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Département Energétique et Environnement

DUT Génie Thermique et Energie

Cours

Gisement Solaire

Responsable : Pr : O.ANSARI

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I.1 Introduction

L’énergie solaire est la plus dominante de toutes les énergies renouvelables, elle est l’une des
plus facilement exploitables. Comme la plus part des énergies douces, elle donne à l’usager la
possibilité de subvenir sans intermédiaires à une partie de ses besoins. La connaissance de la
position du soleil dans le ciel à tout instant et à tout lieu est nécessaire pour l’étude de
l’énergie interceptée. Les heures du lever et du coucher ainsi que la trajectoire du soleil dans
le ciel au cours d’une journée permettent d’évaluer certaines grandeurs telles que la durée
maximale d’insolation et l’irradiation globale.

Dans ce cours nous allons définir certaines grandeurs solaires à savoir :

- Les grandeurs astronomiques,


- Les grandeurs géographiques,
- Le rayonnement hors atmosphère,
- Les causes principales d’atténuation solaire,
- Le rayonnement direct, diffus et global.

I. 2 Rayonnement Solaire hors Atmosphère et notion Astronomique

I .2.1 Constitution physique de soleil

I.2.1.1 Qu'est-ce que le Soleil

Comme toute étoile, le Soleil est une énorme sphère de gaz incandescent située à 150 millions
de km de la Terre. C'est l'étoile la plus proche de nous, sa lumière met environ 8 minutes pour
nous parvenir. L'étoile suivante est Proxima du Centaure à 4,2 années-lumière, soit environ
270000 fois plus loin.
Son diamètre mesure environ 1 400 000 km (109 fois celui de la Terre) et son volume
contiendrait 1 300 000 fois la Terre ! aussi grand et brillant qu'il puisse paraître, le Soleil n'est
qu'une étoile banale, perdue parmi les centaines de milliards d'autres étoiles de notre galaxie...

I.2.1.2 Composition du Soleil

Le Soleil est constitué principalement d'hydrogène (92,1 %) et d'hélium (7,8 %), les deux
éléments les plus abondants dans l'univers. Les éléments plus lourds ne figurent que pour 0,1

2
%. On y trouve par exemple de l'oxygène, du carbone, de l'azote, du magnésium, du calcium,
du sodium, de l'aluminium, du silicium, du fer, du soufre, du néon, de l'argon, mais aussi tous
les autres éléments connus sur Terre.

I.2.1.3 Source d'énergie du Soleil

Au cœur du Soleil, la température est de 15 millions de degrés, permettant la fusion des


noyaux d'hydrogène en noyaux d'hélium avec production de photons. Ce processus nommé
fusion nucléaire permet la production d'une énorme quantité d'énergie.
Pour maintenir ce rythme infernal, notre étoile transforme en énergie pure à chaque seconde 5
millions de tonnes d'hydrogène. Ses réserves sont grandes : le Soleil brille ainsi depuis déjà
environ 5 milliards d'années et les calculs montrent qu'il continuera à briller pendant encore 5
autres milliards d'années…

I.2.1.4 Le Soleil vu en coupe

En partant du cœur du Soleil, les photons progressent lentement au travers d'une zone
radiative où ils sont réabsorbés puis réémis de très nombreuses fois. Ils finissent par passer
dans la seconde zone de transport, dite zone convective, avant d'être émis à la surface.

La zone visible du Soleil appelée photosphère est épaisse de seulement 300 km et la


température y est de 6 000 degrés environ. C'est à sa surface que l'on peut observer les
granules, témoin des mouvements de convection interne du Soleil, et surtout les taches
solaires, zones plus froides (5 000 degrés) qui apparaissent plus sombres par contraste. Elles
sont une manifestation du champ magnétique du Soleil et se caractérisent par l'intensité et la
polarité de leur champ magnétique propre. Elles sont en général groupées et leur nombre (que
les astronomes appellent nombre de Wolf) reflète l'activité cyclique du Soleil : il est maximal
tous les 11 ans.

Au dessus de la photosphère se trouve la chromosphère, relativement transparente dans le


domaine du rayonnement visible. On y trouve des spicules, jets de gaz éphémères s'élevant à
grande vitesse, ainsi que des régions brillantes et chaudes, les facules, qui surplombent les
taches solaires de la photosphère.
La chromosphère est une zone d'inversion : on trouve une zone basse où la température est
proche de celle de la photosphère et une zone haute où elle remonte pour s'approcher de celle
de la couronne au-dessus.

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C'est au niveau des facules, au-dessus des taches solaires que peuvent naître des
protubérances. Ces immenses jets de matière suivent les lignes de force du champ magnétique
séparant des taches de polarité différente. Les protubérances forment donc des boucles qui
s'élèvent de quelques dizaines de milliers de km et s'ouvrent parfois en immenses arches au
sein de la couronne.
Les protubérances les plus gigantesques sont appelées des éruptions solaires. Elles éjectent
des milliards de tonnes de matière dans l'espace et peuvent atteindre une taille de 400 000 km.
Comme les taches solaires, l'activité des protubérances et des éruptions obéissent au cycle de
11 ans.

Au-delà de la chromosphère, la température remonte jusqu'au million de degrés et on passe


dans la couronne solaire qui est observable depuis la terre lors des éclipses totales de soleil ou
grâce à un instrument appelé coronographe. La couronne apparaît comme une auréole
brillante dès les premiers instants de la totalité.
Elle s'étend très loin du Soleil mais n'est visible que sur une distance de quelques rayons
solaires. C'est un espace en perpétuelle évolution, qui subit et répercute dans le milieu
interplanétaire toutes les modifications du champ magnétique solaire.
La couronne se dilue dans l'espace et donne le vent solaire, chargé de particules qui lors des
maximums d'activité peuvent interagir avec la ceinture magnétique de la Terre et occasionner
le phénomène des aurores boréales et australes.

I.2.2 Radiations électromagnétiques

Les ondes électromagnétiques transportent de l'énergie même quand il n'y a pas de matière
entre la source d'énergie et le récepteur. Ces ondes sont appelées électromagnétiques parce
qu'elles se propagent en modifiant les champs électrique et magnétique. Leur vitesse de
propagation est celle de la lumière (c) qui, dans le vide, est constante pour tous les types
d'onde et qui est égale à 300 000 kilomètres par seconde. La vitesse de la lumière est
légèrement plus faible quand le milieu de déplacement de la radiation est un gaz, un liquide
ou un solide. Dans un milieu matériel, les ondes électromagnétiques peuvent interagir avec les
molécules ou les atomes qui le forment.

