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9/24/2018

Master recherche en énergies 
renouvelables

Faculté de Génie Faculté d’Ingénierie
Université Libanaise Cours « Énergie de la biomasse » Université Saint Joseph
2018 ‐ 2019
Préparé par Dr Jean El Achkar

Dr Jean El Achkar

Part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale, 2016
Préparé par Dr Jean El Achkar

Source : Renewables 2017, Global Status Report, Renewable Energy Policy Network for the 21st century  2

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Approvisionnement mondial en énergie primaire, 2016
Préparé par Dr Jean El Achkar

Source : Renewables 2017, Global Status Report, Renewable Energy Policy Network for the 21st century  3

Approvisionnement mondial en chaleur, 2016
Préparé par Dr Jean El Achkar

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Source : Renewables 2017, Global Status Report, Renewable Energy Policy Network for the 21st century 

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Qu’est‐ce que la biomasse ?

L’article 19 de la loi n°2009‐967 de


programmation relative à la mise en œuvre du
Grenelle de l’Environnement, du 3 août 2009,
définit la biomasse comme :
Préparé par Dr Jean El Achkar

« La fraction biodégradable des produits,


déchets et résidus provenant de l’agriculture, y
compris les substances végétales et animales,
issues de la terre et de la mer, de la sylviculture
et des industries connexes ainsi que la fraction
biodégradable des déchets industriels et
ménagers ».

Principales provenances de la biomasse 

• Forêt

• Agriculture

• Milieux marins et aquatiques

• Haies, parcs et jardins (déchets verts)


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• Industries et activités humaines ayant traité


de la matière d’origine vivante, y compris du
bois (industries agro alimentaires, papetières,
de transformation du bois, etc.) et générant
des co‐produits, des déchets organiques ou
des effluents d’élevages.

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La biomasse 
Préparé par Dr Jean El Achkar

La biomasse est l'une des plus anciennes sources d'énergie 
utilisées, en particulier pour le chauffage
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Biomasse végétale ‐ classification
• Biomasse lignocellulosique, provient des résidus • Biomasse à glucide comme les céréales, la
agricoles et forestiers ou des sous‐produits de betterave sucrière et la canne à sucre dont la
transformation du bois, qu’il s’agisse de plantes valorisation se fait par fermentation ou
ligneuses ou de plantes herbacées. distillation.
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• Biomasse oléagineuse qui regroupe les plantes riches en lipide comme le colza et le palmier à huile. La
biomasse oléagineuse est principalement destinée à servir de biocarburants.

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La biomasse végétale provient de l’énergie solaire par photosynthèse
Préparé par Dr Jean El Achkar

La biomasse végétale provient de l’énergie solaire par photosynthèse
Préparé par Dr Jean El Achkar

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La biomasse végétale provient de l’énergie solaire par photosynthèse

• Grace à la photosynthèse, les végétaux jouent un


rôle irremplaçable à la surface de la terre.

• On estime que chaque année 20 milliards de


tonnes de carbone sont fixés par les végétaux
terrestres à partir du CO2 de l’atmosphère et 15
milliards par les algues.
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• Les végétaux verts sont les producteurs primaires


indispensables, premier maillon de la chaine
trophique.

• Les végétaux non chlorophylliens, les animaux


herbivores et carnivores ainsi que l’homme sont
entièrement dépendants de la photosynthèse.

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Pyramide de biomasse ‐ chaine trophique  

• On appelle pyramide des biomasses, la représentation


de la biomasse à chaque niveau trophique dans une
chaîne alimentaire.

• En milieu terrestre, la biomasse des producteurs


primaires est souvent supérieure à la biomasse des
consommateurs, tout particulièrement dans les forêts
Préparé par Dr Jean El Achkar

où une grande partie de la biomasse est constituée de


bois.

