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Table des matières

 Rappel de notions de base


 Interrupteurs
 Résistances
 Potentiomètres
 Condensateurs
 Bobines
 Relais électromécanique
 Contacteurs magnétiques
 Transformateurs
 Transformateur variable
 Semi-conducteurs :
o Diode de redressement
o Diode de petits signaux
o Diode Schottky
o Diode Zener
o Diode Tunnel
o Diode Transil
o Diac
o Diode de régulation de courant
o Diode Varicap
o Thyristor (SCR)
o Triac
o Transistor bipolaire (NPN,PNP)
o Transistors à effet de champs (MOSFET, JFET, IGBT)
o Varistance (M.O.V.)
o Thermistance
o Photorésistance
o Photodiode
o D.E.L. (LED)
o Phototransistor
o Quartz
 Circuits intégrés :
 Linéaires (analogiques) :
o Régulateur de tension Zener
o Amplificateur opérationnel (Ampli OP.)
o Amplificateur audio (général)
o 555 (Multivibrateur)
 Digitals (logiques)
o Fonctions logiques
o Notions de logique positive/négative
o Latchs, Flip-Flops
o Circuits intégrés TTL
o Circuits intégrés CMOS
o Comparateur
o Opto-coupleur
 Protections :
o relais thermique
o relais de surcharge magnétique
o fusible
o disjoncteur
 Boitiers pour semi-conducteurs ou circuits intégrés (CI ou IC)
Rappel de notions de base :

Tension, courant, résistance


Tension : La tension est une différence de potentiel électrique entre 2 éléments (souvent pour
simplifier les calculs et les schémas on se fixe un potentiel de référence : la masse, ou le
‘’ground’’). On peut comparer la tension à une pression hydraulique ; c’est en quelque sorte la
‘’pression’’ que les électrons exercent. L’unité employée est le volt.

Courant : Le courant est le débit d’électrons. L’unité employée est l’ampère.


1 ampère = 1 coulomb (6.18E-18 charges élémentaires) par seconde

Résistance : La résistance est la résistance offerte au passage du courant. L’unité employée est
le Ohm (Ω). Une résistance de 1 Ω causera une perte de 1 volt entre ses extrémités si un courant
de 1 ampère circule à l’intérieur.

Pour calculer un courant une tension ou une résistance il faut utiliser l’équation :

V = RI V= tension aux bornes d’une résistance (V)

R= valeur de la résistance (Ω)

I= courant traversant cette résistance (A)


-Lorsqu’on a un circuit complexe il existe plusieurs méthodes pour le résoudre :
(voir Wiidi, chapitre 8 pour plus de détails)

- Première loi de Kirchhoff : La somme algébrique des tensions dans une boucle fermée d’un
circuit est égale à 0.

-Deuxième loi de Kirchhoff : La somme des courants qui arrivent à un nœud est égale à la
somme des courants qui en repartent. (c’est même chose pour n’importe quelle composante, la
somme des courants qui y entre = la somme des courants qui en repartent, et ce, à tout
moment et dans n’importe quelle situation)

- Théorème de Thévenin : Tout circuit à deux bornes ouvertes A et B (car une charge Z est
enlevée) composé de plusieurs sources et de plusieurs résistances peut être remplacé par une
source unique E (appelée tension de Thévenin) en série avec une résistance unique R et la
charge Z:

- La valeur de la tension de thévenin est la tension entre les bornes A et B lorsque la


charge Z est enlevée.

-La Résistance R est la résistance entre les bornes A et B lorsque toutes les sources sont
remplacées par un court circuit et lorsque la charge Z est enlevée.

***Cette méthode permet de trouver rapidement une tension ou un courant dans une
charge faisant partie d’un circuit complexe, et ce, sans avoir à résoudre le circuit au
complet. (*** La ‘’charge’’ peut très bien être autre chose qu’une résistance, ce pourrait
même être toute une portion d’un circuit à condition que cette portion de circuit ait
seulement une entrée et une sortie (2 bornes : A et B)

-Courant de maille : On divise le circuit en plusieurs boucles et on choisit une variable


mathématique pour chaque courant de boucle (le sens choisi est arbitraire). On trouve ensuite
l’équation pour chaque boucle en fonction des variables de courant choisies préalablement et
en sachant que dans une boucle la somme des tensions est égale à 0. On peut ensuite résoudre
un système mathématique à plusieurs équations plusieurs inconnues pour trouver les valeurs de
ces courants (si on trouve un courant négatif cela veut dire que notre hypothèse sur le sens du
courant était fausse, le courant circule dans l’autre sens).

- Théorème de superposition : D’après ce théorème, le courant circulant dans un élément de


circuit est égal à la somme algébrique des courants qui seraient produits dans cet élément par
chacune des sources agissant seule, les autres sources étant remplacées par des courts circuits.

Puissance :
La puissance (en watts) est la quantité d’énergie (en joules) absorbée ou débitée par unité de
𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒
temps (en secondes). ( 𝑊𝑎𝑡𝑡 = 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒) C’est en quelque sorte un débit d’énergie.

En électricité, la formule qui permet de calculer la puissance est :

𝑃 = 𝑉𝐼 P= puissance (en watts)


V= tension (en volts)
I= courant (en ampères)

Lorsqu’une composante absorbe de la puissance, l’énergie absorbée ne disparait pas, elle peut
être reconvertie en chaleur, en mouvements, en sons, etc…

Source vs Charge
Une source est une composante qui génère une puissance.

Une charge est une composante qui absorbe de la puissance.

En électricité, suivant le sens conventionnel du courant, on dira que si le courant circule dans
une composante de la borne positive vers la borne négative cette composante est une charge
(car elle crée une perte de tension) , et si le courant circule de la borne négative vers la borne
positive, cette composante est une source (car elle génère une augmentation de tension).

- Le courant entre par le + et sort par le -


La composante est une charge, c'est-à-dire qu’elle crée une
perte de tension

- Le courant sort du + et entre par le –


La composante est une source, c'est-à-dire qu’elle crée une
augmentation de tension
***Le sens conventionnel du courant est opposé au sens réel de déplacement des électrons,
mais pour tous calculs ou pour toutes explications on fera référence au sens conventionnel.

Voici une liste de composantes qui peuvent être des sources :

- moteur/génératrice
- LED/photodiode (panneaux solaires)
- pile, batterie (une batterie est un montage de plusieurs piles)
-Thermocouple (***lorsque 2 métaux différents sont en contact, ils forment un
thermocouple)
-Piezo électrique
***- un condensateur, une fois chargé, peut se transformer en source
***- une bobine (inductance), une fois chargée, peut se transformer en source

Source de tension :

Une source de tension idéale est une source d’alimentation qui garde une tension constante à
sa sortie, peu importe la charge qui y est branchée. C’est une source dont la tension de sortie
est régulée : Pour une source réelle de tension, la tension est maintenue constante tant que la
résistance de charge est supérieure à une certaine limite.

Source Non régulée (‘’power supply’’ sans Source Régulée avec un régulateur linéaire:
régulateur ou batterie):

Lorsque la charge augmente (elle tire plus de Lorsque la charge augmente (elle tire plus de
courant), la tension de sortie ‘’écrase’’ à cause courant), la tension de sortie est maintenue
de la perte de tension due à diverses résistances constante grâce à un régulateur qui compense
internes (dont la résistance du bobinage du pour la perte de tension due aux résistances
transformateur dans le cas d’un power supply internes, et ce, jusqu’à une certaine limite.
ou la résistance interne d’une batterie)

Plage ou la source régulée


se comporte comme une
source de tension

(en rouge on voit la tension avant le régulateur)


Source de courant :

Une source de courant idéale est une source qui garde un courant constant en sortie, peu
importe la charge qui y est branchée. Pour garder le courant de sortie constant malgré une
variation de la résistance de charge la source doit jouer avec la valeur de sa tension de sortie.
𝑉
Comme 𝐼 = 𝑅 si la résistance de charge double, la source de courant devra doubler sa tension
de sortie pour garder son courant de sortie constant. Pour une source de courant réelle, le
courant est maintenu constant tant que la résistance de charge est inférieure à une certaine
limite (sinon la tension de sortie ne peut pas monter assez haut pour maintenir le courant
constant, elle est saturée ; elle donne sa tension max et ce n’est pas assez)

Exemples de montages de source de courant :

Source d’alimentation (‘’Power supply’’) avec tension et courant ajustable :

Certaines sources d’alimentation (power supply) ont un ajustement de la tension de sortie, mais
aussi du courant de sortie. Comment peut-on ajuster la tension et le courant puisque le courant
est fonction de la tension et de la résistance (V=RI) ??? On ne peut changer la tension sans
changer le courant si la résistance est constante , c’est la tension de sortie et la résistance de la
𝑉
charge qui détermine (𝐼 = 𝑅) le courant qui circulera. La seule chose que la source peut ajuster
est sa tension de sortie et le courant suivra, ainsi les deux ajustements (tension et courant)
contrôleront la tension de sortie, mais un seul à la fois soit celui qui impose la plus faible
tension de sortie .

Le bouton d’ajustement de la tension contrôle la tension de sortie à condition que le courant de


sortie soit inférieur à son ajustement. (c’est donc la tension maximale qui peut-être fournie)

Le bouton d’ajustement du courant ajuste le courant qui va sortir de la source (en jouant sur la
tension de sortie) à condition que la tension nécessaire pour faire circuler ce courant dans la
charge soit inférieure à la tension ajustée par le bouton de tension. (c’est le courant maximal qui
peut être délivré).

***Souvent un LED ‘’overload’’ allume lorsque le courant maximal est atteint, c’est-à-dire
lorsque la tension de sortie est limitée par le bouton d’ajustement du courant.
Conducteur, Isolants, Semi-conducteurs :
Un conducteur est un matériel qui offre une très faible résistance au passage du courant. Cette
résistance est une constante qui dépend de la section (aire) et de la longueur du conducteur
ainsi que de sa température. (le courant qui circule dans un conducteur est proportionnel à la
tension que l’on lui applique)

Un isolant est un matériel qui offre une très grande résistance au passage du courant. Tout
comme un conducteur cette résistance est une constante qui dépend de la section (aire) et de la
longueur de l’isolant ainsi que de sa température. (le courant qui circule dans un isolant est
proportionnel à la tension que l’on lui applique)

Un semi-conducteur est une composante très précisément conçue pour offrir une résistance
non linéaire au passage du courant (le courant n’est pas proportionnel à la tension qu’on lui
applique)

Graphique du courant en fonction de la tension appliquée (pour une température constante) :

Conducteur/isolant Semi-conducteur

Pour un conducteur ou un isolant Pour un semi-conducteur, la


la résistance est constante peut résistance n’est pas constante elle
importe la tension appliquée : varie selon la tension appliquée :
𝑉
droite linéaire (𝑅 = 𝐼 ) la droite n’est donc pas linéaire
𝑉
(𝑅 = 𝐼 )
***Le terme ‘’électronique’’ fait souvent référence aux circuits utilisant des semi-conducteurs.

Composant actif/passif

Un composant actif est un composant électronique qui permet d'augmenter la puissance d'un
signal (tension, courant, ou les deux). La puissance supplémentaire est récupérée au travers
d'une alimentation. On peut citer en majorité des semi-conducteurs, on y classe : transistor,
circuit intégré.

Au contraire, un composant est dit passif lorsqu'il ne permet pas d'augmenter la puissance d'un
signal (dans certains cas, il s'agit même de réduire la puissance, souvent par effet Joule) :
résistance, condensateur, bobine, filtre passif, transformateur, diode, ainsi que les assemblages
de ces composants. Une autre définition d'un composant dit « passif » est qu'il obéit à la loi
d'Ohm généralisée.
Point de fonctionnement (point Q) : (Principes d’électronique p.51)
Lorsqu’on cherche la tension ou le courant exact dans un semi-conducteur, comme sa
résistance n’est pas constante, on ne peut se servir de cette information pour trouver le
courant qui circulera dedans ainsi que la tension qu’elle gardera à ses bornes. Pour tous les
semi-conducteurs, on doit se fier aux courbes tension-courant de la composante. Attention ces
courbes varient en fonction de la température et souvent d’autres paramètres, il faut donc
prendre celles qui s’apparentent le plus à notre application.

Par exemple : pour trouver la tension et le courant théorique exact dans un L.E.D. qui est en
série avec une résistance de 100 Ω, on peut tracer par-dessus la courbe tension-courant du
L.E.D. (en bleu) la courbe du courant qui circulera dans la résistance et le L.E.D. en fonction de la
tension aux bornes du L.E.D. . C'est-à-dire que si la tension que garde le L .E.D. est de 0V il
𝑉 3
restera 3V aux bornes de la résistance ce qui donnera un courant de 𝐼 = 𝑅 = 100 = 30𝑚𝐴 et si
le L.E.D. garde le maximum de tension soit 3V, il restera 0V aux bornes de la résistance ce qui
𝑉 0
donne un courant nul 𝐼 = 𝑅 = 100 = 0𝑚𝐴. On peut donc tracer une droite (car la résistance est
linéaire) entre ces deux points, on remarquera que la pente de la droite, soit le rapport entre le
courant et la tension est bel et bien égale à la valeur inverse de la résistance (soit 1/100 Ω). On
trouve le point d’intersection des deux droites ce qui revient à résoudre un système à 2
équations de manière graphique (puisqu’on a pas l’expression mathématique de la courbe
tension-courant du L.E.D. , mais seulement son graphique).

Approximation 𝑉𝐿𝐸𝐷 = 1,7 𝑉

Courbe courant dans le L.E.D. en fonction de


Point Q ≈ 1,6V 14 mA la tension qu’il garde à ses bornes

Courbe courant dans résistance en


fonction de la tension que le L.E.D.
garde à ses bornes

Tension aux bornes


du L.E.D.
Cette méthode est cependant assez longue et on peut approximer assez précisément la même
réponse en évitant d’avoir recours à une méthode graphique plutôt longue. Comme on
remarque qu’ en bas de 1,4 V le courant est pratiquement nul dans le L.E.D. et qu’aux environs
de 1,7 V le courant se met à monter en flèche, on peut donc déduire que la tension gardée par
le L.E.D. sera comprise entre ces deux valeurs. On pourra donc approximer que le L.E.D. garde
1,7V à ses bornes. Selon le même principe on dit qu’une diode garde ≈ 0,7 V à ses bornes, etc…
𝟑𝑽−𝟏,𝟕𝑽
Calcul avec l’approximation 𝑽𝑳𝑬𝑫 = 𝟏, 𝟕 𝑽 : 𝑰= 𝟏𝟎𝟎𝜴
= 𝟏𝟑 𝒎𝑨

Les approximations sont aussi bonnes que les calculs précis, car les tolérances de fabrication des composantes
électroniques sont très larges, ce qui veut dire que les valeurs pratiques risquent de varier beaucoup de la
réponse théorique (de plus, la température fait varier les caractéristiques ce qui ajoute à l’imprécision).
Calcul de la résistance d’un conducteur (Wildi page 100)
À une température donnée, la résistance d’un conducteur dépend de

- Sa longueur
- Sa section
- Le matériau qui le constitue

Le passage du courant électrique dans un conducteur se fait d’autant plus facilement que le
nombre d’électrons libres est grand. Or, ce nombre d’électrons libres varie considérablement
d’une substance à l’autre. C’est pourquoi des matériaux sont meilleurs conducteurs que
d’autres.

La formule qui permet de calculer la résistance d’un conducteur à une température donnée
(température de la résistivité) selon ses dimensions est la suivante :

𝑙
𝑅 =𝜌∗𝐴 R= résistance du conducteur en ohms à 𝑥°𝐶

ρ= résistivité du matériau en ohm-mètre à 𝑥°𝐶


𝑙 = Longueur du conducteur en mètres
A= Section (aire) du conducteur en mètres carrés

La résistivité d’un matériau (en ohm-mètre) sera toujours donnée en fonction


d’une température, mais si dans notre cas ce n’est pas la bonne température ou si on veut
calculer la résistance d’un conducteur à différentes températures il faudra se servir de
l’équation ci- dessous qui ESTIME la résistance d’un corps selon sa température :

𝑅 = 𝑅0 [1 + 𝛼(𝑇 − 𝑇0 )]
𝑅= résistance à la température finale 𝑇
On peut aussi remplacer R 𝑅0 = résistance initiale à la température 𝑇𝑜
par 𝜌 (la résistivité) et 𝑅0
𝑇 = température finale
par 𝜌0 dans la formule pour
estimer la résistivité à une 𝑇0 = température finale
autre température.
𝛼= coefficient de température de la résistivité
ATTENTION ce coefficient (𝛼) change selon la température, car la résistance en fonction
de la température n’est pas linéaire (certains matériaux le sont plus que d’autres), c’est
pourquoi cette formule ne donne qu’une approximation et aussi pourquoi elle ne peut
être utilisée que pour de petites différences de températures, car plus la différence de T
augmente plus la précision diminue.
Effet de la Température :
Pour toutes composantes électriques/électroniques, la température influence leurs
caractéristiques, donc par le fait même leur fonctionnement. Pour certaines composantes telles
les interrupteurs ou les relais, ce changement de caractéristiques sera très négligeable, mais
pour d’autres composantes comme les semi-conducteurs et les circuits intégrés, une variation
de température peut influencer grandement le fonctionnement de la composante. Il est donc
primordial de vérifier dans les datasheets de la composante quelle est la plage de température
acceptable pour avoir un fonctionnement adéquat. Si on veut plus de précision, certaines
datasheets offrent même des graphiques concernant les modifications d’un certain paramètre
(ex : résistance) selon la température. Normalement, pour toutes les caractéristiques fournies
dans les datasheets on indique à quelle température de la jonction (Tj) on aura ces
caractéristiques. En général, tant qu’on reste à l’intérieur des limites de températures
d’opération de la composante, elle travaille convenablement, mais pour certaines applications
plus critiques (où une petite distorsion de signal est grave) on devra porter une plus grande
attention à la température de la composante.

***Le thermistor est justement basé sur ce principe, on se sert de sa grande variation de
résistance en fonction de la température pour diverses applications.

