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Résistance : La résistance est la résistance offerte au passage du courant. L’unité employée est
le Ohm (Ω). Une résistance de 1 Ω causera une perte de 1 volt entre ses extrémités si un courant
de 1 ampère circule à l’intérieur.
Pour calculer un courant une tension ou une résistance il faut utiliser l’équation :
- Première loi de Kirchhoff : La somme algébrique des tensions dans une boucle fermée d’un
circuit est égale à 0.
-Deuxième loi de Kirchhoff : La somme des courants qui arrivent à un nœud est égale à la
somme des courants qui en repartent. (c’est même chose pour n’importe quelle composante, la
somme des courants qui y entre = la somme des courants qui en repartent, et ce, à tout
moment et dans n’importe quelle situation)
- Théorème de Thévenin : Tout circuit à deux bornes ouvertes A et B (car une charge Z est
enlevée) composé de plusieurs sources et de plusieurs résistances peut être remplacé par une
source unique E (appelée tension de Thévenin) en série avec une résistance unique R et la
charge Z:
-La Résistance R est la résistance entre les bornes A et B lorsque toutes les sources sont
remplacées par un court circuit et lorsque la charge Z est enlevée.
***Cette méthode permet de trouver rapidement une tension ou un courant dans une
charge faisant partie d’un circuit complexe, et ce, sans avoir à résoudre le circuit au
complet. (*** La ‘’charge’’ peut très bien être autre chose qu’une résistance, ce pourrait
même être toute une portion d’un circuit à condition que cette portion de circuit ait
seulement une entrée et une sortie (2 bornes : A et B)
Puissance :
La puissance (en watts) est la quantité d’énergie (en joules) absorbée ou débitée par unité de
𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒
temps (en secondes). ( 𝑊𝑎𝑡𝑡 = 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒) C’est en quelque sorte un débit d’énergie.
Lorsqu’une composante absorbe de la puissance, l’énergie absorbée ne disparait pas, elle peut
être reconvertie en chaleur, en mouvements, en sons, etc…
Source vs Charge
Une source est une composante qui génère une puissance.
En électricité, suivant le sens conventionnel du courant, on dira que si le courant circule dans
une composante de la borne positive vers la borne négative cette composante est une charge
(car elle crée une perte de tension) , et si le courant circule de la borne négative vers la borne
positive, cette composante est une source (car elle génère une augmentation de tension).
- moteur/génératrice
- LED/photodiode (panneaux solaires)
- pile, batterie (une batterie est un montage de plusieurs piles)
-Thermocouple (***lorsque 2 métaux différents sont en contact, ils forment un
thermocouple)
-Piezo électrique
***- un condensateur, une fois chargé, peut se transformer en source
***- une bobine (inductance), une fois chargée, peut se transformer en source
Source de tension :
Une source de tension idéale est une source d’alimentation qui garde une tension constante à
sa sortie, peu importe la charge qui y est branchée. C’est une source dont la tension de sortie
est régulée : Pour une source réelle de tension, la tension est maintenue constante tant que la
résistance de charge est supérieure à une certaine limite.
Source Non régulée (‘’power supply’’ sans Source Régulée avec un régulateur linéaire:
régulateur ou batterie):
Lorsque la charge augmente (elle tire plus de Lorsque la charge augmente (elle tire plus de
courant), la tension de sortie ‘’écrase’’ à cause courant), la tension de sortie est maintenue
de la perte de tension due à diverses résistances constante grâce à un régulateur qui compense
internes (dont la résistance du bobinage du pour la perte de tension due aux résistances
transformateur dans le cas d’un power supply internes, et ce, jusqu’à une certaine limite.
ou la résistance interne d’une batterie)
Une source de courant idéale est une source qui garde un courant constant en sortie, peu
importe la charge qui y est branchée. Pour garder le courant de sortie constant malgré une
variation de la résistance de charge la source doit jouer avec la valeur de sa tension de sortie.
𝑉
Comme 𝐼 = 𝑅 si la résistance de charge double, la source de courant devra doubler sa tension
de sortie pour garder son courant de sortie constant. Pour une source de courant réelle, le
courant est maintenu constant tant que la résistance de charge est inférieure à une certaine
limite (sinon la tension de sortie ne peut pas monter assez haut pour maintenir le courant
constant, elle est saturée ; elle donne sa tension max et ce n’est pas assez)
Certaines sources d’alimentation (power supply) ont un ajustement de la tension de sortie, mais
aussi du courant de sortie. Comment peut-on ajuster la tension et le courant puisque le courant
est fonction de la tension et de la résistance (V=RI) ??? On ne peut changer la tension sans
changer le courant si la résistance est constante , c’est la tension de sortie et la résistance de la
𝑉
charge qui détermine (𝐼 = 𝑅) le courant qui circulera. La seule chose que la source peut ajuster
est sa tension de sortie et le courant suivra, ainsi les deux ajustements (tension et courant)
contrôleront la tension de sortie, mais un seul à la fois soit celui qui impose la plus faible
tension de sortie .
Le bouton d’ajustement du courant ajuste le courant qui va sortir de la source (en jouant sur la
tension de sortie) à condition que la tension nécessaire pour faire circuler ce courant dans la
charge soit inférieure à la tension ajustée par le bouton de tension. (c’est le courant maximal qui
peut être délivré).
***Souvent un LED ‘’overload’’ allume lorsque le courant maximal est atteint, c’est-à-dire
lorsque la tension de sortie est limitée par le bouton d’ajustement du courant.
Conducteur, Isolants, Semi-conducteurs :
Un conducteur est un matériel qui offre une très faible résistance au passage du courant. Cette
résistance est une constante qui dépend de la section (aire) et de la longueur du conducteur
ainsi que de sa température. (le courant qui circule dans un conducteur est proportionnel à la
tension que l’on lui applique)
Un isolant est un matériel qui offre une très grande résistance au passage du courant. Tout
comme un conducteur cette résistance est une constante qui dépend de la section (aire) et de la
longueur de l’isolant ainsi que de sa température. (le courant qui circule dans un isolant est
proportionnel à la tension que l’on lui applique)
Un semi-conducteur est une composante très précisément conçue pour offrir une résistance
non linéaire au passage du courant (le courant n’est pas proportionnel à la tension qu’on lui
applique)
Conducteur/isolant Semi-conducteur
Composant actif/passif
Un composant actif est un composant électronique qui permet d'augmenter la puissance d'un
signal (tension, courant, ou les deux). La puissance supplémentaire est récupérée au travers
d'une alimentation. On peut citer en majorité des semi-conducteurs, on y classe : transistor,
circuit intégré.
Au contraire, un composant est dit passif lorsqu'il ne permet pas d'augmenter la puissance d'un
signal (dans certains cas, il s'agit même de réduire la puissance, souvent par effet Joule) :
résistance, condensateur, bobine, filtre passif, transformateur, diode, ainsi que les assemblages
de ces composants. Une autre définition d'un composant dit « passif » est qu'il obéit à la loi
d'Ohm généralisée.
Point de fonctionnement (point Q) : (Principes d’électronique p.51)
Lorsqu’on cherche la tension ou le courant exact dans un semi-conducteur, comme sa
résistance n’est pas constante, on ne peut se servir de cette information pour trouver le
courant qui circulera dedans ainsi que la tension qu’elle gardera à ses bornes. Pour tous les
semi-conducteurs, on doit se fier aux courbes tension-courant de la composante. Attention ces
courbes varient en fonction de la température et souvent d’autres paramètres, il faut donc
prendre celles qui s’apparentent le plus à notre application.
Par exemple : pour trouver la tension et le courant théorique exact dans un L.E.D. qui est en
série avec une résistance de 100 Ω, on peut tracer par-dessus la courbe tension-courant du
L.E.D. (en bleu) la courbe du courant qui circulera dans la résistance et le L.E.D. en fonction de la
tension aux bornes du L.E.D. . C'est-à-dire que si la tension que garde le L .E.D. est de 0V il
𝑉 3
restera 3V aux bornes de la résistance ce qui donnera un courant de 𝐼 = 𝑅 = 100 = 30𝑚𝐴 et si
le L.E.D. garde le maximum de tension soit 3V, il restera 0V aux bornes de la résistance ce qui
𝑉 0
donne un courant nul 𝐼 = 𝑅 = 100 = 0𝑚𝐴. On peut donc tracer une droite (car la résistance est
linéaire) entre ces deux points, on remarquera que la pente de la droite, soit le rapport entre le
courant et la tension est bel et bien égale à la valeur inverse de la résistance (soit 1/100 Ω). On
trouve le point d’intersection des deux droites ce qui revient à résoudre un système à 2
équations de manière graphique (puisqu’on a pas l’expression mathématique de la courbe
tension-courant du L.E.D. , mais seulement son graphique).
Les approximations sont aussi bonnes que les calculs précis, car les tolérances de fabrication des composantes
électroniques sont très larges, ce qui veut dire que les valeurs pratiques risquent de varier beaucoup de la
réponse théorique (de plus, la température fait varier les caractéristiques ce qui ajoute à l’imprécision).
Calcul de la résistance d’un conducteur (Wildi page 100)
À une température donnée, la résistance d’un conducteur dépend de
- Sa longueur
- Sa section
- Le matériau qui le constitue
Le passage du courant électrique dans un conducteur se fait d’autant plus facilement que le
nombre d’électrons libres est grand. Or, ce nombre d’électrons libres varie considérablement
d’une substance à l’autre. C’est pourquoi des matériaux sont meilleurs conducteurs que
d’autres.
La formule qui permet de calculer la résistance d’un conducteur à une température donnée
(température de la résistivité) selon ses dimensions est la suivante :
𝑙
𝑅 =𝜌∗𝐴 R= résistance du conducteur en ohms à 𝑥°𝐶
𝑅 = 𝑅0 [1 + 𝛼(𝑇 − 𝑇0 )]
𝑅= résistance à la température finale 𝑇
On peut aussi remplacer R 𝑅0 = résistance initiale à la température 𝑇𝑜
par 𝜌 (la résistivité) et 𝑅0
𝑇 = température finale
par 𝜌0 dans la formule pour
estimer la résistivité à une 𝑇0 = température finale
autre température.
𝛼= coefficient de température de la résistivité
ATTENTION ce coefficient (𝛼) change selon la température, car la résistance en fonction
de la température n’est pas linéaire (certains matériaux le sont plus que d’autres), c’est
pourquoi cette formule ne donne qu’une approximation et aussi pourquoi elle ne peut
être utilisée que pour de petites différences de températures, car plus la différence de T
augmente plus la précision diminue.
