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BURKINA FASO
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Unité-Progrès-Justice
ET DE L’INNOVATION
--------------------------
SECRETARIAT GENERAL
----------------------
Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest
Unité Universitaire à Bobo-Dioulasso
(UCAO/UUB)
(UFR/ST)
Mémoire de Master
THEME :
En génie civil
Option Bâtiment et Travaux Publics
REHABILITATION DU BARRAGE DE YAIKA : RECONSTRUICTION DE
L’EVACUATEUR DE CRUE ET PROLONGEMENT DE LA DIGUE
Présenté par :
ZAGRE Jean Pierre Damien
Soutenu le ……janvier 2018
DIRECTEUR DE MEMOIRE MAITRE DE STAGE
0
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
DEDICACE
REMERCIEMENTS
A travers le présent mémoire, je tiens à remercier tous ceux qui de près ou de loin ont
participé à son élaboration. Ces remerciements vont particulièrement à l’endroit de:
l’Eternel Dieu Tout Puissant, le Tout Miséricordieux, Unique et sans associé qui m’a donné
la force de terminer ce long parcours
de formation,
A mon encadreur M. Soumana ABDOU mon co-directeur pour m’avoir encadré malgré son
emploi du temps chargé
Au Dr Jean-Louis ZERBO mon directeur de mémoire pour son effort durant l’élaboration
de ce document
A mon père Didace Raogo ZAGRE pour son immense aide et encouragement.
SIGLES ET ABREVIATIONS
CETRI Cabinet d’étude technique et de recherche en ingénierie
Mémoire de fin de cycle Présenté par ZAGRE Jean Pierre
2
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
RESUME
Le présent mémoire traite de la réhabilitation du barrage de la YAIKA : reconstruction de
l’évacuateur de crue et prolongement de la digue, dans la province du GANZOURGOU.
Les études diagnostiques des états des ouvrages existants du barrage ont révélé d’énorme anomalies
et dégradations qui sont entre autres :
présence de fissures sur la crête de la digue ;
érosion sur le talus aval;
dégradations du seuil déversant;
des fuites d’eau au niveau du déversoir.
L’analyse des causes de ces dégradations a conduit à des propositions de solutions de réhabilitation
du barrage dont la plus importante est la reconstruction de l’évacuateur de crue.
Les études hydrologiques pour la reconstruction du barrage, donnent un bassin versant de 22,61
km² avec un débit 62,6 m3 /s.
Le nouveau barrage a une capacité de 655 446 m3 à la cote PEN. Il est constitué d’une digue en
terre homogène de 768 m de longueur avec une hauteur maximale de digue qui fait 3,42 m. Il est
muni d’un déversoir latéral de type poids déversant dont la longueur est de 85 m avec un bassin de
dissipation en aval de 4 m de longueur. Il est également muni d’un ouvrage de prise pour permettre
l’irrigation des terres à l’aval du barrage et un ouvrage de vidange pour assurer l’entretien et la
maintenance du barrage.
La mise en œuvre du projet de réhabilitation du barrage a nécessité cent soixante un million trois
cent quatre-vingt-un mille cent quatre-vingt-six francs CFA (161.381.586) toutes taxes comprises.
Mots clés :
1. Barrage
2. Bassin versant
3. Digue
4. Déversoir
ABSTRACT
This paper deals with the study of the reconstruction of YAIKA dam: RECONSTRUCTION OF
THE FLOOD EVACUATOR AND EXTENTION OF THE DIKE in the province of
GANZOURGOU. Studies that diagnose existing dam structures have revealed enormous
anomalies and degradations that include:
Presence of craks on the crest of the dike;
Erosion on the downstream slope,
Degration of the sill,
Water leakage at the weir level.
The analysis of the causes of these degradations led to proposals for dam rehabilitation solutions,
the most important of which is the reconstruction of the spillway.
Hydrological studies for the reconstruction of the dam give a watershed of 22,61 km ² with a flow
of 62,6 m3 / s.
The new dam has a capacity of 655 446m3. It consists of a homogeneous earth dam of 768 m in
length with a maximum height of 3,42m. It is equipped with a central spillway of the spill type
whose length is 85 m with a basin of dissipation downstream of 6m of length. It is also equipped
with a catch to allow irrigation of the land downstream of the dam and a drainage structure to
ensure the maintenance and maintenance of the dam.
The implementation of the dam rehabilitation project required one hundred and sixty one million
three hundred and eighty-one thousand one hundred and eighty-six (161.381.586) CFA francs
inclusive of all taxes.
Keywords:
1. Damp
2. Watershed
3. Dike
4. Spillway
Tableau 29 : résultats des calculs des apports d’eau sur le bassin versant................................29
REMERCIEMENTS.........................................................................................................................................................II
SIGLES ET ABREVIATIONS........................................................................................................................................III
RESUME...........................................................................................................................................................................IV
ABSTRACT........................................................................................................................................................................V
INTRODUCTION..............................................................................................................................................................1
BIBLIOGRAPHIE...........................................................................................................................................................72
ANNEXES.........................................................................................................................................................................73
INTRODUCTION
Nous avons voulu travailler sur ce thème car les barrages sont des ouvrages catalyseurs d’un
développement économique local.
IFU N° : 00037011 U.
I.1.1. Objectif
L’entreprise a pour objectif premier la satisfaction de la clientèle qui demeure sa
principale préoccupation. Pour se faire, elle apporte sa modeste contribution au
développement des pays de sa zone d’intervention.
DIRECTION ENTREPRISE
13
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de
YAIKA
14
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de
YAIKA
15
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
La variabilité climatique de nos jours caractérisée par de fortes crues serait à l’origine
de certaines dégradations sur le barrage notamment les griffes d’érosions observées sur
le talus aval.
Figure 3 : Dégradation du perré sur le talus amont Figure 2: Erosions du talus aval
la réalisation d’un mur parapet en maçonnerie de moellons sur tout le long de crête
de la digue du coté amont ;
- Un chef d’équipe,
- Un opérateur,
- Deux porte-cannes,
- Deux manœuvres.
Les travaux ont ensuite consisté en un balisage préalable de la cuvette, de la digue (piquets de
station) par des bornes bétonnées avec des déports en zone exondées pour permettre leur
repérage en toute saison. Un levé d’état des lieux à l’échelle 1/1 000ème au semis de points a
enfin été effectué. En plus de ces points, les particularités telles que la digue et ses ouvrages
annexes, le chenal d’évacuation, la zone de prolongement de la digue en rive gauche ont été
levés permettant de ressortir tous les détails susceptibles d’influencer la conception du projet de
réhabilitation du barrage.
Proposer des implantations des ouvrages et établir l’avant - métré des travaux
La longueur de la digue.
Elles donnent les différents volumes d’eau et les surfaces pour chaque courbe de niveau de la
retenue projetée.
Le volume partiel Vi compris entre deux courbes de niveaux successives est donné par la
relation suivante :
Ainsi, en appliquant ces relations pour chaque hauteur du plan d’eau, on détermine le volume
de la retenue en fonction de sa hauteur.
Une phase de terrain au cours de laquelle des sondages géotechniques ont été réalisés
sur le barrage ainsi que sur les zones d’emprunt d’argile et de latérite. La recherche de
carrières de sable, gravier, moellons et de point d’eau pour la mise en œuvre des
ouvrages ;
Une phase de laboratoire au cours de laquelle les échantillons prélevés ont été analysés
pour déterminer leurs caractéristiques ainsi que les recommandations particulières pour
leur mise en œuvre.
