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Lois générales
par Jean-Michel FITREMANN
Agrégé de Sciences Physiques
Docteur ès Sciences
Directeur de la Division Écoulements Diphasiques Industriels, Société Hydroscience
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© Techniques de l’Ingénieur, traité Sciences fondamentales A 720 − 1
ÉCOULEMENTS DIPHASIQUES ____________________________________________________________________________________________________________
1. Principes de base — un échange d’énergie entre phases, qui peut être accompagné
d’échange de masse (réaction, changement d’état) ou non (transfert
de chaleur) ;
1.1 Écoulements polyphasiques — un échange d’énergie entre l’extérieur et le système, qui peut
provenir de la convection des effluents ou des déséquilibres entre
et systèmes industriels le système et l’extérieur.
Le transfert entre phases s’effectue à travers les interfaces : c’est
Dans de nombreuses situations industrielles, on est amené à en général le phénomène le plus difficile à analyser. Le transfert
véhiculer des mélanges de plusieurs fluides ou de fluides et de aux parois du système est un des résultats recherchés mais
solides, dans des proportions extrêmement variées, ou encore un nécessite d’abord l’analyse du transfert entre phases.
constituant présent sous deux phases plus ou moins en équilibre
thermodynamique. Le cas de deux fluides sert de modèle dans les articles suivants
car c’est le cas le plus complexe.
Des exemples courants sont :
— les écoulements eau-vapeur (ébullition, condensation) en pro-
duction d’énergie et propulsion ;
— les mélanges d’hydrocarbures (extraction et transport du
pétrole et du gaz naturel) ;
2. Cinématique
— les fluides cryogéniques (fréon, hydrogène, hélium) ;
— les mélanges solides-gaz (transport pneumatique) et 2.1 Distribution des phases
liquide-solide (transport hydraulique).
Avec les variables de Lagrange, dans des relations telles que
r = G (a 0 , t ), la mécanique diphasique diffère très peu de la
1.2 Écoulements diphasiques mécanique monophasique, à ceci près que l’interface séparant les
et suspensions deux phases peut être traversée par les particules matérielles ; la
particule subit alors des discontinuités de propriétés physiques à
l’instant de son passage à travers l’interface.
La complexité de ces systèmes est en général telle qu’il est impos-
sible de les décrire dans le détail à l’aide des concepts de la Avec les variables d’Euler, on doit définir en premier lieu le
mécanique des fluides habituelle (monophasique). Un formalisme domaine occupé par chaque phase par leur distribution eulérienne
approprié, décrit dans le présent article, permet alors une description (figure 1) :
globalisée, mais utilisant des grandeurs physiques accessibles.
χ 1 ( r, t ) = 1 ; χ2 ( r , t ) = 0 si i ( r , t ) > 0
Même en se limitant au cas d’un mélange de deux phases, les
phénomènes sont très complexes. Les écoulements d’un mélange χ1 ( r , t ) = 0 ; χ2 ( r , t ) = 1 si i ( r , t ) < 0 (1)
gaz-liquide et ceux d’un mélange fluide-solide (suspension) sont
χ 1 et χ 2 non définis si i ( r , t ) = 0
décrits dans les articles spécialisés du présent traité.
Divers noms ont été donnés à des mélanges particuliers, par (la première distribution signifiant, par exemple, que le point de
exemple : coordonnées r est dans la phase 1 à l’instant t ),
— émulsion : mélange liquide-liquide finement divisé ; ce terme
est parfois appliqué à un mélange gaz-liquide sous forme de très avec i ( r, t ) = 0 (2)
petites bulles très nombreuses ;
— mousse : mélange gaz-liquide à très fort taux de gaz ; interfaces équation de l’interface, choisie de telle sorte que i ( r, t ) > 0 dans
à géométrie polyédrique ; la phase 1 et < 0 dans la phase 2.
— brouillard, aérosol : suspension dans un gaz de très fines gout- On a alors :
telettes de liquide ; l’appellation dépend de la taille des particules ; χ 1 + χ 2 = 1 si i ( r, t ) ≠ 0 (3)
— lit fluidisé : suspension de corps pulvérulents par un faible
courant de gaz.
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___________________________________________________________________________________________________________ ÉCOULEMENTS DIPHASIQUES
L’élimination des paramètres a1 , a 2 , a 3 de ces équations avec f et [T ] respectivement fonction et tenseur quelconques,
redonne (2). Dans le cas où l’interface est également une surface n normale à ,
matérielle, a peut être identifié aux coordonnées initiales des
particules. n normale à dans le plan tangent à ,
Pour obtenir une forme eulérienne de (2), on introduit une distri- 1 1
-------- + -------- (que l’on pose parfois égal à 2 ) double de la
bution de Dirac δi sur l’interface, c’est-à-dire une masse uniforme 1 2 courbure moyenne de la surface .
de densité 1 sur l’interface i . Si l’on cherche à visualiser l’inter-
face comme une pellicule d’épaisseur finie infime ε, δi est alors une Notons que l’on a également :
densité égale à 1/ε dans toute la pellicule et à 0 hors de celle-ci.
