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«Forêt de la Réortie»
COMMUNE DE CEILLAC
Commune de Guillestre
Réf. : TB-05/9650/03 AVRIL 2011
Châteauroux les Alpes,
le 13 avril 2011
Études et Reconnaissances du Sous-sol
SITUATION :
Sources de la Réortie, commune de CEILLAC.
OBJET :
Étude géotechnique d'exécution en vue des travaux de
sécurisation du captage de la Réortie ; notre devis réf. TB-
05/9650/02 du 20/08/2010, votre commande du 11/10/2010.
DEMANDEUR :
M. B. LETERRIER, Maire, pour le compte de la Commune de
Guillestre, Place des Droits de l'Homme, 05600 GUILLESTRE.
Documents fournis :
I. LE SITE - LE PROJET
Le site étudié est situé sur la commune de Ceillac, en bordure de la commune de
Guillestre, dans la forêt de la Réortie à 1690 m d'altitude, dans le versant nord très
raide du Pic d'Escreins sur une croupe topographique délimitée à l'est et à l'ouest par
des ravins vertigineux dans lesquels coulent des torrents plus ou moins saisonniers.
Source étudiée
Plan de situation
Il s'agit d'une source dénommée « la Réortie » qui est partiellement captée pour
l'alimentation en eau potable de Guillestre. Cette source comporte plusieurs points
d’affleurement répartis quasiment à la même cote (1690 m d'altitude) sur une ligne
d'environ 100 m de longueur.
La quasi-totalité des affleurements d'eau sont captés à l'ouest sur environ 50 ml par un
drain horizontal mais, plus à l'est d'importantes venues d'eau échappent au captage et
ruissellent en surface en créant une forte érosion et en déstabilisant les terrains.
Par ailleurs, il semble que le drain à l'ouest se sature complètement à la saison humide
et déborde par l'amont provoquant par érosion de graves dégâts sur le talus de
couverture, amenant ainsi localement à mettre à jour le drain avec des pollutions
régulières par infiltration directe des eaux de surface (bactériologie positive et
turbidité élevée).
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Rapport d'étude géotechnique : Sécurisation du captage de la Réortie – commune de GUILLESTRE
Les deux zones qui présentent des venues d'eau, captées ou non, sont situées en pied de
talus très raides d'environ 8 m de hauteur qui comportent une stabilité précaire voire
limite et une érosion active considérable.
La Commune, devant les résultats récurrents d'analyses d'eau non conformes, a lancé un
programme de réfection du captage et le Bureau d’Études BPR / SAUNIER assure la
maîtrise d'œuvre du projet.
La présente étude vise ainsi à analyser la stabilité du site, à proposer des solutions pour
améliorer cette stabilité et à dimensionner les ouvrages de soutènement prévus.
Nous avons également dans notre mission des visites de chantier en phase travaux afin
de vérifier la corrélation entre nos reconnaissances ponctuelles et la réalité du terrain
et ainsi adapter les travaux à cette réalité. Nous serons ainsi amenés à donner un avis
sur les terrassements et effectuer les contrôles de fouilles de fondation des murs.
Il s’agit d’une étude géotechnique d’exécution (mission G3) selon la classification des
missions d’ingénierie géotechnique types (norme NF P 94-500).
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Rapport d'étude géotechnique : Sécurisation du captage de la Réortie – commune de GUILLESTRE
➢ une analyse géologique et géotechnique de surface à partir d'un examen du site, des
désordres survenus sur les drains (érosion, etc.) et d'une synthèse des éléments dont
nous disposons sur le secteur ;
➢ une campagne de sondages à la pelle mécanique (notés SPM) destinée à réaliser une
coupe géologique précise du sous-sol, à rechercher l'origine et la profondeur des
venues d'eau, à observer « en vrai grandeur » les conditions de terrassement et à
approcher les caractéristiques mécaniques des matériaux du sous-sol,notamment par
analogie avec des terrains similaires.