Les photos ci-dessous illustrent quelques sondages réalisés sur le site du barrage de Yaika
- Une longue saison sèche de neuf mois allant généralement d’octobre à mai qui subit
l’influence des vents d’harmattan. Ces derniers se caractérisent par des vents secs et
frais (octobre à février) et des vents secs et chauds (mars à mai) ;
- Une courte saison pluvieuse allant de juin à septembre sous dominance des vents de la
mousson (vents frais et pluvieux).
II.3.3. La pluviométrie
L’essentiel des apports pluviométriques est enregistré durant la période allant de juillet à Août.
Le cumul pluviométrique durant cette période représente environ 80 % des apports de la saison
pluvieuse. Les données pluviométriques de Zorgho ont été utilisées pour l’analyse des résultats
pluviométriques pour une période allant de 1980 à 2013. Les données pluviométriques sont
reportées dans le diagramme ci-dessous.
Pluies Mensuelles
250.0
200.0
150.0
Pluies (mm)
100.0
50.0
-
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Les études hydrologiques du bassin de notre projet sont effectuées à partir des documents
cartographiques recueillies auprès de l’Institut Géographique du Burkina (IGB). La carte
topographique de Boulsa a permis la détermination des paramètres physiques du bassin versant.
Les paramètres physiques tels que la superficie et le périmètre sont obtenus par numérisation
du bassin versant, à l’aide du logiciel Autocad. Les autres paramètres sont obtenus à l’aide des
formules classiques proposées par les chercheurs. Les paramètres étudiés se composent
essentiellement de :
C’est un rectangle qui a la même superficie et le même indice de compacité que le bassin-
versant étudié. Sa longueur est donnée par :
Avec :
Elle influence de manière notable sur les débits de crues en augmentant ou en diminuant les
vitesses de ruissellement suivant que la pente est forte ou faible. La pente longitudinale du
bassin-versant est calculée par la formule simplifiée de GRESILLON :
I = 0,026/S0,5
Cet indice caractérise le relief du bassin-versant et peut être déterminé par la formule suivante :
Avec :
ΔH : la dénivelé c’est à dire la différence entre le point le plus haut et le plus bas du bassin
versant
La carte topographique de Boulsa a permis de déterminer le point le plus haut et le point le plus
bas du bassin versant.
Ds = dénivelée spécifique ;
D s=Ig∗S 0,5
terrain.
Correspond à des bassins de pentes assez fortes : pentes longitudinales comprises entre
R4 1% et 2 %, pentes transversales supérieures à 2 %. Ce sont des zones d’ondulation de
terrain.
Correspond à des bassins de pentes fortes : pentes longitudinales comprises entre 2 et
R5
5 %, pentes transversales entre 8 et 20 %. Ce sont des régions de collines.
Correspond à des bassins de pentes très fortes : pentes longitudinales supérieures à 5
R6
%, pentes transversales supérieures à 20 %. Ce sont des régions de montagnes
Source : dossier N°12, Le point sur La maîtrise des crues dans les bas-fonds, petits et micro
barrages en Afrique de l’Ouest. Document pratique 2 - Méthode ORSTOM (p. 354 et 355).
Dans le cas du barrage de Yaika, la pente est égale à 5,47‰, donc compris entre (5 ‰ et 1 %).
Ce qui permet de classer le bassin versant en classe R3.
La perméabilité du sol
On utilisera la carte pédologique du Burkina Faso pour identifier les différents types de sols du
bassin versant.
- P5 ou TP : bassins très perméables, sables éoliens, sables sans pellicule et sans végétation
(Source : Manuel pour l’estimation des crues décennales et des apports annuels pour les petits
bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche, p. 12).
Cette méthode est fonction de la zone climatique et du substrat, et utilise des résultats des
régressions obtenues sur la base du substrat géologique et de la précipitation annuelle.
Kr10= 300Pan-0,30
Abaque de la figure n°12, Crues et Apports ; manuel pour l’estimation des crues décennales et
des apports annuels pour les petits bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et
tropicale sèche. Bulletin n°54- FAO-CEMAGREF-ORSTOM-CIEH : 1996, page 40.
a
Kr100 = Kr70 = +c
S+ b
Kr100 = 18,41%
Kr70 = 15,40%
La valeur de Kr10 est obtenue par interpolation linéaire entre Kr70 et Kr100 en utilisant la formule
suivante :
(Kr10-Kr100)*(100-70)=(Kr100-Kr70)*(10-100)
- méthode par ajustement des courbes Kr70 et Kr100 : Kr10 = 15,40% et Kr100 =18,41%
- Classe de relief R3 -
- Classe de Perméabilité P3 -
Type de relief faible
La crue de projet adoptée pour notre projet est celle que l’ouvrage doit être capable d’évacuer
sans dommages ; afin de se mettre dans une plus grande sécurité, le barrage de Yaika sera
dimensionné pour évacuer la crue centennale, c’est à dire la crue susceptible de se produire une
fois tous les 100 ans.
Les pluies journalières décennales P10 et centennale journalière (P100) sont déterminées à partir
des séries pluviométriques de Les données pluviométriques de Zorgho
Coefficient d’abattement
Tb10 = a*S0,35+b
Tb10 = 250*22,610,35+300
En zone sahélienne, pour Ig proche de 3 et pour les bassins versants de superficie supérieure à
7 km² et d’infiltration P3, on a T m 10=a∗S 0,35+b
On admet que le coefficient de pointe est voisin de 2,6 quelle que soit la superficie du bassin-
versant. (Bulletin 54 de la FAO : crues et apports, page 50)
Cette méthode déterministe, dite aussi méthode de RODIER et AUVRAY, a été publiée dans le
bulletin N°54 de la FAO « Manuel pour l’estimation des débits de crues décennales pour les
bassins versants de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche- 1996 »
A partir des résultats de 60 bassins versants observés sous des régimes pluviométriques
couvrant l’étendue géographique des isohyètes de pluies annuelles comprises entre 150 à 1200
mm, RODIER et AUVRAY ont proposé une estimation de débit de pointe de la crue décennale
par une méthodologie résumée par la relation suivante :
mA P10 K r10 10
S
Q 10
Tb10
Avec :
La formulation retenue pour retrouver l’expression de la crue décennale, est basée sur un
schéma de régression multiple et se présente sous la forme :
s p i k d
Q = a . S . P . I . K . D . .. . .. .. . .. .. . .
10 an g r10 d
(Source : manuel pour l’estimation des crues décennales et des apports annuels pour les petits
bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche, p. 61)
(Source : Manuel pour l’estimation des crues décennales et des apports annuels pour les petits
bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche, p.70, équations n°39 et
40)
Ainsi la valeur de la crue décennale (Q10) adoptée sera la valeur moyenne donnée par les trois
méthodes et est présentée dans le tableau suivant :
Les débits de crues de projet s’obtiennent en multipliant le débit de crue décennal par la valeur
C100 correspondante à une période de retour de la crue.
Ainsi, on aura :
Pour la Q100 on aura, Q100 = C100 * Q10
L’ensemble des bassins expérimentaux pour lesquels des informations étaient disponibles a été
classé en fonction du régime hydrologique, de la superficie du bassin, des caractéristiques et de
la physiographie du terrain.