La lumière, les micro-ondes, les ondes radio, les rayons X, les rayons cosmiques, etc., sont
des exemples d'ondes électromagnétiques. On classifie ces formes d'énergie en fonction de
leurs longueurs d'onde. La distance entre deux maxima de l’onde électromagnétique est la
longueur d'onde  . La rapidité, en un point, avec laquelle le champ varie dans le temps est
appelée fréquence . En météo, on utilise le micromètre (m) comme unité de mesure des
longueurs d'onde  et la fréquence  est donnée en s-1.

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crête

amplitude

creux

Figure 2-1: L’énergie radiante est transmise sous la forme d’ondes. Les ondes se définissent en termes de
longueur d’onde, d’amplitude, de fréquence et de vitesse. La longueur d’onde est la distance entre deux crêtes.
L’amplitude est la moitié de la différence entre une crête et un creux. La fréquence est le nombre d’ondes qui
passe un point par unité de temps. La vitesse est la distance que parcourt une onde par unité de temps.

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Figure 2-2: Le spectre électromagnétique est constitué de plusieurs types de radiations qui se
distinguent par leur longueur d’onde, leur fréquence et leur niveau d’énergie.

Parce que les radiations électromagnétiques voyagent à la vitesse de la lumière (c), la


fréquence () et la longueur d’onde (  ) sont reliées par l’expression suivante :

c
=

Les ondes les plus courtes, dont la fréquence est plus rapide, contiennent le plus d'énergie car
l'énergie associée à un photon de radiation est W = h où h est la constante de Planck et est
égale à 6,626 x 10-34 J s. L'éventail de toutes les longueurs d’ondes possibles est appelé le
spectre électromagnétique. L’œil humain peut voir la partie du spectre qu’on nomme le
visible et qui comprend les radiations dont la longueur d’onde est comprise entre 0,4 m et
0,7 m .

I.3 Les lois de la radiation

I.3.1 La loi de Planck et le corps noir

Le corps noir est un corps hypothétique qui peut absorber et émettre les radiations
électromagnétiques dans tout le spectre électromagnétique de sorte que :

 toute la radiation incidente est complètement absorbée, d'où le terme corps noir.
 l'émission maximale possible à la température du corps est réalisée pour toutes les
longueurs d'onde et dans toutes les directions.

Selon la loi de Planck, tous les corps dont la température est supérieure à 0 K émettent des
radiations dans un large spectre de longueur d'onde, qui dépendent de la température du corps
source. Plus la température est élevée, plus les radiations émises sont intenses et plus petite est
leur longueur d'onde (plus grande est leur fréquence).

La loi de Planck veut donc dire que l’intensité des radiations émises par un corps noir dépend
uniquement de la température du corps. L'irradiance émise par un corps noir de température
(absolue) T est donnée par :

E *  T 4 (II-1)

 est la constante de Stefan-Boltzman et égale à 5,67x10 W m K . Cette équation est


-8 -2 -4

appelée la loi de Stefan-Boltzman.

I.3.2. La loi du déplacement de Wien

Plus un corps est chaud, plus l'irradiance maximum se produira dans des longueurs d'onde
courtes, donc énergétiques.

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Source: Wallace et Hobbs 1977

Figure 2-3: Spectre normalisé d’émission du corps noir pour le soleil (à gauche) et la terre (à droite)
en fonction de la longueur d’onde (échelle logarithmique pour les longueurs d’onde). L’ordonnée
est multipliée par la longueur d’onde de façon que les aires sous les courbes soient proportionnelles
à l’irradiance.

Figure 2-4: Spectre d’émission du corps noir pour le Soleil (à gauche) et la Terre (à droite) en
fonction de la longueur d’onde (remarquez la brisure dans l’échelle pour les longueurs d’onde.

I.3.3. La loi de Kirchhoff

La loi de Kirchhoff s'exprime par :

a =  (II-2)

Qualitativement cette loi dit que les matériaux qui sont de forts absorbeurs pour une longueur
d'onde particulière sont également de forts émetteurs pour cette longueur d'onde. De façon

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similaire, les faibles absorbeurs sont de faibles émetteurs. Cette loi ne s'applique pas qu'aux
surfaces opaques mais également aux gaz dans la mesure où la densité est assez grande. Dans
l'atmosphère terrestre, cette condition est réalisée entre le sol et environ 60 km d'altitude.

I. 4. Rayonnement solaire à la limite de l’atmosphère

I.4.1 Spectre solaire hors atmosphère

Le spectre solaire est la répartition de l’énergie lumineuse que transmise par le soleil à la
limite de l’atmosphère en fonction de la longueur d’onde qui la compose.

I.4.1.1 Spectre théorique

L’analyse de rayonnement solaire qui nous parvient du soleil montre que tous se passe comme
le soleil c’est un corps noir porté une température de l’ordre de 5820 k. pour un corps noir
qui rayonne à une température T, la distribution de longueur d’onde est donnée par la loi de
Plank :

A 𝜆 −5
𝑀𝜆 (𝜆, 𝑇) = B (II.3)
exp −1
𝜆𝑇

Ou A et B sont des constante tel que A=3.7405 10-16 w/m² et B=0.0143879 m. k

𝑀𝜆 (𝜆, 𝑇) L’Emittance énergétiques monochromatique de corps noir à la température T, c’est


le rayonnement qui émit le corps noir par unité de surface, pour la longueur d’onde comprise
entre λ et λ+ δλ, exprimé par W/m².µm.

Si on le considère le soleil comme un corps noir en peut calculer la puissance reçu par unité
de surface à la limite de l’atmosphère,

La figure (I.2) suivante représente la situation terre-soleil ou Rt est le rayon de la terre Rs le


rayon de soleil et L la distance moyenne terre-soleil.

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Terre
Soleil

Figure (II.3)

𝑑𝑆 cos (Θ)
L’angle solide Ω lequel la terre est vue le soleil est : Ω = 𝑑Ω = 𝐿2

π R 2t
Dans le cas α = 0 alors cos (α) =1 d’où Ω= (II.4)
L2

L’angle solide Ω sous lequel de la terre on voit le soleil est :

(0.7 106 )2
Ω= 𝜋
(149.6 106 )2

D’où Ω = 0.6878 10−4 𝑆𝑡é𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛𝑠

Le flux énergétique monochromatique 𝜙𝑇 (𝜆) reçu par la terre est donné par la loi de
Lambert :

𝑀𝜆 𝜆,𝑇
𝜙𝑇 𝜆 = 𝑆Ω (II.5)
𝜋

Avec S est la surface du soleil.

