particulières : pression = pression atmosphérique
normale (1,013 bar) et température = 0°C (conditions normales de température et de pression) pour
lesquelles la masse volumique de l’air est 1,293 kg/m3. On a alors
d - Viscosité
La viscosité peut être exprimée de deux façons différentes représentant des méthodes de mesure
spécifique :
La viscosité dynamique ou absolue traduit les interactions au sein d’un fluide. Elle est
déterminée par la mesure du couple résistant lié à la rotation d’un mobile au sein du fluide à
tester. Cette mesure peut être effectuée sur des gaz ou des liquides
La viscosité cinématique est déterminée par un temps d’écoulement à travers un orifice sous
l’action du poids du liquide. La viscosité ainsi mesurée dépend donc de la masse volumique
du liquide. Cette mesure n’est évidemment pas utilisée pour les gaz
µ viscosité dynamique
µ = ν . ρ ν viscosité cinématique
ρ masse volumique
m 2 /s Pascal-seconde (Pa.s)
Système S.I. 2
1 m /s = 10 000 St 1 Pa . s = 10 P kg/m 3
(1 mm 2 /s = 1 cSt) (1 Pa . S = 1 poiseuille)
La viscosité des liquides est considérée ici comme indépendante de la pression ou de la vitesse de
l’écoulement. On dit que ces liquides ont un comportement newtonien. C’est le cas de la plupart des
liquides : eau, hydrocarbures, …
De nombreux fluides ne suivent pas cette règle. Il en est ainsi des peintures, des liquides très chargés
(boues de forages, gypse dans de l’eau), de l’amidon, etc.
2- DÉBIT
a - Définitions
Dans les tuyauteries et capacités (colonnes, ballons, réacteurs, fours, etc.) d’une unité de fabrication
en fonctionnement, des fluides (gaz ou liquides seuls ou en mélange) circulent essentiellement en
continu.
La quantité de produit qui passe en un point d’une tuyauterie pendant un temps donné est appelée
débit et l’on distingue :
Dans le langage courant on utilise plutôt les expressions “débit masse” et “débit volume”.
Il existe une relation entre Qm et Qv par l’intermédiaire de la masse volumique du produit. On a en effet
Tant qu'il n'y a ni fuite, ni accumulation de produit, le débit masse se conserve tout au long d’une
tuyauterie.
Le débit volume par contre évolue en fonction des variations de masse volumique.
À débit masse constant, si la masse volumique diminue, le débit volume augmente et inversement. Les
variations de masse volumiques sont donc influencées :
débit volumique Qv
Vitesse moyenne u =
section de passage S
Pour une section circulaire de diamètre D, la section de passage est donnée par :
π D2
S=
4
Les sections de passage dans les tubes (normes françaises et standard ANSI) sont données dans les
planches L1.
u en m/s
Qv Qv en m3/h
Vitesse moyenne u = 3,54 . 2
D D en cm
La dimension des tuyauteries industrielles est choisie pour que la vitesse ne soit pas trop élevée afin
de limiter les pertes de charge :
- pour les liquides elles se situent généralement dans la gamme 1 à 4 m/s (3,6 à 14,4 km/h)
- pour les gaz et vapeur on est plus souvent dans la fourchette 10 à 40 m/s (36 à 144 km/h)
Pour un débit masse constant, la vitesse moyenne d’un liquide dans une conduite peut varier pour
différentes raisons, notamment :
- lorsque le débit volumique varie sous l’effet de la température (alors que la section reste
constante)
- lorsque la section varie (alors que la température reste constante : écoulement isotherme)
Les écoulements diphasiques, les débits pulsés ou transitoires ne sont pas étudiés dans ce document.
Les fluides réels sont tous visqueux mais pour faciliter l’analyse des écoulements il est intéressant de
regarder dans un premier temps les lois qui régissent l’écoulement de fluides parfaits non visqueux et à
température constante.
Dans ce cadre on peut dire qu’un fluide en mouvement et sous pression possède différentes formes
d’énergie :
L’énergie potentielle est liée à l’altitude, c’est-à-dire à la hauteur par rapport à un niveau de référence
qui peut être par exemple le niveau du sol ou l’axe d’une machine.
L’énergie potentielle du liquide dans une conduite située à une hauteur h au-dessus de la référence
représente le travail W qu’il faut fournir pour l’élever jusqu’à cette hauteur.
W = PL . h = m . g . h
W travail d’élévation en J
PL poids de liquide en N
h hauteur en m
m masse de liquide en kg
g accélération de la pesanteur en m/s2
Ea = W
m
Ea en J/kg
Énergie potentielle Ea = h . g h en m
g= 9,81 m/s 2
b - Énergie de pression
P = ρgh
P en Pascal (Pa)
g = 9,81 m/s2
h en mètre (m)
ρ en kg/m 3
Sachant que “gh” représente l’énergie potentielle correspondant à la pression P pour une masse
volumique ρ, on peut écrire :
P
EP =
ρ
c - Énergie cinétique
1
m v2
2
v2
Ec =
2
La relation entre hauteur (en m) et pression (en bar) peut s’écrire de la façon suivante :
h.d
P =
10,2
P : pression en bar
d : densité
h : hauteur en m
À partir de cette relation on peut exprimer les différentes formes d’énergie dans diverses unités.