***En général, pour un conducteur plus sa température est basse plus sa résistance est faible.

***Cas réel : Un filament d’ampoule incandescente 100 Watts a une résistance d’une dizaine de
ohms à 25 °C, alors qu’à sa température de fonctionnement (≈ 2500 °C) sa résistance est
d’environ 150 ohms. (cette faible résistance à ‘’froid’’ cause un peak de courant (In Rush
current) lors de la mise sous tension de l’ampoule. Au fur et à mesure que la température du
filament augmente, sa résistance augmente ce qui a pour effet de réduire le courant (tout cela
se fait très rapidement).

Les causes de Bris :


Pour presque toutes les composantes électriques/électronique un bris ne peut pas être
prévenu, car il arrive de manière soudaine (bris catalectique).

En général, voici les causes de bris de pièces électrique/électroniques :

 Une température trop élevée


 Un peak de tension et/ou de courant trop élevé ou trop long
 Décharge d’électricité statique (dangereux seulement pour les MOSFETS ainsi que tous
les circuits intégrés en contenant ex : circuit intégrés logiques CMOS)
 Un fonctionnement à très hautes ou très basses fréquences durant plusieurs années

***En général, aucune composante électronique (semi-conducteur) n’use, elle se brise de


manière soudaine.

***Toutes les composantes électriques avec contact mécanique usent, elles ont donc une durée
de vie limitée et ‘’prévisible’’. ex : interrupteur, relais électromécanique, potentiomètre…
Leur durée de vie (en milliers de cycles) est souvent inscrite dans les datasheets.
Circuits linéaires vs à découpage ‘’Switching’’ (ex : Power supply, amplificateur…) :

Linéaire : Un circuit dit linéaire est un circuit dont la tension de sortie varie grâce à la
variation de résistance des transistors de sortie (souvent des transistors bipolaires). Ce sont ces
transistors qui gardent une partie de la tension à leurs bornes afin qu’en sortie il reste la tension
désirée. Mais comme ils gardent une bonne tension à leurs bornes et qu’un courant les traverse,
ils doivent dissiper une puissance assez importante (P = VI).

Avantages : circuits assez simples, très grande précision

Inconvénients : faible puissance, grande perte de puissance en chaleur dans


les transistors de sortie (P=V*I), nécessite des gros dissipateurs de chaleur si on
veut avoir une grande puissance de sortie, rendement médiocre

Signal de sortie analogique

‘’Switching’’ (à découpage) ou ‘’P.W.M.’’ (Pulse Width Modulation :


Modulation de largeur d’impulsion) : Un circuit à découpage est un circuit dont la
tension moyenne de sortie varie en fonction du temps de conduction vs le temps de blocage des
transistors de sortie (souvent des MOSFETS). Le rapport du temps de conduction vs le temps
total se nomme ‘’duty cycle’’. Ainsi un duty cycle de 30% à une tension de 10 V donnera une
tension moyenne de 3V, pour rendre la tension et le courant le plus constant possible on doit
avoir recours à des hautes fréquences ainsi qu’à des filtres composés de condensateurs et ou
bobines. Le circuit à découpage permet de dissiper le minimum de puissance dans les
transistors puisque ceux-ci travaillent toujours en saturation, c'est-à-dire que la tension qu’ils
gardent à leurs bornes est au minimum possible. Puisque la tension à leurs bornes est très
faible, la puissance perdue en chaleur est donc elle aussi très faible (P=VI), ce qui permet de
faire circuler de grands courants dans de petites composantes. La taille d’une composante
électrique est directement liée à la puissance qu’elle doit dissiper.

Avantages : peuvent fournir de très grandes puissances avec un minimum de


perte en chaleur, donc très bon rendement, le boitier peut être plus petit, car il
n’a pas beaucoup de chaleur à dissiper.

Inconvénients : circuits complexes, moins précis que linéaire (en général)

Signal de sortie PWM


Interrupteurs (Switch) :
Un interrupteur ou un contact peut être soit normalement ouvert (N.O.) ou normalement fermé
(N.F. ou N.C.). Cette information indique son état lorsque l’interrupteur n’est pas actionné.
N.O. → bloque le courant lorsqu’il est au repos (non actionné)
N.F. ou N.C. → laisse passer le courant lorsqu’il est au repos

SPST : single pole single throw (un pole une direction)

SPDT :single pole double throw (une pole deux directions; sélecteur)

DPST : Double pole single throw (deux pole une direction chaque)

DPDT : double pole double throw (deux pôles deux directions chaque)

TPDT : triple pole double throw (trois pôles deux directions chaque)

Types d’interrupteurs :

- Tooggle switch (interrupteur à levier)

- Push Button Switch (interrupteur à bouton poussoir)

- Slide switch (interrupteur à glissière)


-Rotary switch (commutateur rotatif)

-Rocker Switch (interrupteur à bascule) (les plus durables!!!!)

-DIP / DIL Switchs:

Résistances (resistor) Symbole Européen Symbole Américain

Une résistance peut servir à limiter un courant (en créant une perte de tension à ses bornes), à
‘’séparer’’ 2 tensions (diviseur de tension: pour abaisser une tension) ou encore à mesurer un
courant à l’aide d’un voltmètre (cette dernière application est utilisée dans les circuits avec
limitation de courant : on mesure la tension aux bornes de la résistance et, avec la valeur de la
résistance en ohms, on peut en déduire le courant qui y circule (V=RI) ).

Valeurs (ohms) :
Notre Brasserie Reste Ouverte Jeudi Vendredi BienVenue Gros Buveur
Noir= 0
Brun= 1
Rouge= 2
Orange= 3 1𝑖è𝑟𝑒 bande= 1𝑒𝑟 Chiffre
Jaune= 4 2𝑖è𝑚𝑒 bande= 2𝑖è𝑚𝑒 Chiffre
Vert= 5 3𝑖è𝑚𝑒 bande= Nombre de zéros (multiplicateur : × 10𝑥 )
Bleu= 6 4𝑖è𝑚𝑒 bande= tolérance
Violet= 7
Gris= 8
Blanc= 9 S’il y a 5 bandes :

Tolérances : Aucune= ±20%


Argent = ±10%
Or = ±5%
Rouge = ±2%
Brun = ±1%
Vert = ±0.5%
Bleu= ±0.25%
Violet= ±0.1%
Orange= ±0.05%
Fonctionnement du diviseur de tension:

Le diviseur de tension sert à obtenir une tension intermédiaire stable entre


la tension d’alimentation et la masse, dans le cas ou le courant demandé en
sortie n’est pas constant (charge non constante) (si le courant demandé est
constant, une simple résistance suffit).
Pour faire un diviseur de tension, on place 2 résistances en série entre la
tension d’alimentation et la masse, afin qu’entre les deux on ait une tension
intermédiaire de la valeur désirée.
Équations de bases : Résolution :
𝑉1 = 𝑅1 ∗ 𝐼 𝑉2 = 𝑉𝑐𝑐 − 𝑉1 = 𝑉𝑐𝑐 − 𝑅1 ∗ 𝐼
𝑉
𝑉2 = 𝑅2 ∗ 𝐼 𝑉2 = 𝑉𝑐𝑐 − 𝑅1 ∗ 2
𝑅2
𝑉𝑐𝑐 = 𝑉1 + 𝑉2 𝑉2 ∗ 𝑅2 = 𝑉𝑐𝑐 ∗ 𝑅2 − 𝑅1 ∗ 𝑉2
𝑉2 (𝑅1 + 𝑅2 ) = 𝑉𝑐𝑐 ∗ 𝑅2
𝑅2
𝑉2 = 𝑉𝑐𝑐 ∗
𝑅1 + 𝑅2

Si on ne branche aucune charge en sortie, l’équation est donc :


𝑅2
𝑉𝑇ℎé𝑣𝑒𝑛𝑖𝑛 = 𝑉𝑐𝑐 ∗
𝑅1+𝑅2
***Lorsque la charge est débranchée, on appelle la tension de sortie tension de Thévenin.
*** Tout n’est pas aussi simple que ça, lorsqu’on branche une résistance (charge) sur la sortie,
cette résistance de charge se retrouve en parallèle avec R2, la valeur résultante est donc
inférieure à R2 ce qui a pour effet de diminuer la tension de sortie.

Avec une charge en sortie la nouvelle équation est :

(𝑅2||𝑅𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 )
𝑉𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 = 𝑉𝑐𝑐 ∗
𝑅1+(𝑅2||𝑅𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 )

𝑅2||𝑅𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 = résultante du calcul de R2 en // avec Rcharge

Pour éviter une trop grande chute de tension lorsqu’on y branche une
charge il faut sélectionner des valeurs R1 et R2 calculées pour avoir un
diviseur de tension ‘’soutenu’’, c'est-à-dire que pour la charge maximale (résistance de charge
min.) qu’on y branche la tension ne chute pas plus de 1 %.

- pour avoir ≈ 99% de la tension de Thévenin à la charge il faut que R2 ≤ 0,01 Rchargemin
(autrement dit, il faut que la résistance de charge minimale soit 100 fois plus grande que
R2)

Dans ces conditions (Rcharge ≈ 100*R2), pour toute la puissance consommée par le diviseur de
tension, environ 1 % seulement se rend à la charge. On en déduit donc qu’un diviseur de tension
ne peut être utilisé que pour de très petites puissances, car son rendement énergétique est très
mauvais (si on veut une précision de 99%, le rendement sera d’environ 1%).

Si on peut tolérer une plus grande chute de tension (plus de 1%) en sortie on peut alors
augmenter la valeur de R2 (et aussi de R1 afin de garder la même tension de thévenin), le
courant circulant dans la charge sera alors de plus élevé que 1% du courant total on aura alors
un meilleur rendement énergétique.
***Lorsqu’aucun courant ne circule dans une résistance, cette dernière ne crée aucune
chute de tension entre ses bornes. Plus le courant qui la traverse augmente plus la perte
de tension entre ses bornes augmente elle aussi. (V=RI)

***Une résistance qui a trop chauffé peut changer de valeur de manière permanente et
cela peut ne pas être apparent.
Puissances
Puissance à dissiper (Watts) : Disponibles:
⅛ watt ,
La valeur en ohms n’est pas la seule chose à tenir compte dans ¼ watt
la sélection d’une résistance il faut aussi tenir compte de la ½ watt
puissance qu’elle aura à dissiper en continu. (P=VI) Si on prend 1 watt
une valeur trop petite la résistance va trop chauffer et va brûler, 2 watts
et si on prend une puissance trop élevé c’est plus encombrant et 5 watts
cher inutilement. 10 watts
25 watts
Ex: Une résistance ¼ de watts est physiquement conçu (selon sa 50 watts
taille) pour pouvoir dissiper ¼ de watts en continu (à une 100 watts
température ambiante normale soit ≈ 25 °C)

Calcul de plusieurs résistances :

en série : 𝑅𝑒𝑞 = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅…

1 1 1 1 𝑅1 ∗𝑅2
en parallèle : = + + ou 𝑅𝑒𝑞 −1 = 𝑅1 −1 + 𝑅2 −1 + 𝑅… −1 ou 𝑅𝑒𝑞 =
𝑅𝑒𝑞 𝑅1 𝑅2 𝑅… 𝑅1 +𝑅2

Potentiomètre (Potentiometer) :
Un potentiomètre est une résistance variable (on peut ajuster mécaniquement sa valeur (Ω)). Il
comprend un balais (fixé après le ‘’bouton’’) qui se déplace sur une piste de carbone. La
résistance entre ce balais et l’une ou l’autre extrémité de la piste de carbone dépend de sa
position (plus la piste de carbone est longue plus elle est résistive). La plupart des
potentiomètres sont linéaires (la position du balais est proportionnelle à la résistance), mais il
en existe des logarithmiques (la résistance est exponentielle à la position du balais)

***Il est souvent utilisé comme


diviseur de tension variable (pour de
petits courants seulement, car plus le
courant demandé est grand plus il
Potentiomètre Rectiligne (Fader / Slide Potentiometer) perdra sa linéarité ; voir explications
sur le diviseur de tension)

Potentiomètre Rotatif (Rotary potentiometer)


Condensateurs (Capacitors) :
Un condensateur consiste en deux plaques métalliques séparées l’une de l’autre par un isolant
appelé diélectrique. Lorsque la tension à ses bornes augmente, le condensateur se charge : il
emmagasine de l’énergie (Joules) dans le champ électrique entre ses 2 plaques (la plaque
négative accumulera des électrons alors que la plaque positive donnera ses électrons). Lorsque
cette tension diminue, il retourne son énergie, limitant ainsi la variation de tension.

Un condensateur réel ne peut être parfait, ainsi tous les


condensateurs comportent une très faible résistance en
série et une très grande résistance en parallèle. Ces
résistances sont inévitables, mais dans la plupart des cas on
peut les négliger pour les calculs. On peut en déduire qu’un
condensateur se déchargera tout seul à la longue même s’il
est débranché, car un micro courant pourra toujours
circuler dans la résistance ‘’de fuites’’ (leakage) en parallèle.

Les caractéristiques importantes : -Tension maximale (en volts)


-Capacitance ou capacité (en farads)
-Type (polarisé ou non)

Calcul de plusieurs condensateurs (C = capacitance en Farad (F))

1 1 1 1
en série : 𝐶𝑒𝑞
=𝐶 +𝐶 +𝐶 ou 𝐶𝑒𝑞 −1 = 𝐶1 −1 + 𝐶2 −1 + 𝐶… −1
1 2 …

en parallèle : 𝐶𝑒𝑞 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶…

Un condensateur dit ‘’polarisé’’ est un condensateur dont les deux bornes ont une polarité qu’il
faut respecter, par le fait même ils ne peuvent dont pas fonctionner en AC (car les polarités
s’inversent tout le temps).

*** Normalement tous les condensateurs électrolytiques sont polarisés, mais vous pouvez en
réaliser un non polarisé en câblant en série et en tête-bêche deux condensateurs électrolytiques
standards :
Type de condensateurs et leurs caractéristiques générales :

Principales caractéristiques : 1- Un condensateur s’oppose aux variations de tension

2- Un courant circule dans le condensateur lorsque la tension à ses


bornes varie, donc si la tension à ses bornes ne varie pas il ne circule
aucun courant dedans, le condensateur est ‘’ouvert’’.

3- Si on suppose que la résistance interne d’un condensateur est


infinie, un condensateur ne consomme pas d’énergie :
→ C emmagasine de l’énergie quand V monte
→ C retourne l’énergie quand V diminue
Électrolytique : Polypropylene :

Céramique : Téflon :

Tantale : Variables :

Mica :

Polyester film :

Metalized Polyester Film :

Polystirène :

∆𝑉
𝐼𝐶 = 𝐶 × 𝐼𝐶 = Courant qui traverse le condensateur en Ampères (A)
∆𝑡

C= Capacitance en Farads (F)

∆𝑉= Variation de tension → 𝑑[𝑣]

∆𝑡= Intervalle de temps en secondes (s) → 𝑑𝑡

Δ𝑉 𝑑[𝑣]
= 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒, = 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑎𝑛é𝑒 (à 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟é𝑐𝑖𝑠: 𝑑é𝑟𝑖𝑣é𝑒)
Δ𝑡 𝑑𝑡
Charge et décharge d’un condensateur

On peut comparer un condensateur à un accumulateur : il accumule des électrons (charges (-)) sur une de
ses plaques (elle devient donc négative) alors que l’autre plaque perd ses électrons (elle devient positive).
La vitesse de charge dépend donc du débit d’électrons (courant en ampères) et de la capacité
(capacitance en Farads) des plaques à recevoir des électrons. Cependant, le débit d’électrons (courant)
est fonction de la tension aux bornes de la résistance qui est en série avec le condensateur ‘’idéal’’.
(Comme on se rappelle plus la tension aux bornes d’une résistance est élevée plus le courant qui la
traverse est grand : V=RI). Or, au fur et à mesure que le condensateur se charge, la tension aux bornes du
condensateur ‘’idéal’’ augmente. Puisque ce condensateur est en série avec la résistance et que la tension
d’alimentation n’a pas changée, il s’ensuit que la tension aux bornes de la résistance chute, ce qui a pour
effet de réduire le courant qui la traverse pour se rendre au condensateur. Ce faisant plus le temps passe
plus la vitesse de montée de la tension (pente) ralentit pour finalement devenir presque nulle. On
comprend alors que le condensateur se charge de moins en moins vite plus la tension à ses bornes est
rendue haute. On peut donc conclure de tout cela que le temps de charge d’un condensateur dépend de
la valeur de la résistance équivalente qui est en série ainsi que de la capacité du condensateur.