Effet de la Température :
Pour toutes composantes électriques/électroniques, la température influence leurs
caractéristiques, donc par le fait même leur fonctionnement. Pour certaines composantes telles
les interrupteurs ou les relais, ce changement de caractéristiques sera très négligeable, mais
pour d’autres composantes comme les semi-conducteurs et les circuits intégrés, une variation
de température peut influencer grandement le fonctionnement de la composante. Il est donc
primordial de vérifier dans les datasheets de la composante quelle est la plage de température
acceptable pour avoir un fonctionnement adéquat. Si on veut plus de précision, certaines
datasheets offrent même des graphiques concernant les modifications d’un certain paramètre
(ex : résistance) selon la température. Normalement, pour toutes les caractéristiques fournies
dans les datasheets on indique à quelle température de la jonction (Tj) on aura ces
caractéristiques. En général, tant qu’on reste à l’intérieur des limites de températures
d’opération de la composante, elle travaille convenablement, mais pour certaines applications
plus critiques (où une petite distorsion de signal est grave) on devra porter une plus grande
attention à la température de la composante.
***Le thermistor est justement basé sur ce principe, on se sert de sa grande variation de
résistance en fonction de la température pour diverses applications.
***En général, pour un conducteur plus sa température est basse plus sa résistance est faible.
***Cas réel : Un filament d’ampoule incandescente 100 Watts a une résistance d’une dizaine de
ohms à 25 °C, alors qu’à sa température de fonctionnement (≈ 2500 °C) sa résistance est
d’environ 150 ohms. (cette faible résistance à ‘’froid’’ cause un peak de courant (In Rush
current) lors de la mise sous tension de l’ampoule. Au fur et à mesure que la température du
filament augmente, sa résistance augmente ce qui a pour effet de réduire le courant (tout cela
se fait très rapidement).
***Toutes les composantes électriques avec contact mécanique usent, elles ont donc une durée
de vie limitée et ‘’prévisible’’. ex : interrupteur, relais électromécanique, potentiomètre…
Leur durée de vie (en milliers de cycles) est souvent inscrite dans les datasheets.
Circuits linéaires vs à découpage ‘’Switching’’ (ex : Power supply, amplificateur…) :
Linéaire : Un circuit dit linéaire est un circuit dont la tension de sortie varie grâce à la
variation de résistance des transistors de sortie (souvent des transistors bipolaires). Ce sont ces
transistors qui gardent une partie de la tension à leurs bornes afin qu’en sortie il reste la tension
désirée. Mais comme ils gardent une bonne tension à leurs bornes et qu’un courant les traverse,
ils doivent dissiper une puissance assez importante (P = VI).
SPDT :single pole double throw (une pole deux directions; sélecteur)
DPST : Double pole single throw (deux pole une direction chaque)
DPDT : double pole double throw (deux pôles deux directions chaque)
TPDT : triple pole double throw (trois pôles deux directions chaque)
Types d’interrupteurs :
Une résistance peut servir à limiter un courant (en créant une perte de tension à ses bornes), à
‘’séparer’’ 2 tensions (diviseur de tension: pour abaisser une tension) ou encore à mesurer un
courant à l’aide d’un voltmètre (cette dernière application est utilisée dans les circuits avec
limitation de courant : on mesure la tension aux bornes de la résistance et, avec la valeur de la
résistance en ohms, on peut en déduire le courant qui y circule (V=RI) ).
Valeurs (ohms) :
Notre Brasserie Reste Ouverte Jeudi Vendredi BienVenue Gros Buveur
Noir= 0
Brun= 1
Rouge= 2
Orange= 3 1𝑖è𝑟𝑒 bande= 1𝑒𝑟 Chiffre
Jaune= 4 2𝑖è𝑚𝑒 bande= 2𝑖è𝑚𝑒 Chiffre
Vert= 5 3𝑖è𝑚𝑒 bande= Nombre de zéros (multiplicateur : × 10𝑥 )
Bleu= 6 4𝑖è𝑚𝑒 bande= tolérance
Violet= 7
Gris= 8
Blanc= 9 S’il y a 5 bandes :
(𝑅2||𝑅𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 )
𝑉𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 = 𝑉𝑐𝑐 ∗
𝑅1+(𝑅2||𝑅𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 )
Pour éviter une trop grande chute de tension lorsqu’on y branche une
charge il faut sélectionner des valeurs R1 et R2 calculées pour avoir un
diviseur de tension ‘’soutenu’’, c'est-à-dire que pour la charge maximale (résistance de charge
min.) qu’on y branche la tension ne chute pas plus de 1 %.
- pour avoir ≈ 99% de la tension de Thévenin à la charge il faut que R2 ≤ 0,01 Rchargemin
(autrement dit, il faut que la résistance de charge minimale soit 100 fois plus grande que
R2)
Dans ces conditions (Rcharge ≈ 100*R2), pour toute la puissance consommée par le diviseur de
tension, environ 1 % seulement se rend à la charge. On en déduit donc qu’un diviseur de tension
ne peut être utilisé que pour de très petites puissances, car son rendement énergétique est très
mauvais (si on veut une précision de 99%, le rendement sera d’environ 1%).
Si on peut tolérer une plus grande chute de tension (plus de 1%) en sortie on peut alors
augmenter la valeur de R2 (et aussi de R1 afin de garder la même tension de thévenin), le
courant circulant dans la charge sera alors de plus élevé que 1% du courant total on aura alors
un meilleur rendement énergétique.
***Lorsqu’aucun courant ne circule dans une résistance, cette dernière ne crée aucune
chute de tension entre ses bornes. Plus le courant qui la traverse augmente plus la perte
de tension entre ses bornes augmente elle aussi. (V=RI)
***Une résistance qui a trop chauffé peut changer de valeur de manière permanente et
cela peut ne pas être apparent.
Puissances
Puissance à dissiper (Watts) : Disponibles:
⅛ watt ,
La valeur en ohms n’est pas la seule chose à tenir compte dans ¼ watt
la sélection d’une résistance il faut aussi tenir compte de la ½ watt
puissance qu’elle aura à dissiper en continu. (P=VI) Si on prend 1 watt
une valeur trop petite la résistance va trop chauffer et va brûler, 2 watts
et si on prend une puissance trop élevé c’est plus encombrant et 5 watts
cher inutilement. 10 watts
25 watts
Ex: Une résistance ¼ de watts est physiquement conçu (selon sa 50 watts
taille) pour pouvoir dissiper ¼ de watts en continu (à une 100 watts
température ambiante normale soit ≈ 25 °C)
en série : 𝑅𝑒𝑞 = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅…
1 1 1 1 𝑅1 ∗𝑅2
en parallèle : = + + ou 𝑅𝑒𝑞 −1 = 𝑅1 −1 + 𝑅2 −1 + 𝑅… −1 ou 𝑅𝑒𝑞 =
𝑅𝑒𝑞 𝑅1 𝑅2 𝑅… 𝑅1 +𝑅2
Potentiomètre (Potentiometer) :
Un potentiomètre est une résistance variable (on peut ajuster mécaniquement sa valeur (Ω)). Il
comprend un balais (fixé après le ‘’bouton’’) qui se déplace sur une piste de carbone. La
résistance entre ce balais et l’une ou l’autre extrémité de la piste de carbone dépend de sa
position (plus la piste de carbone est longue plus elle est résistive). La plupart des
potentiomètres sont linéaires (la position du balais est proportionnelle à la résistance), mais il
en existe des logarithmiques (la résistance est exponentielle à la position du balais)
1 1 1 1
en série : 𝐶𝑒𝑞
=𝐶 +𝐶 +𝐶 ou 𝐶𝑒𝑞 −1 = 𝐶1 −1 + 𝐶2 −1 + 𝐶… −1
1 2 …
en parallèle : 𝐶𝑒𝑞 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶…
Un condensateur dit ‘’polarisé’’ est un condensateur dont les deux bornes ont une polarité qu’il
faut respecter, par le fait même ils ne peuvent dont pas fonctionner en AC (car les polarités
s’inversent tout le temps).
*** Normalement tous les condensateurs électrolytiques sont polarisés, mais vous pouvez en
réaliser un non polarisé en câblant en série et en tête-bêche deux condensateurs électrolytiques
standards :
Type de condensateurs et leurs caractéristiques générales :
Céramique : Téflon :
Tantale : Variables :
Mica :
Polyester film :
Polystirène :
∆𝑉
𝐼𝐶 = 𝐶 × 𝐼𝐶 = Courant qui traverse le condensateur en Ampères (A)
∆𝑡
Δ𝑉 𝑑[𝑣]
= 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒, = 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑎𝑛é𝑒 (à 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟é𝑐𝑖𝑠: 𝑑é𝑟𝑖𝑣é𝑒)
Δ𝑡 𝑑𝑡
Charge et décharge d’un condensateur
On peut comparer un condensateur à un accumulateur : il accumule des électrons (charges (-)) sur une de
ses plaques (elle devient donc négative) alors que l’autre plaque perd ses électrons (elle devient positive).
La vitesse de charge dépend donc du débit d’électrons (courant en ampères) et de la capacité
(capacitance en Farads) des plaques à recevoir des électrons. Cependant, le débit d’électrons (courant)
est fonction de la tension aux bornes de la résistance qui est en série avec le condensateur ‘’idéal’’.
(Comme on se rappelle plus la tension aux bornes d’une résistance est élevée plus le courant qui la
traverse est grand : V=RI). Or, au fur et à mesure que le condensateur se charge, la tension aux bornes du
condensateur ‘’idéal’’ augmente. Puisque ce condensateur est en série avec la résistance et que la tension
d’alimentation n’a pas changée, il s’ensuit que la tension aux bornes de la résistance chute, ce qui a pour
effet de réduire le courant qui la traverse pour se rendre au condensateur. Ce faisant plus le temps passe
plus la vitesse de montée de la tension (pente) ralentit pour finalement devenir presque nulle. On
comprend alors que le condensateur se charge de moins en moins vite plus la tension à ses bornes est
rendue haute. On peut donc conclure de tout cela que le temps de charge d’un condensateur dépend de
la valeur de la résistance équivalente qui est en série ainsi que de la capacité du condensateur.
***Le débit (courant) auquel le condensateur se ‘’vide’’ ou se ‘’remplit’’ dépend de la tension aux bornes de la
résistance (c’est la résistance qui limite le courant de charge/décharge : si aucune résistance et si la tension est
appliquée instantannément → courant infini). Au fur et à mesure que les 𝜏 passent, la tension aux bornes de
cette résistance diminue, donc le courant qui traverse la résistance et charge le condensateur diminue lui aussi.