Unité Unité de
Hauteur de liquide Unité de pression
d’énergie pression
m Pa
J/kg bar
Énergie ha x d ρ g ha
potentielle E a h ag ha
10,2
Énergie u2 u2 hc x d u 2d u2
cinétique Ec 2 2g 10,2
=
200 ρ 2
L’utilisation du Pascal comme unité d’énergie en hydraulique est peu courante. Son intérêt réside dans
la possibilité d’intégration dans les formules exprimées en unités normalisées (SI).
L’unité généralement utilisée dans les calculs hydrauliques est le mètre de liquide. Par contre, sur
site, le bar est généralement l’unité utilisée sur les manomètres.
L’unité d’énergie J/kg ou kJ/kg est intéressante lorsqu’on doit calculer la puissance fournie au fluide.
↓ ↓ ↓
kW kJ/kg kg/s
CHARGE TOTALE = Ea + Ec + Ep
Lors de l’écoulement de fluides non visqueux encore appelés fluides parfaits pour lesquels il
n’apparaît pas de dégradation d’énergie due aux tourbillons et frottements, la charge totale se
conserve au cours de l’écoulement.
Cela exprime en fait le principe de conservation de l’énergie appliqué aux écoulements de fluide qui
est connu sous l’appellation loi de Bernoulli.
Ea : énergie potentielle
CHARGE TOTALE = Ea + Ec + Ep = Cte Ec : énergie cinétique
Ep : énergie de pression
Cette loi n'est valable que lorsque la température du liquide dans la ligne est constante. Dans le
cas contraire on applique cette loi sur des tronçons de ligne à température constante.
D T 379 A
2
soit
Entre les conditions ➀ et ➁ la charge totale reste constante mais les différentes formes de l’énergie
peuvent prendre des valeurs différentes. Cela signifie que des transformations sont possibles entre
ces différentes formes d’énergie. On envisage dans ce qui suit et à titre d’exemple, les transformations
hauteur-pression et pression-vitesse.
a - Transformation hauteur-pression
Dans la tuyauterie ci-dessous, on peut comparer les conditions du fluide en deux points de
l’écoulement ➀ et ➁.
2
Conditions en ➀
hauteur = h1
vitesse = u1
Pression = P1
h2
1 Conditions en ➁
hauteur = h2
h1 vitesse = u 2 = u1
(même diamètre, même
DT 380 A
débit volume)
Pression = P2
Niveau de référence
2 P1
au point 1 h1 g u1
2 r
2 P2
au point 2 h2 g u2
2 r
La loi de conservation d’énergie indique que la charge totale est identique aux points ➀ et ➁
P2 – P1
h.g+ =0
ρ
P en Pa
soit P1 – P2 = h . ρ . g h en m
ρ en kg/m3
g= 9,8 m/s 2
On retrouve l’expression de la loi de l’hydrostatique qui exprime les variations au sein d’un fluide au
repos.
La transformation d’énergie de pression en énergie cinétique peut être réalisée dans un convergent, la
réduction de la section de passage provoquant une augmentation de vitesse.
U1
D2 U2
D1 P2
D T 381 A
P1
Conditions en ➀ Conditions en ➁
hauteur = h1 hauteur = h 2 = h1
Ø = D1 Ø = D2 < D1
Vitesse = u1 vitesse = u 2 > u1
Pression = P1 Pression = P2
2 P1
au point 1 h1 g u1
2 ρ
2 P2
au point 2 h2 g u2
2 ρ
2 2
différence 2-1 0 1/2 (u2 – u 1)
( P 2 – P1
ρ
)
soit
P1, P2 en Pa
ρ 2 2
P1 – P2 = u –u
2 2 1
( ) ρ en kg/m3
u1, u 2 en m/s
Tubulure de refoulement
Le principe de la transformation de
Évent l’énergie de vitesse en pression se
Sens de rotation rencontre par exemple dans la volute
d’une pompe centrifuge. Le liquide
sortant de l’impulseur à grande vitesse
est ralenti et l’énergie cinétique acquise
par la rotation est transformée en énergie
de pression.
② Ralentissement dans le
“divergent” de sortie
Purge
D T 382 A
Volute 1
L’énergie cinétique du liquide peut être mise en évidence en plaçant dans une tuyauterie deux
manomètres représentés ci-dessous par des tubes remplis de liquide :
Énergie Ec
cinétique
1 2 Pression totale
Pression
statique Ep
D T 383 A
Il existe de nombreux appareils qui mesurent des débits. On peut notamment citer les débitmètres à
ultrasons, les débitmètres électromagnétiques, les débitmètres à effet Vortex, les débitmètres à
dispositif déprimogène.
section amont
– Conservation de la masse DP
H =ρ
mano x g
D T 385 A
U vitesse
: dans la
πD2 πd2 grande section
Débit massique : QM = . U . ρ = . u . ρ u vitesse
: dans la
4 4
petite section
d2
d'où la relation : U = u
D2
U2 u2 u2 – U 2 u2 d 4
ρ + Pamont = ρ + Paval soit ∆P = ρ = ρ 1 –
2 2 2 2 D4
√
√
1 2 ∆P 2 ∆P 1
donc u = = E avec E =
ρ ρ
√ d4
1 – 4
D
√ d4
1– 4
D
√
πd2 πd2 2 ∆P (système S.I.)
