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Master recherche en énergies
renouvelables
Faculté de Génie Faculté d’Ingénierie
Université Libanaise Cours « Énergie de la biomasse » Université Saint Joseph
2018 ‐ 2019
Préparé par Dr Jean El Achkar
Dr Jean El Achkar
Part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale, 2016
Préparé par Dr Jean El Achkar
Source : Renewables 2017, Global Status Report, Renewable Energy Policy Network for the 21st century 2
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Approvisionnement mondial en énergie primaire, 2016
Préparé par Dr Jean El Achkar
Source : Renewables 2017, Global Status Report, Renewable Energy Policy Network for the 21st century 3
Approvisionnement mondial en chaleur, 2016
Préparé par Dr Jean El Achkar
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Source : Renewables 2017, Global Status Report, Renewable Energy Policy Network for the 21st century
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Qu’est‐ce que la biomasse ?
Principales provenances de la biomasse
• Forêt
• Agriculture
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La biomasse
Préparé par Dr Jean El Achkar
La biomasse est l'une des plus anciennes sources d'énergie
utilisées, en particulier pour le chauffage
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Biomasse végétale ‐ classification
• Biomasse lignocellulosique, provient des résidus • Biomasse à glucide comme les céréales, la
agricoles et forestiers ou des sous‐produits de betterave sucrière et la canne à sucre dont la
transformation du bois, qu’il s’agisse de plantes valorisation se fait par fermentation ou
ligneuses ou de plantes herbacées. distillation.
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• Biomasse oléagineuse qui regroupe les plantes riches en lipide comme le colza et le palmier à huile. La
biomasse oléagineuse est principalement destinée à servir de biocarburants.
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La biomasse végétale provient de l’énergie solaire par photosynthèse
Préparé par Dr Jean El Achkar
La biomasse végétale provient de l’énergie solaire par photosynthèse
Préparé par Dr Jean El Achkar
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La biomasse végétale provient de l’énergie solaire par photosynthèse
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Pyramide de biomasse ‐ chaine trophique
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Productivité primaire
• Elle correspond à la production de biomasse que l’ensemble des organismes photosynthétiques
fabriquent par unité de surface et par unité de temps. Cette valeur peut être exprimée en tonnes de
matière sèche, par hectare et par an.
• Elle est réalisée par les producteurs primaires également appelés autotrophes.
• Elle n’est pas uniforme, mais varie, au contraire, dans des proportions importantes selon la nature ou la
localisation des écosystèmes.
Préparé par Dr Jean El Achkar
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Productivité primaire de quelques écosystèmes (g MS par m2 et par jour)
On peut comprendre que les déserts peuvent avoir une productivité faible ou nulle puisqu’ils sont très
largement dépourvus de plantes.
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Désert sub‐saharienne 0,3 ‐ 1 Steppes 0,3 ‐ 2
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Productivité primaire de quelques écosystèmes (g MS par m2 et par jour)
On peut comprendre que les déserts peuvent avoir une productivité faible ou nulle puisqu’ils sont très
largement dépourvus de plantes.
Préparé par Dr Jean El Achkar
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Productivité primaire de quelques écosystèmes (g MS par m2 et par jour)
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Pelouse alpine 0 ‐ 5 Agriculture Permanente 2 ‐ 8
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Productivité primaire de quelques écosystèmes (g MS par m2 et par jour)
Il est plus difficile d’admettre qu’un marais puisse être classé parmi les écosystèmes les plus productifs de la
Planète. C’est, généralement, parce qu’on ne pense pas à prendre en considération la productivité du
phytoplancton qui peut être considérable.
Préparé par Dr Jean El Achkar
Cycle de l’azote
• En plus du dioxyde de carbone CO2 et du méthane CH4 produits par la respiration et la fermentation, la vie
a aussi influencé la composition de l’atmosphère à travers le recyclage d’un autre élément, l’azote N.
• Ce gaz est le premier en importance dans l’atmosphère terrestre (78%). Il s’y trouve sous sa forme
moléculaire normale diatomique N2, un gaz relativement inerte (peu réactif).
• Les organismes ont besoin d’azote pour fabriquer des protéines et des acides nucléiques, mais la plupart
ne peuvent utiliser la molécule N2. Les atomes d’azote sont généralement liés à d’autre types d’atomes
comme par exemple à l’hydrogène dans l’ammoniac NH3 ou à l’oxygène dans les ions nitrates NO3‐.
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Cycle de l’azote
NO3‐ : ion nitrate
NO2‐ : ion nitrite
NH4+ : ion ammonium
NH3 : ammoniaque
N2 : diazote
N2O : protoxyde d’azote
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Les fuites d’azote vers l’environnement peuvent avoir des conséquences importantes sur les milieux :
• Le protoxyde d’azote (N2O) est un puissant gaz à effet de serre
• Le monoxyde d’azote (NO) participe à la pollution de l’air
• Le nitrate (NO3‐) contribue à l’eutrophisation des eaux
• L’excès d’ammoniaque (NH3) joue un rôle dans l’eutrophisation et l’acidification des milieux et dans la
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formation de particules atmosphériques responsables de la pollution de l’air
Eutrophisation
• Le degré d'eutrophisation décrit l'état trophique d'un milieu terrestre ou aquatique où des êtres vivants
sont exposés à un « excès » chronique de nutriments.
