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Emphase sur le fait qu’il sera cinq heures du soir quand l’événement qui déclenchera l’histoire va commencer.
Dans le premier paragraphe tous les éléments de l’accident son jetés devant le lecteur. On comprend alors que c’est
la fille qui se précipitera sous les rues de la camionnette.
Comme dans les films d’Hitchcock on sait déjà ce qui va se passer, le drame est annoncé de l’avance et la tension et
le suspense va se produire grâce à cette connaissance anticipée. Le travail du spectateur consiste à essayer de savoir
pourquoi s’est il passé et comment. C’est dans certaine façon une inversion de la question enfantine: « et après ?
Que s’est il passé ? » À partir des objets tel qu’un détective on commence à reconstruire le passé des personnages et
comment ils sont.
La succession d’actions donnent l’idée de réalité comme l’effet du ralenti et comme un « close up » on montre les
objets qui dessinent la petite fille : l’anorak, les collants rouges, le cartable, les souliers.
La petite : Membres frêles, chair pâle et douce, brouillard de larmes, la frange brune, petit corps. ( on décrit surtout
le corps, pas tellement son caractère, peut-être pour la montrer comme une poupée ou pour s’éloigner du drame)
Le camionneur : Il s’appelle Vollard, Étienne (son nom rappelle le vol des oiseaux..) Il est libraire et conduit une
camionnette.
Insistance sur l’heure de l’accident (« cinq heures du soir ») et sur le fait qu’il pleuvait (« anorak », « pluie froide de
novembre », « l’asphalte trempé »…) et qu’il faisait froid.
(Page 12) 1er paragraphe : voix de l’écrivain, omniscient et omniprésent, réflexion sur ce qu’il est en train de raconter
comme témoin ? («rien n’est écrit nulle part, la vie seulement criblée de hasards de dernière minute, ces petits
riens décisifs qui défient présages et prévisions et se rient de nos attentes » - on voit déjà une idée centrale sur
laquelle l’histoire va se dérouler : les hasards (« ces petits riens ») qui changent une histoire, l’idée qu’il n’ya pas de
prédestination d’aucune sorte, qu’on ne peut rien prévoir en définitive)
Thérèse cherche le destin et lui, il se laisse aller par le hasard le hasard/ pas de destin relation avec la fin.
(Si on ne peut rien prévoir, alors, on peut au moins essayer d’expliquer les causes ? Expliquer peut-être le passé qui
a donné lieux à ces faits tragiques ?
On essai tout le temps d’expliquer les choses mais peut-être que l’absurde c’est la meilleure explication possible.
Page 12 Le narrateur tel qu’un observateur dans les hauteurs (un oiseau rapace qui cherche à se munir d’une proie)
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Image dès le ciel : « les enfants sortent des écoles primaires » « dans chaque quartier de chaque ville » « entre
façades des longues rues grises. »
Les petits comme des oiseaux : « ces petits aux ailes étroites et trop lourdes »
le tumulte, les gens confondus comme un seul corps (« les parapluies », « les puissant tentacules maternels » -
métonymie) page 13 : « masse compacte » Les tentacules maternels « donnent l’idée d’une mère comme un
animal un peu dangereux avec les autres mais protecteur avec sa progéniture, surprotecteur peut-être ? Et puis les
tentacules sont utiles pour faire beaucoup des choses au même temps : « prendre les objets confectionnés à l’école,
prendre les mains des enfants, etc., prendre le parapluie.
Le temps de la narration est le présent, en donnant l’idée de qqch qui se vit minute à minute, on se sent témoin des
événements.
Page 13 Phrase qui reprend le premier paragraphe. Phrase qui anticipe un fait qu’on connaît déjà : « Tout peut avoir
lieu, donc le pire. Car il rôde lui aussi dans la meute des possibles. La hyène du pire trottine au hasard dans la
banalité » - rapport avec l’absurde? Généralité biologique commun à tous les êtres humains et aux mammifères: le
corps maternel, la chaleur, l’odeur de mère, sentiment instinctif. L’absurde et la modernité, quel rapport ?
Ça va contraster avec la mère d’Eva, qui va contre l’instinct naturel de toutes les mères.