1
1
divn = – -------- + -------- (11)
En fait, δi est la limite de la distribution définie ci-dessus lorsque 1 2
ε → 0, soit :
1 et 2 sont comptés algébriquement le long de n , vers le
δi (r, t ) = ∞ si i ( r, t ) = 0 (le point de coordonnées r est sur
centre de courbure (respectivement C 1 ou C 2).
l’interface à l’instant t ) ;
δi (r, t ) = 0 si i ( r, t ) ≠ 0 . Les opérateurs grad et Div des équations (9) et (10) sont des
opérateurs surfaciques, par exemple :
La propriété fondamentale de δi est de transformer les intégrales
de volume en intégrales de surface sur i selon le théorème : 1 ∂ 1 ∂
grad = e 1 -------- ----------- + e 2 -------- -----------
h 1 ∂x 1 h 2 ∂x 2
f δ i d = i ∩
f d (4) avec e 1 et e 2 vecteurs unitaires tangents à la surface ,
h 1 et h 2 longueurs des arcs unitaires dans le système de
On ne peut définir la vitesse d’une surface géométrique, mais on coordonnées curvilignes orthogonal (x 1 , x 2) choisi
peut définir sa vitesse normale : sur .
∂ i Cependant, si les quantités f et [T ] sont des grandeurs surfa-
v i ⋅ n = – ----------- grad i (5) ciques, c’est-à-dire ne dépendant que de x 1 et x 2 , on a identique-
∂t
ment ∂f / ∂x 3 = ∂f /∂n = 0, ainsi que pour les composantes de [T ].
Comme grad i est normal à i , cela entraîne aussi, quelle que Dans ce cas, on peut confondre les opérateurs surfaciques avec les
soit la définition utilisée pour la vitesse tangentielle d’interface : opérateurs tridimensionnels usuels.
La signification du second membre de (10) est plus claire si l’on
∂ remarque que, pour une quantité surfacique F :
----------i- + v i ⋅ grad i = 0 (6)
∂t
divF – F · n divn = div[F – n (F · n)] + n · grad (F · n) = divF t
On peut alors utiliser les définitions de χk et δi pour obtenir les
théorèmes fondamentaux : avec F t composante tangentielle de F.
À l’aide de (9), la règle de Leibniz devient, pour un élément de
∂χ k surface :
- + v i ⋅ grad χ k = 0
---------- ( k = 1, 2 ) (7)
∂t
∂δ
d
--------
dt
f d =
∂f
------- d +
∂t
f v ⋅ n d
---------i + v i ⋅ grad δ i = 0 (8) (12)
∂t
–
1
1
f v ⋅ n -------- + -------- d
1 2
Pour cela, il suffit de remarquer que l’on peut écrire avec v ⋅ n vitesse normale de la courbe ,
χ 1 = H [ i ( r, t ) ] où H est la distribution d’Heaviside égale à 0 v ⋅ n vitesse normale de la surface .
si l’argument est négatif et à 1 si l’argument est positif ; sa dérivée
est dH /dx = δ où δ est une distribution de Dirac à l’origine. En Lorsque la courbe est une courbe matérielle, il y a avantage
dérivant χ1 , en prenant son gradient et en utilisant (6), on à définir une vitesse d’interface v i par :
obtient (7). v i = (v i · n)n + v t (13)
en prenant pour v t la vitesse matérielle tangentielle, ce qui assure
Ces dernières équations expriment sous forme eulérienne l’iden- que v , v et v i sont identifiables dans les calculs.
tité de l’interface. Ce sont les équations eulériennes de conservation
géométrique.
f n d =
1
1
grad f + f n -------- + --------
1 2 d (9)
[ T ] ⋅ n d =
1
1
Div [ T ] + [ T ] ⋅ n -------- + --------
1 2 d (10)
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phasiques, moyennes sur le seul nombre de réalisations où la phase
considérée est présente au point de référence. Si, sur N réalisations,
f d
on en a N1 où la phase 1 est présente et N 2 = N – N1 où la phase 2
< f > = R 1 f 1 + R 2 f 2 + R i f i = ---------------------- (21)
est présente, on aura :
α1 = N1 /N, α 2 = N 2 /N , N→∞
et les moyennes phasiques dans les phases 1 et 2 :
N1 N2
1
Remarque : la notation < > = ------
n’est pas ambiguë, de
= 1 = 1
f 1 = --------- ∑ f1j , f 2 = --------- ∑ f2j , N→∞ même que les moyennes phasiques volumiques. En cas de
N1 N2 besoin, on utilisera des indices pour d’autres éléments
j=1 j=1 (16)
d’intégration.