Ainsi, 4 sondages ont été réalisés le 05/11/2010 avec un tractopelle de l'entreprise
Joël JACQUES après avoir refait la totalité du chemin d'accès ;
Par ailleurs, nous avons participé à une réunion avec les intervenants techniques à la
mairie de GUILLESTRE le 16/02/2011 afin de présenter les premiers résultats de l'étude
et de définir ensemble les solutions techniques adaptées au site.
Des visites de chantier seront réalisées lors des travaux à la demande du maître
d'ouvrage et nous devrons être prévenus 4 jours ouvrés au moins avant intervention.
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Ces calcaires argileux se trouvent chevauchés en amont du site par les formations
calcaires et dolomitiques de la nappe de Peyre Haute et l'ensemble se trouve masqué
par des moraines glaciaires argilo-graveleuses qui constituent sans doute une partie de
l'éperon topographique sur lequel sont situées les sources.
Sur le chemin d'accès aux drains, le sondage SPM1 a rencontré localement un tronc
d'arbre vers – 1 m de profondeur, indiquant la mise en remblai des déblais du site pour
créer le chemin mais ces matériaux remblayés n'ont pu être distingués visuellement
dans les sondages d'avec les moraines en place.
Par ailleurs, des lentilles de graves quasiment crues avec de fortes venues d'eau ont été
rencontrées (SPM3 en particulier) et dont les fines ont probablement été « lavées » par
des écoulements.
De plus, le sondage SPM2 a été réalisé sur le drain captant ouest et a rencontré, sous
0,4 m de graves argileuses du site, un élément de dalle béton non continu peu épais qui
masquait des graves grises assez propres, pouvant correspondre aux matériaux mis en
place dans le drain mais dont la protection serait alors complètement déstructurée et
partiellement absente.
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Ainsi, les eaux infiltrées dans tout le versant calcaréo-dolomitique en amont que
constitue la nappe de Peyre Haute s'écoulent à l'interface de chevauchement au toit des
calcaires argileux.
Les moraines du secteur, bien que très graveleuses en général, comportent une fraction
fine peu perméable et les eaux souterraines s'écoulent à leur base au toit des calcaires
argileux.
Ces sources présentent de nombreux griffons dont les principaux restent toutefois assez
ponctuels.
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V. GEOTECHNIQUE
Par ailleurs, au droit des sources captées, des terrassements ont été réalisés pour créer
le chemin d'accès comme les drains horizontaux et les talus terrassés, encore plus
raides que le versant, n'ont pas été soutenus et se trouvent instables et soumis à une
très forte érosion.
Par ailleurs, même avec un drainage efficace, le secteur comportera une stabilité
précaire et des mouvements du sol seront à attendre ; le réaménagement du site devra
ainsi prendre en compte ces mouvements. Au niveau des drains, on réalisera ainsi des
éperons verticaux qui seront moins sensibles aux mouvements que des drains
horizontaux comme ceux existants, d'ailleurs cisaillés en plusieurs points d'après
l'Hydrogéologue Agréé (cf. § V.5).
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V.2.1.Topographie et géométrie
La topographie ici utilisée est issue des profils du talus fournis par le BET SAUNIER/BPR.
Nous avons considéré les profils « axe 2 » et « axe 6 » qui sont les plus représentatifs
respectivement des murs est et ouest projetés.
Par ailleurs on retient ici, comme dans les plans fournis, des murs de soutènement de
2m de hauteur hors sol.
V.2.2.Géologie
Les murs soutiendront les moraines graveleuses sur toute leur hauteur et ces mêmes
moraines compactes constitueront partout le sol de fondation de l’ouvrage.
De plus, le mur devra être remblayé sur son arrière avec un matériau graveleux frottant
et drainant qui pourra être constitué par les moraines du site après évacuation de sa
fraction fine.
Les caractéristiques de sol ainsi retenues pour les calculs sont les suivantes :
➢ Remblai graveleux mis en arrière des murs (remblai en état de poussée active) :
✗ nature : matériaux du site sans les fines
✗ angle de frottement interne Ø' = 35°
✗ cohésion C' = 0 kPa
✗ densité γ = 19 kN/m3
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V.2.4.Surcharge
Aucune surcharge en tête de l'ouvrage n’est prévue autres que elles liées aux pentes
naturelles.