***Le débit (courant) auquel le condensateur se ‘’vide’’ ou se ‘’remplit’’ dépend de la tension aux bornes de la
résistance (c’est la résistance qui limite le courant de charge/décharge : si aucune résistance et si la tension est
appliquée instantannément → courant infini). Au fur et à mesure que les 𝜏 passent, la tension aux bornes de
cette résistance diminue, donc le courant qui traverse la résistance et charge le condensateur diminue lui aussi.
𝑉𝑟
𝐼𝑐 = 𝐼𝑅 =
𝑅

Puisque le condensateur ne pourra jamais être totalement chargé, on mesure le temps requis
pour la charge selon la constante de temps 𝜏. La constante de temps 𝜏 est le temps requis pour
atteindre la valeur finale si la vitesse initiale instantannée (taux de variation) serait maintenue.
Cette constante de temps est souvent utilisée pour les systèmes de premier ordre (voir
Introduction à l’instrumentation et à la régulation de procédé p.71). Dans le cas d’un
condensateur, 𝜏 se calcul comme suit :

𝜏 =𝑅×𝐶 𝜏= constante de temps en secondes (s)


R= résistance en ohms (Ω)
C= capacitance en Farads (F)

Voici la formule qui donne la valeur de la tension aux bornes d’un condensateur ‘’t’’ secondes
après le début de sa charge ou de sa décharge

𝑡
𝑉𝐶 = 𝑉𝑓 − (𝑉𝑓 − 𝑉𝑖 ) ∗ 𝑒 − ⁄𝜏

𝑉𝐶 = tension aux bornes du condensateur à l’instant t


𝑉𝑖 = tension initiale aux bornes du condensateur (à l’instant t=0)
𝑉𝑓 = tension finale aux bornes du condensateur (tension de Thévenin : tension qui serait aux
bornes ou il est branché si on l’enlevait)
𝑡 = temps écoulé depuis le début de la charge (en secondes)
𝜏= constante de temps

***On considère le condensateur ‘’complètement chargé’’ à 5 𝜏 car il est chargé à ≈ 99 % de sa


tension finale.
Graphiques et tableaux pour mieux comprendre

Lors de la charge Lors de la décharge


Vc Ic Vc Ic (négatif)
0 sec 0 100% 0 sec 100% -100%
τ 63% 37% τ 37% -37%
2τ 86% 14% 2τ 14% -14%
3τ 95% 5% 3τ 5% -5%
4τ 98% 2% 4τ 2% -2%
5τ 99% 1% 5τ 1% -1%

0 sec 0% 100% 0 sec 100% -100%


To 50% 50% To 50% -50%
2 To 75% 25% 2 To 25% -25%
3 To 88% 12% 3 To 12% -12%
4 To 94% 6% 4 To 6% -6%
5 To 97% 3% 5 To 3% -3%
𝑡
𝑉𝐶 = 𝑉𝑓 − (𝑉𝑓 − 𝑉𝑖 ) ∗ 𝑒 − ⁄𝜏
Vc = tension aux bornes du condensateur
Ic= courant traversant le condensateur −𝑡⁄
𝐼𝑐 = 𝐼𝑖 ∗ 𝑒 𝜏
(lors de la décharge le courant est en sens inverse il est donc négatif, les
polarités du condensateur restent toutefois les mêmes)

Charge d'un condensateur Décharge d'un condensateur

100% 100%
80% 80%
60% 60%
Vc 40% Vc 40%
20%
0% 20%
0%
0 sec τ 2τ 3τ 4τ 5τ
0 sec To 2 To 3 To 4 To 5 To

temps (sec)
temps (sec)

Charge d'un condensateur Décharge d'un condensateur

100% 0 sec To 2 To 3 To 4 To 5 To
0%
Ic
50%

0% Ic -50%
0 sec τ 2τ 3τ 4τ 5τ

temps (sec) -100%


temps (sec)

𝜏 =𝑅×𝐶 𝜏= constante de temps en secondes (s)


R= résistance en ohms (Ω)
C= capacitance en Farads (F)

𝑇𝑜= 𝜏 × ln 2 To= constante de demi-temps


𝜏= constante de temps
Ln 2 = constante ≈ 0,7
Autres formules concernant les condensateurs :

𝑄
𝐶= C= capacitance en farads (f)
𝐸

Q= charge d’électricité sur chaque corps, en coulombs (C)


(1 coulomb = 6,242× 1018 charges élémentaire : électrons)

E= tension entre les plaques

*** pour des condensateur en série, ‘’Q’’ (charge en coulombs sur chaque plaque) est la même
pour tous les condensateurs, on peut donc trouver la tension aux bornes de chacun avec la
formule précédente

1
𝑊 = 𝐶𝐸 2 W= énergie dans le champs électrique du condensateur (joules)
2

C= capacitance en farads (f)

E = tension en volts (V)

En AC :

1
𝑋𝐶 = 𝑋𝐿 = réactance capacitive de la bobine en ohms (Ω)
2𝜋𝑓𝐶
𝑓 = fréquence du AC en Hertz (Hz)

𝐶= capacitance en farads (f)

**Il est bon de noter que 2 corps séparés par un isolant constituent
toujours un condensateur et que si ces deux corps ne sont pas au même
potentiel il existe un champ électrique entre les deux. **

EX : une personne se tenant debout sur une chaise isolée, forme avec la
terre un condensateur dont la capacitance est de l’ordre de 300
picofarads. (Cette capacitance est la cause des décharge d’électricité ‘’statique’’ que l’on
peut ressentir à certains moments; notre corps (une des plaque du condensateur) se charge
tranquillement et se décharge ensuite de manière violente)
Condensateurs ‘’de liaison’’ :
Un condensateur dit ‘’de liaison’’ est un condensateur qui est utilisé (en série) dans le
trajet d’un signal afin de laisser passer le courant AC (au dessus d’une certaine
fréquence) et bloquer le courant DC. Cette ‘’propriété’’ est en fait une approximation
grossière de la réactance capacitive, en effet la fréquence du signal appliqué au
condensateur est inversement proportionnelle à sa réactance capacitive (genre de
1
résistance apparente) (𝑋𝐶 = 2𝜋𝑓𝐶 ), plus on applique une haute fréquence au
condensateur mieux il conduit (courant plus élevé). Pour une fréquence nulle
équivalente au courant DC (aucune variation de tension aux bornes du condensateur) le
courant est nul. On peut vérifier cela avec deux formules :

𝑑𝑉 Les filtres passe-haut, passe-


𝐼𝐶 = 𝐶 ∗ = 𝐶 ∗ 0 = 0 𝑎𝑚𝑝
𝑑𝑇 bas et passe-bande sont faits
à base de ‘’condensateurs de
Ou bien : liaison’’.
1 1
𝑋𝐶 = = = ∞ 𝛺, donc si la réactance capacitive est infinie, le
2𝜋𝑓𝐶 2𝜋∗0∗𝐶
condensateur ne laisse passer aucun courant

Alors que pour une haute fréquence, le courant n’est pas limité :

1 1
𝑋𝐶 = = = 0𝛺
2𝜋𝑓𝐶 2𝜋 ∗ ∞ ∗ 𝐶
***On dira donc qu’un condensateur laisse passer le courant AC au dessus d’une
certaine fréquence (qui dépend entre autre de sa capacité : plus il y a de µF plus la
fréquence minimum qui peut le traverser est basse). On peut aussi dire qu’un
condensateur bloque le courant DC (Lorsque la tension aux bornes du condensateur est
constante, aucun courant ne le traverse).

Le terme ‘’condensateur de couplage’’ veut dire que le condensateur sert à ajouter une
composante DC au signal et le terme ‘’condensateur de découplage’’ veut dire qu’il sert à
enlever la composante DC du signal.
Le condensateur crée aussi un déphasage entre la tension et le courant
alternatifs :
En effet, comme le courant est proportionnel à la dérivée de la tension, si la tension a
une forme sinusoïdale, le courant aura une forme cosinus (dérivée de sin = cos).

𝑑𝑉
𝐼𝐶 = 𝐶 ∗
𝑑𝑇

On dit donc que le courant est en avance de 90˚ sur la tension, par le fait
même la tension est donc en retard de 90˚ sur le courant.

Une autre façon de voir cela est de dire que c’est lorsque la tension aux
bornes du condensateur varie le plus rapidement (pente de la tension au
max) qu’il circule le plus grand courant (courant maximal).

***On ne tient généralement pas compte de ce déphasage dans la plupart des circuits
électroniques, ce qui n’est pas du tout le cas en électricité de puissance…
IDENTIFICATION DES CONDENSATEURS DE CÉRAMIQUE ET POLYESTER
Bobine (Inductor) :
Bobine variable
Une bobine est un enroulement de fil à noyau d’air ou de fer doux qui produit un champs
magnétique lorsqu’il est traversée par un courant. Lorsqu’un courant ascendant traverse la
bobine (courant qui augmente) elle emmagasine de l’énergie (Joules) dans son champs
magnétique et lorsque le courant qui la traverse diminue, elle retourne son énergie dans le
circuit, limitant ainsi la variation de courant. Lorsqu’aucun courant ne circule dans la bobine
celle-ci ne peut en aucun cas être chargée (contrairement au condensateur), car le champs
magnétique est crée par le courant qui circule.
Selon plusieurs aspects une
Calcul de plusieurs bobines (L=inductance en Henry (H)) bobine est un peu l’inverse d’un
condensateur :
en série : 𝐿𝑒𝑞 = 𝐿1 + 𝐿2 + 𝐿… *La formule de charge et de
décharge est prèsque la même,
1 1 1 1 on n’a qu’à inverser le V et le I
en parallèle : = + + ou 𝐿𝑒𝑞 −1 = 𝐿1 −1 + 𝐿2 −1 + 𝐿… −1
𝐿𝑒𝑞 𝐿1 𝐿2 𝐿… *Pour une bobine lors de la
décharge les polarités
s’inversent alors que pour un
condensateur c’est le courant
qui s’inverse
* Dans une bobine en AC le
courant est en retard de 90°
alors que pour un condensateur
c’est la tension qui est en retard
de 90°
*Les bobines en série se
calculent de la même façon que
les condensateurs en parallèle et
vive versa
*Etc.

Δ𝐼
𝐸𝐿 = 𝐿 × 𝐸𝐿 = Tension induite aux bornes de la bobine en Volts (V)
Δ𝑡

L= self-inductance de la bobine en Henry (H)

Δ𝐼= Variation de courant dans la bobine en Ampères (A) → 𝑑[𝐼]

Δ𝑡= Intervalle de temps en secondes (s) → 𝑑𝑡


Principales caractéristiques : 1- Une bobine s’oppose aux variations de courant

2- Une tension est induite aux bornes de la bobine lorsque le courant


qui y circule varie (polarités de résistance lorsque le courant monte, et
polarités de source lorsque le courant diminue) s’il n’y a aucune
variation de courant, il n’y a donc aucune tension induite aux bornes
de la bobine

3- Si on suppose que la résistance interne de l’enroulement est nulle,


une bobine ne consomme pas d’énergie :
→ L emmagasine de l’énergie quand I monte
→ L retourne l’énergie quand I diminue
Charge et décharge d’une bobine

Lors de la charge Lors de la décharge


IL VL IL VL (négatif)
0 sec 0 100% 0 sec 100% -100%
τ 63% 37% τ 37% -37%
2τ 86% 14% 2τ 14% -14%
3τ 95% 5% 3τ 5% -5%
4τ 98% 2% 4τ 2% -2%
5τ 99% 1% 5τ 1% -1%

0 sec 0% 100% 0 sec 100% -100%


To 50% 50% To 50% -50%
2 To 75% 25% 2 To 25% -25%
3 To 88% 12% 3 To 12% -12%
4 To 94% 6% 4 To 6% -6%
5 To 97% 3% 5 To 3% -3%
𝑡
𝐼𝐿 = 𝐼𝑓 − (𝐼𝑓 − 𝐼𝑖 ) ∗ 𝑒 − ⁄𝜏
VL = tension aux bornes de la bobine
IL= courant traversant la bobine −𝑡⁄
𝑉𝐿 = 𝑉𝑖 ∗ 𝑒 𝜏)
(lors de la décharge la tension aux bornes de la bobine s’inverse elle
devient donc négative, mais le courant ne change pas de sens)

Charge d'une bobine Décharge d'une bobine


100% 100%
80% 80%
60% 60%
IL 40% IL
20% 40%
0% 20%
0 sec τ 2τ 3τ 4τ 5τ
0%
temps (sec) 0 sec To 2 To 3 To 4 To 5 To

temps (sec)

Charge d'une bobine Décharge d'une bobine


100% 0 sec To 2 To 3 To 4 To 5 To
0%

VL 50%
VL
-50%

0%
0 sec τ 2τ 3τ 4τ 5τ
-100%
temps (sec) temps (sec)

𝐿
𝜏= 𝜏= constante de temps en secondes (s)
𝑅
L = inductance en Henry (H)
R= résistance en ohms (Ω)

𝑇𝑜= 𝜏 × ln 2 To= constante de demi-temps


𝜏= constante de temps
Ln 2 = constante ≈ 0,7
Autres formules bobines :

∆∅
𝐸𝐿 = 𝑁 ∙ 𝐸𝐿 = tension induite aux bornes de la bobine en volts (V)
∆𝑡

N = nombre de tours de fil ‘’spires’’

∆∅= variation de flux magnétique en webers (Wb)


(1 weber = 108 lignes de force magnétiques)

∆𝑡 = variation de temps en secondes (s)

1
𝑊 = 𝐿𝐼2 W= énergie dans le champ magnétique (joules)
2

L= inductance en Henry (H)

I= courant en ampères (A)

En AC :

𝑋𝐿 = 2𝜋𝑓𝐿 𝑋𝐿 = réactance inductive de la bobine en ohms (Ω)

𝑓 = fréquence du AC en Hertz (Hz)

𝐿= inductance de la bobine en Henry (H)

Relais électromécanique: (Relay)

Un relais est un ensemble d’un ou plusieurs interrupteurs (contacts) qui sont actionnés par un
électroaimant (une bobine à noyau de fer doux), le tout placé dans un boitier fermé. Les
contacts peuvent être des contacts normalement ouverts (N.O.) ou normalement fermés (N.F.
ou N.C.). La plage de tension d’alimentation de l’électroaimant est normalement inscrite sur le
relais. Il faut cependant faire attention certains relais doivent être alimentés en DC et d’autre en
AC. Pour ce qui est des contacts (interrupteurs) la tension et le courtant max qu’ils peuvent
porter est lui aussi inscrit sur le boitier. Enfin, pour la sélection d’un relais, on devrait tenir
compte de son nombre maximal d’opérations c'est-à-dire le nombre de fois approximatif qu’il
peut être actionné et désactionné dans sa vie, avant de briser (ce nombre est inscris dans les
spécifications du relais).

Symboles électrique Américain Symbole électrique Européen


Symbole représentant le
fonctionnement (rarement
utilisé)
Contacteur magnétique:
Un contacteur est un relais de grande puissance (peut supporter une tension élevée et peut
porter un courant élevé) qui est souvent utilisé comme interrupteur pour de gros moteurs
électriques (souvent triphasés).

Transformateur (Transformer):

Un transformateur est un ensemble de deux bobines (une primaire et une secondaire) dont le
noyau de fer doux laminé est le même. Ces deux enroulements se transmettent de l’énergie
électrique par couplage magnétique, ce principe peut s’appeler induction mutuelle. Dans un
transformateur, les deux bobines sont électriquement isolées (grâce au couplage magnétique).
Le but d’un transformateur est d’élever ou d’abaisser une tension AC. (un même transformateur
peut marcher dans les deux sens élever/abaisser : tout dépendant de quel coté on branche son
alimentation primaire)
Fonctionnement : Une tension AC est appliquée sur l’enroulement primaire, cette tension y fait
circuler un courant AC, qui lui, crée un champ magnétique ‘’alternatif’’ (variation du flux
magnétique) dans le noyau commun. Cette variation de flux magnétique (champs magnétique
‘’alternatif’’) traverse l’enroulement secondaire, ce qui a pout effet d’induire une tension à ses
bornes. Si une charge est branchée sur le secondaire, cette tension fera circuler un courant.
Le rapport tension primaire vs tension secondaire est égal au rapport du nombre de spire (tours
de fils) de l’enroulement primaire sur le nombre de spires de l’enroulement secondaire. Ce
rapport est appelé rapport de transformation (η). Dans certains transformateurs on divise
l’enroulement secondaire en plusieurs enroulements branchés en série dont les extrémités sont
sorties du transformateur. De cette manière tout dépendant des fils de l’enroulement
secondaire que l’on choisit la tension de sortie n’est pas la même puisque le nombre de tours de
fils est différent. Plusieurs transformateurs ont un fil branché en plein centre de l’enroulement
secondaire (on l’appelle ‘’center tap’’) entre ce fil et une ou l’autre extrémité de l’enroulement
secondaire on a la moitié de la tension de la bobine secondaire puisqu’on est branché sur
seulement la moitié des spires (tours de fils). Normalement le ‘’center tap’’ est un fil d’une autre
couleur pour qu’on puisse le différencier. La grosseur physique d’un transformateur dépend de
sa puissance maximale (VA) et de la fréquence (HZ) du AC sur laquelle il est conçu pour
fonctionner. (plus la fréquence qui circule dans un transfo est élevé, plus sa taille peut être
réduite pour une même puissance (VA)).
𝑉𝑃 Nbr tours primaire
=η= 𝑃𝑃 = 𝑃𝑆 + 𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠(≈ 10%) Rendement = 100% - Pertes(chaleur)%
𝑉𝑆 Nbr tours secondaire

Center Tap

Tranformateur variable (variac) :

Il s'agit d'une variété d'autotransformateur, car il ne comporte qu'un seul bobinage.


La dérivation de sortie du secondaire peut se déplacer grâce à un contact glissant sur
les spires du primaire. Il en résulte une tension AC de sortie variable (car le nombre
de spires est variable). Cette tension joue entre 0 et la tension primaire. (à noter : un
autotransformateur n’offre aucune isolation électrique)
Semi-conducteurs :

***Dans cette section : Semi-conducteurs, les ‘’caractéristiques principales’’ sont seulement


à titre indicatif, pour donner un aperçu. L’appellation de ces caractéristiques peut légèrement
différer d’une datasheet à l’autre.

Diode de redressement (Rectifier) : (ex :1N400X)

Elle laisse passer le courant seulement d’un sens, de l’anode (+) vers la cathode (-). Son temps
de commutation (délais entre lorsque la diode conduit et lorsqu’elle se bloque) est assez long,
elle ne peut donc pas servir pour de hautes fréquences. Elle fait très bien l’affaire comme diode
de roue libre.

Caractéristiques principales :Vrrm : (voltage max repétitif inverse)

If : (courant moyen qu’elle supporte)

Ifsm : (courant peak qu’elle supporte


pour une durée très courte)

La ligne indique le coté de la cathode (-) Vf : (tension perdue à ses bornes


lorsqu’elle conduit en général ≈ 0,7V)

Diode de petits signaux (ou de commutation): (ex : 1N914, 1N4148…)

Diode de puissance inférieure à 0,5 Watts, son temps de commutation (délais


entre la conduction et le blocage et vice-versa) est beaucoup plus court que les
diodes de redressement. Elles peuvent donc fonctionner à des fréquences plus
élevées.
Diode Schottky : (ex :1N5817)

Diode qui a une très faible perte de tension à ses bornes lorsqu’elle conduit ( Vf=
0,15 V à 0,45V), de plus son temps de commutation est très court. Elle peut donc
servir pour de très hautes fréquences

Diode Zener (Zener Diode) : (ex 6V2 → Vz=6,2 V)

Normalement une diode laisse passer le courant électrique dans un seul sens. Les diodes Zener
sont conçues de façon à laisser aussi passer le courant en sens inverse si la tension à ses bornes
est plus élevée que le seuil d'avalanche (voltage inverse : Vz). Comme toutes les diodes, elle
conduit aussi dans le sens de la flèche. Ces diodes sont très utiles pour garder une tension égale
ou sous une certaine valeur.