Qv théorique = u = . E
4 4 ρ
πd2
Qm théorique = ρ Qv théorique =
4
. E
√ 2 ρ ∆P
• Débit réel
Le débit théorique ne tient pas compte de la forme précise des dispositifs déprimogènes telle que
l’épaisseur de la plaque, la forme du chanfrein en sortie d’orifice … ni des pertes de charge créées par
les frottements sur la plaque. Le débit réel est donc différent du débit théorique mais la standardisation
des tailles et formes des plaques permet, dans une plage donnée de débit, de corriger le débit
théorique par un coefficient, établi pour chaque plaque. Dans le cas d’équipements non standardisé il
est nécessaire de faire un test de la plaque pour déterminer le débit réel en fonction du ∆P appliqué
créé par l’équipement.
Pression
Courbe de
tension de vapeur
LIQUIDE
VAPEUR
D T 031 B
Température
t
La chute de pression provoque la vaporisation partielle de ce liquide et donc l’apparition de bulles avec
augmentation considérable du volume. L’apparition de ce phénomène peut résulter par exemple d’une
mise en vitesse ou d’une élévation en altitude.
Une des causes possibles de baisse de pression statique est l’augmentation d’énergie cinétique. En
effet, à hauteur constante :
Ea = constante
Ce phénomène peut par exemple se rencontrer dans les clapets des robinets-vannes où la section de
passage est très réduite, et la vitesse très grande.
Un autre phénomène d’apparition de gaz peut se produire dans le cas de dégazage de composés
gazeux dissous dans un liquide car la solubilité des gaz diminue avec la pression.
D’une façon générale, quand un liquide en écoulement provient d’une capacité où il était en contact
avec une phase gazeuse il y a risque de vaporisation si la pression statique supportée par le liquide
devient inférieure à la pression où liquide et gaz était en contact.
Une autre origine possible d’une baisse de pression statique est la montée en altitude du liquide. A
énergie cinétique constante (diamètre de tuyauterie constant), une élévation en altitude se traduit par
une diminution de pression car :
Ep + Ea = constante
Altitude
P2
Risque de
vaporisation
du liquide
Pression dans la
tuyauterie
D T 386 A
P2 Tension de P1 Pression
vapeur du
liquide
Dans tout écoulement le débit masse Qm se conserve et on peut écrire que la section de passage du
fluide S doit suivre la relation :
Qm
S =
ρ.v
ρ : masse volumique
v : vitesse du gaz
Dans le cas du gaz, la variation d’énergie cinétique est proportionnelle à la baisse d’énergie due à la
détente (pression et température). La vitesse et la masse volumique sont par conséquent dépendantes
de la détente.
• Écoulement liquide
Dans les écoulements liquides, ρ reste constant et la vitesse varie inversement à la section. La
pression varie comme l’inverse du carré de la vitesse mais ne modifie pas la masse volumique.
P T ρ v ρ.v S
D T 387 A
id id
Le produit ρ.v augmente tant que la détente n’est pas trop forte. Au fur et à mesure que celle-ci
augmente, ρ .v tend à augmenter de moins en moins. La section de passage inverse à ρ . v, diminue
en proportion donc de moins en moins jusqu’à devenir constante. Dans cette section, qui est donc la
plus petite, le gaz est strictement à la vitesse du son. Cette section est appelée col sonique.
Si la détente augmente au-delà de la valeur donnant la vitesse du son, ρ .v diminue car la masse
volumique diminue plus que n’augmente la vitesse. La section de passage doit augmenter pour
accélérer le gaz. Le gaz est alors à une vitesse supersonique.
Pour atteindre une vitesse supersonique, il faut donc une conduite de profil spécifique appelé
convergent-divergent. Cette forme est caractéristique des tuyères supersoniques de turbines à vapeur
ou des éjecteurs.
Dans les équipements non conçus pour fonctionner en supersonique (vannes, plaques à orifices,
compresseurs centrifuges, turbines, soupapes de sécurité), le débit est limité par la vitesse du son et la
section de passage. Augmenter la détente dans ces cas ne modifie pas de débit. On dit qu’on a atteint
le débit critique.
En subsonique
P T ρ v ρ.v S
➘ ➘ ➘ ➚ ➚ ➘
En supersonique
P T ρ v ρ.v S
➘ ➘ ➘ ➚ ➘ ➘
vitesse supersonique
3 27 3,49 0 0 4,43 1
D T 388 A
Le col sonique se situe à la valeur S/Qm minimale donc à la valeur ρ.v maximale.
La vitesse du son dans un gaz dépend de divers paramètres liés à la nature du gaz (k, M) et à sa
température.
v m/s
v son = 91
√ kT
M
M = masse molaire en g/mol
T = température en °K
k = exposant isentropique dépendant du gaz
Exemples
• La vitesse supersonique génère des frottements élevés et donc des pertes importantes. Le
rendement des machines supersoniques est donc faible et en dehors de petites puissances
(turbines à vapeur) ou de contraintes de poids, les machines rencontrées dans les usines sont
subsoniques. Une machine conçue en subsonique ne peut pas fonctionner en supersonique et
inversement car les profils des canaux dans lesquels passe le gaz est lié au régime d’écoulement.