V.2.5.Séisme
Le mur ici étudié est situé dans une zone non fréquentée et ne soutient pas directement
les éléments du captage qu'ils protègent simplement de l'érosion et des infiltrations de
surface. Il est ainsi considéré comme appartenant à la classe A selon les règles PS 92 et
son comportement en situation sismique n'est ainsi pas étudié.
V.2.6.Méthode de calcul
Les calculs ont ici été réalisés conformément au fascicule 62 titre V avec le logiciel
GEOMUR selon la méthode de CULMANN.
V.2.7.Cas de charges
Deux cas de charges (conformément aux préconisations du fascicule 62 titre V) ont ici
été considérés avec :
- à l'ELS : G+Q
- à l'ELU : 1.35 G + 1.5 Q (combinaison fondamentale).
V.2.8.Objectif à atteindre
Conformément aux préconisations du fascicule 62 titre V, les objectifs attendus pour
valider le dimensionnement externe du mur en gabions sont :
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Mur Est :
• nombre de lits de gabion : 3 ;
• largeur des différents lits de gabions (de bas en haut):
▪ 2m
▪ 1,5m
▪ 1m
• hauteur totale : 3,5 m ;
• inclinaison du parement et des fondations : 6° vers l'intérieur soit 10cm pour 1m.
Mur ouest :
• nombre de lits de gabion : 3 ;
• largeur des différents lits de gabions (de bas en haut):
▪ 2m
▪ 1,5m
▪ 1m
• hauteur totale : 3,5 m ;
• inclinaison du parement et des fondations : 6° vers l'intérieur soit 10cm pour 1m.
Le détail des calculs et les coefficients de sécurité obtenus pour chaque cas de charges
et pour chacune des vérifications réalisées figurent dans les calculs GEOMUR en annexe.
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V.3.1.Profondeur de fondation
On respectera une profondeur de mise hors gel d'au minimum de – 1,2 m par rapport au
sol fini après travaux et on encastrera le premier gabion d'au moins 1 m par rapport au
terrain actuel pour traverser les matériaux anciennement remblayés et la tranche
décomprimée du sol.
V.3.2.Mode de fondation
A la vue du caractère instable du site et de la souplesse d'un mur en gabions, on pourra
éviter de mettre en œuvre une semelle de fondation en béton armé et on posera le
premier rang de gabions en fond d'une fouille soigneusement creusée dans les moraines
(cf. schéma de principe ci-dessous et coupes type en annexe).
V.3.3.Mur en gabions
Les cages de gabion utilisées seront conformes aux exigences de la norme NF P 94-325-1
« Ouvrages en gabions ». Le grillage constitutif du gabion sera à mailles hexagonales
double torsion de type 80 en conformité à la norme EN 10223-3. Les grillages
constitutifs des cages de gabion ne pourront pas être fabriqués par soudure. Le fil
métallique du grillage devra être revêtu de GALFAN ou alliage Zn95Al5 + mischmétal
conformément à la norme EN 10244-2.
Les gabions seront certifiés CE selon la Directive des Produits de construction ECC
89/106.
Les gabions seront munis de diaphragmes tous les mètres. Les accessoires utilisés pour
le montage et l’assemblage des cages de gabions (agrafes et tirants) devront être
conformes aux exigences de la norme NF P 94 325-1. La ligature des cages se fera
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Pour le remplissage des cages de gabion, il convient d’utiliser de préférence des cailloux
de classe granulaire 90/180 conformément à la norme EN 13383-1.
La qualité des cailloux utilisés devra répondre au moins aux critères fixés dans la norme
NF P 94325-1 ; les cailloux seront issus de roches sédimentaires carbonatées, siliceuses
ou de roches magmatiques et métamorphiques, dures à moyennement dures. Ce
matériau devra être propre, avoir une forme homogène dans ses trois dimensions et
être constitué de matériaux concassés insensibles au gel et à la fragmentation ; leur
agencement devra être réalisé avec soins. Les cailloux de petites dimensions
susceptibles de passer à travers la maille ne pourront pas être utilisés pour le
remplissage des cages de gabion dans la zone du parement extérieur de l’ouvrage.