Caractéristiques Principales : Pw = (puissance max dissipée en watts)

Vz = (tension inverse où elle se met à conduire)

Iz= (courant max dans la diode)


Diode Tunnel (Tunnel Diode or Esaki Diode):

Une Diode à effet tunnel est une diode utilisée dans les circuits où un temps de commutation
très court devient indispensable (jusqu’à 5 GHz). Contrairement à toutes les autres sortes de
diodes, cette diode conduit en inverse (polarisée négativement), mais lors de son utilisation en
direct (sens positif), l'effet tunnel se produit donnant à la caractéristique de cette diode une
zone où l’augmentation de la tension aux bornes de la diode
entraîne une diminution du courant la traversant. Ce type de
diode est très rarement utilisé.

Diode Transil (TVS Diode : Transient voltage suppression diode) :

Le fonctionnement de la diode Transil est comparable à celui d’un


varistor (MOV) mais sa caractéristique courant/tension est plus abrupte,
ce qui permet d'obtenir de meilleurs niveaux de protection (sa résistance
est presque infinie pour les basses tensions à ses bornes (elle laisse
passer qu’un infime courant) mais passé une certaine tension sa
résistance se met à diminuer très rapidement pour tendre vers zéro le
courant se met donc à augmenter très vite).

Diac (Diode Alternative Current) :

Un diac (diode alternative current) est une diode symétrique constituée de deux diodes de type
Shockey montées tête-bêche, et présente la caractéristique de pouvoir conduire dans les deux
sens, mais seulement à partir d'une certaine tension (entre 25V et 40V, souvent 32V). Un diac
ne possède pas d'inscription sur son corps. On le reconnait par une petite bande (anneau) en
plein milieu du composant à comparer avec une diode dont l'anneau est placé plus près d'une
extrémité. (on retrouve souvent des diacs sur les
gachettes des Triacs et des SCR, ils permettent d’éviter
des amorçages intempestifs, car aucun courant ne passe
tant tant qu’il n’y a pas la tension 𝑽𝑩𝑶 aux bornes du diac.)

Caractéristiques Principales :

𝑽𝑩𝑶 = Voltage breakover (tension à ses bornes pour


qu’il se mette à conduire)
𝑰𝑻𝑹𝑴 = Repetitive Peak on-state current
Diode de régulation de courant (ex :1N5305)

Une diode de régulation de courant, est en fait un transistor de type JFET dont la gachette (gate)
est branchée avec la source (pour certains modèles on insère une résistance entre les 2). Grâce
à ce branchement interne, on limite la composante à 2 pattes seulement. Ces diodes servent de
‘’générateurs de courant’’ c’est à dire qu’elles gardent le courant qui les traverse plutôt constant
(sur une plage de tension donnée). La diode gardera la tension nécessaire à ses bornes pour que
le restant de la tension fasse circuler le bon courant dans la charge. Ce genre de diode n’existe
que pour de petits courants ( 5 mA et moins), mais la plage de tension qu’elles peuvent garder
à leurs bornes peut aller jusqu’à une centaine de volts. Ce genre de diode peut servir, par
exemple, à alimenter une L.E.D. avec un courant constant et ce peut importe la tension
appliquée (en autant que cette tension reste dans la plage de fonctionnement). Ce type de
diode est rarement utilisé.

Schéma illustrant
comment utiliser
cette diode

Diode Varicap ou Diode d’accord (varicap diode, varactor diode, variable capacitance
diode, variable reactance diode or tuning diode):

Une diode varicap (de l'anglais variable capacity), aussi nommée varactor (acronyme de variable
reactor) ou encore diode à capacité variable est un type de diode qui présente la particularité de
se comporter comme un condensateur dont la valeur de la capacité varie avec la tension inverse
appliquée à ses bornes. Cette diode peut être considérée comme un condensateur variable. Les
diodes varicap sont utilisées dans les circuits d'accord des récepteurs radios et des téléviseurs :
elles permettent de faire varier la capacité du circuit d'accord, et donc sa fréquence de
résonance, en changeant la tension de commande appliquée sur la diode (qui provient d'un
potentiomètre connecté en général entre le pôle + et le pôle - de l'alimentation). Les diodes
varicap ont progressivement remplacé les condensateurs variables :

 elles sont beaucoup plus petites,


 elles sont moins coûteuses,
 elles ne s'usent pas (contrairement au condensateur variable qui s'use lors du
déplacement des lames).

Ce type de diode est aussi utilisé pour des applications à très hautes fréquences.
Pont de diodes: (Bridge Rectifier):

Il s’agit d’une composante qui contient 4 diodes montées en ‘’pont’’ de manière à redresser le
AC en DC.

Caractéristiques principales :Vrrm (maximum peak reverse voltage ex :170 V)

Vrms (tension RMS maximale supportée ex : 120


V)

I (av) (courant moyen maximal qui peut passer)

IFMS (peak de courant maximal supporté, cette


caractéristique est particulièrement importante
lorsqu’on branche un condensateur de forte
capacité à la sortie du pont; lors de la mise sous
tension il tirera un très gros courant)

VF (perte de tension totale dans le pont)

Thyristor(SRC: Silicon Controlled Rectifier) : (ex :TYN 682)

Il agit comme une diode (conduit juste d’un sens : anode vers cathode) à la
différence que pour commencer à conduire il a besoin d’une impulsion de courant
sur la gâchette (l’impulsion n’est pas obligée de rester longtemps, une pulse suffit)
et par la suite il a besoin d’un courant minimum anode vers cathode pour
qu’il continue de conduire. La seule façon de l’arrêter de conduire est de
couper ou diminuer son courant Anode-Cathode en dessous du Im
(exception : thyristor GTO).

Caractéristiques Principales: Vmax (Tension maximale (entre l’anode


et la cathode) qu’il peut supporter lorsqu'il est à
l'état bloqué, et au delà de laquelle il devient
conducteur même si aucune impulsion n’a été
appliquée sur la gachette)

It(av) (Courant continu maximal qui peut


circuler entre anode et cathode)

Im (Courant minimum pour qu’il maintienne sa


conduction après l’impulsion sur la gachette)

Igt (Courant de la gachette vers la cathode pour


amorcer le thyristor)

Thyristor GTO : (Gate Turn Off) : Thyristor dont on peut couper la conduction anode-
cathode avec une impulsion de tension négative sur la gachette.
Triac : (ex : MAC15SM)

Il s’agit de deux thyristors en parallèle mais en sens inverse dont les deux gates (gachettes) sont
reliées entre elles. Il agit donc comme un thyristor, mais il est bidirectionnel (il peut laisser
passer le courant dans les deux sens), il est fait pour fonctionner en AC, d’où son nom TRI’’AC’’.

Caractéristiques Principales : Vmax (tension max entre les bornes A1 et A2)

It rms (courant efficace maximal qui peut circuler


dans le triac : A1 vers A2)

Igt (courant entre la gachette et A1 pour amorcer


le triac, le sens du courant déterminera le quadrant
dans lequel le triac est utilisé)

Vgt (tension entre la gachette et A1 pour amorcer


le triac, elle peut être positive ou négative)

***Le 𝐼𝑔𝑡 est plus grand lorsque la conduction s’effectue dans le quadrant 4***

Sensitive Gate Triac : Triac à la gachette sensible, il nécessite un courant d’amorçage de gachette
de quelques mA seulement

Non-Sensitive Gate Triac : Triac à la gachette peu sensible, il nécessite un courant d’amorçage de
plusieurs dizaines de mA.
Transistor bipolaire (Bipolar junction transistor : BJT) (ex : 2N2222)

Un transistor bipolaire peut servir en mode commutation (comme interrupteur ON/OFF),ou en


mode linéaire (comme amplificateur). Cependant, en mode commutation on préfère souvent le
‘’ MOSFET’’ car, pour la même grosseur, il peut porter un courant beaucoup plus grand, il
chauffe moins et il est beaucoup plus rapide (temps de commutation ON-OFF plus court).

Fonctionnement :
Un petit courant entrant (positif : NPN) ou sortant (négatif : PNP)de la base (𝐼𝐵𝐸 ) permet d’en
faire passer un beaucoup plus gros entre le collecteur et l’émetteur (𝐼𝐶𝐸 ) et cela
proportionnellement au (𝐼𝐵𝐸 ). Le rapport entre 𝐼𝐵𝐸 et 𝐼𝐶𝐸 se nomme le gain (β ou hfe)

𝑰𝑪𝑬 = 𝑰𝑩𝑬 x β (cette formule est valable jusqu’à la saturation du transistor : jusqu’à ce que le courant
max puisse passer c'est-à-dire lorsque 𝑉𝐶𝐸 est au minimum ≈ 0,3V)

Pour faire passer le bon courant 𝑰𝑪𝑬 le transistor garde une tension 𝑽𝑪𝑬 à ses bornes afin que la
tension de sortie donne le bon courant selon la résistance de charge. (V=RI)

La charge d’un transistor est généralement branchée sur le collecteur(C) pour ne pas influencer
le 𝐼𝐵𝐸 (courant de contrôle). C’est valable pour les 2 types de transistors bipolaires (NPN et PNP)

Le transistor PNP est le complément du transistor NPN, c'est-à-dire que toutes les tensions et
tous les courants sont opposés à ceux d’un transistor NPN.

Transistor non saturé Transistor saturé


𝐼𝐵𝐸 x β < 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝐼𝐵𝐸 x β > 𝐼𝑚𝑎𝑥
𝐼𝐶𝐸 = 𝐼𝐵𝐸 x β 𝐼𝐶𝐸 = 𝐼𝑚𝑎𝑥
𝑉𝐶𝐸 > 0,3 𝑉 𝑉𝐶𝐸 ≈ 0,3 𝑉

Caractéristiques Principales : Vce max (tension maximale supportée entre


le collecteur et l’émetteur)
Ic max (courant maximum dans le collecteur)
Gain, Hfe, β (amplification du transistor :
facteur sans unités)
Pw (puissance max dissipée dans le transistor)
VBE = voltage perdu entre la base et l’émetteur
(en général ≈ 0,6V)
***On dit qu’un transistor est
*Le contrôle se fait en courant saturé lors qu’il laisse passer le
maximum de courant possible.
→Transistor Darlington : (ex : MJ3001)

Ce sont deux transistors bipolaires montés en cascade de façon à obtenir un gain (Hfe, ß)
extrêmement élevé. Son gain (𝛽) est égal au produit des gains de chacun des 2 transistors à
l’intérieur. *** Attention son 𝑉𝐵𝐸 est le somme des 𝑉𝐵𝐸 de chaque transistor soit ≈ 1.2 V.
(𝛽 = 𝛽1 × 𝛽2 ) ***Voir aussi : Paire de Sziklai ; semblable au
montage en Darlington, mais a pour avantage
(𝑉𝐵𝐸 = 𝑉𝐵𝐸1 + 𝑉𝐵𝐸2 )
un 𝑉𝐵𝐸 de ≈ 0,6 V seulement et une inversion du
sens de courant de commande.
***Montage d’un transistor en EMETTEUR SUIVEUR (OU SUIVEUR DE
TENSION ou Collecteur commun)***
Ce montage permet de bénéficier d'une haute impédance d'entrée (faible courant en entrée) et
d'une faible impédance de sortie (sortie n’écrase pas beaucoup). Il peut donc constituer une
interface intéressante pour épauler une sortie dont l'impédance de source est trop grande et
facilement perturbable (faible courant de sortie→ tension écrase). Son gain est très proche de
l'unité. (L’entrée ne tire qu’un très faible courant, mais la sortie peut générer un très grand
courant.

Exemple de séquence de fonctionnement :

1- On applique 3V en Vin
2- On se retrouve donc avec 𝑉𝑖𝑛 − 𝑉𝐵𝐸 = 3V - 0,6V = 2,4V en Vout
3- Le courant d’emetteur (le même qui passe dans la résistance) sera de
𝑉 2,4𝑉
𝐼= = = 5,1 𝑚𝐴 (ce courant est égal à la somme de 𝐼𝐵𝐸 𝑒𝑡 𝐼𝐶𝐸 , car la
𝑅 470 𝛺
somme des courants qui entrent dans une composante égale la somme de ceux qui en
repartent )
4- Comme 𝐼𝐶𝐸 = 𝐼𝐵𝐸 ∗ ℎ𝑓𝑒 , si on suppose un gain de 100, on se retrouve avec 2
équations et 2 inconnues :

Eq 1 : 5,1𝑚𝐴 = 𝐼𝐶𝐸 + 𝐼𝐵𝐸


Eq 2 : 𝐼𝐶𝐸 = 100 ∗ 𝐼𝐵𝐸

On remplace l’équation 2 dans la 1 et on trouve le courant de base :

5,1𝑚𝐴 = 100 ∗ 𝐼𝐵𝐸 + 𝐼𝐵𝐸


5,1 𝑚𝐴
𝐼𝐵𝐸 = = 0.0505 𝑚𝐴
101
On trouve ensuite le courant de collecteur :
𝐼𝐶𝐸 = 100 ∗ 0.0505𝑚𝐴 = 5,05 𝑚𝐴

On remarque que le courant de base sera ≈ ‘’hfe’’ fois plus faible que le courant d’emetteur
et que la tension de sortie sera toujours ≈0,6V (𝑽𝑩𝑬 ) plus faible que la tension d’entrée
(offset), c’est pour cela que l’on dit que l’émetteur suit la tension de la base .
Transistors à effet de champs (F.E.T. : Field Effect Transistor):
Ce qui différencie le transistor à effet de champs (FET) du transistor bipolaire (NPN ou PNP) :

- Le courant que laisse passer le transistor à effet de champs est contrôlé par la tension de
gâchette (VGS) et non le courant de base (IBE)
- Le courant de contrôle d’un transistor à effet de champs est négligeable ≤ 0,02 µA (car
l’impédance d’entrée est très grande), on n’a pas besoin de placer de résistance pour le
limiter.
- Ils ont trois électrodes (pattes) soit S (source), D (Drain), G (Gate, Grille, ou Gâchette)
- Les MOSFETs sont très fragiles à l’électricité statique (à cause de leur très haute
impédance d’entrée), alors que les transistors bipolaires et les JFETS ne le sont pas.
- Les transistors à effet de champs sont beaucoup plus rapide que les transistors
bipolaire, de plus ils peuvent être fabriqués plus petits.
- Il y a deux grandes catégories de transistors à effet de champ : - Les JFETs(Junction Field
Effect transistor, dont la gachette n’est pas isolée) et les IGFETs (Insulated GateField
Effect Transistor) communément appelés MOSFETs (Metal Oxyde Semiconductor Field
Effect Transistor) dont la gachette est isolée

Junction FET Metal Oxide Semiconductor FET


Type
Depletion Mode Depletion Mode Enhancement Mode
(appauvrissement) (appauvrissement) (enrichissement)
Conduction ON OFF ON OFF ON OFF

N-channel 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉 𝑉𝐺𝑆 = −𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉 𝑉𝐺𝑆 = −𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = +𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉

P-channel 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉 𝑉𝐺𝑆 = +𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉 𝑉𝐺𝑆 = +𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = −𝑉𝑐𝑐 𝑉𝐺𝑆 = 0𝑉
(MOSFET: Metal Oxyde Semiconductor Field Effect Transistor, ou IGFET
(Insulated-gate Field Effect Transistor) : (ex : IRFZ34N)

Le MOSFET est surtout utilisé comme commutateur (ON/OFF), pour générer des signaux PWM
par exemple. Lorsqu’ en saturation, il ne dissipe que très peu de puissance, ce qui lui permet de
faire passer de gros courants (lorsqu’en saturation : 𝑃𝑑𝑖𝑠𝑠𝑖𝑝é𝑒 = 𝑅𝐷𝑆(𝑂𝑁) × 𝐼𝐷𝑆 2 ). Il existe 4
types de MOSFETS :

Canal N à enrichissement, Canal N à appauvrissement

Canal P à enrichissement, Canal P à appauvrissement

*Le contrôle se fait en tension

*Les MOSFETS à appauvrissement se comportent un


peu comme un interrupteur Normalement-fermé (N.C.) ‘’Équivalences’’ entre MOSFETS à
, c'est-à-dire que lorsque la tension 𝑉𝐺𝑆 (de gachette) enrichissement et transistors Bipolaires
est nulle ils sont conducteurs et pour que la conduction (G=B, D=C, S=E),
diminue ou cesse il faut leur appliquer une tension 𝑉𝐺𝑆
(positive ou négative selon canal P ou canal N), si on leur applique une tension 𝑉𝐺𝑆 inverse ils
deviendront encore plus conducteurs. Ils ont les mêmes caractéristiques que les JFET à la seule
différence que la gate est isolée du canal de conduction entre le drain et la source.

*Les MOSFETS à enrichissement se comportent un peu comme un interrupteur Normalement-


ouvert (N.O.), c'est-à-dire que lorsque la tension 𝑉𝐺𝑆 (de gachette) est nulle ils sont non-
conducteurs et pour que la conduction augmente il faut leur appliquer une tension 𝑉𝐺𝑆 .

Les MOSFETS à appauvrissement ne sont pas populaires, car ils nécessitent l’utilisation de deux
sources (une (+) pour la charge et une (–) pour le contrôle .