• Dans les vannes ou les soupapes de sécurité la vitesse est théoriquement limitée à la vitesse
sonique dans la section de passage entre clapet et siège (blocage sonique). La forme de certaines
pièces permettent de dépasser cette vitesse notamment dans certaines soupapes de sécurité. Le
ralentissement du gaz dans l’enceinte se trouvant après le clapet se produit avec destruction de
l’énergie de vitesse dans des ondes de choc. Celles-ci créent des pressions instables et donc des
forces importantes notamment sur les clapets et leur tige ce qui peut provoquer leur rupture.
Cette perte d’énergie doit être compensée par l’apport d’une quantité équivalente d’énergie par les
machines tournantes.
La perte d’énergie correspondante est dissipée sous forme de chaleur et est appelée perte de
charge.
En pratique, et en première approximation, les pertes de charge se manifestent le plus souvent par
une chute de pression le long de l’écoulement mais il faut prendre garde au fait qu’une baisse de
pression n’est pas toujours une perte de charge.
Sur le plan de la conservation de l’énergie, l’existence des pertes de charge se manifeste de la façon
suivante
1 2
D T 389 A
- Fluide visqueux
L’estimation ou le calcul des pertes de charge exige de définir préalablement le régime d’écoulement
dans lequel on se trouve.
- la perte de charge proportionnelle au débit : si le débit est multiplié par 1,2 la perte
de charge est multipliée par la même valeur
Fluide
visqueux
Vitesse
Faible
D T 390 A
vitesse
Le schéma ci-dessous illustre l’évolution des pertes de charge dans le cas d’un écoulement
laminaire. A altitude constante (conduite horizontale) la perte de charge se traduit par une
chute de pression statique. Si le débit double (Q2 = 2 Q1 ) la perte de charge double
(∆Pf2 = 2 ∆Pf1).
Prise de pression
statique
Fermé
Alimentation
sous charge
constante
débit nul
Chute de pression
∆P1
Réglage
du débit
Indicateur coloré
Débit faible Q 1
Chute de pression
∆ P 2 = 2∆ P 1
D T 391 A
Écoulement
en filet
rectiligne
Débit faible Q 2 = 2 Q 1
Conditions habituelles
d'écoulement Vitesse
D T 392 A
Traduite en chute de pression statique dans une conduite horizontale, la perte de charge
correspondante apparaît sur le schéma ci-dessous. Elle est multipliée par 4 si le débit est
multiplié par 2.
∆ P3
Indicateur
coloré
Débit important Q 3
∆P1 = 4 ∆ P3
D T 391 B
Indicateur
coloré
Débit important Q 4 = 2 Q 3
Q2
Log ∆P
=K
∆P
KQ 2
∆P
e
p olé
xtra
nt e
ule
turb
i me
r ég
du
L oi
=?
∆P
Points
expérimentaux
Q
=k
Complètement
∆P
On considère que pour Re < 2100, le régime est laminaire et que pour Re > 40 000, le régime est
complètement turbulent. Entre ces 2 valeurs on trouve un régime dit trouble, souvent instable et
pour lequel la valeur des pertes de charge est difficile à calculer. En général, on admet de considérer
l’écoulement comme turbulent à partir de la valeur 2100 du nombre de Reynolds.
En résumé :
Les pertes de charge constituent un facteur essentiel de résistance à l’écoulement qui dépend du
fluide, des caractéristiques des appareillages rencontrés et des conditions de l’écoulement.
a - Nature du fluide
- la viscosité (ν) qui détermine prioritairement l’aptitude d’un liquide à l’écoulement. Il est clair
que les frottements internes au fluide augmentent avec la viscosité et qu’il en est de même
en conséquence pour les pertes de charge.
- le diamètre intérieur D
- l’état de surface de la conduite qui influe sur les frottements entre fluide et paroi. Cet état de
surface est caractérisé par la rugosité absolue ε du tube qui correspond à la hauteur
moyenne des aspérités mesurée au palpeur. On donne ci-dessous quelques valeurs de
rugosité absolue
Fonte : 0,26 mm
Acier : 0,046 mm
Tubes réalisés par étirage
dans une filière (verre,
PVC, cuivre, aluminium) : 0,0015 mm
Béton centrifugé : 0,3 à 3 mm
On définit également la rugosité relative ε/D rapport de la rugosité absolue au diamètre intérieur du
tube.
Les pertes de charge sont évidemment également conditionnées par la présence d’accessoires de
tuyauterie tels que : vanne, robinet, filtre, clapet, orifice, … qui constituent des obstacles au bon
écoulement du liquide et génèrent des turbulences et des frottements importants.
Les pertes de charge introduites par les accessoires de tuyauterie sont appelées pertes de charge
singulières.
c - Conditions de l’écoulement
Celles-ci concernent essentiellement le débit volume de fluide et donc la vitesse moyenne
d’écoulement qui détermine pour une grande part le régime d’écoulement.
Dans la grande majorité des cas industriels, l’écoulement est turbulent et les pertes de charge
varient comme le carré du débit.
Cela signifie que lorsqu’on double la vitesse, les pertes de charge sont multipliées par 4, lorsqu’on la
triple, elles sont multipliées par 9. Le choix de la vitesse d’écoulement est donc important et résulte du
meilleur compromis économique entre :
• une faible vitesse conduisant à des pertes de charge modérées mais à des tuyauteries
onéreuses, de grand diamètre
• une vitesse forte permettant des diamètres plus faibles mais conduisant à de plus grandes
pertes de charge, coûteuses en énergie
Ceci conduit pour les liquides à des vitesses économiques dans les installations industrielles de l’ordre
de 1 à 6 m/s (soit 3,5 à 20 km/h).