𝑉𝑟
𝐼𝑐 = 𝐼𝑅 =
𝑅
Puisque le condensateur ne pourra jamais être totalement chargé, on mesure le temps requis
pour la charge selon la constante de temps 𝜏. La constante de temps 𝜏 est le temps requis pour
atteindre la valeur finale si la vitesse initiale instantannée (taux de variation) serait maintenue.
Cette constante de temps est souvent utilisée pour les systèmes de premier ordre (voir
Introduction à l’instrumentation et à la régulation de procédé p.71). Dans le cas d’un
condensateur, 𝜏 se calcul comme suit :
Voici la formule qui donne la valeur de la tension aux bornes d’un condensateur ‘’t’’ secondes
après le début de sa charge ou de sa décharge
𝑡
𝑉𝐶 = 𝑉𝑓 − (𝑉𝑓 − 𝑉𝑖 ) ∗ 𝑒 − ⁄𝜏
100% 100%
80% 80%
60% 60%
Vc 40% Vc 40%
20%
0% 20%
0%
0 sec τ 2τ 3τ 4τ 5τ
0 sec To 2 To 3 To 4 To 5 To
temps (sec)
temps (sec)
100% 0 sec To 2 To 3 To 4 To 5 To
0%
Ic
50%
0% Ic -50%
0 sec τ 2τ 3τ 4τ 5τ
𝑄
𝐶= C= capacitance en farads (f)
𝐸
*** pour des condensateur en série, ‘’Q’’ (charge en coulombs sur chaque plaque) est la même
pour tous les condensateurs, on peut donc trouver la tension aux bornes de chacun avec la
formule précédente
1
𝑊 = 𝐶𝐸 2 W= énergie dans le champs électrique du condensateur (joules)
2
En AC :
1
𝑋𝐶 = 𝑋𝐿 = réactance capacitive de la bobine en ohms (Ω)
2𝜋𝑓𝐶
𝑓 = fréquence du AC en Hertz (Hz)
**Il est bon de noter que 2 corps séparés par un isolant constituent
toujours un condensateur et que si ces deux corps ne sont pas au même
potentiel il existe un champ électrique entre les deux. **
EX : une personne se tenant debout sur une chaise isolée, forme avec la
terre un condensateur dont la capacitance est de l’ordre de 300
picofarads. (Cette capacitance est la cause des décharge d’électricité ‘’statique’’ que l’on
peut ressentir à certains moments; notre corps (une des plaque du condensateur) se charge
tranquillement et se décharge ensuite de manière violente)
Condensateurs ‘’de liaison’’ :
Un condensateur dit ‘’de liaison’’ est un condensateur qui est utilisé (en série) dans le
trajet d’un signal afin de laisser passer le courant AC (au dessus d’une certaine
fréquence) et bloquer le courant DC. Cette ‘’propriété’’ est en fait une approximation
grossière de la réactance capacitive, en effet la fréquence du signal appliqué au
condensateur est inversement proportionnelle à sa réactance capacitive (genre de
1
résistance apparente) (𝑋𝐶 = 2𝜋𝑓𝐶 ), plus on applique une haute fréquence au
condensateur mieux il conduit (courant plus élevé). Pour une fréquence nulle
équivalente au courant DC (aucune variation de tension aux bornes du condensateur) le
courant est nul. On peut vérifier cela avec deux formules :
Alors que pour une haute fréquence, le courant n’est pas limité :
1 1
𝑋𝐶 = = = 0𝛺
2𝜋𝑓𝐶 2𝜋 ∗ ∞ ∗ 𝐶
***On dira donc qu’un condensateur laisse passer le courant AC au dessus d’une
certaine fréquence (qui dépend entre autre de sa capacité : plus il y a de µF plus la
fréquence minimum qui peut le traverser est basse). On peut aussi dire qu’un
condensateur bloque le courant DC (Lorsque la tension aux bornes du condensateur est
constante, aucun courant ne le traverse).
Le terme ‘’condensateur de couplage’’ veut dire que le condensateur sert à ajouter une
composante DC au signal et le terme ‘’condensateur de découplage’’ veut dire qu’il sert à
enlever la composante DC du signal.
Le condensateur crée aussi un déphasage entre la tension et le courant
alternatifs :
En effet, comme le courant est proportionnel à la dérivée de la tension, si la tension a
une forme sinusoïdale, le courant aura une forme cosinus (dérivée de sin = cos).
𝑑𝑉
𝐼𝐶 = 𝐶 ∗
𝑑𝑇
On dit donc que le courant est en avance de 90˚ sur la tension, par le fait
même la tension est donc en retard de 90˚ sur le courant.
Une autre façon de voir cela est de dire que c’est lorsque la tension aux
bornes du condensateur varie le plus rapidement (pente de la tension au
max) qu’il circule le plus grand courant (courant maximal).
***On ne tient généralement pas compte de ce déphasage dans la plupart des circuits
électroniques, ce qui n’est pas du tout le cas en électricité de puissance…
IDENTIFICATION DES CONDENSATEURS DE CÉRAMIQUE ET POLYESTER
Bobine (Inductor) :
Bobine variable
Une bobine est un enroulement de fil à noyau d’air ou de fer doux qui produit un champs
magnétique lorsqu’il est traversée par un courant. Lorsqu’un courant ascendant traverse la
bobine (courant qui augmente) elle emmagasine de l’énergie (Joules) dans son champs
magnétique et lorsque le courant qui la traverse diminue, elle retourne son énergie dans le
circuit, limitant ainsi la variation de courant. Lorsqu’aucun courant ne circule dans la bobine
celle-ci ne peut en aucun cas être chargée (contrairement au condensateur), car le champs
magnétique est crée par le courant qui circule.
Selon plusieurs aspects une
Calcul de plusieurs bobines (L=inductance en Henry (H)) bobine est un peu l’inverse d’un
condensateur :
en série : 𝐿𝑒𝑞 = 𝐿1 + 𝐿2 + 𝐿… *La formule de charge et de
décharge est prèsque la même,
1 1 1 1 on n’a qu’à inverser le V et le I
en parallèle : = + + ou 𝐿𝑒𝑞 −1 = 𝐿1 −1 + 𝐿2 −1 + 𝐿… −1
𝐿𝑒𝑞 𝐿1 𝐿2 𝐿… *Pour une bobine lors de la
décharge les polarités
s’inversent alors que pour un
condensateur c’est le courant
qui s’inverse
* Dans une bobine en AC le
courant est en retard de 90°
alors que pour un condensateur
c’est la tension qui est en retard
de 90°
*Les bobines en série se
calculent de la même façon que
les condensateurs en parallèle et
vive versa
*Etc.
Δ𝐼
𝐸𝐿 = 𝐿 × 𝐸𝐿 = Tension induite aux bornes de la bobine en Volts (V)
Δ𝑡
temps (sec)
VL 50%
VL
-50%
0%
0 sec τ 2τ 3τ 4τ 5τ
-100%
temps (sec) temps (sec)
𝐿
𝜏= 𝜏= constante de temps en secondes (s)
𝑅
L = inductance en Henry (H)
R= résistance en ohms (Ω)
∆∅
𝐸𝐿 = 𝑁 ∙ 𝐸𝐿 = tension induite aux bornes de la bobine en volts (V)
∆𝑡
1
𝑊 = 𝐿𝐼2 W= énergie dans le champ magnétique (joules)
2
En AC :
Un relais est un ensemble d’un ou plusieurs interrupteurs (contacts) qui sont actionnés par un
électroaimant (une bobine à noyau de fer doux), le tout placé dans un boitier fermé. Les
contacts peuvent être des contacts normalement ouverts (N.O.) ou normalement fermés (N.F.
ou N.C.). La plage de tension d’alimentation de l’électroaimant est normalement inscrite sur le
relais. Il faut cependant faire attention certains relais doivent être alimentés en DC et d’autre en
AC. Pour ce qui est des contacts (interrupteurs) la tension et le courtant max qu’ils peuvent
porter est lui aussi inscrit sur le boitier. Enfin, pour la sélection d’un relais, on devrait tenir
compte de son nombre maximal d’opérations c'est-à-dire le nombre de fois approximatif qu’il
peut être actionné et désactionné dans sa vie, avant de briser (ce nombre est inscris dans les
spécifications du relais).
Transformateur (Transformer):
Un transformateur est un ensemble de deux bobines (une primaire et une secondaire) dont le
noyau de fer doux laminé est le même. Ces deux enroulements se transmettent de l’énergie
électrique par couplage magnétique, ce principe peut s’appeler induction mutuelle. Dans un
transformateur, les deux bobines sont électriquement isolées (grâce au couplage magnétique).
Le but d’un transformateur est d’élever ou d’abaisser une tension AC. (un même transformateur
peut marcher dans les deux sens élever/abaisser : tout dépendant de quel coté on branche son
alimentation primaire)
Fonctionnement : Une tension AC est appliquée sur l’enroulement primaire, cette tension y fait
circuler un courant AC, qui lui, crée un champ magnétique ‘’alternatif’’ (variation du flux
magnétique) dans le noyau commun. Cette variation de flux magnétique (champs magnétique
‘’alternatif’’) traverse l’enroulement secondaire, ce qui a pout effet d’induire une tension à ses
bornes. Si une charge est branchée sur le secondaire, cette tension fera circuler un courant.
Le rapport tension primaire vs tension secondaire est égal au rapport du nombre de spire (tours
de fils) de l’enroulement primaire sur le nombre de spires de l’enroulement secondaire. Ce
rapport est appelé rapport de transformation (η). Dans certains transformateurs on divise
l’enroulement secondaire en plusieurs enroulements branchés en série dont les extrémités sont
sorties du transformateur. De cette manière tout dépendant des fils de l’enroulement
secondaire que l’on choisit la tension de sortie n’est pas la même puisque le nombre de tours de
fils est différent. Plusieurs transformateurs ont un fil branché en plein centre de l’enroulement
secondaire (on l’appelle ‘’center tap’’) entre ce fil et une ou l’autre extrémité de l’enroulement
secondaire on a la moitié de la tension de la bobine secondaire puisqu’on est branché sur
seulement la moitié des spires (tours de fils). Normalement le ‘’center tap’’ est un fil d’une autre
couleur pour qu’on puisse le différencier. La grosseur physique d’un transformateur dépend de
sa puissance maximale (VA) et de la fréquence (HZ) du AC sur laquelle il est conçu pour
fonctionner. (plus la fréquence qui circule dans un transfo est élevé, plus sa taille peut être
réduite pour une même puissance (VA)).