Eva, l’étrangère, celle qui est différente aux autres, qui se détache de la masse compacte.
Présence du temps, ce qui marque la différence. Importance des minutes dans les événements de la vie.
-Thérèse
Toujours les comparaisons animalières : grenouille triste (« les mères comme pieuvres, les petits comme des
oiseaux, le troupeau maternel ») lui comme un oiseau : Icare
Deux trajectoires qui se croisent comme deux missiles. (qqch. De scientifique, de mathématique)
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(Deux ou trois personnages solitaires qui se croisent dans un point précis de la ligne de temps- l’auteur et Vollard
vont se croiser aussi)
Les couleurs : la camionnette verte de Vollard est justement la couleur opposée +a celle des collants de la petite et à
celle de son anorak.
Fragment des livres dans la mémoire de Vollard : « …le désespoir dans ses grandes lignes. Le désespoir n’a pas de
cœur… »
Lecture/ville/Éva
Lourdeur/légèreté
Le temps est relatif. Une demie heure peut durer une éternité et c’est ça l’effet qui produit la réitération de la
narration de différentes manières.- « tout cela paraît ne jamais finir ».
Page 18 les close-ups (tel que dans un film) les yeux de la petite sur les yeux de Vollard
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Le bruit/le silence
La ville/l’horreur
Page 21 « on voit ça tous les jours » Les accidents, l’hyène la chienne à la fin
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La pluie remplacée par la solitude « qui tombe sur les choses » 100 años de soledad ?
L’absurde la nature
Le bruit
La vitesse
Page 23 Les couleurs rouge et vert des feux rouges. Le rouge de l’anorak et des collants et le vert de la camionnette.
Les sons
Page 26 la carcasse de Vollard, comme un animal préhistorique ou un rhinocéros (ornithorynque plus tard)
Comparaison animalière
Toujours le chemin… Les trajectoires de Vollard et Eva. L’avenue, l’itinéraire de l’école à l’appartement. Le chemin, le
sentier entre la forêt.
Itinéraire connu
(« espacios vacíos en la mente con respecto a donde vivimos, lugares donde no vamos”)
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La montagne a de la vie
Le temps passe apparemment plus vite dans cette montagne. On ne perçoit pas le temps passé dès que Vollard ait
tombé jusqu’à ce qu’il découvre la maison de l’inconnu.
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La neige, regard à vol d’oiseau. Panorama de la ville et des montagnes. On peut voir comme d’un hélicoptère la
camionnette de Vollard montre l’espace où se déroulent les histoires des personnages. À vol d’oiseau. La neige unifie
tout.
Deux extrêmes : les sommets des montagnes, les ruelles, l’obscurité des ruelles.
« L’hôpital apparaît, ville dans la ville, où les souffrances, les blessures les maladies, les
agonies s’entassent sur de vastes étages »
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Pourquoi cette ressemblance ? Peut-être parce que dans les deux lieux, ces deux espaces institutionnels et publics il
y a un ordre qui ressemble à un cimetière où la mort est présente, où les personnes se rencontrent sans se
reconnaître parfois où l’angoisse, la douleur essaient de se calmer tantôt avec des livres ou tantôt avec de la
pénicilline.
Chaque espace a un odeur, des bruits différents (description de l’espace à partir des sensations) « odeurs de
médicament », « grincements de chariots », « agitation de blouses » et de pansements ». Rapport avec la femme de
l’école qui porte une blouse
« Blouses colorées », hypermarché, emploi de la métonymie pour donner l’effet d’impersonnalité- Magritte
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Les 3 sont en train de se déplacer. « Thérèse roule vite », Vollard aussi mais dû à l’avenue. La petite est en train de
courir aussi. Organisation du roman
Thérèse est calme malgré la vitesse avec laquelle roule (et Vollard est tendu mais prudent en conduisant)
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Le hasard et Thérèse. Ce personnage est à la dérive. (Pourtant elle croit au destin, elle croit voir des signes) Voyage.
S’échapper tout le temps. S’échapper des obligations et des responsabilités ?
Une autre activité qui n’est pas non plus une activité productive : regarder les trains. Elle écrit des notes ( des
brouillons avant de commencer à vivre ?)