= =
ou encore f1 = α 1 f 1 et f 2 = α 2 f 2
On peut remarquer que R1 = < χ1 >, R2 = < χ2 > et R i = < δ i >, donc
Le nombre de réalisations où le point de référence est sur l’inter- que < f > est bien la moyenne de (18), puisque grâce à (4) et (20) :
face est un infiniment petit par rapport à N mais, pondérées par δi
qui est infiniment grand, les moyennes surfaciques gardent un < f > = < f1 χ1 + f2 χ2 + fi δi > = R1 f1 + R2 f2 + Ri fi
sens et l’on peut définir une moyenne interfaciale par :
R i = < δ i > est l’aire interfaciale volumique, grandeur importante
= f i δi f i δi dans les échanges interfaciaux.
f i = ------------
- = ------------
- (17)
δi αi On a des formules équivalentes pour des moyennes sur une sur-
face ou sur une courbe contenues dans le domaine diphasique,
Pour toute grandeur définie dans chaque phase par les fonctions f1 mais les définitions de R i sont plus complexes. Il vaudra mieux
et f2 (volumiques) et sur l’interface par f i (surfacique), on peut alors utiliser (21) dans tous les cas en faisant tendre le volume vers
définir en tout point une grandeur diphasique par : une surface ou une courbe. On peut aussi s’aider de :
f = f1 χ 1 + f2 χ 2 + fi δ i (18)
d
f δ i d = f --------------------- (figure 4a)
et sa moyenne, à l’aide de (16) et (17), par : n ⋅ n
= = =
f = α1 f1 + α2 f2 + αi fi (19)
et
f δ i d =
p
n ⋅ n p
fp
∑ -----------------------
i
- (figure 4b)
La figure 3 donne une image de ces définitions. Le sens des
moyennes d’interface apparaîtra plus clairement dans le On désigne par ρ1 , ρ2 les masses volumiques des phases et par
paragraphe 2.5. ρi la masse surfacique de l’interface. Les grandeurs extensives f1 ,
f2 , f i peuvent alors s’exprimer en fonction des grandeurs massiques
ψ1 , ψ2 , ψi par :
f1 = ρ 1 ψ 1 , f2 = ρ 2 ψ 2 , f i = ρi ψi
On remarque que, cette fois, ψi est de même nature et a les
mêmes dimensions (grandeur par unité de masse) que ψ1 et ψ2 .
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1
1
Div ( [ T i ]δ i ) = δ i Div [ T i ] + [ T i ] ⋅ n --------- + --------- (27)
1 2
1
1
grad ( f i δ i ) = δ i grad f i + f i n --------- + --------- (28)
1 2
3. Théorèmes de conservation
3.1 Équations locales de conservation
La loi de conservation d’une grandeur volumique f s’écrit :
d
--------
dt
f d =
[ T ] ⋅ n d +
Q d (29)
=
( [ T 1 ] χ 1 + [ T 2 ] χ 2 + [ T i ] δ i ) ⋅ nd (30)
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ÉCOULEMENTS DIPHASIQUES ____________________________________________________________________________________________________________
+
i ∩ 0
fk ( vi – vk ) ⋅ nk + [ Tk ] ⋅ nk d La variété des théorèmes de l’énergie totale est telle qu’il est
impossible de les citer tous ou de faire un choix. Les équations
indiquées dans les tableaux peuvent servir de base au développe-
ment de théorèmes particuliers à chaque situation.
3.3 Moyennes statistiques
et, pour une équation phasique volumique : ■ λi = 0 : on peut négliger la conduction thermique interfa-
ciale.
d
--------
dt
0
=
α k f k d + 0
=
α k f k v k ⋅ n d = 0
=
α k [ T k ] ⋅ n d
■ grad σ = 0 : on néglige l’effet Marangoni (celui-ci intervient
surtout lors des coalescences).
(38) = =
■ p G ≈ p L ≈ p : la différence des pressions phasiques est faible.
+ 0
=
α k Q k d + 0
α i f k ( v i – v k ) ⋅ n k + [ T k ] ⋅ n k d =
■ σ αi p : cela revient à négliger les termes interfaciaux dans
les bilans diphasiques de quantité de mouvement.
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4.2 Cas particuliers Si de plus l’écoulement est stationnaire, l’énergie turbulente est
constante et :
= =
4.2.1 Écoulements laminaires k = Φ′k (47)
Dans ce cas, les termes turbulents sont nuls, en particulier les ce qui montre que le puits d’énergie est égal à la somme de la dis-
contraintes de Reynolds. Il peut se produire que l’écoulement soit sipation moyenne et de la dissipation turbulente.
laminaire dans une phase et turbulent dans l’autre.