𝑉𝑃 Nbr tours primaire
=η= 𝑃𝑃 = 𝑃𝑆 + 𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠(≈ 10%) Rendement = 100% - Pertes(chaleur)%
𝑉𝑆 Nbr tours secondaire
Center Tap
Elle laisse passer le courant seulement d’un sens, de l’anode (+) vers la cathode (-). Son temps
de commutation (délais entre lorsque la diode conduit et lorsqu’elle se bloque) est assez long,
elle ne peut donc pas servir pour de hautes fréquences. Elle fait très bien l’affaire comme diode
de roue libre.
Diode qui a une très faible perte de tension à ses bornes lorsqu’elle conduit ( Vf=
0,15 V à 0,45V), de plus son temps de commutation est très court. Elle peut donc
servir pour de très hautes fréquences
Normalement une diode laisse passer le courant électrique dans un seul sens. Les diodes Zener
sont conçues de façon à laisser aussi passer le courant en sens inverse si la tension à ses bornes
est plus élevée que le seuil d'avalanche (voltage inverse : Vz). Comme toutes les diodes, elle
conduit aussi dans le sens de la flèche. Ces diodes sont très utiles pour garder une tension égale
ou sous une certaine valeur.
Une Diode à effet tunnel est une diode utilisée dans les circuits où un temps de commutation
très court devient indispensable (jusqu’à 5 GHz). Contrairement à toutes les autres sortes de
diodes, cette diode conduit en inverse (polarisée négativement), mais lors de son utilisation en
direct (sens positif), l'effet tunnel se produit donnant à la caractéristique de cette diode une
zone où l’augmentation de la tension aux bornes de la diode
entraîne une diminution du courant la traversant. Ce type de
diode est très rarement utilisé.
Un diac (diode alternative current) est une diode symétrique constituée de deux diodes de type
Shockey montées tête-bêche, et présente la caractéristique de pouvoir conduire dans les deux
sens, mais seulement à partir d'une certaine tension (entre 25V et 40V, souvent 32V). Un diac
ne possède pas d'inscription sur son corps. On le reconnait par une petite bande (anneau) en
plein milieu du composant à comparer avec une diode dont l'anneau est placé plus près d'une
extrémité. (on retrouve souvent des diacs sur les
gachettes des Triacs et des SCR, ils permettent d’éviter
des amorçages intempestifs, car aucun courant ne passe
tant tant qu’il n’y a pas la tension 𝑽𝑩𝑶 aux bornes du diac.)
Caractéristiques Principales :
Une diode de régulation de courant, est en fait un transistor de type JFET dont la gachette (gate)
est branchée avec la source (pour certains modèles on insère une résistance entre les 2). Grâce
à ce branchement interne, on limite la composante à 2 pattes seulement. Ces diodes servent de
‘’générateurs de courant’’ c’est à dire qu’elles gardent le courant qui les traverse plutôt constant
(sur une plage de tension donnée). La diode gardera la tension nécessaire à ses bornes pour que
le restant de la tension fasse circuler le bon courant dans la charge. Ce genre de diode n’existe
que pour de petits courants ( 5 mA et moins), mais la plage de tension qu’elles peuvent garder
à leurs bornes peut aller jusqu’à une centaine de volts. Ce genre de diode peut servir, par
exemple, à alimenter une L.E.D. avec un courant constant et ce peut importe la tension
appliquée (en autant que cette tension reste dans la plage de fonctionnement). Ce type de
diode est rarement utilisé.
Schéma illustrant
comment utiliser
cette diode
Diode Varicap ou Diode d’accord (varicap diode, varactor diode, variable capacitance
diode, variable reactance diode or tuning diode):
Une diode varicap (de l'anglais variable capacity), aussi nommée varactor (acronyme de variable
reactor) ou encore diode à capacité variable est un type de diode qui présente la particularité de
se comporter comme un condensateur dont la valeur de la capacité varie avec la tension inverse
appliquée à ses bornes. Cette diode peut être considérée comme un condensateur variable. Les
diodes varicap sont utilisées dans les circuits d'accord des récepteurs radios et des téléviseurs :
elles permettent de faire varier la capacité du circuit d'accord, et donc sa fréquence de
résonance, en changeant la tension de commande appliquée sur la diode (qui provient d'un
potentiomètre connecté en général entre le pôle + et le pôle - de l'alimentation). Les diodes
varicap ont progressivement remplacé les condensateurs variables :
Ce type de diode est aussi utilisé pour des applications à très hautes fréquences.
Pont de diodes: (Bridge Rectifier):
Il s’agit d’une composante qui contient 4 diodes montées en ‘’pont’’ de manière à redresser le
AC en DC.
Il agit comme une diode (conduit juste d’un sens : anode vers cathode) à la
différence que pour commencer à conduire il a besoin d’une impulsion de courant
sur la gâchette (l’impulsion n’est pas obligée de rester longtemps, une pulse suffit)
et par la suite il a besoin d’un courant minimum anode vers cathode pour
qu’il continue de conduire. La seule façon de l’arrêter de conduire est de
couper ou diminuer son courant Anode-Cathode en dessous du Im
(exception : thyristor GTO).
Thyristor GTO : (Gate Turn Off) : Thyristor dont on peut couper la conduction anode-
cathode avec une impulsion de tension négative sur la gachette.
Triac : (ex : MAC15SM)
Il s’agit de deux thyristors en parallèle mais en sens inverse dont les deux gates (gachettes) sont
reliées entre elles. Il agit donc comme un thyristor, mais il est bidirectionnel (il peut laisser
passer le courant dans les deux sens), il est fait pour fonctionner en AC, d’où son nom TRI’’AC’’.
***Le 𝐼𝑔𝑡 est plus grand lorsque la conduction s’effectue dans le quadrant 4***
Sensitive Gate Triac : Triac à la gachette sensible, il nécessite un courant d’amorçage de gachette
de quelques mA seulement
Non-Sensitive Gate Triac : Triac à la gachette peu sensible, il nécessite un courant d’amorçage de
plusieurs dizaines de mA.
Transistor bipolaire (Bipolar junction transistor : BJT) (ex : 2N2222)
Fonctionnement :
Un petit courant entrant (positif : NPN) ou sortant (négatif : PNP)de la base (𝐼𝐵𝐸 ) permet d’en
faire passer un beaucoup plus gros entre le collecteur et l’émetteur (𝐼𝐶𝐸 ) et cela
proportionnellement au (𝐼𝐵𝐸 ). Le rapport entre 𝐼𝐵𝐸 et 𝐼𝐶𝐸 se nomme le gain (β ou hfe)
𝑰𝑪𝑬 = 𝑰𝑩𝑬 x β (cette formule est valable jusqu’à la saturation du transistor : jusqu’à ce que le courant
max puisse passer c'est-à-dire lorsque 𝑉𝐶𝐸 est au minimum ≈ 0,3V)
Pour faire passer le bon courant 𝑰𝑪𝑬 le transistor garde une tension 𝑽𝑪𝑬 à ses bornes afin que la
tension de sortie donne le bon courant selon la résistance de charge. (V=RI)
La charge d’un transistor est généralement branchée sur le collecteur(C) pour ne pas influencer
le 𝐼𝐵𝐸 (courant de contrôle). C’est valable pour les 2 types de transistors bipolaires (NPN et PNP)
Le transistor PNP est le complément du transistor NPN, c'est-à-dire que toutes les tensions et
tous les courants sont opposés à ceux d’un transistor NPN.
Ce sont deux transistors bipolaires montés en cascade de façon à obtenir un gain (Hfe, ß)
extrêmement élevé. Son gain (𝛽) est égal au produit des gains de chacun des 2 transistors à
l’intérieur. *** Attention son 𝑉𝐵𝐸 est le somme des 𝑉𝐵𝐸 de chaque transistor soit ≈ 1.2 V.
(𝛽 = 𝛽1 × 𝛽2 ) ***Voir aussi : Paire de Sziklai ; semblable au
montage en Darlington, mais a pour avantage
(𝑉𝐵𝐸 = 𝑉𝐵𝐸1 + 𝑉𝐵𝐸2 )
un 𝑉𝐵𝐸 de ≈ 0,6 V seulement et une inversion du
sens de courant de commande.
***Montage d’un transistor en EMETTEUR SUIVEUR (OU SUIVEUR DE
TENSION ou Collecteur commun)***
Ce montage permet de bénéficier d'une haute impédance d'entrée (faible courant en entrée) et
d'une faible impédance de sortie (sortie n’écrase pas beaucoup). Il peut donc constituer une
interface intéressante pour épauler une sortie dont l'impédance de source est trop grande et
facilement perturbable (faible courant de sortie→ tension écrase). Son gain est très proche de
l'unité. (L’entrée ne tire qu’un très faible courant, mais la sortie peut générer un très grand
courant.
1- On applique 3V en Vin
2- On se retrouve donc avec 𝑉𝑖𝑛 − 𝑉𝐵𝐸 = 3V - 0,6V = 2,4V en Vout
3- Le courant d’emetteur (le même qui passe dans la résistance) sera de
𝑉 2,4𝑉
𝐼= = = 5,1 𝑚𝐴 (ce courant est égal à la somme de 𝐼𝐵𝐸 𝑒𝑡 𝐼𝐶𝐸 , car la
𝑅 470 𝛺
somme des courants qui entrent dans une composante égale la somme de ceux qui en
repartent )
4- Comme 𝐼𝐶𝐸 = 𝐼𝐵𝐸 ∗ ℎ𝑓𝑒 , si on suppose un gain de 100, on se retrouve avec 2
équations et 2 inconnues :
On remarque que le courant de base sera ≈ ‘’hfe’’ fois plus faible que le courant d’emetteur
et que la tension de sortie sera toujours ≈0,6V (𝑽𝑩𝑬 ) plus faible que la tension d’entrée
(offset), c’est pour cela que l’on dit que l’émetteur suit la tension de la base .
Transistors à effet de champs (F.E.T. : Field Effect Transistor):
Ce qui différencie le transistor à effet de champs (FET) du transistor bipolaire (NPN ou PNP) :
- Le courant que laisse passer le transistor à effet de champs est contrôlé par la tension de
gâchette (VGS) et non le courant de base (IBE)
- Le courant de contrôle d’un transistor à effet de champs est négligeable ≤ 0,02 µA (car
l’impédance d’entrée est très grande), on n’a pas besoin de placer de résistance pour le
limiter.
