Está en la página 1de 4

Fiche méthodologique no 5

Pn
Si eiθ = 1, c’est-à-dire si θ ≡ 0 [2π], on obtient : k=0 cos(kθ) = n + 1. Si θ 6≡ 0 [2π],
on obtient en factorisant par l’angle moitié :

Sommer et multiplier Xn
cos(kθ) = Re

1 − ei(n+1)θ

= Re

2i sin (−(n + 1)θ/2) ei(n+1)θ/2


1 − eiθ 2i sin (−θ/2) eiθ/2


k=0
 
sin ((n + 1)θ/2) inθ/2 sin ((n + 1)θ/2)
= Re e = cos (nθ/2) .
sin (θ/2) sin (θ/2)
1 Utiliser les sommes usuelles Exercice d’application
Pn 2
Soit n ∈ N. Calculer k=0 sin(kθ) pour tout θ ∈ R.
Voici quelques sommes usuelles à connaître par cœur car on les utilise fréquemment.
Il faut savoir les repérer très vite dans les calculs de sommes.
1.3 Formule du binôme de Newton
1.1 Somme des termes d’une suite arithmétique On a pour tout (a, b) ∈ C2 et tout n ∈ N :
Soit (uk )k>k0 une suite arithmétique. Pour tout (m, n) ∈ Z2 tel que k0 6 m 6 n, la n  
X n k n−k
somme des termes de (uk )k>k0 entre um et un est égale à : a b = (a + b)n .
k
k=0
n
X um + un Pn n
 Pn k n

uk = (n − m + 1) . Remarque. En particulier, on a k=0 k = 2n et k=0 (−1) k = 0 pour tout n ∈ N? .
2
k=m
Exemple 2 Pn n

Soit n ∈ N. Calculer k=0 cos(kθ) pour tout θ ∈ R.
Remarque. Le facteur (n − m + 1) correspond au nombre de termes dans la somme. k

Exercice d’application 1 Solution. Soit θ ∈ R. On a :


n   n   n  
!
Soit n ∈ N? . Calculer la somme des n premiers entiers naturels pairs non nuls, puis celle X n X n ikθ
X n iθ k n−k
 n 
= Re eiθ + 1
 
des n premiers entiers naturels impairs. cos(kθ) = Re e = Re e 1 .
k k k
k=0 k=0 k=0

1.2 Somme des termes d’une suite géométrique Puis, on obtient en factorisant par l’angle moitié :
n   n 
Soit (uk )k>k0 une suite géométrique de raison q ∈ C \ {1}. Pour tout (m, n) ∈ Z2 tel
X n 
cos(kθ) = Re 2 cos (θ/2) eiθ/2 = 2n cosn (θ/2) cos (nθ/2) .
que k0 6 m 6 n, la somme des termes de (uk )k>k0 entre um et un est égale à : k
k=0

n Exercice d’application
X
uk = um
1 − q n−m+1
. Pn 3 
1−q Soit n ∈ N. Calculer k=0 nk sin(kθ) pour tout θ ∈ R.
k=m

Attention. Si q = 1, la suite (uk )k>k0 est constante égale à um et par conséquent 1.4 Sommes des premières puissances d’entiers
Pn
k=m ku = (n − m + 1)um . Il est donc nécessaire de distinguer le cas où q = 1. Pour tout p ∈ N? etPtout n ∈ N? , la somme des n premières puissances p-ièmes
n
Exemple 1 d’entiers est la somme k=1 k p . Il existe une formule générale (très compliquée) pour
Pn
Soit n ∈ N. Calculer k=0 cos(kθ) pour tout θ ∈ R. l’exprimer comme une expression polynomiale de degré p + 1 en n. Il faut connaître les
expressions de cette formule pour les cas p = 1, p = 2 et p = 3 :
Solution. Soit θ ∈ R. On a :
n n n
X n(n + 1) X n(n + 1)(2n + 1) X n2 (n + 1)2
k2 = k3 =
n n n
!
X X X k k= , et .
Re eikθ = Re eiθ 2 6 4