La méthode consiste à identifier, dans le catalogue des bassins types, celui ayant les
caractéristiques les plus voisines du bassin étudié pour estimer l’écoulement annuel de ce
dernier.
Il permet de reconstituer des séries de lames d’eau écoulées annuellement à partir d’une
chronique de précipitations journalières de longue durée.
Basé sur une relation simple entre la hauteur de précipitation et la lame d’eau écoulée
journalière, il est surtout valable dans les zones où l’écoulement se produit principalement sous
forme de ruissellement. On limitera donc son emploi aux zones de précipitation annuelle
inférieure à 750 mm à 850 mm
Elle est applicable entre les isohyètes de 400 mm à 1 150 mm et a été développée surtout sur la
base d’informations concernant des bassins compris entre 10 km² et 100 km² mais estime que
son domaine d’application s’étend au maximum jusqu’à 1000 km².
V= S*P*Ke:
Où :
- P = la pluviométrie considérée
- Ke = le coefficient d’écoulement
Nous retenons, pour le barrage de Yaika, les coefficients moyens d’écoulement suivants :
Années humides : 5 %
Année sèches : 4 %
On peut donc appliquer les coefficients d’écoulement consignés dans le tableau suivant par
comparaison à ceux des bassins types étudiés:
Tableau 29 : résultats des calculs des apports d’eau sur le bassin versant
considérable dans la cuvette du barrage. Dans notre étude nous utiliserons la méthode de
' 0,602
Pouyaud donnée par la formule suivante : Eplan d eau=1,664∗Ejr/bac
E bac classe A: Evaporation journalière mesurée sur le bac classe A (donnée météorologique).
Evaporation mensuelle
Ejr /bac=
Nombre de jrs/mois
Les calculs des évaporations mensuelles sont résumés dans le tableau ci-dessous
Remarque : Au regard des résultats il ressort que la perte d’eau par évaporation sur la retenue
représente une tranche d’eau de 2,153 m à l’échelle annuelle. Cette perte d’eau réduira
considérablement la superficie aménageable à l’aval qui sera fonction du volume d’eau restant
dans la cuvette après l’évaporation.
Nous optons pour une infiltration de 2,5 mm/jr. Cependant, il est noté que cette valeur peut
être moins après la première année grâce au comblement résultant des dépôts des éléments fins
dans la cuvette. L’infiltration par mois est résumée dans le tableau ci-dessous.
moyenne (mm/j)
2,5
Mois Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Octo Nov Dec
Nombre de jour 31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31
Infiltration (mm) 77,5 70 77 ,5 75 77,5 75 77,5 77,5 75 77,5 75 77,5
La détermination des pertes par dépôt solides a donc pour but de déterminer la quantité de
matériaux susceptibles d’arriver annuellement dans la retenue, correspondant à la dégradation
spécifique annuelle.
−2,2
P
D=700 x
500( ) xS−0,1
Vs = D *S * n
Où :
Par an, le barrage de Yaika est susceptible de recevoir près de 92685 m3 de dépôts solides dans
sa cuvette.
Une estimation des besoins en eau dus aux activités agricoles est effectuée sur une superficie
moyenne aménageable de 9 ha au regard du volume du barrage à la cote du seuil déversant et
des pertes par évaporation. La simulation de l’exploitation du barrage apportera plus la
superficie potentiellement aménageable en prenant en compte les pertes par évaporation et les
prélèvements agricoles au pas mensuel.
Les tableaux ci-dessous présentent les besoins en eau des différentes spéculations envisagées.
46
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
Pertes par
Total pertes
Pertes par évaporation infiltrations Pertes par dépôts
(m3/an)
(m3/an) (m3/an) solides (m3/an)
178 342 70 507,5 92 685 341 535
Chaque année, la retenue du barrage sera susceptible de perdre 341 534,5 m3 d’eau.
Conclusion :
Les études de base encore appelé étude préliminaires étudié ci-dessus sont très important car
ils nous ont permis de faire le dimensionnement hydraulique des ouvrages et faire le bilan
d’eau.
Nettoyage général des talus amont et aval y compris l’abattage des arbres et arbustes
sans déracinement ni dessouchage pour éviter de déstabiliser le corps de la digue ;
Rechargement et reprofilage de la crête de la digue (comblement des affaissements,
traitement ; décapage des zones de fissures, apports d’une nouvelle couche de
couronnement bien compactée) ;
Reprise des murs de crête sur la digue ;
Réalisation d’un mur garde fous en béton cyclopéen sur les murs bajoyers afin de
protéger les usagers, la digue étant considérée comme une digue routière ;
Reprise du perré sec à certains endroits du talus amont (au voisinage du bloc technique
en rive droite) ;
Reprise de la couche de pose sur le talus aval ;
Prolongement de la digue en rive gauche sur environ cent mètre en rive gauche du
déversoir.
III.1. Choix du type et constitution de la digue
La disponibilité de matériaux de qualité en quantité suffisante a orienté le choix vers une digue
homogène en terre. Le corps du barrage sera constitué d’une digue en terre compactée qui sera
munie d’un dispositif de drainage, d’une protection des talus amont en perré maçonné, et des
perrés secs pour le talus aval , contre les effets des vagues et de l’érosion due aux animaux,
ainsi qu’un dispositif de lutte contre les effets des changements climatiques, deux (2) murs de
crête en maçonnerie de moellon, un filtre horizontal et une butée amont.
La revanche libre représente une marge de sécurité pour contenir les vagues et d’évacuer les
crues exceptionnelles. Elle est généralement calculée à partir des formules empiriques
suivantes :
V2
R ( m )=0,75∗h+ , avec h (m) : hauteur de la vague, V (m/s) : vitesse des vagues.
2g
4
h ( m )=0,75+0,34∗√ f −0,26 √ f (Car f < 18 Km)
f est appelé le fetch, c’est la longueur de la retenue en Km. Il est égal à 2,3 km selon les
études hydrologiques.
h ( m )=0,5+ √
f
3
A . N :h ( m )=0,5+ √
1,8
=0,95 m
3
Sur la base des deux valeurs résultantes, nous pouvons choisir la valeur de h(m) = 1 m pour la
suite des calculs.
V ( ms )=1,5+2∗h
h(m) : hauteur des vagues
Avec ces valeurs, nous pouvons déterminer la valeur de la revanche par la formule
3.52
R m =0,75∗1+
( ) =1,37
2 ×9,8
Approche empirique
R = 0,754 * H + V² / 2g Avec :
H : La hauteur des vagues en m
V : Vitesse de propagation des vagues en m/s
Mémoire de fin De cycle Présenté par ZAGRE Jean Pierre
50
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
Il est préconisé une valeur minimale de la revanche R en remblai (sécurité aussi vis-à-vis des
PHE, du tassement, d’une fissuration amont-aval) en fonction de H 2 × √ V , ce minimum est
Tableau 38 : Résultat de la revanche minimale
2
H × √V 5 30 100 700 1500
RL minimale 0,4 0,6 0,8 1,05 1,3
H : la hauteur max de la digue
V : volume de la cuvette (hm3)
Pour une hauteur de la digue environ 4,00 m et un volume de la retenue de 0,65 hm 3 le
2
coefficient H × √V est de : 13
Dans notre projet, compte tenu de la capacité du barrage, la hauteur de la digue nous optons
pour une revanche de 0,5 m.
