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ASSAINISSEMENT
GENERALITES ET DEFINITIONS
L’assainissement d’une agglomération a pour but la collecte, le transport par voie hydraulique
ainsi que le traitement des différents effluents. Ces opérations doivent être menées
conformément aux exigences en matière de santé publique ainsi que la préservation de
l’environnement.
En effet il s’agit avant tout d’éloigner les eaux usées des villes, c'est-à-dire assurer une
certaine protection contre la pollution. Néanmoins un éloignement de ces eaux sans un
traitement en perspective de ces dernières peut nuire à l’environnement.
Le bassin versant en une section droite d'un cours d'eau, est donc
défini comme la totalité de la surface topographique drainée par ce
cours d'eau et ses affluents à l'amont de cette section. Il est
entièrement caractérisé par son exutoire, à partir duquel nous
pouvons tracer le point de départ et d'arrivée de la ligne de partage
des eaux qui le délimite.
A ce sujet, il est parfois plus pratique d’estimer la quantité des eaux d’infiltration entre 5 et
15% de celles provenant des eaux pluviales.
Les premiers orages peuvent entrainer diverses substances provenant des chaussées, trottoirs,
caniveaux et autres endroits revêtus. Ces éléments peuvent être légèrement polluants mais leur
proportion par rapport aux eaux pluviales (dilution) fait que les eaux de précipitation
demeurent peut nocives pour l’homme et l’environnement. Leur évacuation est toute fois
nécessaire car la présence de ces eaux est gênante physiquement pour les habitants.
Le calcul des ouvrages (dimensionnement) est basé principalement sur l’intensité des
précipitations des régions, autrement dit des conditions hydrologiques du milieu récepteur.
Compte tenu d’une certaine dispersion (écart) entre les précipitations annuelle, il faudra
parfois tenir compte non seulement des périodes annuelles ou quinquennales mais de la plus
forte précipitation engendrée durant les 10 dernières années (période décennale). En effet
cette période parait comme la plus optimale car en se référant par exemple aux pics
centennales (100 ans), les ouvrages seront purement et simplement surdimensionnés c'est-à-
dire surabondants durant la totalité de leur existence.
Le choix entre ces deux méthodes dépend de la taille et de la densité des régions ainsi que des
données concernant l’hydrologie de ces régions.
En raison de la longueur des calculs pour le traitement des grands ensembles, cette méthode
est plutôt recommandée pour les petites et moyennes localités (petites agglomérations, usines,
campus universitaires, casernes, complexes sportifs…).
Il représente le rapport du volume d’eau parvenant à ruisseler à travers une surface donnée sur
le volume global précipité sur la même surface. Le coefficient de précipitation (c) est variable
d’une région à une autre, il dépend de la densité des agglomérations d’une part ainsi que du
pouvoir drainant du sol d’autre part. Les valeurs de (c) sont récapitulées dans le tableau
suivant :
Valeurs de (c) compte tenu de la taille des Valeurs de (c) compte tenu du pouvoir
agglomérations drainant du sol
c Densité des agglomérations c Etat des surfaces
Surfaces totalement
0,9 Habitations denses à très denses 0,9 imperméables (Chaussées
trottoirs, espaces revêtus)
0,6 à 0,7 Habitations plutôt denses 0,6 à 0,7 Pavages à larges joints
0,4 à 0,5 Habitations moins denses 0,3 à 0,4 Voiries non revêtues
0,2 à 0,3 Pour les quartiers résidentiels 0,25 à 0,3 Chemins et pistes en gravier
Zone industrielle 0,025 à 0,25 Surfaces boisées
0.1 à 0.2 Jardins,aire de jeurx,
Lorsqu’un bassin versant est constitué de plusieurs surfaces élémentaires (S1, S2, S3...)
ayant pour coefficients de ruissellements respectif (C1, C2, C3…), le coefficient de
ruissellement pondéré d’obtient par la forme suivante :
T = t 1 + t2
t1 = temps mis par l’eau pluviale des toitures pour atteindre le regard le plus proche,
ce temps est pris généralement = 5mn.
t2 = temps mis par l’eau pluviale pour s’écouler depuis le regard le plus éloigné
jusqu’au collecteur
R T = 5mn + D/60
R D
Cette méthode a été établie par Caquot sur la base de statistiques hydrologiques
valables pour la région méditerranéenne en fonction de fréquences décennales. La
méthode prend en considération également l’importance de la pente d’écoulement des
bassins versants ainsi que de la forme de ceux-ci.
Le débit d’eau pluviale obtenu à partir de cette méthode sera évalué comme suit :
a)-Pente moyenne :
L2(I2)
L3(I3)
Les eaux industrielles sont celles provenant des diverses usines de fabrication
et de transformation.
2-1) QUALTE DES EAUX INDUSTRIELLES
Elles ont en général une composition chimique très caractéristique, bien définie
et assez uniforme. Leur température est aussi des plus variables, le plus souvent
chaudes. Il est parfois indispensable que ces eaux doivent subir au niveau même de
l'établissement producteur un certain traitement avant leur évacuation. Leur rejet dans
les égouts publics doit faire l'objet d'une demande d'autorisation dans chaque cas
particulier.
2 -2)- QUANTTES A EVACUER
Estimation faite sur la base du nombre d'employés par la dite usine. C'est à dire qu'on
évalue les quantités d'eaux usées rejetés par une usine en fonction de sa taille ou du
nombre d'employés composant son effectif.
Si toute fois l'industriel ne peut fournir de renseignements sur la quantité journalière à
évacuer ainsi que sur le débit de pointe, il est nécessaire qu'une étude soit faite
conjointement avec les services compétents.
Les eaux ménagères sont celles qui proviennent des opérations du ménage, de
la cuisine, des soins de propreté et de toilette, du nettoyage de la maison, du lavage du
linge etc. On distingue principalement les catégories suivantes :
Les eaux vannes provenant des lieux d'aisance qui sont chargées de matières
excrémentielles et d'urines.
Les eaux de la vaisselle, de lavage, de bain et de douche.
Les eaux usées des cours.
3-1) - QUALITES DES EAUX USEES
Les eaux usées contiennent tous les germes des matières fécales y compris les
germes pathogènes qui disparaissent d'ailleurs plus ou moins vite par concurrence
vitale, car les bactéries jouent un rôle essentiel dans le phénomène d'épuration des
eaux.
Les eaux usées peuvent être considérées et cela malgré les matières solides qu’elles
renferment comme liquides, leur élimination (évacuation) se fait donc par voie
hydraulique. Les quantités d'eaux usées à évacuer journellement correspondent aux
quantités d'eaux distribuées avec un abattement (diminution) de 20 à 30 %, il faudra donc
déterminer les différents débits provenant des habitations pour pouvoir dimensionner
les ouvrages d'égout. Si par contre la zone à assainir comporte des projets de
construction à moyen terme il faudra dans ce cas envisager de tenir compte d'un débit
supplémentaire probable qui sera pris en charge à même titre que le débit provenant
des localités existantes.
D. N .a
Qm
86400
D = dotation individuelle journalière
A = Coefficient tenant compte de l’abattement (a= 0,70 à 0,80 environ)
N = nombre d’habitants
Les quantités d’eau potable distribuées journellement ne seront pas toute fois
consommées de façon linéaire sur les 24 h, aussi il faudra souvent prendre en
considération un coefficient de pointe (P) pour l’évaluation du débit de pointe (Qp).
Ainsi Qp = Qm.P
Exemple :
Déterminer le débit de pointe pour un secteur de 1000 habitants, sachant que la consommation
est comprise entre 150 et 450 l/j/hab