Dans le cas de distances importantes comme pour les pipelines, le choix de la vitesse est fait par les
opérateurs en fonction, par exemple, du coût énergétique et de l’urgence de la demande. Les vitesses
pratiquées actuellement vont de 0,8 à 2 m/s.
Les écoulement gazeux se font dans une plage de vitesse allant de 10 à 50 m/s.
L u2
perte de charge ∆Pf = f . . ρ .
D 2
Il existe parallèlement de nombreuses formules pratiques permettant d’accéder aux pertes de charge.
Parmi celles-ci, les formules suivantes est souvent utilisées lorsque les pertes de charge sont
exprimées en pression
∆Pf en bar
2 Qv en m3/h
L d Qv
∆Pf = 6,254 f D en cm
D5 L en m
d= densité
hf en m
2 L en m
L x Qv
hf = 63,8 f Qv en m3 /h
D5 D en cm
Cette dernière formule montre qu'exprimées en mètre de liquide, les pertes de charge sont
indépendantes de la densité.
On peut, à partir des formules précédentes, constater que si f ne varie pas de façon sensible :
- le débit dans une tuyauterie pour laquelle les pressions amont et aval sont imposées (réseau
d’eau et pression atmosphérique par exemple) est proportionnel au rapport des diamètres à
la puissance 2,5 soit pour un diamètre 2 fois plus petit 5,6 fois moins de débit.
nombre de Reynolds
facteur de frottement en 64
f = Re :
régime laminaire Re (Re < 2100)
Il est à signaler que les écoulements qui se déroulent dans ces conditions répondent à la loi de
Poiseuille mise en application dans les viscosimètres à capillaire qui permettent de déterminer
la viscosité cinématique des liquides.
Formule de
COLEBROOK
1
f
√
= – 2 log ( 3,7ε D + Re2,51. √ f )
Dans cette équation, la seule inconnue est f si l’on connaît la rugosité relative et Re.
La résolution fait appel à un calcul par approximations successives dont le principe est le
suivant :
En appelant
1
• le terme de gauche A =
f
√
Calcul Calcul
de A de B
non
A = B
oui
Hypothèse f = f solution
Plus simplement, la détermination de f peut être obtenue graphiquement grâce à l’abaque de MOODY
(planches L2 et L2 bis) et dont le principe d’utilisation est figuré ci-dessous.
Rugosité relative
f
( )
ε
D 1
( )
ε
D 2
ε
D
( )
ε
D 3
Laminaire Turbulent
( )
ε
D
D T 799 A
Re
2100 Re
- Autre formule
On rencontre plusieurs formules évitant un calcul par itération donnant de façon plus approximative la
perte de charge dans une conduite. La formule suivante permet d’avoir un calcul très précis de la perte
de charge.
1
f =
√ – 2 log [A. – B . log [ A – B log (A-B) . log C] ]
ε
avec A =
3,7 D
5,02
B =
Re
14
C = A – B . Log (A + )
Re
• le premier permet le calcul des pertes de charge des liquides dans des conduites de 5 mm à
100” (2490 mm)
• le second est relatif aux pertes de charge des gaz et vapeur dans des conduites de 1/2”
(15,8 mm) à 40” (990 mm)
Ces abaques sont conçus pour les tubes normalisés en acier du commerce (rugosité absolue 0,046
mm) et ont été établis en utilisant les facteurs de frottement f résultant de l’abaque de Moody. On
donne en annexe II et III, 2 exemples d’abaques correspondant à des tubes de 4” et 12” (liquide).
• repérage du débit sur l’échelle horizontale inférieure (en m3/h). Il est à signaler que l’échelle
horizontale supérieure fournit la vitesse correspondante
Selon la lecture choisie (3 possibilités), le calcul de la perte de charge est approché différemment.
La valeur obtenue exprime la perte de charge en mètre de liquide pour 100 m de conduite.
C'est l'échelle de grandeur la plus pratique à utiliser car elle s'exprime directement en m de pertes de
charge et qu'elle est indépendante de la densité.
La seconde fait appel à la notion de longueur de conduite droite équivalente qui consiste à traduire
la perte de charge induite par l’accessoire en longueur droite provoquant la même perte d’énergie.
a - Coefficients de résistance
Les coefficients de résistance K ont été déterminés expérimentalement et la perte de charge est en
unité d’énergie définie par :
hf en m
u2 K coefficient de résistance de l’accessoire
Perte de charge accessoire h f = K u en m/s
2g
g = 9,81 m/s2
hf . d hf en m
∆Pf
= d densité liquide
accessoire 10,2 ∆Pf en bar
Les valeurs de K pour robinet, clapet et raccord sont données sur les planches L3, celles relatives à
d’autres “accidents” : coude, élargissement, contraction, convergent diphasique sont sur les planches
L4.
Chaque accessoire est dans ce cas assimilé à une longueur droite supplémentaire de tuyauterie de
même diamètre. On ajoute alors aux longueurs réelles de conduite droite les longueurs équivalentes
des accessoires et on applique à la nouvelle longueur totale ainsi obtenue le calcul de perte de
charge.
Les planches L5 et L6 présentent deux possibilités d’accès aux longueurs droites équivalentes.