• En milieu aquatique, la biomasse des producteurs


primaires (phytoplancton) est en général plus faible que
celle des consommateurs mais cette biomasse se
renouvelle rapidement.
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Productivité primaire 
• Elle correspond à la production de biomasse que l’ensemble des organismes photosynthétiques
fabriquent par unité de surface et par unité de temps. Cette valeur peut être exprimée en tonnes de
matière sèche, par hectare et par an.

• Elle est réalisée par les producteurs primaires également appelés autotrophes.

• Elle n’est pas uniforme, mais varie, au contraire, dans des proportions importantes selon la nature ou la
localisation des écosystèmes.
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Productivité primaire de quelques écosystèmes (g MS par m2 et par jour) 
On peut comprendre que les déserts peuvent avoir une productivité faible ou nulle puisqu’ils sont très
largement dépourvus de plantes.
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Désert sub‐saharienne 0,3 ‐ 1 Steppes 0,3 ‐ 2

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Productivité primaire de quelques écosystèmes (g MS par m2 et par jour) 
On peut comprendre que les déserts peuvent avoir une productivité faible ou nulle puisqu’ils sont très
largement dépourvus de plantes.
Préparé par Dr Jean El Achkar

Toundras 0,2 ‐ 0,5 Zone subarctique 0,3 ‐ 2

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Productivité primaire de quelques écosystèmes (g MS par m2 et par jour) 
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Pelouse alpine 0 ‐ 5 Agriculture Permanente 2 ‐ 8

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Productivité primaire de quelques écosystèmes (g MS par m2 et par jour) 
Il est plus difficile d’admettre qu’un marais puisse être classé parmi les écosystèmes les plus productifs de la
Planète. C’est, généralement, parce qu’on ne pense pas à prendre en considération la productivité du
phytoplancton qui peut être considérable.
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Marais 10 ‐ 25 Forêt pluviale 3 ‐ 10 


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Cycle de l’azote
• En plus du dioxyde de carbone CO2 et du méthane CH4 produits par la respiration et la fermentation, la vie
a aussi influencé la composition de l’atmosphère à travers le recyclage d’un autre élément, l’azote N.

• Ce gaz est le premier en importance dans l’atmosphère terrestre (78%). Il s’y trouve sous sa forme
moléculaire normale diatomique N2, un gaz relativement inerte (peu réactif).

• Les organismes ont besoin d’azote pour fabriquer des protéines et des acides nucléiques, mais la plupart
ne peuvent utiliser la molécule N2. Les atomes d’azote sont généralement liés à d’autre types d’atomes
comme par exemple à l’hydrogène dans l’ammoniac NH3 ou à l’oxygène dans les ions nitrates NO3‐.
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Cycle de l’azote
NO3‐ : ion nitrate
NO2‐ : ion nitrite
NH4+ : ion ammonium
NH3 : ammoniaque
N2 : diazote
N2O : protoxyde d’azote  
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Les fuites d’azote vers l’environnement peuvent avoir des conséquences importantes sur les milieux :
• Le protoxyde d’azote (N2O) est un puissant gaz à effet de serre
• Le monoxyde d’azote (NO) participe à la pollution de l’air
• Le nitrate (NO3‐) contribue à l’eutrophisation des eaux
• L’excès d’ammoniaque (NH3) joue un rôle dans l’eutrophisation et l’acidification des milieux et dans la
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formation de particules atmosphériques responsables de la pollution de l’air

Eutrophisation 
• Le degré d'eutrophisation décrit l'état trophique d'un milieu terrestre ou aquatique où des êtres vivants
sont exposés à un « excès » chronique de nutriments.

• Dans les milieux aquatiques, l'eutrophisation peut être source de phénomènes épisodiques ou chroniques
d'anoxie du milieu et d'étouffement puis de mort de nombreuses espèces.

• Les nutriments concernés sont principalement l'azote (provenant surtout des nitrates agricoles et des
eaux usées, et secondairement de la pollution automobile) et le phosphore (provenant surtout des
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phosphates agricoles et des eaux usées).