III.4. Hauteur maximale de la digue
C’est la différence entre la cote de la crête (Z crête) et la cote du fond du lit mineur. La cote de
la crête est définie par :
ZPEN= 316 m ;
R : la revanche = 0,5m
La cote la plus basse du terrain naturel le long de l’axe de la digue à l’amont est de 313,58 m
H = 3,42 m
III.5. Largeur en crête de la digue
La largeur en crête de la digue (b) est donnée par les formules suivantes :
La largeur minimale de trois (3) mètres est généralement adoptée pour tenir compte du gabarit
des engins de circulation, de construction et d’entretien.
Pour permettre une bonne circulation des engins de terrassement, une largeur en crête de 3,00
m est adoptée. Par ailleurs, elle comporte aussi l’épaisseur des deux (2) murets en maçonnerie
de moellon.
Pour un barrage en terre homogène, des pentes de 2,5H/1V à l’amont et 2H/1V à l’aval sont
admises pour les digues de hauteurs comprises entre à 3 m et 5 m.
Soit E = 19 m
Pour se prémunir contre l’érosion de la crête par prolongement des griffes d’érosion sur les
talus, mais aussi pour assurer une évacuation des eaux de ruissellement de la crête du barrage
vers l’amont (côté de la retenue), on met en place des murets de crête. Les murets de crête sont
construits soit en maçonnerie de moellons de 0,50 m de largeur et 0,50 m de profondeur, sur la
crête amont et aval de la digue.
Dans notre projet la protection par le perré rangé à la main est préférée par rapport au rip-rap
déversé pour des raisons de disponibilité des matériaux et de coût.
V (m/s)=1,5+2*h
Avec h ( m )=0,75+0,34∗√ f −0,2∗∜ f car f < 18Km, f est la longueur de la retenue en km,
f=2,3km
h ( m )=0,94 m
e= 0,38 m
Nous adaptons l’épaisseur minimum de 25 cm car l’expérience montre qu’il est suffisant dans
le cas des petits barrages comme le nôtre.
Le talus amont sera protégé par une couche de perré sec en enrochement de moellons
latéritiques ou granitiques de 0,25 m d’épaisseur, soigneusement rangés à la main et destinés à
éviter que les matériaux terreux qui constituent le barrage ne soient érodés. Les enrochements
seront posés sur une couche de pose de grave latéritique d’une épaisseur de 0,10 m qui jouera
le rôle de filtre inverse.
Une butée de pied du parement amont est réalisée. Elle a pour fonction d’une part d’ancrer le
pied du perré dans le terrain naturel et d’autre part de prendre en charge une partie des poussées
engendrées par le poids propre des pierres qui le constituent. La butée de pied est de section
triangulaire de section 0,50 m * 1,50 m
La résolution des infiltrations à travers le corps de la digue passe par l’utilisation des drains et
des filtres bien conçus et exécutés.
L’équation qui sera utilisé pour résoudre ce problème. Elle s’écrit sous la forme :
Yo=√ H 2+ d 2−d
2 2
Y −2 XYo−Yo =0 Avec
H (m) = la hauteur d’eau à la cote PEN ;
d = largeur en base du barrage diminuée de 0,7 b (projections horizontales de la partie
mouillée du parement amont) et de la largeur du filtre.
. L’épaisseur du drain équivaut à :
e (m)=
√ 2 ql
kf
+h 2
e (m)=2×
√ ql
kf
Avec :
- kf (m/s) : coefficient de perméabilité du filtre.
- q (m3 /s/ml) : débit de fuite à travers le barrage.
Le calcul de q est donné par les relations :
q=KrYo si α > 30° et
q=KrY 1 sin α 2 si α< 30° avec Y 1=√ H 2+ d 2−√ d 2−H 2∗cot α 2
Avec α = angle du talus aval
L L
≤l d ≤
4 3
19 19
≤l d ≤ C’est à dire 4,75 ≤ l d ≤6,33 convenons de pendre l d = 5 m
4 3
l d=5 m
( 12 )=¿ 26,56
°
m3
q ( )
s
ml
=10−8∗0,38∗sin 26,56 2=1,7.10−9 m3 /s /m
q
a ( m )=
kr
q 1,7∗10−9
a ( m )= = =0,17 m
kr 10−8
l ( m) =l d +a
l ( m) =l d +a=5+0,17=5,17 m
e ( m )=2∗
√ l∗q
kd
√
−9
5,17∗1,7.10
e ( m )=2× −5
=0,06 m
10
En conclusion : nous garderons une épaisseur e(m) = 0,60m comme préconisé dans les
hypothèses de calcul ci-dessus car l’épaisseur calculé est supérieur à 0,5.
Nous optons de prendre une largeur du fond de la tranchée = 3,00 m compte tenu de la largeur
des engins de terrassement.
III.13.2. Fruit ou pente des talus
Les fruits des talus sont adoptés suivant la nature des sols de fondation. Des pentes raides de
l’ordre de 1H/3V sont généralement préconisées. Nous convenons de prendre une pente de
1H/3V car nous avons de l’argile sableuse moyennement plastique comme nature de sol.
III.13.3. Profondeur d’ancrage
Elle représente la profondeur a la quelle sera fonde la digue. Elle est déterminée par la formule
de LANE :
1
LV + 3 Lh ≥ CH.
LV : cheminement vertical de l’eau ; LV = 2p
Lh : cheminement horizontal de l’eau ; Lh = B
C : Coefficient de LANE, C = 3 pour les argiles plastiques ;
1
C×H− B
3
P≥
2
P = profondeur d’ancrage.
B = Base de la digue = 19 m
1
3× 2,92− ∗19
3
P≥
2
1
L
- LV + 3 h ≤C*H
Or nous avons :
- LV = 2 * P = 5 m ;
- Lh = 19m ;
1
L
- LV + 3 h = 5 + 19/3 = 11,33 m
- C.H = 3 * 2,92= 8,76 m.
1
L
LV + 3 h ≥ C.H (11,33 > 8,76) alors la règle de LANE est vérifiée.
Conclusion :
L’étude de la digue nous a permis déterminer ces différents composants et leurs caractéristiques
et à placer un système de sécurité qui est le filtre pour empêcher le phénomène de renard. A
travers cette étude nous venons de mettre en place l’ouvrage principal de barrage de l’eau dans
la retenue.
Une grande proportion des accidents de rupture survenus à des barrages de ce type a pour
origine de fréquentes surverses provenant des crues qui dépassaient les possibilités du dispositif
d’évacuation.
L’étude de l’évacuateur de crue est donc d’une importance capitale dans un projet de barrage
car c’est l’organe de sécurité qui permet d’évacuer les excédents d’eau de la cuvette après leur
laminage dans la retenue, sans risque de submersion de la digue.
Le site du barrage de YAIKA est caractérisé par le fait de la cuvette est peu encaissée.
Cette situation nous conduit à placer l’évacuateur de crues en position latérale gauche de la
digue. cela permettra de minimiser le cout de l’ouvrage.