Dans le cas d’écoulements finement dispersés, les mouvements
dans la phase dispersée (repérée par l’indice d ) sont quasiment
nuls : on a alors [ d ] ≈ 0 , mais l’intégrale des contraintes sur
l’interface garde une valeur finie non nulle.
5. Équations complémentaires
L’ensemble des équations de bilan est insuffisant pour résoudre
4.2.2 Écoulements sans transfert de masse un problème diphasique. D’autres relations provenant de la physique
ou de l’expérience sont nécessaires.
En l’absence d’échange moléculaire entre phases, on a :
=
ρ k ( v k – v i ) ⋅ n k = 0 et donc ṁ k = 0 5.1 Conditions aux limites
=
Les termes proportionnels à ṁ k (donc aussi à ṁ k ) dans les bilans
interfaciaux de quantité de mouvement et d’énergie disparaissent Compte tenu du paragraphe 4.1 (ρi = 0), la conservation de la
simultanément. masse à l’interface s’écrit sous la forme simplifiée :
ṁ 1 + ṁ 2 = 0 (48)
4.2.3 Écoulements dispersés
= En l’absence de transfert de masse entre phases, on a séparément :
L’expression α i f˙k du terme de transfert de quantité de mouve-
ment entre phases n’est pas facile à utiliser dans le cas des écoule- ṁ 1 = 0 et ṁ 2 = 0 (49)
ments dispersés. Il vaut mieux introduire la force Fp exercée par la
phase continue (repérée par l’indice c ) sur une particule : La relation f˙1 + f˙2 = f˙i s’écrit, toujours dans le cas où ρi = 0 :
Fp = – [ Tc ] ⋅ nc d (41)
m˙ 1 v 1 ⋅ n 1 + m˙ 2 v 2 ⋅ n 2 + p 1 – p 2 – τ 1 nn + τ 2 nn
1 (50)
p 1
= σ --------- + --------- + τ i nn
1 2
et la force interfaciale Fi :
Fi =
p
1
1
grad σ + σ n --------- + ---------
1 2 d (42)
1t – 2t = grad σ + it + ṁ 1 v 1t + ṁ 2 v 2t
Fd = F p + F i (44) T t = [ T ] · n – n (n · [ T ] · n )
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Les termes omis dans les équations (54) et (55) ne peuvent plus 5.3 Lois rhéologiques
être négligés lors des coalescences, des ruptures de jets ou lorsque
des substances tensio-actives (surfactants) créent des viscosités Les contraintes visqueuses et turbulentes doivent être liées aux
interfaciales considérables. autres variables par des lois d’origine expérimentale. Dans le cas
En postulant que les sources d’entropie interfaciales sont nulles des fluides newtoniens, les lois de contraintes visqueuses usuelles
(principe de réversibilité des transferts aux interfaces), on trouve : s’appliquent (proportionnalité entre contraintes et déformations).
Dans le cas contraire, les lois rhéologiques appropriées doivent être
v1t = v2t = vit (56)
utilisées (article Fluides non newtoniens [A 710] dans le présent
ce qui permet de définir la vitesse d’interface sans ambiguïté traité). En ce qui concerne les contraintes turbulentes, on en sait trop
par (13) : peu actuellement pour les exprimer directement, ce qui amène à
vi = (vi · n)n + vit traiter les problèmes diphasiques par des méthodes intégrales où
seules les contraintes pariétales apparaissent : elles sont évaluées
puis les températures : par référence à des expériences convenables.
T 1 = T2 = T i (57)
En ce qui concerne les contraintes interfaciales, la situation est
et enfin : très complexe : la turbulence d’une des phases entraîne la turbulence
= =
d’interface et l’on ne sait pas exprimer [ ρ i v i ⊗ v i ] ni [ i ] en fonction
ṁ 1 e 1
p1
ρ1
v1 – vi 2
- – τ 1nn
- – T 1 s 1 + -------------------------
+ -------
2 des autres variables du système. Dans le cas où le mouvement à
l’interface est laminaire, on introduit deux coefficients de viscosité
= 0
p2 v2 – vi 2 interfaciale, l’un pour les effets du cisaillement et l’autre pour les
– e 2 + -------
ρ2
- – τ 2 nn
- – T 2 s 2 + -------------------------
2 effets de dilatation surfacique.
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La granularité dépend, après oubli des conditions de mélange, L’échange de masse est le plus souvent le débit de chaque phase
d’un équilibre entre l’écoulement dans la phase continue et les forces à travers les sections d’entrée et de sortie de l’installation ; on
de cohésion interfaciale, le plus souvent d’une interaction définit alors le débit de masse qk :
turbulence-déformation. Des critères de stabilité sont alors utilisés
pour évaluer les distributions statistiques des dimensions de la
phase dispersée. qk = Se
=
α k ρ k v k ⋅ e d = S e < α k ρ k
=
vk > (63)
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Références bibliographiques
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