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Pratiques de gestion de fertilité des sols – Introduire de l’azote
Rotation des cultures
• On parle de rotation culturale lorsque la même succession de cultures se reproduit dans le temps en
cycles réguliers.
• Un élément important du maintien ou de l'amélioration de la fertilité des sols et donc un atout pour
l'augmentation des rendements.
• Elle contribue à rompre le cycle vital des organismes nuisibles aux cultures, notamment des arthropodes
et des champignons qui sont souvent très spécifiques.
• Grâce aux systèmes racinaires différents, le profil du sol est mieux exploré, ce qui se traduit par une
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amélioration des caractéristiques physiques du sol et notamment de sa structure.

Arthropodes 21

Pratiques de gestion de fertilité des sols – Introduire de l’azote
Parcage des animaux avant culture et fumure des parcelles  
• Une pratique ancienne qui permet de valoriser les déjections animales et les résidus de récolte in situ
autour des habitats de l’exploitation agricole.

• Les déjections liquides mouillent la paille en place et s’infiltrent aussi dans le sol. La paille en place est
broyée et mélangée aux déjections solides et au sable du lieu de parcage.

• En début d’hivernage les résidus grossiers et les déjections solides séchées sont rassemblés et brulés.
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Pratiques de gestion de fertilité des sols – limiter les pertes d’azote
La jachère 
• Pratique agricole consistant à maintenir inutilisée pendant une certaine période une surface agricole pour
lui permettre de reconstituer ses réserves en eau, sa capacité de production, etc.

• Cette préparation consiste en plusieurs labours dont le but est de détruire les adventices (mauvaises
herbes), retirer la fumure et accélérer la décomposition de la matière organique.

• La jachère travaillée favorise la minéralisation de l'azote organique.


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Culture intensive  
• Cette méthode repose sur une mécanisation poussée ainsi que de l’usage d’engrais chimiques, de
pesticides, de fongicides et d’herbicides afin de maximiser la production par rapport à la surface cultivée.

• Elle assure un rendement des cultures important, ce qui permet de nourrir une population mondiale
toujours plus nombreuse. Pourtant, elle met en péril la biodiversité et la santé humaine, en étant
responsable de la pollution des sols, des nappes phréatiques et des cours d’eau souterrains.

• Les pratiques agricoles inadaptées ou trop intensives conduisent à la désertification.


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Désertification

« Le terme désertification désigne la 
dégradation des terres dans les zones arides, 
semi‐arides et subhumides sèches par suite de 
divers facteurs, parmi lesquels les variations 
climatiques et les activités humaines. »
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Biomasse ‐ Déchets
Préparé par Dr Jean El Achkar

D’après l’article L. 541‐1 du code français de 
l’environnement, un déchet est défini comme étant "tout 
résidu d'un processus de production, de transformation ou 
d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus 
généralement tout bien abandonné ou que son détenteur 
destine à l'abandon".

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1. Les déchets non dangereux
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2. Les déchets inertes
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3. Les déchets dangereux
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Exemple : déchets des industries agro‐alimentaires

Laiterie, fromagerie : lactosérum, eau de lavage... Industrie du poisson : arêtes, peaux... Industrie de la viande : graisses, sang, os, 


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abats, cuir, poils, plumes...

Sucrerie, distillerie : mélasse, pulpes, marcs,  Déchets lignocellulosique : bagasse, sorghum Fruit et légumes : retraits des invendus, 


déchets de filtration, effluents... effluents de conserverie... 30

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Impacts sanitaires et environnementaux

Matières à risque potentiels 
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Mal gérés, l'impact de ces déchets peut être très important 

Pollution  Pollution de 
Pollution de sol Santé publique
atmosphérique l’eau 

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Déchets : les pressions
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Impacts sanitaires et environnementaux
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Impact des rejets atmosphériques en fonction des polluants inventoriés et de la filière de traitement 33

Crise des déchets au Liban
Facteurs amplificateurs de la crise des déchets solides au Liban :
• l’absence d’une solution à long terme
• la croissance démographique
• le rétrécissement des superficies
• l’absence de stratégies et/ou politiques nationales de traitement des déchets
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Situation des déchets au Liban. (SWEEP‐NET, 2014)
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Gestion des déchets en France
Principales filières de gestion des déchets en France :
• le tri pour le recyclage
• les traitements biologiques (compostage et méthanisation)
• les traitements thermiques (principalement l’incinération)
• le stockage
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L'évolution de la réglementation et la prise


de conscience écologique ont favorisé la
mise en place de pratiques respectueuses
de l’environnement telles que le recyclage,
le compostage et la méthanisation des
déchets.