Avec :
- Qp : débit projet = 62,60 m3 /s
- m : coefficient de débit = 0,43; car on n’a un déversoir à parois mince
- g : accélération pesanteur = 9,81 m/ s 2 ;
- h : hauteur de la lame d’eau au-dessus du déversoir = 0,48m ;
Qp 62,6
L= 1,5 = 1,5 = 85 m
mh √2 g 0,43∗0,48 × √2∗9,8
Lv + Lh / 3 ≥ K * H
Avec :
K = coefficient de LANE. Le seuil est ancré dans le remblai argileux de la tranchée d’ancrage.
On prendra donc un coefficient de LANE de 3,00
P = profondeur recherchée
On a donc :
2(H+P)+(mxH)/3≥K*H
2 P ≥ K * H – (m * H / 3) –2 * H
P ≥ (K * H)/2 – (m * H / 6) – H)
Prenons P= 1 m
B : base du déversoir
b : largeur de la tranchée
m : pente du seuil
e : largeur en crête
H : hauteur du seuil
Avec b= m* H =1 * 1,5
Profondeur d’ancrage 1m
Longueur 85 m
Il sera implanté à la partie latérale de la digue (du profil 5 au profil 7) et aura une longueur de
85 m.
- un seuil déversant
- un bassin de dissipation
- un chenal d’évacuation
Figure 13: Schéma représentant les différentes actions qui s’appliquent sur le déversoir
∑ MR
Le coefficient de sécurité est défini par : C = ∑ MM
∑ MR : Somme des moments résistants ;
σ A=
∑ FV + ∑ moments de toutes les forces/C
b b2
σ B=
∑ F V − ∑ moments de toutes les forces / C
2
b b
σ A =157,1 kN / m ²
σ B=1,6 kN /m²
1
qadm= γ∗B∗Nγ+ C∗Nc+γ∗D∗N q :
2
-N γ : =48 KN/m2
-Nc : = 46,10
-Nq : = 33,30
-C(cohésion) = 25 KN/m2
1
qadm= γ∗B∗Nγ+ C∗Nc+γ∗D∗Nq=2392,50 KN /m2 :
2
Parmi ces ouvrages, le bassin à ressaut est préféré pour son bon fonctionnement hydraulique.
IV.2.2. Les bassins à ressaut
Moyen très efficace pour dissiper l'énergie de l'eau et ramener à une vitesse compatible avec la
stabilité des berges à l'aval.
La forme du ressaut et ses caractéristiques dépendent directement du nombre de Froude
Les caractéristiques et la forme de ce bassin sont fonction du nombre de FROUDE calculé à
partir de la formule suivante :
V1
Fr=
√ g y1
- V : vitesse de l’eau à l’entrée du bassin
I: pente du chenal (I = 1 %)
qo 0,74
- Vitesse au-dessus du seuil Vo : Vo= = =1,48 m/s
h 0,5
1,482
- Ligne d’eau He : He=h+ Vo2 / ( 2× g )=0,5+ =0,61 m
2 ×9,81
- Hauteur de chute Z : Z =H+ He+ H=1,5+0,61+0,6=2,71 m
0,5
y 1=qo / [ 2∗g ( 0,9∗Z − y n ) ]
0,5
y 1=0,74 / ( 2∗9,81∗( 0,9∗2,71−0,38 )) =0,11 m
V 1=qo ⁄ y 1
0,5
Nombre de Froude: Fr=V 1 / ( g∗ y1 )
2 2
Blocs de chutes
Les blocs de chute auront:
Hauteur de h1 = y1 = 12cm
Et espacés également de 12cm.
Blocs chicanes
h2 '
La hauteur des blocs chicane : =2,5 d où h3=2,5 y 1=0,275 m .
y1
Prenons h2 = 0,3 m
Epaisseur des blocs chicane : base = 0,20 m ; crête = 0,1 m
Seuil terminal
- Pente : 1 V /2 H (car bassin de type II) ;
- Epaisseur en crête du seuil : 10 cm ;
- Sa hauteur h3= 1,6 h1 = 0,192m. Prenons h3 = 0,2
- Ancrage du seuil terminal : d = 1 m.
Les diguettes seront en matériaux argileux c’est à dire, le même ayant servi à construire la
digue.
La largeur en crête sera de 3,00 m et les pentes de 2H/1V compte tenu de la faible hauteur des
diguettes. Elles seront alors calées à la cote Tdigette TN = 316
La crête sera protégée par une couche de couronnement latéritique de 0,10 m d’épaisseur.
Il n’y aura pas de mur de crête étant donné que la crête n’est pas en contact directe avec l’eau.
Les talus seront protégés à l’amont et à l’aval par une couche de perré sec de 0,25 m
d’épaisseur sur couche de pose d’épaisseur 0,10 m.
Les pieds des diguettes seront protégés par une butée et un drain triangulaire de 1,50 m de
largeur en gueule et 0,50 m de profondeur .remplis d’enrochements granitiques ou latéritiques.
un bac de réception amont en béton armé fermé par une grille à mailles serrées de
fabrication locale en fer T12 avec cadenas et muni d’un escalier de descente en fer
D12 ;
une conduite de diamètre D400 en fonte traversant le corps de digue et enrobée dans un
massif en béton ordinaire de 0,20 m d’épaisseur et dont les différents éléments sont
joints par des brides boulonnées. La conduite est protégée à l’amont par une crépine qui
pourra être fabriquée sur place avec du fer D10. Au milieu de la digue, deux écrans anti-
renard en béton armé sont prévus pour renforcer l’étanchéité et éviter les percolations
préférentielles le long de la conduite. La conduite sera inclinée de à 0,5% vers l’aval
afin de faciliter les écoulements l’eau. La longueur totale de la conduite sera de 25 m ;
un bac de réception aval en béton armé comprenant une chambre de vanne, une
chambre de réception, un mur à impact également en béton armé de section 1,90 m x
1,90 m destiné à briser l’énergie de l’eau et deux échelles de descente en fer D12. La
chambre des vannes est fermée par une grille de fabrication locale en fer T12 avec
cadenas. Il contient une vanne D300
IV.6. Ouvrages de vidange
On placera sous la digue au niveau du lit mineur du marigot un ouvrage de vidange calé à la
cote TN 314,9 avec un système de vanne à l’aval dont la fonction est de vider la retenue pour la
surveillance, l’entretien et les réparations du barrage et de ses ouvrages annexes ou en cas de
danger ou de nécessité.
Q=m∗S∗(2 gh)0,5
Avec:
- Q = le débit transité dans la conduite m3/s
Conclusion :
Le dimensionnement de l’évacuateur de crue est une phase essentielle dans un projet de barrage
car il représente l’ouvrage de sécurité qui empêchera l’immersion du barrage. A travers son
dimensionnement nous avions pu concevoir un ouvrage permettant d’évacuer le trop plein du
barrage, de le dissiper de le drainer ver le lit mineur du cours d’eau.
Ht 3,5
L’épaisseur de la base est de : Em 2= = =29 ,17 cm . Prenons Em 2=40 cm.
12 12
Largeur de la semelle Ls
Elle se détermine par la formule : Ls ≥ Ht /3 .
Prenons Ls = 2,50 m
Epaisseur de la semelle Es
Ht 3,5
L’épaisseur de la semelle se calcule par : Es> = =29,17 cm.