Par conséquence, la densité du flux d’énergie incident par unité de surface est l’éclairement
monochromatique ou irradiation donné par la relation suivante:

𝜙𝑇 𝜆
E0λ = (II.6)
π R 2t

Tenant compte les relations (I.3), (II.4) et (II.5) on trouve :

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A 𝜆 −5 R 2s
E0λ = B (II.7)
exp −1 L 2
𝜆𝑇


L’intégrale 𝐼0 = E
0 0λ
λ dλ est appelé constante solaire.

La distance moyenne terre-soleil est de 149450000 km le rayon solaire est 6955. 105 m

Le calcul à partir de (II.7) nous permet de représenter la répartition spectrale théorique


de rayonnement solaire à la limite de l’atmosphère voir figure (II.4).

Nous aboutissons à une valeur de la constante solaire théorique de 1407 w/m2, le


spectre représente un maximum au voisinage de la longueur d’onde λ=0.5 µm.

Figure II.4 : spectre solaire hors atmosphère

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I.4.1.2 Les principaux types de rayons qui parviennent sur Terre et leurs effets

Le soleil émet des particules, appelées photons, en très grandes quantités. C'est le
rayonnement solaire. Ces flux de photons qu'on appelle également radiations ou rayons,
voyagent dans l'espace à la vitesse de 300 000 km/s (c'est la vitesse de la lumière) et
atteignent la terre à différentes longueurs d'ondes.

On distingue par leur longueur d'onde les différents types de rayons : c'est le spectre solaire.

Les rayons de longueur d'ondes très courtes (les rayons x, gamma,), extrêmement dangereux
sont heureusement arrêtés dès les couches supérieures de l'atmosphère.

Les rayons de longueur d’ondes très longues (ondes radio) sont très faibles à la surface de
terre.

Nous parviennent essentiellement (figure (II.5)) :

 Les Ultraviolets (UV), de 200 nm à 400 nm, invisibles, sans échauffer, provoquent des
dommages sur les cellules
 La Lumière visible, de 400 à 800 nm, visibles, ils nous permettent de distinguer les
formes et les couleurs
 Les Infrarouges (IR), de 800 à 1400 nm, invisibles, chauffent la matière solide ou
gazeuse qu'ils rencontrent.

Figure (II.5)

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II.1 Irradiation en dehors de l’atmosphère

II.1.1. Les Coordonnées en Astronomie

C'est dans le propre des hommes de tout classé, rangé pour pouvoir comparer, retrouver
facilement ce qui aura été répertorié. Ainsi, tout objet observable dans le ciel est forcément
repérable dans un système de coordonnées. Comme sur la Terre, l'homme a besoin d'un
système de repérage afin de localiser un astre.

Pour tout système de ce type il est nécessaire d'avoir un point d'origine, un point zéro. Ce
dernier est arbitraire et l'homme va pouvoir jouer sur cet élément pour définir des systèmes
différents de coordonnées.

II.1.1.1 Les Coordonnées Terrestres

Ce système de coordonnées a pour plan principal l'équateur terrestre et la ligne des pôles lui
est perpendiculaire.

On a choisi comme méridien d'origine le méridien qui passe par l'observatoire de Greenwich.

a) La latitude φ d'un lieu A sera sa distance angulaire à l'équateur ; elle est égale à la
hauteur du pôle au-dessus de l'horizon.
b) La longitude L est l'angle que fait le méridien local avec celui de Greenwich G.

Ces deux angles servent pour le repérage d’un point sur la terre, figure (II.6).

Quelques valeurs des coordonnées terrestres pour des villes du Maroc au tableau ci-
dessous.

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Figure (II.6)

Locations Latitude Longitude


Agadir 30°28'N 9°55'W
Al Hoceima 35°08'N 03°58'W
Anti Atlas 30°00'N 08°30'W
Errachidia 31°58'N 04°20'W
Haut Atlas 32°30'N 05°00'W
Beni Mallal 32°21'N 06°21'W
Bouarfa 32°32'N 01°58'W
Casablanca 33°36'N 07°36'W
El Jadida 33°11'N 08°17'W
Er Rif 35°01'N 04°01'W
Essaouira 31°32'N 09°42'W
Mohammedia 33°44'N 07°21'W
Fes 34°00'N 05°00'W
Figuig 32°05'N 47°12'E
Goulimine 28°56'N 10°00'W
Kenitra 34°15'N 06°40'W
Khemisset 33°50'N 06°01'W
Khouribga 32°58'N 06°57'W
Ksar el Kebir 35°00'N 06°00'W

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Marrakech 31°09'N 08°0'W
Meknes 33°57'N 05°33'W
Nador 35°14'N 00°58'W
Ouarzazate 30°55'N 06°50'W
Ouezzane 34°51'N 05°35'W
Oujda 34°41'N 01°55'W
Rabat 34°02'N 06°48'E
Safi 32°18'N 9°20'W
Settat 33°0'N 7°40'W
Tanger 35°50'N 5°49'W
Tarfaya 27°55'N 12°55'W

II.1.1.3 Les Coordonnées horaires

 Déclinaison solaire

C’est l’angle que fait la direction du soleil avec le plan de l’équateur céleste figure (I.7),
elle varie au cours de l'année entre -23.45° et +23.45°. Elle est nulle aux équinoxes (21
mars et 21 septembre), maximale au solstice d'été (21 juin) et minimale au solstice d'hiver
(21 décembre), figure (II.7).

La relation suivante donne la valeur de la déclinaison solaire avec une bonne précision :

δ=0.3328 - 22.98 cos J-0.3499 cos 2J-0.1398 cos 3J+3.7872 sin J+0.03205 sin2J+0.07187
sin 3J

Ou J= 0.984 j, j étant le numéro du jour de l’année compte à partir du 1er janvier.

Dans le système solaire ou la précision nécessaire et inferieure à celle calculer par les
astronomes, on utilise pour le calcul de δ, la formule simplifié suivante :

δ= 23.45 sin (0.986 (j+284))

j= le numéro du jour de l’année compte à partir du 1er janvier.

 Angle horaire du soleil

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C’est l’angle compris entre le plan méridien de lieu d’observation et la projection de rayon
solaire sur le plan équatorial céleste figure (II.8) et (II.9)

W=15 (t – 12)

t: exprime en temps solaire vrai (TSV)

W : en degré

Figure (II.7) : Déclinaison du soleil en fonction du mois de l’année.