La planche L6 est présentée sous la forme d’un diagramme par points alignés. En positionnant le
diamètre intérieur de la conduite d’une part et la nature de l’accessoire d’autre part, on obtient, en
traçant une droite joignant les 2 points précédents la longueur droite équivalente sur l’échelle centrale
graduée.
Le rôle d'une vanne est d'absorber de l'énergie hydraulique en créant une perte de charge appropriée
et réglable.
Pression
Pamont
Perte
Chute de de charge
pression Paval
Récupération
de pression
Pmini
D IRA 100 A
Entrée Section Sortie
bride amont contractée bride aval
Compte tenu d'un régime d'écoulement pratiquement toujours turbulent, la perte de charge générée
par la vanne est, en utilisant un coefficient de résistance K, égale à
u2 Qv
hv = K x ou ∆Pf = K x d u2 avec u =
2g 200 S
d 2
∆Pf = K x x Qv
200 S 2
Cette relation donne la perte de charge dans la vanne lorsque celle-ci est traversée par un débit Qv.
Quand le constructeur teste une vanne automatique il applique une différentielle de pression ∆Pv aux
brides de la vanne et mesure le débit de liquide qui la traverse.
On obtient une relation expérimentale par une formule similaire à celle obtenue précédemment soit :
d 2 en unités anglo-saxonnes
∆Pv = Q
2 v
Cv Qv en gallon/min
∆Pv en PSI
C v = 1,156 Kv
d 2 avec
∆Pv = 1,336 Q ∆Pv en bar
2 v
Cv
Qv en m3 /h
On peut également exprimer la perte de charge créée par la vanne en mètre de liquide. On a ainsi une
formule indépendante de la densité.
2
Qv Qv en m3 /h
hv = 13,6 x hv en m (perte de charge dans la vanne)
2
Cv
2
Qv
hv = 10,18
2
Kv
Les valeurs de C v et Kv ne sont utilisables que dans une plage où la perte de charge ∆Pvanne reste
proportionnelle au carré du débit ce qui correspond à un écoulement turbulent monophasique.
L’écoulement est pratiquement toujours turbulent dans les conduites et il est donc encore plus rare
d’avoir un écoulement laminaire même troublé dans la section de passage du fluide entre clapet et
siège.
L’écoulement ne reste pas toujours monophasique car il arrive que la mise en vitesse dans le clapet
entraîne une baisse de pression statique telle que le liquide se vaporise. L’augmentation du débit
volume et les pertes de charge que cela entraîne sature la vanne et limite son débit. On dit que la
vanne atteint son débit critique.
Pamont
Le ralentissement du liquide entraîne une
remontée en pression avec condensation
des bulles. Ce phénomène de
Paval vaporisation/condensation est appelé
Tension cavitation. La création puis la disparition
de vapeur brutale des bulles génèrent des chocs qui se
traduisent par un bruit important et des
Vaporisation Cavitation usures rapides sur le clapet et le siège.
D T 394 A
Entrée de Sortie de
la vanne la vanne
En régime non turbulent (laminaire ou transitoire) ou avec vaporisation on peut voir que le Cv n’est pas
constant, bien que la vanne reste dans la même position.
Débit Q V
Saturation du débit
Débit
critique
Laminaire
transitoire Écoulement Écoulement
avec avec
cavitation vaporisation
Turbulent
D T 395 A
∆ P critique Paval = TV ∆P
À partir d'une certaine valeur de ∆P (appelé ∆P critique) la présence de plus en plus importante de
bulles dans le liquide fait que le Cv n'est plus constant.
Lorsque la vaporisation dans la vanne devient trop importante, l'augmentation de pression ne permet
plus d'augmenter le débit passant dans la vanne. Cette limite de débit est appelée "débit critique".
Les essais effectués pour une vanne donnée en faisant varier la différentielle de pression pour une
même pression amont, permettent dans le cas de gaz, d'étudier l'évolution du débit en fonction du taux
de détente.
Pamont – Paval ∆P
Taux de détente = =
Pamont Pamont
- Tant que la vitesse dans la section contractée reste inférieure à la vitesse du son dans les
conditions locales, le débit augmente avec le taux de détente.
- À partir d'une certaine valeur critique ∆PC correspondant à la vitesse sonique, il y a saturation du
débit. Pour toute augmentation de ∆P et obtention de vitesses supersoniques, le débit ne varie
plus et reste limité au débit critique.
Débit Q V
Débit
critique
Régime
critique
∆P
Pamont
D T 396 A
∆ PC
Ces plaques sont utilisées pour mesurer les débits. Elles sont étalonnées pour établir la relation "∆P
en fonction du débit".
Avec les fluides visqueux une partie du ∆P mesuré provient des pertes de charge produites par la
plaque.
La chute de pression ∆P1 créée par la mise en vitesse dans l'orifice s'écrit de la façon suivante :
2
∆P1 = K1 ρ Qv
De la même façon, la chute de pression ∆P2 créée par la perte de charge dans la plaque s'établit par :
2
∆P2 = K2 ρ Qv
Les valeurs de K 1 et de K2 restent à peu près constante tant que le régime est turbulent et que le
nombre de Reynolds, au diamètre de l'orifice, ne sort pas d'une plage définie selon le type
d'équipement.