Evolution des tonnages de déchets traités en France, selon la nature du 
traitement (ADEME, 2015)
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Valorisation de la biomasse et des déchets
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Valorisation matière ‐ Extraction des molécules bioactives
Préparé par Dr Jean El Achkar

Flavonoïdes Phytostérols
Caroténoïdes Polyphénols

Polysaccharides Antioxydants

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Valorisation matière ‐ Extraction des molécules bioactives

Les microalgues
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Valorisation matière ‐ Extraction des molécules bioactives

Les cultures lignocellulosiques
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Biomasse végétale non comestible à usage énergétique
Jatropha curcas 

• Historiquement cultivé pour la production de savons, bougies et


dans l'alimentation du bétail, le Jatropha curcas est un arbuste
adapté au climat subtropical, résistant à la sécheresse et capable
de se développer sur sol pauvre.

• L’huile stockée dans ses graines est par ailleurs composée d’une
Préparé par Dr Jean El Achkar

molécule toxique la rendant impropre à la consommation


alimentaire.

• De nombreux projets de mise en culture du jatropha ont vu le


jour dans le but d’en exploiter l’huile pour la production de
biodiesel.

• Le Jatropha curcas peut produire jusqu'à 2000 litres de biodiesel


par hectare.
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Biomasse végétale non comestible à usage énergétique
Camelina sativa

• Plante originaire d'Europe du Nord et d'Asie centrale, et cultivée


en Europe depuis plus de 3000 ans pour la production d'huile
végétale et de nourriture pour animaux.

• Elle présente des qualités de robustesse la rendant moins


exigeante en intrants que les cultures oléagineuses classiques, et
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lui permettant une implantation sur terres moins fertiles.

• Utilisations : Agro‐alimentaire; Cosmétique; OGM; Agrocarburant


aéronautique.

• En juin 2011, un Boeing 747‐800 est le premier avion commercial


à traverser l’Atlantique avec ses quatre moteurs alimentés en
biocarburant à base de caméline.

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Biomasse végétale non comestible à usage énergétique
Bagasse

• Le résidu fibreux issu du broyage de la canne à sucre.

• Grâce à elle, on peut produire du sucre, du rhum, mais aussi


de l’électricité, du biocarburant et aujourd'hui du plastique
bio.
Préparé par Dr Jean El Achkar

• On considère qu'une tonne de canne produit environ 300 kg de


bagasse qui a une valeur calorifique de 7900 kJ/kg ce qui est
certes inférieur à celle du bois sec (16000 kJ/kg) dont le
rythme de production est cependant plus lent.

• Utilisations : Alimentation du bétail; Construction et


ameublement; Emballage alimentaire; Production d'énergie.

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Énergie grise, les dépenses cachées d’énergie 
L’énergie grise est l’énergie cachée dans un produit, c’est‐à‐dire celle qu’il a fallu pour l’extraire de la nature
ou le cultiver, le fabriquer, l’emballer et le transporter. Un objet peut cacher des énergies grises très
différentes : une pomme qui vient du pays contient beaucoup moins d’énergie grise qu’une qui vient
d’Égypte !