Ne jamais revenir. Mourir ? Ou vivre comme les morts, comme une fantôme. La pulsion à faire l’incorrect, la pulsion
à rompre des normes ataviques : une mère doit garder sa fille, doit prendre soin d’elle.
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Thèrese s’échappe d’elle-même et Eva se l’empêche « sa présence empêche le frisson de se propager, empêche la
vitesse et la lenteur de faire leurs effets sur Thérèse, de débarrasser Thérèse d’elle-même ». Elle l’empêche de
devenir transparente.
Raison/ pulsion
Nature
(Les vitres comme miroirs, les baies vitrés de la bibliothèque, les portes vitrés de l’hôpital (hôpital comme labyrinthe)
ces éléments sont d’ouvertures transparentes qui peuvent être fermées… qui se trouvent fermées en général
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Image dans le train surréaliste, comme un tableau de Magritte. C’est ce qu’observe Thérèse (costume contre
costume, mallette contre mallette) Le sourire, la face bien rasée, tous ces hommes se rassemblent. Comme toutes
les femmes se ressemblent à l’hypermarché.
Thérèse esquive les questions de même l’affection, les besoins des autres.
Observations notes sur le paysage, la nature, les visages, regard curieux, de recherche mais aussi de poète.
Rapport de passion/dégoût pour son écriture. Envie d’écrire mais pas de plaisir en lisant ses textes.
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Métonymie : « les costumes sombres » par les hommes, effet d’une peinture de Magritte
Le monde semble vidé des sourires, des couleurs, des costumes, des voix et des corps inaccessibles, des produits. Les
personnes comme des produits.
Thérèse est inclassable parmi les gens qui appartiennent à la société, aux travailleurs.
Elle communique mieux avec lui qu’avec les hommes des affaires.
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Il peut la voir telle qu’elle est, sans étiqueter
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Les embouteillages à l’entrée de la ville : menace ? Les voitures comme des requins
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Les miroirs reflètent une image qui n’est pas la sienne : Une belle femme/un âme qui essai de s’échapper de son
corps hypermarché
Le corps/l’âme
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Toujours les corps, les gens comme des masses amorphes dont Vollard est leur plus gros exemplaire.
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Les horaires rigides, les embouteillages, les voies, les bruits, c’est la grisaille où il n’ya pas de vide.
Elle ne se laisse aller dans le sens de l’amour. Elle doit se forcer à aimer.
Elle est cernée, harcelé par l’embouteillage, les montagnes, les bruits, la police, et Eva.
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L’hôpital : labyrinthe, les portes vitrées, blancheur, odeur de désinfectant et d’éther, les couloirs, les portes.
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Toujours les sensations, le monde qui perce contre les gens, qui atteigne les êtres malgré eux.
Les deux corps se rencontrent avant de communiquer mais elle ne remarque pas les traces du sang ni de boue.
Elle ne veut pas souffrir, ni avoir peur, elle ne veut plus sentir.
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« La présence d’un enfant rend la solitude dure comme de la pierre » (paysage béton)
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Vollard s’aperçoit sur le miroir. Par contre Thérèse ne s’y regardait pas. Il se voie mais il ne veut pas se reconnaître.
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Il faut attendre.
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« Tête écrouée. L’accident a eu lieu vingt quatre heures plus tôt. Paysage bouleversé. Temps
dilaté. Ce n’est plus la même ville. Ce ne sera plus la même vie. Ordinaire et gluant,
l’événement s’est plaqué comme un poulpe sur les choses. »
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Le corps entassé entre les livres. Sa mémoire est bondée des textes comme s’il les eût avalés.
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« L’horreur »
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Le texte va à sa rencont5re tel que le paysage ou la ville
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Regarder la vie comme du théâtre, comme du cinéma. La vitre de l’hôpital, de la fenêtre, la vitre de la boutique, la
vitre du train, de la voiture, de la camionnette, de la maison dans la montagne.
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« Le verbe Être »
Modernité : questions sur les livres, sur les librairies et sa lecture. « Boncasse », les gens de l’avenir.