- Ils ont trois électrodes (pattes) soit S (source), D (Drain), G (Gate, Grille, ou Gâchette)
- Les MOSFETs sont très fragiles à l’électricité statique (à cause de leur très haute
impédance d’entrée), alors que les transistors bipolaires et les JFETS ne le sont pas.
- Les transistors à effet de champs sont beaucoup plus rapide que les transistors
bipolaire, de plus ils peuvent être fabriqués plus petits.
- Il y a deux grandes catégories de transistors à effet de champ : - Les JFETs(Junction Field
Effect transistor, dont la gachette n’est pas isolée) et les IGFETs (Insulated GateField
Effect Transistor) communément appelés MOSFETs (Metal Oxyde Semiconductor Field
Effect Transistor) dont la gachette est isolée
N-channel 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉 𝑉𝐺𝑆 = −𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉 𝑉𝐺𝑆 = −𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = +𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉
P-channel 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉 𝑉𝐺𝑆 = +𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉 𝑉𝐺𝑆 = +𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = −𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉
(MOSFET: Metal Oxyde Semiconductor Field Effect Transistor, ou IGFET
(Insulated-gate Field Effect Transistor) : (ex : IRFZ34N)
Le MOSFET est surtout utilisé comme commutateur (ON/OFF), pour générer des signaux PWM
par exemple. Lorsqu’ en saturation, il ne dissipe que très peu de puissance, ce qui lui permet de
faire passer de gros courants (lorsqu’en saturation : 𝑃𝑑𝑖𝑠𝑠𝑖𝑝é𝑒 = 𝑅𝐷𝑆(𝑂𝑁) × 𝐼𝐷𝑆 2 ). Il existe 4
types de MOSFETS :
Les MOSFETS à appauvrissement ne sont pas populaires, car ils nécessitent l’utilisation de deux
sources (une (+) pour la charge et une (–) pour le contrôle .
Il faut une petite tension 𝑉𝐺𝑆 (qui reste, pas une impulsion) pour pouvoir « fermer le canal »
entre le drain et la source, donc le rendre conducteur.(Attention, la gate forme avec la source un
micro-condensateur (2 zones conductrices séparées par un isolant), donc si on débranche
physiquement la gate (à l’aide d’un interrupteur par exemple) il y a de forte chances que la
tension 𝑉𝐺𝑆 reste emmagasinée dans ce micro-condensateur, donc que le transistor continue de
conduire, pour éviter cela il faut brancher la gate au même potentiel que la source affin de
s’assurer que 𝑉𝐺𝑆 sera bien de 0). Plus la tension 𝑉𝐺𝑆 sera élevée, plus le canal de conduction
entre le drain et la source sera large, donc plus le MOSFET sera conducteur et ce jusqu’à sa
saturation (conduction maximale). Le courant 𝐼𝐺𝑆 , (causé par la tension VGS) est inférieur à
0,02 µA (car la résistance entre la gate et la source est extrêmement grande) on peut donc le
négliger. C’est pour cette raison que l’on dit que leur contrôle se fait en tension et non en
courant. La tension de contrôle 𝑉𝐺𝑆 est en lien direct avec le courant 𝐼𝐷𝑆 et ce, jusqu’à ce qu’il y
ait saturation du transistor (le courant max peut passer entre le drain et la source). Bien qu’il y
ait un lien entre la tension 𝑉𝐺𝑆 et le courant 𝐼𝐺𝑆 on ne peut pas parler de gain (β), car ce ne sont
pas les mêmes unités (volts vs ampères). Pour savoir quelle tension 𝑉𝐺𝑆 est nécessaire pour
saturer le transistor on doit se référer aux courbes du fabriquant.
Le « threshold voltage » est la tension minimale 𝑉𝐺𝑆 à laquelle le MOSFET se met à conduire.
La puissance que le MOSFET aura à dissiper est égale au courant traversant le MOSFET 𝐼𝐷𝑆 * la
perte de tension à ses bornes 𝑉𝐷𝑆 : 𝑃 = 𝑉𝐷𝑆 ∗ 𝐼𝐷𝑆
Les MOSFETS à enrichissement sont des excellents « interrupteurs électroniques» car leur
résistance en saturation est très faible et leur résistance en blocage est extrêmement élevée.
Cela fait qu’en saturation, ils ont l’avantage de dissiper une puissance beaucoup plus petite que
leur équivalent bipolaire pour le même courant, ils chauffent donc moins et peuvent porter un
courant beaucoup plus grand. Ces MOSFETS à enrichissement sont surtout utilisés comme
interrupteurs électroniques dans les circuits intégrés de type CMOS, microprocesseurs,
memoire et dans les alimentations à
Courbe I-E d’un IRFZ34N (MOSFET-N à enrichissement)
découpage (power switching). Ils peuvent
aussi être utilisé comme amplificateur
analogique, mais dans ce cas leur
rendement apparentera celui des
transistors bipolaires.
VGS
*Lorsqu’il y a saturation, 𝑉𝐷𝑆 est au minimum possible:
𝑉𝐷𝑆 = 𝐼𝐷𝑆 ∗ 𝑅𝐷𝑆(𝑂𝑁) (sur la courbe, à gauche, la pente
est égale à 𝑅𝐷𝑆(𝑂𝑁) (On remarque que 𝑅𝐷𝑆(𝑂𝑁) varie un
peu selon la tension 𝑉𝐺𝑆 ). En saturation (lorsque le
courant limité par le circuit et non le MOSFET), le
MOSFET se comporte donc comme une simple
résistance de très faible valeur. Pour déterminer si le
MOSFET est en saturation, et/ou quel courant le
traversera, il faut se fier à la courbe du fabricant
VGS
EX : si on applique 4.5 V comme tension 𝑉𝐺𝑆 , et qu’il
circule un courant de 2 ampères 𝐼𝐷𝑆 la tension 𝑉𝐷𝑆 que
le MOSFET gardera à ses bornes sera de 0.2 Volt.
Caractéristiques importantes :
Canal P
VTH Tension gate-source minimale
pour que le MOSFET conduise
Canal P
Caractéristiques importantes :
Le IGBT est un hybride entre un transistor MOSFET et un transistor bipolaire (NPN). Il a une
entrée de type MOSFET (Grille : contrôle en tension) et une sortie de type transistor
bipolaire (Collecteur-Emetteur) . Ces transistors ont l’avantage de supporter une tension
plus élevée que les MOSFETS. Ils sont utilisés dans certaines ‘’Drives’’ ou onduleurs.
Varistance (MOV : Metal Oxyde Varistor) ou VRD (Volt Dependant Resistor):
Il agit comme une résistance presque infinie lorsque la tension appliquée à ses bornes est
inférieure à son Vmax, mais si la tension à ses bornes est supérieure à son Vmax sa résistance
chute très rapidement pour tendre vers zéro. (voir courbe tension-courant pour une meilleure
compréhension). Il agit comme une diode zener sauf qu’il peut marcher en AC (C’est 2 diodes
zener dos à dos, ou face à face). Il est utilisé dans les circuit de protection contre les surcharges
(il est en // avec la charge), lorsque la tension est trop élevée la varistance se met à conduire un
très grand courant, ce qui fait fondre une fusible ou déclencher un disjoncteur. ex : surtenseur
(power bar). ***Il sont très très souvent bleus.
Caractéristiques importantes :
Thermistance (thermistor):
Résistance dont la valeur (en ohms) varie lorsque sa température varie. Le sens de variation de
la valeur résistive dépend du type de composant : pour une CTP (Coefficient de Température
Positif), la résistivité augmente quand la température augmente, alors que pour une CTN
(Coefficient de Température Négatif), la résistivité diminue quand la température augmente.
Un thermistor CTN peut servir à limiter le courant d’appel (Inrush current) d’une composante, avant la mise sous tension la
thermistance est froide, sa résistance est donc élevée et après la mise sous tension le courant se met à circuler ce qui la fait chauffer et
ce qui fait descendre sa résistance à une très faible valeur. La haute résistance lors du décollage permet de limiter le courant au
décollage, alors que par la suite, lorsque la température de la thermistance augmente, celle-ci ne limite presque plus le courant.
Photoresistor (photocell, Cds :cellule au sulfure de cadmium, LDR : Light Dependant Resistor) :
Résistance dont la valeur (en ohms) diminue beaucoup avec la luminosité, plus il y a de lumière
plus leur résistance est faible.
Diode qui produit une tension à ses bornes lorsqu’elle est exposée à la lumière cette tension
peut produire un micro-courant si la photodiode est branchée à une charge. Un led peut servir
de photodiode, plus il est exposé à une luminosité élevée plus la tension à ses bornes est élevée
donc, plus il peut donc produire un micro-courant élevé. (Les premiers panneaux solaires
fonctionnaient avec des leds!!!). De plus, la résistance en sens inverse de la photodiode (L.E.D.)
est prèsque infinie sans lumière, mais lorsqu’elle est exposée à une lumière cette résistance
chute (plus le L.E.D. est exposé à une forte lumière plus sa résistance en sens inverse (cathode
vers l’anode) est faible. (sans lumière 𝑹𝒍𝒆𝒅 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆 ≈ ∞ 𝜴 alors qu’à une forte lumière
𝑹𝒍𝒆𝒅 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆 = 𝒑𝒍𝒖𝒔𝒊𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒌𝜴)
***Note : la longeur d’onde (couleur) de la lumière, ainsi que le type de L.E.D. influencent la
tension et le courant produit par le L.E.D. ainsi que sa résistance inverse.
D.E.L. (Diodes électroluminescentes) (L.E.D.) :
Tension de service des diodes Un L.E.D. est une diode qui dissipe sa puissance sous forme de lumière au
LED lieu de la dissiper sous forme de chaleur comme une diode normale. Il y
en a de plusieurs couleurs : rouge, vert, jaune, orange, bleu, blanc et
LED Rouge 1,8 infrarouge (invisible). Les leds sont très utilisés de nos jours comme
LED Jaune 1,9 témoins lumineux car ils consomment très peu de puissance pour la
LED Verte 2,0 luminosité qu’ils génèrent. De plus, leur durée de vie est quasiment infinie
LED Orange 2,0 et leur temps de commutation saturation-blocage est rapide. On fabrique
LED Bleue 3,0
aussi des afficheurs 7 segments à l’aide de L.E.D.s, ceux-ci ont à peut près
LED Blanche 3,0
les mêmes caractéristique que des L.E.D.s standard, mais ils sont tous
branchés (à l’intérieur de l’afficheur) de manière à avoir soit la cathode en
En général on prend comme
intensité moyenne 0,020 A commun ou bien l’anode en commun, ce qui permet de limiter au
(pour un LED 5mm) minimum le nombre de pattes requises.