Explication du fonctionnement d’un MOSFET à enrichissement :

Il faut une petite tension 𝑉𝐺𝑆 (qui reste, pas une impulsion) pour pouvoir « fermer le canal »
entre le drain et la source, donc le rendre conducteur.(Attention, la gate forme avec la source un
micro-condensateur (2 zones conductrices séparées par un isolant), donc si on débranche
physiquement la gate (à l’aide d’un interrupteur par exemple) il y a de forte chances que la
tension 𝑉𝐺𝑆 reste emmagasinée dans ce micro-condensateur, donc que le transistor continue de
conduire, pour éviter cela il faut brancher la gate au même potentiel que la source affin de
s’assurer que 𝑉𝐺𝑆 sera bien de 0). Plus la tension 𝑉𝐺𝑆 sera élevée, plus le canal de conduction
entre le drain et la source sera large, donc plus le MOSFET sera conducteur et ce jusqu’à sa
saturation (conduction maximale). Le courant 𝐼𝐺𝑆 , (causé par la tension VGS) est inférieur à
0,02 µA (car la résistance entre la gate et la source est extrêmement grande) on peut donc le
négliger. C’est pour cette raison que l’on dit que leur contrôle se fait en tension et non en
courant. La tension de contrôle 𝑉𝐺𝑆 est en lien direct avec le courant 𝐼𝐷𝑆 et ce, jusqu’à ce qu’il y
ait saturation du transistor (le courant max peut passer entre le drain et la source). Bien qu’il y
ait un lien entre la tension 𝑉𝐺𝑆 et le courant 𝐼𝐺𝑆 on ne peut pas parler de gain (β), car ce ne sont
pas les mêmes unités (volts vs ampères). Pour savoir quelle tension 𝑉𝐺𝑆 est nécessaire pour
saturer le transistor on doit se référer aux courbes du fabriquant.
Le « threshold voltage » est la tension minimale 𝑉𝐺𝑆 à laquelle le MOSFET se met à conduire.

La puissance que le MOSFET aura à dissiper est égale au courant traversant le MOSFET 𝐼𝐷𝑆 * la
perte de tension à ses bornes 𝑉𝐷𝑆 : 𝑃 = 𝑉𝐷𝑆 ∗ 𝐼𝐷𝑆

Les MOSFETS à enrichissement sont des excellents « interrupteurs électroniques» car leur
résistance en saturation est très faible et leur résistance en blocage est extrêmement élevée.
Cela fait qu’en saturation, ils ont l’avantage de dissiper une puissance beaucoup plus petite que
leur équivalent bipolaire pour le même courant, ils chauffent donc moins et peuvent porter un
courant beaucoup plus grand. Ces MOSFETS à enrichissement sont surtout utilisés comme
interrupteurs électroniques dans les circuits intégrés de type CMOS, microprocesseurs,
memoire et dans les alimentations à
Courbe I-E d’un IRFZ34N (MOSFET-N à enrichissement)
découpage (power switching). Ils peuvent
aussi être utilisé comme amplificateur
analogique, mais dans ce cas leur
rendement apparentera celui des
transistors bipolaires.
VGS
*Lorsqu’il y a saturation, 𝑉𝐷𝑆 est au minimum possible:
𝑉𝐷𝑆 = 𝐼𝐷𝑆 ∗ 𝑅𝐷𝑆(𝑂𝑁) (sur la courbe, à gauche, la pente
est égale à 𝑅𝐷𝑆(𝑂𝑁) (On remarque que 𝑅𝐷𝑆(𝑂𝑁) varie un
peu selon la tension 𝑉𝐺𝑆 ). En saturation (lorsque le
courant limité par le circuit et non le MOSFET), le
MOSFET se comporte donc comme une simple
résistance de très faible valeur. Pour déterminer si le
MOSFET est en saturation, et/ou quel courant le
traversera, il faut se fier à la courbe du fabricant
VGS
EX : si on applique 4.5 V comme tension 𝑉𝐺𝑆 , et qu’il
circule un courant de 2 ampères 𝐼𝐷𝑆 la tension 𝑉𝐷𝑆 que
le MOSFET gardera à ses bornes sera de 0.2 Volt.

VDS est la perte de tension aux bornes du MOSFET


pour une meilleur e conduction (moins de pertes
en chaleur) il faut appliquer la tension VGS la plus
haute possible, pour que pour le même courant la
perte au bornes du MOSFET soit la plus basse
possible.

Type de MOSFET 𝑉𝐺𝑆 = +𝑉𝐶𝐶 𝑉𝐺𝑆 = 0 𝑉𝐺𝑆 = -𝑉𝐶𝐶


Appauvrissement ON ON OFF
Canal N
Appauvrissement OFF ON ON
Canal P
Enrichissement canal ON OFF OFF
N
Enrichissement canal OFF OFF ON
P
Ils sont aussi beaucoup plus rapides que les bipolaires (temps de commutation beaucoup plus
court).

Caractéristiques importantes :
Canal P
VTH Tension gate-source minimale
pour que le MOSFET conduise

Pd (puissance max dissipée)


Canal N V(BR)DSS (tension Drain-source max
avant que le transistor se détruise)
ID (courant maximal du drain)
𝑹𝑫𝑺 (𝑶𝑵) (résistance entre le drain et
la source lorsque le transistor est
saturé, (pour une certaine valeur de
Même composante, seule 𝑉𝐺𝑆 )
la représentation diffère

JFET (Junction Field Effect Transistor)


Les JFET sont tout comme les MOSFETS controlés par la tension de gachette 𝑉𝐺𝑆 , le courant 𝐼𝐺𝑆
est très faible et le courant 𝐼𝐷𝑆 circule aussi du drain vers la source. Ils sont pratiquement
identiques aux MOSFETS à appauvrissement, à l’exception que la gate n’est pas isolée ce qui fait
que l’impédance d’entrée est beaucoup plus faible. Tout comme les transistors bipolaires, les
JFET peuvent fonctionner en mode commutation (comme interrupteur) ou en mode linéaire
(comme amplificateur), de plus leurs courbes tensions-courants sont semblables. En mode
commutation les JFET ont cependant besoin de deux sources de tension (une (+) pour la charge
et une (-) pour le contrôle ; si 𝑉𝐺𝑆 = 0 le courant 𝐼𝐷𝑆 est à sont maximum. Il faut appliquer une
tension 𝑉𝐺𝑆 négative pour diminuer la conduction), alors que les MOSFET n’en ont besoin que
d’une seule. Pour cette raison on préfère les MOSFETS en commutation. Les JFET servent donc
surtout en mode linéaire (comme amplificateur). Le JFET peut aussi être utilisé comme un
‘’voltage dependant resistor’’ résistance variable contrôlée par une tension, mais cette
résistance ne sera pas linéaire sauf avec un certain circuit de linéarisation.

Canal P
Caractéristiques importantes :

Caractéristiques semblables aux MOSFETS


Canal N

IGBT (Isolated Gate Bipolar Transistor):

Le IGBT est un hybride entre un transistor MOSFET et un transistor bipolaire (NPN). Il a une
entrée de type MOSFET (Grille : contrôle en tension) et une sortie de type transistor
bipolaire (Collecteur-Emetteur) . Ces transistors ont l’avantage de supporter une tension
plus élevée que les MOSFETS. Ils sont utilisés dans certaines ‘’Drives’’ ou onduleurs.
Varistance (MOV : Metal Oxyde Varistor) ou VRD (Volt Dependant Resistor):

Il agit comme une résistance presque infinie lorsque la tension appliquée à ses bornes est
inférieure à son Vmax, mais si la tension à ses bornes est supérieure à son Vmax sa résistance
chute très rapidement pour tendre vers zéro. (voir courbe tension-courant pour une meilleure
compréhension). Il agit comme une diode zener sauf qu’il peut marcher en AC (C’est 2 diodes
zener dos à dos, ou face à face). Il est utilisé dans les circuit de protection contre les surcharges
(il est en // avec la charge), lorsque la tension est trop élevée la varistance se met à conduire un
très grand courant, ce qui fait fondre une fusible ou déclencher un disjoncteur. ex : surtenseur
(power bar). ***Il sont très très souvent bleus.

Caractéristiques importantes :

Vmax (Voltage peak max supporté)


ITM (courant peak maximum supporté,
la durée de ce courant (en μs) doit être
spécifiée)

Thermistance (thermistor):

Résistance dont la valeur (en ohms) varie lorsque sa température varie. Le sens de variation de
la valeur résistive dépend du type de composant : pour une CTP (Coefficient de Température
Positif), la résistivité augmente quand la température augmente, alors que pour une CTN
(Coefficient de Température Négatif), la résistivité diminue quand la température augmente.
Un thermistor CTN peut servir à limiter le courant d’appel (Inrush current) d’une composante, avant la mise sous tension la
thermistance est froide, sa résistance est donc élevée et après la mise sous tension le courant se met à circuler ce qui la fait chauffer et
ce qui fait descendre sa résistance à une très faible valeur. La haute résistance lors du décollage permet de limiter le courant au
décollage, alors que par la suite, lorsque la température de la thermistance augmente, celle-ci ne limite presque plus le courant.

Photoresistor (photocell, Cds :cellule au sulfure de cadmium, LDR : Light Dependant Resistor) :

Résistance dont la valeur (en ohms) diminue beaucoup avec la luminosité, plus il y a de lumière
plus leur résistance est faible.

Photodiode (solar cell):

Diode qui produit une tension à ses bornes lorsqu’elle est exposée à la lumière cette tension
peut produire un micro-courant si la photodiode est branchée à une charge. Un led peut servir
de photodiode, plus il est exposé à une luminosité élevée plus la tension à ses bornes est élevée
donc, plus il peut donc produire un micro-courant élevé. (Les premiers panneaux solaires
fonctionnaient avec des leds!!!). De plus, la résistance en sens inverse de la photodiode (L.E.D.)
est prèsque infinie sans lumière, mais lorsqu’elle est exposée à une lumière cette résistance
chute (plus le L.E.D. est exposé à une forte lumière plus sa résistance en sens inverse (cathode
vers l’anode) est faible. (sans lumière 𝑹𝒍𝒆𝒅 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆 ≈ ∞ 𝜴 alors qu’à une forte lumière
𝑹𝒍𝒆𝒅 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆 = 𝒑𝒍𝒖𝒔𝒊𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒌𝜴)

***Note : la longeur d’onde (couleur) de la lumière, ainsi que le type de L.E.D. influencent la
tension et le courant produit par le L.E.D. ainsi que sa résistance inverse.
D.E.L. (Diodes électroluminescentes) (L.E.D.) :

Tension de service des diodes Un L.E.D. est une diode qui dissipe sa puissance sous forme de lumière au
LED lieu de la dissiper sous forme de chaleur comme une diode normale. Il y
en a de plusieurs couleurs : rouge, vert, jaune, orange, bleu, blanc et
LED Rouge 1,8 infrarouge (invisible). Les leds sont très utilisés de nos jours comme
LED Jaune 1,9 témoins lumineux car ils consomment très peu de puissance pour la
LED Verte 2,0 luminosité qu’ils génèrent. De plus, leur durée de vie est quasiment infinie
LED Orange 2,0 et leur temps de commutation saturation-blocage est rapide. On fabrique
LED Bleue 3,0
aussi des afficheurs 7 segments à l’aide de L.E.D.s, ceux-ci ont à peut près
LED Blanche 3,0
les mêmes caractéristique que des L.E.D.s standard, mais ils sont tous
branchés (à l’intérieur de l’afficheur) de manière à avoir soit la cathode en
En général on prend comme
intensité moyenne 0,020 A commun ou bien l’anode en commun, ce qui permet de limiter au
(pour un LED 5mm) minimum le nombre de pattes requises.

Phototransistor :

Transistor dont la base est ‘’nue’’ elle absorbe la lumière. Le courant 𝐼𝐵𝐸 dépend donc de
l’intensité lumineuse à laquelle il est exposé et le courant 𝐼𝐶𝐸 aussi puisqu’il est proportionnel

( 𝐼𝐶𝐸 = 𝐼𝐵𝐸 × ℎ𝑓𝑒)

Quartz :

Le quartz est un composant dit passif, qui a la particularité de vibrer (résonner) à une fréquence
bien particulière et très stable. Il intervient dans la réalisation d'oscillateurs, d'horloges, de
compteurs, de fréquencemètres, et en général de tout équipement pour lequel la précision
temporelle est importante. Un quartz est un élement mécanique qui présente des
caractéristiques lui permettant de vibrer à une ou plusieurs fréquences bien déterminée. Quand
on dit vibrer, c'est bien à une vibration mécanique que l'on fait allusion. Cette vibration
mécanique peut s'amorcer quand on tapote (doucement) le quartz mais ne peut rester
entretenue : elle disparait rapidement une fois le choc passé. Pour que le quartz continue de
vibrer (d'osciller), il faut le soumettre à un courant électrique qui le stimule. Et si le circuit
électronique dans lequel on le place répond à des critères "suffisants", le quartz entre en
résonnance (il se met à osciller) et le reste. Le principe d'un oscillateur à quartz est justement de
fournir l'énergie nécessaire au quartz pour entrer en oscillation et le rester.

Un quartz peut vibrer (fonctionner) selon 2 modes :

Mode Fondamentale - Le quartz oscille sur sa fréquence fondamentale (freq. ‘’Naturelle’’ ou


‘’propre’’).
Mode Overtone - Le quartz oscille sur une fréquence multiple de sa fréquence fondamentale
(harmonique 3, 5 ou 7).
Circuits intégrés (Integrated circuit : IC):

Le circuit intégré (CI), est un composant dit actif (il peut amplifier la puissance d’un signal). Il
s'agit d'un composant possédant plusieurs pattes et qui intègre en son sein un certain nombre
de composants tels que transistors, résistances, diodes, etc. Certains circuits intégrés, comme le
NE555, ne contient que quelques dizaines de composants, alors que d'autres, comme les micro-
processeurs, peuvent en intégrer plusieurs millions.

Circuits intégrés linéaires (analogiques)

Il s'agit de circuits travaillant avec des tensions pouvant prendre différentes amplitudes :
régulateurs de tension genre LM7812, amplificateurs opérationnels genre LM741 ou
NE5532, amplificateurs BF de type LM386 ou TDA2030...

Circuits intégrés logiques (numériques)

Il s'agit de circuits travaillant en tout ou rien, généralement avec des tensions d'entrée et
de sorties égales à ou proche de leur tension d'alimentation. Exemple : circuits TTL ou
CMOS , familles dans lesquelles on trouve des circuits assurant des fonctions très diverses :
simples portes logiques (NAND, OR, etc), diviseurs de fréquences, (dé)multiplexeurs,
mémoires vives et mémoires mortes, micro-processeurs...

Circuits intégrés analogiques :

Régulateurs de tension Zener: (ex : 7805, 7812, 7815, 7824, LM338, 7905→[rég. neg. ] )

Un régulateur de tension Zener est un montage de plusieurs composantes (au minimum : une
diode Zener, une résistance et un transistor) qui sont placées dans un même boitier (souvent
TO-220). Ces régulateurs maintiennent une tension très constante (très faible ondulation et
variation de tension selon la charge) à leur sortie, à condition de leur fournir à l’entrée une
tension filtrée (avec condensateur) plus élevée de quelques volts. Dans la série 78XX les deux
derniers chiffres indiquent la tension de sortie régularisée du régulateur (ex : 7805 = 5 V).
Certains régulateurs comme le LM338 ont une tension régularisée de sortie ajustable selon les
résistances qu’on lui branche (en diviseur de tension à sa sortie adj). Ce régulateur a une tension
Vout de 1,25 volts (appelée Vref) si sa sortie ADJ est directement branchée à la masse. La
tension ajustée de sortie ne peut donc pas être inférieure à Vref (ou Vout : 1,25V), pour
augmenter cette tension de sortie il faut lui fournir une certaine tension ADJ (en série avec la
diode Zener). On pourrait faire la même chose avec un régulateur ‘’non-ajustable’’, sauf que sa
tension Vout minimale serait assez élevée (ex : 5V pour un 7805).
IN OUT

Schéma très simplifié


ADJ 𝑉𝑂𝑈𝑇 = 𝑉𝑍 − 𝑉𝐵𝐸

Si on place une composante entre la sortie ADJ


d’un régulateur et la masse (comme sur la photo de
gauche), le 𝑉𝑂𝑈𝑇 ′ sera alors de
𝑉𝑂𝑈𝑇 ′ = 𝑉𝑆 + 𝑉𝑍 − 𝑉𝐵𝐸
Ou, plus simple :
𝑉𝑂𝑈𝑇 ′ = 𝑉𝑆 + 𝑉𝑂𝑈𝑇
Amplificateur opérationnel (Ampli OP.): (ex :741, TL081P, LM324N)
(Malvino, chapitre 15)

Un amplificateur opérationnel c’est un amplificateur du type ‘’différentiel’’, il lit la différence de


tension entre ses entrées + et – (erreur) et il amplifie cette différence de tension (en sa sortie)
de manière proportionnelle (selon un certain gain très élevé ≈ 100 000, on sous entend souvent
que son gain est infini pour simplifier les choses). C’est un amplificateur linéaire (car la sortie est
proportionnelle à l’erreur) qui peut fonctionner entre une fréquence nulle (courant DC) et une
fréquence limite (ex : 741C= 1Mhz).

Souvent l’ampli OP est alimenté par une source fractionnée : ex : +15V (+Vcc) et -15V (-Vcc),
cela permet de pouvoir amplifier une différence de tension positive/négative entre ses 2 bornes
(différence de tension= erreur = (entrée +) – (entrée -) . Si on n’a pas besoin d’amplifier dans les
deux sens (positif/négatif) une seule alimentation suffit (soit la positive (+Vcc) et la masse, ou la
masse et la négative(-Vcc)
Différence positive

Différence négative

Entrées : + = entrée ‘’non-inverseuse’’ (il n’y a pas d’inversion de phase en cette entrée)
- = entrée ‘’inverseuse’’ (il y a inversion de phase en cette entrée)

On exprime les tensions d’entrée et de sortie par rapport à la masse (référence = 0V)

Les entrées (+/-) se lisent en tension, le courant d’entrée est négligeable : quelques nA. Ce
courant négligeable, car l’impédance d’entrée est très grande. On dira alors que les entrées sont
‘’flottantes’’. Un amplificateur opérationnel ne peut donc bien fonctionner bien que si chaque
entrée a un chemin de retour du courant continu (et alternatif) à la masse (sinon une moindre
tension parasite affecte grandement son signal d’entrée).

Caractéristiques importantes :
Résistance/impédance d’entrée ri : résistance entre les deux
entrées (en MΩ)

Résistance/impédence de sortie : résistance équivalente à


une résistance en série avec la sortie ‘’parfaite’’ (sortie dont la
tension n’écrase pas) , pour un 741C cette impédance est de
75 Ω.

Le courant courant de court-circuit maximal de sortie


d’un 741C, par exemple n’est que de 25mA.