Le livre associé à la nourriture, aux boissons. En tout cas. C’est une tentation : « champagne, elixir du diable, vins
capiteux, liqueurs, tord-boyaux et eau pure »
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Avant que la voix apparaisse avec les déictiques ce sont les pensées de l’auteur qui sont les premiers à se faire
connaître.
L’objet livre
Écrivain omniscient.
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Le nom de la librairie « le verbe être justement évoque le fait d’exister : à travers les livres, à travers de la lecture, de
la réalité identité
Première rencontre
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Page 68
Le ton de l’écriture change, il devient plus personnel (favorise cette « prostitution splendide » ) avec des avis.
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Au début du chapitre il y a 13 déictiques marquant la 1ère personne en plus des modalisateurs subjectifs.
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Sens de la touchée : « visage d’argile » (page 68) Mémoire de Vollard des textes.
Sens de l’ouïe : « fluidité sonore » « Musique silencieuse » Les livres comme de la drogue pour oublier
Procédé et appelation :
Description de Vollard : « libraire écraseur, hyper mnésique, courbé par un malheur ou une malais, grand, gros,
solitaire
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Comparaison entre lui et Vollard. Interrogeant sur quels seraient les points communs entre les deux personnages. Il
semblerait que Vollard est un alter-ego de l’auteur.
Premiers impressions de Vollard aux yeux des enfants. Son physique s’impose.
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La mémoire fabuleuse de Vollard, et sa voracité littéraire contrastant avec ces textes laconiques.
Confession.
Vollard semble avoir vécu un passé d’horreur et cruauté visionnant et éprouvant la guerre. Ses parents ont
apparemment brutalement assassinés. La question de pourquoi il lit, pourquoi il n’est pas violent malgré les
injustices qu’il subit, semble se résoudre. Il lit, il mémorise pour oublier la malaise, pour s’évader de la cruauté et de
là découle qu’il finit par s’évader de la réalité même à laquelle il se rapprochera après avoir écraser la petite. Il
devient violent malgré lui, c’est le hasard qui lui fait écraser l’enfant.
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Vollard aussi construisait un labyrinthe qui lui enferme (pour protéger les autres de lui-même ? Vollard-minotaure ?)
La machine volante, construction de Dédale aussi, servait à s’évader. Ces deux appareils ont été fabriqués par le
même homme. On pourrait en déduire que l’homme même crée sa prison et sa liberté.
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« Vollard-Icare »
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La foule comme un seul corps de même que les enfants, camarades de Vollard « Ombre du nombre qui ondulait, qui
battait de façon presque cardique, avançait dans une brume de paroles, de slogans, de poings.. » = grande
surface : panneaux
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Vision du mai 68, analyse du passé, l’aventure, des simplifications, de l’espoir innocent. – illusion
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La parole La langue
L’acte le non-acte
Accompagné solitaire
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La superficie la profondeur
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Toujours le livre comme objet, comme une extension du corps, tel que les statues en marbre, taillées d’une même
pièce. Vollard s’accrochait à son livre comme s’il était une partie de lui-même.
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Comparaison de Vollard avec un animal. En lui, cohabitait une force animal avec un esprit et une âme nettement
humaine, ces deux pôles sont en lui parfois sans se mélanger.
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Écouter sans entendre peut être ce que Thérèse fait ? elle-aussi enfermée en elle-même ?
« C’est mon art le plus cher et ma plus chère méchanceté d’avoir appris à mon silence à ne pas se trahir par le
silence. » C’est qui l’auteur ?
Les sirènes des ambulances comme celles qui s’entendent après l’accident.
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On choisit son destin ou plutôt c’est le hasard qui choisit par nous ?
La nature / Les librairies- Les bibliothèques = Opposition qui persiste tout le long du roman
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Malcom Lowry, Céline, Henry Miller, Georges Bataille, Max Frisch “on peut tout raconter sauf sa vraie vie »
Hemingway, Artaud, Kafka, Borges, Pessoa, Beckett, Nabokov, Thomas Mann, Pavese.
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Image des Écritures : « Saint Jérôme à l’écharpe rouge » couleurs azur et rouge.