• Dans les milieux aquatiques, l'eutrophisation peut être source de phénomènes épisodiques ou chroniques
d'anoxie du milieu et d'étouffement puis de mort de nombreuses espèces.
• Les nutriments concernés sont principalement l'azote (provenant surtout des nitrates agricoles et des
eaux usées, et secondairement de la pollution automobile) et le phosphore (provenant surtout des
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Pratiques de gestion de fertilité des sols – Introduire de l’azote
Rotation des cultures
• On parle de rotation culturale lorsque la même succession de cultures se reproduit dans le temps en
cycles réguliers.
• Un élément important du maintien ou de l'amélioration de la fertilité des sols et donc un atout pour
l'augmentation des rendements.
• Elle contribue à rompre le cycle vital des organismes nuisibles aux cultures, notamment des arthropodes
et des champignons qui sont souvent très spécifiques.
• Grâce aux systèmes racinaires différents, le profil du sol est mieux exploré, ce qui se traduit par une
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Arthropodes 21
Pratiques de gestion de fertilité des sols – Introduire de l’azote
Parcage des animaux avant culture et fumure des parcelles
• Une pratique ancienne qui permet de valoriser les déjections animales et les résidus de récolte in situ
autour des habitats de l’exploitation agricole.
• Les déjections liquides mouillent la paille en place et s’infiltrent aussi dans le sol. La paille en place est
broyée et mélangée aux déjections solides et au sable du lieu de parcage.
• En début d’hivernage les résidus grossiers et les déjections solides séchées sont rassemblés et brulés.
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Pratiques de gestion de fertilité des sols – limiter les pertes d’azote
La jachère
• Pratique agricole consistant à maintenir inutilisée pendant une certaine période une surface agricole pour
lui permettre de reconstituer ses réserves en eau, sa capacité de production, etc.
• Cette préparation consiste en plusieurs labours dont le but est de détruire les adventices (mauvaises
herbes), retirer la fumure et accélérer la décomposition de la matière organique.
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Culture intensive
• Cette méthode repose sur une mécanisation poussée ainsi que de l’usage d’engrais chimiques, de
pesticides, de fongicides et d’herbicides afin de maximiser la production par rapport à la surface cultivée.
• Elle assure un rendement des cultures important, ce qui permet de nourrir une population mondiale
toujours plus nombreuse. Pourtant, elle met en péril la biodiversité et la santé humaine, en étant
responsable de la pollution des sols, des nappes phréatiques et des cours d’eau souterrains.
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Désertification
« Le terme désertification désigne la
dégradation des terres dans les zones arides,
semi‐arides et subhumides sèches par suite de
divers facteurs, parmi lesquels les variations
climatiques et les activités humaines. »
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Biomasse ‐ Déchets
Préparé par Dr Jean El Achkar
D’après l’article L. 541‐1 du code français de
l’environnement, un déchet est défini comme étant "tout
résidu d'un processus de production, de transformation ou
d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus
généralement tout bien abandonné ou que son détenteur
destine à l'abandon".
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1. Les déchets non dangereux
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2. Les déchets inertes
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3. Les déchets dangereux
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Exemple : déchets des industries agro‐alimentaires
abats, cuir, poils, plumes...
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Impacts sanitaires et environnementaux
Matières à risque potentiels
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Mal gérés, l'impact de ces déchets peut être très important
Pollution Pollution de
Pollution de sol Santé publique
atmosphérique l’eau
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Déchets : les pressions
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Impacts sanitaires et environnementaux
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Impact des rejets atmosphériques en fonction des polluants inventoriés et de la filière de traitement 33
Crise des déchets au Liban
Facteurs amplificateurs de la crise des déchets solides au Liban :
• l’absence d’une solution à long terme
• la croissance démographique
• le rétrécissement des superficies
• l’absence de stratégies et/ou politiques nationales de traitement des déchets
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Situation des déchets au Liban. (SWEEP‐NET, 2014)
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Gestion des déchets en France
Principales filières de gestion des déchets en France :
• le tri pour le recyclage
• les traitements biologiques (compostage et méthanisation)
• les traitements thermiques (principalement l’incinération)
• le stockage
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Evolution des tonnages de déchets traités en France, selon la nature du
traitement (ADEME, 2015)
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Valorisation de la biomasse et des déchets
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Valorisation matière ‐ Extraction des molécules bioactives
Préparé par Dr Jean El Achkar
Flavonoïdes Phytostérols
Caroténoïdes Polyphénols
Polysaccharides Antioxydants
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Valorisation matière ‐ Extraction des molécules bioactives
Les microalgues
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Valorisation matière ‐ Extraction des molécules bioactives
Les cultures lignocellulosiques
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Biomasse végétale non comestible à usage énergétique
Jatropha curcas
• L’huile stockée dans ses graines est par ailleurs composée d’une
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Biomasse végétale non comestible à usage énergétique
Camelina sativa
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Biomasse végétale non comestible à usage énergétique
Bagasse
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Énergie grise, les dépenses cachées d’énergie
L’énergie grise est l’énergie cachée dans un produit, c’est‐à‐dire celle qu’il a fallu pour l’extraire de la nature
ou le cultiver, le fabriquer, l’emballer et le transporter. Un objet peut cacher des énergies grises très
différentes : une pomme qui vient du pays contient beaucoup moins d’énergie grise qu’une qui vient
d’Égypte !