Fréquence d’amplification max : 741 ≈ 1Mhz

Pente maximale de tension de sortie (Slew Rate) 𝑉⁄𝜇𝑠


Effet du slew-rate : en rouge la
tension désirée, en vert la tension
de sortie due à la pente maximale
Zone de travail (plage de tension en sortie :Vout) :

Sa zone de travail est de l'ordre de : la tension d'alimentation positive + la tension


d'alimentation négative - les tolérances de l'amplificateur opérationnel (≈ 10%).

Alimentation seulement positive


(amplification de la partie positive du signal)

Alimentation seulement négative


(amplification de la partie négative du signal)

Alimentation fractionnée
(amplification complète du signal)
Circuit interne d’un ampli-OP

Schéma simplifié général :


Les AOP sont généralement constitués d'au
moins trois étages : un étage différentiel (en
jaune sur la figure), un ou plusieurs étages
d'amplification de la tension (en orange) et un
buffer de tension (en bleu), aussi appelé étage de
puissance ou de sortie (de type : Push-Pull).

Schéma complet d’un ampli-OP de type 741 :

A component level diagram of the common 741 op-amp. Dotted lines outline: current mirrors (red);
differential amplifier (blue); class A gain stage (magenta); voltage level shifter (green); output stage (cyan).

Le LM741 est un amplificateur opérationnel très conventionnel, il offre des caractéristiques


intéressantes en rapport à son coût de fabrication modique.

Il dispose d'un gain en boucle ouverte pouvant atteindre 100k ; une impédance d'entrée
approchant
-
rate (rapport du temps de montée/descente en fonction de la tension de sortie) qui est de 0.5
V/m s.

L'entrée non inverseuse et l'entrée inverseuse aboutissent dans un montage amplificateur à


paire différentielle polarisée par générateur de courant constant. Le signal de sortie traverse un
adaptateur d'impédance pour attaquer directement un étage amplificateur final push-pull classe
AB.
Courant entrant ou sortant d’un ampli-OP selon sa charge et sa tension
d’alimentation :

Le courant circule toujours du + vers le – (sens conventionnel), alors si on veut savoir si le


courant entre ou sort de l’ampli-OP, il faut seulement regarder la tension de l’autre coté de la
charge de l’ampli-OP et la comparer avec la tension Vout que l’ampli-OP doit fournir selon son
branchement et le signal qu’on lui applique en entrée.

Ainsi, lorsqu’un ampli-OP est branché en alimentation positive seulement et que la


charge est branchée sur la masse de l’autre coté. Le courant n’aura d’autre choix que de
toujours sortir de l’ampli-OP.

Comme l’alimentation est positive seulement, la tension de sortie Vout


sera obligatoirement positive elle aussi, alors le courant circulera
nécessairement de Vout (qui ne peut-être que positif) vers la masse 0V
en passant par la charge.

Exemple détaillé de courant sortant :

On a représenté que la sortie et la charge, on a volontairement omis de dessiner les entrées et


le feedback afin de focusser sur le courant qui circule en sortie dans un ampli-OP. On suppose
que le gain en boucle fermé × tension Vin donne 3V en sortie (Vout).

Comme on a une tension de 3 volts sur la charge


(3V-0V) et que sa résistance est de 1000 Ω, le
courant qui circulera dans la charge sera de :
3𝑉
𝐼 = 1000 𝛺 = 3𝑚𝐴 .Ce courant circulera
innévitablement du (+) vers le (-).Pour fournir 3V
en sortie, le transistor PNP de sortie de l’ampli-
OP devra garder 2V à ses bornes et tout le
courant tiré par la charge devra circuler dans ce
transistor. (𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 à 𝑑𝑖𝑠𝑠𝑖𝑝𝑒𝑟 = 𝑉 ∙ 𝐼 )

Exemple détaillé de courant entrant :

On suppose que le gain en boucle fermé × tension Vin donne - 3V en sortie (Vout) (ex :montage
en amplificateur inverseur)

Comme on a une tension de -3 volts sur la charge (-


3V-0V) et que sa résistance est de 1000 Ω, le courant
−3𝑉
qui circulera dans la charge sera de : 𝐼 = 1000 𝛺 =
−3𝑚𝐴. Ce courant circulera innévitablement du (+)
vers le (-) d’où le signe (-) devant le courant trouvé.
Pour fournir -3V en sortie, le transistor NPN de
sortie de l’ampli-OP devra garder 9V à ses bornes et
tout le courant circulant dans la charge devra circuler
dans ce transistor.
Dans tous les cas possibles, la tension de sortie d’un ampli-OP est exprimée selon la
formule suivante (à condition que Vout soit dans les limites de la tension d’alimentation
de l’Ampli-OP soit environ 10% plus bas que les tensions d’alimentation) :

𝑉𝑂𝑈𝑇 = 𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 ∙ 𝑔𝑎𝑖𝑛(𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒)

𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 = 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒(+) − 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 (−)


(*** l’erreur peut aussi porter le nom de différentiel de tension)

Feedback : (contre- réaction ou réaction négative)

La contre-réaction peut s’effectuer en tension, mais aussi en courant, nous ne parlerons


cependant pas de la contre-réaction en courant puisqu’elle est beaucoup moins utilisée et
qu’elle nécessite des ampli-OP spéciaux. Dans ce document tous les ampli-OP auquel nous
ferons référence sont des ampli-OP à contre-réaction en tension. La contre réaction en
tension est le fait de relier directement ou indirectement la sortie (Vout) à l’entrée
inverseuse (-), ainsi lorsque la valeur de la sortie augmente, la valeur de l’entrée(-)
augmente, ce qui diminue l’erreur et tend à stabiliser la tension de sortie (la tension de
sortie sera stable lorsque l’erreur sera ‘’nulle’’). On dira que l’ampli-OP travaille en
régime linéaire. Avec la réaction négative ou contre-réaction, on sacrifie une certaine fraction
du gain en tension au profit d’un gain en tension très stable, une distorsion moindre et d’autres
améliorations des performances de l’amplificateur. Le fonctionnement d’un amplificateur
opérationnel en contre-réaction est dit en boucle fermée(on parlera alors d’un gain en boucle
fermée) . Le fonctionnement d’un amplificateur opérationnel sans contre-réaction est dit en
boucle ouverte.

Les Ampli-OP à contre-réaction en courant possèdent une forte impédance d'entrée pour l'entrée
non-inverseuse et une faible impédance pour l'entrée inverseuse (celle utilisée principalement
comme entrée du signal dans les montages amplificateurs). Pour les amplis à contre-réaction en
courant, le gain en boucle ouverte se mesure en ohms et non plus en V/V comme pour les AOP
standard. De la faible impédance de l'entrée non-inverseuse découle également une grande
immunité vis-à-vis des bruits parasites dans les montages amplificateurs)

Réaction positive :
La réaction positive est exactement l’inverse de la contre-réaction. La
réaction positive est le fait de relier directement ou indirectement la sortie
(Vout) à l’entrée non-inverseuse (+). Cela a pour effet que lorsque la sortie
augmente, la tension sur l’entrée (+) augmente alors l’erreur augmente elle
aussi, ce qui fait augmenter la tension de sortie à sa valeur maximale à une
vitesse extrêmement rapide (qui dépend du ‘’slew-rate’’). La tension de sortie n’aura que 2
valeurs possible : le maximum et le minimum. Ce type de réaction est utilisé dans les montages
de l’ampli-op en oscillateur ainsi qu’en ‘’Bascule de Schmitt’’.
Ex. en boucle ouverte (sans feedback):
On dit qu’un ampli-OP fonctionne en boucle ouverte lorsqu’aucune de ses entrées ne reçoit un
quelconque signal provenant de sa sortie (feedback). Ex :

𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 = 3𝑉 – 1𝑉 = 2𝑉

𝑉𝑂𝑈𝑇 = 2𝑉 ∙ 100 000 = 200 000𝑉 = 𝑉𝑐𝑐

Comme le Vout ne peut dépasser la tension d’alimentation de l’ampli-OP, nous ne pourrons


avoir 200 000V, mais nous aurons la tension maximale soit légèrement moins que la tension Vcc
(car petites pertes de tension dans l’ampli-OP)

On peut donc voir qu’un ampli-OP branché en boucle ouverte atteint sa tension maximale de
sortie presque immédiatement que la tension différentielle entre ses entrées est supérieure à
𝑉𝑐𝑐
1mV. (𝑉𝑂𝑈𝑇 = 𝑉𝑐𝑐 lorsque 𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 ≥ 𝑔𝑎𝑖𝑛 )
(𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒)

Lorsqu’un ampli-OP est branché en boucle ouverte, on dira qu’il se comporte comme un
comparateur, c’est-à-dire que lorsque l’erreur est positive (tension entrée(+) > tension entrée(-)
) il envoit la pleine tension en sortie (+Vcc), et lorsque l’erreur est négative il envoit la tension
minimale (soit 0V ou –Vcc, selon le type d’alimentation utilisée)

Ex. en boucle fermée (avec feedback): Montage amplificateur non-inverseur


On a vu précédemment que la seule façon de garder Vout en dehors des extrêmes de tensions,
est d’avoir une erreur quasiment nulle. Le montage ci-contre
permet cela. On branche le feedback (signal qui se rend à
l’entrée (-)) au centre d’un diviseur de tension qui lui est
alimenté par le Vout.

Exemple de séquence de fonctionnement :

Initialement la tension appliquée sur l’entrée (+) est de 0 V, on


a aussi 0V en sortie.

on applique graduellement 3V sur l’entrée (+) de


l’amplificateur, comme l’entrée (-) était à 0V, l’erreur devient
positive, ce qui fait augmenter la tension de sortie Vout. Or, lorsque Vout augmente la tension
au milieu du diviseur de tension augmente elle aussi, (puisqu’on a deux résistance de valeur
identique la tension au centre du diviseur est égale à la moitié de Vout). Cette tension est
branchée sur l’entrée (-). Il s’ensuit que puisque la tension sur l’entrée (-) monte en même
temps que la tension sur l’entrée (+), l’erreur sera limité à une très faible valeur soit :
𝑉𝑂𝑈𝑇
𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 = 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒(+) − 2
, on peut simplifier les choses en disant que cette erreur
est nulle (moins d’un mV).

On pourra donc avoir la formule suivante :

𝑉𝑂𝑈𝑇 = 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒(+) ∙ 2

On peut constater que la tension de sortie sera toujours le double de la tension sur l’entrée(+),
on dira alors que l’ampli-OP a un gain en boucle fermée (pour ce montage) de 2.

Dans notre cas la tension 𝑉𝑂𝑈𝑇 sera de 6V, on peut donc vérifier que l’erreur en entrée est
minime. Comme on sait que la formule suivante s’applique dans toutes les situations :

𝑉𝑂𝑈𝑇 = 𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 ∙ 𝑔𝑎𝑖𝑛(𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒)

On peut trouver l’erreur nécessaire pour causer cette tension de sortie (on appellera cette
erreur inévitable; erreur résiduelle, car sans cette erreur aucune tension de sortie (𝑉𝑂𝑈𝑇 = 0V)

𝑉𝑂𝑈𝑇 6𝑉
𝑒𝑟𝑟𝑒𝑢𝑟 = = = 0,000006𝑉 = 6𝜇𝑉
𝑔𝑎𝑖𝑛(𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒) ≈ 100 000

Comme cette erreur est très négligeable, car le gain est extrêmement élevé, on dira que cette
erreur est nulle et que l’ampli-OP cherche toujours à garder une erreur nulle entre ses entrées.

Comment modifier le gain en boucle fermé :

C’est très simple on n’a qu’a changer les valeurs des résistances du diviseur de tension de
manière à ne plus avoir ½ 𝑉𝑂𝑈𝑇 au centre mais bien le ¼𝑉𝑂𝑈𝑇 par exemple, voyons ce qui se
produira :

Comme l’amplificateur cherche à garder l’erreur nulle entre ses entrées, il faudra que ¼ de 𝑉𝑂𝑈𝑇
= tension sur l’entrée (+). On remarque donc que la tension de sortie sera 4 fois plus grande que
la tension d’entrée, le gain en boucle fermé sera (pour ce cas-ci) de 4.

Pour généraliser, on pourra dire que le gain en boucle fermée est l’inverse de la portion de 𝑉𝑂𝑈𝑇
qui revient en feedback sur l’entrée (-). Comme on connait la formule de la tension de sortie
d’un diviseur de tension (expliquée page 8), on pourra donc
exprimer le gain d’un montage en amplificateur non-inverseur par
la formule suivante :

𝑅 + 𝑅𝐺 𝑅𝐺
𝑔𝑎𝑖𝑛 = = 1+
𝑅 𝑅
Si on veut un gain variable il suffit simplement de brancher un
potentiomètre à la place du diviseur de tension. (on pourra aussi
contrôler la plage de gain en insérant 1 autre résistance à chaque
extrémité du potentiomètre)

Avec un montage comme celui ci-dessus on peut varier le gain entre le minimum (1) et le
maximum (100 000) simplement en tournant le potentiomètre. (on change la portion de 𝑉𝑂𝑈𝑇
qui est branchée en feedback sur l’entrée (-).
Avec un montage comme celui-ci on limite la plage de gain
ajustable entre 1,5 et 3.

lorsque le potentiomètre est au minimum (en haut ) :


𝑅+𝑅+𝑅
𝑔𝑎𝑖𝑛 = = 1,5
2𝑅

lorsque le potentiomètre est au maximum (en bas ):


𝑅+𝑅+𝑅
𝑔𝑎𝑖𝑛 = 𝑅
=3

Amplificateur non-inverseur avec gain de 1(suiveur): Voltage Buffer

Avec ce type de branchement le gain est de 1, car


l’amplificateur cherche à garder l’erreur différentielle nulle
et pour se faire il faut que 𝑉𝑂𝑈𝑇 = 𝑉𝐼𝑁 . Ce type de montage
souvent appelé ‘’Buffer’’ peut sembler inutile à première
vue, mais il sert en fait d’adapteur d’impédance. En effet
l’impédance de l’entrée est très grande, alors que
l’impédance de sortie est assez faible. Cela permet d’amplifier grandement un courant sans faire
écraser la source de tension (branchée sur l’entrée). On peut mettre un ‘’Buffer’’ à la sortie d’un
diviseur de tension (ou un potentiomètre) pour pouvoir tirer un bien plus grand courant sans
que la tension de sortie n’écrase trop.

Si on branche le signal Vin sur un diviseur de tension et qu’on branche la sortie de


ce diviseur sur l’entrée(+) on peut obtenir ‘’un gain inférieur à 1’’. (image de droite)

Ex. en boucle fermée (avec feedback): Montage


amplificateur inverseur
Ce type de montage inverse la polarité du signal entrant (gain négatif), mais permet surtout
d’avoir un gain fractionnaire (On peut avoir une fraction de la tension d’entrée en sortie : ce qui
est impossible avec un montage en amplificateur non-inverseur). Puisque la tension de sortie est
de polarité inverse à la tension d’entrée, il faudra s’assurer que l’alimentation de l’ampli-OP
permet d’atteindre cette valeur en sortie. Ce montage permet aussi d’ajouter un décallage du
signal d’entrée neutre. On appelle signal d’entrée neutre le signal qui provoquera une tension
nulle en sortie (Vout). Ce type de décallage souvent appelé
offset est impossible à obtenir avec un amplificateur non-
inverseur. Nous y reviendrons.

𝑅𝐺
𝐺𝑎𝑖𝑛 = −
𝑅
Explications du fonctionnement :

Schéma illustré pour faciliter


la compréhension

Exemple de séquence de fonctionnement :

0- On suppose que R=RG pour aider à la compréhension


1- À l’instant 0, on a 0V comme tension Vin, on a donc 0V
comme tension Vout.
2- On applique instantanément 5V en Vin, alors qu’on a
encore 0V en Vout (cela est impossible en pratique, rien n’est
instantanné, mais cet exemple facilite la compréhension)
3- Un courant se met donc à circuler de Vin vers Vout (du +
vers le - : sens conventionnel du courant)
4- La tension au centre du diviseur de tension sera donc de
***Lorsqu’un diviseur de tension est alimenté 2,5V.
par une tension positive et une tension 5- On aura alors une erreur négative car erreur= tension
négative, la tension au milieu sera : d’entrée (+) – tension d’entrée (-), soit 0V-2,5 V= -2,5V
6- L’erreur étant très grande et négative, Vout diminuera à
𝑅1
𝑉𝑡ℎ𝑒𝑣𝑒𝑛𝑖𝑛 = (𝑉𝑐𝑐 − −𝑉𝑐𝑐) ∗ + (−𝑉𝑐𝑐) pleine vitesse. On aura donc une tension Vout négative.
𝑅1 + 𝑅2
7- Lorsque Vout sera rendu à -5 volts la tension sur l’entrée
𝑅
(-) sera de 0V. (5𝑉 − −5𝑉) ∗ − 5𝑉 = 0𝑉
𝑅+𝑅𝐺
8- À ce moment l’erreur sera ‘’nulle’’, car erreur=
tension d’entrée (+) – tension d’entrée (-), soit 0V-0V= 0V
9- Puisque l’erreur est ‘’nulle’’ l’ampli-OP stabilisera sa
tension de sortie à cette valeur.
10- Comme on a 5V en Vin et -5V en Vout, on a donc un
gain de -1, ce qui confirme notre équation du gain.
Gain = -RG/R !!!!