« Ha ! Comme tout me revient, bon Dieu ! Cet œil ! Ce vide ! Cette vigilance ! Cette lassitude ! L’homme arrive. Les
chemins obscurs, dans sa tête, ses flancs, ses mains, ses pieds, et lui assis dans l’ombre vermeille, se curant le nez,
attendant l’aube. L’aube ! Le soleil ! La lumière ! Ha ! Les lents jours d’azur pour sa tête, ses flancs et les petits
sentiers pour ses pieds, toute cette clarté à tâter et à prendre. » obscurité/clarté
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Pour se nettoyer de la saleté et de la douleur soufferte il prend de l’eau pour se laver et boire. Il jette ses vêtements
sur le sol. Il est nu. Il boit aussi de l’alcool pour oublier. Il perd le sens du temps. Il dort après et continue le fil de
l’oubli. Il oublie au sommeil jusqu'à ses paroles.
Un événement historique qui a produit des conséquences sur les peuples se voit reflété dans l’histoire de Vollard.
Liaison entre l’événement historique (la seconde guerre et l’arrivée du nazisme au pouvoir) et la vie quotidienne.
- Insomnie
- Problèmes de relation avec autrui
Il perd sa mère sous de causes politiques. Tandis que Thérèse presque perd sa fille par un accident. Derrière ces
actes il y a des responsabilités. Mais qui a été responsable ? Des individus ou la société dans son ensemble
Le ton du livre en général est grave, il y a une angoisse profonde et il y a aussi des jugements sur les personnages ou
ce sont les jugements de la société ? (« l’enfant éternel », « mère absente ») voix
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Il demande de l’aide à travers d’autres voix : les écrivains. Il n’a pas de voix reconnue. Il parle à travers les écrivains, à
travers lui-même quand il était enfant. Il crie comme un animal.
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Elle ne lisait pas par goût. Vollard par nécessité. Il a un goût sensuel par la lecture.
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Il va être obligé de parler parce qu’il va voir quelqu’un qui doit l’entendre.
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Impression du réel.
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Mère-enfant
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Changement du paysage.
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Qui parle ? L’auteur ? « Musique vomitive », « détestable », critique au capitalisme : « le grand sourire autoritaire
des marchandises »
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Pour Vollard lire n’a été jamais conçu comme un apaisement. Lire pour lui consistait à découvrir la blessure d’un
autre.
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Il cherche sa « voix » pendant que sa voix essaie de réveiller à une petite princesse. Jour du réveil de la petite. Réveil
au moins de sa perception.
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Mélange des voix : la voix de Vollard, la voix des écrivains, la voix de l’auteur.
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Espaces vides, sans identité, il n’ya pas de joie. Espaces vides
Le « paysage désolant », « des coins de banlieue », « des hòtels », « la gare », « les commerces », « les voyageurs ».
« le médecin »
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Éva s’accroche des détails. « bouton de nacre », « fil de laine », « cochet rose », « miette », « de la bluée sur une
vitre ».
Eva : indifférence à la vie.. Absence. Son corps est présent mais son âme reste cachée derrière l’accident.
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L’insomnie
Lire pour oublier : l’enfant, l’accident, l’ultime regard d’effroi enfantin, le bruit du corps écrasé.
« Tu réciteras au nom de celui qui t’a crée à partir d’un caillot de sang. Tu réciteras au nom de celui qui t’a crée à
partir d’un crachat ! Tu réciteras au nom de celui qui t’a crée à partir d’un tache d’encre ! tu liras et tu réciteras..
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Page 130
Page 133
Description du paysage. Un paysage qui aide à oublier « une complication géologique propice à l’enfouissement des
pensées, à la dissimulation des corps, et à un éloignement du monde dans un proximité évidente du ciel ».
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« J’ai cherché partout le bonheur mais je ne l’ai trouvé nulle part sinon dans un petit coin, avec un petit livre »
« manger, boire, lire, dans la rumeur des conversations et le choc des verres. Anesthèsie générale. Mouse de soleil
dans la bière. Une indifférence cosmique qui était en même temps une épouvante et une sorte de « tout est bien ».
Jouissance, plaisir.
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« Le monde comme le sourire énigmatique d’un dieu sans limites, trop heureux d’avoir définitivement abandonné
sa création et ses créatures. » mystère de l’être.