Les ouvrages ainsi réalisés présenteront une pente de 10cm/1m (6°) vers l’intérieur du
massif.
V.3.4.Terrassements
Les moraines seront rippables aux engins de terrassement classiques (Pelle Hydraulique)
avec cependant la nécessité d'emploi d'une pelle de forte puissance ou d'un Brise Roche
Hydraulique (BRH) lorsque des gros blocs seront rencontrés comme à l'habitude dans ce
type de matériau.
La stabilité des talus terrassés sera acquise avec une pente maximale de 1/1 dans les
moraines en phase provisoire (en l’absence de venue d’eau non maitrisée), et 2/3 (2 à
la verticale) en phase définitive. Ces pentes seront avantageusement couchées à 1V/2H
pour limiter l'érosion.
Les pentes définitives nécessitent ainsi la mise en place des murs en gabion
dimensionnés dans ce rapport. Pour les pentes en phase provisoire, la pente de 1/1
impliquera des terrassements poussés légèrement plus en contrehaut que le sommet des
talus existants.
On veillera à maîtriser immédiatement toute venue d'eau dans les talus terrassés par la
mise en place d'un masque ou d'un éperon drainant à comblement graveleux concassé
exempt de fines et les eaux collectées seront évacuées hors du chantier. Ces éperons
pourront servir de captage.
Les éléments instables (blocs, etc.) rencontrés dans les talus terrassés seront
immédiatement purgés et l'on prévoira éventuellement la mise en place d'un grillage
pendu sur les talus pour accompagne les éléments qui viendraient à chuter durant la
phase chantier.
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Par ailleurs, on veillera à conserver sur place un petit stock d'enrochements pour parer
immédiatement à tout début de déstabilisation lors des terrassements de façon à
mettre aussitôt en place une buttée de pied.
Sur les plans du BET BPR, il est prévu le minage de quelques blocs situés en tête du
talus qui domine l'extrémité est du captage ouest. Nous déconseillons ce minage qui
pourrait déstabiliser les matériaux en contrehaut et nous conseillons plutôt de profiter
de la place qui existe dans cette zone pour remblayer soigneusement au pied des blocs
pour ainsi les conforter. Si l'on souhaite absolument les supprimer, on les purgera
délicatement à la pelle mécanique en évitant de déstabiliser les matériaux en arrière.
Une autre solution moins risquée pourrait consister en leur maintien en place par un
filet ancré au terrain par des tirants autour des blocs.
V.3.5.Drainage
Un drainage efficace est requis pour éviter au mur de subir les poussées hydrostatiques.
Ainsi, l'espace entre le mur et les talus terrassés devront être comblés par des
matériaux drainants et frottants qui pourront être les moraines du site après évacuation
de sa fraction fine. Un tuyau-drain sera de plus disposé en pied amont du mur et
comportera des exutoires gravitaires réguliers (cf. plan et coupes de principe en
annexe). Des tranchées drainantes pourront de plus être réalisées tous les 10 m en pied
de mur afin d'évacuer toute eaux non collectées par les drains.
Enfin, et bien que cet aspect ne relève pas de notre mission, nous conseillons de mettre
en œuvre un drainage en sous face de la géomembrane prévue sur les plans fournis qui
recouvre l'ouvrage captant au moins le long de sa moitié aval afin d'éviter des sous-
pressions.
V.4.Remarques
Nous attirons l'attention sur le fait que cette note de calcul ne concerne que le
dimensionnement de la stabilité externe de l'ouvrage. La stabilité interne de ce type
d'ouvrage (gabions superposés) dépend en effet essentiellement de sa bonne mise en
œuvre et du savoir-faire de l'entreprise.