12 12
On retiendra Es=40 cm
Pr : poids du rideau
Ps : poids de la semelle
Pt : poids des terres sur la semelle
Ft : Poussée des terres sur le mur
ACTIONS VARIABLES
Lt = Ls – Em1
F glissement =
∑ Fv∗tg ᵩ ˃1,3
∑ Fh
En considérant le cas le plus défavorable on n’a Q=0 on obtient
∑ Fh = Po+F = 32 + 0 = 32
( 120+52,5 )∗tg30 °
F glissement = =3,11
32
Frenversement
∑ M /r é sistant ≥ 1,5
∑ M / Moteur
∑ M /resistant =G∗Lg∗P∗Lpt
∑ M /resistant =52,5∗0,43+120∗1,43=194,17 KN . m
∑ M /moteur =F∗Lf
M
∑ moteurs =32∗1,67=53,44 KN . m
194,17 KN . m
Frenversement =3,63
53,44 KN . m
σA
∑ Fv + 6 ∑ Moment forces / ptc ≤ σsol
2
b b
σB =
∑ Fv − 6 ∑ Moment forces/ ptc ≤ σsol
2
b b
M G /C =0,82∗52,5=43 KN . m
M F / C =32∗1,67=53,44 KN . m
M Pt /C =0,18∗120=−21,6 KN . m
∑ Fv=G+ Pt
∑ Fv=52,5+120=172,5 KN
172,5 6( 43+53,44−21,6)
σA= + =140,85 KPa
2,5 2.502
172,5 6 ( 43+53,44−21,6 )
σB= − =−2,85 KPa
2,5 2.50
2
σA=140,85 KPa
σB=−2,85 KPa
CONCLUSION:
Phase de construction
Phase d’exploitation
- pollution du milieu et du cadre de vie par les rejets des déchets issus des travaux ;
- perte de la végétation ;
- perte de terres et de revenus pour les exploitants situés en amont des barrages ;
Phase d’exploitation
- risque de pollution des zones humides des sites ;
Elle doit se faire dans un cadre concerté avec la participation des populations
touchées, et autochtones. Il est donc capital de procéder à une large information/sensibilisation
des populations sur toutes les actions qui seront entreprises dans le cadre de ce projet et
d’entrevoir leur implication.
CONCLUSION
Cette étude nous a permis d’obtenir des résultats important en matière de construction
civil :
Dans un premier temps, nous avons mené une analyse et une synthèse des données
de base du projet. Ce travail nous a permis de fixer des hypothèses et dégager déjà
des pistes de conception de l’ouvrage. A cette étape nous avons principalement
évalué la capacité du barrage, déterminé la cote de calage du déversoir et de la
digue ;
BIBLIOGRAPHIE
JEAN PERCHAT, Béton armé : Règle BAEL : Ouvrages particuliers de: pp1-pp42 ;
Manuel pour l’estimation des débits de crue décennale et des apports pour les petits
bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale sèche- 1996 : Bulletin
Le point sur la maîtrise des crues dans les bas-fonds, petits et micro barrages en Afrique
sahélienne et tropicale. Par Jean Michel GRESILLON, Patrick HERTER, Jean Pierre
LAHAYE (1976) ;
Petits barrages pour l’équipement rural en Afrique J.M DURAND, EIER 1996 ;
Techniques de petits barrages en Afrique sahélienne et équatoriale ; J.M DURAND, P.
CEMAGREF (1997).
ANNEXES
COTE PEN
La poussée hydrostatique F
F=(11∗1.52 /2)
F=12.375 kN
5 5
G=∑ Gi =25∗∑ S i
i=1 i=1
2
S 1=0,4∗1.5=0,6 m
S 2=(1,5∗2,1)/2=1,58 m 2
2
S 3=0,5∗2,5=1,25 m
S 4 =(0,5∗0,5)/2=0,125 m2
2
S 5=1∗0,5=0,5 m
G=101,25 kN
W = ( P 3+ P 4 )∗b/2
W = [ ( ɣ e h e +ɣ e H + ɣ e h p ) + ( ɣ e h3 ) ]∗b /2
¿ ɣ e ( H +h p+ h3 )∗b/2
W =41,25 kN
Poussée de terre
2
Pt=Ka∗ɣ sat∗h p /2
Pt=0 car les forces dues à la poussée des terres s’exercent des deux côtés et s’équivalent.
Pt=0 kN
W
Pt Pt=Ka∗ɣ sat∗h2p /2 0
Stabilité au glissement
F glissement =
∑ F V∗tanφ
∑ FH
( G−W ) tanφ
¿
F+ Pt
( 101,25−41.25 )∗tan 20 °
¿
12,375+ 0
F glissement =1,4
Stabilité au renversement
On suppose que le mur pivote autour du point A et on écrit le rapport des moments
résistants sur les moments moteurs. Ce rapport doit être supérieur à 1,5
∑ MR
Le coefficient de sécurité est défini par : C = ∑ MM
∑ MR : Somme des moments résistants ;
Poussée hydrostatique
1
LF = ∗H + H 3=1 m
3
1
LF = ∗1,5+0,5
3
LF =1 m
Poids propre
L G=
∑ Si∗LGi
∑ Si
LG 1=2,5−0,4 /2=2,3 m
2
LG 2= ( 2,5−0,4 )=1,4 m
3
LG 3=2,5 /2=1,25 m
2
LG 4 = ( 0,5 ) +1=1,33 m
3
LG 5=2,5−1/ 2=2 m
2
S 1=0,4∗1,5=0,6 m
2
S 2=(1,5∗2,1)/2=1,575 m
2
S 3=0,5∗2,5=1,25 m
2
S 4 =(0,5∗0,5)/2=0,125 m
2
S 5=1∗0,5=0,5 m
0,6∗2,3+1,575∗1,4+1,25∗1,25+1,33∗0,125+ 0,5∗2
LG=
0,6+1,575+1,25+0,125+ 0,5
LG=1,56 m
Sous-pressions
LW =
∑ Si ' '∗LWi
∑ Si ' '
''
S 1 =ɣ e h3∗b=11∗0,5∗2,5=13,75
P3 + P
(¿¿ 4)∗b
=( 33−11 )∗2,5/2=27,5
2
S 2'' =¿
b 2,5
LW 1= = =1,25 m
2 2
2 2∗2,5
LW 2= b= =1,67 m
3 3
13,75∗1,25+ 27,5∗1,67
LW =
27,5+13,75
LW =1,53 m
Poussée de terre
2
∗h −h =0
3 p 3
L pt =0 m
Frenv .=
∑ moments résistants = G∗LG + Pt∗Lt
∑ moments moteurs F∗L F +W ∗LW
101,25∗1,56+0
AN : F renv . = =2,09
12,375∗1+ 41,25∗1,53
Frenv .=2,09
Stabilité au poinçonnement
σ A=
∑ FV + ∑ moments de toutes les forces/C
b b2
σ B=
∑ F V − ∑ moments de toutes les forces / C
2
b b
¿ 31,39 kN . m
M (W )¿C =W ∗( LW −b /2)
¿ 41,25 ( 1,53−1,25 )
¿ 11,55 kN . m