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Dieu même oublie.
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Saut au vide, le vertige, se perdre. Différence avec le cri de Vollard en hiver dans la montagne : le cri de désespoir.
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Page 140
Lourdeur/légèreté
Angoisse /joie
Gris /couleurs
Vollard essaie de causer, de couper le cercle vicieux, le labyrinthe où il s’est perdu pour des années entre la peur,
l’oubli, l’angoisse, l’insomnie
La nausée (Sartre ?)
Réciter pour s’oublier, pour « perdre connaissance »
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« …le plus morne combat qui se puisse concevoir. Il se déroule dans une pénombre
impalpable, rien sous les pieds, rien autour de vous, pas de témoins, nulle clameur, nulle
gloire, aucun grand désir de victoire, pas de grande appréhension non plus de la défaite ».
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Détermination violente. Il va sauter pour lui même, pour s’arracher à sa vie entassée dans ses livres.
Il veut changer.
« Cet Oedipe raté, sans destin ni complexe, pendu à un immense ombilic de caoutchouc. Mais il sentait bien que les
phrases, celles de livres, restaient solidement fixées à sa cervelle. »
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« cette odeur étrange de cadavre et de jus rance qui, à la fin, imprègne tout ».
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« La petite chartreuse »
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« Un téléviseur déversait une sauce épaisse d’inepties colorées. » Critique à la société moderne
« Sauce épaisse » : lourdeur, qq. chose à fourrer l’estomac et le cerveau. Association avec la nourriture en tant que
placebo
Éva : appareil de projection qui est allumé mais n’a pas de contenu, de nouveau la comparaison animalière.
« grenouille-fauvette », « sauterelle-hermine »
Éva était sous la télévision, elle même avait l’air d’un projeteur sans images, vide, une boîte vide « rêveuse à vide »
La fumée de cigarettes : ambiance irréelle. Contraste avec la nature qui entoure le centre.
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Les deux personnages ensemble « Il avait l’impression que la Grande Chartreuse allait se refermer sur eux comme
une main gigantesque » Le labyrinthe des montagnes
La nature aussi perturbe le sens tel que l’alcool. « Ressemblaient à des bêtes primitives », la sagesse du temps
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Pas de dialogue. Les mouvements et les petits gestes remplacent les paroles. Communication silencieuse. Vollard
oublie ses livres, il réagit, il bouge.
Présence de l’eau dans la vie de la petite, comme l’eau de la pluie du 1er chapitre.
Page 153
« Tout était silencieux autour d’eux » Les sons subtils. « Dans les bois tout proche, les chocs d’un bec de pivert, le
craquement d’une branche. »
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Page 155
« Mais Éva resta muette. À demi effacée derrière une paroi de verre dépolie, prise dans les
glaces d’un grand vide »
Images des moines traversant le chemin. Une panier comme celui du petit chaperon rouge. La petite toute en rouge
qui devenait silencieuse, muette.
« Pour Vollard Éva devenait la petite Chartreuse. Silencieuse sans en avoir fait le vœu.»
« L’enfant privée de voix et de joie, privée d’enfance » comme lui aussi d’ailleurs.
Parcours similaire :
Vollard : la librairie_____________________l’hôpital
Page 156
La fumée : l’impalpable
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Oublier les objectifs, les résultats et vivre tout simplement.
Accepter
« « Il a besoin de moi comme j’ai beaoin de cette vapeur de naissance qui flotte autour de
lui… » »
Eva devenait l’enfant qu’il n’a pas eu et aussi l’enfant que Vollard avait été.
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La pluie du début
Page 158
Lunettes de l’auteur « aux verres épais comme les hublots d’un sous marin »
Page 160
« Il songeait à cette poudre d’enfance qu’il n’avait su retenir entre ses doigts épais »
Page 161
Page 162
Pourtant les livres ne se sont pas brûlés mais noircis par la fumée.
« Une combustion lente et comme étouffée », produisant cette brume de cendre noire qui, durant tout l’après-
midi… »
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« Une bave de crapaud infecte digérant les mots et les phrases, chaque texte retournant au
marécage d’encre des origines. Aucun livre de la librairie n’avait été épargné ».