Nous avons par ailleurs une mission de suivi de chantier et nous devrons être prévenus
au moins 4 jours ouvrés avant intervention.
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Le captage ouest, qui est constitué d'un drain horizontal d'un cinquantaine de mètres,
ne sera pas repris intégralement lors des travaux d'après les plans du BET BPR-SAUNIER
et restera ainsi sensible au cisaillement en cas de mouvements du sol. Le drainage du
mur en gabions devra être particulièrement efficace pour évacuer les eaux de fuite des
futures zones cisaillées du captage.
En revanche, le drain de captage Est, dont la position reste très mal connue et qui se
trouve très sensible aux pollutions de surface 1, devra nécessairement être
intégralement refait et décalé en amont vers la zone de source la plus forte, en amont
immédiat du chemin d'accès au drain ouest. Nous n'avons pas de mission sur ce point
mais apportons quelques conseils d'un strict point de vue géotechnique afin que les eaux
de ruissellement cessent de déstabiliser le secteur.
Ce drain, pour collecter la majeure partie des écoulements en limitant les risques de
pollution de surface, de fissuration d'un drain horizontal et de déstabilisation en phase
travaux de longs talus terrassés, devra nécessairement être construit avec plusieurs
éperons drainants creusés au droit de chaque venue d'eau dans le sens de la pente et
sur 0,6 m de largeur environ. Ces éperons seront comblés de matériaux graveleux
propres et concassés (ballast) afin de collecter les eaux mais aussi de renforcer le sol en
place grâce à ses bonnes caractéristiques de cisaillement. Le pied de chaque éperon
recevra un collecteur qui renverra les eaux dans le réseau (fonte Ø300 mm existante).
Le mur en gabions permettra ensuite de mettre en œuvre une couverture épaisse avec
les matériaux du site et la surface de chaque éperon pourra être recouverte d'une
géomembrane comme cela est prévu au marché. Sur les plans fournis, le drain se trouve
plus profond que le bord du talus du chemin d'où affleure les sources et ceci ne semble
pas nécessaire et en réalisant les drains dans le talus à la cote du chemin on limitera
ainsi la hauteur les talus terrassés.
Nous ne rentrons pas plus dans le détail de la conception des drains de captage et cela
pourra être étudié par ailleurs.
Si l'ensemble des éperons drainants collecte un surplus d'eau par rapport aux besoins, on
pourra rejeter ces eaux dans les ravins voisins à l'est et à l'ouest à l'aide d'un réseau
étanche. Aucune eau ne devra être laissée en surface sur le site du captage car ces eaux
participent largement à la déstabilisation du secteur.
L'ensemble des ces travaux sera avantageusement réalisé durant l'automne avant les
chutes de neige de façon à limiter les débits d'eau à gérer dans les terrassements.
1
Lors de la réalisation du chemin d'accès aux sondages, le drain s'est trouvé fortement troublé
presque immédiatement, indiquant ainsi une pollution instantanée par les eaux de surface
rendues boueuses par les terrassements. Ce drain se situe donc en aval du chemin d'accès au
drain ouest en contrebas de la principale venue d'eau à l'est.
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En effet, la tenue des talus sera médiocre en présence d'eau et l'on devra laisser ouvert
un terrassement durant un laps de temps minimum et l'on refermera les éperons
drainants le jour de leur ouverture pour limiter le risque de glissements et de
réactivations de mouvements de terrain durant les travaux.
_____________________________
Les éléments de cette étude pourront être examinés lors d'une réunion de travail avec
les intervenants techniques de cette affaire.
La présente mission G3 phase étude est à présent terminée et nous restons ainsi dans
l'attente de la phase chantier pour intervenir lors des terrassements et de la pose des
ouvrages en gabions.
DOCUMENTS CI-ANNEXES :
DIFFUSION :
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Classification et enchaînement des missions types d’ingénierie géotechnique (NFP 94-500)
Tout ouvrage est en interaction avec son environnement géotechnique. C’est pourquoi, au même titre
que les autres ingénieries, l’ingénierie géotechnique est une composante de la maîtrise d’œuvre
indispensable à l’étude puis à la réalisation de tout projet.
