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Concubine est un terme désignant à l'origine une femme vivant quasi maritalement avec un

homme de statut plus élevé possédant déjà une épouse officielle. L'homme pouvant posséder
une ou plusieurs concubines.

Celles-ci sont financièrement soutenues par l'homme et leur descendance est reconnue
publiquement, bien que de moindre statut que celle issue de l'épouse. Lorsque le concubinage
est voulu (par la femme) il est considéré comme une sécurité économique. Lorsqu'il est subi,
il s'agit parfois d'esclavage sexuel, comme dans l'ancien Royaume du Népal, où les serfs
devaient donner une de leurs filles à leur seigneur1.

Sommaire
 1 Historiquement
 2 Aujourd'hui
 3 Références bibliques
 4 Voir aussi
 5 Notes et références

Historiquement
Dans l’Antiquité grecque classique (IVe et Ve siècle av. J.-C.), Homère attribue à ses héros une
seule épouse et une ou plusieurs concubines. L’épouse assure une descendance légitime, la
concubine est chargée de veiller à l’exécution des tâches domestiques, l’une et l’autre vivent
recluses au gynécée. La fidélité à l’époux est exigée, en effet, en cas de flagrant délit
d’adultère, le mari trompé a le droit de tuer sur le champ son rival, sa femme ou sa
concubine2.

Le choix de la concubine favorite au harem (Giulio Rosati)

Dans la civilisation arabe, le sultan ou tout seigneur suffisamment riche pour posséder un
harem, choisissait sa concubine parmi ses esclaves musulmane ou non musulmane .

En Chine, pendant longtemps, le statut d’un homme se mesurait au nombre de ses femmes,
épouses ou concubines. Dans la Chine impériale, des concubines jouent un rôle politique
(comme Wu Zetian qui devint même impératrice). En 1949, les communistes ont interdit cette
pratique ancestrale, signe pour eux de décadence bourgeoise.

Au Siam (actuelle Thaïlande), les hommes pouvaient avoir plusieurs épouses, qu'ils pouvaient
revendre, ainsi que leurs enfants. L'épouse principale ne pouvait être que répudiée, et au décès
de son mari, elle héritait de ses droits sur les épouses secondaires3.
Aujourd'hui
En Chine, après deux décennies d’ouverture économique, les Chinois enrichis affirment à
nouveau leur rang social en exhibant voitures, maisons, costumes et jolies jeunes femmes.
Des villes comme Shenzen sont devenues des « villages de concubines ». Parmi ces femmes,
des campagnardes pauvres du sud, des demi mondaines de Shanghai, et des concubines de
luxe élevées dans la bourgeoisie fortunée. On estime à 100 000 le nombre de femmes
entretenues, rien que dans l’une des provinces les plus touchées par le phénomène, celle de
Guangdong, aux portes de Hong Kong4.

Références bibliques
Dans la Bible, Abraham prend l'esclave Hagar comme concubine. Sa femme, Sarah, ne peut
concevoir et lui offre Hagar pour lui donner un héritier. Abraham n'épouse pas Hagar, mais
habite avec elle selon les lois juives de Pilegesh (Hebreu pour concubine). Après une première
fausse couche, elle accouche d'Ismaël. Après qu'un miracle arrive à Sarah (elle devient fertile
malgré son âge) et qu'elle conçoive et accouche d'Isaac, celle-ci demande à Abraham
d'emmener Hagar et de l'abandonner dans le désert.

Voir aussi
 Prostitution en République populaire de Chine
 Épouses et concubines
 more Danico

Notes et références
1. ↑ What is servile concubinage? [archive]
2. ↑ Histori-Art - Bibliothèque - Épouses, concubines et courtisanes [archive]
3. ↑ Michel Jacq-Hergoualch, Le Siam, Guide Belles Lettres des Civilisations, Les Belles
Lettres 2004, (ISBN 2-251-41023-6), p. 210-211.
4. ↑ Le retour des concubines en Chine [archive]

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