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Figure (II.8) Cordonnées horaires

Figure (II.9) Coordonnées horaires

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II.1. 1.4 Coordonnées célestes horizontales

Le système de coordonnées horizontales, ou système local, est un système de coordonnées


célestes utilisé en astronomie attaché à un observateur terrestre.

Son plan de référence est le plan horizontal, perpendiculaire à la verticale du lieu.

Le point le plus haut est appelé le zénith (l'opposé de ce point est le nadir, mais il ne le voit
pas puisqu'il est situé sous ses pieds). On peut noter que pour un observateur diamétralement
opposé à lui sur la Terre, son zénith correspond au nadir du dit observateur. Nous utiliserons
le plan de l'horizon comme plan de référence et nous définirons 2 coordonnées à partir de ce
plan : l'azimut a et la hauteur h figure (II.10).

Figure (II.10)

La relation qui lié les coordonnées horizontale et les coordonnées horaires est :

Sin (h) = sin (δ) sin (φ) + cos (δ) cos (φ) cos (w) (II.8)

φ : la latitude du lieu.

L’angle horaire W de lever ou de coucher du soleil s’obtient on écrivant sin (h) = 0

La relation (II.8) devient :

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W= Arc cos (- tg (φ) tg (δ)) (II.9)

On définit l’angle angulaire W positif l’après midi.

On obtient : TSV= 12+(W/15)

Si W> 0 alors TSV = TSVC : Temps solaire vrai du coucher.

Si W< 0 alors TSV = TSVl : Temps solaire vrai du lever.

On définit TSVl = 12-(W/15) ; W = Wl angle horaire du lever.

TSVc = 12 + (W/15) ; W = Wc angle horaire du coucher.

L’azimut solaire a : est l’angle horizontal de la projection de soleil avec la direction sud est
donné par :

Sin (a) cos (h) = sin (w) cos (δ) (II.10)

Duré d’insolation maximale : pour un lieu donné, la duré d’insolation maximale N est le
temps écoulé entre lever et coucher du soleil, à partir des relations entre w et Ws on obtient :

N= (2/15) Arc cos (- tg (φ) tg (δ)) (II.11)

Ou N exprime en heure.

II.2 La mesure du temps

 Temps solaire vrai (Local Apparent Time)

TSV est définie par l’angle horaire, il est midi TSV si W = 0, Durée entre deux
passage successifs du soleil au méridien.

 Le Temps universel (TU) est une échelle de temps basée sur la rotation de la Terre. Il
s'agit de la prolongation moderne du temps moyen de Greenwich (GMT, Greenwich
Mean Time), qui était le temps solaire moyen au méridien de Greenwich. GMT.

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 Le Temps Légal ou heure légale est le temps est usage courant dans un pays; il est
défini par une loi ou un décret. Il tient généralement compte du fuseau horaire dans
lequel se situe en majeure partie le pays et se trouve donc décalée d'un nombre entier
d'heures par rapport au fuseau origine (méridien 0). Comme, pour des raisons
administratives évidentes, il s'applique à toute l'étendue du pays (au principe 1 heure
pour 15° de longitude, heure d’été,…)

TSV=TL-C+Lcorr+Et (II.12)

Avec TL+ Lcorr = TU

Cette relation est tient compte de Lcorr qu’est la correction de longitude, il est de +4 minute/
degré à l’Est, l’origine étant le méridien de GMT, de - 4 minute/degré à l’Oust, elle tient
compte aussi de Et qu’est la correction de l’équation du temps, (dû à l’irrégularité de
mouvement de la terre) tout en ayant son axe de rotation incliné sur l'écliptique. L'écart peut
aller jusqu'à environ + ou - 16 min.
Et = 9,9 sin (2 (0,986 j+100)) -7,7 sin (0,986 j-2) (II.13)
Et est exprimé en minutes
j: numéro du jour de l’année à partir du premier janvier

-C qui est le décalage du fuseau horaire, le décalage de l'heure légale par rapport à l'heure
solaire (0 heure en hiver et +1 heure en été).

II.3 Irradiation solaire sur un plan normal

Pour une surface unité placée hors atmosphère et normale au rayonnement solaire,
l’irradiation solaire Hon quotidienne est Hon= I0 N

Ou la duré N est exprimé en heure

I0 est la constante solaire corrigé, autour de la valeur moyenne 1370w/m² de 3.4% suivant la
relation :

I0=1370 (1+0.034 cos (0.986 (j-3)))

j le numéro de jour de l’année.

II.4 Irradiation solaire sur un plan horizontal

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Pour un site donné, à une heure donnée, les clairement d’un plan horizontal hors atmosphère,
Ih s’exprime par la relation suivante : Ih=I0 sin (h)

- I0 la constante solaire,
- Sin (h) est donné par la relation ci-dessus

L’irradiation Hoh journalière d’une surface horizontale, s’obtient on intégrant l’équation


précédente de Ih, la variable d’intégration étant l’heure solaire t :

𝑡2
𝐻𝑜ℎ = 𝐼0 sin(ℎ) 𝑑𝑡
𝑡1

t1 et t2 sont respectivement l’heure de lever et de coucher de soleil, cette relation peut s’écrire
sous la forme suivante :

wc
dt
Hoh = I0 sin(h) dw
wl dw

W étant l’angle horaire et dt/dw =12/ π, on remplace sin(h) par sa valeur, et on intégrant, on
obtient :

Hoh= (24/ π) I0 ((π/180) W sin (φ) sin (δ) +cos (φ) cos (δ) sin (W))

Ws : l’angle de lever s’exprime en degré, I0 en (W/m²) et Hoh en (wh/m²).jour

III. Phénomènes d’atténuation du rayonnement solaire à travers


l’atmosphère

III. 1. Introduction

Dans ce chapitre nous étudions l’influence de l’atmosphère terrestre sur le rayonnement


solaire qui se traduit par une modification de spectre solaire et donc pour une diminution de
l’énergie totale reçue au sol par rapport à l’énergie reçu à la limite de l’atmosphère, cette
modification est due à la présence des différents constituants atmosphériques, notamment la
vapeur d’eau et la couche d’ozone. Ces effets sont causés par les mécanismes de diffusion et
d'absorption.

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III.2 Atmosphère terrestre

L'atmosphère est divisée en plusieurs couches d'importance variable : leurs limites ont été
fixées selon les discontinuités dans les variations de la température, en fonction de l'altitude.
De bas en haut.