M ( F)¿C =F∗LF
¿ 12,375∗1
¿ 12,375 kN . m
¿ 3,66∗0,167
= 0.61 kN . m
∑ F V =G−W =31,39−11,55=19,84 kN
19,84 6∗8,075
σ A= +
2,5 2,5 2
¿ 15,71 kN /m²
σ A =0,015 MPa
19,84 6∗8,075
σ B= −
2,5 2,52
¿ 0,16 kN /m²
σ B=0,00016 MPa
Cote PHE
Poussée hydrostatique : F
( P 1+P 2 )∗H
F=
2
Avec P1=γe∗he=11∗0,5=5,5 KN
Et P2=γe∗(he + H )=11∗(0,5+ 1,5)=22 KN
( P 1+ P 2 )∗H
F= =(5,5+22)1,5/2=20,625 KN
2
F = 20,625 KN
Le poids propre du déversoir G
5 5
G=∑ Gi =25∗∑ S i
i=1 i=1
2
S 1=0,4∗1,5=0,6 m
2
S 2=(1,5∗2,1)/2=1,58 m
S 3=0,5∗2,5=1,25 m2
2
S 4 =(0,5∗0,5)/2=0,125 m
S 5=1∗0,5=0,5 m2
G=101,25 kN
W = ( P 3+ P 4 )∗b/2
W = [ ( ɣ e h e +ɣ e H + ɣ e h p ) + ( ɣ e h3 ) ]∗b /2
¿ ɣ e ( h e + H +h p+ h4 )∗b /2
W =55 kN
Poussée de terre
2
Pt=Ka∗ɣ sat∗h p /2
Pt=0,33∗22∗1²/2
Pt=3,67 kN
Stabilité au glissement
F glissement =
∑ F V∗tanφ
∑ FH
( G−W ) tanφ
¿
F+ Pt
( 101,25−55 )∗tan 30 °
¿
20,625+3,67
F glissement =1,53
Stabilité au renversement
Poussée hydrostatique
'
LF =
∑ S i ∗LFi
+e
∑ S i'
'
S 1=ɣ e he∗H=11∗0,5∗1,5=8,25 kN
2
S 2 '=ɣ e H∗H /2=11∗1,5 /2=12,375 kN
LF 1=H / 2=1,5/ 2=0,75 m
8,25∗0,75+ 12,38∗0,5
LF = +0,5
8,25+ 12,38
LF =¿ 1,1 m
L G=
∑ Si∗LGi
∑ Si
LG 1=2,5−0,4 /2=2,3 m
2
LG 2= ( 2,5−0,4 )=1,4 m
3
LG 3=2,5 /2=1,25 m
2
LG 4 = ( 0,5 ) +1=1,33 m
3
LG 5=2,5−1/ 2=2 m
2
S 1=0,4∗1,5=0,6 m
2
S 2=(1,5∗2,1)/2=1,58 m
2
S 3=0,5∗2,5=1,25 m
S 4 =(0,5∗0,5)/2=0,125 m2
2
S 5=1∗0,5=0,5 m
0,6∗2,3+1,58∗1,4+1,25∗1,25+0,125∗1,33+ 0,5∗2
LG=
0,6+1,58+1,25+0,125+ 0,5
LG=1,56 m
Sous-pressions
LW =
∑ Si ' '∗LWi
∑ Si ' '
''
S 1 =ɣ e h4∗b=11∗1∗2,5=27,5 kN
H +h e +h p−h
(¿¿ 4)∗b
=11 ( 1,5+ 1+ 0,5−1 )∗2,5/ 2=27,5 kN
2
S 2'' =ɣ e ¿
b 2,5
LW 1= = =1,25 m
2 2
2 2∗2,5
LW 2= b= =1,67 m
3 3
27,5∗1,25+ 27,5∗1,67
LW =
27,5+27,5
LW =1,46 m
Poussée de terre
2 2
LPt = ∗h p−h3= ∗1−0,5=0,167 m
3 3
Frenv .=
∑ moments résistants = G∗LG + Pt∗L Pt
∑ moments moteurs F∗L F +W ∗LW
101,25∗1,56+3,67∗0,17
AN : F renv . = =1,54
20,625∗1,1+55∗1,46
Frenv .=1,54
Stabilité au poinçonnement
σ A=
∑ FV + ∑ moments de toutes les forces/C
2
b b
σ B=
∑ F V − ∑ moments de toutes les forces /C
b b2
¿ 31,39 kN . m
M (W )¿C =W ∗( LW −b /2)
¿ 55∗(1,46−1,25 )
¿ 11,55 kN . m
M ( F)¿C =F∗LF
¿ 20,625∗1, 1
¿ 22,68 kN . m
Mémoire de fin De cycle Présenté par ZAGRE Jean Pierre
10
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
=3,66 * 0,167
= 0,61 kN . m
∑ F V =G−W =101,25−55=46,25 kN
∑ moments de toutes les forces /C = 31,39 – 11,55 – 22,68 + 0,61 = - 2,23
46,25 6∗(−2,23)
σ A= +
2,5 2,52
¿ 16,36 kN /m ²
σ A =0,016 MPa
46,25 6∗(−2,23)
σ B= −
2,5 2,5 2
=20,64KN/m²
σ B=0,02 MPa
Poussée de terre
1
F= Ka∗γ h∗H 2 avce Ka=0,29
2
F=0,29∗0,5∗18∗3,52=32 KN
F=32 KN
Poids de terre
remblais∗¿∗1
Pterre =γ h∗S¿
0,10 X 3,1
S 1= =0,155m2
2
2
S 2=2,1 X 3,1=6,51 m
remblais∗¿
= 6,66 m2
S¿
Poids propre G
G=γ beton∗Stotal
S total =S 1+S 2+ S 3
2
S 1=3,1 X 0,30=0,93 m
0,10 X 3,1 2
S 2= =0,155 m
2
2
S 3=0,4 X 2,5=1 m
S total=0,155+ 0,93+1
S total=2,1 m ²
Po=Ka∗qo∗L∗H=Ka∗Q∗H
Avec q = 10 daN
Po=0,29∗1∗2,5∗3,5=2,54 kN
Donc Po=2,54 KN
Poids de la surcharge Q
P=qo∗H
P=10∗3,5=35 kN
Calcul de bras de levier
Poussée de remblais (LF)
1 1
LF= H= ∗3,5=1,67 m
3 3
LF=1,67 m
Poids de la terre
LPt=
∑ S ' i∗Lpi
∑ S'i
S 1 = 0,1*3,1*0,5 =0,155 m2
L P1 = 2/3 *0,1+0,4 = 0,46 m
S 2 = 3,1*2,1 =6,51 m
2
0,155∗0,46+6,51∗1,45
LPt= =1,43 m
0,155+6,51
Poids propre
Lg=
∑ Si∗Li
∑ Si
S 1 = 0,93 m2
L P1 = 0,3/2= 0,15 m
S 2 = 0,155 m
2
L P3 = 2,5/2 = 1,25 m
16
Mémoire de fin De cycle Présenté par ZAGRE JEAN PIERRE
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
∑ 0,93∗0,15+0,155∗0,37+1∗1,125=,m
1,32 m
Lg= =0,43m
3,08
Poussées d’exploitation due à la surcharge po
Lpo = H/2
Lpo = 3,5/2 = 1,75
Poids de la surcharge Q
Lq = L/2
Lq = 2,5/2 = 1,25
F glissement =
∑ Fv∗tgᵩ ˃1,5
∑ Fh
En considérant le cas le plus défavorable on na Q=0 on obtient
∑ Fh = Po+F = 32 + 0 = 32
( 120+52,5 )∗tg30 °
F glissement = =3,11
32
Frenversement
∑ M /r é sistant ≥ 1,5
∑ M / Moteur
∑ M /resistant =G∗Lg∗P∗Lpt
∑ M /resistant =52,5∗0,43+120∗1,43=194,17 KN . m
∑ M /moteur =F∗Lf
M
∑ moteurs =32∗1,67=53,44 KN . m
17
Mémoire de fin De cycle Présenté par ZAGRE JEAN PIERRE
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
194,17 KN . m
Frenversement =3,63
53,44 KN . m
σA
∑ Fv + 6 ∑ Moment forces / ptc ≤ σsol
2
b b
σB
∑ Fv − 6 ∑ Moment forces / ptc ≤ σsol
b b2
M G /C =0,82∗52,5=43 KN . m
M F / C =32∗1,67=53,44 KN . m
M Pt /C =0,18∗120=−21,6 KN . m
∑ Fv=G+ Pt
∑ Fv=52,5+120=172,5 KN
172,5 6( 43+53,44−21,6)
σA= + =140,85 KPa
2,5 2.502
172,5 6 ( 43+53,44−21,6 )
σB= − =−2,85 KPa
2,5 2.50 2
σA=140,85 KPa ≤ σsol
σB=−2,85 KPa ≤ σsol
18