Les plages d'utilisation habituelles des appareils déprimogènes sont indiquées ci-dessous :
R
103 108 eD
La planche L7 permet d'évaluer la part des pertes de charge dans la chute de pression d'un appareil
déprimogène.
A l’aspiration, le niveau dans le ballon restant constant, la mise en route de la pompe avec débit établi
modifie la position du manomètre. On peut constater que la pression diminue au fur et à mesure de
l’augmentation du débit.
Pasp DPf
D T 397 A
Pompe arrêtée Pompe en service
(débit établi)
La différence entre l’indication à débit nul et celle à débit établi représente les pertes de charge à
l’aspiration.
Au refoulement d’une pompe et on peut lire le manomètre Pref à débit nul quand :
mais aussi à condition que la pression PBr et le niveau hr, dans le ballon soient établis.
PBr
hr
Pref.
D T 398 A
Dans ce cas la variation de Pref entre le moment où le débit est nul et le moment où le débit est établi,
représente les pertes de charge au refoulement.
∆ Pf
Pref.
à débit nul Pref.
Prefoulement
D T 399 A
Pompe arrêtée Pompe en service
(à débit établi)
On peut aussi calculer la pression qu’indiquerait le manomètre Pref à débit nul, (on néglige l’énergie
cinétique dans la conduite au droit du manomètre).
hr . D
- l’effet de la hauteur de liquide Pr =
10,2
hr . d
Pref = PBr +
10,2
Avec P Br pression du ballon de refoulement et hr différence de hauteur entre le niveau du liquide dans
le ballon et le manomètre.
La baisse de pression conduit aussi à une baisse de température qui en dehors de vitesse élevée est
négligeable.
La vitesse dans une conduite de diamètre constant augmente donc avec la chute de pression.
Le calcul peut cependant être conduit comme pour les liquides à condition de choisir des tronçons de
conduite où :
- la variation de pression sur le tronçon reste faible ce qui permet de considérer qu'il n'y a pas
d'influence notable de la détente sur :
• la température
• la masse volumique
• la viscosité
La chute de pression dans les vannes, bien que se faisant généralement avec une baisse limitée de
température, modifie largement la masse volumique. La vitesse du gaz dans la conduite avale et donc
la perte de charge dépend de la chute de pression dans la vanne. Ce calcul est alors relativement
complexe et nécessite au moins une méthode itérative longue à appliquer.
• Des méthodes de calcul spécifiques à l’écoulement sont utilisées par exemple pour le calcul de
gazoduc de grande longueur.
• Il existe également des abaques de Paul Lefevre pour les gaz et vapeurs dont l’utilisation est
similaire aux abaques pour les liquides.
Pression dans
le ballon aval PBr
Pression dans Réservoir
le ballon amont aval R
Réservoir
amont
d2
Ζ
PBa
A Ζr = Hauteur de liquide
Liquide dans le ballon aval
d1
pompé Ζa= Hauteur de liquide
dans le ballon amont
D T 298 D
Plan de
référence
En considérant d’une part toutes les énergies favorisant l’écoulement - la pression dans le ballon
d’aspiration PBa, l’énergie potentielle à l’aspiration Za, l’énergie fournie par la pompe h e – et de l’autre
toutes les énergies qui résistent à l’écoulement - PBr, Zr, énergie cinétique Ecr et pertes de charge hf
dans l’ensemble de la conduite - on peut écrire qu’en régime stabilisé la somme de toutes ces
énergies est nulle.
‘10, 2 . P Ba 10, 2 . P Br
Za + + He = Zr + + hf
d d
H e représente ici l'énergie nécessaire pour transférer un débit de liquide du ballon A au ballon R.
Exprimée en hauteur de liquide He peut s'écrire :
10,2
H e = Zr – Za + x (P Br – P Ba) + hf
d
H e peut prendre toutes les valeurs puisqu'elle représente toutes les possibilités d'écoulement dans la
conduite.
L'énergie demandée par le circuit HR peut donc être représentée par une courbe qui a la forme
suivante :
HR
statiques
0
0 Q
pro
gr caractéristique.
rm
de la
ess
vanne fe
van
On peut considérer 2 positions extrêmes :
ive
ne
b - Influence de la viscosité
Elle influe sur les pertes de charge et donc, joue sur la position de la courbe de circuit.
Plus la viscosité est élevée plus la courbe de circuit se relève.
au
HR de gme
à d la nt
en vis atio
sit co n
é d sit
on é
né
e
nte
s ulta
iti o n ré e
Pos ver t
e ou
Vann
D T 791 A
c - Influence de la densité
Elle joue sur la hauteur statique due à la pression dans les ballons.
HR
Hauteur statique
pour d
D T 789 A
Hauteur statique
pour d1> d
Q
Dans le cas décrit ci-dessous, on peut observer l'influence de la variation des niveaux, entre le début
et la fin de pompage, sur la position des courbes caractéristiques du circuit.