On peut distinguer quatre couches atmosphériques. En distinguant l’une de l’autre par le


signe de la variation verticale de la température :

• la troposphère,
• la stratosphère,
• la mésosphère,
• la thermosphère.

Leurs limites respectives sont:

• la tropopause,
• la stratopause,
• la mésopause.

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III.3 Constituant gazeux de l’atmosphère terrestre

III.3.1 Constituant gazeux constante:

L’atmosphère pur et sèche contient environs (voir les proportions au chapitre I), cette
constituant ne varie pas de façon remarquable avec le temps et reste fixe jusqu’à une altitude
de 90 km, ou delà de cette altitude on assiste à la dissociation des molécules de O2 et de N2
sous l’action de rayonnement Ultraviolets (UV).

III.3.2 Constituant gazeux variable:

En plus de constituant gazeux constante, l’atmosphère contient des gazes dont la


concentration varie, plus au moins rapidement avec le temps et dans l’espace, les principales
gazes variables sont :

 La vapeur d’eau (H2O)

La concentration en vapeur d’eau varie rapidement avec le temps en fonction de l’humidité


relative de l’air, on remarque que cette gaze est surtout localisée à basse altitude (±95%) au-
dessous de 5 km.

 L’ozone O3

Présente des variations spacieux et temporelles, ca concentration maximal au printemps et aux


pôles, et minimal en automne et à l’équateur, on remarque que O3 est surtout localiser à la
haute altitude (18 km environs) signalons que des variations de la concentration de CO2 sont
possible suivant les niveaux industriel du site.

III.3.3 Autre constituant de l’atmosphère

En plus des constituants gazeux, l’atmosphère peut contenir des particules liquides ou solides
en sous pontions dans l’aire.

 Les aérosols

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Sont des particules solides ou liquides de régimes multiples (poussières sables, eau de mer,
rejets volcaniques,…) occupent essentiellement la basse atmosphérique, à l’exception de
l’aérosol provenant de rejets volcaniques (nuages de fumer et gouttelette d’acide soufflerie)
qui occupe (12 à 15 km), la nature et la concentration des aérosols varies dans l’espace et avec
le temps.

 Les nuages

Sont constitués de gouttelette d’eau et de cristaux de gaze voisine les un les autres. Il existe
plusieurs type du nuage qu’ont classe généralement selon leur forme et leur altitude :

- Les nuages hauts


- Les nuages moyens
- Les nuages bas

III.4. Atténuation de rayonnement solaire dans l’atmosphère.

III.4.1 Masse atmosphérique.

Les modifications apporter au rayonnement solaire par l’atmosphère dépend de l’épaisseur


d’air traverser, et donc de la hauteur de soleil (h), si on suppose atmosphère stratifié
horizontalement, le trajet optique des rayons solaire à travers cette atmosphère est
proportionnel à 1/sin(h),

Prenant pour référence unité, l'épaisseur verticale de l'atmosphère moyenne réduite à 7.8 km
(conditions dites normales), supposant cette couche plane et stratifiée horizontalement, la
longueur du trajet rectiligne d'un rayon lumineux incliné d'un angle h par rapport à
l'horizontale sera donnée par la formule
𝑂𝐴
𝑂𝑀 =
sin ℎ

A une pression p différente de 1013 mbar et à une altitude z (km), on désignera par masse
atmosphérique ou nombre d'air masse le nombre:

𝑃 1 𝑧
𝑚= exp⁡
(− )
1013 sin ℎ 7.8

23
Où P0 est la pression atmosphérique au niveau de la mer. La pression atmosphérique au niveau
de la mer peut varier autour de sa valeur de référence égale à 1 013 hPa (mbar).

Exemples:
Soleil au zénith (h=90°), niveau de la mer: AM 1
Soleil à h= 42 ° sur l'horizon: AM 1.5
Soleil à h= 30 ° sur l'horizon: AM 2

Une autre formule est possible, qui calcule la pression atmosphérique à n’importe quelle
altitude et en déduit la masse d’air traversée :

𝑃 (0.88) 𝑧
𝑚=
1013 sin ℎ

Altitude m 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000
Pression hPa 1 013 950 891 836 784 736 690 648 607 570 535
Masse d'air traversée 1,00 0,94 0,88 0,83 0,77 0,73 0,68 0,64 0,60 0,56 0,53

Tableau : Correction d’altitude pour la masse d’air traversée

III.4.2 Lois et causes d’atténuation de rayonnement solaire à travers l’atmosphère

Deux phénomènes atténuent le rayonnement solaire traversant l’atmosphère terrestre, il s’agit


de l’absorption et la diffusion.

La diffusion se produit lors de l'interaction entre le rayonnement incident et les particules


ou les grosses molécules de gaz présentes dans l'atmosphère. Les particules dévient le
rayonnement de sa trajectoire initiale. Le niveau de diffusion dépend de plusieurs facteurs
comme la longueur d'onde, la densité de particules et de molécules, et l'épaisseur de
l'atmosphère que le rayonnement doit franchir. Il existe trois types de diffusion :

 la diffusion de Rayleigh
 la diffusion de Mie
 la diffusion non-sélective.

La diffusion de Rayleigh se produit lorsque la taille des particules est inférieure à la


longueur d'onde du rayonnement. Celles-ci peuvent être soit des particules de poussière ou
des molécules d'azote ou d'oxygène. La diffusion de Rayleigh disperse et dévie de façon plus
importante les courtes longueurs d'onde que les grandes longueurs d'onde. Cette forme de

24
diffusion est prédominante dans les couches supérieures de l'atmosphère. Ce phénomène
explique pourquoi nous percevons un ciel bleu durant la journée. Comme la lumière du
Soleil traverse l'atmosphère, les courtes longueurs d'onde (correspondant au bleu) du spectre
visible sont dispersées et déviées de façon plus importante que les grandes longueurs d'onde.
Au coucher et au lever du Soleil, le rayonnement doit parcourir une plus grande distance à
travers l'atmosphère qu'au milieu de la journée. La diffusion des courtes longueurs d'onde est
plus importante. Ce phénomène permet à une plus grande proportion de grandes longueurs
d'onde de pénétrer l'atmosphère.

La diffusion de Mie lorsque les particules sont presque aussi grandes que la longueur
d'onde du rayonnement. Ce type de diffusion est souvent produit par la poussière, le pollen,
la fumée et l'eau. Ce genre de diffusion affecte les plus grandes longueurs d'onde et se
produit surtout dans les couches inférieures de l'atmosphère où les grosses particules sont
plus abondantes. Ce processus domine quand le ciel est ennuagé.