Page 165
Changement du rythme.
« Madame Blanchot » : « un vrai courant d’air, cette dame » ( le sous-directeur du Centre Spécialisé)
Prophétie de Mme Pélagie : « une bulle de savon, une transparence qui flotte un moment et tout à coup, plop !
Vous verrez ! » Toutes les voix coïncident dans le même avis.
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Le non lieu : D’abord le parking plein d’autos. Le matériel : béton, panneaux colorés. Les lettres des livres sont
remplacées par des mots énormes et fluorescents, gonflés mais fragiles.
Les voitures comme de bêtes sauvages ou des assassins. «On devinait des regards mauvais derrière les pare-brise
de verre teinté, des mains d’étrangleurs serrant un volant ou un levier de vitesse. Les pare-chocs comme des
mâchoires de requins. »
Rituel comme qq ch de sacrée mais pourtant qui contraste avec la superficialité et le détachement des gens de la vie.
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-slogans lumineux, grandes lettres
-couleurs vives.
Ces inscriptions font oublier. Ce mécanisme par lequel une personne se sent heureuse dans ce milieu va dans le sens
de faire oublier.
« Acheteur somnambule »
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« Petite fille dans la forêt du silence, qui s’étiolait, qui se mourrait, là-bas, là-haut, dans la
Chartreuse. »
Différentes voix qui cohabitent le même corps et le même esprit : Vollard, Blanchot
Vollard arrive à éprouver le même sentiment que Blanchot. Le besoin du néant, de s’échapper de se sauver.
Perte d’identité
Les personnes sont vues comme des objets, classifiés par profession, ce sont des produits interchangéables.
« Comment l’identifier ? Il s’appliquait à diviser les femmes. Les grandes surfaces en deux
catégories : celles qui étiquetaient ou rangeaient des produits, et celles qui s’emparaient des
produits. Mais Thérèse ?....Caissière ? Vendeuse ? Coiffeuse ? Serveuse ? «
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« Musique gluante et de mots douceâtres »
Toujours les vitres : « les vitres des salons de coiffure illuminés comme à l’hôpital et à la librairie.
« Tapis magique »
« Aucune de ces femmes n’était Thérèse Blanchot, mais toutes lui ressemblaient un peu. La
même partout ».
« Ces livres lui paraissaient aussi lointains que les reptiles verdâtres rampant sur les écrans
« Seul et bien, au paradis des mots qui éclatent instantanément comme des bulles ».
Page 174
« Ce hasard avait quelque chose de très pénible, car il l’arrachait à la dérive heureuse, à la
bruyante hébétude qui avait magiquement vidé sa tête et chasé les vieilles phrases. »
« NUPTIALAND » : Disneyland ?
« …belles lettres rouge sang découpées sur un ciel qui ne parvenait pas à s’assombrir »
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- de vous sauver ? »
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Recherche permanente : manque d’identité
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Comme eux qui ont des trajectoires différentes en se croisant dans un petit bout des parcours.
Page 174
« Tout semble en même temps inachevé et fini. Enfin fini ! Inachevé pour toujours Regardez, il
neige ! Il neige des signes qui ne veulent rien dire »
Les corps qui se rencontrent, deux solitudes qui se croisent pendant un bref instant.
« Imprévisible et absurde ; il y eut ce court instant de confusion, de fusion entre deux êtres qui
n’auraient jamais dû se rencontrer. »
La petite morte annonce la mort dans un endroit similaire mais plus spirituel peut-être ? La grande chartreuse.
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Anticipation :
« Elle ne sut sans doute jamais de quelle façon, pour lui, la mort était venue. »
« À nouveau des phrases se bredouillaient au fonde de son crâne, mais il n’y prêtait plus guère
attention. Langue étrangère. Non-sens. »
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« Le tremblement de la chute. Fausse sortie du labyrinthe ».
Les pierres comme des êtres vivants : « le dos de grosses bêtes ironiques »
« le vent sifflait »
« Le mugissement du torrent »
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« Silence de la montagne qui condamne à la même solitude que le vacarme des autoroutes. »
Il se libère du karma.
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