Phototransistor :
Transistor dont la base est ‘’nue’’ elle absorbe la lumière. Le courant 𝐼𝐵𝐸 dépend donc de
l’intensité lumineuse à laquelle il est exposé et le courant 𝐼𝐶𝐸 aussi puisqu’il est proportionnel
Quartz :
Le quartz est un composant dit passif, qui a la particularité de vibrer (résonner) à une fréquence
bien particulière et très stable. Il intervient dans la réalisation d'oscillateurs, d'horloges, de
compteurs, de fréquencemètres, et en général de tout équipement pour lequel la précision
temporelle est importante. Un quartz est un élement mécanique qui présente des
caractéristiques lui permettant de vibrer à une ou plusieurs fréquences bien déterminée. Quand
on dit vibrer, c'est bien à une vibration mécanique que l'on fait allusion. Cette vibration
mécanique peut s'amorcer quand on tapote (doucement) le quartz mais ne peut rester
entretenue : elle disparait rapidement une fois le choc passé. Pour que le quartz continue de
vibrer (d'osciller), il faut le soumettre à un courant électrique qui le stimule. Et si le circuit
électronique dans lequel on le place répond à des critères "suffisants", le quartz entre en
résonnance (il se met à osciller) et le reste. Le principe d'un oscillateur à quartz est justement de
fournir l'énergie nécessaire au quartz pour entrer en oscillation et le rester.
Le circuit intégré (CI), est un composant dit actif (il peut amplifier la puissance d’un signal). Il
s'agit d'un composant possédant plusieurs pattes et qui intègre en son sein un certain nombre
de composants tels que transistors, résistances, diodes, etc. Certains circuits intégrés, comme le
NE555, ne contient que quelques dizaines de composants, alors que d'autres, comme les micro-
processeurs, peuvent en intégrer plusieurs millions.
Il s'agit de circuits travaillant avec des tensions pouvant prendre différentes amplitudes :
régulateurs de tension genre LM7812, amplificateurs opérationnels genre LM741 ou
NE5532, amplificateurs BF de type LM386 ou TDA2030...
Il s'agit de circuits travaillant en tout ou rien, généralement avec des tensions d'entrée et
de sorties égales à ou proche de leur tension d'alimentation. Exemple : circuits TTL ou
CMOS , familles dans lesquelles on trouve des circuits assurant des fonctions très diverses :
simples portes logiques (NAND, OR, etc), diviseurs de fréquences, (dé)multiplexeurs,
mémoires vives et mémoires mortes, micro-processeurs...
Régulateurs de tension Zener: (ex : 7805, 7812, 7815, 7824, LM338, 7905→[rég. neg. ] )
Un régulateur de tension Zener est un montage de plusieurs composantes (au minimum : une
diode Zener, une résistance et un transistor) qui sont placées dans un même boitier (souvent
TO-220). Ces régulateurs maintiennent une tension très constante (très faible ondulation et
variation de tension selon la charge) à leur sortie, à condition de leur fournir à l’entrée une
tension filtrée (avec condensateur) plus élevée de quelques volts. Dans la série 78XX les deux
derniers chiffres indiquent la tension de sortie régularisée du régulateur (ex : 7805 = 5 V).
Certains régulateurs comme le LM338 ont une tension régularisée de sortie ajustable selon les
résistances qu’on lui branche (en diviseur de tension à sa sortie adj). Ce régulateur a une tension
Vout de 1,25 volts (appelée Vref) si sa sortie ADJ est directement branchée à la masse. La
tension ajustée de sortie ne peut donc pas être inférieure à Vref (ou Vout : 1,25V), pour
augmenter cette tension de sortie il faut lui fournir une certaine tension ADJ (en série avec la
diode Zener). On pourrait faire la même chose avec un régulateur ‘’non-ajustable’’, sauf que sa
tension Vout minimale serait assez élevée (ex : 5V pour un 7805).
IN OUT
Souvent l’ampli OP est alimenté par une source fractionnée : ex : +15V (+Vcc) et -15V (-Vcc),
cela permet de pouvoir amplifier une différence de tension positive/négative entre ses 2 bornes
(différence de tension= erreur = (entrée +) – (entrée -) . Si on n’a pas besoin d’amplifier dans les
deux sens (positif/négatif) une seule alimentation suffit (soit la positive (+Vcc) et la masse, ou la
masse et la négative(-Vcc)
Différence positive
Différence négative
Entrées : + = entrée ‘’non-inverseuse’’ (il n’y a pas d’inversion de phase en cette entrée)
- = entrée ‘’inverseuse’’ (il y a inversion de phase en cette entrée)
On exprime les tensions d’entrée et de sortie par rapport à la masse (référence = 0V)
Les entrées (+/-) se lisent en tension, le courant d’entrée est négligeable : quelques nA. Ce
courant négligeable, car l’impédance d’entrée est très grande. On dira alors que les entrées sont
‘’flottantes’’. Un amplificateur opérationnel ne peut donc bien fonctionner bien que si chaque
entrée a un chemin de retour du courant continu (et alternatif) à la masse (sinon une moindre
tension parasite affecte grandement son signal d’entrée).
Caractéristiques importantes :
Résistance/impédance d’entrée ri : résistance entre les deux
entrées (en MΩ)
Alimentation fractionnée
(amplification complète du signal)
Circuit interne d’un ampli-OP
A component level diagram of the common 741 op-amp. Dotted lines outline: current mirrors (red);
differential amplifier (blue); class A gain stage (magenta); voltage level shifter (green); output stage (cyan).
Il dispose d'un gain en boucle ouverte pouvant atteindre 100k ; une impédance d'entrée
approchant
-
rate (rapport du temps de montée/descente en fonction de la tension de sortie) qui est de 0.5
V/m s.
On suppose que le gain en boucle fermé × tension Vin donne - 3V en sortie (Vout) (ex :montage
en amplificateur inverseur)
Les Ampli-OP à contre-réaction en courant possèdent une forte impédance d'entrée pour l'entrée
non-inverseuse et une faible impédance pour l'entrée inverseuse (celle utilisée principalement
comme entrée du signal dans les montages amplificateurs). Pour les amplis à contre-réaction en
courant, le gain en boucle ouverte se mesure en ohms et non plus en V/V comme pour les AOP
standard. De la faible impédance de l'entrée non-inverseuse découle également une grande
immunité vis-à-vis des bruits parasites dans les montages amplificateurs)
Réaction positive :
La réaction positive est exactement l’inverse de la contre-réaction. La
réaction positive est le fait de relier directement ou indirectement la sortie
(Vout) à l’entrée non-inverseuse (+). Cela a pour effet que lorsque la sortie
augmente, la tension sur l’entrée (+) augmente alors l’erreur augmente elle
aussi, ce qui fait augmenter la tension de sortie à sa valeur maximale à une
vitesse extrêmement rapide (qui dépend du ‘’slew-rate’’). La tension de sortie n’aura que 2
valeurs possible : le maximum et le minimum. Ce type de réaction est utilisé dans les montages
de l’ampli-op en oscillateur ainsi qu’en ‘’Bascule de Schmitt’’.
Ex. en boucle ouverte (sans feedback):
On dit qu’un ampli-OP fonctionne en boucle ouverte lorsqu’aucune de ses entrées ne reçoit un
quelconque signal provenant de sa sortie (feedback). Ex :
𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 = 3𝑉 – 1𝑉 = 2𝑉
On peut donc voir qu’un ampli-OP branché en boucle ouverte atteint sa tension maximale de
sortie presque immédiatement que la tension différentielle entre ses entrées est supérieure à
𝑉𝑐𝑐
1mV. (𝑉𝑂𝑈𝑇 = 𝑉𝑐𝑐 lorsque 𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 ≥ 𝑔𝑎𝑖𝑛 )
(𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒)
Lorsqu’un ampli-OP est branché en boucle ouverte, on dira qu’il se comporte comme un
comparateur, c’est-à-dire que lorsque l’erreur est positive (tension entrée(+) > tension entrée(-)
) il envoit la pleine tension en sortie (+Vcc), et lorsque l’erreur est négative il envoit la tension
minimale (soit 0V ou –Vcc, selon le type d’alimentation utilisée)
On peut constater que la tension de sortie sera toujours le double de la tension sur l’entrée(+),
on dira alors que l’ampli-OP a un gain en boucle fermée (pour ce montage) de 2.
Dans notre cas la tension 𝑉𝑂𝑈𝑇 sera de 6V, on peut donc vérifier que l’erreur en entrée est
minime. Comme on sait que la formule suivante s’applique dans toutes les situations :
On peut trouver l’erreur nécessaire pour causer cette tension de sortie (on appellera cette
erreur inévitable; erreur résiduelle, car sans cette erreur aucune tension de sortie (𝑉𝑂𝑈𝑇 = 0V)
𝑉𝑂𝑈𝑇 6𝑉
𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 = = = 0,000006𝑉 = 6𝜇𝑉
𝑔𝑎𝑖𝑛(𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒) ≈ 100 000
Comme cette erreur est très négligeable, car le gain est extrêmement élevé, on dira que cette
erreur est nulle et que l’ampli-OP cherche toujours à garder une erreur nulle entre ses entrées.
C’est très simple on n’a qu’a changer les valeurs des résistances du diviseur de tension de
manière à ne plus avoir ½ 𝑉𝑂𝑈𝑇 au centre mais bien le ¼𝑉𝑂𝑈𝑇 par exemple, voyons ce qui se
produira :
Comme l’amplificateur cherche à garder l’erreur nulle entre ses entrées, il faudra que ¼ de 𝑉𝑂𝑈𝑇
= tension sur l’entrée (+). On remarque donc que la tension de sortie sera 4 fois plus grande que
la tension d’entrée, le gain en boucle fermé sera (pour ce cas-ci) de 4.