cos(kθ) = . k=1 k=1 k=1
k=0 k=0 k=0

BCPST1A lycée Hoche 2018-2019 1 sur 4 Sébastien Godillon


Conseil. Le cas p = 1 se retrouve avec la formule d’une somme des termes d’une suite 2.2 Inversion de l’ordre de sommation
Pn Pn 2
arithmétique, et le cas p = 3 se retrouve en retenant que k=1 k 3 = ( k=1 k) .
Pour tout (m, n) ∈ Z2 tel que k0 6 m 6 n, on a :
Exemple 3 n n−m+1
Soit n ∈ N? . Calculer la somme des n premiers carrés d’entiers naturels pairs non nuls,
X X
uk = un+1−` (en posant ` = n + 1 − k).
puis celle des n premiers carrés d’entiers naturels impairs. k=m `=1

Solution. La première somme vaut : Remarque.


Pn En Pparticulier, on retrouve la somme des n premiers entiers en écrivant
n
S = k=1 k = `=1 (n + 1 − `) = n(n + 1) − S donc S = n(n + 1)/2.
n n n
X X X 2n(n + 1)(2n + 1) Conseil. L’inversion de l’ordre de sommation permet souvent d’exprimer une somme S
(2k)2 = 4k 2 = 4 k2 = .
3 en fonction d’elle-même afin d’obtenir sa valeur comme solution d’une équation.
k=1 k=1 k=1
Exercice d’application 6
La deuxième somme vaut : Pn−1 (−1)k
n−1 n−1 n−1 n−1 n−1 Soit n un entier naturel impair. Calculer S = k=1 .
X X X X X k(n − k)
(2k + 1)2 = (4k 2 + 4k + 1) = 4 k2 + 4 k+ 1
k=0 k=0 k=0 k=0 k=0
2.3 Sommes télescopiques
4(n − 1)((n − 1) + 1)(2(n − 1) + 1) 4(n − 1)((n − 1) + 1) Pour tout (m, n) ∈ Z2 tel que k0 6 m 6 n, on a :
= − +n
6 2 n
X
n(4n2 − 1) (uk+1 − uk ) = un+1 − um .
= ··· = .
3 k=m
Conseil. On retrouve ce résultat en écrivant tous les termes de la somme puis en sim-
plifiant les termes qui se «télescopent» (tous les termes sauf −um et un+1 ).
Exercice d’application 4
Exemple 4
Soit n ∈ N? . Calculer la somme des n premiers cubes d’entiers naturels pairs non nuls, Pn  
Soit n ∈ N? . Calculer k=1 (k + 1)4 − k 4 de deux manières différentes puis retrouver
puis celle des n premiers cubes d’entiers naturels impairs.
la formule de la somme des n premiers cubes d’entiers.
Solution. On a d’après la formule du binôme de Newton :
2 Manipuler des sommes n
X n n n n n
 X X X X X
(k + 1)4 − k 4 =
 3
4k + 6k 2 + 4k + 1 = 4 k3 + 6 k2 + 4
 
k+ 1.
Voici quelques méthodes à connaître pour simplifier les calculs de sommes. Dans cette
k=1 k=1 k=1 k=1 k=1 k=1
section, (uk )k>k0 désigne une suite numérique quelconque.
D’autre part, on a en reconnaissant une somme télescopique :
n
2.1 Décalage d’indice X 
(k + 1)4 − k 4 = (n + 1)4 − 1.


Pour tout (m, n) ∈ Z2 tel que k0 6 m 6 n et tout p ∈ Z, on a : k=1

n n+p Par conséquent :


X X !
uk = u`−p (en posant ` = k + p). n n n n
X
3 1 4
X
2
X X
k=m `=m+p k = (n + 1) − 1 − 6 k −4 k− 1
4
k=1 k=1 k=1 k=1
Attention. Il ne faut pas oublier de changer les bornes de sommation. 1

6n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1)