Mémoire de fin De cycle Présenté par ZAGRE JEAN PIERRE
Reconstruction de l’évacuateur de crue et prolongement de la digue du barrage de YAIKA
Mémoire
20 de fin De cycle Présenté par ZAGRE JEAN PIERRE
Coupe transversale de l’évacuateur de crue
16
Mémoire de fin De cycle Présenté par ZAGRE JEAN PIERRE
ANNEXES 4: COUPE TRANSVERSALE DE LA DIGUETTE
19
Prix Unitaire
N DESIGNATION UNITE Quantité Prix Total
I I.INSTALLATION DE CHANTIER
1 Amené et repli du matériel ff 600 000 600 000
1,0
2 Installation du chantier ff 300 000 300 000
1,0
TOTAL 1 900 000
II II.DIGUE -
1 Nettoyage du talus amont et aval de la 400 000 400 000
digue y compris abattage des arbres et ff
1,0
des arbustes sans dessouchage
2 Nettoyage de l'emprise de la nouvelle 200 416 000
m2
digue en rive gauche 2 080,0
3 Déblai aux engins pour tranchée 6 000 4 212 000
d'ancrage pour nouvelle digue sur 20 m3
702,0
m en rive gauche
4 Remblai argileux compacté aux engins 12 000 8 424 000
pour tranchée d'ancrage de nouvelle m3
702,0
tranchée en rive gauche
Mémoire
20
de fin De cycle Présenté par ZAGRE Jean Pierre
5 Remblai du corps de la digue en rive 6 000 4 056 000
m3
gauche de la zone de prolongement 676,0
6 Déblai pour muret de crête de la digue m3 6 000 2 304 000
384,0
7 Maçonnerie de moellons pou muret de m3 10 000 3 840 000
crête 384,0
8 Matériau graveleux-latéritique pour 9 000 6 141 600
couronnement de crête de digue y
m3
compris la zone de prolongement en 682,4
rive gauche
9 Matériau graveleux sélectionné pour 9 000 9 011 970
m3
couche de pose sur talus aval 1 001,3
10 Perré sec pour protection du talus 6 000 1 872 000
(prolongement de la digue en rive m3
312,0
gauche)
11 Déblai à la main pour drain aval de la m3 3 000 959 640
digue 319,9
12 Déblai à la main pour butée de pied en 3 000 117 000
m3
rive gauche (zone de prolongement) 39,0
13 Enrochement pour butée en rive m3 3 000 117 000
gauche 39,0
TOTAL 2 41 871 210
II III. EVCUATEUR DE CRUE -
1 Démolition du déversoir existant y ff 250 000 250 000
compris déblai du bassin de 1,0
Mémoire
21
de fin De cycle Présenté par ZAGRE Jean Pierre
dissipation, du chenal et toutes
suggestions
2 Déblai aux engins pour mise pour 6 000 11 076 000
prolongement du déversoir actuel en m3
1 846,0
rive gauche
3 Perré maçonné m2 12 000 960 000
80,0
4 Gabions (2x1x0,5) unité 25 000 4 250 000
170,0
5 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 m3 40 000 468 000
11,7
6 Béton cyclopéen pour seuil poids m3 90 000 32 971 500
366,4
7 Béton armé dosé à 350 kg/m3 pour m3 120 000 9 540 000
murs bajoyers 79,5
8 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 pour 100 000 25 755 000
bassin de dissipation compris blocs de m3
257,6
chutes et chicanes
9 Joints bitumineux ml 4 000 720 000
180,0
10 Tuyau PVC pour barbacanes D40 ml 3 800 215 346
56,7
11 Joints waterstop ml 30 000 2 880 000
96,0
12 Echelle millimétrique ml 35 000 105 000
Mémoire
22
de fin De cycle Présenté par ZAGRE Jean Pierre
3,0
13 Sable de rivière pour filtre m3 12 000 1 530 000
127,5
14 Maçonnerie de moellons sur murs 6 500 13 000
m3
bajoyers pour sécurité des usagers 2,0
TOTAL 3 90 733 846
IV IV. OUVRAGE DE PRISE D'EAU -
1 Démolition du bac amont existant ff 50 000 50 000
1,00
2 Béton de propreté dosé 150Kg /m3 m3 40 000 14 400
0,36
3 Béton armé dosé 350Kg/m3 du m3 120 000 363 600
nouveau bac amont 3,03
4 Perré sec sur le talus amont m2 6 000 120 000
20,00
5 Maçonnerie de moellons pour gradins m3 6 500 39 000
sur le talus aval 6,00
6 Vanne papillon DN 300 et accessoires unité 120 000 120 000
1,00
7 Crépine DN300 unité 60 000 60 000
1,00
8 Grille de protection du bac mont unité 50 000 50 000
1,00
9 Echelle de descente bac aval en fer 14 unité 60 000 60 000
1,00
TOTAL 4 877 000
Mémoire
23
de fin De cycle Présenté par ZAGRE Jean Pierre
V V. CHENAL D'EVACUATION ET -
DIGUETTES DE
PROTECTION
1 Décapage (ép. 0,2 m) dans l'emprise 200 120 000
m2
de la digue des diguettes de protection 600,0
2 Déblai aux engins pour drain de pied 6 000 180 000
m3
aval et butée amont 30,0
3 Remblai argileux compacté aux engins m3 12 000 288 000
24,0
4 Matériau graveleux-latéritique pour 9 000 216 000
couronnement de la crête de la m3
24,0
diguette
5 Perré maçonné talus amont des m2 12 000 1 200 000
diguettes 100,0
6 Enrochement pour butée de pied 3 000 90 000
m3
amont et fossé de pied aval 30,0
7 Matériau graveleux-latéritique 6 000 288 000
légèrement tassé pour la protection du m3
48,0
talus aval
8 TOTAL 5 2 382 000
9 TOTAL GENERAL HT 136 764 056
10 TVA(18%) 24 617 530
11 TOTAL GENERAL TTC 161 381 586
Mémoire
24
de fin De cycle Présenté par ZAGRE Jean Pierre