***Qu’il y ait une charge ou non de branchée à la sortie de


l’ampli-op cela ne change rien au courant qui traverse le
diviseur de tension. La seule chose qui change le courant
dans le diviseur est l’écart de tension entre le Vin et le Vout :

𝑉𝑖𝑛 −𝑉𝑜𝑢𝑡
𝐼= 𝑅+𝑅𝐺
Démonstration mathématique de la formule du gain lorsque branché en
amplificateur inverseur :
Vin = tension du signal entrant
Vout = tension de sortie
Ve = tension qui est branchée sur l’entrée inverseuse(-)
***Le courant tiré par l’entrée (-) est très négligeable alors on en tiendra pas
compte
𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑉𝑒 − 𝑅𝐺 ∗ 𝐼

𝑉𝑖𝑛 = 𝑉𝑒 + 𝑅 ∗ 𝐼
Comme il faut que l’erreur soit nulle pour que la sortie se stabilise, et que la
tension d’entrée (+) =0V on peut dire que lorsque l’amplificateur stabilise sa tension de sortie
Vout lorsque la tension d’entrée (-) est nulle elle aussi. On peut donc dire que lorsque la sortie
(Vout) est stable (et non saturée) on a 0V comme tension Ve. On peut donc remplacer dans les
équations précédentes :

𝑉𝑜𝑢𝑡 = 0 − 𝑅𝐺 ∗ 𝐼

𝑉𝑖𝑛 = 𝑉𝑒 + 𝑅 ∗ 𝐼
Comme on sait que le gain est le rapport entre la tension de de sortie sur la tension d’entrée on
peut diviser par Vin des 2 cotés :

𝑉𝑜𝑢𝑡 −𝑅𝐺 ∗ 𝐼
𝑔𝑎𝑖𝑛 = =
𝑉𝑖𝑛 𝑅∗𝐼

Après avoir simplifier les I, on obtient donc la formule du gain lors d’un branchement en
amplificateur inverseur. On peut aussi remarquer que le courant qui circule dans le diviseur de
tension n’influence aucunement le gain, sauf si ce courant est nul (car un diviseur de tension
nécessite un courant pour diviser sa tension : si aucun courant dans une résistance la perte de
tension à ses bornes est nulle : V=R I )

𝑉𝑜𝑢𝑡 −𝑅𝐺
𝑔𝑎𝑖𝑛 = =
𝑉𝑖𝑛 𝑅
Décaller le signal neutre (‘’zéro’’ ou ‘’offset’’) lorsqu’un a un montage en
amplificateur inverseur :

Sans offset : lorsque Vin =0, Avec offset : lorsque Vin =0, Vout≠0
Vout=0
Offset négatif Offset positif

il faut ex : -3V en entrée pour il faut ex : 3 V en entrée pour


obtenir 0V en sortie, dans ce cas obtenir 0 V en sortie, l’offset
l’offset est de -3 V est donc de 3V
𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑔𝑎𝑖𝑛 ∗ (𝑉𝑖𝑛 − 𝑜𝑓𝑓𝑠𝑒𝑡) + 𝑜𝑓𝑓𝑠𝑒𝑡

𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑔𝑎𝑖𝑛 ∗ 𝑉𝑖𝑛 𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑔𝑎𝑖𝑛 ∗ 𝑉𝑖𝑛 − 𝑔𝑎𝑖𝑛 ∗ 𝑜𝑓𝑓𝑠𝑒𝑡 + 𝑜𝑓𝑓𝑠𝑒𝑡

𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑔𝑎𝑖𝑛 ∗ 𝑉𝑖𝑛 + 𝑜𝑓𝑓𝑠𝑒𝑡 ∗ (1 − 𝑔𝑎𝑖𝑛)

Exemple de branchement et explications :

Au lieu de brancher l’entrée non-inverseuse (+) sur la masse on la


branche sur une tension comprise entre la tension d’alimentation
et la masse (tension𝑉1) à l’aide d’un diviseur de tension. Il nous
faut maintenant, non plus 0V sur l’entrée(-) pour que la tension se
stabilise en sortie, mais bien 𝑉1 volts (pour que l’erreur soit nulle).

***Examinons un cas ou on aurait -3V sur l’entrée(+) et 5V en


Vin et où R = RG.

 La sortie tentera de s’ajuster à la valeur requise pour que


l’entrée (-) ait la même valeur que l’entrée (+) soit -3V.
 La tension aux bornes de la résistance R sera de 5--3V = 8V,
Schémas équivalents comme tout le courant qui traverse R traverse aussi RG et comme ils
ont la même valeur la tension aux bornes de RG sera elle aussi de 8V
ce qui donne -3V-8V= -11V en sortie.
 On peut vérifier notre formule :
𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑔𝑎𝑖𝑛 ∗ (𝑉𝑖𝑛 − 𝑜𝑓𝑓𝑠𝑒𝑡) + 𝑜𝑓𝑓𝑠𝑒𝑡
𝑉𝑜𝑢𝑡 = −1 ∗ (5𝑉 − −3𝑉) + −3𝑉
𝑉𝑜𝑢𝑡 = −𝟏𝟏𝑽
Amplificateur Sommateur inverseur :
***Les entrées peuvent avoir des gains différents : (exemple pour convertisseur
numérique-analogique)

𝑽𝒊𝒏𝟏 − 𝟎𝑽
𝑰𝟏 =
𝑹𝟏

𝑽𝒊𝒏𝟐 − 𝟎𝑽
𝑰𝟐 =
𝑹𝟐

𝑽𝒊𝒏𝟑 − 𝟎𝑽
𝑰𝟑 =
𝑹𝟑

𝑽𝒐𝒖𝒕 = 𝟎𝑽 − 𝑽𝑹𝑮

𝑽𝑹𝑮 = (𝑰𝟏 + 𝑰𝟐 + 𝑰𝟑 ) ∗ 𝑹𝑮

On trouve donc la formule finale (en entrant toutes les équations ensembles):
𝑽𝒊𝒏𝟏 𝑽𝒊𝒏𝟐 𝑽𝒊𝒏𝟑 𝑽𝒊𝒏𝒙
𝑽𝒐𝒖𝒕 = −𝑹𝑮 ∗ ( + + + )
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟑 𝑹𝒙

On peut remarquer que les même calculs de l’amplificateur inverseur s’appliquent


(même formule du gain de chaque entrée) sauf que cette fois les trois entrées
multipliées par leur gain s’additionnent.

−𝑅𝐺 −𝑅𝐺 −𝑅𝐺


𝑉𝑜𝑢𝑡 = ∗ 𝑉𝑖𝑛1 + ∗ 𝑉𝑖𝑛2 + ∗ 𝑉𝑖𝑛𝑥
𝑅1 𝑅2 𝑅𝑥
Sortie de puissance :
Si la charge à alimenter a une très faible impédance (elle tire beaucoup de courant), on pourra
avoir recours à un ampli-op de puissance( ex : 10 Amp), mais ceux-ci sont très dispendieux. Une
autre alternative plus économique est de rajouter un étage de transistor(s) de puissance en
sortie d’un ampli-OP de faible puissance.
______________________________________________________________________________

Admettons que vous utilisiez un ampli-op qui ne peut débiter que 40 mA en sortie et que votre
charge consomme un courant trop important pour être directement placé en sortie de l'AOP.
Une solution possible consiste à placer un transistor bipolaire cablé en amplificateur de courant
(rappel : Ie= B.Ib) à la sortie. L'exemple ci-dessous montre un amplificateur non inverseur :

Puisque le ‘’feedback provient


d’ici, l’ampli-OP gardera cette
tension proportionnelle à son
𝑅2
entrée (+) selon le gain ( )à
𝑅2+𝑅1
condition que cette tension soit
dans les limites de l’ampli-OP
(selon son alimentation) et qu’elle
soit positive.

Le montage fonctionne en régime linéaire si le transistor T est passant. Si ce dernier a un gain en


courant de 100, le courant d'émetteur avoisine les 4 A, ce qui devient intéressant si la charge est
faible. Néanmoins cette solution présente le gros incovénient de ne fonctionner que pour des
tensions positives ! (ou négatives si le transistor est de type PNP). La solution pour un
fonctionnement aussi bien dans la plage positive que negative est le montage push-pull :

Les diodes permettent une prépolarisation


des transistors à la limite de conduction pour
avoir le minimum de distorsion en sortie
(dues aux tensions de seuil des jonctions B-E
). Si les transistors sont de type Darlington, la
tension de seuil base-émetteur est supérieure
au volt, il faut donc mettre en oeuvre deux
diodes en série voire plus si nécessaire.

site :
http://electronique.aop.free.fr/cour_6.html

***L’étage de puissance rajouté est une sorte de


‘’buffer’’, un amplificateur avec un gain en tension de
1, qui sert à modifier, à la sortie de l’ampli-op,
(branché en amplificateur non-inverseur)
Le feedback est branché sur la sortie de l’étage l’impédance de sortie (elle sera plus faible), de façon
de puissance cela donne plus de précision au à ce que la charge puisse tirer un plus grand courant
signal de sortie car c’est cette tension que avant que la tension de sortie n’écrase trop.
l’ampli-op tentera de garder constante.
L'AOP peut aussi être utilisé pour réaliser :

-Un Oscillateur (Multivibrateur Astable) :

Formules

Diagramme temporel
Montage

- des filtres actifs (passe-bas, passe-haut, passe-bande, rejecteur, à accord électronique, ...),
- des amplificateurs pour capteurs et pour ponts de mesure,
- des redresseurs à diodes,
- des opérations mathématiques complexes (logarithmique, anti-logarithmique, exponentielle,
multiplication, division...)
- des amplificateurs de différence,
- des intégrateurs, des dérivateurs,
- des temporisateurs, des monostables,
- des triggers (deux seuils de basculement différents)
- des comparateurs à fenêtre,
- des convertisseurs tension / courant (amplificateurs à transconductance),
- des références de tension ou de courant (pour alimentations stabilisées par exemple),
- des simulateur de self (montage en gyrateur),

Amplificateur opérationnel réel

L'AOP réel n’est cependant pas parfait, il présente les défauts suivants :
présence d'un offset en entrée, influence de la tension de mode commun
(moyenne arithmétique des tensions des deux entrées) sur la tension de sortie,
impédance non nulle en sortie, impédance non infinie en entrée et variation du
gain en fonction de la fréquence. De plus, la tension de sortie peut être
influencée par des variations de tension d'alimentation et il possède une vitesse
de balayage finie (vitesse maximale).

_________________________________________________________________
L’amplificateur opérationnel est le plus important CI (circuit intégré) linéaire, mais il en existe
d’autres sortes telles que les amplificateurs audio, les amplificateurs vidéo, les amplificateurs RF
(radiofréquences) et les amplificateurs FI (fréquence intermédiaire).
Amplificateurs audio (Malvino p.515):

Il existe des circuits intégrés conçus pour servir d’amplificateurs audio. Presque toutes les
composantes de l’amplificateur audio sont intégrées dans le CI. Il reste seulement quelques
autres composantes externes à brancher pour avoir un amplificateur audio fonctionnel
(*** Les ‘’amplificateurs audio’’ sont en fait des ampli-OP adaptés spécifiquement à un besoin
audio (bande passante → 20Hz à 20 Khz minimum, faible distorsion, 2 amplis →stéréo , etc.)

Préamplificateur : (ex : LM381)

Les préamplificateurs sont des amplificateus audio de puissance de sortie inférieure à 50 mW.
On optimise les préamplificateurs pour qu’ils aient un faible bruit, parce qu’on les utilise à
l’entrée des systèmes audio où ils amplifient les faibles signaux des têtes de lecture, des
microphones etc.

Amplificateur audio de niveau moyen : (ex :MHC4000P)

Amplificateur audio dont la puissance de sortie est comprise entre 50 et 500mW, on s’en sert
près de la sortie des petits systèmes audio tels les générateurs de signaux, les balladeurs (à
disque, mp3), tout ce qui a une sortie 3,5 mm (sortie pour écouteur), ou sortie RCA (sortie
auxillaire analogique équivalent à une sortie pour écouteurs).

Amplificateurs audio de puissance : (LM380→ 2 W, LM2002→ 8 W)

Amplificateur audio dont la puissance de sortie est supérieure à 500 mW. Utilisé comme
amplificateur pour des hauts-parleurs.
555 (multivibrateur/ oscillateur): (NE555, MC1455…)
Le 555 est un circuit intégré utilisé pour la temporisation (multivibrateur
monostable), ou en mode oscillateur (multivibrateur astable). Ce circuit intégré
est souvent utilisé comme ‘’clock’’ (générateur de pulses). Il est très répendu!

Branchement en mode multivibrateur monostable (temporisation)

t = 1,1 x R1 x C1

Branchement en mode multivibrateur Astable (oscillateur → onde


rectangulaire)

t1 = 0,693 x ( R1 + R2 ) x C1
t2 = 0,693 x R2 x C1
Circuits intégrés Digitals (logiques)
1= actif et 0 = inactif cela est valable
Fonctions logiques : (Logique positive Low = 0 High = 1) pour les deux types de logique
(Logique négative Low = 1 High = 0)
Fonction / Porte Symbole ANSI Symbole ISO Forme schématique :
OUI (BUFFER)
𝑺=𝒂
Table de vérité
a S
L L
H H
NON (INVERTER)
𝑺=𝒂 ̅
Table de vérité
a S
L H
H L
ET (AND)
𝑺 = 𝒂𝒃
Table de vérité
a b S
L L L
L H L
H L L
H H H
OU (OR)
𝑺=𝒂+𝒃
Table de vérité
a b S
L L L
L H H
H L H
H H H
NON-ET (NAND)
𝑺= 𝒂 ̅+𝒃 ̅
Table de vérité
a b S
L L H
L H H
H L H
H H L
NON-OU (NOR)
𝑺= 𝒂 ̅𝒃̅
Table de vérité
a b S
L L H
L H L
H L L
H H L
OU EXCLUSIF
(XOR)
𝑺= 𝒂̅𝒃 + 𝒂𝒃̅=𝒂⊕𝒃
Table de vérité
a b S
L L L
L H H
H L H
H H L
COINCIDENCE
(XNOR)
𝑺 = 𝒂𝒃 + 𝒂 ̅=𝒂⨀𝒃
̅𝒃
Table de vérité
a b S
L L H
L H L
H L L
H H H
***Les noms des portes ET,OU, NON-ET… sont tous donnés en fonction de la logique positive.

*** (LOW = 0V et HIGH = +Vcc) cependant, pour les circuits intégrés TTL, une entrée
non branchée ou ouverte par un interrupteur est percue comme la valeur HIGH. Pour
les circuits intégrés CMOS, une entrée non branchée ou ouverte par un interrupteur
peut prendre la valeur HIGH ou LOW (indécis). Le courant d’une entrée d’une Porte /
Fonction logique est généralement inférieur à 1mA.

En électronique, on retrouve ces fonctions logiques dans des circuits intégrés. Pour les
circuits intégrés de type TTL, chaque fonction logique est constituée de transistors
bipolaires de diodes et de résistances, alors que pour les circuits intégrés CMOS chaque
fonction logique est faite de MOSFETs type N ou P.
Exemple de circuit intégré (TTL) contenant des fonctions logiques :

Structure interne de chaque porte NON-ET (TTL)


Notions de logique positive/négative :

Toute équation logique se fait selon les états actifs (1) ou inactif (0), et cela peut importe que ce
soit la logique positive ou négative qui est employée pour le branchement.
La seule différence entre la logique positive vs négative est que l’état actif (1) est associé à un
HIGH (ex : +5V) pour la logique positive alors que pour la logique négative cet état est associé à
un LOW (≈ 0V).
***Il est important de noter que les fonctions ET, OU, etc. sont nommées en fonction de la
logique positive. (ainsi, un ET en logique positive sera en fait un OU lorsqu’utilisé en logique
négative)
***Les équations restent les mêmes peut importe la logique utilisée (positive/négative), seules
les composantes à choisir pour le branchement diffèrent.

Signal d’entrée :
En logique positive :
Lorsque l’entrée (interrupteur) est actif (activé) : ‘’a’’ (le signal)
prendra la valeur booléenne 1 (1 = HIGH = +Vcc)
Lorsque l’entrée (interrupteur) est inactif : ’’a’’ (le signal) prendra la
valeur booléenne 0 (0 = LOW = = 0V)

En logique négative :

Lorsque l’entrée (interrupteur) est actif (activé) : ‘’a’’ (le signal)


prendra la valeur booléenne 1 (1 = LOW = = 0V)
Lorsque l’entrée (interrupteur) est inactif : ’’a’’ (le signal)
prendra la valeur booléenne 0 (0 = HIGH = +Vcc)

Signal de sortie :
En logique positive :
Lorsque la sortie (porte logique) est active : ‘’L’’ (le signal de
sortie) prendra la valeur booléenne 1 (1 = HIGH = +Vcc)

Lorsque la sortie (porte logique) est inactive : ’’L’’ (le signal de


sortie) prendra la valeur booléenne 0 (0 = LOW = = 0V)

En logique Négative :

Lorsque la sortie (porte logique) est active : ‘’L’’ (le signal de


sortie) prendra la valeur booléenne 1 (1 = LOW = = 0V)

Lorsque la sortie (porte logique) est inactive : ’’L’’ (le signal de


sortie) prendra la valeur booléenne 0 (0 = HIGH = +Vcc)
Branchements :
Ex : équation : 𝑳 = 𝒂𝒃 + 𝒄 (pour que la sortie ‘’L’’ soit active, il faut que les entréés (‘’a’’ et ‘’b’’)
ou ‘’c’’ soit actives)

En Logique positive : (a = signal actif = 1 = HIGH = +Vcc)


(𝑎̅= signal inactif = 0 = LOW = 0V)

 On peut prendre les fonctions logiques directement


puisqu’elles sont nommées en fonction de la logique
positive.
 Lorsqu’une entrée est activée (1) le signal qu’elle
génère doit être HIGH (+Vcc)
 Lorsqu’on veut activer une sortie, le signal qui s’y
rend doit être HIGH (+Vcc)
 Le courant qui se rend à la charge ne pourra être
très élevé, moins de 2 mA pour des CI TTL. (voir tableau
plus bas)

En Logique négative : (a = signal actif = 1 = LOW = 0V)


(𝑎̅= signal inactif = 0 = HIGH = +Vcc)

 Le type de fonction change :


 Un ET devient un OU
 Un NON-ET devient un NON-OU
 Un OU-EXCLUSIF devient une COINCIDENCE
 Et vice-versa…
 Les ‘’BUFFERS et les INVERSEURS ne changent pas

 Lorsqu’une entrée est activée (1) le signal qu’elle


génère doit être LOW (0V)
 Lorsqu’on veut activer une sortie, le signal qui s’y
rend doit être LOW (0V)
 Le courant qui se rend à la charge pourra être assez
élevé, plus d’une dizaine de mA pour des CI TTL. (voir
tableau plus bas)
Fonction ‘’OU’’→ lorsque logique positive
Fonction ‘’ET’’ → lorsque logique négative

Logique Mixte : (on passe d’une convention logique à l’autre dans le même circuit)

***L’inverseur permet de changer de convention logique.

Logique positive: Logique négative: Logique négative: Logique positive:


a = 1 = HIGH LOW = 1 = a a = 1 =LOW HIGH = 1 = a
Ex : L=ab+c (en logique Mixte)

Logique Logique Logique


négative positive négative

Pourquoi se servir de la logique négative??