Exemple pour un crayon :

• Bois
1 . croissance d’un arbre : énergie solaire
Préparé par Dr Jean El Achkar

2 . abattage et découpage de l’arbre : suivant le type de machines


utilisées : électricité et / ou pétrole
3 . transport par camion ou par bateau (pétrole, énergie fossile) ou
par train (charbon, énergie fossile) ou électricité

• Graphite
1 . extraction du graphite dans une mine (pétrole pour les machines,
énergie fossile)
2 . transport du graphite (comme le transport du bois)
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Énergie grise, les dépenses cachées d’énergie 

Exemple pour une unité de méthanisation :

Au niveau énergétique, le digesteur arrive à produire


entre 500 et 2000 L de méthane; si on enlève les 30%
de pertes liées à son chauffage, il nous reste 350 à
1300 L, ce qui n’est pas négligeable.
Préparé par Dr Jean El Achkar

Pourtant, il restera à enlever les coûts énergétiques liés


à la mécanisation (semis, épandage du digestat,
ensilage, stockage, transport), l’énergie grise liée à la
construction du méthaniseur, des tracteurs, des
remorques, des ensileuses, etc...

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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Matières sèches (MS) :
Les matières sèches (MS) correspondent aux composés résiduels après séchage jusqu’à atteindre une masse
constante. Cette teneur est déterminée par méthode gravimétrique dans une étuve à 105 ± 1 °C.

Matières volatiles (MV) :


La teneur en matières volatiles (MV) est déterminée après une étape de calcination du résidu sec obtenu,
dans un four à moufle à 550 °C pendant 2 heures.
Préparé par Dr Jean El Achkar

Demande chimique en oxygène (DCO) :


La DCO représente la consommation d’oxygène nécessaire pour oxyder complétement la matière organique
du substrat. Elle est exprimée en gramme d’oxygène par gramme de matière brute (MB).

Dosage de l’azote et du phosphore et d’autres éléments

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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Préparé par Dr Jean El Achkar

• Taux élevé en Matières Sèches (MS) : Broyage et dilution pour une méthanisation en voie liquide
• Taux élevé en Demande Chimique en Oxygène (DCO) : Intrant riche en matières fermentescibles ; bon
candidat pour la méthanisation
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Les glucides – Monosaccharides

Les glucides les plus simples sont des oses, qu’on


appelle encore hydrates de carbone parce que
leur formule brute générale s’écrit: Cn(H2O)n. Il
porte la plupart du temps 3 à 7 carbones.
Préparé par Dr Jean El Achkar

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Les glucides – Disaccharides

Une liaison osidique est une liaison chimique covalente


entre :

• Le groupement réducteur (hydroxyle) de la fonction


alcool du carbone hémiacétalique d'un ose (carbone
anomère, numéro 1 chez les aldoses et numéro 2 des
cétoses) ;
Préparé par Dr Jean El Achkar

• Le groupement acide (hydrogène libre) d'une autre


molécule (alcool glucidique ou autre molécule
carboxylique, molécule aminée…).

Glucose + Glucose ‐‐> Maltose

Glucose + Fructose ‐‐> Sucrose

Glucose + Galactose ‐‐> Lactose


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Les glucides – Disaccharides
Préparé par Dr Jean El Achkar

Oligosaccharides Polysaccharides
2‐20 résidus de monosaccharides résidus de monosaccharides > 20
(amidon, glycogène, chitine, cellulose)

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Les lipides

• Les molécules biologiques insolubles dans l’eau (hydrophobes)


appartiennent à la classe des lipides. Ils sont caractérisés par le nombre de
carbone et le nombre d’insaturations (double liaison).

• Les lipides sont presque tous des esters d’acides aliphatiques à chaînes
longues (acides gras) avec différents alcools : glycérol, cholestérol.
Préparé par Dr Jean El Achkar

• Les lipides sont divisés en plusieurs classes :


1. les acides gras qui peuvent être saturés (palmitique, stéarique) ou insaturés
(oléique).
2. les lipides simples : cérides, stérides, glycérides neutres
3. les lipides complexes : lécithines, phosphatidylinositol, phosphatidylglycérol.

• Plusieurs alcools rentrent dans la constitution des lipides : glycérol,


sphingosine, cholestérol, vitamine A, éthanolamine, sérine, choline.