Pour généraliser, on pourra dire que le gain en boucle fermée est l’inverse de la portion de 𝑉𝑂𝑈𝑇
qui revient en feedback sur l’entrée (-). Comme on connait la formule de la tension de sortie
d’un diviseur de tension (expliquée page 8), on pourra donc
exprimer le gain d’un montage en amplificateur non-inverseur par
la formule suivante :
𝑅 + 𝑅𝐺 𝑅𝐺
𝑔𝑎𝑖𝑛 = = 1+
𝑅 𝑅
Si on veut un gain variable il suffit simplement de brancher un
potentiomètre à la place du diviseur de tension. (on pourra aussi
contrôler la plage de gain en insérant 1 autre résistance à chaque
extrémité du potentiomètre)
Avec un montage comme celui ci-dessus on peut varier le gain entre le minimum (1) et le
maximum (100 000) simplement en tournant le potentiomètre. (on change la portion de 𝑉𝑂𝑈𝑇
qui est branchée en feedback sur l’entrée (-).
Avec un montage comme celui-ci on limite la plage de gain
ajustable entre 1,5 et 3.
𝑅𝐺
𝐺𝑎𝑖𝑛 = −
𝑅
Explications du fonctionnement :
𝑉𝑖𝑛 −𝑉𝑜𝑢𝑡
𝐼= 𝑅+𝑅𝐺
Démonstration mathématique de la formule du gain lorsque branché en
amplificateur inverseur :
Vin = tension du signal entrant
Vout = tension de sortie
Ve = tension qui est branchée sur l’entrée inverseuse(-)
***Le courant tiré par l’entrée (-) est très négligeable alors on en tiendra pas
compte
𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑉𝑒 − 𝑅𝐺 ∗ 𝐼
𝑉𝑖𝑛 = 𝑉𝑒 + 𝑅 ∗ 𝐼
Comme il faut que l’erreur soit nulle pour que la sortie se stabilise, et que la
tension d’entrée (+) =0V on peut dire que lorsque l’amplificateur stabilise sa tension de sortie
Vout lorsque la tension d’entrée (-) est nulle elle aussi. On peut donc dire que lorsque la sortie
(Vout) est stable (et non saturée) on a 0V comme tension Ve. On peut donc remplacer dans les
équations précédentes :
𝑉𝑜𝑢𝑡 = 0 − 𝑅𝐺 ∗ 𝐼
𝑉𝑖𝑛 = 𝑉𝑒 + 𝑅 ∗ 𝐼
Comme on sait que le gain est le rapport entre la tension de de sortie sur la tension d’entrée on
peut diviser par Vin des 2 cotés :
𝑉𝑜𝑢𝑡 −𝑅𝐺 ∗ 𝐼
𝑔𝑎𝑖𝑛 = =
𝑉𝑖𝑛 𝑅∗𝐼
Après avoir simplifier les I, on obtient donc la formule du gain lors d’un branchement en
amplificateur inverseur. On peut aussi remarquer que le courant qui circule dans le diviseur de
tension n’influence aucunement le gain, sauf si ce courant est nul (car un diviseur de tension
nécessite un courant pour diviser sa tension : si aucun courant dans une résistance la perte de
tension à ses bornes est nulle : V=R I )
𝑉𝑜𝑢𝑡 −𝑅𝐺
𝑔𝑎𝑖𝑛 = =
𝑉𝑖𝑛 𝑅
Décaller le signal neutre (‘’zéro’’ ou ‘’offset’’) lorsqu’un a un montage en
amplificateur inverseur :
Sans offset : lorsque Vin =0, Avec offset : lorsque Vin =0, Vout≠0
Vout=0
Offset négatif Offset positif
𝑽𝒊𝒏𝟏 − 𝟎𝑽
𝑰𝟏 =
𝑹𝟏
𝑽𝒊𝒏𝟐 − 𝟎𝑽
𝑰𝟐 =
𝑹𝟐
𝑽𝒊𝒏𝟑 − 𝟎𝑽
𝑰𝟑 =
𝑹𝟑
𝑽𝒐𝒖𝒕 = 𝟎𝑽 − 𝑽𝑹𝑮
𝑽𝑹𝑮 = (𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 + 𝑰𝟑 ) ∗ 𝑹𝑮
On trouve donc la formule finale (en entrant toutes les équations ensembles):
𝑽𝒊𝒏𝟏 𝑽𝒊𝒏𝟐 𝑽𝒊𝒏𝟑 𝑽𝒊𝒏𝒙
𝑽𝒐𝒖𝒕 = −𝑹𝑮 ∗ ( + + + )
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟑 𝑹𝒙
Admettons que vous utilisiez un ampli-op qui ne peut débiter que 40 mA en sortie et que votre
charge consomme un courant trop important pour être directement placé en sortie de l'AOP.
Une solution possible consiste à placer un transistor bipolaire cablé en amplificateur de courant
(rappel : Ie= B.Ib) à la sortie. L'exemple ci-dessous montre un amplificateur non inverseur :
site :
http://electronique.aop.free.fr/cour_6.html
Formules
Diagramme temporel
Montage
- des filtres actifs (passe-bas, passe-haut, passe-bande, rejecteur, à accord électronique, ...),
- des amplificateurs pour capteurs et pour ponts de mesure,
- des redresseurs à diodes,
- des opérations mathématiques complexes (logarithmique, anti-logarithmique, exponentielle,
multiplication, division...)
- des amplificateurs de différence,
- des intégrateurs, des dérivateurs,
- des temporisateurs, des monostables,
- des triggers (deux seuils de basculement différents)
- des comparateurs à fenêtre,
- des convertisseurs tension / courant (amplificateurs à transconductance),
- des références de tension ou de courant (pour alimentations stabilisées par exemple),
- des simulateur de self (montage en gyrateur),
L'AOP réel n’est cependant pas parfait, il présente les défauts suivants :
présence d'un offset en entrée, influence de la tension de mode commun
(moyenne arithmétique des tensions des deux entrées) sur la tension de sortie,
impédance non nulle en sortie, impédance non infinie en entrée et variation du
gain en fonction de la fréquence. De plus, la tension de sortie peut être
influencée par des variations de tension d'alimentation et il possède une vitesse
de balayage finie (vitesse maximale).
_________________________________________________________________
L’amplificateur opérationnel est le plus important CI (circuit intégré) linéaire, mais il en existe
d’autres sortes telles que les amplificateurs audio, les amplificateurs vidéo, les amplificateurs RF
(radiofréquences) et les amplificateurs FI (fréquence intermédiaire).
Amplificateurs audio (Malvino p.515):
Il existe des circuits intégrés conçus pour servir d’amplificateurs audio. Presque toutes les
composantes de l’amplificateur audio sont intégrées dans le CI. Il reste seulement quelques
autres composantes externes à brancher pour avoir un amplificateur audio fonctionnel
(*** Les ‘’amplificateurs audio’’ sont en fait des ampli-OP adaptés spécifiquement à un besoin
audio (bande passante → 20Hz à 20 Khz minimum, faible distorsion, 2 amplis →stéréo , etc.)
Les préamplificateurs sont des amplificateus audio de puissance de sortie inférieure à 50 mW.
On optimise les préamplificateurs pour qu’ils aient un faible bruit, parce qu’on les utilise à
l’entrée des systèmes audio où ils amplifient les faibles signaux des têtes de lecture, des
microphones etc.
Amplificateur audio dont la puissance de sortie est comprise entre 50 et 500mW, on s’en sert
près de la sortie des petits systèmes audio tels les générateurs de signaux, les balladeurs (à
disque, mp3), tout ce qui a une sortie 3,5 mm (sortie pour écouteur), ou sortie RCA (sortie
auxillaire analogique équivalent à une sortie pour écouteurs).
Amplificateur audio dont la puissance de sortie est supérieure à 500 mW. Utilisé comme
amplificateur pour des hauts-parleurs.
555 (multivibrateur/ oscillateur): (NE555, MC1455…)
Le 555 est un circuit intégré utilisé pour la temporisation (multivibrateur
monostable), ou en mode oscillateur (multivibrateur astable). Ce circuit intégré
est souvent utilisé comme ‘’clock’’ (générateur de pulses). Il est très répendu!
t = 1,1 x R1 x C1
t1 = 0,693 x ( R1 + R2 ) x C1
t2 = 0,693 x R2 x C1
Circuits intégrés Digitals (logiques)
1= actif et 0 = inactif cela est valable
Fonctions logiques : (Logique positive Low = 0 High = 1) pour les deux types de logique
(Logique négative Low = 1 High = 0)
Fonction / Porte Symbole ANSI Symbole ISO Forme schématique :
OUI (BUFFER)
𝑺=𝒂
Table de vérité
a S
L L
H H
NON (INVERTER)
𝑺=𝒂 ̅
Table de vérité
a S
L H
H L
ET (AND)
𝑺 = 𝒂𝒃
Table de vérité
a b S
L L L
L H L
H L L
H H H
OU (OR)
𝑺=𝒂+𝒃
Table de vérité
a b S
L L L
L H H
H L H
H H H
NON-ET (NAND)
𝑺= 𝒂 ̅+𝒃 ̅
Table de vérité
a b S
L L H
L H H
H L H
H H L
NON-OU (NOR)
𝑺= 𝒂 ̅𝒃̅
Table de vérité
a b S
L L H
L H L
H L L
H H L
OU EXCLUSIF
(XOR)
𝑺= 𝒂̅𝒃 + 𝒂𝒃̅=𝒂⊕𝒃
Table de vérité
a b S
L L L
L H H
H L H
H H L
COINCIDENCE
(XNOR)
𝑺 = 𝒂𝒃 + 𝒂 ̅=𝒂⨀𝒃
̅𝒃
Table de vérité
a b S
L L H
L H L
H L L
H H H
***Les noms des portes ET,OU, NON-ET… sont tous donnés en fonction de la logique positive.
*** (LOW = 0V et HIGH = +Vcc) cependant, pour les circuits intégrés TTL, une entrée
non branchée ou ouverte par un interrupteur est percue comme la valeur HIGH. Pour
les circuits intégrés CMOS, une entrée non branchée ou ouverte par un interrupteur
peut prendre la valeur HIGH ou LOW (indécis). Le courant d’une entrée d’une Porte /
Fonction logique est généralement inférieur à 1mA.
En électronique, on retrouve ces fonctions logiques dans des circuits intégrés. Pour les
circuits intégrés de type TTL, chaque fonction logique est constituée de transistors
bipolaires de diodes et de résistances, alors que pour les circuits intégrés CMOS chaque
fonction logique est faite de MOSFETs type N ou P.
Exemple de circuit intégré (TTL) contenant des fonctions logiques :
Toute équation logique se fait selon les états actifs (1) ou inactif (0), et cela peut importe que ce
soit la logique positive ou négative qui est employée pour le branchement.