Le troisième type de diffusion est celui de la diffusion non-sélective. Ce genre de


diffusion se produit lorsque les particules (les gouttes d'eau et les grosses particules de
poussière) sont beaucoup plus grosses que la longueur d'onde du rayonnement. Nous
appelons ce genre de diffusion "non-sélective", car toutes les longueurs d'onde sont
dispersées. Les gouttes d'eau de l'atmosphère dispersent le bleu, le vert, et le rouge de
façon presque égale, ce qui produit un rayonnement blanc (lumière bleue + verte + rouge =
lumière blanche). C'est pourquoi le brouillard et les nuages nous paraissent blancs.

Un autre phénomène entre en jeu lorsque le rayonnement électromagnétique interagit avec


l'atmosphère : c'est l'absorption. L'absorption survient lorsque les grosses molécules de
l'atmosphère (ozone, bioxyde de carbone et vapeur d'eau) absorbent l'énergie de diverses
longueurs d'onde.

L'ozone absorbe les rayons ultraviolets qui sont néfastes aux êtres vivants. Sans cette
couche de protection dans l'atmosphère, notre peau brûlerait lorsqu'elle est exposée au
Soleil.

Vous avez peut-être entendu dire que le bioxyde de carbone est un gaz qui contribue à
l'effet de serre. Ce gaz absorbe beaucoup de rayonnement dans la portion infrarouge
thermique du spectre et emprisonne la chaleur dans l'atmosphère.

25
La vapeur d'eau dans l'atmosphère absorbe une bonne partie du rayonnement infrarouge de
grandes longueurs d'onde et des hyperfréquences de petites longueurs d'onde qui entrent
dans l'atmosphère (entre 22µm et 1 m). La présence d'eau dans la partie inférieure de
l'atmosphère varie grandement d'un endroit à l'autre et d'un moment à l'autre de l'année. Par
exemple, une masse d'air au-dessus d'un désert contient très peu de vapeur d'eau pouvant
absorber de l'énergie, tandis qu'une masse d'air au-dessus des tropiques contient une forte
concentration de vapeur d'eau.

Parce que ces gaz et ces particules absorbent l'énergie électromagnétique dans des régions
spécifiques du spectre, ils influencent le choix de longueurs d'onde utilisées en
télédétection. Les régions du spectre qui ne sont pas influencées de façon importante par
l'absorption atmosphérique, et qui sont donc utiles pour la télédétection, sont appelées les
fenêtres atmosphériques. En comparant les caractéristiques des deux sources d'énergie les
plus communes (le Soleil et la Terre) avec les fenêtres atmosphériques disponibles, nous
pouvons identifier les longueurs d'onde les plus utiles pour la télédétection. La portion
visible du spectre correspond à une fenêtre et au niveau maximal d'énergie solaire. Notez
aussi que l'énergie thermique émise par la Terre correspond à une fenêtre située à près de
10 mm dans la partie de l'infrarouge thermique du spectre. Dans la partie des
hyperfréquences, il existe une grande fenêtre qui correspond aux longueurs d'onde de plus
de 1 mm.

III.4.3 La loi d’atténuation de rayonnement solaire à travers l’atmosphère

La loi d’atténuation de rayonnement solaire à travers l’atmosphère peut s’écrit sous la forme :

Iλ(m) = I0λ τ (λ,m)

Iλ(m) : l’éclairement monochromatique reçu au sol pour une masse d’air (m) donnée,

I0λ : l’éclairement à la limite de l’atmosphère,

τ (λ,m): coefficient de transmission monochromatique,

III.4.3.1 Diffusion moléculaires.

L’effet de diffusion est écrie par le coefficient d’extinction ar(λ) qui donnée par la formule de
32 𝜋 3 2
Rayleignh : 𝑎𝑟 𝜆 = 𝑛−1 𝜆−4
3𝑁

26
N : nombre de molécule par unité de volume (la densité)

n: l’indice de réfraction du gaz

La relation qui lié le coefficient de transmission et le coefficient d’extinction, appelé épaisseur


optique intégrale est :

𝜏 𝜆, 𝑚 = exp⁡
(−𝑎 𝜆 . 𝑚)

m : La masse d’air atmosphérique

Pour un ciel clair et pur, le coefficient de transmission global de l’atmosphère est donné par la
formule empirique suivante:

𝜏𝑎𝑡𝑚 = 0,5 (𝑒 −0,65 𝑚 + 𝑒 −0,095 𝑚 )

III.4.3.2 Diffusion par les aérosols.

Ce phénomène se présente lorsque la taille des particules est sensiblement égale à la longueur
d’onde 𝜆 (r = λ), donc selon les dimensions de l’aérosol, la loi d’extinction par diffusion
correspond à un exposant de λ compris entre 0 et +4, les coefficients d’extinction
correspondants c’écrit donc :

𝑎𝑎 𝜆 = 𝐶𝜆−𝛼 0<α<4

C : est un coefficient de proportionnalité.

Pour couvrir le domaine de la diffusion par tous aérosols,, ANGSTROM (1929) a proposé une
formule empirique un coefficient d’extinction moyen par les aérosols :

𝑎𝑎 𝜆 = 𝛽 𝜆−1.3

β coefficient de trouble monochromatique

βA est appelé coefficient de trouble d’ANGSTROM, ou coefficient de trouble atmosphérique,


caractérise la quantité d’air sol contenue dans la colonne verticale d’atmosphère, au-dessus de
lieu d’observation, il varie entre 0.02 (ciel très pur) est 0.25 (ciel pollué), aussi apprécier par
la couleur de ciel:

27
- Plus profond bleu : βA = 0.02
- Bleu moyen βA = 0.08
- Bleu laiteux βA = 0.2

III.4.3.3 Absorption par les gazes atmosphérique

Les gazes constituent l’atmosphère, ainsi que la vapeur d’eau, modifié le rayonnement solaire
par absorption.

a. L’ozone

L’ozone absorbe tout les rayonnements des longueurs d’onde λ égale 0.3 μm c.à.d. une grande
partie de ultra-violai, ce gaze provient de la réaction suivante :

O2 O + O, fournissant de l’oxygène atomique actif, et de la réaction

O2 + O O3, ces réactions se produise sous l’action de rayonnement utra-


violai, l’ozone présente aussi une bande d’absorption, dans le domaine physique, la quantité
d’ozone qui se trouve à la verticale d’un lieu est caractériser par son épaisseur réduit (l)
exprime en centimètre, appelé aussi hauteur d’ozone.