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Les acides aminés 

Ils comportent une fonction acide et une fonction amine


primaire. Dans le monde vivant, on distingue deux
catégories:

• la première comprend vingt acides aminés constitutifs de


toutes les protéines; les fonctions amine et carboxyle sont
Préparé par Dr Jean El Achkar

donc portées par le même atome de carbone.

• la deuxième rassemble tous les autres aminoacides, ceux


que l'on trouve à l'état libre et qui jouent souvent un rôle
métabolique important et ceux rencontrés dans certains
«petits» peptides fabriqués par des micro‐organismes ou
des plantes seulement.

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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Polymères de la matrice lignocellulosique

• Les parois cellulaires des cultures


lignocellulosiques consistent en un
assemblage de fibres de cellulose
dont la cohésion est assurée par un
ciment organique, la lignine.
Préparé par Dr Jean El Achkar

• Le troisième composant majeur de


la paroi est un polysaccharide
ramifié ; les hémicelluloses.

• Enfin, les composants non


structuraux sont dénommés
extractibles.

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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Préparé par Dr Jean El Achkar

Cumulative methane production of the samples. Lines correspond to a 
first‐order model. Bars represent the average standard deviation.

El Achkar, J.H., Lendormi, T., Hobaika, Z., Salameh, D., Louka, N., Maroun, R.G., Lanoisellé, J.‐L., 2016. Anaerobic digestion of grape pomace: Biochemical characterization of 53
the fractions and methane production in batch and continuous digesters. Waste Manag. 50, 275–282. doi:10.1016/j.wasman.2016.02.028

Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Source importante de carbone 
pour les microorganismes Source importante de carbone 
pour les microorganismes

Inaccessible aux 
microorganismes
Préparé par Dr Jean El Achkar

Résistante à la 
dégradation 
microbienne

Pearson correlation between specific methane yield (Nm3∙kg VS‐1) and the main chemical biomass parameters

El Achkar, J.H., Lendormi, T., Hobaika, Z., Salameh, D., Louka, N., Maroun, R.G., Lanoisellé, J.‐L., 2016. Anaerobic digestion of grape pomace: Biochemical characterization of 54
the fractions and methane production in batch and continuous digesters. Waste Manag. 50, 275–282. doi:10.1016/j.wasman.2016.02.028

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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Cellulose :

• La cellulose correspond à un polymère linéaire constitué d’unités β‐D‐glucopyranose liées entre elles par
des liaisons β‐1,4‐glycosidique. Le degré de polymérisation moyen de la cellulose, correspondant au
nombre de motifs de β‐D‐glucopyranose, est de l’ordre de 10 000.
Préparé par Dr Jean El Achkar

• Le chevauchement de ces molécules entre elles crée des microfibrilles dans lesquelles certaines régions
sont hautement ou moins ordonnées (régions cristallines vs régions amorphes). Les microfibrilles de
cellulose sont imbriquées dans une matrice d'hémicelluloses et de lignine, le tout constituant la paroi
cellulaire.

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Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse
Hémicelluloses :

• Les hémicelluloses sont des hétéropolysaccharides constitués de cinq sucres monomères principaux : le L‐
arabinose, le D‐glucose, le D‐xylose, le D‐mannose, le D‐galactose.

• Dans leur état natif, elles sont de nature amorphe non cristallisable et sont des polymères ramifiés de
faible poids moléculaire (avec un degré de polymérisation de l’ordre de la centaine) ce qui facilite leur
hydrolyse.
Préparé par Dr Jean El Achkar

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9/24/2018

Caractérisation bio‐physico‐chimique de la biomasse

Lignine :

• La lignine représente la fraction non saccharidique la plus importante des fibres dans les plantes
lignocellulosiques. C’est un polymère polyphénolique amorphe formé par le couplage aléatoire de trois
unités de phénylpropanoïdes principales : l’alcool p‐coumarylique, l’alcool coniférylique et l’alcool
sinapylique.
Préparé par Dr Jean El Achkar

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Voies de production de biocarburants
Préparé par Dr Jean El Achkar

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