La seule différence entre la logique positive vs négative est que l’état actif (1) est associé à un
HIGH (ex : +5V) pour la logique positive alors que pour la logique négative cet état est associé à
un LOW (≈ 0V).
***Il est important de noter que les fonctions ET, OU, etc. sont nommées en fonction de la
logique positive. (ainsi, un ET en logique positive sera en fait un OU lorsqu’utilisé en logique
négative)
***Les équations restent les mêmes peut importe la logique utilisée (positive/négative), seules
les composantes à choisir pour le branchement diffèrent.
Signal d’entrée :
En logique positive :
Lorsque l’entrée (interrupteur) est actif (activé) : ‘’a’’ (le signal)
prendra la valeur booléenne 1 (1 = HIGH = +Vcc)
Lorsque l’entrée (interrupteur) est inactif : ’’a’’ (le signal) prendra la
valeur booléenne 0 (0 = LOW = = 0V)
En logique négative :
Signal de sortie :
En logique positive :
Lorsque la sortie (porte logique) est active : ‘’L’’ (le signal de
sortie) prendra la valeur booléenne 1 (1 = HIGH = +Vcc)
En logique Négative :
Logique Mixte : (on passe d’une convention logique à l’autre dans le même circuit)
- Car le courant de sortie (vers la charge) peut être beaucoup plus grand (pour les
CI TTL, on peut faire sortir 10× plus de courant en logique négative)
- Pour simplifier les branchements des interrupteurs d’entrée pour les montages
TTL. Puisqu’une patte débranchée (ou ouverte par un interrupteur) est prise en
compte comme un HIGH, on peut se passer du +Vcc et de la résistance lors du
branchement des interrupteurs d’entrée. (L’interrupteur contrôlera seulement si
le courant peut se rendre à la masse ou non)
- Normalement, la logique Négative est utilisée en électronique seulement!!!
L = ab+c
Pour câbler ce même montage TTL en logique
positive on aurait été obligé de brancher le
+Vcc avec une résistance à chaque interrupteur
(ou de brancher les entrées en logique négative
comme sur le schéma précédent et d’utiliser
des inverseurs pour changer en logique
positive). De plus, si la sortie nécessite plus de
quelques mA on aurais été obligé de mettre un
inverseur à la sortie et de brancher celle-ci en
logique négative.
Bascules (Flip-Flop/LATCH)(Bistable Multivibrator):
Ce qui différencie les bascules des circuits logiques combinatoires (portes ET, OU, OU Exclusif,
etc.), c'est que la sortie maintient son état même après disparition du signal de commande.
Comme l'état précédent et la mémorisation interviennent, on parle de logique séquentielle. La
bascule est l'élément de base de la logique séquentielle. En effet, en assemblant des bascules,
on peut réaliser des compteurs, des registres, des registres à décalage, des mémoires. Certaines
bascules, appelées à fonctionner dans des systèmes synchrones, possèdent une entrée
d'horloge de synchronisation. Il existe donc des bascules asynchrones et des bascules
synchrones. Il existe plusieurs types de bascules : RS, RS, D ('latch'), RSH; leur fonctionnement
est asynchrone. Il existe aussi les bascules : D, JK, T; leur fonctionnement est synchrone.
Ce sont des bascules dont la sortie ou l'état de mémorisation dépend à tout instant de l'état
simultané des entrées. Cette évolution ne dépend que de la succession des combinaisons
appliquées !
Ici, l'action des entrées sur l'état de mémorisation ne sera effective que si l'entrée de l'horloge
est active (clock). Les entrées sont dites synchrones (à H) car directement liées à l'horloge H. De
plus, ces bascules peuvent disposer d'entrées asynchrones (R,S) pour prépositionner l'état de
sortie à la mise sous tension.
Q
0 1
Gated SR latch :
Gated D latch
Simple Flip-Flop :
D (Data) flip-flop:
T (Toggle) flip-flop:
JK Flip-Flop :
Circuits intégrés TTL (Transistor Transistor Logic) : (ex :74xx)
Transistor-Transistor Logic ou TTL est une famille de circuits logiques utilisée en électronique
inventée dans les années 1960. Cette famille est réalisée avec la technologie du transistor
bipolaire et tend à disparaître du fait de sa consommation énergétique élevée
(comparativement aux circuits CMOS). Cette famille comprend des portes logiques, des
bascules, des compteurs, des registres, des registres à décalage, des mémoires, des processeurs,
des décodeurs BCD…
La technologie TTL est normalisée pour une tension d'alimentation de 5 V. Un signal TTL est
défini comme niveau logique bas (LOW) entre 0 et 0,7 V, et comme niveau logique haut (HIGH)
entre 2,2 V et 5 V (ces niveaux varient légèrement entre les différentes séries).
Avantages
Cette famille de composants allie une bonne vitesse de commutation à un faible temps
de transfert.
L'immunité aux parasites est bonne à condition de découpler l'alimentation au plus près
de chaque circuit par un condensateur de filtrage.
Les entrées en l'air, sans état fixé, sont à l'état logique « 1 » par défaut (elles ne débitent
un courant important que si on les met à zéro et elles sont en gros équivalentes à des
résistances vers Vcc=5 V).
Inconvénients
L'alimentation des circuits TTL doit être précise: +5 V +-5 %, en comparaison aux circuits
CMOS qui ont, eux, une plage de tension d'alimentation bien plus vaste (de +3 à +18 V).
En cas de non-respect de cet impératif, on risque, au mieux, un fonctionnement
erratique du circuit, et au pire, une destruction partielle ou complète du circuit.
La technologie bipolaire est grande consommatrice de courant électrique ; les mémoires
en TTL sont certes rapides, mais ne peuvent guère être secourues bien longtemps en cas
de coupure d'alimentation.
On ne peut transmettre les signaux émis par les circuits TTL sans circuits de transmission
additionnels sur de grandes distances sans pertes : longueur maximum environ 15 m.
Les circuits de technologie TTL sont généralement préfixés par le chiffre 74 (54 sur les séries
militaires et industrielles). Ce chiffre est suivi d'une ou plusieurs lettres représentant la famille
(absence de lettre pour la famille standard), puis un code à 2, 3 voire 4 chiffres représentant le
modèle du circuit (la fonction réalisée).
*** Afin de combiner les avantages des technologies bipolaire (vitesse) et CMOS (faible
consommation, large plage de tension) les ingénieurs se sont attachés à concevoir d'autres
types de circuit logique reprenant les fonctions des séries TTL classiques: Dans l'ordre
chronologique
𝑰𝑰𝑯 = max. High level Input current 𝑰𝑶𝑯 = max. High level Output current
𝑰𝑰𝑳 = max. Low level Input current 𝑰𝑶𝑳 = max. Low level Output current
*****La tension appliquée sur une entrée peut être égale au Vcc, mais ne doit JAMAIS
être supérieure (Vcc = tension d’alimentation du chip).
Tout comme la famille TTL, la famille CMOS est divisée en plusieures autres familles
Les 2 principales sont : - CMOS ordinaire (séries : 40XX et 45XX) (1 ère génération)
- CMOS à haute vitesse ( séries : HC, HCT,AHC, AHCT…)
Série 40XX :
Les séries 74HC40XX et 74HC45XX sont les nouvelles générations des séries 40XX et 45XX, elles
sont plus rapides que les anciennes séries.
Relais Thermiques :
Les relais thermiques sont des dispositifs de protection dont les contacts s’ouvrent (ou
se ferment) lorsque la chaleur créée par le passage d’un courant dépasse une limite
prédéterminée. Leur fonctionnement est temporisé, car la température ne peut pas
suivre instantanément les variations du courant. Ce type de protection est souvent
utilisée à la sortie des contacteurs, pour protéger les moteurs : car au démarrage les
moteurs tirent ≈ 6 fois leur courant nominal (peak de courant) il faut donc que la
protection autorise ce fort courant de courte durée.
Aussi appelé relais de protection à maximum de courant, ce relais est recommandé pour
la protection des circuits sans pointe de courant. En fonctionnement normal, le
bobinage du relais magnétique est parcouru par le courant du circuit. En cas de forte
surcharge ou de court-circuit, la force engendrée par le champs magnétique est
supérieure à la force de rappel du ressort et le relais clenche (il ouvre les contacts du
circuit). On peut ajuster la valeur de courant de coupure en ajustant la raideur du
ressort. Le temps de coupure du courant est de l’ordre de quelques millisecondes. Ce
type de protection n’est donc pas temporisée.
Fusibles :
Ce sont habituellement des pièces ou des fils métalliques dont l’alliage et les dimensions
sont choisis de façon à ce qu’ils fondent sans danger lorsque le courant dépasse une
valeur prédéterminée. La fusion de la pièce interrompt le courant. En règle générale, les
fusibles sont conçus pour supporter leur courant nominal à une température ambiante
de 50°C. Il y a deux types de petites fusibles : les SLOW-BLOW (temporisées) et les FAST-
ACTING (Rapides)
Note : temporisé signifie que la surcharge de courant doit durer une certain temps avant
que le fusible fonde, alors que non-temporisé signifie que la surcharge ne doit durer
qu’une fraction de secondes.
Le standard IEC 60127 prévoit 4 types de fusibles : FF, F, T, TT. Chaque type est défini
suivant le temps nécessaire pour couper 10x le courant nominal.
Disjoncteurs manuels: Les disjoncteurs manuels sont conçus pour ouvrir et fermer
manuellement un circuit électrique. De plus, un disjoncteur
ouvre automatiquement son circuit dès que le courant qui le
traverse dépasse une valeur prédéterminée. Son
fonctionnement est plus sûr que celui d’un fusible. Son temps de
déclenchement peut varier d’un disjoncteur à l’autre, mais
normalement ils sont très rapides.
BGA
SDIP
TO-252-2L
DO-214AC (SMA)
TO-252-3L
DO-214AA (SMB)
LL-34
DO-214AB (SMC)
SC70-5
SOD-123
SC70-6
SOIC-4
SOIC-8 SOT-227 (ISOTOP)
SOIC-14 SOT-323
SOIC-16 SOT-563F
SOT-623F
SOP-8
TSSOP-8
DO-15
SOT-89
DO-35
DO-41
DIP (Dual In line Package) KBU
4-DIP = 4 pattes
6-DIP = 6 pattes
8/14/16/18/24
GBU KBPM
GBPC TO-3P
TO-251-2L TO-3PF
TO-251
TO-92L
TO-251-3L (IPAK)
TO-92S
KBL
TO-126
TO-220AC
TO-220F
TO-226AE