4 3 2
= n + 4n + 6n + 4n − −4 −n
Exercice d’application 5 4 6 2
Pour tout (a, b) ∈ C2 et tout n ∈ N? , démontrer l’égalité de Bernoulli : n4 + 2n3 + n2 n2 (n + 1)2
= ··· = = .
n−1
X 4 4
an − bn = (a − b) ak bn−1−k .
k=0

BCPST1A lycée Hoche 2018-2019 2 sur 4 Sébastien Godillon


ExercicePd’application 7  Exercice d’applicationP 9
n 
Calculer k=1 (k + 1)5 − k 5 de deux manières différentes puis obtenir la formule de Soit n ∈ N? . Calculer (i,j)∈J1,nK2 (i + j).
la somme des n premières puissances quatrièmes d’entiers.
3.2 Sommes doubles sur un triangle d’indices
2.4 Séparation des indices pairs et impairs
Dans le cas où on calcule une somme double sur un triangle d’indices (avec n = p),
Pour tout (m, n) ∈ Z2 tel que k0 6 m 6 n, on a :
P
alors il faut faire attention lorsqu’on veut intervertir les symboles :
n
X n
X n
X X X  
j
n n n
!
uk = uk + uk = u2` + u2`+1 . X X X X X
k=m k=m k=m m n m−1 n−1 ai,j =  ai,j  = ai,j .
2 6`6 2 2 6`6 2
k pair k impair 16i6j6n i=1 j=i j=1 i=1
Pn Pbn/2c Pb(n−1)/2c
Remarque. Si m = 0, on peut aussi écrire k=0 uk = `=0 u2` + `=0 u2`+1 . Conseil. En pratique, il est plus facile de travailler avec des sommes dont les indices ont
Exemple 5 la même valeur initiale fixée. Il est donc préférable d’utiliser la deuxième expression.
Soit n ∈ N. Développer cos(nθ) pour tout θ ∈ R.
Exercice d’applicationP 10
Solution. Soit θ ∈ R. On a d’après les formules de Moivre et du binôme de Newton : Soit n ∈ N? . Calculer 16i6j6n (i/j).
n  
!
  X n
cos(nθ) = Re (cos(θ) + i sin(θ))n = Re cosn−k (θ)ik sink (θ) 3.3 Sommes doubles sur un carré d’indices
k
k=0
n   bn/2c   Dans le cas où on calcule une somme double sur un carré d’indices (avec n = p), on
X n k
X
` n peut utiliser la décomposition suivante :
= k
i cos n−k
(θ) sin (θ) = (−1) cosn−2` (θ) sin2` (θ).
k 2`
k=0 `=0
k pair X X X n
X
ai,j = ai,j + ai,j − ak,k .
(i,j)∈J1,nK2 16i6j6n 16j6i6n k=1
Exercice d’application 8
Soit n ∈ N. Développer sin(nθ) pour tout θ ∈ R. Remarque. Si les indices on a ai,j = aj,i pour tout
P sont symétriques, P c’est-à-dire siP n
(i, j) ∈ J1, nK2 , alors (i,j)∈J1,nK2 ai,j = 2 16i6j6n ai,j − k=1 ak,k .
3 Calculer des sommes doubles
Exemple 6
Soit (ai,j )16i6n une famille quelconque de nombres où (n, p) ∈ (N? )2 . Soit n ∈ N? . Calculer (i,j)∈J1,nK2 min{i, j} de deux manières différentes puis retrouver
P
16j6p
la formule de la somme des n premiers carrés d’entiers.
3.1 Sommes doubles sur un rectangle d’indices Solution. On a en sommant sur le rectangle :
Dans le cas où on calcule
P une somme double sur un rectangle d’indices, alors on peut
 
n X
n n i n
intervertir les symboles , c’est-à-dire : X X X X X
  min{i, j} = min{i, j} =  j+ i
p p
!
X n
X X X n
X (i,j)∈J1,nK2 i=1 j=1 i=1 j=1 j=i+1
ai,j =  ai,j  = ai,j . n 
X i(i + 1)
 X n 
1 2