Le modèle géologique et le contexte géotechnique général d’un site, définis lors d’une mission
géotechnique préliminaire, ne peuvent servir qu’à identifier des risques potentiels liés aux aléas
géologiques du site. L’étude de leurs conséquences et de leur réduction éventuelle ne peut être faite
que lors d’une mission géotechnique au stade de la mise au point du projet : en effet, les contraintes
géotechniques de site sont conditionnées par la nature de l’ouvrage et variables dans le temps, puisque
les formations géologiques se comportent différemment en fonction des sollicitations auxquelles elles
sont soumises (géométrie de l’ouvrage, intensité et durée des efforts, cycles climatiques, procédés de
construction, phasage des travaux notamment).
L’ingénierie géotechnique doit donc être associée aux autres ingénieries, à toutes les étapes
successives d’étude et de réalisation d’un projet, et ainsi contribuer à une gestion efficace des risques
géologiques afin de fiabiliser le délai d’exécution, le coût réel et la qualité des ouvrages géotechniques
que comporte le projet.
L’enchaînement et la définition synthétique des missions types d’ingénierie géotechnique sont donnés
dans les tableaux 1 et 2.
Les éléments de chaque mission sont spécifiés dans les chapitres 7 à 9. Les exigences qui y sont
présentées sont, à respecter pour chacune des missions, en plus des exigences générales décrites au
chapitre 5 de la présente norme.
- L’objectif de chaque mission, ainsi que ses limites, sont rappelés en tête de chaque chapitre. Les
éléments de la prestation d’investigations géotechniques sont spécifiés au chapitre 6.
Fonction des
Étude préliminaire Étude géotechnique Première identification des
données
Étude d’esquisse préliminaire de site (G11) risques
existantes
1 Identification des aléas Fonction des
Étude géotechnique majeurs et principes généraux données
Avant projet
d’avant-projet (G12) pour en limiter les existantes et de
conséquences l’avant-projet
Fonction des
Étude et suivi
méthodes de
géotechniques
construction
d’exécution (G3) Identification des aléas mises en œuvre
3 Exécution résiduels et dispositions pour
en limiter les conséquences Fonction des
Supervision
conditions
géotechnique d’exécution
rencontrées à
(G4)
l’exécution
* Note : à définir par l'ingénierie géotechnique chargée de la mission correspondante.
Classification des missions types d'ingénierie géotechnique (Norme NFP 94-500)
L’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique doit suivre les étapes d’élaboration et de réalisation de tout projet pour
contribuer à la maîtrise des risques géologiques. Chaque mission s’appuie sur des investigations géotechniques spécifiques.
Il appartient au maître d’ouvrage ou à son mandataire de veiller à la réalisation successive de toutes ces missions par une ingénierie
géotechnique.
ÉTAPE 1 : ÉTUDES GÉOTECHNIQUES PREALABLES (G1)
Ces missions excluent toute approche des quantités, délais et coûts d’exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre
d’une mission d’étude géotechnique de projet (étape 2).Elles sont normalement à la charge du maître d’ouvrage.
ÉTUDE GÉOTECHNIQUE PRÉLIMINAIRE DE SITE (G11)
Elle est réalisée au stade d’une étude préliminaire ou d’esquisse et permet une première identification des risques géologiques d’un
site :
— Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et l’existence d’avoisinants avec visite du site et des alentours.
— Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
— Fournir un rapport avec un modèle géologique préliminaire, certains principes généraux d’adaptation du projet au site et une
première identification des risques.
ÉTUDE GÉOTECHNIQUE D’AVANT PROJET (G12)
Elle est réalisée au stade de l’avant projet et permet de réduire les conséquences des risques géologiques majeurs identifiés :
— Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
— Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l’avant-projet, certains principes
généraux de construction (notamment terrassements, soutènements, fondations, risques de déformation des terrains, dispositions
générales vis-à-vis des nappes et avoisinants).
Cette étude sera obligatoirement complétée lors de l’étude géotechnique de projet (étape 2).