P2 Position 1
∆P = P2 – P1 HC
1
P1 10,2 ∆ P + Z1
d Z1- Z0
Z1 0
0 Z0
(final)
(initial) Z1- Z0 Position 0
1
D T 793 A
10,2 ∆ P + Z0
d
0
0 Q
On peut également imaginer le cas où le niveau de bac dans lequel on aspire est au départ plus haut
que celui du bac dans lequel on refoule (les pressions dans les bacs sont identiques). Dans ce cas Z1
est nul et Z 1 – Z 0 est négatif et la courbe caractéristique est la suivante :
HC Point de fonctionnement
Pertes
0 de Q
0 Charge à
∆Z0 charge
consommer QO
D T 792 A
QO
On peut observer que dans ce cas, l'absence de pompe permet d'écrire l'équation :
O = ∆ Zo + hf ou encore ∆ Zo = hf
La résolution de cette équation permet de dire qu'il s'établit un débit correspondant au point
d'intersection de l'axe des débits avec la courbe caractéristique du circuit.
Le transfert du liquide réduit au fur et à mesure la différence des niveaux ce qui entraîne une
diminution du débit et cela jusqu'à zéro. Les niveaux dans les bacs sont alors les mêmes.
H
1
és 0
bilis
sta
x
eau
Niv
0
Z1
Z
Z0
D T 794 A
Q1 Q Q0 (initial)
On suppose que dans l'installation ci-dessous un échangeur placé après la pompe sur la ligne de refoulement
fasse passer la masse volumique du liquide de la valeur ρ1 à la valeur ρ2 (ou la densité de d1 à d2).
a - 1er cas : les tubulures d'entrée et de sortie de l'échangeur sont au même niveau.
PBr
Réservoir
Réservoir aval R
amont
d2
Ζ
PBa
A ΖR
Liquide
pompé d1 Pompe
centrifuge
ΖA
D T 298 B
Plan de
ΖE ΖE référence
Dans ce cas on considère que dans l’échangeur la pression est la même du côté du fluide de densité d1 et du
côté du fluide de densité d2. Le bilan d’énergie doit être exprimé en pression soit dans le cas ci-dessus :
Z a x d1 H e x d 1 Ze x d 1 d2
+ PBa + = + (Zr - Ze) x + PBr + ∆ Pf
10,2 10,2 10,2 10,2
∆ Pf comprenant toutes les pertes de charge : ∆ Pfa dans la ligne d'aspiration + ∆ Pfr dans la ligne de
refoulement.
En prenant le liquide de densité d1 comme liquide de référence on peut établir la formule suivante :
d2 10,2 (PBr – P Ba + ∆ P f)
He = (Zr – Ze) - (Z a – Z e) +
d1 d1
• Si Zs > Ze
d2
d2
Remplacer x (Zr – Ze) par :
10,2
dm d2
(Z Ze) + (Zr Zs )
ΖS 10,2 s 10,2
d2 dm d2
Formule pratique : remplacer (Zr – Ze) par (Zs – Z e) + (Zr – Zs)
d1 d1 d1
• Si Ze > Zs
d1
d2
Remplacer (Z r – Z e) x :
10,2
dm d2
(Z – Z ) + (Z – Z )
10,2 e s 10,2 r s ΖE
ΖS d2
DT 299 B
d2 dm d2
Formule pratique : remplacer (Z – Z ) par (Ze – Z s) + (Zr – Zs)
d1 r e d1 d1
Q C1 C2
H
HR1 HR2
D T 795 A
é rie
HRt ns
2e
1+ it 1
circu
it 2
Pour un débit donné, l'énergie demandée par les 2 circu
D T 797 A
circuits en série est égale à la somme des énergies de
chaque circuit. Q0 Q
Exemple d'application :
H
Point de
Régler le débit d'une installation par la
fonctionnement
mise en place d'un orifice calibré en
désiré série sur le circuit consiste à combiner 2
circuits résistants pour obtenir une
Orifice courbe caractéristique résultante
0 Q passant par le point de fonctionnement
0 es
fic désiré.
ori
+ it
rcuit Cir
cu
D T 796 A
Ci
De la même façon une vanne a une courbe caractéristique correspondant à chaque degré d'ouverture;
intégrée en série dans un circuit elle permet d'obtenir des courbes caractéristiques résultantes
variables.
a - Dérivation fermée
it 1
u it 2
circu
ci rc
Q1 circuit 1
e n //
Q
1+1
Q2 circuit 2
D T 305 A
Q1 Q2 Q1+Q2
Les conditions de charge piézométrique aux bornes de la dérivation sont les mêmes pour chacune des
2 branches.
b - Dérivation ouverte
On considère dans ce cas les circuits 1 et 2 à partir du point commun A. Le circuit équivalent aux 2
circuits en dérivation à la caractéristique suivante :
ΖR1-R2
PR1 H
1
it 2
ΖR1 PR2
circuit
cu
ΖR2
cir
Q 1 uit 1 n //
circ Q2 2e
Q 1+
cir uit 2
c
10,2 (PR2-PR1)
ΖR1-R2 +
d
D T 307 A
Q1 Q2 Q1+Q2
3- CIRCUIT QUELCONQUE
Dans le cas où plusieurs circuits composent une installation il est possible de tracer sa caractéristique
globale en s'arrangeant pour avoir tous les tronçons en série. Les circuits en parallèle ou en dérivation
sont donc transformés en circuit équivalent lequel sera ensuite mis en série avec les autres circuits
dérivés équivalents.
2
1 4
3
H H H
5 4 5
2 t
3 4e
10,2 ( PR2 - PR1)
1 2+3 ZR +
d
Q Q
H e
tiqu
té ris on
c ll ati
C ara sta
l'in 4+5
de
1
2+3
D T 902 A