Le facteur de transmission qui caractérise cette absorption s’écrit :

𝜏0 𝜆, 𝑚 = exp⁡
(−𝑎0 𝜆 . 𝑙. 𝑚)

𝑎0 𝜆 Exprime en cm-1
l: hauteur d’ozone en cm

c- Vapeur d’eau

La quantité de vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère est caractérisée par l’épaisseur
d’eau condensable W est donnée par l’expression suivante :

W= 0.17 10-5 PSVS 

W : exprimé en cm

PSVS : la pression de vapeur d’eau saturante à la température T (°C) en pascals,

28
Psvs= 611exp(T/(0,059 T+13,706))

 : Humidité relative, est égale au rapport de la pression partielle de vapeur d’eau sur la
pression de la vapeur saturante PSVS.

Le coefficient d’absorption solaire est calculé par la formule empirique suivante:


m = 0,3 (m.W)0,3

m : masse atmosphérique

29
Chapitre III : Le Rayonnement Solaire au voisinage du sol

III.1 Définition

Une surface horizontale situé au sol reçois des photons qui arrivent sans avoir subit ni
absorption ni diffusion, ces photons constitues ce que n’appelle le rayonnement solaire direct,
la surface reçois également des photons qu’ont subit au moins une diffusion pendant leurs
traverser de l’atmosphère et qui constitue ce que n’appelle le rayonnement solaire diffus, ces
rayonnement augmente avec l’augmentation de la turbidité de l’atmosphère (augmentation de
la concentration au aérosols et vapeur d’eau).

Le rayonnement direct et diffus constitue ce que n’appelle le rayonnement solaire global

Dans ce chapitre en ne tient pas compte de la répartition spectrale de rayonnement, on


considère que l’aspect énergétique, on distingue par G* l’éclairement énergétique global
exprimé en w/m², en fait la même chose pour les rayonnements directs S* et diffus D*.

III.2 Le rayonnement solaire direct

C’est la partie du flux énergétique du rayonnement transmis directement à travers les différentes
couches atmosphériques à un récepteur plan disposé normalement aux rayons incidents.
Pour calculer ce rayonnement la démarche est la suivante :

1- Définir l'altitude du point local pour connaître la pression atmosphérique (Patm) :


Patm = 101325 x (1 - 2,26 x 10-5 x Z )5,26, en Pa
où Z est l'altitude en mètres

2- Définir la pression de vapeur saturante (Pvs), le taux moyen d'humidité relative (HR) et la
pression partielle de vapeur d'eau (Pv) :
Pvs = 2,165 x (1,098 + T / 100)8,02, en mmHg (millimètre de mercure)
HR moyen = 50% (0,5)
Pv = Pvs x HR
où T est la température de l'air en °C

3- Définir la masse d'air optique relative (m) d'où en découle l'épaisseur optique de Rayleigh
(ER) qui détermine l'atténuation due à la diffusion :

m = Patm/(101325 x sin(h) + 15198,75 x (3,885 + h)-1,253)

30
ER = 1 / (0,9 x m + 9,4)
où h est la hauteur du soleil en degrés

4- Définir le facteur de trouble de Linke :

TL = 2,4 + 14,6 x B + 0,4 x (1 + 2 x B) x ln(Pv)

où B est le coefficient de trouble atmosphérique qui prend une valeur de :


B = 0,02 pour un lieu situé en montagne
B = 0,05 pour un lieu rural
B = 0,10 pour un lieu urbain
B = 0,20 pour un lieu industriel (atmosphère polluée)

- Le rayonnement solaire direct sur un plan récepteur normal à ce rayonnement vaut donc :

I* = Io .Exp (-ER . m . TL), en W/m²

-Formule simplifiée :

I* = Io .Exp(- TL/(0.9+9.4 sin(h))), en W/m²

-Sur un plan horizontal la valeur de l’éclairement direct est s’écrit :

S*= I* sin (h)

La composante directe dans un plan d'inclinaison quelconque i et d'orientation quelconque  le


soleil à une hauteur h et un azimut a :

S* = I* (sin h.cos i + cos h.cos (a-) .sin i)

III.2.1 Expression du rayonnement direct reçu sur un plan quelconque

Si i est l'angle d'inclinaison de la normale du plan de mesure avec la verticale du lieu, h la


hauteur du soleil, a l'azimut et l'angle d'incidence du rayon direct avec la normale au plan de
mesure, on aura pour la composante directe Ii du rayonnement frappant le capteur:
Soleil à midi (azimut nul): a = 0

- pour un plan horizontal (Fig 17-a): i = 0 et S* (i, = I*.sin h


- pour un plan incliné sur l'horizontale, et orienté Sud (Figure 17-b):
= 90° - (h+i) et S* (i,  = I*.cos = I*.sin (h+i)

31
Azimut quelconque:

- pour un plan vertical orienté Sud (Fig 17-c): i=90° et S* (i,  = I*.cos h.cos a
- pour un plan incliné sur l'horizontale et orienté Sud (Figure 13-d):

Ii est la résultante de deux composantes projetées sur la normale au plan du capteur:


- l'une perpendiculaire à l'horizon: I.sinh,
- l'autre dans le plan de l'horizon, pointant vers le sud: I. cosh.cosa

La somme des projections donne:


S* (i,  = I* (sin h.cos i + cos h.cos a.sin i)

- pour un plan vertical d'orientation quelconque dont la normale fait un angle avec le plan
méridien (Fig 17-e):
i=90° et S* (i,  = I*.cosh.cos (a-)
- pour un plan d'inclinaison quelconque i et d'orientation quelconque (Fig 17-f):

S (i,  = I* cos β= I* (sin h.cos i + cos h.cos (a-) .sin i)

Ainsi, la formule la plus générale donnant l’angle d’incidence β du rayonnement solaire direct
tombant sur un vitrage d’inclinaison i et d’orientation est :
β= Arc cos (sin h.cos i + cos h.cos (a - ) .sin i)

32
33
III.3 Le rayonnement solaire diffus

Le rayonnement solaire diffus arrive sur le plan récepteur après avoir été réfléchi par les
nuages, les poussières, les aérosols et le sol.

On suppose que le rayonnement solaire diffus n'a pas de direction prédominante (donc
isotrope) de ce fait, l'orientation du plan récepteur n'a pas d'importance, seule son inclinaison
en a.