ÉTAPE 2 : ÉTUDE GÉOTECHNIQUE DE PROJET (G2)
Elle est réalisée pour définir le projet des ouvrages géotechniques et permet de réduire les conséquences des risques géologiques
importants identifiés. Elle est normalement à la charge du maître d’ouvrage et peut être intégrée à la mission de maîtrise d’œuvre
générale.
Phase Projet
— Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
— Fournir une synthèse actualisée du site et les notes techniques donnant les méthodes d’exécution proposées pour les ouvrages
géotechniques (notamment terrassements, soutènements, fondations, dispositions vis-à-vis des nappes et avoisinants) et les valeurs
seuils associées, certaines notes de calcul de dimensionnement niveau projet.
— Fournir une approche des quantités/délais/coûts d’exécution de ces ouvrages géotechniques et une identification des
conséquences des risques géologiques résiduels.
Phase Assistance aux Contrats de Travaux
— Établir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l’exécution des ouvrages géotechniques (plans, notices
techniques, cadre de bordereau des prix et d’estimatif, planning prévisionnel).
— Assister le client pour la sélection des entreprises et l’analyse technique des offres.
ÉTAPE 3 : EXÉCUTION DES OUVRAGES GÉOTECHNIQUES (G3 et G 4, distinctes et simultanées)
ÉTUDE ET SUIVI GÉOTECHNIQUES D’EXÉCUTION (G3) Se déroulant en 2 phases interactives et indissociables, elle permet de
réduire les risques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures d’adaptation ou d’optimisation. Elle est normalement confiée à
l’entrepreneur.
Phase Étude
— Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
— Étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment validation des hypothèses géotechniques, définition et
dimensionnement (calculs justificatifs), méthodes et conditions d’exécution (phasages, suivis, contrôles, auscultations en fonction des
valeurs seuils associées, dispositions constructives complémentaires éventuelles), élaborer le dossier géotechnique d’exécution.
Phase Suivi
— Suivre le programme d’auscultation et l’exécution des ouvrages géotechniques, déclencher si nécessaire les dispositions
constructives prédéfinies en phase Etude.
— Vérifier les données géotechniques par relevés lors des excavations et par un programme d’investigations géotechniques
complémentaire si nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats).
— Participer à l’établissement du dossier de fin de travaux et des recommandations de maintenance des ouvrages géotechniques.
SUPERVISION GÉOTECHNIQUE D’EXÉCUTION (G4)
Elle permet de vérifier la conformité aux objectifs du projet, de l’étude et du suivi géotechniques d’exécution. Elle est normalement à la
charge du maître d’ouvrage.
Phase Supervision de l’étude d’exécution
— Avis sur l’étude géotechnique d’exécution, sur les adaptations ou optimisations potentielles des ouvrages géotechniques proposées
par l’entrepreneur, sur le programme d’auscultation et les valeurs seuils associées. Phase Supervision du suivi d’exécution
— Avis, par interventions ponctuelles sur le chantier, sur le contexte géotechnique tel qu’observé par l’entrepreneur, sur le
comportement observé de l’ouvrage et des avoisinants concernés et sur l’adaptation ou l’optimisation de l’ouvrage géotechnique
proposée par l’entrepreneur.
DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE (G5)
Pendant le déroulement d’un projet ou au cours de la vie d’un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement
limitative, à l’étude d’un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d’une mission ponctuelle.
— Définir, après enquête documentaire, un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi
technique, en exploiter les résultats.
— Étudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, rabattement, causes géotechniques d’un
désordre) dans le cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans d’autres éléments géotechniques.
Des études géotechniques de projet et/ou d’exécution, de suivi et supervision, doivent être réalisées ultérieurement, conformément à
l’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique, si ce diagnostic conduit à modifier ou réaliser des travaux.