1
 
16i6n i=1 j=1 j=1 i=1 = + (n − i)i = − i + n+ i
16j6p
i=1
2 i=1
2 2
 
Remarque. Si les indices sont séparables, c’est-à-dire
Pn si onPpeut écrire ai,j = bi cj pour n(n + 1)(2n + 1) 2n + 1 n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1)
P p
tout (i, j) ∈ J1, nK × J1, pK, alors 16i6n ai,j = ( i=1 bi )( j=1 cj ). =− + = .
12 2 2 6
16j6p

BCPST1A lycée Hoche 2018-2019 3 sur 4 Sébastien Godillon


De plus, on a en sommant sur deux triangles et en soustrayant la diagonale : — Symétrie :
   
n
n n
∀(k, n) ∈ Z × N, = .
n−k
X X X X
min{i, j} = min{i, j} + min{i, j} − min{k, k} k
(i,j)∈J1,nK2 16i6j6n 16j6i6n k=1
— Formule du pion :
j
n X n n
X X X j(j + 1) n(n + 1)    
=2 i− k=2 − ? ? n n n−1
2 2 ∀(k, n) ∈ Z × N , = .
j=1 i=1 k=1 j=1 k k k−1
n n n
X
2
X n(n + 1) X 2
= j + j− = k . — Relation de Pascal :
j=1 j=1
2
k=1      
? n n−1 n−1
Pn ∀(k, n) ∈ Z × N , = + .
On retrouve bien la formule k2 = n(n+1)(2n+1)
. k k−1 k
k=1 6

Remarque. La dernière propriété permet de calculer facilement les coefficients bi-


Exercice d’application P11 nomiaux par récurrence à l’aide du triangle de Pascal.
Soit n ∈ N? . Calculer (i,j)∈J1,nK2 ij de deux manières différentes puis retrouver la
formule de la somme des n premiers cubes d’entiers. Exemple 7
Soit (m, n) ∈ N2 . En développant le polynôme (X + 1)m (X + 1)n = (X + 1)m+n ,
démontrer l’identité de Vandermonde :
4 Manipuler des factorielles et des coeff. binomiaux k     
X m n m+n
∀k ∈ J0, m + nK, = .
4.1 Factorielle ` k−` k
`=0

La factorielle de n ∈ N est définie comme le produit des n premiers entiers non nuls, Solution. D’après la formule du binôme de Newton, on a :
c’est-à-dire : ! n   
n m   X mn
m n
X m i 
X n
j
(X + 1) (X + 1) = X X = X i+j
Y
n! = k. i j i j
i=0 j=0 06i6m
k=1
06j6n
 
Exercice d’application 12
 
m+n m+n m
Soit n ∈ N? . Calculer le produit des n premiers entiers naturels pairs non nuls, puis
       
X  X m n   Xk =
X X X m n 
 Xk
celui des n premiers entiers naturels impairs. =  

06i6m i j  
i=0 06j6n
i j 
k=0  k=0
06j6n i+j=k
i+j=k
4.2 Coefficients binomiaux m+n m   ! m+n k   !
X X m n k
X X m n
Le coefficient binomial de k ∈ Z parmi n ∈ N est défini par : = X = Xk.
i=0
i k − i ` k − `
k=0 k=0 `=0
   n!
n k!(n−k)! si 0 6 k 6 n Or, toujours d’après la formule du binôme de Newton, le coefficient de X k pour chaque
= . m+n m+n

k 0 sinon k ∈ J0, m + nK dans le développement de (X + 1) est k . On en déduit la formule
de Vandermonde par identification des coefficients de polynômes.
k
Remarque. D’après la formule du binôme de Newton, c’est
n n
 le coefficient de X dans le Exercice d’application 13
développement du polynôme (X + 1) . En particulier, k est un entier naturel. Soit n ∈ N. En développant le polynôme (X + 1)2n (X − 1)2n = (X 2 − 1)2n , démontrer
Les coefficients binomiaux vérifient de nombreuses propriétés. Il faut connaître les trois P2n 2
que k=0 (−1)k 2n = (−1)n 2n

suivantes car on les utilise fréquemment. k n .

BCPST1A lycée Hoche 2018-2019 4 sur 4 Sébastien Godillon

También podría gustarte