Ainsi sur un plan récepteur d'inclinaison i, D* est égal à :

D* = 125 x sin (h)0,4 x ((1 + cos(i)) / 2) + 211,86 x sin(h)1,22 x ((1 - cos(i)) / 2), en W/m²

- Par la Formule simplifiée

D* = 54.8 sin (h)[ TL-0.5-sin(h)]

Dans le cas Si Gh donnée l’expression D* est donnée par:

D* = (1+ cos i) D*h / 2 + (1- cos i).ρ. G*h / 2

avec

D*h = G*h - I*sin (h)

Où ρ est le coefficient d'albédo du sol;

On appelle albédo la fraction du rayonnement solaire renvoyé par une surface (ici le sol),

Ce coefficient est fonction de la nature du sol, de sa température et de sa capacité à réfléchir


le rayonnement solaire:

34
-Albédo de différents types de surfaces

Selon la nature de sol une partie du rayonnement est réfléchie par le sol, c’est ce qu’on appelle albédo
du sol.
Cet albédo peut être important lorsque le sol est particulièrement réfléchissant (neige, eau…).
Ci après, nous donnons quelques valeurs de l'albédo (voir tableau ci-dessous).

Surfaces du sol Albédo


Surface d'eau 0,03 à 0,1
Forêt 0,05 à 0,2
Sol cultivé 0,07 à 0,14
Pierres et rochers 0,15 à 0,25
Champs et prairies 0,1 à 0,3
Sol nu 0,15 à 0,4
Neige ancienne 0,5 à 0,7
Neige fraîche 0,8 à 0,95

Tableau III. 1 : valeurs de l'albédo selon la nature de la surface du sol

III.4. Rayonnement solaire global :

Le rayonnement global est le rayonnement maximal qu'il est possible d'avoir sur un plan
récepteur donné, par exemple un capteur solaire thermique.

La somme de ces deux rayonnements représente le rayonnement global : G* = S* + D*

III.5 Principe de la mesure du rayonnement solaire incident


Les appareils diffèrent selon qu’ils mesurent le rayonnement direct (pyrhéliomètre), le rayonnement
global (pyranomètre) ou le rayonnement réfléchi. Comme on peut aussi mesurer la durée d’insolation
quotidienne à l’aide d’un héliographe. La largeur du spectre de longueur d’onde de la lumière dont on
mesure l’énergie, est également à prendre en compte pour savoir ce que l’on doit mesurer exactement
(infrarouge, spectre de la lumière visible…) en fonction de son application.
1) Pyrhéliomètre
C’est un instrument de mesure de l'intensité du rayonnement solaire direct. Il est constitué d’une
thermopile peinte en noir donc très absorbante, montée sur un dispositif de surveillance qui suit les
mouvements du soleil. La thermopile convertit la lumière en une tension électrique. Cette tension peut
être alors calibrée pour donner des unités de W/m2. Une thermopile est un dispositif qui utilise l'effet

35
Seebeck pour créer une tension électrique sur la base des différences de température. L'effet Seebeck
fait référence au phénomène où deux métaux différents à différentes températures vont produire un
courant électrique lorsqu'ils sont connectés. Dans un Pyrhéliomètre, l'une des extrémités de la
thermopile est face au Soleil tandis que l'autre reste grisé. Cette disposition laisse les deux métaux à
différentes températures et, par conséquent, conduit à un flux de courant dans la thermopile. Lorsque le
rayonnement solaire est plus élevé, une plus grande tension électrique sera mesurée.

Figure III. 1: Pyrhéliomètre

2) Héliographe
Pour la mesure de la durée d’insolation et la correction du rayonnement solaire calculé, l’appareil le
plus utilisé est l'héliographe de Campbell-Stockes. L'héliographe est un instrument qui permet de
mesurer la durée d’insolation en un point de la surface de la planète. Il se compose d'une sphère de
cristal exposée au Soleil qui, jouant le rôle d'une loupe, focalise les rayons du Soleil. A la distance
focale de la sphère, on dispose à l’opposé du Soleil une bande de carton normalisée placée sur un
support à l’arrière de la sphère. La brûlure ou la décoloration du carton est mesurée après le coucher du
Soleil; la bande de carton est aussitôt remplacée par une neuve pour la mesure du lendemain. La
longueur de la brûlure permet d’estimer en heures et en dixièmes d’heure la durée réelle d’insolation.
Le support du papier permet de déplacer ce dernier en fonction de la saison, c'est-à-dire de la hauteur
maximale du Soleil au-dessus de l'horizon. La partie brûlée de la feuille de papier indiquait les
moments de la journée où le Soleil avait brillé sans nuages.
La lumière brûle le papier au fur et à mesure du déplacement du point focal, tant que le Soleil brille. La
bande de papier est graduée en heures (voir figure ci-dessous).

36
Figure III. 2: Héliographe de Campbell-Stockes

3) Pyranomètre
Cet appareil est le plus utile puisqu’il évalue, à l’aide d’une thermopile, l’ensemble du rayonnement
solaire (direct+diffus) sur une surface donnée, sur un très large spectre, de 0.3 à 3μm de longueur
d’onde. Son globe de verre lui confère une grande acceptante angulaire, proche de la demi-sphère. Il
peut également mesurer uniquement la part diffuse du rayonnement : pour cela, on masque alors le
rayonnement direct avec un cache en forme d’arceau qui suit la trajectoire du soleil pour éliminer la
contribution directe du rayonnement.

Figure III. 3: Pyranomètre

 Principe de fonctionnement du pyranomètre


Le pyranomètre est constitué d’une thermopile comportant 64 pseudo- thermocouples de type Cuivre/
Constantan. Ils mesurent la différence d’énergie reçue par une surface noire et une blanche. Une
coupelle en verre limite la perte de chaleur par convection et les effets perturbateurs du vent. Ce
dispositif accroît les fuites thermiques vers le boîtier et évite un échauffement trop important de la
thermopile. Une cartouche contenant un produit desséchant se fixe sous la surface réceptrice de
l’instrument. Il limite la condensation interne sur la coupelle qui entacherait les mesures.

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Il doit être installé dans un endroit dégagé, sans obstacle projetant son ombre sur le capteur et loin d’un
mur blanc qui réfléchit le rayonnement solaire. Il est installé sur un mât de 1.5 mètre de haut environ.
Un niveau à bulle solidaire du corps de l’instrument permet de surveiller l’horizontalité. Elle est réglée
à l’aide de vis de calages à molette.

Figure III.4 : Schéma de principe du pyranomètre

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