SONDAGES A LA PELLE MÉCANIQUE
Date : 05/11/2010
PROCES VERBAL
Chantier : SOURCE DE LA REORTIE - GUILLESTRE
Réf. Chantier : TB-05/9650
Cote / TN Cote / TN
N° 1 LITHOLOGIE N° 2 LITHOLOGIE
(cm) (cm)
_ _
_ _ Graves argileuses
_ _
_ 40_
_ 45- Dalles béton (non continue)
_ 50- Graves grises
_ _ Arrêt
Graves sablo-argileuses grises
_ _
à beiges + troncs d'arbres
_ _ Venues d'eau diffuses
_ _
_ _
_ _
_ _
_ _
150_ _
160_ _
_ Arrêt _
_ Venues d'eau dès la surface _
_ assez importantes- Mauvaise _
_ tenue des parois du trou _
Cote / TN Cote / TN
(cm)
N° 3 LITHOLOGIE
(cm)
N° 4 LITHOLOGIE
_ _
_ _
Graves argileuses beiges
_ _
saturées
_ _
50_ _ Graves argileuses beige +
_ Graves plus propres _ fortes venues d'eau
70_ _
_ Arrêt _
_ _
Fortes venues d'eau à partir de
_ 100_
- 0,5 m
_ _ Arrêt - trou complétement
_ _ noyé - pas de trace de drain-
_ _ infiltration limitée en fond de
_ _ trou
_ _
_ _
_ _
_ _
_ _
: Ecran fictif
1
Echelle (m)
5 10 15 20
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http://www.geos.fr e-mail: info@geos.fr Parc d'Affaires International, 74166 ARCHAMPS - FRANCE Fax: 04 50 95 99 36
Poussée
Méthode
Charges
Fs min
Fs min
Fs min
Fs cal
Fs cal
Fs cal
Eau
Sol
CLASSIQUE
1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Glissement () 3.024 > 1.500 - - - -
3.462 > 1.500
Renversement () - - - -
0.144 < 0.332
Critères
Méthode
Fs min
Fs min
Fs min
Fs cal
Fs cal
Fs cal
Poids
Charges
Eau
Sol
FASCICULE 62
1.200 1.655 > 1.000
0.900 1.200 1.050 1.125 Glissement (A521+B3.4) - - - -
1.330 1.655 > 1.000
1.200 100 % > 10 %
0.900 1.200 1.050 1.125 Renversement (A521+B3.2) - - - -
1.330 100 % > 10 %
1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Poinçonnement (A533+B3.12) 0.000 > 1.000 - - - -
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B/2 B/2
Résultante : Glissement :
: statique
en statique -> OUI ; OUI
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1
20
15
10
σ=0.00
R= 154.16
W= 119.44
P+ = 56.21
σ=25.37
min= 41.52
max= 104.46
dPi Contraintes
P- 0.00 0.00
0 P+ 56.21 56.18
P- + P+ 56.21 56.18
Contraintes totales
STATIQUE
5 10 15 20 25
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5 10 15
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Poussée
Méthode
Charges
Fs min
Fs min
Fs min
Fs cal
Fs cal
Fs cal
Eau
Sol
CLASSIQUE
1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Glissement () 2.323 > 1.500 - - - -
2.741 > 1.500
Renversement () - - - -
0.200 < 0.332
Critères
Méthode
Fs min
Fs min
Fs min
Fs cal
Fs cal
Fs cal
Poids
Charges
Eau
Sol
FASCICULE 62
1.200 1.327 > 1.000
0.900 1.200 1.050 1.125 Glissement (A521+B3.4) - - - -
1.330 1.327 > 1.000
1.200 100 % > 10 %
0.900 1.200 1.050 1.125 Renversement (A521+B3.2) - - - -
1.330 100 % > 10 %
1.000 1.000 1.000 1.000 1.000 Poinçonnement (A533+B3.12) 0.000 > 1.000 - - - -
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B/2 B/2
Résultante : Glissement :
: statique
en statique -> OUI ; OUI
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1
20
15
10
5 σ=0.00
R= 170.95
W= 119.81
P+ = 75.69
dPi Contraintes
P- + P+ 75.69 75.69
Contraintes totales
STATIQUE
5 10 15 20 25
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