• Bois
1 . croissance d’un arbre : énergie solaire
Préparé par Dr Jean El Achkar
• Graphite
1 . extraction du graphite dans une mine (pétrole pour les machines,
énergie fossile)
2 . transport du graphite (comme le transport du bois)
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Énergie grise, les dépenses cachées d’énergie
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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Matières sèches (MS) :
Les matières sèches (MS) correspondent aux composés résiduels après séchage jusqu’à atteindre une masse
constante. Cette teneur est déterminée par méthode gravimétrique dans une étuve à 105 ± 1 °C.
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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Préparé par Dr Jean El Achkar
• Taux élevé en Matières Sèches (MS) : Broyage et dilution pour une méthanisation en voie liquide
• Taux élevé en Demande Chimique en Oxygène (DCO) : Intrant riche en matières fermentescibles ; bon
candidat pour la méthanisation
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Les glucides – Monosaccharides
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Les glucides – Disaccharides
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Les glucides – Disaccharides
Préparé par Dr Jean El Achkar
Oligosaccharides Polysaccharides
2‐20 résidus de monosaccharides résidus de monosaccharides > 20
(amidon, glycogène, chitine, cellulose)
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Les lipides
• Les lipides sont presque tous des esters d’acides aliphatiques à chaînes
longues (acides gras) avec différents alcools : glycérol, cholestérol.
Préparé par Dr Jean El Achkar
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Les acides aminés
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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Polymères de la matrice lignocellulosique
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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Préparé par Dr Jean El Achkar
Cumulative methane production of the samples. Lines correspond to a
first‐order model. Bars represent the average standard deviation.
El Achkar, J.H., Lendormi, T., Hobaika, Z., Salameh, D., Louka, N., Maroun, R.G., Lanoisellé, J.‐L., 2016. Anaerobic digestion of grape pomace: Biochemical characterization of 53
the fractions and methane production in batch and continuous digesters. Waste Manag. 50, 275–282. doi:10.1016/j.wasman.2016.02.028
Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Source importante de carbone
pour les microorganismes Source importante de carbone
pour les microorganismes
Inaccessible aux
microorganismes
Préparé par Dr Jean El Achkar
Résistante à la
dégradation
microbienne
Pearson correlation between specific methane yield (Nm3∙kg VS‐1) and the main chemical biomass parameters
El Achkar, J.H., Lendormi, T., Hobaika, Z., Salameh, D., Louka, N., Maroun, R.G., Lanoisellé, J.‐L., 2016. Anaerobic digestion of grape pomace: Biochemical characterization of 54
the fractions and methane production in batch and continuous digesters. Waste Manag. 50, 275–282. doi:10.1016/j.wasman.2016.02.028
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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Cellulose :
• La cellulose correspond à un polymère linéaire constitué d’unités β‐D‐glucopyranose liées entre elles par
des liaisons β‐1,4‐glycosidique. Le degré de polymérisation moyen de la cellulose, correspondant au
nombre de motifs de β‐D‐glucopyranose, est de l’ordre de 10 000.
Préparé par Dr Jean El Achkar
• Le chevauchement de ces molécules entre elles crée des microfibrilles dans lesquelles certaines régions
sont hautement ou moins ordonnées (régions cristallines vs régions amorphes). Les microfibrilles de
cellulose sont imbriquées dans une matrice d'hémicelluloses et de lignine, le tout constituant la paroi
cellulaire.
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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Hémicelluloses :
• Les hémicelluloses sont des hétéropolysaccharides constitués de cinq sucres monomères principaux : le L‐
arabinose, le D‐glucose, le D‐xylose, le D‐mannose, le D‐galactose.
• Dans leur état natif, elles sont de nature amorphe non cristallisable et sont des polymères ramifiés de
faible poids moléculaire (avec un degré de polymérisation de l’ordre de la centaine) ce qui facilite leur
hydrolyse.
Préparé par Dr Jean El Achkar
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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Lignine :
• La lignine représente la fraction non saccharidique la plus importante des fibres dans les plantes
lignocellulosiques. C’est un polymère polyphénolique amorphe formé par le couplage aléatoire de trois
unités de phénylpropanoïdes principales : l’alcool p‐coumarylique, l’alcool coniférylique et l’alcool
sinapylique.
Préparé par Dr Jean El Achkar
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Voies de production de biocarburants
Préparé par Dr Jean El Achkar
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