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CPDS CONVERGENCIA PARA LA DEMOCRACIA SOCIAL DE GUINEA ECUATORIAL

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Órgano: Comisión Ejecutiva Nacional

Referencia: CEN / 025 - 04/19 – Epilogue de l’arrestation illégale d’Andrés Esono au Chad

NOTE DE PRESSE
Epilogue de l’arrestation illégale du secrétaire général de la CPDS au Tchad

Andrés Esono Ondo a été arrêté par les services secrets du Tchad, dans la ville de Mongo, le
11/04/2019 où il s’était rendu pour participer au VI Congrès du parti frère dans ce pays, l’UNDR.
C’était la troisième fois qu’Andrés Esono se rendait au Tchad pour participer à un congrès
politique.

Sur le champ, le secrétaire général de la CPDS a été transféré dans la nuit à Ndjamena, la capitale
du pays distante de 500 km, échouant dans la Direction Générale de la Sécurité tchadienne où il a
été interrogé sur les objectifs de son voyage, ses liens avec l’UNDR et les aspects légaux de
l’organisation du congrès de ce parti frère.

Ensuite, il fut adressé au siège central des services d’intelligence du Tchad, atterrissant dans le
bureau du Directeur National de lutte contre le terrorisme. C’est dans ce bureau qu’Andrés Esono
passera les treize jours de sa captivité, sans pouvoir se laver ni changer ses habits. Les deux
premiers jours, les 12 et 13 avril, il subira cinq interrogatoires intensifs, tous focalisés sur sa vie
personnelle, son activité politique, les activités de la CPDS et le coup d’état manqué en décembre
2017 en Guinée équatoriale.

Le responsable de l’ensemble des services de renseignement du Tchad arrive le dimanche 14 avril


pour s’entretenir en tête-à-tête avec Andrés Esono. Il lui présente les excuses du gouvernement
du Tchad pour tous les ennuis qui lui ont été causés, et lui révèle que c’est le gouvernement de la
Guinée équatoriale qui a transmis aux tchadiens de fausses accusations à son égard en rapport
avec l’achat d’armes, de munitions et le recrutement de mercenaires en vue de perpétrer un
putsch en Guinée équatoriale. Mais toutes les investigations menées par leurs services ont
découvert que tout cela était faux ; alors, ils ont demandé des preuves à la Guinée équatoriale, car
le Tchad, d’après le policier, ne peut accuser ni juger quelqu’un sans preuves. De plus, l’accusation
émise par la Guinée équatoriale présente le Tchad comme un pays vendeur d’armes et munitions,
et pourvoyeur de mercenaires pour déstabiliser d’autres états, ce qui passe assez mal. Il confirme
à Andrés Esono qu’il sera libre dès le lendemain pour se rendre là où bon lui semblera.

Cependant, la rétention d’Andrés Esono se prolongera en raison de la promesse faite par les
autorités de la Guinée équatoriale d’apporter les preuves de leurs accusations. Là encore, les
autorités tchadiennes se sont demandées pourquoi, détenant les preuves de leurs graves
accusations, les autorités équato-guinéennes ont laissé Andrés Esono quitter légalement le pays
sans l’arrêter. Avaient-elles l’intention de faire faire du sale boulot aux tchadiens ? En tout cas, les
preuves tant attendues ne sont jamais arrivées.

Alors, les tchadiens ont décidé de libérer Andrés Esono et lui ont payé le billet d’avion jusqu’à
Douala, au Cameroun, où il a passé la nuit avant de s’envoler vers la Guinée équatoriale.
A son arrivée à Malabo, la police des frontières a retenu son passeport, mais celui-ci lui a été
immédiatement rendu sur ordre du Commissaire de police de l’aéroport. Et Andrés Esono a pu
regagner, en fin libre, son domicile.

Face à l’opinion publique nationale et internationale, la CPDS apporte ici la preuve que toute cette
histoire a été machinée depuis le plus haut niveau du pouvoir en Guinée équatoriale, mettant en
évidence la capacité de manipulation et la perversité du régime au pouvoir dans ce pays. Un
recueil exhaustif de tous ces événements sera édité par notre parti et utilisé pour les actions les
plus pertinentes en droit et en politique.

Malgré le mauvais moment passé par son secrétaire général, la CPDS tient à remercier les
autorités du Tchad pour le traitement toujours respectueux et courtois qu’elles ont eu à l’égard de
M. Andrés Esono, sans brutalités à aucun moment, marquant ainsi une très grande différence avec
les pratiques habituelles en Guinée équatoriale.

La CPDS exprime également ses sincères remerciements à toutes les personnes et à tous le
gouvernements ayant œuvré pour la libération de son secrétaire général, à tous les partis
politiques frères qui se sont solidarisés avec notre souffrance, aux partis politiques équato-
guinéens qui ont eu le courage de se prononcer sur le sujet, aux réseaux sociaux, à Radio Macuto,
à la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme et aux missions diplomatiques qui se sont impliquées
dans ce travail, avec une note spéciale pour l’ambassade d’Espagne à Malabo et la délégation de
l’Union Européenne à Ndjamena.

Malabo, le 26 avril 2019


LA COMMISSION EXECUTIVE NATIONALE

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