- Car le courant de sortie (vers la charge) peut être beaucoup plus grand (pour les
CI TTL, on peut faire sortir 10× plus de courant en logique négative)
- Pour simplifier les branchements des interrupteurs d’entrée pour les montages
TTL. Puisqu’une patte débranchée (ou ouverte par un interrupteur) est prise en
compte comme un HIGH, on peut se passer du +Vcc et de la résistance lors du
branchement des interrupteurs d’entrée. (L’interrupteur contrôlera seulement si
le courant peut se rendre à la masse ou non)
- Normalement, la logique Négative est utilisée en électronique seulement!!!

Exemple de branchement TTL simplifié grâce à la logique négative :

L = ab+c
Pour câbler ce même montage TTL en logique
positive on aurait été obligé de brancher le
+Vcc avec une résistance à chaque interrupteur
(ou de brancher les entrées en logique négative
comme sur le schéma précédent et d’utiliser
des inverseurs pour changer en logique
positive). De plus, si la sortie nécessite plus de
quelques mA on aurais été obligé de mettre un
inverseur à la sortie et de brancher celle-ci en
logique négative.
Bascules (Flip-Flop/LATCH)(Bistable Multivibrator):
Ce qui différencie les bascules des circuits logiques combinatoires (portes ET, OU, OU Exclusif,
etc.), c'est que la sortie maintient son état même après disparition du signal de commande.
Comme l'état précédent et la mémorisation interviennent, on parle de logique séquentielle. La
bascule est l'élément de base de la logique séquentielle. En effet, en assemblant des bascules,
on peut réaliser des compteurs, des registres, des registres à décalage, des mémoires. Certaines
bascules, appelées à fonctionner dans des systèmes synchrones, possèdent une entrée
d'horloge de synchronisation. Il existe donc des bascules asynchrones et des bascules
synchrones. Il existe plusieurs types de bascules : RS, RS, D ('latch'), RSH; leur fonctionnement
est asynchrone. Il existe aussi les bascules : D, JK, T; leur fonctionnement est synchrone.

Bascules asynchrones (LATCH):

Ce sont des bascules dont la sortie ou l'état de mémorisation dépend à tout instant de l'état
simultané des entrées. Cette évolution ne dépend que de la succession des combinaisons
appliquées !

Bascules synchrones (FLIP-FLOP):

Ici, l'action des entrées sur l'état de mémorisation ne sera effective que si l'entrée de l'horloge
est active (clock). Les entrées sont dites synchrones (à H) car directement liées à l'horloge H. De
plus, ces bascules peuvent disposer d'entrées asynchrones (R,S) pour prépositionner l'état de
sortie à la mise sous tension.

***Une bascule est en réalité composée de portes logiques.

Simples ‘’set-reset’’ latches:

SR/RS latch (NOR):

Q
0 1

̅̅̅̅ ̅̅̅̅ latch (NAND):


𝑆𝑅 /𝑅𝑆
Gated latches:

Gated SR latch :

Gated D latch

Simple Flip-Flop :

D (Data) flip-flop:

T (Toggle) flip-flop:

JK Flip-Flop :
Circuits intégrés TTL (Transistor Transistor Logic) : (ex :74xx)
Transistor-Transistor Logic ou TTL est une famille de circuits logiques utilisée en électronique
inventée dans les années 1960. Cette famille est réalisée avec la technologie du transistor
bipolaire et tend à disparaître du fait de sa consommation énergétique élevée
(comparativement aux circuits CMOS). Cette famille comprend des portes logiques, des
bascules, des compteurs, des registres, des registres à décalage, des mémoires, des processeurs,
des décodeurs BCD…

La technologie TTL est normalisée pour une tension d'alimentation de 5 V. Un signal TTL est
défini comme niveau logique bas (LOW) entre 0 et 0,7 V, et comme niveau logique haut (HIGH)
entre 2,2 V et 5 V (ces niveaux varient légèrement entre les différentes séries).

Avantages

 Cette famille de composants allie une bonne vitesse de commutation à un faible temps
de transfert.
 L'immunité aux parasites est bonne à condition de découpler l'alimentation au plus près
de chaque circuit par un condensateur de filtrage.
 Les entrées en l'air, sans état fixé, sont à l'état logique « 1 » par défaut (elles ne débitent
un courant important que si on les met à zéro et elles sont en gros équivalentes à des
résistances vers Vcc=5 V).

Inconvénients

 L'alimentation des circuits TTL doit être précise: +5 V +-5 %, en comparaison aux circuits
CMOS qui ont, eux, une plage de tension d'alimentation bien plus vaste (de +3 à +18 V).
En cas de non-respect de cet impératif, on risque, au mieux, un fonctionnement
erratique du circuit, et au pire, une destruction partielle ou complète du circuit.
 La technologie bipolaire est grande consommatrice de courant électrique ; les mémoires
en TTL sont certes rapides, mais ne peuvent guère être secourues bien longtemps en cas
de coupure d'alimentation.
 On ne peut transmettre les signaux émis par les circuits TTL sans circuits de transmission
additionnels sur de grandes distances sans pertes : longueur maximum environ 15 m.

Les circuits de technologie TTL sont généralement préfixés par le chiffre 74 (54 sur les séries
militaires et industrielles). Ce chiffre est suivi d'une ou plusieurs lettres représentant la famille
(absence de lettre pour la famille standard), puis un code à 2, 3 voire 4 chiffres représentant le
modèle du circuit (la fonction réalisée).

Les diverses familles sont les suivantes :

 TTL : série standard


 TTL-L (low power) : série à faible consommation
 TTL-S (shottky) : série rapide (utilisation de diodes schottky)
 TTL-AS (advanced shottky) : version améliorée de la série S
 TTL-LS (low power shottky) : combinaison des technologies L et S, c'est la famille la plus
répandue
 TTL-ALS (advanced low power shottky) : version améliorée de la série LS
 TTL-F (FAST : Fairchild Advanced Schottky Technology)
 TTL-AF (advanced FAST) : version améliorée de la série F
 TTL-HC (high speed C-MOS) : circuit TTL fabriqué en technologie C-MOS dans un boitier TTL
(tension compatible TTL, mais pas l'emplacement des pattes)
 TTL-HCT (high speed C-MOS transposed) : série HC dotée de niveaux logiques compatibles
TTL (100% compatible TTL, car le brochage TTL est conservé)

 *** Afin de combiner les avantages des technologies bipolaire (vitesse) et CMOS (faible
consommation, large plage de tension) les ingénieurs se sont attachés à concevoir d'autres
types de circuit logique reprenant les fonctions des séries TTL classiques: Dans l'ordre
chronologique

 Pseudo TTL 74HCxx (Vcc = 2V ⇐ 6 V, Temps de propagation = 80ns).


 Pseudo TTL 74HCTxx (Vcc = 3 V ⇐ 18 V, Temps de propagation = 20ns)

Série TTL Fréquence maximale


Puissance par porte
Mhz
Standard (74XX)
𝟏è𝒓𝒆 10 35
Génération
L ‘’Low power’’ (74LXX)
(transistors 1 3
bipolaires
H ‘’High power’’ (74HXX)
NPN) 22 50

LS ‘’Low power Schottky’’


𝟐𝒊è𝒎𝒆 2 45
(74LSXX)
Génération
(transistors S ‘’Schottky’’ (74SXX)
19 125
de
Schottky ) F ‘’Fast Schottky’’
5.5 125
(74FXX)
ALS ‘’Advanced Low
𝟑𝒊è𝒎𝒆 Power Schottky’’ 1.2 70
Génération (74ALSXX)
AS ‘’Advanced Schottky’’
8 200
(74ASXX)
Courants maximum d’entrées et de sortie selon les familles TTL
Courant Standard LS S F ALS AS
𝑰𝑰𝑯 (mA) 0.04 0.02 0.05 0.02 0.02 0.02
𝑰𝑰𝑳 (mA) -1.6 -0.4 -2 -0.1 -0.1 -0.5
𝑰𝑶𝑯 (mA) -0.4 -0.4 -1 -0.4 -0.4 -2
𝑰𝑶𝑳 (mA) 16 8 20 8 8 20

𝑰𝑰𝑯 = max. High level Input current 𝑰𝑶𝑯 = max. High level Output current
𝑰𝑰𝑳 = max. Low level Input current 𝑰𝑶𝑳 = max. Low level Output current

*****La tension appliquée sur une entrée peut être égale au Vcc, mais ne doit JAMAIS
être supérieure (Vcc = tension d’alimentation du chip).

Circuits intégrés CMOS (Complementary Metal-Oxyde- Semiconductor) :


(ex :40XX)
CMOS, est une famille de circuits logiques utilisée en électronique. Elle fut inventée en 1967. Les
circuits intégrés CMOS sont faits à base de MOSFET de type P et N (transistors
complémentaires). La technologie CMOS est utilisée dans les microprocesseurs, les micro-
controleurs, la mémoire RAM et plein d’autre circuits digital logiques (ex :portes logiques). La
technologie CMOS est aussi utilisée pour certains circuits analogiques.

Exemple de circuit intégré CMOS (porte logique ‘’NAND’’) :

Tout comme la famille TTL, la famille CMOS est divisée en plusieures autres familles

Les 2 principales sont : - CMOS ordinaire (séries : 40XX et 45XX) (1 ère génération)
- CMOS à haute vitesse ( séries : HC, HCT,AHC, AHCT…)

Série 40XX :

Tension d’alimentation : Entre 3 et 15 VDC régulée!!

Température d’utilisation : -40 à +85 °C

Fréquence max : ≈ 1Mhz si VDD (tension d’alimentation) ≈ 5V


≈ 5 Mhz si VDD ≈ 15V
Les Chips CMOS sont faites avec des transistors MOSFET. Ils consomment moins de puissance
que leur équivalent TTL et ils peuvent avoir plus de fonctions dans une même chip. Cependant
ils ont une très grande vulnérabilité à l’électricité statique et ils sont moins rapides que les
chips TTL (série 40XX).

Série 74HCXX ( High Speed CMOS):

Tension d’alimentation : entre 2 et 6 VDC régulée!!


Température d’utilisation : -40 à +85 °C
Fréquence max : 40 Mhz
La série 74HCXX est compatible pattes pour pattes avec la série TTL/LS (74LSXX) et elle
consomme beaucoup moins de puissance tout en étant aussi rapide. Les autre séries : HCT,AHC
et AHCT sont aussi des ‘’copies’’ de différentes familles TTL.

Les séries 74HC40XX et 74HC45XX sont les nouvelles générations des séries 40XX et 45XX, elles
sont plus rapides que les anciennes séries.

Comparateur (ex :LM311)


Un comparateur est une sorte d’ampli-OP avec un gain infini en boucle ouverte. Il travaille en
tout ou rien à sa sortie, c'est-à-dire que lorsque la tension à l’entrée (+) est positive comparée à
la tension de l’entrée (-), le comparateur envoit la pleine tension (Vcc) en sortie. Alors que
lorsque l’entrée (-) est positive comparée à l’entrée (+) il n’envoit pas de tension en sortie (0V).
Un comparateur est donc une sorte d’ampli-OP qui n’a que deux étât de sorties possibles
LOW=0 ou HIGH=+Vcc. Un comparateur peut servir de convertisseur analog à digital pour
certaines applications très peu exigeantes. Un ampli-OP branché en boucle ouverte peut aussi
servir de comparateur pour des applications peu exigeantes en fréquence, cependant le
comparateur est meilleur, car il ne contient pas de condensateur, ce qui lui permet d’avoir un
‘’slew rate’’ plus élevé( il est plus rapide :sa pente de tension
de sortie est plus abrupte).
***On ne met jamais de ‘’feedback’’ sur un comparateur, car
il travaille en boucle ouverte.

Optocoupleur : (ex :MOC3011)


Un Optocoupleur est un circuit intégré contenant un émetteur lumineux (un
L.E.D.) et un récepteur photosensible (transistor bipolaire, triac photosensible…).
L’utilité de ce circuit est d’isoler électriquement 2 circuits électriques différents.
En général on utilise un optocoupleur en tout ou rien (ON/OFF ou P.W.M.), mais
pour des applications pas trop exigeantes, on peut l’utiliser en mode linéaire
analogique. On leur assigne souvent un boitier de couleur blanche.
Types de Protections contre les surcharges (Overload protection):

Relais Thermiques :

Les relais thermiques sont des dispositifs de protection dont les contacts s’ouvrent (ou
se ferment) lorsque la chaleur créée par le passage d’un courant dépasse une limite
prédéterminée. Leur fonctionnement est temporisé, car la température ne peut pas
suivre instantanément les variations du courant. Ce type de protection est souvent
utilisée à la sortie des contacteurs, pour protéger les moteurs : car au démarrage les
moteurs tirent ≈ 6 fois leur courant nominal (peak de courant) il faut donc que la
protection autorise ce fort courant de courte durée.

Relais de surcharge magnétique :

Aussi appelé relais de protection à maximum de courant, ce relais est recommandé pour
la protection des circuits sans pointe de courant. En fonctionnement normal, le
bobinage du relais magnétique est parcouru par le courant du circuit. En cas de forte
surcharge ou de court-circuit, la force engendrée par le champs magnétique est
supérieure à la force de rappel du ressort et le relais clenche (il ouvre les contacts du
circuit). On peut ajuster la valeur de courant de coupure en ajustant la raideur du
ressort. Le temps de coupure du courant est de l’ordre de quelques millisecondes. Ce
type de protection n’est donc pas temporisée.

Fusibles :

Ce sont habituellement des pièces ou des fils métalliques dont l’alliage et les dimensions
sont choisis de façon à ce qu’ils fondent sans danger lorsque le courant dépasse une
valeur prédéterminée. La fusion de la pièce interrompt le courant. En règle générale, les
fusibles sont conçus pour supporter leur courant nominal à une température ambiante
de 50°C. Il y a deux types de petites fusibles : les SLOW-BLOW (temporisées) et les FAST-
ACTING (Rapides)

Note : temporisé signifie que la surcharge de courant doit durer une certain temps avant
que le fusible fonde, alors que non-temporisé signifie que la surcharge ne doit durer
qu’une fraction de secondes.

Le standard IEC 60127 prévoit 4 types de fusibles : FF, F, T, TT. Chaque type est défini
suivant le temps nécessaire pour couper 10x le courant nominal.

 FF (very Fast), <1ms


 F (Fast), 1-10ms
 T (SlowBlow), 10-100ms
 TT (Very slow acting), 100ms-1s
Disjoncteurs :

Disjoncteurs manuels: Les disjoncteurs manuels sont conçus pour ouvrir et fermer
manuellement un circuit électrique. De plus, un disjoncteur
ouvre automatiquement son circuit dès que le courant qui le
traverse dépasse une valeur prédéterminée. Son
fonctionnement est plus sûr que celui d’un fusible. Son temps de
déclenchement peut varier d’un disjoncteur à l’autre, mais
normalement ils sont très rapides.

Disjoncteur différentiel ou DDFT :Détecteur De Fuites à la Terre :


Ces disjoncteurs ouvrent un circuit presque aussitôt qu’un
courant de fuite est détecté, cependant ce type de disjoncteur
ne réagit pas aux surcharges de courant. Un courant de fuite est
un courant qui sort par le vivant mais qui ne revient pas par le
neutre comme il le devrait. Il revient par la mise à la terre
(ground). Le courant de fuite est égal à la différence entre le
courant circulant dans la ligne sous tension (vivant) et celui
circulant dans le neutre. C’est de là que vient le nom :
disjoncteur ‘’différentiel’’. Un DDFT peut ouvrir un circuit en
quelques millisecondes lorsque le courant de fuite dépasse
quelques mA. Normalement toutes les prises de courant
présentant un risque élevé d’électrocution, dans les salles de
bain ainsi que les prises extérieures (électricité+eau+humidité…)
doivent en être munis.

***Un DDFT peut contrôler plus d’une prise de courant, on n’a


qu’à brancher les autres prises sur ‘’LOAD’’.

Pour plus de détails :

INTRODUCTION AUX SEMI-CONDUCTEURS, Louis Trussart


ÉLECTROTECHNIQUE, Théodore Wildi
http://www.sonelec-musique.com/electronique_theorie.html
http://www.electronics-tutorials.ws
http://www.learnabout-electronics.org/
http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/cours2.html
www.wikipedia.com
PRINCIPES D'ÉLECTRONIQUE, Albert Paul Malvino
http://franck.robichon.free.fr/ssi/cours_htm/ttlcmos.htm
http://openbookproject.net//electricCircuits/
http://etronics.free.fr/dossiers/analog/analog60/LE555.htm
etc.
Boitiers pour semi-conducteurs ou circuits intégrés :
SC75-6

BGA

SDIP

TO-252-2L

DO-214AC (SMA)

TO-252-3L

DO-214AA (SMB)

LL-34

DO-214AB (SMC)

SC70-5

SOD-123

SC70-6

SOIC-4
SOIC-8 SOT-227 (ISOTOP)

SOIC-14 SOT-323

SOIC-16 SOT-563F

SOT-623F

SOP-8

TSSOP-8

SOT-23 (BC, KST, KSC, KSA, KSR,


KSK prefixes)

DO-15

SOT-89

DO-35

SOT-223 (BCP, BSP, FDT, FZT, NDT,


NZT, PZT, PZTA prefixes)

DO-41
DIP (Dual In line Package) KBU

4-DIP = 4 pattes
6-DIP = 6 pattes
8/14/16/18/24

GBU KBPM

GBPC TO-3P

TO-251-2L TO-3PF

TO-251
TO-92L

TO-251-3L (IPAK)

TO-92S

KBL

TO-92 (2N, J, P, U, BC, BCX, BF, BS,


BSS, MPF, MPS,
MPSA, MPSH, MPSL, NDF, PF, PN,
SS, TIS prefixes) TO-264

TO-92 -> TO-18rev WOB

TO-126

TO-220 (FDP, NDP prefixes)

TO-220AC

TO-220F

TO-226AE

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